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  • 13/06/2025
L’Etat protège les entreprises installées aux USA, qui emploient les résidents Américains et financent ainsi la protection sociale. Cette équation n’est pas vraiment comprise par la vielle Europe qui ne cesse d’y voir une provocation à son encontre alors que la question n’est pas là. [...]

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00:00L'État protège les entreprises installées aux USA qui emploient les résidents américains
00:13et financent ainsi la protection sociale.
00:16Cette équation n'est pas vraiment comprise par la vieille Europe,
00:19qui ne cesse d'y voir une provocation à son encontre, alors que la question n'est pas là.
00:24Traumatisé depuis un siècle par les fils de chômeurs de la Grande Dépression,
00:29les dirigeants des USA ont toujours mis en priorité l'emploi.
00:32L'inflation est largement l'affaire de la Fed et non du gouvernement,
00:36et la protection sociale est à trouver dans les contrats d'embauche.
00:39L'Obamacare est à cet égard une rupture idéologique rendue nécessaire,
00:44compte tenu des conséquences désastreuses des coûts de la santé,
00:46non seulement pour les pauvres, mais aussi pour les classes moyennes et supérieures,
00:50situation allant jusqu'à menacer la natalité.
00:53Pour l'heure, et comme toujours, les USA annoncent leur position.
00:56Le reste, à savoir l'essentiel, relève du pragmatisme, vu par le président en poste.
01:02Pour employés, il faut des emplois.
01:04Voilà la priorité.
01:06Recentrer sur son territoire les usines, y compris celles du digital,
01:09étendre ses priorités territoriales par annexion ou contrat d'accès aux ressources stratégiques
01:14est désormais un intangible américain.
01:17La puissance de cet énoncé fait que rien ne peut contrarier ce mouvement,
01:21et certainement pas les déclarations ou même décisions assez naïves de l'Union européenne,
01:25qui expose en pleine lumière ces incohérences stratégiques masquées
01:29par un interventionnisme normatif exaspérant pour les dirigeants d'entreprises.
01:34L'équation est compliquée pour les firmes européennes et internationales exerçant aux États-Unis.
01:40Le propos américain est on ne peut plus clair,
01:43puisqu'il vise aussi bien les ennemis que les amis des USA
01:46qui auraient profité du libéralisme façonné par les gouvernements démocrates
01:50pour en tirer un avantage, un dû, qu'il conviendrait de supprimer au nom de l'emploi territorial américain.
01:56L'Europe répond de façon impulsive, avec un ton belliqueux,
02:00et par la fiscalité punitive alors qu'elle est loin d'avoir une unité capable de mener un tel projet.
02:05D'un côté, les USA appliquent leurs annonces en les adaptant aux réalités immédiates
02:10et sans renoncement sur l'essentiel.
02:13De l'autre, l'Europe gesticule et favorise un jeu de ping-pong sans avoir de raquettes.
02:17Les entreprises internationales ont de quoi être perturbées.
02:22L'inversion au risque combinée à la théorie des jeux indique le chemin.
02:26S'implanter aux USA et voir plus tard avec l'Europe mécontente, si Europe il y a.
02:32En antidouleur, ménager l'emploi sur son territoire national identitaire.
02:38Reste la Chine et le monde.
02:41La stratégie envers l'Europe est la plus simple pour les dirigeants américains.
02:47Sous-titrage Société Radio-Canada
02:51Merci.

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