Les informés de franceinfo du samedi 7 juin 2025
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00:00Générique
00:0020h, 21h, France Info, les informés, Victor Maté.
00:15Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue sur France Info, à la radio et à la télé.
00:20Canal 16 désormais de la TNT avec ce soir, comme tous les samedis,
00:24le regard dans les informés des correspondants de la presse étrangère en France.
00:29À la une, une première des drones, bientôt construit sur le sol ukrainien par des entreprises françaises,
00:35annonce faite par le ministre des Armées.
00:37Qu'est-ce que cela peut changer dans la guerre avec la Russie ?
00:40Pourquoi cette décision ? Quel intérêt pour la France ?
00:43Plus globalement, nous regarderons comment les autres pays fournissent ce matériel à Kiev,
00:47les drones devenus essentiels dans cette guerre.
00:49Un conflit, cette fois social, au menu également ce soir, la réforme des retraites en France.
00:54Les difficiles discussions se poursuivent entre partenaires sociaux pour 10 jours encore.
00:59C'est le fameux conclave et un rapport fait réagir celui du Conseil d'orientation des retraites
01:04qui préconise un nouveau recul de l'âge de départ à plus de 66 ans.
01:08La CGT est vent debout, nous verrons aussi comment ça se passe dans les pays de nos informés.
01:12Un sujet mondial, l'érosion des côtes en raison de la montée des eaux et du changement climatique.
01:17Une réunion avait lieu aujourd'hui à Nice, à deux jours de l'ouverture du sommet de l'ONU sur l'océan.
01:22Quelles solutions pour faire face à cette érosion ?
01:25Nous verrons que les solutions diffèrent d'un pays à l'autre.
01:28Et puis en fin d'émission, les cartes blanches de nos invités.
01:32Une minute pour nous présenter un sujet au cœur de l'actualité.
01:36Bonsoir Anna Navarro, Pedro.
01:37Bonsoir.
01:38Bienvenue correspondante pour la presse portugaise.
01:40Vibé Kiknoupraschlin est également avec nous.
01:43Bonsoir.
01:43Bonsoir.
01:44Pour la presse norvégienne, Alberto Toscano est également présent.
01:47Bonsoir Alberto.
01:48Bonsoir.
01:49Journaliste et écrivain italien correspondant à Paris.
01:54La France livrait déjà des drones à l'Ukraine dans le cadre de la guerre que lui mène la Russie.
01:59Un pas supplémentaire sera bientôt franchi.
02:02Annonce faite hier par Sébastien Lecornu, le ministre des armées.
02:05Des entreprises françaises vont produire des drones directement sur le sol ukrainien.
02:10Une bonne nouvelle, estime sur France Info.
02:12Tetiana Ogarkova, pour la journaliste et responsable du département international du centre d'information sur la crise ukrainienne.
02:20Cela va permettre de raccourcir la chaîne logistique.
02:23Elle rappelle aussi l'importance des drones dans cette guerre.
02:26Il fait plusieurs mois, voire années en fait, cette guerre, elle a perdu le caractère de guerre que nous avons connue avant.
02:34C'est-à-dire que c'est une guerre qui se fait beaucoup par les drones.
02:37Aujourd'hui, par exemple, je vous donne les statistiques, 80% de pertes du côté russe, ce sont des pertes dues à l'opération des drones ukrainiens.
02:45C'est-à-dire que ce n'est plus la guerre où on a l'artillerie, les chars.
02:49Évidemment, c'est présent, mais les drones, elles jouent un rôle majeur.
02:53Les drones, donc, qui ont pris une place considérable à Navarro-Pedro, on le voit quotidiennement.
02:57Cela a été le cas notamment le week-end dernier avec cette opération d'ampleur qu'on a appelée toile d'araignée menée par les ukrainiens.
03:03Oui, pour les experts militaires, les drones sont aujourd'hui ce que les chars d'assaut étaient à la guerre avant.
03:10Ils ont remplacé cette puissance de tir.
03:12Même si les chars sont toujours là, c'est ça qui est particulier.
03:17Oui, ils sont toujours là.
03:18On est dans une guerre hybride pour l'instant.
03:20Oui, mais vous voyez, les chars, aujourd'hui, ils ont une technologie très poussée.
03:24Ils ont besoin de manutention, d'entretien extrêmement pressant.
03:30Il y en a qui ont besoin de plusieurs heures d'entretien, de manutention après 2-3 heures sur le terrain.
03:36Souvent, ils sont trop lourds pour les terrains de l'Europe de l'Eft.
03:39Ils ont été conçus pour les déserts.
03:41Quand ils se trouvent dans des terrains qui a de la boue, ils s'effoncent.
03:45On a vu des chars américains qui n'arrivaient pas à monter une pente, qui glissaient en arrière.
03:50Donc, vous voyez, l'adaptation de l'armement au terrain de confrontation,
03:54on n'a pas toujours été prioritaire dans l'esprit de ceux qui les concevaient.
04:00Et donc, les drones, effectivement, les drones aussi remplacent quelque chose que j'ai pu connaître,
04:04qu'on a pu connaître dans des guerres plus récentes, comme celles des Balkans,
04:07qui étaient les snipers.
04:08C'était ceux qui faisaient peur parce qu'ils pouvaient tuer sans que vous voyiez les dangers arriver.
04:12Aujourd'hui, les drones sur une ligne de front peuvent tuer sans que vous les voyez pratiquement arriver.
04:17Une fois qu'ils sont focalisés sur vous, apparemment, c'est une vieille, excusez-moi l'expression,
04:21mais une vieille pétoire avec des plombs en éventail qui réussit à les éliminer.
04:27Mais ça, c'est pour les aspects un peu plus, mettons, un peu plus anecdotiques.
04:33Mais effectivement, vous voyez cette annonce pour la France qu'elle va maintenant produire en Ukraine.
04:41D'ailleurs, elle suit une annonce identique de la part de l'Allemagne,
04:44qui va aussi produire des drones en Ukraine.
04:47Les besoins de drones de l'Ukraine cette année sont estimés à 2,5 millions de petits appareils.
04:50On va y revenir dans un instant, on entendra le général du Tartre dans les prochaines minutes.
04:55Alberto, Toscano, simplement, on le disait, la bataille entre les drones, nouvelles technologies, les chars,
05:02un drone coûte environ 500 euros, 500 dollars, peut abattre un char qui lui aura coûté 5 millions d'euros ?
05:09Oui, le drone peut faire une énormité de choses.
05:14Je me souviens du Salon de Bourget, il y a 10 ans, à l'époque, on parlait des drones comme l'âme du futur.
05:24Aujourd'hui, l'avenir est devenu le présent.
05:28Les drones ont un rôle fondamental, comme on le disait dans les batailles, dans les guerres actuelles.
05:36Encore faut-il savoir que les drones ont un système d'âme, une évolution continue.
05:41D'où l'intérêt de la France et d'autres...
05:44C'est ce que j'allais vous dire, on ne les utilise pas de la même manière,
05:46parce qu'on les utilise dans l'aviation depuis des dizaines d'années, etc.
05:49Non, la France fait un cadeau à l'Ukraine, de produire en Ukraine,
05:53mais en même temps, la France est la bénéficiaire de toutes les expériences,
05:58des tests grandeur nature de ces drones dans le contexte d'une guerre.
06:03Il faut dire que les pays actuellement en guerre sont forcément à l'avant-garde technologique de la production d'armement.
06:11Et c'est justement... Tiens, on va aller écouter ce que dit le général Patrick Dutart,
06:16ancien général de l'armée de l'air qui était tout à l'heure sur France Info.
06:19Il estime que cette production de drones sur le sol ukrainien, cette production française,
06:24eh bien c'est un partenariat gagnant-gagnant. On l'écoute.
06:26Pour les Ukrainiens, de les aider à produire plus de drones.
06:30Vous savez qu'ils en consomment presque 5 millions cette année.
06:33Et pour la France, de récupérer une partie de ces drones, déjà pour nos propres besoins.
06:39Et puis surtout de bénéficier de l'expérience opérationnelle de terrain qui est quotidienne, bien sûr, en Ukraine aujourd'hui.
06:45– Vibéquet, ça rejoint ce que disait Alberto Toscano, effectivement la France qui bénéficie de cette expérience de terrain.
06:50– Comme disait aussi le ministre Lecornu hier, il utilisait exactement la même expression.
06:56Et je crois que c'est très clair. Mais je crois que ce n'est pas seulement la France.
06:59Je crois que tous les pays, surtout européens, qui se ré-arment en ce moment à grande échelle,
07:09vont maintenant complètement changer d'optique et développer surtout des drones.
07:14En tout cas, je peux vous le dire, pour la Norvège, c'est vraiment ce qu'on essaie de faire.
07:19– Et on va continuer à en parler dans un instant, 20h10, le Fil Info avec Stéphane Milhomme.
07:24Au nord de Pézenas, dans l'Hérault, près de 5000 personnes participent ce soir encore à une rêve-partie illégale à Nisas,
07:31selon le maire et principalement sur la piste de l'ancien aérodrome.
07:35Ce rassemblement intervient alors que le préfet déclenche ce week-end un dispositif
07:39destiné à empêcher l'installation de ces fêtes illégales sur son département.
07:44C'est une trottinette électrique qui est à l'origine de l'incendie mortel de Reims.
07:47Précision ce midi du procureur de la République, l'engin a pris feu dans la nuit de jeudi à vendredi,
07:53tuant 4 personnes dont 2 adolescents de cet immeuble HLM.
07:56Le drame a fait aussi une trentaine de blessés.
07:59La Russie et l'Ukraine s'accusent de perturber l'échange de prisonniers
08:02après des frappes russes ces dernières heures.
08:05Elles ont notamment touché Kharkiv, deuxième ville ukrainienne,
08:08faisant au moins 5 morts dont un bébé et une vingtaine de blessés.
08:11Selon le maire, une dizaine de morts au moins dans plusieurs opérations.
08:15Je vous mentirai en vous disant que je n'ai pas douté les mots pleins d'humilité de Cocogo
08:20sur le cours Philippe Châtrier.
08:22La joueuse américaine de tennis remporte son premier Roland-Garros.
08:25Elle bat 2-7-1, la numéro 1 mondiale, Arina Sabalenka.
08:29Et puis Montauban est promu en top 14 de rugby en battant le FC Grenoble 24 à 19.
08:34C'était cet après-midi la finale de Pro D2.
08:36Pour la première fois, des drones français vont être produits sur le sol ukrainien,
08:52directement en Ukraine, sur le terrain du conflit, la guerre avec la Russie.
08:56Bibeke, vous nous disiez avant le fil info, effectivement,
08:59que tous les pays aujourd'hui développaient cette technologie des drones,
09:03que ce soit pour les construire sur le terrain ou les livrer,
09:05ce qui est effectivement le cas de plusieurs pays européens,
09:07et c'est le cas de la Norvège.
09:08Oui, parce qu'on a compris l'efficacité de ces armes-là.
09:12C'est très clair, ça change complètement l'aspect de la guerre.
09:16C'est pour ça, c'est un peu ce que disait Alberto,
09:20que l'Ukraine est devenue une sorte de terrain test
09:25pour la manière dont, malheureusement, peut-être, les futures guerres vont avoir lieu.
09:32Mme Avaro-Pedro, le Portugal aussi, livre des drones à l'Ukraine.
09:35Il y a même un de ces modèles qui est plébiscité comme ça par l'armée ukrainienne.
09:39Oui, parce que c'est une des petites prédictions que nous pouvons faire encore au Portugal, effectivement.
09:46Mais vous voyez, cette histoire, nous n'en fabriquons pas,
09:49nous n'avons pas l'intention de fabriquer en Ukraine,
09:50et cette histoire d'aller fabriquer en Ukraine, c'est quand même un couteau à double tranchant.
09:55Pour quelles raisons ?
09:55Oui, parce qu'il y a des investissements qui vont être faits.
09:58Effectivement, les pays qui vont collaborer avec les Ukrainiens,
10:00qui sont les maîtres absolus dans ce nouveau art de la guerre,
10:05parce que la guerre, c'est un art aussi, hélas.
10:07Les Russes ont beaucoup appris d'eux.
10:09Mais, pardon, je perds le fil de ce que j'allais dire.
10:17Qu'est-ce que vous voulez dire ?
10:17Oui, pour les usines qui vont être installées en Ukraine,
10:21il faut peut-être penser à une chose, que les ministres pensent à une chose.
10:24Cette dernière vague des deux dernières nuits de bombardements russes en Ukraine,
10:28dans tout le pays.
10:31Quelqu'un a dit, c'est peut-être la réponse de Russie à l'attaque contre les bases nucléaires.
10:35Non, c'est impossible, c'est une réponse trop modérée
10:40par rapport à la dimension de l'attaque subite contre la triade,
10:47contre la dimension aérienne de la triade nucléaire.
10:49Non, ce qu'ils sont en train de faire, d'après les spécialistes militaires que j'ai pu voir,
10:53c'est qu'ils sont en train de bombarder systématiquement toute la production de drones en Ukraine.
11:00Et elle est étalée dans tout le pays, disséminée dans le pays,
11:03et ils bombardent et les usines et les sous-traitants.
11:08Et ils font ça de nuit parce qu'il y a encore cette notion,
11:12qui va peut-être disparaître en Russie,
11:14qu'en Ukraine, c'est pas tout à fait comme l'Allemagne, un pays ennemi,
11:19où on y va carrément sans aucune considération pour les gens,
11:23pour la population civile ou les travailleurs.
11:25Ça va disparaître probablement bientôt, mais ils sont en train de le faire.
11:29Donc on va peut-être essayer d'apprendre et se voir bombarder le lendemain.
11:32Vous avez évoqué, Anna, ces bombardements russes,
11:35ces bombardements meurtriers sur les villes de Kherson,
11:38sur Kharkiv aussi, la deuxième ville du pays,
11:40sans doute les attaques les plus fortes sur cette ville depuis le début de la guerre.
11:44Il y a trois ans, Alberto, vous vouliez réagir ?
11:47Non, mais encore sur cette histoire des drones.
11:50La chose qui me frappe de l'annonce du ministre de la Défense français,
11:55Sébastien Lecornu,
11:57n'est pas tellement le fait que la France va produire des drones en Ukraine.
12:01Chose qui me paraît tout à fait logique.
12:04La chose qui m'inquiète est que sur le terrain des technologies des drones,
12:08les pays européens aillent chacun de son côté.
12:12S'il y a un terrain sur lequel il faut vraiment coopérer
12:18et mettre ensemble notre savoir-faire des pays européens,
12:22c'est celui des drones.
12:23Parce qu'il y a une concurrence également ?
12:25Une coopération existe déjà, mais pas assez.
12:29Donc je crois qu'il est parfaitement inutile
12:33de faire des grands discours sur l'avenir de la défense européenne,
12:38comme Mme von der Leyen fait...
12:41Présidente de la Commission européenne.
12:42Presque tous les jours.
12:44Si, dans la réalité,
12:46les pays ne font pas un effort suffisant
12:49pour mettre ensemble leur savoir-faire
12:52et pour s'engager surtout...
12:54Mais est-ce que c'est différent entre les drones et les armements
12:56qui sont livrés depuis le début de toutes les façons ?
12:57C'est différent, des coopérations existent.
13:01Je crois que ces coopérations entre-européennes
13:03ne sont pas suffisantes.
13:04Donc s'il faut livrer des armes et produire en Ukraine
13:07sur la base de ce qu'on voit en Ukraine
13:10dans l'utilisation quotidienne de ce système d'arbres,
13:14on doit, à mon sens, essayer de le faire ensemble.
13:17Un mot peut-être aussi sur la guerre,
13:19l'absence de cesser le feu,
13:20de trêve qui semble de plus en plus s'éloigner,
13:23on voit que les exigences des deux camps
13:27semblent irréconciliables, Russie et Ukraine.
13:29Et on en est à bientôt
13:30un million de soldats russes morts ou blessés
13:34et 400 000 ukrainiens.
13:36Et on voit que la Russie a déclaré,
13:38c'est la première fois depuis 2022,
13:40la guerre, ce conflit,
13:41comme une question existentielle.
13:43C'est ça.
13:43Ce sont les mots d'Ukraine.
13:45Mais en même temps,
13:47on a bien l'impression,
13:48quand on voit
13:49tous ces tergiversements
13:54autour des négociations,
13:56on a quand même l'impression
13:57qu'on est très loin
14:00de vraies négociations de paix.
14:04Ça n'a pas l'air de venir.
14:05Et le danger aussi,
14:08il ne faut pas l'oublier,
14:09c'est que les États-Unis de Trump
14:13vont se retirer et dire
14:15on en a marre, débrouillez-vous.
14:17On ne s'en sait pas
14:18parce qu'ils n'arrêtent pas
14:18de faire des allers-retours
14:20à Navarro-Pedro.
14:21On a vu Donald Trump
14:21à la fois dire
14:23qu'il allait régler le conflit
14:24en 48 heures,
14:25puis en 100 jours,
14:26puis dire qu'il ne le ferait plus
14:27et puis s'y remettre à nouveau.
14:28On a cru que ça...
14:29Oui, et on avait l'impression
14:30au départ que Trump
14:31était vraiment le chef
14:32de ce gouvernement,
14:34de cette administration.
14:34On commence à se poser la question.
14:37Il a, par exemple,
14:38assuré à Poutine
14:39lors d'une conversation téléphonique
14:41qu'il n'avait pas
14:41eu connaissance préalable
14:43de l'attaque
14:43contre les installations
14:45aériennes nucléaires
14:47de la Russie.
14:48Il faut pouvoir montrer,
14:52il faut pouvoir dire
14:53qu'il n'en savait pas.
14:54Mais le problème,
14:55c'est que pour certains spécialistes,
14:56on se demande
14:57si vraiment
14:57il a donné son feu vert
14:59ou pas.
14:59On ne sait pas.
15:00Et c'est une décision
15:01aussi importante
15:02qui peut nous mettre,
15:03nous mener à une guerre nucléaire
15:04a été prise en dehors
15:06de l'autorité du chef suprême
15:08des Etats-Unis.
15:10Là, c'est gravissime.
15:11Donc, la question reste
15:12absolument dans l'air.
15:15C'est pareil pour l'Iran aussi,
15:16ça c'est une autre affaire.
15:17C'est encore un autre sujet,
15:18c'est ce que j'allais vous dire.
15:19On ne sait jamais
15:20vraiment ce qu'il va dire.
15:21Et c'est l'un des éléments
15:22de grande préoccupation
15:23parce qu'en face,
15:24on voit une Russie
15:25qui quand même,
15:26il faut écouter
15:27ce que disent
15:27ceux qui sont en face de nous.
15:29Il faut toujours écouter.
15:30Et pour abonder
15:31dans le sens
15:31que disait
15:32Vébuk,
15:34quand une guerre commence,
15:35normalement,
15:35elle se termine
15:36sur la paix
15:39ou que la capitulation
15:40se fait sur les gains
15:41et les pertes
15:42du terrain militaire.
15:43Toujours.
15:43Et le chef de la diplomatie russe
15:45l'a dit,
15:46Lavrov.
15:47Maintenant,
15:47il y a une autre phase,
15:48je ne sais pas si...
15:49Mais il y a une autre phase,
15:50c'est celle de la réponse russe
15:52à ce qui est advenu.
15:53Tout le monde dans l'Occident
15:54est très content
15:54en disant
15:55que c'était un très grand succès,
15:57merveilleux.
15:57Mais on n'a pas pris conscience
15:59des conséquences,
16:00à mon avis.
16:00C'est toujours l'impasse.
16:01On aura l'occasion,
16:02bien sûr,
16:02d'en reparler
16:03en rappelant,
16:04effectivement,
16:04cette annonce
16:05faite par la France
16:07des gouttes drones
16:08qui vont bientôt être construits
16:09par des entreprises françaises
16:11directement sur le sol ukrainien.
16:13Après la guerre en Ukraine,
16:15les conflits sociaux en France
16:16avec le conclave
16:17sur les retraites
16:18qui a entamé
16:18ces dix derniers jours de travail,
16:21cet espace de discussion
16:22voulu par le Premier ministre
16:23François Bayrou
16:24qui a connu
16:25de nombreuses difficultés
16:26depuis sa mise en place
16:27au début de l'année
16:28alors que le point de désaccord
16:29le plus évident
16:30porte sur l'âge de départ
16:31à la retraite,
16:3264 ans
16:33contre 62 ans
16:34d'après la loi passée
16:35s'en vote à l'Assemblée.
16:36Eh bien,
16:36le Conseil d'orientation
16:38des retraites,
16:38le COR,
16:38dans son rapport annoncé hier,
16:41ce annuel,
16:41se prononce en faveur
16:43d'un nouveau recul
16:44de l'âge de départ
16:45jusqu'à 66 ans et demi
16:47dans les prochaines années.
16:48D'autres solutions existent,
16:50redit sur France Info,
16:51le secrétaire confédéral
16:52de la CGT,
16:53Denis Gravouille.
16:55D'abord,
16:55il faut regarder
16:56l'augmentation des cotisations.
16:57On peut même discuter
16:58l'augmentation des salariés.
16:59Il faut regarder
16:59comment on le fait.
17:00Si on augmente les salaires
17:01dans le même temps,
17:01on peut augmenter
17:02les cotisations.
17:02Ensuite,
17:03il y a 4 milliards
17:04d'exemptions chaque année,
17:054 milliards de primes
17:07d'intéressement et autres
17:08qui ne sont pas soumises
17:08à cotisations patronales.
17:10Ensuite,
17:10on peut regarder
17:11l'égalité femmes-hommes.
17:12Si on arrivait
17:12à l'égalité femmes-hommes,
17:13eh bien,
17:13on aurait entre 6 et 30 milliards
17:16selon certains chercheurs.
17:17Bon,
17:17la fraude patronale
17:19aux cotisations,
17:19c'est-à-dire
17:20le travail au noir,
17:21c'est entre 6 et 8 milliards
17:22selon les chiffres du gouvernement.
17:24La mise à contribution
17:24du capital,
17:25puisque donc,
17:26il y a des flat taxes
17:26qui font qu'on ne va pas là-dessus,
17:29on pourrait très bien
17:29avoir une taxe de régulation
17:30de faire revenir
17:31dans le champ du travail
17:31entre 10 milliards
17:33et 24 milliards.
17:33On peut trouver le moyen
17:34de financer les retraites
17:36et de financer
17:37l'abrogation sans problème.
17:38Denis Gravouille
17:39de la CGT,
17:40invité de France Info.
17:42On va débattre
17:43de ce qui vient d'être dit
17:44dans un instant.
17:44D'abord,
17:45l'essentiel,
17:46le fil info
17:46avec Stéphane Milhomme,
17:47il est 20h20.
17:49C'est un soulagement
17:50en Normandie
17:51à grand couronne
17:52pour près de 200 salariés
17:53d'une papeterie en difficulté.
17:55L'État s'engage financièrement
17:57pour sauver
17:58Chapelle d'Arblay,
17:59détenue par le groupe
18:00Fibre Excellence.
18:02Sans l'apport
18:02de 27 millions d'euros
18:04d'argent public
18:04en attendant
18:05des soutiens privés
18:06à la même hauteur,
18:08ce fabricant de papiers
18:08recyclés
18:09aurait dû fermer.
18:10À Dijon,
18:11un lycéen de 17 ans
18:12placé en garde à vue
18:13puis relâché
18:14pour avoir menacé
18:15de tuer
18:16une de ses camarades.
18:17Selon ici Bourgogne
18:18ex France Bleu,
18:19ce jeune a été interpellé
18:20jeudi devant son établissement.
18:22Il a été interrogé
18:23pour ces menaces
18:24qu'il avait proférées
18:25sur les réseaux sociaux.
18:27Toujours aucune trace
18:27de cet homme
18:28qui s'est évadé
18:29du palais d'justice
18:30de Versailles.
18:30Ce jeune de 19 ans
18:31comparaissait
18:32pour tentative de meurtre.
18:34Le suspect a réussi
18:35à semer les forces
18:36de l'ordre
18:36alors qu'il devait recevoir
18:37sa notification
18:38pour une possible
18:39incarcération
18:40par un juge.
18:42La Courneuve
18:42en Seine-Saint-Denis
18:43accueillait cet après-midi
18:44des milliers de personnes
18:45pour la marche
18:46des fiertés
18:46des banlieues
18:47et la défense
18:48des droits LGBT
18:49défilés
18:50à quelques semaines
18:50de la marche des fiertés.
18:52Cette fois
18:52dans les rues de Paris.
18:53Ce sera le samedi 28 juin.
18:55Et puis c'est le départ
18:56demain du critérium
18:57du Dauphiné
18:58depuis Domera
18:58dans l'Allier.
18:59Les valeurs sûres
19:00du cyclisme
19:01seront présentes
19:01pour cette répétition
19:02générale
19:03du Tour de France
19:04à commencer par
19:05Taidei Pocacar
19:06qui, le champion
19:08slovéne,
19:08assure venir
19:09pour gagner
19:10deux mois
19:11après avoir déjà
19:12remporté
19:12la classique
19:13Liège-Basta-Liège.
19:16France Info
19:1720h, 21h
19:20Les informés
19:22Victor Maté
19:23Le Conseil
19:25d'orientation
19:26des retraites
19:27va donc plus loin
19:28que la loi
19:29qui existe déjà
19:30en préconisant
19:31de repousser encore
19:32l'âge de départ
19:33à la retraite
19:33jusqu'à 66 ans et demi.
19:35Alberto Toscados
19:37l'a promis
19:37des discussions
19:37tendues
19:38jusqu'à la fin
19:39de ce fameux
19:40conclave des retraites
19:41prévue le 17 juin
19:42dans 10 jours.
19:42Sincèrement,
19:44parfois,
19:45j'ai la sensation
19:46de vivre
19:47dans une situation
19:48totalement surréaliste.
19:50Le président
19:51de la République
19:52a fait approuver
19:54deux réformes
19:56de retraite
19:57sur deux législatures
19:58et aucune
19:59de ces deux
19:59réformes de retraite
20:00n'est entrée en vigueur.
20:02Aujourd'hui,
20:03pour attendre
20:04à faire passer du temps,
20:06on organise
20:06une commission
20:07en conclave
20:08et tout ça.
20:10Les conclaves,
20:10le corps
20:13dit
20:13que
20:15même
20:15la réforme
20:17de retraite
20:17ne suffirait pas
20:18parce qu'il faut
20:19faire plus
20:20mais en attendant
20:21de faire plus,
20:22on n'arrive pas
20:22à faire le moins.
20:24La situation
20:25est totalement bloquée.
20:26Les alertes
20:27viennent de tous les côtés.
20:28Les syndicats,
20:30en particulier
20:30la CGT,
20:31font leur
20:33pratique,
20:35leur activité
20:36de blocage
20:37même de la réforme
20:39précédente.
20:40ça c'est la situation
20:41surréaliste
20:43de A à Z.
20:46Et d'ailleurs,
20:46comment ça se passe
20:47en Italie ?
20:47Parce que le sujet
20:48est extrêmement tendu
20:49aussi chez vous.
20:50Giorgia Meloni,
20:51la présidente du conseil,
20:52elle,
20:53elle veut que les fonctionnaires
20:54à terme,
20:55ils travaillent jusqu'à 70 ans.
20:56Non,
20:56la réforme
20:57de retraite
20:58a été faite
20:59avant
21:00Giorgia Meloni.
21:01D'ailleurs,
21:02l'une des réformes
21:03de retraite
21:03a été faite
21:04par un gouvernement
21:05soutenu par la gauche
21:06dont
21:07aujourd'hui
21:09en Italie,
21:11il faut
21:12en réalité,
21:16il faut arriver
21:16à 67 ans.
21:18Au moins 65,
21:2067,
21:22ça va être
21:23la norme.
21:25Et ça
21:25a été décidé
21:26avant
21:27l'actuel gouvernement.
21:28Peut-être
21:28que l'actuel gouvernement
21:29va changer
21:30la donne
21:31et la rendre
21:31encore plus dure.
21:33Mais pour l'instant,
21:34la situation
21:34en Italie
21:35est objet
21:36d'un consensus
21:37pratiquement,
21:39mais sur une base
21:40de 67 ans
21:42dans la réalité.
21:43Votre regard
21:43vive que
21:44sur ce qui se passe
21:44en France.
21:4567 ans,
21:46je crois qu'en Norvège
21:46aussi,
21:47c'est à peu près
21:47la moyenne.
21:47En Norvège,
21:47c'est 67 ans aussi.
21:49Mais on peut partir
21:50à 62 dans certains cas.
21:52Oui,
21:52on peut.
21:53Sans pension complète.
21:55On peut,
21:55bien sûr.
21:56Si on accepte
21:57d'avoir une retraite
21:58moindre
21:59à partir de 62 ans,
22:00on peut.
22:01Mais sinon,
22:02c'est 67 ans
22:03et on a le droit
22:04de travailler
22:05jusqu'à 70 ans.
22:07Donc,
22:07voilà.
22:09Mais la réforme
22:11de la retraite,
22:12parce qu'on parle
22:13un peu de méthode
22:13ici,
22:14c'est important.
22:15La réforme
22:16de la retraite
22:16en Norvège,
22:18on en a discuté
22:19pendant presque
22:1910 ans.
22:21Et en Norvège,
22:22tout cela
22:23se passe toujours
22:24sous forme
22:25de concertation
22:26dès le début.
22:28D'abord,
22:28il y a une concertation
22:29qui a eu lieu
22:30toute l'année.
22:32Mais en France,
22:32on a le sentiment
22:33que les discussions
22:33pourraient 10 ans,
22:34qu'on n'arriverait pas
22:35à se mettre d'accord.
22:35Peut-être,
22:36peut-être.
22:36Mais en tout cas,
22:38c'est quelque chose
22:39qui est acté.
22:41Les travailleurs,
22:44les patrons
22:45et le gouvernement
22:46se réunissent
22:48plusieurs fois par an
22:49pour régler
22:50ce genre de questions.
22:52Et là,
22:53on a donc discuté
22:54de cette réforme
22:55si longtemps
22:56pour que ça se passe
22:57sans problème.
22:59Et ce qui n'est pas
22:59le cas en France,
23:00quel regard vous portez
23:00justement sur ce qui se passe ?
23:02Je suis d'accord
23:03avec Alberto.
23:05C'est complètement
23:06hubuesque
23:07ce qui se passe
23:08pour l'instant.
23:09Et je trouve d'ailleurs
23:10que la publication
23:11de...
23:12Parce qu'en fait,
23:13ce n'est pas vraiment
23:14la publication,
23:15c'est une fuite.
23:16Ça devait sortir
23:16le 12, effectivement.
23:17Ce qui, de toute façon,
23:18aurait perturbé quand même
23:19ce travail du conclave
23:20qui lui devait se poursuivre
23:22jusqu'au 17.
23:22Est-ce que ça n'aurait pas
23:23été déjà mieux
23:24d'attendre
23:25la fin du fameux conclave
23:27pour faire paraître
23:28le rapport ?
23:30Effectivement.
23:30À Navarro-Pedro,
23:31il y a une anecdote
23:32qui résume assez bien
23:34la situation au Portugal.
23:35C'est Michel Barnier,
23:36Premier ministre éphémère
23:37ces derniers mois,
23:38lorsqu'il travaillait
23:39pour les institutions
23:40européennes,
23:41qui avait parlé
23:42avec des représentants
23:43portugais en leur demandant
23:43comment ils faisaient
23:45justement pour que
23:46leur réforme à eux
23:46se passe comme ça,
23:47sans heurts,
23:49sans grandes manifestations
23:50dans leur pays.
23:51Ce qui était une énigme
23:52justement,
23:53vue du côté français.
23:53Du côté français,
23:54parce que je vous rassure,
23:55le Portugal n'est pas
23:56un pays nordique.
23:58On a quand même
23:59l'habitude
24:00des négociations
24:02et de l'art du compromis
24:03et des petites concessions
24:05de part et d'autre.
24:06Comme en Norvège,
24:07ça a pris beaucoup d'années.
24:08la réforme a commencé
24:11à être débattue
24:12dans les années,
24:12début des années 2000
24:13et la loi définitive
24:15a été adoptée en 2012.
24:17Donc presque 10 ans,
24:18enfin environ 10 ans
24:19comme chez vous.
24:21Et le débat a été
24:22assez technique
24:23avec une formule mathématique
24:24assez intéressante
24:26pour ceux qui font du calcul
24:27intégré.
24:31Et c'est basé sur,
24:33joliment dit,
24:34les variations démographiques.
24:35En réalité,
24:36c'est sur le taux de mortalité
24:38et sur l'âge moyen
24:39de décès.
24:40C'est l'expérience de vie
24:40sur l'âge moyen de décès.
24:42Donc l'année dernière
24:43en Portugal,
24:44l'âge de partir
24:45de la retraite
24:45officiellement
24:46était 66 ans
24:47et 4 mois.
24:49Cette année,
24:49c'est 66 ans
24:50et 7 mois.
24:51L'année prochaine,
24:52c'est 66 ans
24:52et 9 mois.
24:53Et puis ça peut aller
24:54jusqu'à 66 ans.
24:55Ça dépend du taux
24:56de mortalité,
24:56en fait.
24:57Est-ce que chacun,
24:58justement,
24:58vous regardez le fait
24:59que les syndicats
25:00en France
25:00et que beaucoup de Français,
25:01d'ailleurs,
25:02d'après les sondages,
25:02veulent garder cette retraite
25:04à 62 ans,
25:05ne pas passer à 64 ans ?
25:07Ça vous paraît étrange
25:08du point de vue
25:09de vos pays respectifs ?
25:11Alors,
25:12ça paraît étrange
25:14du point de vue
25:15d'un pays
25:15non-pays respectif,
25:17mais étant donné
25:17ce qu'est la France,
25:18non,
25:19parce que le problème,
25:20c'est que cette question
25:20a été politisée en France
25:22dès le départ.
25:23À partir du moment
25:23où elle est politisée,
25:24les oppositions
25:25et les positions
25:26sont tranchées.
25:27Il n'y a plus un pas
25:28l'un vers l'autre
25:29et il n'y a plus
25:29de débat rationnel.
25:31Ça devient du domaine
25:33émotionnel.
25:34Donc,
25:34les Français
25:35travaillent énormément,
25:37contrairement à cette légende
25:39que les Français...
25:40Non,
25:40les Français travaillent énormément.
25:41Ils ont un taux
25:41de productivité très élevé.
25:43Ils ont eu,
25:44je pense,
25:44récemment,
25:45le taux de productivité
25:47le plus élevé
25:48de l'OCDE,
25:49c'est-à-dire
25:49cette organisation
25:50des 20 et quelques pays
25:52les plus riches au monde.
25:54Et donc,
25:54la question n'est pas là,
25:55mais la question,
25:56c'est que les Français
25:56souffrent beaucoup au travail.
25:57On le voit.
25:59Peut-être pour des questions
26:00d'organisation,
26:00pour des questions
26:01d'hierarchie,
26:02je ne sais pas.
26:03Ils souffrent au travail
26:03et ils considèrent
26:04que la retraite
26:05est la récompense
26:06de cette souffrance.
26:07Aussi la récompense
26:08du fait que parmi
26:09les pays riches,
26:10la France a peut-être
26:10les salaires les plus bas.
26:12Un point commun,
26:12je voudrais juste
26:13qu'on avance encore
26:13un petit peu.
26:14Un point commun,
26:14Alberto Toscano,
26:15entre la France et l'Italie,
26:16peut-être encore plus aggravé
26:17en Italie,
26:17le taux de natalité
26:18qui est très bas
26:19en Italie,
26:21ça joue forcément
26:21aussi sur les retraites.
26:22En Italie,
26:23il est particulièrement bas
26:24et effectivement,
26:26la situation italienne
26:27implique aujourd'hui,
26:29si on fait 2 plus 2,
26:304,
26:32évidemment,
26:33on ne peut pas avoir
26:34la retraite
26:35ni à 62,
26:36ni à 64 ans,
26:38ni à 65.
26:40L'Italie,
26:41les Italiens aussi
26:42souffrent au travail.
26:43Les Italiens aussi
26:44travaillent beaucoup
26:46et travaillent intensément,
26:47mais disons,
26:49les Italiens
26:50ont accepté
26:52une réalité
26:52et la réalité actuelle
26:54d'une retraite
26:56après les 65
26:58et les 66 ans
27:01jusqu'à 67
27:03et ils sont,
27:05ils sourient
27:06quand on leur dit
27:08que les Français
27:08n'acceptent pas
27:09les 62 ans.
27:10Alberto Toscano,
27:11Vibé Keknoum-Rachlin
27:12et Anna Navarro-Pedro,
27:13vous restez avec nous
27:14la suite,
27:15désinformez la seconde partie
27:16dans un instant.
27:17après l'info,
27:18il est 20h30.
27:2620h30 sur France Info,
27:27bonsoir Stéphane Milhomme.
27:28Bonsoir,
27:29c'est le premier président français
27:30depuis 41 ans
27:31à se rendre à Monaco,
27:32Emmanuel Macron
27:33est depuis cet après-midi
27:34sur le rocher
27:35pour une visite d'État
27:36placée sous le signe
27:37des océans
27:38avant le sommet
27:39de l'ONU à Nice
27:40qui débute lundi.
27:42Le chef de l'État
27:42qui s'exprime dès ce soir
27:44dans une interview
27:44aux Parisiens
27:45Aujourd'hui en France,
27:46jeûner,
27:47dit-il,
27:47leçon d'écologie
27:48à recevoir de personnes.
27:50Il appelle au passage
27:51le gouvernement
27:52à maintenir le cap écologique
27:54après la suspension
27:55de MaPrimeRénov'.
27:56Les suites du démantèlement
27:58d'un réseau de trafiquants
27:59de drogue
28:00à l'aéroport
28:01de Paris-Roisy.
28:02Trafic de cocaïne
28:03entre la France
28:04et le Brésil.
28:05Une dizaine de personnes
28:06ont été interpellées
28:07en France
28:07dont quatre bagagistes
28:08de l'aéroport parisien.
28:10Des personnes soupçonnées
28:10d'avoir permis
28:11l'arrivée
28:11de 40 à 50 kilos
28:13de cocaïne
28:13par mois
28:14en France
28:15depuis le Brésil
28:15contre quelques milliers
28:17d'euros.
28:18L'armée israélienne
28:19appelle à évacuer
28:20des quartiers
28:21dans le nord
28:22de la bande de Gaza.
28:23Le signal
28:23d'une nouvelle opération
28:24imminente
28:25après 20 mois
28:26de conflit
28:26avec le Hamas.
28:27Avant cela,
28:28la défense civile
28:28palestinienne
28:29faisait état
28:30d'au moins 36 morts
28:31après des tirs
28:32imputés aux Israéliens
28:34près d'un centre d'aide
28:35soutenu
28:36par les Etats-Unis.
28:37Elle s'est écroulée
28:38de bonheur
28:39sur la terre battue
28:40de la porte d'Auteuil.
28:41La numéro 2 mondiale
28:42Coco Gauffe
28:43remporte la finale d'âme
28:44du tournoi
28:45de Roland-Garros
28:46face à la numéro 1
28:47et biélorusse
28:48Arina Sabalenka.
28:49Finale homme
28:50demain
28:50entre le numéro 1 mondial
28:51Jeannie Siner
28:52et son dauphin
28:53l'espagnol
28:54Carlos Alcaraz.
28:56France Info
28:5820h, 21h
29:00France Info
29:01Les informés
29:02Victor Matthez
29:04Les informés
29:05de ce samedi soir
29:06dans le studio
29:06de France Info
29:07Anna Navarro-Pedro
29:08correspondante
29:09pour la presse portugaise
29:10Vibeke
29:11Knoupr Achlin
29:12pour la presse norvégienne
29:14et Alberto Toscano
29:15l'Italie bien sûr
29:16journaliste
29:17et écrivain
29:19troisième sujet
29:20ce soir
29:20dans Les informés
29:21il concerne
29:22le réchauffement climatique
29:23et l'une de ses conséquences
29:25concrètes
29:26un phénomène mondial
29:27l'érosion
29:27des côtes
29:28grignotées
29:29peu à peu
29:29par la montée des eaux
29:31thème au cœur
29:31d'une réunion
29:32ce matin à Nice
29:33deux jours
29:34avant le début
29:35dans la ville
29:35du sommet de l'ONU
29:36consacré aux océans
29:38une journée spéciale
29:39sera consacrée
29:40France Info
29:42pardon
29:42y consacrera d'ailleurs
29:43une journée spéciale
29:44lundi
29:44une réunion
29:44qui se tenait
29:45alors que pour la première fois
29:46en France hier
29:47deux maisons
29:48de bord de mer
29:49ont été détruites
29:50dans une commune
29:50du Finistère Sud
29:51en Bretagne
29:52des habitations
29:53directement menacées
29:54par la montée des eaux
29:55un choix pas toujours
29:57compris par les habitants
29:58écoutez
29:58Nathalie Carotano
30:00la maire de cette commune
30:01de Tréfiagate
30:01c'est un habitant
30:03qui m'a dit
30:03oui mais à Venise
30:04on protège
30:05on construit des digues
30:05des murs
30:06à Monaco aussi
30:07pourquoi ici
30:08on ne peut pas le faire
30:08mais parce que
30:09nous sommes une petite commune
30:10de 2500 habitants
30:11n'ont pas les mêmes finances
30:12qu'à Venise ou autres
30:14et les scientifiques
30:15nous ont expliqué
30:16qu'il aurait fallu
30:17bétonner tout le littoral
30:18avec aucun accès
30:19à la plage
30:19c'est ça que ça veut dire
30:21l'extrait d'un reportage
30:22ici
30:23Brézizel
30:24pour France Info
30:25signé Delphine Gaucho
30:27il n'y a eu que
30:27plusieurs choses intéressantes
30:28dans ce que l'on vient d'entendre
30:29la multitude déjà
30:30des solutions qui existent
30:31choisies face à cette érosion
30:32des coûts
30:33et puis l'argent aussi
30:34que cela coûte
30:35Oui mais je crois
30:36que la question
30:38ce n'est pas uniquement
30:39l'érosion
30:39c'est la manière
30:41dont on essaie
30:42de conserver
30:43les mers
30:45les fonds marins
30:46la Norvège
30:47comme vous le savez
30:48a une très longue côte
30:50et nous avons maintenant
30:52une large zone
30:54qui nous appartient
30:57dans la mer du Nord
30:58où nous explorons
30:59du gaz
31:00et du pétrole
31:01comme vous le savez
31:03et il y avait
31:05un beau plan
31:06avec un futur
31:07réseau nordique
31:08qui devait inclure
31:10des parcs éoliens
31:11offshore
31:12et plusieurs liaisons
31:13par câble
31:14et pipeline
31:15entre les pays
31:16mais tout ça
31:17c'était un plan
31:18et en fait
31:19qu'est-ce qui se passe ?
31:20On continue
31:21d'explorer
31:22le gaz
31:23et le pétrole
31:24et on ne fait pas
31:25tellement attention
31:27à l'aspect
31:29on dit que c'est
31:30du pétrole vert
31:31et du gaz vert
31:32mais ça ne l'est pas
31:33tellement finalement
31:34On ne fait pas
31:34tellement attention
31:35à la préservation
31:36des fonds marins
31:36on entendait
31:37Alberto
31:38l'exemple de Venise
31:39à propos de l'érosion
31:40des sols
31:41qui était citée
31:42le sujet est ancien
31:43à Venise
31:44Oui à Venise
31:45le sujet est ancien
31:47parce qu'il y a
31:48un phénomène particulier
31:49celui de l'aqua alta
31:51qui périodiquement
31:53quand il y a
31:54certaines conditions
31:55de la mer
31:56et de la météo
31:57envahit
31:59la ville même
32:01qui a déjà
32:03un rapport
32:04très particulier
32:04avec l'eau
32:05et qui est
32:06elle-même submergée
32:08en particulier
32:08le symbole
32:09de cette submersion
32:10est la place
32:11Saint-Marc
32:11qui est elle-même
32:13dans l'eau
32:13y compris
32:15l'église
32:17très célèbre
32:18donc
32:19Venise
32:20a un problème
32:21particulier
32:22et depuis
32:23des années
32:24et pendant
32:25des années
32:26il y a eu
32:26des travaux
32:27hautement
32:28technologiques
32:29et spécialement
32:31chers
32:32pour réaliser
32:34des barrages
32:35mobiles
32:35qui empêchent
32:37ou devraient empêcher
32:38ce phénomène
32:39de l'aqua alta
32:40et
32:41Venise
32:42est un cas
32:42extrêmement particulier
32:44aussi pour
32:45le symbole
32:47Venise
32:47Si on regarde l'Italie
32:48plus globalement
32:48il y a urgence
32:49on va donner
32:50quelques chiffres
32:51l'Italie
32:51en 2023
32:52a artificialisé
32:5420 hectares
32:55de sol
32:55par jour
32:56alors c'est moins
32:56que l'année précédente
32:57mais ça reste
32:58extrêmement élevé
32:59on considère
33:00dans le pays
33:01en Italie
33:01que 9 communes
33:02sur 10
33:03sont menacées
33:04soit par les inondations
33:04soit par les glissements
33:05de terrain
33:06soit par cette érosion
33:07des côtes
33:07Oui, oui
33:08effectivement
33:08ce problème existe
33:10il est gravissime
33:11en Italie
33:12mais il va
33:12avec un autre problème
33:15qui est le changement
33:16de la nature
33:17même
33:18de la faune
33:19dans la mer
33:20méditerranéenne
33:21qui subit
33:23ce changement
33:24à cause
33:25de l'élévation
33:26de la température
33:28de cette mer
33:28dont il y a des espèces
33:29marines
33:30qui viennent
33:31d'autres mers
33:33voire océans
33:34et qui sont
33:35fortement prédatrices
33:36et qui changent
33:37la donne
33:37de la mer
33:38dont il y a
33:40un danger
33:41pour les côtes
33:41comme vous venez
33:42de dire très justement
33:43mais il y a aussi
33:44un danger
33:44pour la mer
33:45en tant que telle
33:46et je crois
33:46que les deux phénomènes
33:48doivent être traités
33:48ensemble
33:49quand même
33:50analysés
33:51et étudiés
33:52ensemble
33:52Et on a évoqué
33:53cette réunion
33:54sur les questions
33:54d'érosion
33:55qui s'est donc tenue
33:55à Nice
33:56ce matin
33:56dans ce sommet
33:57de l'ONU
33:57sur les océans
33:58Franck Decheverry
34:00c'est le maire
34:00de Miquelon
34:01l'Anglade
34:01commune de l'archipel
34:02français de Saint-Pierre
34:04et Miquelon
34:04en Amérique du Nord
34:05il y participe
34:06à cette réunion
34:06invité de France Info
34:07écoutez-le
34:08sa commune entière
34:09environ 600 habitants
34:10va devoir être déplacée
34:12oui il y avait
34:13oui il y avait une autre solution
34:14c'était d'endiguer le village
34:15mais c'est pas la solution
34:16qui a été retenue
34:17en tout cas
34:17pour des raisons économiques
34:20écologiques
34:20voilà évidentes pour nous
34:22on a préféré
34:23aujourd'hui
34:24partir sur une relocalisation
34:26c'est une solution
34:27qui pour nous
34:27nous paraît
34:28beaucoup plus pérenne
34:29beaucoup plus sûre
34:29pour l'avenir
34:30bon c'est pas des choix
34:32simples à prendre
34:33et il faut faire preuve
34:35aussi de beaucoup de pédagogie
34:36pour l'expliquer
34:36à la population
34:37on sait que ça coûte
34:38trop cher
34:39mais sur le long terme
34:39c'est quand même une question
34:40qui pour nous
34:41paraît économiquement
34:43viable et abordable
34:44on a vu déjà
34:45lors de catastrophes
34:47climatiques importantes
34:49que voilà
34:49l'urgence
34:51coûtait souvent
34:51bien plus cher
34:52que l'anticipation
34:53Adam Navarro-Pedro
34:54sur cette anticipation
34:55on a le sentiment
34:56comme souvent
34:56en matière d'écologie
34:57que tout le monde
34:58agit dans l'urgence
34:59et pas de façon préventive
35:00en France
35:01vous avez
35:01de très bons spécialistes
35:03qui travaillent bien là-dessus
35:04d'après ce que je sais
35:05c'est les pouvoirs publics
35:07qui n'y s'intéressent
35:08pas du tout
35:09et puis qu'en plus
35:10laissent la responsabilité
35:12aux maires
35:12et aux élus locaux
35:13qui n'ont pas les moyens
35:14ni les connaissances
35:16pour le faire
35:16donc quand ils ont envie
35:18de le faire
35:19comment ça se passe au Portugal ?
35:20il y a une agence nationale
35:21de l'environnement
35:22qui est très active
35:23il faut dire que le Portugal
35:24est un pays
35:24beaucoup plus petit aussi
35:25et que
35:26qui est extrêmement concerné
35:27par le phénomène
35:28extrêmement
35:29une grande majorité
35:30de la population
35:30vit sur la côte
35:31sont nous
35:31l'un des pays européens
35:32les plus touchés
35:33les plus touchés
35:33nous sommes à la pointe de l'Europe
35:35nous sommes dans
35:35l'océan Atlantique
35:37nous prenons
35:37de plein fouet
35:39tous les changements climatiques
35:41mais au Portugal
35:41neuf tempêtes
35:42depuis le début de l'année
35:43oui mais au Portugal
35:44on insiste aussi
35:45on dit surtout
35:45que le changement climatique
35:47accélère un phénomène
35:48qui existe déjà
35:49depuis longtemps
35:49le Portugal a perdu
35:50environ
35:52je vais vous donner
35:52un mètre carré
35:53parce que comme ça
35:54on a la meilleure dimension
35:55depuis 60 ans
35:55on a perdu 13 millions
35:57de mètres carrés
35:57de terrain
35:58de terre
35:58avec l'érosion
36:04de la côte
36:07et on fait beaucoup
36:08de choses
36:08une des choses
36:09parce que
36:10les autres raisons
36:12c'est le manque
36:12de sédimentation
36:13sur les côtes
36:14et pourquoi
36:14un manque de sédimentation
36:15il y a aussi
36:16l'action du vent
36:17qui est très importante
36:18chez nous
36:19mais aussi
36:19les barrages
36:20pour faire de l'électricité
36:21et qui retiennent
36:23les sédiments
36:24qui viendraient
36:25avec les eaux de pluie
36:26avec les fleuves
36:27avant
36:27et donc
36:28on a repris
36:29des sédiments
36:29des tonnes
36:30et des tonnes
36:30des milliers
36:31de mètres cubes
36:32de tonnes
36:32pour les remettre
36:33sur le littoral
36:34et ça marche
36:34par endroit
36:35dans d'autres endroits
36:36c'est prévu
36:37par l'agence nationale
36:38de l'environnement
36:39de relocaliser
36:40et ça a commencé
36:40il y a tout un quartier
36:41de pêcheurs
36:42dans une ville côtière
36:43qui a été relocalisée
36:45on sait que Lisbonne
36:46si on ne fait rien
36:47à Lisbonne
36:48la grande place
36:48de Lisbonne
36:49qui était celle
36:50du palais royal
36:51et qui était au bord
36:52du Thage
36:52dans 50 ans
36:54elle sera
36:54sous un mètre et demi d'eau
36:56et l'un des problèmes
36:58aussi Anna
36:58pour le littoral
36:59au Portugal
37:00c'est que cela
37:01ne freine pas pour autant
37:02les ambitions
37:03touristiques
37:04ou
37:05non
37:05et puis l'autre problème
37:06aussi relevé
37:07souvent par les spécialistes
37:08portugais
37:09c'est qu'il n'y a pas
37:09que la nature
37:10il y a effectivement
37:11le tourisme
37:12qui est une industrie
37:13chez nous très importante
37:1420% du PIB
37:15et donc il faut quand même
37:17en tenir compte
37:18et deuxièmement
37:20il y a aussi
37:20des constructions
37:21d'ingénierie
37:23au bord de la mer
37:23qui sont nocifs
37:24pour l'érosion
37:25mais on peut
37:26en avoir d'autres
37:27qui peuvent
37:28diminuer le problème
37:29et on va continuer
37:30la discussion
37:31dans un instant
37:3120h40
37:32le fil info
37:33avec vous
37:34Stéphane Milhomme
37:35et le bateau humanitaire
37:37se rapproche de Gaza
37:39après avoir atteint
37:40la côte égyptienne
37:41avec à son bord
37:41entre autres
37:42l'activiste
37:43écologiste
37:43Greta Thunberg
37:44l'eurodéputée
37:46franco-palestinienne
37:46Rima Hassan
37:47il est parti dimanche dernier
37:49de la Sicile
37:49en Italie
37:50et entend toujours
37:51briser le blocus
37:52israélien imposé
37:53au territoire palestinien
37:54reste à savoir
37:55s'il pourra accoster
37:57la Thaïlande
37:58se dit profondément
37:59attristée
37:59alors que le corps
38:00de l'un de ses ressortissants
38:01enlevé par le Hamas
38:03en octobre 2023
38:04était remis
38:05aux autorités israéliennes
38:06au total
38:06trois Thaïlandais
38:07ont péri
38:08dans cette opération
38:09du mouvement
38:10islamiste palestinien
38:11la Russie affirme
38:13que l'Ukraine
38:13a reporté
38:14l'échéange
38:15de prisonniers
38:16le gouvernement
38:16ukrainien dément
38:17ces déclarations
38:18interviennent
38:19après d'importantes
38:20frappes russes
38:21ces dernières heures
38:22elles ont fait
38:22au moins une dizaine
38:23de morts
38:23notamment cinq
38:24sur la ville
38:25ukrainienne de Kharkiv
38:26et de nombreux blessés
38:27après le tremblement
38:29de terre
38:29cet après-midi
38:29en Grèce
38:30au Mont Athos
38:31les autorités
38:32ne signalent
38:33ni victimes
38:33ni dégâts
38:34le Mont Athos
38:35est un haut lieu
38:36de la religion orthodoxe
38:37qui abrite en Grèce
38:38une vingtaine de monastères
38:39et cela depuis
38:40plusieurs siècles
38:41et puis la petite
38:42et la grande finale
38:43de la Ligue des Nations
38:44c'est demain
38:45les footballeurs français
38:46tenteront de décrocher
38:47une troisième place
38:48face à l'Allemagne
38:49Kylian Mbappé
38:50revient aujourd'hui
38:50sur la victoire
38:51de son ancien club
38:52le PSG
38:53en Ligue des Champions
38:53l'actuel pensionnaire
38:55du Réal
38:55vote Dembélé
38:56pour le Ballon d'Or
38:57un an après avoir
38:58quitté le club
38:59il n'exprime
39:00aucune amerture
39:01France Info
39:0320h
39:0621h
39:07les informés
39:08Victor Maté
39:09avec ce phénomène
39:10grandissant
39:11de l'érosion des côtes
39:12phénomène mondial
39:14au cœur d'une réunion
39:14aujourd'hui à Nice
39:16à deux jours du début
39:17de ce sommet
39:18de l'ONU
39:19sur les océans
39:20qui sera organisé
39:21dans cette ville
39:22du sud de la France
39:24Vibéqueux
39:25on le disait
39:25l'erreur a parfois
39:26été faite
39:27souvent faite
39:27dans certaines communes
39:29et ça vaut
39:29pour de nombreux pays
39:30de rajouter du béton
39:32au lieu peut-être
39:33d'un sable artificiel
39:34ou quelque chose comme ça
39:35c'est pas tellement
39:36le cas chez nous
39:37il n'y a pas tellement ça
39:38le long des côtes
39:40mais
39:41il y a
39:42si on peut rester
39:44sur le domaine
39:45de la mer
39:46il y a un autre aspect
39:47où
39:48je ne me fais pas
39:49l'avocate
39:49de la Norvège
39:50aujourd'hui
39:50où
39:51on se fait
39:52carrément critiquer
39:54par tout le monde
39:54c'est
39:55l'exploration
39:56des fonds marins
39:57parce que la Norvège
39:59va le faire
40:00a décidé de le faire
40:02alors que
40:03personne ne veut le faire
40:04ailleurs
40:05donc
40:06aujourd'hui
40:08je ne suis pas fière
40:10de mon pays
40:11et ce sera au coeur
40:12d'ailleurs
40:12de ce sommet
40:13de l'océan
40:14à Nice
40:15Alberto Toscano
40:16il y a eu une inégalité
40:17si l'on peut dire
40:18devant ce phénomène
40:19de l'érosion des côtes
40:20on se souvient
40:20lors de la COP26
40:21c'était à Glasgow
40:22en 2021
40:23du cri du coeur
40:23en quelque sorte
40:24de la première ministre
40:25de la Barbade
40:26qui parlait de condamnation
40:27à mort
40:27pour son île des Caraïbes
40:29si rien ne bougeait
40:30ça aussi c'est une réalité
40:31évidemment
40:31il y a une inégalité
40:34évidente
40:35parce que
40:36certains territoires
40:38même
40:38certains états
40:39composés par des îles
40:41de différents océans
40:43risquent
40:44de disparaître
40:45même
40:46si
40:47le niveau
40:48de l'eau
40:49augmente
40:49donc
40:50il est évident
40:52qu'il y a
40:52une disparité
40:53une inégalité
40:55et il est évident
40:56que ce problème
40:57peut être
40:58abordé seulement
40:59par une concertation
41:01planétaire
41:01s'il y a
41:02un sujet
41:03qui doit
41:04aujourd'hui
41:05voir une convergence
41:07d'efforts
41:08des différents pays
41:10et des différents
41:10pays
41:11des différents continents
41:12et bien celui-ci
41:13une fois qu'on a dit ça
41:15on connaît la réalité
41:16la réalité
41:17que les différents pays
41:18préfèrent regarder ailleurs
41:20et faire autre chose
41:21que ça
41:21dont les conférences
41:23se succèdent
41:24l'une à l'autre
41:25je me souviens
41:26très bien
41:27d'avoir suivi
41:27la COP 21
41:29en 2015
41:31à Paris
41:32au lendemain
41:33d'ailleurs
41:34des attentats
41:34on était tous émus
41:36par la situation
41:36et tout ça
41:37et malheureusement
41:39les promesses
41:41de cette époque
41:42c'était un moment historique
41:43c'était un moment
41:44qui a changé des choses
41:44on disait que c'était un moment
41:45historique
41:45pour certains aspects
41:46il l'a été
41:47parce qu'on a fait
41:48on a pris des engagements
41:49mais aujourd'hui
41:51on voit ce qui reste
41:52de ces engagements
41:53on parlait de l'inégalité
41:55Anna Navarro-Pedro
41:56géographique
41:57en parlant notamment
41:58de cette île des Caraïbes
42:00inégalité
42:01on en revient aussi
42:01à ça
42:02inégalité financière
42:04c'est toujours l'argent
42:05aussi qui joue
42:06pour se prémunir
42:07en quelque sorte
42:07ou prévenir
42:08de ce phénomène
42:09c'est toujours l'argent
42:09c'est le cas chez nous aussi
42:11et quand vous faites
42:13détruire des maisons
42:14là il y a un cas
42:15en France
42:16mais chez nous
42:16c'est déjà un cas
42:17plus soutenu
42:18il faut détruire
42:19des résidences
42:20au bord de la mer
42:21il faut une indemnisation
42:22aussi
42:22tout cela coûte
42:23énormément d'argent
42:24remettre des sédiments
42:26sur le long de la côte
42:29ça coûte une fortune
42:30c'est vrai
42:30mais puis il y a des pays
42:32par exemple
42:33pensez à Jakarta
42:33capitale d'Indonésie
42:36quand la marée monte
42:37il y a des quartiers
42:38près de la mer
42:39qui sont déjà
42:40où l'eau arrive
42:41aux chevilles
42:42et à m'immoler
42:42l'eau de la mer
42:44est déjà là
42:44ils rentrent dans les maisons
42:45alors ils font des remparts
42:47etc
42:47mettent des planches
42:49pour pouvoir marcher
42:50les pieds un peu secs
42:51mais il n'y a pas d'argent
42:53dans des pays
42:54où il y a des budgets
42:55telles nécessité
42:57des budgets moindres
42:58effectivement
43:00l'effort financier
43:01est quasiment impossible
43:02donc peut-être
43:03qu'un effort
43:03si les Nations Unies
43:05peuvent encore servir
43:06à quelque chose
43:07en ce début de siècle
43:08et bien peut-être
43:09ce serait
43:10à justement
43:12coordonner
43:13un effort mondial
43:13mais bon
43:14l'argent va plutôt
43:15à la guerre aujourd'hui
43:16qu'à la paix
43:17et un chiffre
43:18pour terminer
43:19ce débat
43:19cette discussion
43:20en France
43:20on parle de 450 000
43:23450 000 logements
43:24qui sont menacés
43:25d'ici la fin du siècle
43:26et cela concerne
43:28tout le littoral
43:29menacé donc
43:29par cette érosion
43:30des côtes
43:31en France
43:32terminons par
43:33les informer
43:35comme tous les soirs
43:36par les cartes blanches
43:37de nos invités
43:37Alberto Toscano
43:39commençons par vous
43:40vous souhaitiez revenir
43:40sur la rencontre
43:41qui a eu lieu cette semaine
43:42entre Emmanuel Macron
43:44et Georgia Meloni
43:45Oui, mardi
43:46le président Macron
43:47est allé à Rome
43:48il a rencontré
43:50Georgia Meloni
43:52et les deux
43:52ont d'ailleurs
43:53le même âge
43:53ils sont nés
43:54tous les deux
43:54en 77
43:55et je crois
43:58que nos pays
44:00européens
44:01doivent être capables
44:02de dialoguer
44:04et de collaborer
44:05sur des sujets
44:06fondamentaux
44:07pour nos peuples
44:08indépendamment
44:10des différentes majorités
44:12de la couleur
44:13des différentes majorités
44:14c'est une règle
44:15de l'Europe
44:15on est tous
44:16de démocratie
44:16le gouvernement
44:19de l'autre
44:20peut ne pas plaire
44:21et souvent
44:23ne plaît pas
44:23même aux citoyens
44:25du même pays
44:26en question
44:27Après au-delà
44:28des idées
44:29et des partis politiques
44:30les relations
44:31ont été tendues
44:31comme cela arrive
44:32parfois
44:33entre chefs d'état
44:34européens
44:34les relations
44:36ont été tendues
44:37et peut-être
44:37elles le seront encore
44:39mais les problèmes
44:40sont là
44:40et si on veut
44:42résoudre les problèmes
44:43communs
44:44dans le cadre
44:45européen
44:46si on croit
44:46à l'Europe
44:47on doit être capable
44:48de collaborer
44:49et on ne changera
44:51pas d'avis
44:52sur la ligne politique
44:53ou sur l'idéologie
44:55de l'autre
44:56mais
44:57l'Europe a besoin
44:59que nos pays
44:59collaborent
45:00Et vous avez le sentiment
45:01Alberto
45:02que c'était une vraie
45:02réconciliation
45:03entre les deux
45:04ou que c'était un moment
45:05un peu d'affichage
45:05pour les médias
45:06La gravité
45:07de certains problèmes
45:08impose
45:09de trouver
45:10des solutions communes
45:12dont il ne s'agit pas
45:13de devenir
45:15spécialement amis
45:16sur le plan personnel
45:17je ne sais pas
45:18s'ils sont devenus
45:20ils se sont réconciliés
45:21sur le plan personnel
45:22mais à mon avis
45:23c'est un détail
45:24ce qui est important
45:25c'est que France
45:26et Italie
45:27collaborent
45:28pour résoudre
45:29certains problèmes
45:30européens
45:31parce que
45:32l'Europe a besoin
45:33d'une gouvernance européenne
45:35et France et Italie
45:35deux pays fondateurs
45:37de l'Union Européenne
45:38doivent être présents
45:39ensemble
45:40dans ce système
45:41de gouvernance européenne
45:42pour l'avenir
45:43Anna Navarro-Pedro
45:44comment est-ce que
45:45vous avez vu
45:46regarder
45:47cette réconciliation
45:48Emmanuel Macron
45:49de Georgia Meloni
45:50cette semaine ?
45:51Alberto avait dit
45:52Emmanuel Macron
45:53est allé à Rome
45:54et je pensais
45:55à le vieil dicton
45:56tous les chemins
45:56mènent à Rome
45:57c'est extrêmement intéressant
46:03parce que ça m'a fait réfléchir
46:04Meloni est peut-être
46:07la seule politicienne
46:08en Europe
46:09qui a répondu
46:09avant d'être au pouvoir
46:10brutalement
46:11à Emmanuel Macron
46:12Emmanuel Macron
46:13et les gens
46:14qui l'entourent
46:14à l'Elysée
46:15ont souvent
46:17des bouffées
46:20comme ça
46:21de supériorité
46:24je suis très intelligent
46:26et je le montre
46:26au reste de l'Europe
46:27et c'est mal pris
46:29ailleurs
46:30c'est très mal pris
46:31ailleurs
46:32et je me souviens déjà
46:33et j'essaie de me souvenir
46:34et là je parle
46:35sans note
46:36mais il y a pas mal d'années
46:38dans le premier mandat
46:40premier quinquennat
46:41il y avait eu
46:42une attaque
46:44mais de la part
46:44de l'Elysée
46:45contre l'Italie
46:46extrêmement violente
46:48et je me souviens
46:49qu'à l'époque
46:50j'avais même commenté
46:51quelque chose
46:51j'ai dit
46:52mais il faudra peut-être
46:53se calmer à l'Elysée
46:54prendre une camomille
46:55ou quelque chose
46:56comme cela
46:56donc ça date pas d'hier
46:58ça date pas d'hier
46:59mais là
47:00je pense que l'Elysée
47:01avec Jean-Gémi Meloni
47:02qu'on l'aime
47:02ou qu'on ne l'aime pas
47:03a devant eux
47:05devant lui
47:05Emmanuel Macron
47:06quelqu'un qui a du répondant
47:07et il faut peut-être
47:08penser à deux fois
47:09avant de s'en prendre à elle
47:11et à l'Italie
47:12d'où peut-être aussi
47:13ces réconciliations
47:1420h50
47:15la suite des cartes blanches
47:16dans un instant
47:17la suite des informés
47:17également après
47:19le fil info
47:19Stéphane Milhomme
47:20c'est Emmanuel Macron
47:22qui le déclare
47:23dans le Parisien
47:24aujourd'hui en France
47:25en ligne dès ce soir
47:26je n'ai pas de leçons
47:27d'écologie à recevoir
47:28une interview
47:29à l'avant-veille
47:30de l'ouverture lundi
47:31du sommet de l'ONU
47:33sur les océans à Nice
47:34interview
47:35alors qu'il entame
47:36une visite à Monaco
47:37et toujours sous le signe
47:39de la défense
47:39de l'environnement
47:40et notamment les fonds marins
47:41sur France Info
47:42le maire de l'une
47:43des communes
47:44de Saint-Pierre-et-Miquelon
47:45attend beaucoup
47:46de cette conférence
47:47des Nations Unies
47:47sur les océans
47:48Franck Decheverry
47:49le maire de Miquelon-Langlade
47:51plaide pour des mesures rapides
47:52alors que sa commune
47:54est gagnée par la montée
47:55des eaux
47:56il constate que l'urgence
47:57coûte souvent
47:57bien plus cher
47:58que l'anticipation
47:59c'est une trottinette électrique
48:01qui est à l'origine
48:02de l'incendie mortel de Reims
48:03précision du procureur
48:04de la République
48:05l'engin a pris feu
48:06dans la nuit
48:07de jeudi à vendredi
48:08tuant 4 personnes
48:09dont 2 adolescents
48:10dans l'appartement
48:11de cet immeuble HLM
48:12ce drame a fait aussi
48:13une trentaine de blessés
48:15les rugbymen de Montauban
48:16peuvent préparer leur sac
48:17pour le top 14
48:18ils ont battu
48:19cet après-midi
48:20le FC Grenoble
48:2124 à 19
48:22une finale de pro des deux
48:23depuis la pelouse
48:25de Toulouse
48:25et puis le Crétérium
48:26du Dauphiné
48:27ça commence demain
48:28et après sa grave chute
48:29en décembre dernier
48:30c'est le grand retour
48:31de Remco Evenepo
48:32le belge
48:33dit heureux
48:33et fier d'avoir retrouvé
48:34une excellente condition
48:35200 km
48:36à parcourir demain
48:37entre Domera
48:38et Montluçon
48:39les routes de l'allié
48:40France Info
48:4320h
48:4521h
48:46les informés
48:47Victor Mathais
48:49et la suite
48:50de nos cartes blanches
48:51vive que la vôtre
48:52concerne le monde du tennis
48:53alors pas pour revenir
48:54sur la magnifique finale dame
48:56remportée tout à l'heure
48:58nous l'avons vécu
48:58sur France Info
48:59par l'américaine
49:00Coco Gauff
49:00mais pour nous parler
49:01de Novak Djokovic
49:03celui qui est considéré
49:04comme le plus grand joueur
49:05de l'histoire
49:06désormais a perdu hier
49:07en demi-finale
49:08mais surtout
49:08depuis quelques mois
49:10son statut a changé
49:11dans son propre pays
49:11la Serbie
49:12d'idole nationale
49:13il est désormais vu
49:14par les autorités
49:15comme un ennemi
49:16en quelque sorte
49:16oui c'est une sorte
49:18de nouveau match
49:18pour lui
49:19contre un adversaire
49:22assez redoutable
49:23et ce qui m'a intéressé
49:27c'est que jusqu'à présent
49:28il avait plutôt eu
49:30une attitude
49:30assez nationaliste
49:32il était considéré
49:34comme ça
49:34et puis
49:35vous vous rappelez peut-être
49:36que son attitude aussi
49:39quand il y avait
49:39la crise du Covid
49:40il ne voulait pas
49:41se faire vacciner
49:42et maintenant
49:44on dirait
49:45qu'il a complètement changé
49:46il fait des grands
49:49enfin
49:50il s'exprime beaucoup
49:52sur la corruption
49:53et il prend
49:54notamment
49:55la défense
49:56des jeunes
49:56des jeunes
49:57qui manifestent aussi
49:58les étudiants
49:59depuis janvier
50:00qui manifestent
50:00effectivement
50:01il s'est rangé de leur côté
50:02ce qu'il n'a pas plus
50:02du tout aux autorités
50:03voilà pas du tout
50:04et comme il est
50:06vraiment
50:07une idole absolue
50:10en Serbie
50:12je pense que ça peut avoir
50:13une influence
50:15et je trouve que c'est assez rare
50:17surtout dans le tennis
50:19qui est un sport
50:20où justement
50:22on ne s'exprime pas beaucoup
50:24sur la politique
50:25j'ai trouvé que c'était
50:26un exemple intéressant
50:27exemple intéressant
50:29en parlant de tennis
50:29je suis obligé Alberto
50:30de vous donner la parole
50:32avec un italien
50:33au final
50:33de Roland-Garros
50:34c'est pas moi l'italien
50:35demain c'est pas vous
50:36bien évidemment
50:37le numéro 1 mondial
50:38Yannick Siner
50:38il y avait un autre en demi
50:39qui a perdu
50:40sur blessure
50:41Lorenzo Musetti
50:42mais le tennis italien
50:43est à son plus haut niveau
50:44vous devez être content
50:45oui oui
50:45il y a quelque chose
50:47compte tenu des résultats
50:48du football italien
50:49au moins il y a un sport
50:52Ibéky vous a rappelé
50:53avant qu'on commence l'émission
50:54la cruelle défaite
50:56de l'Italie
50:57face à la Norvège
50:58hier 3-0
50:58hier soir l'Italie
51:00a été humiliée
51:01l'Italie du football
51:02a été humiliée
51:03par les Norvégiens
51:04qui se rattrape donc
51:04avec le tennis
51:05et après la défaite
51:07de l'Inter de Milan
51:08autre humiliation
51:09face au PSG
51:11en l'équipe des champions
51:11face au PSG
51:12et donc
51:12le tennis
51:14le drapeau sportif italien
51:16effectivement
51:17Siner
51:17qui est
51:19un homme
51:20qui exprime
51:21des convergences
51:23Siner
51:23est originaire
51:24du Haut-Adige
51:25le sud-Dirol
51:26sa langue maternelle
51:27est l'allemand
51:28et en même temps
51:30il n'est pas très bien
51:31l'Italien
51:32il représente l'Italie
51:35il sait représenter
51:36l'Italie
51:36mais quelque part
51:37Siner
51:38est un sportif européen
51:40dans le sens propre du terme
51:41et il est une personne intelligente
51:43et il est capable
51:45de jouer
51:46ce rôle
51:47qui va au-delà du tennis
51:48avec une personnalité
51:50cela dit
51:50pas très expansive
51:51pour l'instant
51:52peut-être que ça viendra
51:53un peu plus tard
51:55il a 23 ans
51:56je crois
51:56il est assez jeune
51:58il pourrait gagner
51:59demain
52:00à finale
52:00face à Carlos Alcaraz
52:02à vivre bien sûr
52:02sur France Info
52:03on termine avec vous
52:05une carte blanche
52:05en forme de coup de gueule
52:07on peut le dire ce soir
52:07avec le feu vert
52:09donné par l'Europe
52:10au changement de règles
52:11et de tarification
52:11concernant les bagages à main
52:13ce que l'on prend avec soi
52:15quand on prend l'avion
52:15expliquez-nous
52:16il y avait une grande demande
52:18en Europe
52:19pour que l'Union Européenne
52:22clarifie
52:22cette histoire
52:23des bagages à main
52:24vous savez qu'il y a des compagnies
52:24qui chargent de l'argent
52:26si vous entrez en cabine
52:27avec un bagage cabine
52:28principalement des compagnies à bas coût
52:30des compagnies low cost
52:30principalement des compagnies à bas coût
52:32c'est vrai
52:32et puis bon
52:34les normes
52:35ça varie
52:35d'une compagnie à l'autre
52:37à l'un européen à l'autre
52:38etc
52:39donc on demandait à l'Union Européenne
52:40de trancher
52:41de nous donner la bonne parole
52:42et bien
52:43elle a donné sa bonne parole
52:44et bien
52:46et c'est par la commission
52:48pour une fois
52:48c'est les ministres
52:49c'est les conseils européens
52:51le ministre des transports
52:52qui ont décidé
52:52que
52:53d'un côté
52:54pour les bagages
52:55on a droit à un bagage gratuit
52:56c'est celui qu'on peut mettre
52:57sous le siège
52:58vous voyez
52:58qu'on fait tous
52:59déjà au décollage
53:00on met le sac à main
53:01des dames
53:01le sac à dos aussi
53:03sous le siège
53:03au moment du décollage
53:04vous voyez
53:04alors ce qui peut se glisser
53:06sous le siège
53:06le truc tout petit
53:07qu'on peut le faire
53:08gratuit
53:09ça même les compagnies
53:11low cost
53:12ne l'avaient pas fait
53:12jusqu'à présent
53:13par ailleurs
53:15si les compagnies
53:16le souhaitent
53:17elles peuvent désormais
53:18charger
53:19pour le petit bagage
53:21de cabine
53:22qu'on a amené
53:23jusqu'à maintenant
53:23dans la plupart
53:24des compagnies
53:26avec nous
53:26donc
53:27il faut peut-être
53:29noter que
53:30il y a
53:31quelques semaines
53:32fin mai
53:33la Cour européenne
53:34de justice
53:34saisie
53:35des affaires
53:36par des clients
53:41mécontents
53:41et bien
53:42avait décrété
53:43illégal
53:44de charger
53:45pour une valise
53:47dans la
53:48de faire payer
53:48une valise
53:50l'Espagne
53:51vend debout
53:52contre cette affaire
53:53parce qu'elle a
53:54exigé
53:54il y a eu des compagnies
53:55qui ont été condamnées
53:55d'ailleurs
53:56en Espagne
53:56oui
53:57presque 200 millions
53:58exigés
53:59il faut dire que
54:00Portugal, Espagne
54:01Slovénie
54:02et Allemagne
54:03se sont votés
54:04contre
54:04ils étaient absolument
54:05contre cette mesure
54:06donc vous voyez
54:07la défense
54:08du consommateur
54:09du citoyen européen
54:11bonjour
54:12deuxième mesure
54:13qui va charger
54:1475% des passagers
54:16c'est l'indemnisation
54:18en cas de retard
54:19jusqu'à présent
54:19pour un petit vol
54:21moins de 1500
54:22deux heures de retard
54:24bon
54:24200 euros
54:25150
54:26200 euros
54:26un vol plus long
54:28trois heures de retard
54:29300
54:31400 euros
54:31deux
54:32ah là
54:32l'Union européenne
54:33ça a fait fort
54:34en dessous de 6000 kilomètres
54:36aux 6500
54:37en dessous de 6 heures
54:38pardon
54:39et en dessous de 3500 kilomètres
54:41et en dessous de 5 heures
54:426 heures
54:43plus d'indemnisation du tout
54:4575% des passagers
54:47n'auront plus d'indemnisation
54:48bravo
54:49ils ont écouté
54:50les compagnies aériennes
54:51et pas les consommateurs
54:52moralité
54:53on arrête de prendre l'avion
54:54Anna
54:54pourquoi pas
54:55à partir du moment
54:56où ils seront moins chers
54:57ils commenceront
54:58à charger le vrai prix
54:59et que les trains seront moins chers
55:00Anna Navarro
55:01Pedro
55:01Alberto Toscano
55:02et Vibé Keknoup
55:03Merci à tous les trois
55:04d'être venus ce soir
55:05dans les informés
55:06les informés reviennent
55:08demain matin
55:08sur France Info
55:09très bonne soirée à tous
55:10Merci
55:11Merci
55:12Merci
55:12Merci d'avoir regardé cette vidéo !