Les Vraies Voix avec Pascal Bitot-Panelli, commandant divisionnaire honoraire de police et patron dans la sécurité privée.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-06-02##
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NewsTranscription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:06C'est fini, aujourd'hui, et pour toujours, et pour l'éternité, à jamais.
00:13Le Paris Saint-Germain est champion d'Europe.
00:17Le Paris Saint-Germain remporte la lutte des champions.
00:21Rien ne peut justifier ce qui s'est passé dans la capitale et dans le pays.
00:26J'ai l'impression que c'était la guerre.
00:27Tellement ça claquait dans tous les sens, ça hurlait, ça.
00:30C'était affreux.
00:31On ne peut pas parler d'une horrifique, évidemment.
00:33Après, on ne peut pas parler non plus d'un échec.
00:35Vous aviez des milliers de personnes qui sont venues pour commettre des exactions
00:39et qui, pour la plupart des cas, ont été empêchés.
00:41Ceux qui, hier soir, je le dis, sans mâcher mes mots, ont gâché cette belle fête sportive,
00:49ce sont des barbares.
00:50Le football, ça n'est pas cela.
00:51Et donc près de 560 interpellations rien qu'à Paris.
00:57Dans la nuit de samedi à dimanche, deux morts et puis 79 nouvelles interpellations aussi.
01:03La nuit dernière, les célébrations au titre du PSG ont été endeuillées par la casse et les accidents.
01:08Alors parlons vrai.
01:09Est-ce que l'impunité n'est pas la première cause des violences ?
01:12Seuls trois casseurs ayant été déférés après les violences consécutives à la demi-finale contre Arsenal.
01:17Et à cette question, faut-il des peines de prison systématiques et immédiates pour les casseurs ?
01:22Vous dites oui à 96% et ça vote énormément sur X.
01:26Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
01:29Et Pascal Biteau-Panelli est avec nous, commandant divisionnaire honoraire de police et patron dans la sécurité privée.
01:36Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:38Philippe Bilger.
01:39Parmi les multiples interpellations qui ont été opérées, il y a vraisemblablement des personnes qui vont être déférées.
01:49Je ne sais pas combien.
01:51Et à partir du moment où la preuve de leur implication dans un acte de délinquance sera apportée,
01:58ces personnes-là seront condamnées immédiatement.
02:02C'est évident, mais la question de Sud Radio est fondamentale dans la mesure où elle pose le problème de la culpabilité de ces rassemblements collectifs
02:14au sein desquels il est difficile de discerner l'implication transgressive individuelle
02:22parce qu'en réalité c'est l'ensemble qui d'une certaine manière participe de manière coactive à des violences, à des dégradations.
02:32Et là il est évident qu'il va falloir réfléchir à un nouveau système, loi anti-casseur, responsabilité collective
02:42qui considérera que le simple rassemblement dont la finalité est de détruire et de commettre des violences ou d'incendier
02:55suffira pour condamner tous ceux qui seront interpellés.
02:59Oui, moi je suis...
03:01Est-ce que les idées se tournent ?
03:02Oui, je me souviens des émeutes de 2023 et je me souviens des comparutions immédiates et des peines de prison ferme
03:07et évidemment ça avait calmer tout le monde.
03:09Moi je suis tout à fait favorable à ça, aussi sûrement que je pense qu'il ne faut pas mettre en prison
03:13quelqu'un qui prend la statue de Macron et la remet pour faire un acte politique.
03:16Autant là, il faut une fermeté absolue.
03:19En 2023, souvenez-vous les émeutes, ça avait marché.
03:22Vous aviez des mômes qui n'étaient pas forcément d'ailleurs, qui étaient des mômes de bonne famille
03:25qui étaient sidérés, ils se retrouvaient au tribunal, jugés à la barre et directement avec les pinces.
03:31Et ça a vraiment, à un moment donné, fait redescendre la pression.
03:35Ça n'a pas duré longtemps malheureusement.
03:36Non, mais ce n'est pas possible qu'on ait en France, deux morts, deux morts.
03:40Vous avez vu ces images de dingue ?
03:42Moi je voulais aller faire la fête avec tout le monde, etc.
03:44On a renoncé.
03:45Plus des blessés graves, notamment à Grenoble, etc.
03:47On a renoncé, j'ai pas envie d'aller me retrouver.
03:48N'oubliez pas le policier qui est dans le coma.
03:50Oui, qui est dans le coma, elle.
03:50Plus le périphérique.
03:52Et les pompiers.
03:53Plus le périphérique bouché.
03:54Est-ce que vous avez eu ces images dévirantes du mec qui se fait tirer sa moto ?
03:57Oui.
03:57Il se fait descendre de sa moto pour qu'on lui pique.
03:59Donc là, il y a une faille de sécurité.
04:02Je sais bien que notre ami Pascal dira, c'est un peu tout.
04:05Il sera peut-être sur la ligne de Bruno Retailleau.
04:07Moi je pense que Bruno Retailleau a raison de dire que ce sont des barbares.
04:10Je pense qu'Antoine Léomont a tort, évidemment, de raconter n'importe quoi, comme toujours.
04:14Mais parce que c'est son fonds de commerce, le député à la fille.
04:16Et il ne fallait pas autoriser les Champs-Elysées.
04:20Il fallait peut-être faire du filtrage à l'entrée du périphérique.
04:23Il y a quelque chose qui ne s'est pas fait dans cette finale.
04:25Et c'est d'autant moins excusable que la demi-finale avait déjà été un désastre.
04:30Jean-Michel Fauvergue.
04:31Moi je crois que dans ce type de manifestation hyper-violente, on est dans autre chose.
04:36On est dans autre chose que des manifestations.
04:38C'est sociologiquement, psychologiquement, économiquement différent.
04:41Il y a une volonté délibérée de profiter d'un événement pour casser, pour avoir cette adrénaline-là,
04:47aller casser, pour taper du flic, pour faire ses courses, pour se servir, etc.
04:51Et donc il faut agir différemment.
04:53Et ça, on n'a pas encore compris.
04:54Il va falloir agir différemment et donner des moyens nouveaux à la police.
04:57Pourquoi ? Parce que les policiers aujourd'hui, les policiers et les gendarmes, sont empêchés
05:02parce qu'ils courent trois dangers.
05:04Le premier danger, c'est le danger physique dans ces manifestations.
05:07Le deuxième danger, c'est le danger administratif.
05:09Et le troisième danger, c'est le danger judiciaire.
05:12Parce que, souvenez-vous, dans les dernières émeutes,
05:15combien de policiers, y compris du RAID, ont été mis en examen ou ont été mis en garde à vue.
05:20Et donc, dans ce domaine-là, il faut prendre des mesures.
05:22Il y a une idée qui chemine.
05:25Il faut prendre des mesures différentes.
05:26Les mesures différentes, c'est quand on a affaire à ce type d'événement-là,
05:30dont on sait qu'il va y avoir des cas après,
05:33c'est de prendre des mesures d'exception.
05:35D'avoir, dans le temps et dans le lieu, un système d'exception à la main des préfets.
05:41Comme les JO, à l'époque ?
05:42À la main des préfets, pourquoi pas, un système d'exception particulier
05:45qui, à minima, instaure deux choses importantes.
05:49D'abord, et là je rejoins Philippe,
05:50la responsabilité collective de ceux qui sont en train de casser.
05:54C'est-à-dire qu'on ne soit pas obligé, à un certain moment,
05:56de prouver que cette personne a fait ça,
05:59mais que l'ensemble du groupe qu'on a pris devant la case
06:01soit condamné de manière...
06:03C'était la loi de 70.
06:06Et ça existe déjà dans la complicité et dans le recel.
06:09Ça existe.
06:09Et la deuxième chose, c'est de faire en sorte que les policiers et gendarmes
06:13qui interviennent en maintien d'ordre dans ce cadre-là,
06:16et dans ce cadre bien précis, dans ce domaine de temps et de lieu,
06:20eh bien, leur responsabilité soit, à un certain moment,
06:24baissée, largement baissée ou exonérée
06:26s'il se passe quelque chose de particulier.
06:28Parce que c'est pour défendre la République
06:30et c'est pour défendre les citoyens de la République.
06:32Pascal Biteau-Panelli, quand on voit le Real Madrid
06:37qui fait toute l'église des champions gagnés,
06:39et Dieu sait s'ils en ont gagné,
06:40placer la Cibeles, il n'y a jamais un problème.
06:42En France, le PSG en gagne une,
06:44la capitale est à feu et à sang.
06:46Le pays même.
06:47Oui, même le pays.
06:48T'as vu Toulouse-en-Veve.
06:49Au revivre, on n'a pas de problème.
06:50Absolument.
06:51Au revivre, on n'a pas de problème.
06:51Je vais faire du retaillot.
06:53Les Français sont des barbares,
06:54les Espagnols sont civilisés.
06:55Je ne pense pas que ça soit tout à fait cette équation,
07:01mais deux grandes questions.
07:02Pourquoi nous, on n'y arrive pas ?
07:04Pourquoi on a laissé faire tout cela ?
07:07Pourquoi on est devant une espèce de forme d'impuissance publique ?
07:11Pourquoi on est face à ces régressions civilisationnelles ?
07:15Comment faire ? Comment traiter cette jeunesse ?
07:18A l'évidence, une réponse sociale plus que pénale
07:22est une grave erreur
07:24qui incite les délinquants à continuer,
07:27voire même à monter l'intensité de leur exaction.
07:30Il faut donc qu'on utilise la sécurité,
07:33c'est un peu comme la médecine,
07:34les bons remèdes face aux bons maux.
07:37Nous sommes très nettement devant des médicaments
07:39qui sont sous-dosés.
07:41C'est une question, Pascal.
07:43Pourquoi on n'a pas interdit les chances ?
07:44Non, mais c'est une question qu'on s'est posée,
07:46vous et moi, sur des plateaux télé.
07:47C'est ce qu'on posait Ségolène Royal, par exemple.
07:48Non, mais sur des plateaux télé,
07:50pour les Gilets jaunes,
07:51on passait tous nos week-ends ensemble avec Pascal.
07:52Mais ce qui est dingue,
07:54c'est d'être obligé de se couper de choses.
07:55Non, mais je suis d'accord.
07:57Cécile, on était instruits par la demi-finale.
07:59On savait comment ça allait se passer.
08:01Donc la question,
08:01pourquoi on a autorisé les Champs-Elysées ?
08:04Pourquoi on n'a pas tout fait
08:04outre au Cadéro ou, je ne sais pas, au Champs-de-Mars ?
08:06Ça aurait été pareil.
08:07Ça aurait été pareil.
08:08Mais non, il n'y a pas de magasin au Champs-de-Mars.
08:09Mais au Champs-de-Mars, il n'y a pas de magasin.
08:11Mais ne souhaiterait pas un livre,
08:12ça serait la même chose.
08:13Non, mais je passe une question.
08:15Oui, mais Pascal Bicot va dire,
08:17mais on voulait des Jean-Michel Faubert.
08:19Non, non, parce qu'il a la science,
08:21peut-être que...
08:21Alors, c'est vrai que les Champs-Elysées,
08:24c'est un peu le totem.
08:25C'est le totem des supporters bonenfants
08:28qui veulent être sur cette avenue.
08:29Puis c'est aussi le totem de la délinquance
08:31et des voyous.
08:32Donc on peut se poser la question.
08:34Je pense que si on ne l'a pas interdit,
08:38on a en France la technicité.
08:41Je vous rappelle quand même
08:42qu'on vient de contrôler des Jeux Olympiques.
08:44Donc on a une expertise,
08:46une technique qui est mondialement reconnue
08:49et qu'on a voulu essayer de maîtriser,
08:52de contrôler l'événement sur les Champs.
08:54Ségolène Royal proposait,
08:56dans ses grands événements en tout cas,
08:58avec une liesse nationale,
09:01de dire finalement,
09:02tous les mineurs à la maison.
09:05Ça, c'est à la Ségolène.
09:08C'est une mesure radicale.
09:10Je ne sais pas si elle serait décisive.
09:12Couvre-feu, termine.
09:14Excusez-moi, à Nantes,
09:15un gamin de 12 ans a été chopé en flagrant délit
09:17et a attaqué un bus.
09:18Donc des gens se demandent
09:19ce que font les parents.
09:19Sauf s'il est avec ses parents, bien entendu.
09:21C'est intéressant ce que dit Ségolène.
09:23On retrouve l'ordre juste.
09:24Non, mais on retrouve l'ordre juste.
09:26Mais ce n'est pas ça.
09:26Mais sur les Champs-Elysées,
09:28j'y reviens.
09:29Vous vous souvenez quand même
09:29que les Gilets jaunes,
09:31ça bascule.
09:32Ils arrivent quand même
09:33à fracasser l'Arc de Triomphe,
09:34le musée d'Arc de Triomphe.
09:36Et on continue à ouvrir
09:36les Champs-Elysées.
09:37Et à un moment donné,
09:38on a fermé les Champs-Elysées.
09:40Donc pourquoi on ne peut pas se résoudre ?
09:42Parce qu'on recule.
09:43Je pense qu'il était normal
09:45de les ouvrir.
09:46Je pense que ça n'a pas marché pour autant.
09:48Lors de la demi-finale,
09:50après les débordements,
09:51le préfet de police avait dit
09:53probablement on permettra
09:55l'accès aux Champs-Elysées.
09:56Il est difficile dans les conditions d'hier.
10:00On ne pouvait pas ne pas le permettre.
10:02Non, mais l'idée qui est soulevée
10:05d'avoir un moment d'exception,
10:07une loi d'exception
10:07dans le temps et dans les lieux
10:10qui donne des pouvoirs supplémentaires,
10:11ça c'est une idée importante
10:12qui permettra d'appliquer les choses.
10:15Parce qu'interdire aux mineurs,
10:17c'est une bonne chose.
10:18Mais il faut l'appliquer après.
10:19Il faut aller sur le terrain,
10:20prendre les mineurs sur l'oreille
10:21et le mettre dehors.
10:22Et ça, ce n'est pas possible aujourd'hui.
10:24Et je vais même aller beaucoup plus loin.
10:25Vous parliez tout à l'heure
10:26de la loi anti-casseurs de 2019.
10:29Je l'ai votée,
10:30la loi anti-casseurs de 2019.
10:31Dans son article 1 ou 2,
10:33je ne me rappelle plus exactement,
10:34il y avait l'interdiction de manifester
10:36pour des gens,
10:38genre houliganes,
10:39comme l'interdition de stade.
10:41Eh bien, ça a été voté, ça.
10:43Et tout le monde était pour ça.
10:45Devinez qui c'est qui a cassé ça ?
10:47Le Conseil constitutionnel.
10:48Et donc, on ne s'est pas donné les moyens.
10:50On ne s'est pas donné les moyens.
10:520-826-300-300.
10:53Yannick est avec nous.
10:54On vous écoute, Yannick.
10:56Écoutez, je vous écoute
10:57depuis un petit moment.
10:58En fait, d'après moi,
11:00c'est qu'on a loupé
11:00beaucoup de choses déjà à la base.
11:02L'éducation parentale n'y est plus.
11:04L'éducation scolaire n'y est plus.
11:05Je crois qu'on doit tout reprendre.
11:09Je dirais qu'il y a une génération
11:10qui est un peu foutue.
11:11Mais il faut au moins sauver
11:12celle qui va monter.
11:14Moi, je me rappelle,
11:15quand j'étais gamin,
11:16je faisais des conneries.
11:17Mon père me disait,
11:18écoute, si tu continues,
11:19je te mets dans une maison de correction.
11:21Il y avait des écoles de redressement, etc.
11:23Moi, je crois qu'aujourd'hui,
11:24il n'y a plus rien.
11:25C'est-à-dire que les gamins,
11:26les punir et aller les mettre
11:28en prison et compagnie,
11:29mais ça sert à rien.
11:30Oui, il faut être sévère,
11:31j'accorde.
11:32Mais je ne sais pas,
11:33il faut trouver d'autres protocoles.
11:34Là, déjà,
11:35ils ont tous été filmés.
11:36Il faudrait au moins reconnaître
11:38leur patiente,
11:39au moins les visiter.
11:41Et à quelque part,
11:42on pourrait appliquer quelques trucs.
11:43Moi, je crois qu'il faudrait
11:44qu'ils fassent des travaux
11:45d'étérés généraux.
11:46Mais la loi antique,
11:47elle sort de 1970.
11:49C'est-à-dire quand on allait
11:49chercher l'argent chez eux.
11:51Et de responsabilité pétulière.
11:52Tout à fait.
11:53Moi, je crois qu'il faut revenir
11:54sur des choses plus sérieuses.
11:56Moi, aujourd'hui,
11:56les réseaux sociaux
11:57sont quelque chose
11:58qui fonctionne énormément
11:59et sur lequel ils sont
12:00des rendez-vous.
12:01Celui qui a été fautif,
12:02celui qui a fait une faute,
12:03il est interdit
12:04avis de réseaux sociaux.
12:06Je ne sais pas
12:06si c'est possible ou pas.
12:07Vous pouvez mettre
12:08des brouilleurs
12:09dans les cités.
12:11Et puis, vous pouvez
12:11créer un nouveau compte
12:13sur n'importe quel réseau
12:14avec une nouvelle adresse mail.
12:15Ça, c'est impossible.
12:17On ne va pas interdire
12:18les gens de téléphone portable
12:19ou d'ordinateur.
12:20Non, je pense qu'il faut
12:21absolument remettre
12:22ces gens
12:23dans un système social.
12:25Moi, je me rappelle
12:26quand j'étais à l'armée,
12:27dans la chambre
12:28où on était,
12:29il y avait toutes les couleurs,
12:30toutes les races,
12:31des gens de partout.
12:32On était unis.
12:33On savait de quoi on parlait.
12:34On était ensemble.
12:36Aujourd'hui,
12:36dans les cités ou ailleurs,
12:38il y a un chef
12:38qui dit un peu aux autres
12:39ce qu'il faut faire.
12:40Les gens d'aujourd'hui,
12:41il n'y a plus de pan qui gueule.
12:42Il n'y a plus personne
12:43qui les met.
12:44Il n'y a plus rien.
12:45Donc, effectivement,
12:46il faut les punir.
12:47Je veux bien,
12:47ils recommenceront.
12:48Mais ce qui est dingue,
12:49pardon Yannick,
12:50ce qui est dingue,
12:50c'est qu'on passe son temps
12:51à incriminer la police,
12:53les pompiers,
12:53tout le monde.
12:54Mais ce n'est pas leur rôle
12:55d'éduquer des gens, en fait.
12:56Quand on voit ce pompier
12:58qui se fait étrangler
12:59par derrière,
13:00sur les Champs-Elysées,
13:01par un type
13:01qui a un drapeau palestinien
13:02sur les épaules,
13:03désolé,
13:04je ne sais pas ce qu'il faut
13:04un drapeau palestinien
13:05pour la victoire du Paris-Saint-Germain.
13:07Désolé de le dire.
13:08Je partage grosso modo
13:09ce qu'a dit Yannick
13:09d'une manière générale.
13:12Je partage grosso modo
13:13ce qu'a dit Yannick
13:14d'une manière générale,
13:15sauf qu'il généralise.
13:17Il parle des jeunes d'aujourd'hui.
13:18Mais la plupart des jeunes
13:19d'aujourd'hui,
13:20ce n'est pas ça.
13:21Ce n'est pas ça du tout.
13:22La plupart de la population,
13:23ce n'est pas ça du tout.
13:24Ce sont des gens qui sont...
13:25Ceux qui ont fait ça,
13:26c'est des casseurs
13:27qui font toujours ça.
13:29Ça reste une minorité.
13:30Oui.
13:31C'est une exception.
13:33Et en plus,
13:33c'est une exception
13:34en fonction du sport.
13:35Il ne s'est rien passé
13:36aux Jeux Olympiques
13:37parce que les Jeux Olympiques
13:38n'attiraient pas ce genre de public.
13:39Mais il y en a plein
13:40qui ne regardaient pas le foot d'ailleurs.
13:41En fait,
13:41il y en a pas le foot.
13:42Donc,
13:43je veux me battre contre ça.
13:45Ce n'est pas la totalité
13:47de la jeunesse,
13:47la totalité de la population.
13:48Personne ne dit ça.
13:50Bien sûr.
13:51Alors,
13:52on peut se poser aussi
13:53la question
13:53de la violence
13:55liée au football.
13:57C'est-à-dire que
13:58Bordeaux-Bègle
13:59a été champion d'Europe
14:00de rugby
14:00il y a une semaine.
14:01Il ne s'est rien passé.
14:02Voilà.
14:03On est à côté
14:04de Roland-Garros
14:04en ce moment.
14:06Il ne me semble pas
14:07qu'on voit de violences.
14:08Donc,
14:08ça veut dire
14:08que ce sport
14:09qui est le sport du monde
14:11puisqu'on crée,
14:12on invente
14:13un terrain de football
14:14avec deux cailloux
14:15une boîte de conserve
14:15qui est pratiquée
14:16par tous les enfants du monde.
14:19Il est parfois
14:20un outil social
14:22utilisé différemment.
14:24Et je pense
14:25que quand on a
14:25des événements
14:26qui ont tant de fièvres
14:27et d'hystériles
14:28liés à un sport,
14:29il faut peut-être
14:30qu'on essaye
14:31de les gérer
14:32sur un autre espace.
14:33C'est toutes les questions
14:34qu'on peut se poser.
14:35J'ai trouvé intéressant
14:36que Dambouz,
14:37Kousmane Dambélé
14:38par exemple,
14:38disent
14:39s'il vous plaît
14:40ne cassez pas.
14:41C'est aussi
14:42des figures de références
14:43comme ça qui...
14:44Mais ça,
14:44ça va changer tout.
14:45C'est ce que je voulais dire
14:47et c'est ça
14:47qui m'a un peu désolé.
14:48Je me suis dit
14:49c'est une figure de référence
14:51et en réalité
14:51tout le monde
14:52se fait foutre.
14:54Merci en tout cas
14:55à Pascal Bito-Panel
14:56d'avoir été avec nous
14:56commandant divisionnaire
14:57honoraire de police
14:58et patron
14:59dans la sécurité privée.
15:00Merci les amis,
15:01vous restez avec nous.
15:02Yannick,
15:02dans un instant,
15:03le qui c'est qui
15:03qui l'a dit ?
15:05Ok.
15:07Oui, ok.
15:10Et attention,
15:11parce que la loi
15:11des casseurs
15:12des vrais voix,
15:13c'est quelque chose.
15:14Allez,
15:14on en parle dans un instant,
15:15tout de suite.
15:16Sud Radio,
15:17votre attention
15:17est notre plus belle récompense.
15:19Ça donne beaucoup de bien
15:21aux gens,
15:21rien que de vous écouter
15:22à la radio régulièrement.
15:23C'est très agréable
15:24et c'est rare.
15:26Bon,
15:26écoutez,
15:27vous voulez me rendre ému,
15:28je le suis un peu.
15:29Sud Radio,
15:31parlons vrai.