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Jean-Marie Nomertin s'est exprimé afin de donner une voix aux travailleurs de la banane.

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Transcription
00:00La vie est chère et que depuis le 1er février, c'est au-delà de la commune dans ce pouvoir.
00:04Donc par rapport à ça, nous sommes pour tous les fonds pour être suivis, pour que tout le monde le sache.
00:08Et maintenant, la base dans le camp des autorités, nous on ne demandera de rien.
00:12Ce qui peut se passer, on peut le comprendre.
00:14On n'a pas de limite dans tout ce qu'on peut faire et c'est ce à quoi nous allons nous appeler dans les semaines qui viennent.
00:20On laisse le temps, on laisse le temps pour que des décisions soient prises, quelle que soit la forme.
00:24Mais nous disons déjà que les collectivités ont des difficultés financières,
00:26au niveau des CCAS, des centres d'action communiale, les choses ne sont pas faciles parce qu'il y a beaucoup de pédalité.
00:32Mais aujourd'hui, que chacun assume ce n'est pas.
00:35C'est des salariés de la plantation SCA, d'en fait Yvon Héri, et de Combrose aussi.
00:41Et bien entendu, la Cuma de la Plaine, où les dirigeants sont les responsables du gouvernement dépositeur de bâti.
00:48Mais on ne pourra pas attendre la fin du mois de juin.
00:49On leur dit tout de suite, là nous sommes, ils ont l'information, tout le monde a l'information.
00:54Le reste on verra, mais une chose est sûre, on ne pourra pas attendre.
00:56Ils sont là, ils sont en misère.
00:58Et en fait, ils ont souhaité chercher à truyander l'Europe.
01:04Donc les fonds européens sont distribués à partir d'une production de l'Union.
01:07Alors ils s'avèrent que ces deux plantations n'ont jamais acheté un carton pour protéger la banane,
01:12ils n'ont jamais acheté un petit dos d'engrais, et ils percevaient cet argent-là sans aucun problème.
01:16Ce sont des truyants, et ils ont 10 à être dans ce cas-là.

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