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  • 17/06/2025

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00:00Bienvenue au Cœur du Crime, un podcast issu des archives d'Europe 1.
00:11Savez-vous que plus d'un tiers des crimes et délits commis en France sont traités par la Gendarmerie nationale ?
00:20Je m'appelle Yann Kermadek. Je suis commandant de gendarmerie.
00:25Je dirige une section de recherche dont la mission essentielle est une mission de police judiciaire.
00:41L'histoire que je vais vous raconter est une histoire vraie.
00:46Tous les faits sont réels et se sont déroulés en France.
00:50Seuls les noms des personnes et des lieux ont été changés.
00:55J'ai beau être inspecteur à Scotland Yard, quand je raconte une affaire à Fanny, mon épouse,
01:08j'ai l'impression que Sherlock Holmes, c'est elle, et que moi, je suis ce bon docteur Watson.
01:15Pour Fanny, les choses ne sont jamais aussi simples qu'il n'y paraît.
01:19Le moindre indice évoque immédiatement l'effleurement d'un énorme iceberg dans la noirceur de l'âme humaine.
01:27Fanny n'a de cesse de réagencer chaque détail jusqu'à obtenir le jour nouveau qui lui convient.
01:34Je dois avouer qu'à maintes reprises, Fanny m'a rendu de véritables services,
01:39mais même si cela n'est pour elle qu'un jeu intellectuel de moindre importance que ces parties d'échecs qu'elle dispute avec Ben, son ordinateur.
01:47« Tenez, prenons l'affaire éterlée. Je n'ai eu qu'à lui dire une simple affaire de routine
01:54pour qu'elle dresse aussitôt la tête et met Ben en stand-by. »
01:59« Qu'est-ce que tu appelles routine, Herbert ? »
02:02« Dès cet instant, j'ai su que les choses n'en resteraient pas là. »
02:07« La routine d'un meurtre suivi d'un suicide, chéri. Neuf fois sur dix, il s'agit d'un pacte entre deux êtres désespérés. »
02:16« Neuf fois sur dix est une expression qui n'existe pas pour Fanny. Je devrais le savoir après tout ce temps passé à ses côtés, n'est-ce pas ? »
02:24« Oui, fait-elle rêveusement. Oui. Et quel est le mobile, Herbert ? »
02:32« J'ermue sur mon siège. C'est toujours comme ça que ça commence. Par des questions pénétrantes, apparemment enfantines. »
02:41« Comment veux-tu que je le sache, ma chérie ? Ils n'ont pas laissé de notice explicative et les morts ne parlent pas. »
02:47« Donc, Herbert, meurtre et suicide ne sont que des suppositions. »
02:52« Mais les faits sont là, ma chérie. Ils étaient étendus tous les deux sur le plancher de la bibliothèque, tués par la même armée. Ce revolver était près de la main droite de Charles Etherlet. »
03:04« Un drame passionnel ? »
03:05« Non, même pas, ma chérie. Charles et Hélène Etherlet étaient frères et sœurs. »
03:11« S'agit-il d'Hélène Etherlet, la collègue de mon amie Sandra, qui est professeure au collège Saint-André ? »
03:17« Me demande-t-elle en palissant légèrement. »
03:21Je hoche la tête.
03:22« Oh, mon Dieu, la pauvre ! »
03:25Puis, après quelques instants passés à contempler son échiquier,
03:29« Elle était très riche, n'est-ce pas ? »
03:32« Oui. Hélène et Charles Etherlet ont été recueillis par leur tante, à la mort accidentelle de leurs parents.
03:39Madame Veuve Winston Etherlet est une des plus grosses fortunes de Londres.
03:43Si elle avait été, elle, la victime, nous aurions eu un mobile en or, si j'ose m'exprimer ainsi.
03:50Mais dans ce cas, il lui faudrait plusieurs vies pour venir à bout des millions de livres qu'elle possède. »
03:58« Pas d'autres héritiers ? »
03:59« Des œuvres de charité qu'ils seraient. Du dernier mauvais goût de suspecter, tu ne crois pas, ma douce ? »
04:05« Que raison, Herbert. Quant à Charles et Hélène, ils avaient tout à gagner en vivant le plus vieux possible. »
04:12Dit-elle en rebranchant Ben, son partenaire électronique.
04:17« Comme à chaque fois que Fanny met son grain de sel, je passe une nuit agitée.
04:23Le lendemain, je vais trouver l'inspecteur-chef Ludwig à la première heure. »
04:28« Rien de neuf sur l'affaire Etherlet, monsieur. »
04:31Les vérifications et les interrogatoires sont terminés.
04:34Comme vous le savez, Charles portait des gants, donc aucune empreinte sur l'arme de crime.
04:39Il ne manque que le rapport de l'autopsie, mais je doute qu'il y ait une surprise de ce côté-là.
04:44Madame Etherlet a découvert le drame en revenant d'une réunion religieuse.
04:49Quant aux domestiques, c'était leur soirée de congé.
04:51Il n'y avait que Cathy, la vieille cuisinière à moitié sourde.
04:55Et comme Charles portait encore son pas dessus et ses gants, on peut supposer qu'il s'est servi de son revolver juste en rentrant.
05:03Mais bon sang, monsieur, je n'arrive pas à comprendre pourquoi.
05:09Il y a des années que je suis au garde et je me pose encore ce genre de questions.
05:13Je devrais pourtant savoir combien l'âme humaine est imprévisible.
05:16Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, monsieur, j'aimerais poser encore quelques questions à madame Etherlet.
05:24La maison des Etherlet est un imposant hôtel particulier, situé non loin de Hyde Park, un des derniers vestiges de l'Empire victorien.
05:34Une servante répond à mon coup de sonnette et me conduit dans un salon d'hiver où m'attend madame veuve Etherlet.
05:42Inspecteur, prenez la peine d'entrer.
05:44Mais, dit-elle en m'invitant d'un geste de la main.
05:48Je l'appris de m'excuser de cette intrusion, mais elle a un geste bref.
05:53Si je puis vous être utile, inspecteur, prenez place.
05:57Oui, il reste un point qui me contrarie, madame.
06:01Vous voulez sans doute parler du mobile, c'est bien ça ?
06:05Sa perspicacité me surprend.
06:08Mais, c'est qu'on ne connaît pas toujours le mobile d'un suicide, mais, enfin, je pense qu'il ne serait pas vain d'avoir une idée de ce qui a pu provoquer ce drame absurde.
06:19Une simple conjecture serait la bienvenue, madame.
06:21Elle se tait et me dévisage un moment, les mains croisées sur les genoux, exactement comme si elle me jaugeait.
06:31Puis, prenant une décision, elle redresse la tête.
06:35« Je vais être franche avec vous, inspecteur. Je n'ai pas dit toute la vérité au jeune inspecteur qui m'a interrogé. Je lui ai laissé croire que je ne savais rien en restant très évasive. »
06:47« Ah ! » fais-je en regrettant sincèrement que Fanny ne fût pas là. S'agit-il d'un fait important, madame ?
06:56« Important et abject, inspecteur. Scandaleux. À bien réfléchir, je ne comprends pas que je n'y ai pas vu clair plus tôt.
07:06Mais il faut dire que des choses semblables ne sont guère concevables, en tout cas, dans la maison des Eterlais. »
07:15« Si ça continue, je vais proposer à l'inspecteur en chef, Ludwig, de prendre Fanny à ma place, au yard.
07:21Le problème est que je suis médiocre aux échecs. Que pourrais-je alors faire pour tuer le temps ? »
07:28Comme vous le verrez dans quelques instants, Fanny a, une fois de plus, levé un fameux lièvre, comme on dit.
07:43Apparemment, Charles Eterlais a tué sa sœur Hélène avant de se suicider.
07:48Leur tante, la très riche, madame Veuve Eterlais, qui les héberge depuis la mort de leurs parents,
07:54finit par avouer avoir caché certaines choses scandaleuses à la police.
08:02Madame Eterlais se lève, fait quelques pas pour rassembler ses idées, puis se rassied en face de moi.
08:09Hélène, vous le savez, avait 28 ans et Charles environ la trentaine.
08:17Je trouvais bizarre que l'un et l'autre ne soient que très rarement invités en ville.
08:22C'étaient des jeunes gens séduisants, bien qu'un peu originaux.
08:26Vous comprenez, ils passaient tellement de temps ensemble.
08:30J'acquiesce, ne sachant que répondre, je suis certain que Fanny, elle aurait déjà tout compris.
08:39C'est seulement peu après la mort de mon pauvre époux que j'ai commencé à avoir le sentiment
08:44qu'il n'y avait quelque chose de pas très régulier dans leur relation.
08:49Je ne vais pas tourner autour du pot, inspecteur.
08:51J'ai senti qu'une affection malsaine unissait Charles et Hélène, que Dieu est leur âme et aie pitié d'eux.
09:00J'ormus sur mon siège et j'allumerai volontiers ma pipe si la courtoisie la plus élémentaire ne m'en empêchait.
09:08J'ai essayé de ne plus y penser et j'y serais peut-être parvenu
09:12s'il ne m'avait pris l'idée de descendre à la bibliothèque la veille du drame.
09:16À mes yeux, inspecteur, ce que je vais vous dire est aussi épouvantable que le drame lui-même.
09:24Il était environ dix heures du soir et, m'apercevant que je n'avais plus rien à lire,
09:28je suis descendu à la bibliothèque en pantoufles et en robe de chambre.
09:33J'ai dû les prendre par surprise.
09:37Ils étaient en train de s'embrasser, inspecteur.
09:41Oui, de s'embrasser, mais pas comme un frère et une sœur.
09:46Elles s'interrompent lentement pour reprendre contrôle d'elles-mêmes.
09:52Ils ne m'ont pas vu tout de suite et mon premier réflexe était de partir aussi discrètement que j'étais entré.
09:58Mais un courant d'air a décidé à ma place.
10:01La porte a claqué dans mon dos.
10:03Ils se sont séparés brusquement avec un tel air de culpabilité, de confusion, d'horreur.
10:10Je n'oublierai jamais leur visage.
10:12Jamais.
10:14Et est-ce qu'ils ont dit quelque chose, madame ?
10:18Non.
10:20D'ailleurs, je suis partie immédiatement.
10:22Et je ne les ai revus, ni l'un ni l'autre, avant de les retrouver unis par la mort.
10:28J'hoche lentement la tête.
10:34Voilà qui offre un sacré mobile, fais-je machinalement.
10:40Excusez-moi d'être aussi professionnel, madame.
10:44Ça m'a échappé.
10:45Ne vous excusez pas, inspecteur.
10:48Finalement, voyez-vous, je pense que tout est mieux ainsi.
10:52De retour à mon bureau, une surprise pour le moins désagréable m'attend.
10:59Le rapport d'autopsie révèle qu'Hélène est bien morte par balle,
11:03mais précise qu'elle était enceinte de deux mois.
11:08Comme je m'y attendais,
11:11Fanny est fascinée par les nouveaux éléments de l'enquête.
11:15Je crois que je vais inviter Sandra à déjeuner demain, Herbert.
11:19En tant qu'ancienne collègue d'Hélène,
11:21je suis certaine qu'elle m'apprendra quelques petites choses.
11:25Elle me sourit malicieusement et
11:27retourne me tromper avec Ben,
11:31son ordinateur champion d'échec.
11:34Si un jour je devais divorcer d'avec Fanny,
11:37j'invoquerais le motif de torture mentale.
11:40En effet, le moindre de ces sous-entendus m'assure une nuit blanche.
11:44Bref, le lendemain, à 16h,
11:47Fanny fait irruption dans mon bureau.
11:49Je sursaute car c'est bien la première fois qu'elle me rend visite à mon lieu de travail.
11:53Fanny !
11:54J'espère que tu n'as pas encore classé le dossier, Terlet.
11:57Me lancerait l'ex abrupto.
12:00Bon, quoi de neuf après ce dîner ?
12:03Fais-je du ton le plus neutre que je peux ?
12:05Oh, des tas de choses, Herbert.
12:07Dans ce cas, vas-y, ma chérie, vas-y.
12:10Tout d'abord, Sandra m'a assuré qu'Hélène était une femme très bien
12:14et qu'elle avait une raison parfaitement légitime d'être enceinte.
12:18Elle était mariée.
12:20Mariée ?
12:21Avec qui ?
12:22Herbert !
12:24Me lance-t-elle comme si j'étais le dernier désir responsable,
12:27ce qui est peut-être le cas.
12:29Elle était mariée secrètement avec...
12:32Secrètement ?
12:33Mais laisse-moi poursuivre !
12:35Mariée secrètement, donc, avec un certain John Hamilton,
12:39qui était son collègue au collège Saint-Andrew.
12:42Mais pourquoi secrètement, ma chérie ?
12:45Parce que le règlement de ce collège interdit aux couples de travailler ensemble.
12:50Ils se sont mariés dans le comté voisin
12:52et Hélène cherchait discrètement un autre poste.
12:56Il n'avait rien dit à personne, pas même à Charles, ni à la tante.
13:01Mais comment se fait-il que Sandra soit au courant ?
13:04John Hamilton a eu besoin de se confier à quelqu'un quand il a appris le drame.
13:08Il lui a tout raconté.
13:10Le pauvre, il était... si effondré.
13:13Oui, il aurait pu aussi se confier à la police, fais-je avec humeur.
13:19Il a dit qu'il ne voyait rien à y gagner,
13:22qu'une intrusion dans son propre chagrin,
13:24sans parler de tous les embarras administratifs que la nouvelle lui aurait valu.
13:28Ah, l'imbécile ! Il y a eu meurtre quand même !
13:32Cet homme souffre terriblement, Herbert.
13:34Oui, j'aimerais néanmoins avoir une petite conversation avec lui, souffrance ou pas !
13:39Allons, Herbert, du calme !
13:41Toujours est-il que ça te retire ton incestueux mobile, non ?
13:46Oui, Charles aurait pu la prendre et avoir une terrible crise de jalousie.
13:52Non, non, je te garantis que Charles n'était pas au courant du mariage de sa sœur, même lui.
13:58Tu me crois ?
14:00J'acquiesce, complètement découragé.
14:03Bien, tant que nous y sommes, rien d'autre, ma chérie.
14:07Euh, si, Herbert, je crains fort qu'il n'y ait autre chose.
14:12Madame Veuve-Étherley a eu un fils d'un précédent mariage.
14:16Edgar, une espèce de bon à rien, il ne s'entendait pas du tout avec Winston et Terley.
14:22Et, peu après le mariage de sa mère, Edgar a quitté le toit familial pour s'engager, Dieu sait tout.
14:30Et lui, il avait un mobile.
14:33Oui, lequel ?
14:34En cas de disparition de Charles et Hélène, la fortune de feu Winston et Terley se rapprochait considérablement de lui.
14:44Oui, c'est quand même bizarre que personne ne l'ait rencontré pendant l'enquête, fais-je en me levant.
14:52Où vas-tu, chérie ?
14:54Me demande Fanny, qui connaît parfaitement la réponse.
14:57« Rendre une petite visite à Madame Etherley sans me faire annoncer ! » lui dis-je, uniquement pour lui faire plaisir.
15:06« Excuse-moi de te forcer à faire des heures supplémentaires, mon chéri, » me dit-elle en m'embrassant légèrement avant de partir.
15:13« Dieu, quelle femme que mon épouse ! »
15:18Dès que je suis seul, le cœur battant d'excitation, je m'empare du dossier de l'affaire.
15:23J'étale les photos du drame sur la table et me plonge dans l'étude des gros plans des corps étendus.
15:31Le corps de Charles et Terley semble s'être effondré à partir de la position agenouillée,
15:36comme si, au moment où la balle lui a fracassé le crâne, il était en train de considérer le cadavre de sa sœur.
15:44Maintenant, ce détail s'éclaire sous un jour nouveau.
15:52Je ferme le dossier, enfile mon manteau et retire mes gants en peau de porc de la poche droite,
15:57en hochant la tête.
15:59Il devrait parfaitement faire l'affaire.
16:06Cette fois, la servante est étonnée de me voir.
16:10« Vous êtes attendu, monsieur l'inspecteur ? »
16:12« Non, je ne pense pas. Dites simplement à madame Etterley que j'aimerais la voir de toute urgence. »
16:17La servante s'en va frapper, cette fois à la porte de la bibliothèque.
16:21Un débattant s'entre-ouvre et une voix d'homme demande « Qu'est-ce que c'est ? »
16:24Elle transmet le message, attend quelques instants, puis la porte livre passage à un homme imposant
16:29qui y sort rapidement en évitant désespérément mon regard.
16:35Madame Etterley est installée dans un grand fauteuil, un pied posé sur un tabouret.
16:39« J'espère que je ne vous dérange pas, madame. »
16:42« Me dérangez, inspecteur, pas du tout. Prenez la peine d'entrer. »
16:47« C'est bien votre fils qui vient de sortir ? »
16:49demandais-je en m'approchant d'elle.
16:52Son expression ne change pas.
16:53« Oui, en effet, c'est bien mon fils Edgar. Asseyez-vous, inspecteur. »
16:58« Il est de passage, madame ? »
17:00« Oui, il a fait escale. Il est venu me rendre visite. »
17:04« Escale, quand ? Ce matin ou il y a une semaine ? »
17:09Elle se dresse d'un bon.
17:11« Inspecteur, si vous suggérez un seul instant qu'Edgar... »
17:14« Edgar est fort bien placé pour remplacer Hélène et Charles comme héritier des biens de Winston Etterley,
17:19après votre mort, me semble-t-il, chère madame.
17:22Ces deux-là, hors du circuit, c'était à sa propre mère de faire le choix.
17:26N'est-il pas vrai, madame Etterley ? »
17:30Elle s'apprête à parler, mais aucun son ne sort de ses lèvres,
17:34comme s'il n'y avait plus rien à dire.
17:37Je me lève et sors mes gants de ma poche pour les enfiler lentement, maladroitement.
17:46Difficile de placer ses doigts correctement du premier coup.
17:52Madame Etterley m'observe, figée, pétrifiée, devrais-je dire.
17:57De la main gauche, je tiraille le gant, mais les doigts de la main droite restent inertes,
18:06comme privées de vie.
18:10« Ça n'a pas été facile, n'est-ce pas, madame ? »
18:15Madame Etterley a enfoui son visage dans ses mains et tremble sans parvenir à se contrôler.
18:22« Edgar n'est pour rien là-dedans, inspecteur, pour rien du tout.
18:26Croyez-moi, pour rien du tout, pour rien du tout. »
18:30« Je vous crois, madame, je vous crois.
18:33Si ça avait été le cas, il aurait trouvé un moyen moins compliqué
18:37pour régler le problème des empreintes digitales.
18:42Voyez-vous, madame, lorsque j'ai regardé la main gantée de Charles sur la photographie,
18:49je me suis demandé pourquoi elle avait une si drôle d'allure.
18:53Vous avez certainement eu beaucoup de mal à enfiler des gants à ce pauvre Charles, déjà mort.
19:00Beaucoup plus de mal qu'à lui mettre le revolver dans la main.
19:05Je me trompe, madame Etterley.
19:07Vous venez d'écouter Au cœur du crime, un podcast issu des archives d'Europe 1.
19:19Réalisation, Julien Tarot.
19:21Production, Romy Azoulay.
19:23Patrimoine sonore, Sylvaine Denis, Laetitia Casanova et Antoine Reclus.
19:28Promotion, Marie Corpé.
19:30Au cœur du crime est disponible sur le site et l'appli Europe 1.
19:34Écoutez aussi l'épisode suivant en vous abonnant gratuitement sur votre plateforme d'écoute.

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