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  • 10/06/2025
Un adolescent a mortellement blessé une surveillante au couteau, ce mardi 10 juin, au collège Françoise-Dolto, à Nogent (Haute-Marne), a-t-on appris auprès de la préfecture. Mais pour Didier Georges, secrétaire national du SNPDEN UNSA, «il y a une forme de banalisation de la violence chez certains élèves».

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Transcription
00:00– Absolument, c'est inexplicable, ça s'explique certainement par un acte inconsidéré d'un jeune collégien,
00:07est-ce qu'il avait des troubles de la santé mentale, est-ce que c'est quelque chose qui relèverait d'une crise de délire,
00:15on le saura sans doute dans les jours ou dans les semaines à venir,
00:19ce qui est vrai c'est que ça démontre combien les personnels de l'éducation nationale aujourd'hui sont exposés,
00:25en particulier les assistants d'éducation, les CPE, mais je pense aussi à mes collègues chefs d'établissement et adjoints
00:31qui sont souvent à l'entrée le matin et qui font dès 7h30 ou dès 8h15 des entrées de flux d'élèves importants.
00:41Les questions techniques ne régleront pas les problèmes, la preuve en est, les portails ça ne fonctionne pas très bien
00:47puisqu'on peut introduire des armes qui ne sont pas métalliques, la vidéosurveillance ne va pas détecter évidemment ce qu'il y a dans les cartables
00:53et puis rappelons-le, parce que vous l'avez un peu souligné tout à l'heure, on n'est pas habilité, nous membres personnels
00:59de l'éducation nationale, on n'est pas habilité à procéder à des fouilles et heureusement nous ne le demandons pas
01:03pour une simple raison, c'est que de toute manière nous n'aurions pas le temps, imaginez-vous comment on fait rentrer
01:091500 élèves dans un lycée à 8h moins le quart du matin si on doit fouiller tous les cartables, c'est techniquement impossible.
01:16Donc les solutions elles se trouvent évidemment dans la prévention, dans la prise en compte aussi d'un phénomène
01:26qui est en train de monter, vous l'avez un peu évoqué tout à l'heure, c'est-à-dire qu'aujourd'hui il y a une forme de,
01:30alors statistiquement c'est peu, mais il y a une forme de banalisation de la violence chez certains élèves,
01:37chez certains individus, c'est très peu, on scolarise 12,5 millions d'élèves aujourd'hui en France,
01:44il y a heureusement et bien heureusement assez peu de drame, mais c'est toujours trop,
01:53et bien évidemment on ne peut que s'en plaindre.

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