Léa Landman, géopoliticienne, à propos de la stratégie israélienne : Cette campagne en Iran est le grand paradoxe du 7-Octobre».
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00:00Ce qu'on voit ici, cette coopération américaine, on revient au fait que les Israéliens n'ont pas maintenant six mois devant eux ou deux ans devant eux pour cette campagne en Iran.
00:11Quand Donald Trump dit qu'il faudrait qu'Israël et l'Iran signent un accord de paix, il faut entendre ce qu'il dit.
00:16Ça ne peut pas dire qu'il va arrêter les Israéliens tout de suite, ça veut dire que même les Israéliens savent qu'il y a une fenêtre d'opportunité dix jours, deux semaines, ce n'est pas exactement clair.
00:25Et ça, ça ramène vraiment cette histoire-là en Iran, cette campagne, c'est vraiment le paradoxe du 7 octobre.
00:32Parce qu'on essaye de dissocier les deux, mais il y a une telle boule de neige qui a été enclenchée le 7 octobre dans une sorte de paradoxe.
00:40C'est-à-dire qu'en même temps, il y a Gaza, cette campagne, cette guerre à Gaza qui fait à peu près l'unanimité internationale.
00:48Mais en parallèle, il y a aussi eu le Liban, la Syrie, maintenant l'Iran, qui fait en fait unanimité internationale, mais en fait de l'autre côté.
00:57Donc on a un gros paradoxe autour du 7 octobre qui, je pense, rend les déclarations internationales qu'on peut entendre chez Emmanuel Macron,
01:05comme on peut entendre d'autres leaders à part Donald Trump qui est plutôt cohérent sur son truc.
01:10Je pense qu'en fait, c'est très confus pour les gens et pour le leadership aussi, parce qu'ils comprennent très bien les avantages de ces campagnes et de ces frappes militaires.
01:19Et en même temps, ils ont Gaza et ça rend les choses vraiment très, très compliquées et au niveau du discours public, mais aussi au niveau de la politique.