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  • 06/06/2025

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Transcription
00:00On part pour les Antilles, pour la Martinique, pour Fort de France,
00:03où Cyril Boutier qui est le directeur éditorial de France Antilles et de France Guyane.
00:07Ce sont nos partenaires à une question à vous poser, on l'écoute.
00:10Bonjour Daniel Ball.
00:12Les acteurs économiques ultramarins, souvent des très petites entreprises,
00:16se plaignent de difficultés d'accès au crédit.
00:19Comment selon vous les banques peuvent davantage les aider, les accompagner ?
00:23Quelles sont les mesures que le Crédit Mutuel, par exemple,
00:25bien implantées dans nos territoires, mais en place pour les accompagner ?
00:30Oui, nous sommes particulièrement bien implantés, notamment en Martinique.
00:35Et d'ailleurs, à l'origine en Martinique et notamment à Fort de France,
00:40on a vraiment des caisses de Crédit Mutuel qui accompagnaient uniquement des professionnels.
00:45Aujourd'hui, elles sont multimarchés.
00:48Parce que je sais de notre activité, ça fait un an que je n'ai pas été à Fort de France,
00:53mais j'ai vu la forte implication des caisses de Crédit Mutuel sur le tissu,
00:59en tout cas des professionnels.
01:00Sur les entreprises, nous avons une autre structure dans le groupe
01:03qui s'appelle la Banque Européenne du Crédit Mutuel, qui intervient également.
01:06Alors on s'est implanté avec cette banque-là il y a trois ans seulement en Antiguiane,
01:11mais nous sommes vraiment très déterminés à accompagner.
01:14Nous voyons aujourd'hui un dynamisme de l'économie,
01:19en dépit de toutes les difficultés qu'on connaît et que vous connaissez encore mieux
01:23quand vous êtes à Fort de France.
01:26Nous avons fait le choix de continuer à être aux côtés des entreprises.
01:30Et je pense qu'on peut difficilement faire plus.
01:34– La place des Outre-mer,
01:38la pensée d'un grand banquier comme vous sur ce qu'elles devront être dans le futur,
01:42on connaît, on voit les problèmes qu'il y a en Nouvelle-Calédonie,
01:44on voit ces problèmes de revendications multiples,
01:49souvent d'ailleurs très légitimes sur le pouvoir d'achat à la vie chère.
01:52Comment vous les voyez ?
01:53Vous les voyez comme un formidable atout ?
01:54Ou vous les voyez comme quelque chose qu'il faudra soutenir
01:57et qui financièrement va coûter cher longtemps ?
01:59Quel est ça ?
02:00Ça m'intéresse d'avoir votre regard là-dessus, vous,
02:02de banquier et de banquier de là-bas, j'allais dire, qui êtes sur place.
02:05– Absolument, nous, en tant que banquier,
02:07et vous l'y fort justement de la base,
02:09nous sommes présents sur la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin et la Guyane,
02:13c'est les seuls territoires sur lesquels nous sommes présents,
02:15mais sur ces territoires-là, on a eu une implantation très profonde
02:19et on n'a pas le sentiment de ne pas être efficace.
02:25Au contraire, on est pleinement impliqué dans la vie locale,
02:29mais c'est notre culture en plus.
02:30– Mais quand vous voyez par exemple que les régimes de bananes
02:32coûtent plus cher en Martinique qu'en métropole,
02:34alors qu'elles sont produites là-bas, etc.,
02:36comment concrètement vous pouvez arriver à aider les gens,
02:40parce qu'au fond c'est ça, c'est ce qu'on attend un peu sans doute d'un banquier,
02:44c'est qu'il aide dans la vie quotidienne des gens.
02:46– Mais le retour qu'on a de nos clients, c'est qu'on les accompagne bien.
02:50Aujourd'hui, on a une très belle image dans les territoires que je viens de citer
02:53et sur lesquels nous sommes implantés.
02:54– On va regarder les unes de France-Antilles et de France-Guyane.
02:57– Sous-titrage ST' 501

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