- 13/06/2025
Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Il est 8h13, merci Monsieur le Ministre d'être avec nous, le Ministre des Transports, Philippe Tabarro, bonjour.
00:06Bonjour.
00:06Invité de la grande interview, CNews Europe 1, comme tous les jours, énormément d'actualités évidemment à balayer avec vous.
00:14Et on va commencer bien sûr par ce qui s'est passé cette nuit, les frappes israéliennes sur l'Iran.
00:19Quelles sont les conséquences en termes de transport ?
00:22L'espace aérien vers l'Israël va être fermé très rapidement, annulation de vol bien sûr des deux compagnies, à la fois françaises et israéliennes, par rapport à cette situation.
00:34Et puis une forte inquiétude pour nos concitoyens français très nombreux qui habitent en Israël, une situation que le Quai d'Orsay est en train de traiter à l'heure où on parle,
00:46pour que tout le monde soit sécurisé, pour que les informations passent le mieux possible.
00:50Est-ce que vous avez une idée de la durée de la fermeture de l'espace aérien israélien ?
00:55Non, puisque vous n'êtes pas sans savoir, et vous l'avez rappelé sur votre antenne ce matin, que ces frappes ont été brutales cette nuit,
01:02qu'elles vont entraîner un certain nombre de conséquences, que les États-Unis et l'Iran devaient se parler ce week-end.
01:09Les choses vont probablement s'accélérer.
01:11En tout cas, cette situation qui met en difficulté Israël, et chacun jugera si cette frappe ou ces frappes étaient indispensables ou pas pour se protéger,
01:22en tout cas elles auront des conséquences sur nos concitoyens en Israël et sur les Israéliens en général.
01:28Alors je sais que vous n'êtes pas ministre des Affaires étrangères ni président de la République,
01:31mais Israël justifie ces frappes par son droit à exister, et donc son droit à détruire les capacités nucléaires iraniennes,
01:40parce que si l'Iran a la bombe nucléaire, elle l'enverra sur Israël.
01:45Vous défendez ce droit à la sécurité d'Israël, ce droit à l'existence d'Israël ?
01:49Bien sûr, et la France l'a toujours défendu, et à titre personnel, je le défends très fortement.
01:55Israël se retrouve dans une situation difficile, encerclée, et c'est pour ça que des raccourcis sur les positions d'Israël,
02:02qui sont bien souvent en fait, et qui sont les accusateurs, je dirais, d'Israël,
02:08ne se rendent peut-être pas compte de la situation géographique, géopolitique,
02:12que vous avez très bien expliqué sur votre antenne, dans laquelle se retrouve Israël.
02:16Pour Israël, c'est une survie qui passe quelquefois par des actions comme celle de cette nuit.
02:22En tout cas, le principal aujourd'hui, c'est que les choses reviennent le plus rapidement possible à la normale,
02:29qu'on puisse avoir, je l'espère, rapidement un cessez-feu,
02:33parce que je pense à la protection des habitants d'Israël, de nos concitoyens.
02:39Hier était organisé à Paris, sur la place de la République,
02:42un rassemblement pro-palestinien, avec uniquement des drapeaux palestiniens,
02:47lors duquel Rima Hassan, qui portait un kéfier tel un voile islamique, a été accueilli comme une rockstar.
02:55Des slogans contre ces news ont d'ailleurs été proférés, ont été entendus.
03:00Comment est-ce que vous avez réagi en voyant cela ?
03:02Cette situation prêterait à sourire si la gravité de la situation n'était pas celle que l'on connaît,
03:10parce que de revenir en héros, de se comparer à des otages,
03:13tels que cela a été exprimé, totalement déplacés,
03:16par rapport à ce que les otages israéliens vivent maintenant depuis de nombreux mois.
03:20Donc cette opération purement de communication avec Mme Greta Thunberg
03:25et quelques pseudo-humanitaires est un ridicule qui dépasse l'entendement.
03:32Pour autant, la situation et les mots qui ont été utilisés,
03:35le rassemblement d'hier soir est grave, je trouve, pour notre démocratie.
03:39Et puis de mettre en cause un média, en l'occurrence le vôtre de cette manière,
03:43est quelque chose de grave, notamment concernant la liberté d'expression,
03:48que ces personnes prétendent défendre régulièrement,
03:51sauf quand ça ne les arrange pas et quand certains médias disent des choses
03:57qui sont réelles par rapport à leur fonctionnement
03:59et par rapport à leur désamour de la France.
04:01On a l'impression que ces gens-là n'aiment pas la France
04:04et que les problèmes que nous rencontrons dans notre pays ne les intéressent pas
04:08et qu'ils s'attachent à des causes qui sont bien lointaines
04:14des causes nationales dans notre pays.
04:15Philippe Tabarro, je décris l'image pour les auditeurs d'Europe 1.
04:19On voit Rima Hassan, eurodéputée française, portant un kéfier,
04:24je disais comme un voile islamique, je pense que la référence est assez claire.
04:29Vous dites qu'elle ne défend pas la France ?
04:31Non, ce qui me révolte, c'est que ces personnes sont élues par le peuple français.
04:35Ce sont des élus français qui sont censés représenter la France.
04:39Cette dame était députée européenne pour représenter la France à l'Europe
04:42et voilà ce qu'elle fait. Est-ce que vous pensez que c'est un combat
04:46qui aide notre pays aujourd'hui ? Sincèrement, en tout cas, moi, je ne le pense pas
04:50et je regrette que des élus de la République française se retournent
04:54par leurs agissements ou leurs propos contre leur propre pays.
04:57Ils jouent contre la France ?
04:59Ils jouent incontestablement contre la France.
05:01Ils le montrent pratiquement toutes les semaines au Parlement
05:04et à travers ce genre de manifestations qui sont totalement inacceptables.
05:08Philippe Tabarro, ministre des Transports, invité de la grande interview C News Europe.
05:13On va parler du drame qui s'est déroulé en Inde.
05:16Un Boeing 787 s'est écrasé hier en Inde avec 242 passagers à son bord.
05:21Il n'y a qu'un survivant.
05:22C'est le premier drame pour ce modèle, le Boeing 787 Dreamliner.
05:27Mais il s'inscrit dans la lignée de nombreux incidents, voire accidents,
05:31pour le constructeur américain en grande difficulté.
05:34Nombreux, d'ailleurs, sont les usagers, les passagers à désormais privilégier Airbus.
05:38Le constructeur européen.
05:40Question toute simple, déjà.
05:42Déjà, quelle est votre réaction quand vous avez appris ce drame, premièrement ?
05:47Et ensuite, des questions sur Boeing.
05:49Oui, c'est vrai qu'on a tendance à maintenant faire attention
05:52par rapport à cette situation de se dire quel est l'avion accidenté,
05:57un Airbus, un Boeing.
05:59Il y a une loi des séries, nous avons l'impression, pour Boeing.
06:02Alors, c'est vrai que cet accident est assez surprenant
06:05dans le sens où ce modèle n'avait jamais connu aucun problème.
06:10Le pilote était expérimenté, l'avion n'était pas vieux.
06:15La compagnie Air India n'est pas répertoriée comme une compagnie dangereuse,
06:19bien au contraire.
06:21Après, c'est vrai que c'est le mode de transport le plus sûr.
06:25Mais quand arrive une catastrophe comme celle-là,
06:27elle prend une ampleur toute particulière.
06:29Et quelques jours avant l'ouverture du Salon du Bourget,
06:34qui est le plus grand salon aéronautique spatial et de défense du monde,
06:40cet accident en France a un impact particulier.
06:43Mais j'ai une pensée, bien sûr, pour les victimes,
06:46bien sûr, les ressortissants indiens, les ressortissants anglais.
06:51Et puis, dans un drame, cette histoire assez extraordinaire de ce survivant
06:56qui est totalement improbable, mais qui est vrai.
07:02Qui était installé sur la place 11A.
07:06Voilà, donc, pour l'anecdote, évidemment.
07:09Est-ce qu'on est en sécurité lorsqu'on vole dans un Boeing ?
07:11C'est bientôt le Bourget, c'est aussi bientôt les vacances.
07:14En tant que ministre des Transports, vous le savez, j'imagine.
07:15Vous allez transporter les Français qui partent à droite, à gauche.
07:18Est-ce qu'on est en sécurité lorsqu'on vole dans un avion au Boeing, monsieur le ministre ?
07:22Bien sûr, ce n'est pas parce qu'il y a eu à répétition d'un certain nombre d'événements
07:27qu'il y a des difficultés spécifiques.
07:30Alors, certains modèles ont été rappelés.
07:32La maintenance est importante.
07:34Et ce n'est pas parce que je défends bec et ongle, au niveau international,
07:39la compagnie Airbus qui gagne des parts de marché,
07:41qui va avoir un certain nombre de signatures pendant la semaine à venir au Bourget
07:46et beaucoup de commandes qui donnent de l'emploi dans notre pays,
07:50qu'on doit pour autant décrier cette grande compagnie qui est Boeing,
07:54qui a eu quelques incidents quant à la maintenance,
07:57mais qui œuvre à ce que les choses reviennent, je dirais, normalement,
08:02pour, je le répète, un mode de transport qui est sécurisé,
08:06même si chaque accident d'avion nous marque particulièrement
08:09quand on sait malheureusement le nombre d'accidents qu'il y a sur la route
08:13quotidiennement en France, en Europe ou dans le monde.
08:16On est bien loin des chiffres des catastrophes aériennes.
08:19Philippe Tabarro, ministre des Transports,
08:20invité de la grande interview CNews Europe 1 ce matin.
08:23Philippe Tabarro, la France a été secouée par ce qui est arrivé à Mélanie,
08:27tuée par un adolescent de 14 ans.
08:30Elle était surveillante dans un collège à Anogent.
08:32Elle a été tuée par cet adolescent de 14 ans.
08:35Déjà, comment est-ce que vous analysez ce qui s'est passé ?
08:38Un drame, un drame supplémentaire qui vient après d'autres drames,
08:43avec la constatation qu'on est un certain nombre à faire enfin dans notre pays
08:47de manière collective, là où certains, notamment sur l'échiquier gauche
08:53ou extrême gauche de la vie politique, étaient dans une sorte d'angélisme
08:57et ont mis beaucoup de temps pour reconnaître cet ensauvagement
09:02de la société française.
09:03Le président de la République avait même parlé de décivilisation à une période.
09:08Il est évident que, sans pointer les responsabilités des uns et les autres,
09:12on a probablement une responsabilité collective dans ce qui arrive.
09:15Et puis surtout, on doit maintenant agir.
09:18On doit maintenant agir sur différents sujets,
09:21à la fois bien sûr la responsabilisation des parents
09:24qui ne doivent pas s'exonérer de leurs responsabilités.
09:27Je pense également à l'école qui ne peut pas tout faire mais qui a son rôle.
09:33Bien sûr, on a beaucoup parlé des réseaux sociaux,
09:35ce qui, à nous, nous paraît moins essentiel parce que, quelque part,
09:40on a connu les réseaux sociaux dans le courant de notre vie.
09:44Certains enfants ont été élevés avec ou par les réseaux sociaux
09:47ou par le numérique.
09:49Donc ça aussi, ça a influencé un certain nombre de comportements probablement.
09:54Je pense à la question de la santé mentale,
09:56où mon collègue Yannick Noder mène un combat conséquent
10:00et très probablement dans les établissements,
10:03il manque de référents à ce niveau-là.
10:05Et puis la chaîne police-justice qui est indispensable
10:09avec des signalements et puis des peines qui doivent être courtes,
10:14qui doivent être immédiates.
10:15Et en l'occurrence, je fais confiance à mes collègues Bruno Retailleau
10:20et Gérald Darmanin pour être réactifs sur ce sujet,
10:23comme ils le sont toujours.
10:25Philippe Tabarro, vous le rappeliez,
10:26le président de la République a parlé de décivilisation.
10:29Mais le soir du meurtre de Mélanie,
10:31il disait à la télévision qu'on en faisait trop avec les faits divers.
10:34Je résume sa prise de position, sa pensée,
10:38même si c'est parfaitement son droit, évidemment, de le dire et de le penser.
10:42Est-ce que c'était le bon moment ?
10:43Écoutez, il était dans un autre cadre et sincèrement,
10:46je ne pense pas qu'il pensait à ces faits divers.
10:48Peut-être à d'autres actualités, comme il a eu l'occasion de le dire.
10:52Le président a eu des mots très forts et a été très affecté,
10:55comme nous tous, par ces situations.
10:58On ne peut pas être président de la République
10:59et ne pas se préoccuper de ces drames à répétition.
11:03On est concerné par ce qui arrive, pour la plupart d'entre nous,
11:09dans une inquiétude folle de se dire que...
11:12Moi, j'avais une pensée, pour tout vous dire,
11:14à ces jeunes du collège de nos gens qui ont dû retourner à l'école hier
11:19et qui sont encore ce matin,
11:21après moins de 48 heures après ce qui s'est passé.
11:25Bien sûr qu'ils doivent avoir la boule au ventre
11:26et que tout parent a la boule au ventre
11:29quand il voit ses enfants partir,
11:32que ce soit bien sûr sur le collège, sur le lycée
11:34et même des incidents dans les écoles primaires,
11:37ce qui est assez incroyable.
11:38Ils ont justement du mal à comprendre
11:39quand le président de la République parle de brainwashing
11:41et de lavage de cerveau sur les faits divers.
11:44Je pense sincèrement que ce n'est pas ce que le président de la République
11:47a souhaité dire.
11:48Je ne veux pas croire que...
11:49Et pour avoir échangé sur ces sujets,
11:53entre autres au Conseil des ministres,
11:56je peux vous dire qu'il est très mobilisé,
11:57que tout le gouvernement est mobilisé sur ces drames à répétition.
12:00Je voulais vous entendre également, monsieur le ministre,
12:03sur nos sondages CSA pour CNews Europe 1, le JDD.
12:07Des sondages chocs.
12:08On a découvert cette semaine
12:10que les deux tiers des Français souhaitaient
12:13qu'il y ait moins d'arrivées d'immigrés en France.
12:17Une question toute simple.
12:18Et vous, si on vous avait appelé,
12:19si l'Institut CSA vous avait appelé,
12:21qu'est-ce que vous auriez répondu ?
12:22Est-ce que vous êtes dans les deux tiers
12:23ou dans le tiers qui disent non, non ?
12:25Vous souhaitez qu'il y ait plus d'arrivées d'immigrés en France ?
12:30Moi, je suis plutôt dans les deux tiers
12:32qui pensent qu'il ne faut plus d'immigration en France
12:36parce qu'on a un sujet, un souci d'assimilation aujourd'hui,
12:41d'intégration.
12:42On l'appelle comme on veut.
12:43Chacun a sa sémantique sur ces sujets.
12:46qu'on a suffisamment de difficultés depuis un certain nombre d'années,
12:53qu'il y a chez nos compatriotes une crainte par rapport
12:58à tout ce que l'on peut vivre
12:59et que ça doit être dans un cadre légal
13:02qui semble totalement dépassé.
13:04Après, on a quand même un sujet dans notre pays
13:07qu'on ne peut pas éluder totalement,
13:10qui est le problème du travail et des métiers en tension.
13:13Moi, je pense que les Français ne sont pas contre l'arrivée,
13:16le cas échéant d'immigrés sur...
13:20de l'immigration de travail,
13:21de l'immigration pour des personnes qui souhaitent
13:24œuvrer pour notre pays,
13:26qui souhaitent également accepter et vivre dans notre culture.
13:33Il y a 500 000 étrangers qui sont inscrits au chômage en France.
13:37Bien sûr.
13:37Et certains disent...
13:39Très bien, mais ils peuvent peut-être prendre des emplois...
13:43À juste titre.
13:44Non, non, mais je ne dis pas que la gestion
13:47et le traitement de l'immigration dans notre pays
13:49aujourd'hui est une réussite loin sans faux
13:51et qu'il faut mettre les choses à plat,
13:53que les personnes qui viennent dans notre pays,
13:55c'est soit parce qu'elles sont persécutées,
13:57mais de manière concrète dans leur pays,
13:59soit parce qu'elles viennent travailler
14:01dans des métiers en tension
14:02que, quelque part, nos concitoyens ne veulent plus assumer.
14:06Mais pour tout le reste,
14:07pour toute l'immigration clandestine
14:08et pour des immigrés qui viendraient
14:11pour profiter de nos prestations sociales
14:13et de ne pas travailler,
14:15je suis foncièrement et farouchement contre.
14:19Je voulais vous entendre également sur les taxis,
14:20ministre des Transports.
14:21Un gros dossier.
14:22Une réunion s'est tenue mercredi matin
14:24au ministère de la Santé.
14:26Le gouvernement a proposé d'étudier
14:27avec les représentants de la profession
14:28de nouveaux calculs
14:30pour les conditions de rémunération
14:31du transport des patients.
14:33Une nouvelle réunion est prévue d'ici 15 jours.
14:36Les acteurs, les taxis,
14:38les représentants des taxis,
14:39sont ressortis contents de ces discussions.
14:41C'est donc qu'on approche d'une sortie de crise ?
14:43Je le souhaite de tout cœur.
14:44Je suis, comme vous le savez,
14:45depuis le premier jour en lien avec les taxis,
14:47notamment sur un autre aspect que le sanitaire,
14:49qui est plutôt géré par mon collègue de la santé,
14:52mais sur l'aspect des relations à la fois avec les VTC,
14:55avec les plateformes,
14:56avec des pratiques illégales de la profession.
14:59Nous avançons sur ces sujets.
15:00J'ai eu l'occasion de les voir quatre fois déjà.
15:03Nous avons également d'autres réunions.
15:05Je souhaite qu'on sorte de ce conflit
15:07qui n'a que trop duré pour eux,
15:09pour nous, pour les usagers,
15:11pour les riverains,
15:12quelquefois aussi,
15:13quand ils manifestent de manière un peu forte
15:15leur mécontentement.
15:16Donc, le dialogue est en cours à tous les niveaux
15:19et je souhaite qu'on puisse revenir
15:21à une situation d'apaisement
15:23et que tout le monde puisse sortir
15:24par le haut de cette situation.
15:26Alors, ça paraît quand même compliqué
15:27de trouver une sortie de crise.
15:28On n'y est pas encore,
15:30alors que le gain ne sera
15:31que de quelques dizaines,
15:34centaines de millions d'euros.
15:36Vous y croyez vraiment
15:37aux 40 milliards d'euros d'économie
15:38promis par le Premier ministre ?
15:40On y travaille.
15:41On y travaille avec nos collègues de Bercy,
15:44que ce soit le ministre de l'Économie,
15:45la ministre des Comptes publics.
15:47Nous nous voyons régulièrement.
15:49Il nous a été demandé
15:49de faire des économies conséquentes
15:51dans nos secteurs respectifs,
15:55ce que nous sommes en train de faire.
15:56Pour autant, je pense que des efforts
15:58sont à faire encore
15:59au niveau du fonctionnement,
16:00mais on ne doit pas obéir
16:02notre capacité d'investir encore
16:04dans notre pays,
16:05d'investir en France.
16:06Et ça, c'est la tendance
16:08qu'on peut avoir de se dire
16:09qu'on va reporter des investissements,
16:11en tout cas moins au niveau des transports,
16:13à travers la conférence des transports.
16:16Je souhaite qu'on puisse dégager des sommes
16:18pour de l'investissement
16:19sur nos lignes ferroviaires,
16:22sur nos routes,
16:24sur nos autoroutes,
16:25sur nos routes départementales,
16:26sur nos ponts.
16:27Le transport a besoin d'investissements
16:29pour se moderniser
16:30et éviter une dette grise
16:32qui est en train de se développer
16:33de plus en plus.
16:34Philippe Tabarro,
16:35ministre des Transports,
16:36était l'invité de la grande interview
16:37CNews Europe 1.
16:38Merci, monsieur le ministre.
16:39Bonne journée, à bientôt.
16:40Merci beaucoup.
16:43Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
15:27
|
À suivre
22:21
17:07
32:20
15:35
16:39
14:54
16:16
14:02
15:58
14:36
15:36
17:01
16:47
15:53
16:26
1:38:56