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  • 05/07/2025
En direct des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, Martial You reçoit Christophe Fanichet, directeur général de SNCF Voyageurs, et Estelle Brachlianoff, directrice générale de Veolia.
Regardez Le journal inattendu avec Martial You du 05 juillet 2025.

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Transcription
00:0012h30, 13h30, le journal inattendu en direct des rencontres économiques d'Aix-en-Provence, Martial You.
00:13Bonjour et bienvenue, oui on n'est pas très très loin des terres de Soprano, effectivement on l'a écouté, ce journal inattendu exceptionnel depuis Aix-en-Provence, les rencontres économiques.
00:21Alors savez-vous ce qui se passait en France en ce début de mois de juillet 2000 ? Jacques Chirac annonçait la tenue d'un référendum pour passer le mandat présidentiel à 5 ans, et voilà comment Richard Hartz, chef du service politique de RTL, commentait cette décision.
00:35Dans l'allocution qu'il vient de prononcer, en insistant sur le « je », j'ai décidé, j'ai souhaité, j'ai retenu, le président Chirac marque définitivement son ralliement au quinquennat bien sûr, mais aussi à l'idée qu'il est bon de consulter plus fréquemment les Français.
00:51Voilà pourquoi je vous parle de ce passage au quinquennat, Archivertel, retrouvé par Quentin Baron, et bien parce qu'au même moment, il y a 25 ans, naissaient aussi ici les rencontres économiques d'Aix, où nous sommes ce midi,
01:02avec deux rédacteurs en chef qui sont présents autour de moi, Christophe Fanichet, directeur général de SNCF Voyageurs, l'homme du jour pour 1,3 million de Français qui prennent le train ce week-end,
01:14et Estelle Brachlianov, directrice générale de Veolia Environnement, indispensable de parler du traitement de l'eau après l'épisode de canicule que nous venons de connaître.
01:24Mais pour l'heure, l'actualité de ce samedi 5 juillet 2025, c'est avec Sébastien Rouxel. Bonjour Sébastien.
01:29Bonjour Martial, bonjour à toutes et tous, et à la une, la ferveur du Nord, on sera à Lille dans un instant pour le grand départ du Tour de France 2025.
01:38On sera aussi à vos côtés sur la route, journée classée rouge avec les premiers grands départs en vacances.
01:43On ira piquer une tête dans la scène, à Paris, le grand public a le droit de s'y baigner depuis ce matin, une première depuis un siècle.
01:49Et puis une défaite, mais beaucoup de fierté, même privée de ses stars, le 15 de France a tenu tête au All Black ce matin.
01:55La météo, bien sûr, c'est avec vous Valérie Quintin, bonjour.
01:58Bonjour.
01:5810 départements toujours en vigilance orange canicule, il va faire encore très chaud dans le sud.
02:03Oui, ça va des Pyrénées-Orientales jusqu'au bout du Rhône, la Corse aussi, ainsi que le Vaucluse, la Drôme et l'Ardèche.
02:09Alors justement, ces deux départements sortiront de la vigilance dans la soirée.
02:13Pour les autres, il faudra attendre demain matin, et encore ce ne sera donc pas le cas pour la Corse qui restera en vigilance toute la journée de demain encore.
02:19Côté ciel, des orages près des Pyrénées, des orages sont attendus ce soir aussi, entre les Alpes et la montagne Corse.
02:25Et puis nous avons les prémices de la prochaine dégradation en date, qui ont déjà abordé les régions côtières de la Manche,
02:30avec quelques pluies actuellement de la Pointe-Bretonne jusqu'à la Normandie et Hauts-de-France.
02:34C'est 7 dégradations qui traversera le pays demain.
02:36En attendant, on aura encore 24 degrés à Lille cet après-midi, 27 à Rennes, 28 à Paris, 33 degrés à Grenoble et Bordeaux, et 36 degrés à Marseille.
02:44Merci beaucoup Valérie.
02:49Tour de France 2025 sur RTL
02:533339 kilomètres, 21 étapes, 184 coureurs et un immense favori, le tenant du titre, Tadej Pogacar, en quête d'un quatrième sacre.
03:03C'est le Tour de France, bien sûr, 112ème édition, on n'est plus très loin du coup d'envoi de la première étape.
03:09Départ réel à 13h40 pour cette boucle de 185 kilomètres autour de Lille, une étape promise aux sprinters.
03:15Bonjour Arthur Pereira.
03:18Bonjour.
03:18En direct de Lille, évidemment, où la fête a déjà commencé.
03:22Tout à fait, avec le traditionnel passage de la caravane, les fans de vélo accrochés aux barrières métalliques qui quadrillent le parcours.
03:29Je suis avec Jean et sa petite famille.
03:31Jean, le sandwich est avalé, les enfants ne tiennent plus en place.
03:34Non, non, là, c'est un petit peu dur l'attente.
03:37Les coureurs vont arriver d'ici une grosse demi-heure et ça fatigue un peu.
03:40L'excitation, le mélange et les bonbons de la caravane ont bien été avalés déjà, donc ils sont en place.
03:46À ses côtés s'accompagne Camille qui porte un t-shirt spécial Tour de France 2024, 2025, pardon, dessiné sur le coton.
03:53Le visage de Tadej Pogacar et de Remco Evenpool.
03:56En tant que belge, le choix, il est déjà fait ?
03:58Oui, le choix est vite fait, un team Remco ici.
04:01Team Remco, Remco qui s'est imposé aux Jeux Olympiques.
04:05C'est lui que vous attendez aujourd'hui, une victoire de Remco Evenpool ou alors on parie sur un autre belge ou un autre coureur ?
04:10À mon avis, ce ne sera pas une victoire de Remco aujourd'hui, plutôt son coéquipier.
04:15Team Merlir, on espère, ça va être dur avec Milan, mais on espère une victoire belge pour Merlir aujourd'hui.
04:20Bon, nous en tant que Français, on va choisir plutôt un Français de notre côté.
04:24Les coureurs Sébastien sont attendus d'ici une grosse demi-heure pour cette nouvelle édition.
04:28100% française.
04:30Merci beaucoup Arthur Pereira.
04:32Une première étape à suivre en fil rouge chaque demi-heure sur RTL.
04:35Cet après-midi, une fois la course lancée, l'arrivée, elle sera à suivre en direct, bien sûr.
04:40Et puis le Club Jalabert, 18h30, 20h édition spéciale ce soir avec Hortense Crépin et tous les envoyés spéciaux de RTL.
04:47En attendant, vous avez déjà notre podcast, les incroyables histoires du Tour de France.
04:5210 moments exceptionnels dans l'histoire de la course.
04:55C'est l'un des 200 podcasts disponibles sur l'appli RTL.
04:58et le site RTL.fr.
05:00Là, c'est un autre périple qui commence pour beaucoup d'entre vous.
05:03La route vers les vacances.
05:05Journée classée rouge par bison futée dans le sens des départs.
05:08On a pas mal de bouchons sur l'A7 en direction de la Méditerranée.
05:11C'est un grand classique.
05:12Mais aussi des embouteillages autour de Paris.
05:14Esther Habitbol.
05:15Oui, Sébastien, 200 kilomètres de bouchons cumulés en Ile-de-France.
05:19On atteint des niveaux exceptionnels.
05:20Ça coince surtout du côté de la porte d'Auteuil sur le périphérique parisien.
05:24Vous êtes nombreux à vouloir rejoindre l'A10.
05:27Sachez que les autoroutes A6A et A6B sont très engorgées en raison d'un accident à Chevilly-la-Rue.
05:33Alors, profitez-en pour aller déjeuner si ce n'est pas déjà fait.
05:36Dans le sud de la France, je vous signale cet accident sur l'A9 en direction de Barcelone.
05:40A hauteur de Narbonne, vous allez croiser un deux-roues et un véhicule accidenté.
05:44Alors, n'oubliez pas de maintenir vos distances de sécurité.
05:47Et puis sur l'autoroute A7, toujours d'importants embouteillages.
05:50Ça bouge pas mal entre Aubrive sur Varese et Salèze sur Sannes dans l'Isère.
05:55Mais aussi entre Chante-Merle-les-Léblées et Étoiles-sur-Rhône.
05:57Et justement, on est en direct de l'autoroute A7 sur l'air de Saint-Rambert d'Albon
06:01à une soixantaine de kilomètres de Lyon.
06:03Bonjour Frédéric Perruche.
06:04Bonjour.
06:05C'est l'heure de la pause déjeuner.
06:06On prend des forces avant de repartir dans les bouchons.
06:09Exactement Sébastien.
06:10Une pause s'impose et il apprécie leur petit repas sur le pouce à l'ombre
06:14à l'abri d'un soleil de plomb.
06:16Lucie, l'Aurélien et les enfants après 5 heures de route au départ de Metz
06:19et au temps à venir direction la Grande Bleue.
06:22Oui, oui, ça fait du bien après un long trajet de 5 heures.
06:26On fait une petite pause, on se lave les mains, on mange, on reprend des forces.
06:29Un petit sandwich, des petits chips, un peu d'eau,
06:31dégourdir les jambes, faire pipi et puis voilà, on repart.
06:33Hâte d'arriver ?
06:34Bah oui, on n'a pas la mer à côté de chez nous, donc on en profite.
06:37Vous avez déjà trouvé ? Où ça ?
06:38Le 4.
06:40Repos, apéro, visite et mer.
06:43Et parc aquatique.
06:45Et parc aquatique pour les enfants évidemment, mais ce sera pour demain.
06:49Voilà, on se repose un peu sur cette aire d'autoroute,
06:51on se dépense aussi Frédéric, avec par exemple des terrains de handball à disposition.
06:57Et pas que, il y a aussi un mini tennis, mini basket,
07:00atelier musculation, un château gonflable
07:02et même un trampoline qui fait l'unanimité.
07:05Ça détend, ça dégourdit un petit peu les jambes après la route.
07:09C'est super sympa, il fait bon, donc les gamins peuvent un petit peu jouer et s'amuser avant de continuer le voyage.
07:16C'était bien ?
07:17Oui, parce que après avoir fait la voiture, ça me dégourdissait un peu les jambes.
07:23Ça défoule ?
07:25Oui !
07:25Et la maman, elle est contente.
07:27Ah bah oui, comme ça ils seront peut-être un petit peu plus calmes après quand on va reprendre la route.
07:30Voilà, on l'espère pour cette maman, car de très gros bouchons se profilent sur l'A7 autour de Valence et Montélimar notamment.
07:38Merci beaucoup Frédéric, vous avez quartier libre, vous pouvez aller faire un petit tour de trampoline dans les airs.
07:43En tout cas, plus de perturbations aujourd'hui, la grève des contrôleurs aériens a pris fin.
07:48Plus d'un millier de vols ont dû être annulés hier.
07:50Et alors justement Sébastien, je me tourne vers Christophe Fannichet, directeur général de la SNCF Voyageur.
07:57Bon, pour un coup, c'est pas vous, la grève. Est-ce que ça a eu des répercussions ?
08:01D'abord, tous nos trains sont bien complets. C'est le premier départ en vacances.
08:071,3 million de Français prennent le train.
08:09Et pour répondre très rapidement, oui, on a aussi Eurostar, donc on a vu quelques bougées sur Londres ou Bruxelles
08:16où des Français ou de l'international ont pris ces deux hubs pour venir en France ou partir en France.
08:21On a pris le train plutôt que l'avion.
08:22Absolument.
08:23La suite de votre journal Sébastien.
08:25A retenir aussi le premier grand incendie de la saison dans les Bouches-du-Rhône.
08:29Une centaine d'hectares partis en fumée au nord-ouest de Marseille.
08:33150 personnes ont été évacuées. L'incendie est désormais stabilisé selon les pompiers.
08:38Dans le Tarn, l'inquiétude des autorités alors que les opposants au chantier de l'autoroute A69
08:43entre Castres et Toulouse se mobilisent ce week-end.
08:45Malgré l'interdiction préfectorale, ils sont déjà 800 au château de Scopon.
08:50Un terrain privé mis à disposition par le propriétaire lui-même qui est opposé à l'autoroute.
08:55Certains parmi ces manifestants sont cagoulés, déjà connus pour avoir participé à des mobilisations violentes, assure le préfet du Tarn.
09:02Il est midi et 38 minutes sur RTL.
09:05On en vient à ses premiers plongeons dans la Seine ce matin, 37 ans après la promesse de Jacques Chirac.
09:11Sujet parisien, vous allez me dire, sauf que c'est historique.
09:14C'est la première fois depuis 1923 que le grand public a le droit de piquer une tête dans la capitale.
09:20A l'époque, les nageurs portaient un costume de bain.
09:22C'est vous dire si ça remonte.
09:24Ce matin, à 8h très précisément, c'est en maillot de bain que plusieurs dizaines de baigneurs se sont jetés à l'eau en face de l'île Saint-Louis.
09:31Parmi eux, Johanna Chabas, notre reporter, en direct, s'il vous plaît, dans RTL Matin Week-end.
09:36C'est bon, là, j'ai ma bouée qui est accrochée à mon dos et j'y vais en direct avec vous.
09:42Ah, ça va, je pensais que ce serait beaucoup plus froid.
09:44En fait, non, c'est bon, c'est franchement pas mal.
09:47Je vous avoue, j'ai l'impression que c'est un petit peu plus chaud que l'air ambiante.
09:51Et je plonge, hop là.
09:53Eh bien, écoutez, c'est formidable.
09:55Je fais un super moment.
09:57Et je vous dis, l'eau, bon, elle est un petit peu opaque, mais je vois quand même mes bras.
10:00Elle est verte.
10:01C'est franchement pas mal.
10:02Voilà une eau à 25 degrés d'après la mairie de Paris et elle a conquis tous les autres baigneurs.
10:07Ah, mais c'était incroyable, incroyable.
10:10On n'a pas du tout les mêmes sensations qu'en piscine et l'eau est douce.
10:14Moi, je me disais, est-ce que dans ma vie, j'aurais la chance de nager dans la Seine ?
10:19Eh bien, il s'est fait.
10:21C'est trop génial.
10:22Ça donne de très bonnes sensations.
10:24Elle est très bonne.
10:25Elle est très agréable à nager.
10:27Très bonne surprise.
10:28Elle est super chaude.
10:30C'est pas bon.
10:31Pour moi, c'est un bonheur.
10:32J'étais ravie de se mâtonner, de me réveiller et de me dire, je vais nager dans la Seine.
10:39Et en tout, ce sont trois sites où la baignade est autorisée jusqu'au 31 août.
10:43Si la météo le permet, la qualité de l'eau sera régulièrement analysée.
10:48Et comme on est avec Estelle Brachlianoff, vous êtes directrice générale de Veolia.
10:52Donc vous, vous retraitez l'eau à longueur d'année.
10:54Mais retraiter l'eau de la Seine, c'est quand même un pari incroyable.
10:58Quand c'est pas les JO, je veux dire.
11:00Et puis ça donne très envie.
11:01Il fait très très chaud aujourd'hui à Aix-en-Provence.
11:03En tout cas, j'espère que vous avez vos maillots.
11:05Oui, c'est un énorme boulot pour arriver à offrir aujourd'hui aux Parisiens d'être capable de nager dans la Seine.
11:12Ça veut dire des technologies, des investissements depuis des années, voire même un peu plus,
11:17pour être capable d'épurer toutes les eaux usées avant qu'elles soient rejetées dans la Seine.
11:21Et donc d'assurer derrière la meilleure qualité sanitaire possible.
11:25Donc fierté de réussir ça en tout cas.
11:26Tout à fait.
11:27Merci, on se retrouve bien entendu dans quelques minutes Estelle Brachlianoff et Christophe Fanichet.
11:33La suite du journal, pour l'instant, il est 12h41.
11:35Et trois infos à retenir à l'étranger.
11:37Condamné en appel à 50 prisons, l'écrivain Boilem sans salle ne va pas se pourvoir en cassation, affirment plusieurs de ses proches.
11:43Si c'est bien le cas, ça signifie que sa condamnation est définitive.
11:46Condition indispensable pour bénéficier d'une grâce présidentielle.
11:51A ce stade, rien n'indique qu'il en bénéficiera.
11:53Il ne fait pas partie, a priori, des milliers de personnes grâciées en ce jour de fête nationale algérienne.
11:57Des champs transformés en lacs au Texas, dans le sud des Etats-Unis.
12:01Des inondations monstres ont fait 24 morts.
12:04Une vingtaine de personnes sont portées disparues.
12:06Surtout des enfants qui participaient d'un camp de vaincance.
12:09Et puis un cessez-le-feu à Gaza pourrait être signé dès la semaine prochaine.
12:13C'est en tout cas ce qu'affirme Donald Trump avant de recevoir lundi à la Maison-Blanche le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
12:2112h42 sur RTL.
12:24On n'est pas passé loin d'un exploit ce matin en Nouvelle-Zélande où l'équipe de France de rugby entamait sa tournée estivale.
12:30Un casse de France privé de ses stars avec huit joueurs sans aucune sélection au coup d'envoi.
12:36Et bien ces bleus-là ont failli l'emporter contre les All Blacks.
12:39Ils s'inclinent finalement 31-27.
12:40Un tout petit peu de frustration mais alors beaucoup de fierté pour le demi d'ouverture.
12:45Joris seconde dont c'était la première sélection.
12:47C'est frustrant mais en même temps on est tellement fiers d'avoir rivalisé face à cette équipe des Blacks.
12:51Tout le monde nous a annoncé un enfer, plus de 50 points.
12:55Je pense qu'on était beaucoup de premiers capés.
12:57On était quand même une équipe assez inexpérimentée.
12:59Dès le début du match on s'est dit qu'est-ce qu'on a à perdre aujourd'hui ?
13:02Et je pense qu'on l'a fait pendant 4 minutes et c'est le plus important.
13:05Franchement aujourd'hui je retiendrai l'état d'esprit.
13:07C'est magnifique je pense que c'est ce qu'on a fait.
13:08Et c'est frustrant parce qu'au final on échoue à 4 points des Blacks.
13:11Mais c'est magnifique et je pense que celle-là restera grave à jamais.
13:13Joris Second avec nos confrères de Canal+.
13:16Il reste encore deux tests matchs au 15 de France.
13:18Du foot ce soir, un premier vrai défi pour le Paris Saint-Germain dans ce mondial des clubs.
13:22Le Bayern Munich en quart de finale.
13:24Ce sera à partir de 18h.
13:26Et puis à 21h l'équipe de France féminine lance son euro.
13:29Premier match contre l'Angleterre.
13:32D'ici là c'est la suite du journal inattendu en direct des rencontres économiques d'Aix.
13:37Avec vous Martial You.
13:39Merci Sébastien Ouxel.
13:40On se retrouve tout à l'heure pour le retour et rappel de l'actualité à 13h.
13:44Pour l'instant il est 12h43.
13:48Le journal inattendu en direct des rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
13:53Martial You.
13:57Avec les autoportraits.
13:58Les autoportraits de nos invités.
14:01C'est un passage obligé vous le savez dans le journal inattendu.
14:05Vous avez l'un et l'autre.
14:07Une minute pour vous présenter.
14:09On va commencer avec vous Estelle Brachlianov.
14:12Dites-nous qui vous êtes.
14:13Au-delà de la directrice générale bien sûr de Veolia.
14:17Alors deux choses peut-être.
14:19L'écologie et le je lâche jamais rien.
14:21L'écologie bien sûr.
14:23Moi il n'y a rien qui me fait plus vibrer.
14:24Il y a quelques années j'étais à Londres.
14:26Et un éboueur.
14:27Puisqu'on a beaucoup d'ouvriers chez Veolia.
14:30Un éboueur qui regarde le contenu de ce qu'il venait de ramasser.
14:34Et qui me dit c'est génial parce que dans quelques heures ça va se transformer en autre chose.
14:39En compost.
14:40En nouvelle bouteille d'eau.
14:42Et ça je me dis on a réussi un truc génial.
14:44Quand on a toute l'entreprise qui tire dans le même sens.
14:48C'est-à-dire la transformation écologique.
14:49Et pas juste des grands dirigeants ou des cadres supérieurs.
14:54Et je dis jamais rien lâcher.
14:56Parce que c'est pas comme si c'était tous les jours.
14:58Ça arrivait tout seul tout ça.
15:00Et une anecdote qui me revient.
15:02C'était j'étais sur un...
15:04Grimpé sur un 6000 mètres d'un pic en Bolivie.
15:08On avait un guide bolivien.
15:11Mon mari et moi.
15:12Il était 6h30 du matin.
15:14On avait commencé l'ascension depuis minuit.
15:16On était proche du sommet.
15:17Et il se retourne vers nous en disant.
15:19Non mais là si vous voulez on dira qu'on l'a fait.
15:22J'étais tous épuisés.
15:23Moi la première.
15:24Et là mon mari rigole en disant.
15:26Vous la connaissez pas.
15:27Et vous êtes allée au bout.
15:28Et je suis allée au bout.
15:29Evidemment.
15:30Et bien écoutez.
15:31Ça tombe bien que vous parliez d'écologie.
15:32Parce que une autre originalité de cette émission.
15:35C'est aussi que vous allez avoir des questions.
15:37De la part des étudiants.
15:38Qui sont sur ces rencontres économiques d'Aix.
15:40Et on a une étudiante en BTS.
15:42Environnement nucléaire.
15:43Alors les deux sont pas forcément naturellement l'un à connaître l'autre.
15:46Environnement et nucléaire.
15:48Mais vous avez une question d'Agathe.
15:50Bonjour Agathe.
15:51Bonjour.
15:51Merci de m'accueillir.
15:53Alors ma question c'est.
15:54Qu'est-ce qui selon vous freine encore l'accès des femmes au poste de direction.
15:58Et comment un grand groupe comme Veolia peut-il changer les choses.
16:01Oui parce que vous êtes une des rares femmes.
16:03A la tête d'une entreprise.
16:05Du CAC 40 quand même encore.
16:06Tout à fait.
16:07Alors qu'est-ce qui freine l'arrivée des femmes.
16:09Et l'arrivée des gens qui sont différents.
16:11De façon générale.
16:12De l'espèce de mainstream.
16:15J'allais dire.
16:16Pardon pour l'anglicisme.
16:17Enfin de ce qui se fait en moyenne.
16:19Et pour moi c'est d'être ouvert.
16:21Tout simplement.
16:22A imaginer que c'est en mélangeant.
16:25Des points de vue différents.
16:26Qu'on arrive à obtenir un meilleur résultat.
16:28Tout simplement.
16:28Pour moi c'est un facteur d'innovation.
16:29D'avoir des gens différents autour de la table.
16:31Alors chez Veolia.
16:32On est évidemment très impliqués sur le sujet des femmes.
16:35Comme sur le sujet des différentes nationalités.
16:39Ou des différents parcours professionnels.
16:40Et parcours de vie d'ailleurs.
16:42Et je disais.
16:43Il y a beaucoup d'ouvriers chez Veolia.
16:44D'être capables de leur offrir des postes.
16:46Y compris à un moment donné.
16:48D'agents de maîtrise du cadre.
16:49Oui parce que c'est une entreprise très masculine quand même.
16:51Veolia.
16:52C'est une entreprise très masculine.
16:53Il y a des ingénieurs.
16:54Il y a des éboueurs.
16:55Pourquoi être ingénieur ?
16:56Ça serait forcément un sujet.
16:57Parce qu'il y a peu d'ingénieurs femmes.
16:58Je me permets de débattre là-dessus.
17:00Non il faut.
17:01Il faut pour moi.
17:03C'est le sujet des carrières scientifiques d'ailleurs.
17:05De façon générale.
17:06Pas juste ingénieurs.
17:07Mais même BTS.
17:09Technicien.
17:09On en a besoin partout.
17:11La transformation écologique.
17:12Elle ne se fera pas sur ce genre de profil.
17:14Hommes-femmes.
17:16Et donc.
17:17On connaît la question.
17:20Les filles jusqu'à l'adolescence.
17:22Ont souvent envie de faire des sciences.
17:24Pareilles que les garçons.
17:25Et puis à un moment donné.
17:26Cette espèce d'étincelle.
17:27De je vais pouvoir changer le monde.
17:29S'éteint.
17:29Et donc notre boulot.
17:31C'est de faire en sorte.
17:31Qu'elle continue à rester allumée.
17:33Pendant très longtemps.
17:34Et puis voire même.
17:35Qu'on montre que c'est possible.
17:36Et qu'on peut vraiment faire la différence.
17:38Merci Agathe.
17:39Je vous laisse glisser un CV.
17:41Auprès de Nestev Rachianoff.
17:43Pour la suite.
17:43Deuxième invité.
17:44De ce journal inattendu.
17:45C'est Christophe Panichet.
17:46L'homme du rail.
17:48Directeur général.
17:48De SNCF Voyageur.
17:50Alors.
17:51Autoportrait.
17:51Pour commencer.
17:52Une minute.
17:52Pour apprendre à vous connaître.
17:54Alors.
17:55Pas facile.
17:55Mais.
17:56Une minute.
17:56C'est.
17:57Je m'appelle Christophe Panichet.
17:58Je dirige.
17:58Comme vous venez de le dire.
18:00SNCF Voyageur.
18:01Pour faire simple.
18:01C'est l'entreprise.
18:02Qui fait voyager 5 millions de français.
18:04Tous les jours.
18:05En TER.
18:06En Transilien.
18:07Les RER.
18:08Les Intercités.
18:09Les TGB.
18:10Inouï.
18:10Ouigo.
18:10Et puis.
18:11On l'oublie souvent.
18:12Mais c'est aussi.
18:13C'est aussi l'Europe.
18:14C'est aussi l'Europe.
18:15Et donc.
18:15Du coup.
18:16Pour moi.
18:17C'est cette passion.
18:18Du rail.
18:19Comme vous le dites.
18:19Du train.
18:20Plus particulièrement.
18:20Qui est la mienne.
18:21Et que je partage.
18:22Avec.
18:23Je dirais.
18:2465 000.
18:2665 000.
18:27Collaborateurs.
18:28Voilà.
18:29Et si je le dis.
18:29De façon un peu plus crue.
18:30Puisqu'on parlait des ingénieurs.
18:31Je suis ingénieur de formation.
18:34Ingénieur dans ce qu'on appelle.
18:35L'informatique.
18:36Maintenant.
18:36C'est le numérique.
18:37Ou le digital.
18:38Ça m'a permis.
18:39De faire de l'innovation.
18:40Alors.
18:41Je vous coupe.
18:42Dans ce portrait.
18:43Mais pas parce que vous faites trop long.
18:44Mais parce qu'on a un tout petit problème de micro.
18:45Visiblement.
18:46Donc vous êtes entrecoupé.
18:47Pour l'instant.
18:47Dans le chanson.
18:48Je recommence tout.
18:49Non.
18:49Non.
18:50Je peux.
18:51Non.
18:52Mais je veux juste passer un seul message.
18:53Alors.
18:54Si j'étais tout entrecoupé.
18:55C'est que.
18:56Le train.
18:56C'était pour 5 millions de français tous les jours.
18:59C'est une passion de 65 000 collaborateurs.
19:01Qui sont des cheminotes et des cheminots.
19:03Vraiment.
19:04Qui ont la passion de leur boulot.
19:06Et leur engagement.
19:07Et aujourd'hui.
19:08C'est quand même le mode de transport.
19:10Le moins polluant.
19:11Et d'ailleurs.
19:12Tous et tous.
19:12Qui sommes aujourd'hui.
19:13Ici à Aix.
19:14On a pris le train pour venir.
19:16Et bien.
19:16Vous allez pouvoir répondre à Amina.
19:18Christophe.
19:18Amina.
19:19Qui est étudiante.
19:20Bien sûr.
19:20En master de management.
19:22À l'EMUion.
19:22C'est bien ça ?
19:23C'est bien ça.
19:24Question.
19:24A Christophe Faniché.
19:26Merci.
19:26Alors.
19:27Améliorer le confort des trains.
19:29Moderniser les gares.
19:30Ça suppose des investissements qui sont considérables.
19:33Et en parallèle.
19:34SNCF Voyageurs.
19:35Vient encore de commander.
19:36Donc 96 rames de RER.
19:38À Alstom.
19:39Elle prévoit de déployer également.
19:4222 nouvelles rames intercidées.
19:44Pour renforcer ses flottes.
19:46Et donc.
19:46Comment.
19:47Dans le périmètre de SNCF Voyageurs.
19:49Envisagez-vous de diversifier les sources de financement.
19:51Pour soutenir ces efforts.
19:53Et aussi.
19:53Dans quelle mesure.
19:54Des partenariats extérieurs.
19:56Ou d'autres partenariats innovants.
19:58Peuvent-ils être pertinents ?
20:00Alors.
20:01Vous avez travaillé cette question.
20:02Ah oui.
20:03Je crains que vous ayez.
20:04C'était chez nous à un moment.
20:06Parce que.
20:07Vous en savez déjà beaucoup.
20:08Donc.
20:08Ça ne va pas être facile pour moi.
20:10D'abord.
20:10Les sources de financement.
20:11Vous avez raison.
20:11Pour acheter des trains.
20:14Pour la SNCF.
20:15Il y a deux personnes qui achètent des trains.
20:16Soit c'est SNCF Voyageurs.
20:18On achète des TGV.
20:19On en a acheté 115.
20:213 milliards et demi.
20:21Pour déployer une flotte.
20:23Et mettre toujours plus de TGV.
20:25En France et en Europe.
20:26Et puis après.
20:26Il y a les trains régionaux.
20:28Les trains des régions.
20:29Ici.
20:29En région sud.
20:31Ou en Ile-de-France.
20:32Comme vous l'avez évoqué.
20:33Là.
20:33C'est les régions qui payent.
20:35Et c'est plusieurs milliards d'euros.
20:36Donc on a deux sources de financement.
20:37Soit des financements qui viennent directement des collectivités.
20:40Soit des financements qui sont des fonds propres.
20:42Et sur les fonds innovants.
20:43Oui.
20:44On utilise des fonds innovants.
20:45En particulier.
20:46Lorsque.
20:46Avec l'ADEME par exemple.
20:48Qui est une agence qui nous permet d'innover.
20:50C'est avec l'ADEME.
20:51Qu'on a conçu le TGV.
20:53Qui va rouler dès 2026.
20:55C'est un partenariat.
20:56Donc c'est avec eux qu'on le fait.
20:58Merci beaucoup pour ces questions.
21:00On continuera à vous retrouver.
21:01Les étudiants tout au long de ce journal inattendu.
21:04Un journal inattendu.
21:05Qui se poursuit.
21:06Il est 12h50.
21:07Journée classée rouge sur les routes.
21:09Journée gilet rouge dans les gares.
21:112400 TGV sont en circulation à l'heure où on se parle.
21:14Et bien on va évoquer tout cela dans un instant avec Christophe Fennichet.
21:18Le journal inattendu sur RTL.
21:20En direct des rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
21:2412h30, 13h30.
21:25Le journal inattendu.
21:27En direct des rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
21:30Martial You.
21:31Mais j'entends siffler le train.
21:35Mais j'entends siffler le train.
21:39Évidemment.
21:40On est obligé.
21:41On est avec Christophe Fennichet.
21:43Et avec Estelle Brachianov.
21:45Christophe Fennichet.
21:47L'homme du train.
21:47Je le disais tout à l'heure.
21:482400 TGV qui circulent aujourd'hui.
21:511,3 million de personnes pendant ce week-end.
21:54Et plus de 12 millions de personnes qui vont prendre le train pendant l'été.
21:59Le réseau a 30 ans d'âge moyen.
22:01Et vous avez parfois des caténaires qui vont jusqu'à 70, 80, 100 ans.
22:06Est-ce qu'on est prêt ?
22:07Ou est-ce que c'est vraiment cette période de l'année ?
22:09Une grande tension pour toutes les équipes.
22:11Oui, c'est un moment extrêmement important.
22:14D'abord, c'est un moment qu'on doit absolument réussir.
22:17Vous le voyez, les Français partent.
22:19Le tourisme fonctionne très, très bien en France.
22:21Et c'est un moment crucial pour les Français.
22:23Et on doit être au rendez-vous.
22:24Et ce rendez-vous, il se prépare très, très longtemps à l'avance.
22:27Nous, c'est dès le mois de mars qu'on révise tous nos trains pour que les climatisations fonctionnent.
22:32Le réseau, c'est pareil.
22:33Donc oui, c'est des gros week-ends.
22:35Mais on est prêt.
22:35Et après un épisode de canicule, comme on vient de le vivre, est-ce que vous avez un réseau qui est plus fragile qu'en temps normal ?
22:42Est-ce que les caténaires sont plus susceptibles de casser les rails, de gonfler ?
22:49Alors, effectivement, des très fortes chaleurs, ça demande beaucoup plus d'attention.
22:54Et lorsqu'il fait très, très chaud, ça peut nous demander, par exemple, de ralentir les trains.
23:00C'est ce que nous faisons dans le cas extrême.
23:01C'était le cas en début de semaine où, sur quelques régions, on a dû ralentir nos trains pour qu'on puisse toujours rouler en pleine sécurité.
23:09Mais je prends un autre exemple.
23:11Lorsque vous avez des gros coups de vent, par exemple, on peut aller jusqu'à stopper la circulation.
23:15Ça me permet de dire que le changement climatique, ça touche aussi le train.
23:20Et on y est très attentif pour tout le groupe SNCF.
23:24Et nous faisons très attention.
23:26Donc, quand il y a des coups de vent, on ralentit, voire on arrête les trains.
23:29Et sur des grosses canicules comme ça, on va les ralentir.
23:31Mais notre objectif, c'est de toujours servir nos clients.
23:34Et qu'on les informe bien.
23:36Et tous nos trains circulent, en tout cas pour ce week-end.
23:38Une des nouveautés de ces dernières années pour vous, c'est aussi l'arrivée de la concurrence.
23:42Pour le coup, vos clients sont devenus aussi ceux des autres, de Transdev en région.
23:47Évidemment, de Train Italia ou de l'Arène Fée pour les trains à grande distance, notamment Paris-Lyon.
23:53Ça pose un problème de rentabilité pour vous, cette concurrence ?
23:56Alors, il y a deux concurrences.
23:57Je pense que c'est important de le dire.
23:59D'abord, la concurrence, on en a beaucoup parlé.
24:00Mais là, elle y est, vous l'avez dit.
24:02Sur les grandes lignes et sur les lignes régionales.
24:04Si je commence par les lignes régionales, on est ici en région sud.
24:07La région sud a fait des appels d'offres.
24:09On a gagné un des deux appels d'offres.
24:11Qui d'ailleurs nous a permis d'être au rendez-vous, d'augmenter de 75% les TER autour de Nice.
24:16Un train au quart d'heure entre Cannes et Nice, par exemple.
24:19Et puis, il y a eu 10 appels d'offres qui ont été lancés par toutes les régions.
24:22Et SNC Voyager en a gagné 7 sur 10.
24:24Donc, la concurrence, elle ne nous fait pas peur.
24:27Et je dirais, plus que ça, on est conquérant sur cette concurrence.
24:31Mais c'est la concurrence, c'est les régions qui décident.
24:33La deuxième concurrence, c'est les trains à grande vitesse.
24:37Et là, c'est le client qui décide.
24:39Et là, c'est un autre débat.
24:40Effectivement, nos concurrents...
24:41Ça fait baisser les prix ?
24:43Nos concurrents, je dirais d'abord, pour répondre,
24:46effectivement, il y a une pression sur le prix.
24:48Et nous, la réponse sur la pression sur le prix,
24:50elle est très simple.
24:51Elle s'appelle Ouigo.
24:51Donc, effectivement, sur le Paris-Lyon, on a renforcé notre offre pour le Ouigo.
24:56Parce qu'on veut toujours être au rendez-vous de ce que nous demandent les Français,
25:00des prix du train toujours moins chers.
25:02Mais au global, c'est l'autorité de la régulation qui le dit,
25:05c'est 10% moins cher pour les Français.
25:07Nous, notre réponse, ça a été Ouigo.
25:09Et vos concurrents prennent combien de parts de marché aujourd'hui ?
25:13Aujourd'hui, si on le regarde, il y a deux concurrents.
25:16Il y a Trenitalia sur Paris-Lyon et maintenant Paris-Lyon-Marseille.
25:19Et puis, on a un concurrent qui s'appelle Renfe sur le sud de la France.
25:22Mais si je reviens sur la partie la plus importante aujourd'hui, sur le Paris-Lyon,
25:27aujourd'hui, moi, je fais sur Paris-Lyon 20 allers-retours.
25:30Trenitalia en fait 7.
25:32Ce que je note surtout, c'est que mon concurrent, il ne s'arrête pas partout.
25:35Il fait uniquement les desserts rentables, les TGV qui gagnent de l'argent.
25:39Moi, je suis très fier que l'entreprise que je dirige aujourd'hui,
25:43c'est 200 villes qui, tous les jours, ont un TGV qui s'arrête.
25:46C'est de l'aménagement du territoire.
25:48C'est un service public encore.
25:49C'est un service d'intérêt général.
25:51Merci Christophe Fannichet, directeur général de SNCF Voyages.
25:54Vous restez avec nous.
25:55Le journal inattendu se poursuit.
25:57A tout de suite.
25:57Le journal inattendu sur RTL.
26:01En direct des rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
26:06RTL.
26:08RTL, il est 13h.
26:14Le rappel de l'actualité des titres avec Sébastien Roussel.
26:18Le peloton s'élancera dans 10 minutes pour une parade
26:20avant le vrai coup d'envoi de la course à 13h40.
26:23C'est le début du Tour de France.
26:24Ça commence avec une boucle de 185 kilomètres autour de l'île.
26:28Une étape promise au sprinter.
26:29Le départ à suivre en direct sur RTL.
26:31Puis un point chaque demi-heure sur notre antenne.
26:34Allez, encore un petit effort avant le Farnienne.
26:36C'est le premier week-end de grand départ en vacances.
26:38Journée classée rouge.
26:39Ça coince surtout sur la 7 en direction de la Méditerranée.
26:42C'était Rabitbol.
26:43Oui Sébastien, 35 kilomètres de bouchons entre Chantemer-les-les-Blés et Étoiles-sur-Rhône.
26:47Vous êtes nombreux à emprunter cette taxe.
26:49Votre trajet pourrait bien se compliquer.
26:51Et encore beaucoup de ralentissement signalé jusqu'à Marseille.
26:54Sur la 10, ça commence à boucher à l'entrée de la rocade bordelaise.
26:58La circulation est en accordéon.
26:59Avec 15 kilomètres d'embouteillage entre Saint-André-de-Cubzac et Saint-Eulalie.
27:04Et puis dans la capitale, ça bloque toujours au niveau de la Porte d'Auteuil.
27:07Sur le périphérique parisien, vous mettrez 30 minutes à rejoindre l'autoroute A6A.
27:11Merci beaucoup Esther.
27:12Ils sont déjà 800 dans le Tarn.
27:14Les opposants au chantier de l'A69 entre Castres et Toulouse se mobilisent ce week-end malgré l'interdiction préfectorale.
27:20Certains parmi eux sont cagoulés et masqués, affirmait ce matin le préfet.
27:24Sans ces stars, le 15 de France a failli créer l'exploit ce matin en Nouvelle-Zélande.
27:27Défaite 31-27 pour ce premier test match face au All Black.
27:31Le PSG en quête d'une demi-finale au Mondial des clubs de foot.
27:36Il faudra pour ça battre le Bayern Munich coup d'envoi 18 heures.
27:39Et puis pour la météo, là je me tourne vers vous Martialiou et vos invités en direct des rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
27:45Absolument Sébastien, puisque c'est une tradition dans le journal inattendu que nos rédacteurs ou rédactrices en chef fassent la météo.
27:52En l'occurrence, Estelle Braslyanov, je vous confie la mission de nous annoncer le temps du jour.
27:57Alors toujours du beau temps cet après-midi et des températures excessives dans le sud entre Roussillon, Provence, Corse et Vallée-du-Rhône,
28:05où seuls quelques orages sont prévus en montagne en fin de journée.
28:08Ailleurs, de très belles éclaircies, mais déjà les prémices d'un changement dans le nord-ouest avec quelques ondées près de la Manche.
28:14Les températures seront comprises entre 20 et 37 degrés de la Normandie aux gares.
28:19Il fera 24 à Lille, 28 à Paris, 32 à Lyon, 33 à Toulouse et 36 à Avignon.
28:25Et je vous propose que la prochaine fois, on vous fasse une météo de l'eau avec l'état de nos noix phréatiques.
28:31Et je vous aurais dit aujourd'hui qu'elles sont dans un état très bas, dans le nord de la France et dans le nord de l'Europe.
28:36Ce qui est à l'inverse de d'habitude, puisqu'il a peu plu dans le nord et beaucoup dans le sud au cours des derniers mois.
28:42Merci, vous étiez parfaite Estelle Braslyanov.
28:44Vous restez avec moi bien entendu, puisqu'on va s'intéresser justement au gaspillage de l'eau en période de sécheresse,
28:51précisément comment éviter que nos factures s'envolent. On en parle maintenant.
28:55Le journal inattendu sur RTL.
28:57En direct des rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
29:00Chacun a eu sa chanson. C'est l'égalité parfaite.
29:11Déronique Sanson, rien que de l'eau.
29:12Estelle Braslyanov, vous avez peut-être ceux qui nous écoutent devant vos yeux la facture de Veolia.
29:22En haut de votre facture, il y a le logo de votre entreprise.
29:25Une entreprise mondiale, 218 000 salariés.
29:28Vous alimentez en eau potable une résidence française sur trois.
29:31On va dire ça comme ça.
29:32Vous retraitez les déchets, vous produisez de l'énergie.
29:35Est-ce que ça vous inquiète ?
29:36Vous évoquiez nos nappes phréatiques juste avant avec un sourire à l'issue de cette météo.
29:41Mais est-ce que c'est un souci aujourd'hui, la situation de l'eau dans notre pays,
29:46notamment après la sécheresse qu'on vient de connaître ?
29:48On connaît une grande sécheresse.
29:49On a connu une grande sécheresse il y a deux ans.
29:52Et on connaîtra d'autres grandes sécheresses.
29:53Parce que c'est la conséquence directe du dérèglement climatique.
29:56La bonne nouvelle, c'est qu'on a de quoi agir maintenant.
29:59Et si on agit maintenant, on peut faire en sorte que les factures des Français n'explosent pas.
30:04Et on le sait, agir maintenant, c'est huit fois moins cher que d'agir uniquement quand il y a des crises.
30:12Ça veut dire quoi agir maintenant ?
30:14Vous pompez 1 600 milliards de litres d'eau, c'est ça ?
30:18Vous en réinjectez 1 300 milliards, ce qui paraît colossal évidemment.
30:22Mais il y a quand même un différentiel de 300 milliards qui ont disparu entre les deux.
30:26Alors, agir maintenant, ça veut dire quoi ?
30:28Ça veut dire agir à la maison, pour faire en sorte de modifier un petit peu ses habitudes
30:31et d'être capable d'économiser typiquement 10% d'eau.
30:34C'est assez classique quand on prend des douches plutôt que des bains
30:38et quand on ferme le robinet, quand on se lave les dents, par exemple.
30:41Ça va, et c'est ce que vous disiez sur éviter les fuites dans la distribution des réseaux d'eau.
30:46C'est 20% en France en moyenne, mais il y a des endroits où c'est bien plus que ça.
30:50Donc, il faut évidemment qu'on travaille là-dessus.
30:52Et on utilise les technologies les plus avancées pour détecter les fuites quand elles arrivent.
30:57Ça passe également par recycler l'eau usée, après évidemment l'avoir traitée.
31:02Il y a énormément de capacités à faire beaucoup plus en France.
31:06Et puis, peut-être un jour du dessalement d'eau de mer.
31:08Mais notre objectif, c'est de différer le plus possible au moment où on aura besoin de solutions comme ça en France.
31:14Et pour la facture de nos concitoyens, puisqu'il y a des enquêtes très régulièrement
31:20qui expliquent à quel point le prix de l'eau augmente.
31:24Je reprends des chiffres de 2023.
31:27Vous aviez 23% d'augmentation à 10 ans dans la capitale,
31:306% à Valogne dans la Manche, 10% à Clermont-Ferrand.
31:33Il y a 10 000 prix de l'eau en France pour 36 000 communes.
31:37Ce qui paraît absolument incroyable.
31:39Mais est-ce qu'on doit se préparer à payer de plus en plus cher l'eau ?
31:44Alors, l'eau est de plus en plus précieuse.
31:47C'est bien pour ça qu'il faut la chérir, éviter de la gaspiller, ainsi que je viens de le dire,
31:50et voire même la recycler.
31:52Le prix de l'eau, je rappelle que ça sert à payer le service de distribution d'eau,
31:57mais aussi l'assainissement et un certain nombre d'autres services comme ça.
32:00Si on met bout à bout tout ce que je viens de vous dire,
32:03alors on peut faire en sorte que la facture d'eau en France reste à moins de 1% du budget des ménages,
32:08en moyenne, en France aujourd'hui, ce que c'est.
32:10C'est le cas aujourd'hui, ça.
32:11Par contre, si on attend de réagir en fonction des crises,
32:14il y a les crises du stress hydrique dont on est en train de parler,
32:17mais on peut parler des polluants dans l'eau.
32:18Et donc, si on attend pour agir, là, on pourrait éventuellement avoir un souci.
32:23C'est pour ça qu'aujourd'hui, moi j'incite, on a un très bon rat de soeur qualité-prix.
32:27Maintenons-leur.
32:27On a des champions mondiaux qui mettent leur savoir-faire et une ovation au service
32:31d'avoir une eau abordable, de qualité, pour tous les Français.
32:34Ça passe par les collectivités locales qui doivent investir aussi à vos côtés ?
32:38Les collectivités locales sont nos clients.
32:40C'est elles qui nous commandent des services.
32:42Donc, c'est elles qui font le projet, j'allais dire, d'investissement.
32:45Et donc, c'est elles qui décident.
32:48Et après, nous, on met notre savoir-faire mondial au service du projet des collectivités locales.
32:53Bon, vous savez que les collectivités locales, il y a quelqu'un qui vient de s'asseoir,
32:56un invité surprise qui va leur demander des efforts, a priori.
32:59Bonjour, Éric Lombard.
33:01Bonjour, Marcel Lio.
33:02Vous êtes notre invité surprise.
33:03Merci d'être avec nous dans ce journal inattendu.
33:07C'est une tradition, dans le journal inattendu, d'avoir un invité surprise.
33:09Alors, on va marquer une pause et puis ensuite, on se retrouve pour parler de l'actualité,
33:13évidemment, qui vous concerne, avec des questions de nos étudiants ici sur le campus
33:17et de nos invités.
33:18A tout de suite.
33:18Le journal inattendu sur RTL.
33:22En direct des rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
33:2612h30, 13h30.
33:28Le journal inattendu.
33:29En direct des rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
33:32Martial Diou.
33:33Donnez, donnez, donnez, donnez, donnez, donnez-moi.
33:36Donnez, donnez, donnez-moi.
33:38Monsieur le ministre.
33:40Et on va parler budget.
33:42Il y a un moment donné où il va falloir donner, sans doute.
33:44Mais vous vouliez d'abord, Éric Lombard, réagir, enfin, rebondir sur ce que disait
33:48juste avant la pause, Estelle Brachlianoff.
33:50Oui, pour rappeler l'importance de l'eau dans notre économie, dans notre vie quotidienne.
33:55Rappelez aussi que Veolia, que dirige magnifiquement Estelle Brachlianoff,
33:59c'est un de nos grands champions nationaux en France et sur l'ensemble de la planète.
34:03Et donc, je crois qu'il faut, en cette période où parfois il y a des doutes,
34:06saluer les champions nationaux et saluer les grandes patronnes que nous avons en France.
34:11Qui sont rares, en plus, les grandes patronnes.
34:12Qui sont trop rares.
34:14Voilà.
34:14Mais l'exemple sera suivi, j'en suis certain.
34:16Alors, on va évidemment évoquer le budget, les arbitrages,
34:21dans l'attente de ce que va dire le Premier ministre.
34:24Mais d'abord, on l'a dit depuis le début de cette émission,
34:26il y a une canicule qui frappe, et on le sent là ici, sous ce chapiteau,
34:31qui frappe la France depuis plusieurs jours.
34:33Allianz Trade a estimé cette semaine que ça allait coûter à peu près 0,3 points de croissance à la France.
34:41C'est-à-dire qu'au lieu d'avoir 0,5, 0,6, on serait à 0,3 à peu près.
34:44Est-ce que vous vous apprêtez à revoir la prévision de croissance ?
34:48Alors, heureusement, on ne gère pas la prévision de croissance en fonction des aléas.
34:52Parce qu'en ce moment, il se passe toutes les semaines quelque chose, ce qui est normal.
34:56Et en plus, je veux dire que le dérèglement climatique, hélas,
34:59qui est une réalité contre laquelle d'ailleurs nous luttons,
35:02a un impact sur les prévisions de croissance qui est intégré.
35:05Et puis, donc, le 0,7...
35:07Il est déjà dans les chiffres pour vous ?
35:09Il est déjà dans les chiffres.
35:10Et puis, il ne faut pas exclure des bonnes nouvelles dans la deuxième partie de l'année.
35:15On est en train de régler progressivement les sujets de négociation que nous avons avec nos partenaires américains.
35:21Nous investissons.
35:22La France est attractive.
35:24Donc, nous réviserons la prévision de croissance à la rentrée
35:26en fonction des éléments que nous aurons à ce moment-là.
35:28On va revenir évidemment sur les annonces qu'on attend de Donald Trump dans la semaine qui vient.
35:34Mais on a des étudiants, je vous le disais, qui sont avec nous et qui nous accompagnent pour cette émission.
35:39Et ils vous posent des questions.
35:41Et c'est le cas d'Annie Senzo.
35:42Bonjour.
35:43Bonjour.
35:43Vous êtes étudiant en master à Sciences Po Lille.
35:46C'est ça.
35:47Bonjour, monsieur le ministre.
35:48Bonjour.
35:48À l'approche du premier anniversaire du rapport Draghi,
35:52je me demandais tout simplement comment l'État accompagne les collectivités territoriales
35:54dans un contexte budgétaire restreint,
35:57par la réduction des dotations de fonctionnement global
36:00et surtout du fonds vert
36:02qui pourtant était censé leur permettre d'accélérer leur transition écologique.
36:07Alors, je rappelle que le fonds vert a été maintenu
36:10et que la transformation écologique,
36:12elle relève de tous les acteurs,
36:14les acteurs publics et les acteurs privés.
36:17Et ça reste une priorité essentielle.
36:19En fait, la France a deux sujets de dette.
36:22La dette publique, la dette en euros, nous allons y revenir,
36:25et la dette écologique.
36:25Et la dette écologique, elle est au moins tout aussi grave.
36:29On a besoin de traiter l'une pour pouvoir traiter l'autre.
36:32Et donc, cette priorité, elle demeure.
36:34Et l'État continue à investir,
36:36les collectivités locales continuent à investir,
36:39les entreprises doivent aussi faire leur part
36:41pour que nous soyons résolument dans une trajectoire
36:44que, je confirme ici à votre micro,
36:47d'être à zéro carbone en 2050.
36:50Alors, l'objectif de 1,5 degré, en ce moment,
36:54on dit qu'il est inéluable.
36:55On est en train de l'oublier, oui.
36:57Je crois qu'on se bat jusqu'au bout.
37:00Déjà, pour être dans une société zéro carbone,
37:02une société qui protège l'eau,
37:03une société qui protège la nature.
37:06Et ça ne dépend pas que de la France.
37:08La bonne nouvelle, c'est que les grands pays du monde,
37:11et ceux qui, notamment, s'éloignaient de cela,
37:12sont en train de rejoindre cette lutte
37:15contre le dérèglement climatique.
37:16Sur cette problématique environnementale,
37:18j'aimerais avoir votre sentiment, justement,
37:20sur une espèce de mini-polémique
37:21qu'il y a eu cette semaine,
37:22où, finalement, le recours à la clim
37:24est devenu de droite ou d'extrême droite.
37:26Vous, est-ce que vous pensez qu'il faut mettre en place
37:28un plan clim pour conjurer les épisodes
37:33qu'on vient de connaître ?
37:35Quelle est la nécessité absolue ?
37:37Ou est-ce qu'on n'a pas les moyens ?
37:37Estelle Brachianoff parlait d'économiser l'eau.
37:40Il faut économiser l'énergie en général.
37:42Même si on va vers une énergie décarbonée,
37:44il faut économiser l'énergie.
37:45Et donc, la première solution,
37:47contrôle des règlements climatiques,
37:48c'est l'isolation thermique des bâtiments.
37:51Vous allez me dire, ma prime réelle a été suspendue cet été.
37:54Ça va réouvrir en septembre.
37:55Donc, faites l'isolation thermique de vos logements.
37:58Ça permet de garder le frais l'été
37:59et de vous protéger contre l'eau.
38:01Il y a quand même beaucoup de stop and go.
38:02Vous avouerez, depuis quelques mois,
38:03on a du mal à comprendre quelle est la stratégie
38:05pour, justement, nous aider à isoler.
38:07La stratégie, c'est l'isolation thermique.
38:09On a un sujet opérationnel que nous traitons.
38:11C'est la vie, c'est la vraie vie quotidienne des administrations.
38:14Mais la rénovation thermique reste une priorité.
38:17Et dans les cas où ça ne suffit pas,
38:19et vraiment de façon marginale,
38:21effectivement, la climatisation,
38:22dès lors qu'on est certain que c'est fait
38:23à partir d'une énergie décarbonée,
38:25est une solution.
38:26Mais il ne faut pas que ce soit une façon
38:28d'éviter d'isoler ces logements et ces bureaux.
38:32On va demander à nos rédacteurs en chef
38:34de vous poser une question dans un instant,
38:36M. le ministre,
38:36mais d'abord, on va parler du budget quand même.
38:38On va y prendre un tout petit peu de temps
38:40puisque le calendrier est entre les mains
38:42du Premier ministre, j'ai bien compris.
38:44Mais à quoi est-ce qu'il faut s'attendre ?
38:45Qui doit craindre les annonces dans dix jours ?
38:50En fait, il ne faut pas les craindre.
38:51Ces annonces seront une bonne nouvelle
38:53parce qu'il est impératif de traiter
38:55ce problème de la dette publique.
38:56Je rappelle que la dette publique nous coûte
38:5967 milliards d'euros cette année
39:00que nous versons à nos créanciers
39:02et dans trois ans, 100 milliards d'euros.
39:04Et donc, c'est en train d'être un frein
39:05à notre développement et à notre souveraineté.
39:07Donc, c'est impératif de traiter cela
39:09et cela doit engager toutes les Françaises,
39:12tous les Français, les entreprises,
39:13les collectivités.
39:15L'axe, je ne veux pas dévoiler
39:16ce que va dire le Premier ministre le 15 juillet,
39:19mais notre axe de travail,
39:20c'est la maîtrise de la dépense publique.
39:22Nous avons un taux de dépense publique
39:24qui est un des plus élevés de l'Union européenne,
39:2557% de la richesse nationale.
39:28Nous pensons qu'en maintenant
39:29le niveau de dépense publique que nous avons,
39:32nous pouvons, en améliorant la qualité de service,
39:35continuer à rendre aux Français
39:36des services en matière de santé,
39:38en matière de retraite,
39:39en matière de sécurité,
39:41en matière de défense qu'ils attendent.
39:43Et de même que les entreprises
39:44qui sont face à moi,
39:45Veolia, SNCF,
39:46font tous les ans des efforts
39:48d'efficacité opérationnelle,
39:50qui d'ailleurs bénéficient aussi aux salariés.
39:52Parce que c'est un peu...
39:52Oui, mais justement,
39:53les patrons qu'on rencontre ici
39:54aux rencontres d'Aix,
39:56ou Alexandre Bompard,
39:58le patron de Carrefour,
39:59il y a quelques jours
40:00chez nous sur RTL,
40:02ne comprennent pas
40:03la gestion de l'État,
40:04ne comprennent pas
40:05qu'on fasse des ballons d'essai
40:07en permanence,
40:07qui perturbent la confiance
40:09des consommateurs
40:09et des entrepreneurs.
40:10C'est pour ça que je veux rassurer
40:12sur le fait que nous allons
40:13d'abord agir sur la dépense publique,
40:16ce qui est une autre façon
40:16de dire que nous ne voulons pas
40:17augmenter les impôts
40:18ni des ménages,
40:20pour l'essentiel des Français,
40:22ni des entreprises,
40:23ni des impôts,
40:24ni des charges.
40:25Les retraités sont dans le lot
40:26des ménages ?
40:26Oui, bien sûr.
40:27Et nous ne voulons pas
40:29être dans une situation
40:31qui nous oblige
40:33à peser sur la rentabilité
40:34des entreprises.
40:36Et c'est ça que va annoncer
40:38le Premier ministre.
40:39Et si on fait cette maîtrise
40:40de la dépense publique,
40:41ça règle l'essentiel du sujet.
40:44En réalité,
40:44pourquoi est-ce que nous avons
40:45augmenté les impôts dans le passé ?
40:46Parce qu'on a laissé
40:47la dépense publique
40:47augmenter plus vite
40:49que nécessaire.
40:49Et vous y croyez vraiment ?
40:50Sincèrement,
40:51parce que toutes les pistes
40:54qui sont évoquées
40:54sont des lignes rouges
40:55qui conduisent
40:56à la censure du gouvernement ?
40:58Alors, d'abord,
40:59nous y travaillons
40:59avec un charnement
41:00avec la ministre des Comptes
41:01publics,
41:01Abusine Monchalin,
41:02qui est formidablement engagée
41:04pour traiter ce sujet.
41:06Et comme c'est un sujet
41:07d'intérêt national,
41:09dans le dialogue avec tous.
41:11Au mois de juillet,
41:12avec Amélie de Monchalin,
41:13nous allons recevoir
41:14tous les partis,
41:15tous,
41:15représentés à l'Assemblée nationale
41:17et au Sénat,
41:18pour avoir leurs idées.
41:19Avant le 15.
41:20Avant le 15.
41:21Et à la rentrée,
41:22nous allons poursuivre le dialogue
41:23afin de trouver les bases
41:25du plus large accord.
41:26Parce que comme c'est un sujet
41:27d'intérêt national,
41:28que nous le gérons
41:29en recherchant l'équité,
41:31moi je pense qu'il y a un chemin
41:32qui nous permet
41:33dans une Assemblée nationale
41:35qui est divisée,
41:35mais en fait,
41:37je trouve ça très vertueux
41:38de trouver un accord
41:39transpartisan sur cette question.
41:41Et donc moi,
41:42je veux vous dire ma confiance.
41:43Il y a un chemin.
41:44Nous allons y arriver.
41:45La France a besoin
41:46d'un budget
41:46de rééquilibrage de ses comptes.
41:48De même que nous avons besoin
41:49de poursuivre le travail
41:50sur la transformation écologique.
41:51Ce sont deux impératifs.
41:53Estelle Brachlianoff,
41:54une question au ministre de l'Économie,
41:56Eric Lombard.
41:57Oui, monsieur le ministre,
41:58dans un contexte que l'on connaît
42:00où vous avez des contraintes
42:03très importantes
42:03et un chéquier qui n'est pas
42:05au plus ouvert
42:06comme certains de vos prédécesseurs.
42:09Et on vient de le dire,
42:10l'inaction coûtera
42:11beaucoup plus cher
42:12que d'agir aujourd'hui.
42:13Donc comment vous arrivez
42:14à préserver
42:15notre capacité d'action,
42:17y compris celle des collectivités locales
42:18qui sont des leviers
42:19de la transformation écologique ?
42:21Donc faire la différence
42:21entre les investissements
42:23qui vont rapporter finalement
42:25parce que coûter moins cher
42:26et le reste ?
42:28Eh bien, d'abord,
42:29c'est la libre administration
42:29des collectivités locales.
42:31Mais si on est dans l'hypothèse
42:32que les budgets
42:33des collectivités locales
42:35sont stabilisés,
42:36probablement légèrement augmentés
42:38parce que leurs ressources
42:39vont augmenter,
42:40eh bien, elles vont faire
42:41ce que font les entreprises
42:42avec un peu plus.
42:44Elles vont être plus efficaces
42:46dans leurs choix,
42:47dans les arbitrages
42:47entre les investissements
42:48et le fonctionnement
42:50et j'ai toute confiance
42:51qu'elles le fassent,
42:51de même que l'État va le faire
42:52et de même que la sphère
42:53de la sécurité sociale
42:54va le faire.
42:55Encore une fois,
42:56on ne parle pas de réduire
42:58la dépense publique,
42:59on parle de la stabiliser
43:01et je pense que les ménages
43:03qui nous écoutent
43:04savent très bien
43:04ce que c'est que de vivre
43:05d'une année sur l'autre
43:06avec les mêmes revenus
43:07parce que c'est...
43:08Mais ça, c'est une année blanche
43:09ou pas ?
43:09Ce que vous êtes en train
43:10de décrire
43:10parce que c'est à la définition.
43:12Alors, on ne touche à rien.
43:13Année blanche,
43:14c'est une façon
43:15de dire qu'on ne touche à rien
43:17mais année blanche,
43:19qu'est-ce qui est touché
43:20par cette année blanche ?
43:21Quelles sont...
43:21Voilà.
43:22Donc, ce sont ces précisions.
43:24C'est la philosophie globale
43:25et c'est là-dessus
43:26qu'on va avoir des éclairages
43:27de la première ministre.
43:27Moi, je préfère parler
43:28de stabilité
43:29de la dépense publique
43:30dans son ensemble
43:31et la façon
43:31dont ce sera organisé
43:32selon qu'on parle de l'État,
43:34selon qu'on parle
43:34des collectivités locales.
43:35Je ne veux pas aller...
43:36Mais enfin, il y a
43:37trois grands blocs.
43:37Et puis la sécurité sociale,
43:39la santé,
43:40la famille,
43:41la retraite.
43:42Ces détails-là
43:42seront donnés
43:43par le Premier ministre
43:44à partir du 15 juillet.
43:48Mais tout ne sera pas
43:49dit le 15 juillet
43:50par le Premier ministre
43:50que précisément
43:51nous sommes dans le dialogue.
43:52Et nous allons aussi
43:53intégrer les propositions
43:54qui viennent
43:54de l'ensemble des partis.
43:56Éric Lombard,
43:57ministre de l'Économie,
43:59vous restez avec nous
44:00pour ce journal inattendu.
44:02On se retrouve
44:03dans deux minutes.
44:04Il est 13h21.
44:06Le journal inattendu
44:08sur RTL.
44:09En direct des rencontres économiques
44:10d'Aix-en-Provence.
44:1112h30, 13h30.
44:14Le journal inattendu
44:15en direct
44:15des rencontres économiques
44:17d'Aix-en-Provence.
44:18Martial You.
44:19Et autour de la table
44:21de ce journal inattendu,
44:22Christophe Fannich,
44:23directeur général
44:24de la SNCF.
44:27Voyage.
44:28Nous avons également
44:29Estelle Brachlianoff,
44:30directrice générale
44:31de Veolia,
44:32et Éric Lombard,
44:33le ministre de l'Économie.
44:34Éric Lombard,
44:37une des clés
44:37pour sauver un budget,
44:39c'est de au moins récolter
44:41ce qu'on a prévu
44:42en termes de recettes.
44:43Et là,
44:44cette semaine,
44:44on a vu que l'impôt minimum
44:45sur les plus riches
44:46ne serait sans doute pas
44:47à la hauteur
44:48de ce qu'on imaginait.
44:49C'est-à-dire,
44:49on pensait que ce serait
44:502 milliards
44:50et les estimations aujourd'hui
44:52sont 40% en dessous
44:53autour de 1,2 milliard
44:55au mieux,
44:56disent certains parlementaires.
44:58Comment est-ce qu'on peut
44:59se tromper tout le temps
44:59comme ça ?
45:00Parce qu'il y a eu
45:0120 milliards d'erreurs
45:03de caisse
45:03dans un gouvernement précédent.
45:06Maintenant,
45:06on se trompe de 800 millions.
45:07c'est quand même embêtant.
45:08Vous êtes dur
45:09avec nous,
45:10Martial,
45:10nous.
45:11Je veux d'abord dire
45:12qu'avec la ministre
45:13des Comptes publics,
45:14on suit chaque mois
45:16l'état des dépenses,
45:18l'état des recettes.
45:20Et tous les 3 mois,
45:21et on l'a encore fait hier,
45:22on réunit
45:22les secrétaires généraux
45:24et les contrôleurs budgétaires
45:25des ministères
45:26pour suivre
45:27en grand détail
45:29ce que nous faisons.
45:30Je peux vous dire
45:30qu'en matière de dépenses,
45:32nous sommes dans les clous.
45:34En matière de recettes,
45:35on a d'un peu meilleures nouvelles
45:37sur l'impôt sur les sociétés,
45:38peut-être parce qu'on a dit
45:39qu'on ne rétablirait pas
45:40la taxe exceptionnelle,
45:41et on a un petit peu
45:42de moins bonnes nouvelles
45:43sur la TVA.
45:44Mais donc,
45:45on est toujours en ligne
45:46pour tenir notre objectif
45:47qui, je le rappelle,
45:48est de 5,4% de déficit
45:50du PIB.
45:51Mais cet impôt minimum
45:52sur les plus riches,
45:53est-ce que ça ne démontre pas
45:54tout simplement
45:54que ça ne sert à rien
45:56de surtaxer les plus riches
45:57et qu'ils s'en vont
45:59dans ces cas-là
45:59et qu'on ne retrouve pas
46:00ce qu'on imagine ?
46:01Alors,
46:01sur cet impôt
46:02qui est effectivement
46:04voté dans le budget,
46:05d'abord,
46:05je mets des réserves
46:06sur l'estimation
46:07qui n'a pas été faite
46:08par les services de Bercy,
46:10donc je ne la valide pas.
46:12C'est un impôt...
46:12C'est parlementaire,
46:13hein,
46:13qu'ils ont...
46:13Et qu'ils ont talentueux,
46:16engagés,
46:16mais voilà,
46:17moi,
46:17je demande toujours
46:18l'avis des services de Bercy
46:19dont c'est le métier.
46:21C'est un impôt
46:21qui est mis en place
46:22pour la première fois
46:23pour des raisons d'équité,
46:25et donc,
46:25on peut accepter
46:26que pour un impôt
46:26qui est mis en place
46:27la première fois,
46:28il y a...
46:29Encore une fois,
46:29ce n'est qu'une hypothèse,
46:31un écart,
46:33mais on n'est pas
46:34aujourd'hui sur les recettes
46:35et on est au mois de juillet,
46:36donc j'ai les chiffres
46:37jusqu'au mois de juin,
46:38on est tout début juillet,
46:39je n'ai pas encore
46:40les chiffres du mois de juin,
46:41on n'a les chiffres
46:41jusqu'à mois de mai, pardon.
46:42On est dans les clous
46:43sur l'exécution
46:44et on le suit tellement précisément
46:46que pour être sûr
46:46d'être dans les clous,
46:47on a pris une nouvelle mesure
46:48de refroidissement
46:49de la dépense
46:50pour être certain
46:51de tenir la dépense publique.
46:54Nous le devons aux Français
46:55et nous allons le faire
46:56et les impôts,
46:58encore une fois,
46:58pour le moment,
46:59c'est comme prévu.
47:00Une question
47:00d'une de nos étudiantes,
47:02Agathe,
47:03qui revient.
47:04Bonjour,
47:04Monsieur le Ministre.
47:05En 2025,
47:06l'État prévoit
47:07plus de 20 milliards d'euros
47:08pour la transition écologique.
47:10Est-ce que c'est vraiment suffisant
47:11face à l'urgence climatique
47:13et est-ce que les jeunes
47:14auront un jour
47:15à rembourser tout ça ?
47:17Alors,
47:18bonjour Agathe.
47:19Nous allons faire
47:20ce qui est prévu
47:21au budget,
47:22évidemment,
47:23et votre question
47:23est une très bonne question.
47:25D'abord,
47:26la priorité
47:27en termes opérationnels,
47:29c'est bien
47:30de lutter contre
47:30le dérèglement climatique
47:32et de faire
47:32un monde zéro carbone
47:33en 2050.
47:35Et déjà,
47:36on craint que ça n'empêche pas
47:37le dérèglement climatique
47:39de se produire.
47:40Mais nous ne voulons pas,
47:41en plus,
47:42laisser à votre génération
47:43une dette financière.
47:45Et c'est pourquoi
47:45l'effort
47:46que nous engageons
47:47de redressement
47:48de nos finances publiques,
47:49il est impératif.
47:50Parce que c'est
47:51notre génération,
47:53partie des beaucoup plus anciens
47:54que vous,
47:55qui, collectivement,
47:56avons creusé cette dette
47:57pour des raisons
47:58sur lesquelles
47:59on ne va pas revenir ici.
48:00Et on se doit
48:01de vous remettre
48:02un monde
48:03sur lequel on aura
48:03bien avancé
48:04sur la lutte contre
48:05le dérèglement climatique
48:06et sur lequel on aura
48:07bien avancé
48:07sur le traitement...
48:08Mais ça fait 50 ans
48:09qu'on le dit, ça.
48:10Oui, mais je vais vous donner
48:13deux éléments
48:13qui vont faire comprendre
48:14aux Français
48:15la situation
48:16aujourd'hui.
48:18D'abord,
48:18vous savez que
48:19selon le niveau de risque,
48:21on paye sa dette
48:22plus ou moins cher.
48:23Et on regardait
48:24toujours avec
48:25un peu de hauteur
48:26d'ailleurs
48:27tout à fait
48:28malvenue
48:30nos amis
48:31et voisins italiens
48:32qui avaient,
48:34qui ont toujours
48:34une dette
48:35plus importante
48:36et un déficit important
48:37et qui payaient
48:38la dette plus cher que nous.
48:38Depuis hier soir,
48:40nous payons la dette
48:41plus chère que nous
48:41amis italiens
48:42qui, eux,
48:42ont fait le travail
48:43de redressement
48:44que nous n'avons pas fait.
48:46Donc il y a une urgence
48:47à agir.
48:47Et deuxièmement,
48:48les trois agences
48:49de notation
48:49qui notent notre dette,
48:51nous mettent
48:51en perspective négative
48:53et si nous nous sommes
48:54dégradés,
48:55ça veut dire que
48:55nous sommes dans
48:55la catégorie
48:56des notations
48:57simple A,
48:58on serait éventuellement
48:58A+,
48:59et dans ces cas-là,
49:00le refinancement
49:01de notre dette
49:02qui est considérable
49:02serait beaucoup...
49:04Non, pas plus cher,
49:05plus compliqué
49:06parce que beaucoup
49:06d'investisseurs
49:08ne pourraient plus
49:08investir dans la dette
49:09française.
49:11Et donc on serait
49:11dans une situation
49:12qui potentiellement
49:13serait sérieuse
49:14et que nous voulons
49:15tous éviter
49:16à notre pays.
49:17Donc effectivement,
49:18c'est maintenant
49:19pour reprendre
49:19le thème
49:20d'une campagne
49:21présidentielle.
49:21De changement,
49:22vous voulez dire.
49:23Christophe Fanichet,
49:23pour la dernière question
49:24de ce journal.
49:25Merci.
49:25Bonjour Monsieur le Ministre.
49:27En tant que dirigeant
49:27d'entreprise,
49:28on a toujours le souci
49:29de plus de compétitivité.
49:31Et lorsque je regarde
49:32ce qui se passe
49:32autour de moi,
49:33je vois des constructeurs
49:35de TGV chinois
49:36qui frappent à la porte.
49:37où je vois l'utilité
49:39pour les entreprises
49:40comme les nôtres
49:40de faire appel
49:41à des GAFAM
49:42pour être encore
49:44plus compétitifs.
49:45Aujourd'hui,
49:46comment on fait
49:47pour garder
49:47de la souveraineté européenne ?
49:50Merci Christophe Fanichet
49:51de cette question.
49:54Premièrement,
49:54il faut préserver
49:55la compétitivité
49:56de nos entreprises,
49:57raison pour laquelle
49:57nous ne voulons augmenter
49:58ni les charges
49:59ni les impôts.
50:01Mais ça ne suffit pas
50:02face à certains concurrents
50:04qui ne jouent pas
50:05avec les mêmes règles
50:06du jeu que nous.
50:07Et pour cela,
50:08il faut que l'Union européenne,
50:09parce que c'est sa responsabilité,
50:11change sa politique.
50:12Et nous y travaillons
50:13très activement.
50:14On a déjà mis des barrières
50:16sur l'acier,
50:18sur l'automobile.
50:19Ça nous a valu
50:20quelques débats
50:20sur le cognac.
50:22Et il faut continuer
50:23à le faire
50:23pour protéger
50:24nos entreprises.
50:25Il faut vraiment
50:25que l'Union européenne
50:27change de rythme
50:27à cet égard.
50:28Et pour vous livrer
50:29un scoop,
50:30je vais à Berlin
50:31le 16 juillet
50:32rencontrer mes deux
50:33homologues allemands,
50:34le vice-chancelier
50:35Lars Klingbeil
50:36et la ministre
50:37de l'économie
50:38et de l'énergie
50:39Katerina Reiche
50:40afin d'élaborer ensemble
50:42un plan
50:42que nous présenterons
50:43à l'Union européenne
50:44pour mieux protéger
50:45notre industrie
50:45parce que la compétitivité
50:47c'est un élément
50:47mais il faut éviter aussi
50:49une concurrence
50:50qui est parfois déloyale.
50:52Un mot Eric Lombard
50:52parce qu'il va falloir
50:53qu'on se quitte
50:54mais si Donald Trump
50:56met 10% de taxes
50:57sur les produits
50:57européens et français
50:58on répond par 10%
50:59de taxes aussi en retour ?
51:01Alors aujourd'hui
51:01on a déjà 10% de taxes
51:03et notre idée
51:04je pense qu'on a écarté
51:06d'autres éléments
51:07qui étaient dans le paysage.
51:08Il y a une équipe
51:09qui est en ce moment
51:09qui représente la commission
51:10qui est à Washington.
51:11Et on fait
51:11on fait oeil pour oeil ?
51:12Il y a deux solutions
51:15pour aller très vite.
51:16Nous souhaitons
51:17parvenir ce week-end
51:18à un accord
51:18et je pense que c'est possible.
51:20Et si nous ne parvenons
51:21pas à un accord
51:22les Européens
51:23devront s'organiser
51:24probablement
51:25pour avoir
51:25une réponse adaptée
51:27c'est-à-dire
51:27d'augmenter de notre côté
51:28aussi les droits de douane
51:29ce qui n'est pas bon
51:30pour notre économie
51:31mais ce qui permettra
51:31de rétablir le dialogue.
51:33Mais j'espère vigoureusement
51:34surtout qu'on trouvera un accord.
51:35Merci beaucoup
51:36Éric Lombard
51:37ministre de l'économie
51:38Christophe Fannichet
51:39directeur général
51:40de SNCF
51:41Voyageurs
51:41et Estelle Brachlianoff
51:42directrice générale
51:43de Veolia
51:44d'avoir passé
51:45cette heure avec nous.
51:47Excellente après-midi
51:47à l'écoute d'RTL
51:48vous retrouvez
51:49Anthony Martin
51:49pour Confidentiel
51:50consacré au couple
51:52Jacques Dutronc
51:52et Françoise Hardy

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