- 02/06/2025
A la Une de cette édition, retour sur l’opération ukrainienne à la veille des négociations en Turquie. S’il s’agit d’un succès tactique pour Kiev, le cours de la guerre n’est pas transformé et la riposte russe est probable. Nous ferons le point avec Hervé Carresse.
Nous reviendrons ensuite sur la défaite des européistes en Pologne face au candidat conservateur.
Et puis l’actualité, c’est aussi le champ de bataille sur les Champs-Elysées et un peu partout en France. Après la victoire du Paris Saint-Germain, des violences ethniques ont éclaté samedi et dimanche soir.
Nous reviendrons ensuite sur la défaite des européistes en Pologne face au candidat conservateur.
Et puis l’actualité, c’est aussi le champ de bataille sur les Champs-Elysées et un peu partout en France. Après la victoire du Paris Saint-Germain, des violences ethniques ont éclaté samedi et dimanche soir.
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00:00Après la censure, TV Liberté subit de plein fouet une nouvelle attaque qui se veut mortelle.
00:16En 12 années d'existence, TV Liberté est devenue la première chaîne alternative de France.
00:21C'est un succès inédit, construit pierre après pierre, grâce à vous tous.
00:258,5 millions de vues mensuelles sur toutes nos plateformes.
00:28Plus de 1,5 million d'abonnés sur les réseaux sociaux.
00:31Plus de 1 million d'abonnés cumulés sur YouTube, entre la chaîne principale et nos formats courts.
00:37Une ascension fulgurante dans un univers médiatique verrouillé.
00:41Notre ambition était claire, marcher sur les brisés de la presse mainstream, c'est désormais une réalité en marche.
00:48Quand David affronte Goliath et que Goliath commence à vaciller.
00:52Mais nous ne nous leurrons pas, Goliath ne se laisse pas faire.
00:55Le succès de TV Liberté dérange.
00:58Notre liberté d'expression, nos révélations, nos coups portés à la Macronie et à l'extrême-centre agacent les puissants.
01:05Résultat, nous sommes attaqués.
01:07La dernière salve est d'une violence inédite.
01:10Notre banque, celle qui nous hébergeait depuis 12 ans, vient de fermer l'ensemble de nos comptes sans préavis, sans justification, sans recours.
01:19C'est une attaque politique, un sabotage déguisé.
01:23Après les censures YouTube et l'ostracisme, nous sommes donc victimes d'une nouvelle forme de censure, la censure bancaire.
01:29Aujourd'hui en France, une banque peut rayer d'un trait de plume, une structure légale, transparente, irréprochable au simple motif de lui nuire politiquement.
01:38Pas de faute, pas de procédure, pas de juge, juste le coup près.
01:42Une exécution financière, une lettre de cachet moderne sur ordre politique.
01:47Cette opération a un objectif clair, nous empêcher de lancer notre campagne de dons.
01:53C'est donc un acte de guerre contre un média indépendant.
01:57Nous avons décidé de ne pas nous laisser faire, bien sûr.
01:59Depuis des jours, nous sommes tous mobilisés, avec une énergie incroyable pour trouver des alternatives et des solutions.
02:06Depuis ce jour, vous pouvez faire à nouveau votre don à TVL en toute sécurité.
02:12Nous avons tenu bon, nous avons trouvé des solutions, mais au prix de pertes financières importantes.
02:17Des centaines de dons ont été impossibles à faire.
02:20Nos donateurs, par prélèvement mensuel ou par virement mensuel, sont invités à tout refaire leurs documents de soutien.
02:27Cette opération de censure porte évidemment un coup dur à TVL, au plus mauvais moment, celui où nous devons boucler le budget 2025.
02:35Cette opération de censure sera un échec total, si vous répondez présent.
02:40Amis, envoyez tout de suite un don à TVL en réponse à cet appel.
02:45En réponse à cet appel, résistez, ripostez, défendez une chaîne libre.
02:50Ce n'est pas du chiquet.
02:51L'avenir de TVL dépend de vous.
02:53Ce n'est pas du chiquet.
02:54TVL est entre vos mains.
02:56Sous-titrage Société Radio-Canada
03:10Madame, Monsieur, bonsoir.
03:28Je suis très heureuse de vous retrouver ce soir pour commencer une nouvelle semaine en votre compagnie.
03:33À la une de cette édition, retour sur l'opération ukrainienne à la veille des négociations en Turquie.
03:38S'il s'agit d'un succès tactique pour Kiev, le cours de la guerre n'est pas transformé.
03:43Et la riposte russe est fort probable.
03:45Nous ferons le point avec Hervé Caress.
03:48Nous reviendrons ensuite sur la défaite des européistes en Pologne face aux candidats conservateurs.
03:54Et puis l'actualité, c'est aussi le champ de bataille sur les Champs-Elysées et un peu partout en France.
03:59Après la victoire du Paris Saint-Germain, des violences ethniques ont éclaté samedi et dimanche soir.
04:09À l'heure des nouvelles discussions en Turquie sur la guerre en Ukraine, les affrontements se poursuivent.
04:14Tandis que les Russes gagnent toujours plus de territoire, les Ukrainiens sont parvenus à mener une opération d'envergure
04:19dont la promotion a été assurée par les médias occidentaux.
04:23Le point tout de suite.
04:23Une toile d'araignée s'abat sur la profondeur russe avant les négociations en Turquie.
04:30Dimanche, l'Ukraine a mené à bien une opération d'envergure contre l'aviation de Moscou
04:35avec des méthodes innovantes et clandestines.
04:38À la peine sur le front militaire, avec des troupes russes qui ont conquis en mai
04:41le double du territoire gagné en avril,
04:44Volodymyr Zelensky s'est félicité d'une initiative planifiée, selon lui,
04:48depuis 18 mois pour parvenir à des frappes avec la plus longue portée jamais menée par Kiev.
04:55En réalité, selon les premières informations, des drones FSV pilotés grâce à des caméras embarquées
05:01auraient été acheminés sur le territoire russe, puis déployés à proximité des zones ciblées
05:06dans les régions de Murmansk, Irkutsk, Ivanovo, Ryazan et Amour.
05:12Hervé Cares, diplômé de l'école de guerre et spécialiste de la gestion de crise, nous décrit l'opération.
05:17On est dans un contexte maintenant de guerre asymétrique du faible au fort.
05:21Donc c'est une opération clandestine de grande ampleur et réussie.
05:24D'ailleurs, on est typiquement sur une cible militaire qui correspond en fait à la pression
05:29que les Russes mettent sur l'Ukraine et sur sa société, sur son industrie avec les frappes stratégiques.
05:35Cette opération a touché cinq aérodromes abritant la flotte de bombardiers stratégiques russes
05:42et notamment 50 Tupolev 95.
05:46Ce sont les avions qui peuvent porter entre 6 et 10 missiles de croisière.
05:51Donc pour l'instant, le bilan mérite d'être confirmé.
05:54On est sur 40 appareils côté ukrainien.
05:57Certaines sources ouvertes vont vers un bilan d'une dizaine d'appareils.
06:03Il faut bien comprendre que la flotte de bombardiers stratégiques russes,
06:08c'est 50 Tupolev 95, 70 Tupolev 22 et une quinzaine de Tupolev 160.
06:15C'est quand même un des piliers des forces aériennes stratégiques russes.
06:19Et quand je dis forces aériennes stratégiques russes,
06:22c'est aussi bien pour des bombardements classiques que pour des bombardements nucléaires.
06:25Si l'opération n'a pas de quoi susciter une riposte nucléaire,
06:29elle pourrait toutefois être l'occasion d'une nouvelle frappe d'Orechnik sur une cible de haute valeur.
06:35Il faudra dans tous les cas une réponse symboliquement forte de la part de la Russie.
06:39Et c'est d'ailleurs ce que réclame le commandement au Kremlin.
06:42Quoi qu'il en soit, si l'opération ukrainienne est réussie,
06:45les pertes russes semblent plus restreintes que les premières annonces de Kiev.
06:49Concrètement, on parle désormais de la destruction d'une dizaine d'appareils
06:53contre les 40 bombardiers annoncés dimanche.
06:56Hervé Caress évalue pour nous les potentielles conséquences de l'opération ukrainienne sur le fil de la guerre.
07:02Sur la guerre en général, sur le front terrestre, aucune.
07:06Sur le front, on va dire, des frappes stratégiques russes,
07:10il va y avoir certainement une pause ou alors une modification des plans de frappe.
07:15Donc les vecteurs aériens vont être certainement déstabilisés par cette frappe
07:19en raison de la maintenance des appareils, de ce qui était prévu et ainsi de suite.
07:25Pour la suite de la guerre, ça ne se range en rien aux données stratégiques.
07:29Pour l'instant, le front terrestre est toujours sous pression des forces russes
07:35et cela ne changera pas la situation du front terrestre.
07:39Pas d'impact majeur sur la guerre, sinon une accalmie de courte durée.
07:43De quoi indiquer que cette opération ukrainienne relevait avant tout du symbole.
07:47D'abord, elle a permis de montrer la capacité de Kiev à frapper le sol russe
07:51à plusieurs endroits en un laps de temps court.
07:54C'est aussi l'occasion de prouver la qualité des services du SBU,
07:57lesquels s'appuient en partie sur la porosité entre la société russe
08:01et les réfugiés ukrainiens pour faciliter les infiltrations.
08:05Une équation qui va donc pousser la Russie à davantage de vigilance.
08:09Bien sûr, cette opération ukrainienne ne peut s'observer
08:12sans être mise en parallèle de la nouvelle séquence de négociations
08:16lancée ce lundi en Turquie.
08:18Le tempo de cette attaque est assez symptomatique.
08:23Comme je le dis depuis un moment, les deux belligens en direct
08:26ne veulent pas réellement négocier.
08:28Les Russes sont incités à aller à la table de négociation par les Etats-Unis
08:33parce qu'ils ne veulent pas trop arrêter le processus de rapprochement
08:37entre eux et les dirigeants américains.
08:42Et puis, pour des raisons politiques et essentiellement de politique intérieure,
08:46le gouvernement ukrainien, les dirigeants ukrainiens ne veulent pas arrêter la guerre.
08:50Donc, c'est un signal fort, je trouve, cette attaque.
08:55C'est, on continue la pièce de théâtre ou le jeu de poker menteur à deux.
09:01Et puis, en fait, on continue la guerre.
09:03Et l'issue de cette guerre se fera par le sort des armes.
09:07C'est le sort des armes qui va déterminer les conditions de la fin de ce conflit.
09:11Les discussions à Istanbul n'ont donc pas grande chance d'aboutir à des avancées majeures.
09:16Le jeu de dupe se poursuit donc.
09:18Et il faudra avant tout observer cette semaine la nature de la riposte de la Russie.
09:26Le conservateur Karol Nawrowski remporte l'élection présidentielle polonaise
09:32d'une très courte tête devant le candidat euro-mondialiste.
09:35Un camouflet retentissant pour le gouvernement pro-Bruxelles de Varsovie.
09:39Décryptage de Nicolas Lamberterie.
09:42Victoire inespérée, mais cruciale, des conservateurs polonais.
09:47La nuit a été longue à Varsovie.
09:49Mais au final, ce sont les conservateurs eurosceptiques qui ont le sourire
09:53et les libéraux euro-mondialistes qui font la soupe à la grimace.
09:57En effet, au soir de l'élection,
09:59les deux candidats finalistes de l'élection présidentielle polonaise
10:03s'étaient tous les deux déclarés vainqueurs du scrutin
10:06sur la base des exit polls, les sondages effectués en sortie d'urne.
10:11Mais une fois les voix recomptées, c'est au final le candidat conservateur Karol Nawrowski
10:16qu'il emporte d'une courte tête avec 50,9% des suffrages,
10:21soit seulement 350 000 voix d'avance sur Rafał Czavkowski, le maire de Varsovie,
10:27qui échoue donc pour la deuxième fois consécutive en finale de la présidentielle polonaise.
10:32Même si au final, l'équilibre institutionnel polonais ne changera pas,
10:37puisque Nawrowski succédera au conservateur Andrzej Duda en poste depuis dix ans,
10:42cette victoire constitue un camouflet pour le gouvernement euro-mondialiste de Donald Tusk.
10:47La défaite est d'autant plus amère pour les euro-mondialistes
10:50que durant la campagne électorale,
10:52Rafał Czavkowski était donné très largement vainqueur par l'ensemble des sondages d'opinion.
10:57Alors qu'il était donné perdant dans les sondages depuis le mois d'octobre 2024,
11:02voire même pas certain de se qualifier au second tour,
11:05Karol Nawrowski a donc réussi à remporter une élection qui semblait bien loin d'être acquise.
11:10Au final, le pari du PIS, le Parti droit et justice,
11:14de présenter un candidat indépendant a été le bon, fusse sur le fil du rasoir.
11:19Historien de formation, président de l'Institut de la mémoire nationale de Pologne,
11:23Karol Nawrowski s'était notamment faire marquer
11:26en accélérant le processus de retrait des monuments soviétiques restant en Pologne,
11:30ce qui avait provoqué la colère de Moscou.
11:32Durant la campagne électorale,
11:34Nawrowski s'est toutefois montré critique envers l'Ukraine,
11:37le soutien sans limite à l'Ukraine et aux réfugiés ukrainiens,
11:41très nombreux en Pologne,
11:42étant une source d'irritation au sein d'une partie de la société polonaise.
11:46Sa rencontre avec Trump et les erreurs de son concurrent nationaliste Mensen
11:50ont finalement permis à Nawrowski de se qualifier pour le second tour assez aisément,
11:55en talonnant même le candidat libéral soutenu par le gouvernement.
11:58Entre les deux tours,
12:00l'enjeu pour Nawrowski était de récupérer le maximum d'électeurs
12:03s'étant prononcés pour les deux candidats nationalistes,
12:06Mensen et Braun,
12:08qui ont rassemblé à eux deux plus de 20% des suffrages.
12:11En s'engageant sur plusieurs points,
12:13notamment le refus d'envoyer des soldats polonais en Ukraine
12:15ou le maintien de la monnaie nationale,
12:17le Zloty,
12:18Nawrowski est parvenu à récupérer une bonne partie des suffrages nationalistes,
12:22d'autant que son adversaire libéral,
12:24Rafa Utschachowski,
12:25faisait office d'épouvantail pour les nationalistes,
12:28notamment sur les questions sociétales.
12:30Nawrowski s'est engagé de mener la vie dure
12:32au gouvernement de Donald Tusk
12:34en faisant usage de son droit de veto.
12:36Pour le gouvernement libéral polonais,
12:38qui depuis son retour aux affaires il y a un an et demi
12:40mène une véritable purge et chasse aux sorcières contre les conservateurs,
12:45le camouflet est total,
12:46d'autant que les candidats des petits partis membres de leur coalition gouvernementale
12:50ont effectué de très mauvais résultats
12:53lors du premier tour de la présidentielle.
12:55Il sera désormais intéressant de voir
12:57comment l'élection présidentielle va affecter la coalition gouvernementale.
13:01Certains remaniements pourraient bien avoir lieu,
13:03d'autres évoquent même la possibilité d'élections anticipées,
13:06notamment si certains des partenaires de coalition
13:09venaient à quitter le gouvernement pour essayer de survivre politiquement.
13:13Une chose est certaine,
13:14les conservateurs polonais sont relancés,
13:16tandis que l'élan euromondialiste vient de connaître un sérieux coup d'arrêt.
13:20La coupe au Qatar, le bazar pour la France.
13:26La victoire du PSG en Ligue des Champions
13:28a suscité des violences ethniques à Paris et dans plusieurs villes de France.
13:31Un air de déjà-vu, Olivier Frère-Jacques.
13:34La victoire du PSG en Ligue des Champions
14:04Des scènes de liesse, selon une certaine presse,
14:27des scènes de chaos.
14:28Dans la réalité, samedi et dimanche soir,
14:30des hordes de sauvages ont investi Paris et le centre-ville
14:33de plusieurs grandes villes de France pour casser, voler et en découdre
14:36avec tous ceux qui portent un uniforme, et pas seulement.
14:40Ainsi, même les pompiers de Paris sur place
14:42pour faire face à des incendies ont été pris à partie.
14:45Des femmes ont aussi été attaquées à plusieurs endroits,
15:01notamment des groupes de filles, et même jusque dans leur voiture.
15:04Sur les Champs-Elysées, plus de 100 000 personnes se sont rassemblées.
15:28Des vitrines de magasins dont un footlocker ont été vandalisés et pillés.
15:32Au total, une vingtaine de commerces ont été dégradés
15:35avec 4 à 5 cas de pillages avérés.
15:38Près du Parc des Princes, des individus ont bloqué le périphérique
15:40pendant environ 15 minutes en jetant des barrières.
15:43Les forces de l'ordre mobilisées à hauteur de 5 400 agents
15:58ont procédé à 563 interpellations à l'échelle nationale,
16:01dont 491 à Paris et 323 gardes à vue, selon le ministère de l'Intérieur.
16:079 policiers et 7 sapeurs-pompiers ont été blessés,
16:09ainsi que 192 civils, dont 4 grièvement.
16:12A cela s'ajoute deux morts à Paris.
16:15Un jeune homme de 20 ans a été tué après avoir été percuté par une voiture
16:18alors qu'il circulait en scooter dans le 15e arrondissement.
16:22A Dax, un adolescent de 17 ans a succombé à des coups de couteau
16:25lors d'un rassemblement célébrant la victoire,
16:27bien que le lien direct avec l'événement reste à confirmer.
16:30A Grenoble, 4 personnes d'une même famille ont été blessées,
16:33dont 2 grièvements, après qu'un chauffard a percuté la foule en tentant un dérapage.
16:38Dans la Manche, un policier, touché à l'œil par un tir de mortier,
16:42a été placé en coma artificiel.
16:44Le bilan est déplorable, mais il était annoncé dans notre édition de vendredi.
16:49Nous l'annoncions sans grand mérite.
16:51L'issue était évidente à considérer le précédent de la demi-finale
16:55et les matchs de l'Algérie en Coupe du Monde notamment.
16:58Désormais, toutes les occasions sont bonnes pour le chaos.
17:02Le profet de police de Paris, Laurent Nunez, n'a pu que constater les dégâts.
17:05On est beaucoup sur des profils de jeunes qui viennent de petites, de grandes couronnes,
17:11voire aussi de Paris.
17:13Des jeunes qui viennent pour piller, dégrader, toujours les mêmes.
17:16On les retrouve encore une fois pour les festivités du 14 juillet.
17:18Pareil du côté du ministre de l'Intérieur,
17:20qui ne fait que constater la situation en tentant de la maquiller, avec des mots-chocs.
17:24Ceux qui, hier soir, je le dis, sans mâcher mes mots,
17:29ont gâché cette belle fête sportive.
17:32Ce sont des barbares.
17:34Oui, ce sont des barbares.
17:36Des barbares qui avaient prévu de venir
17:38et que Bruno Retailleau a été incapable d'arrêter le fiasco.
17:41De la fin de semaine est ainsi celui de décennies d'immigration,
17:44comme les vidéos peuvent l'illustrer.
17:46C'est aussi l'échec des politiques en place.
17:49Et si tous à droite évoquent la nécessité d'accentuer la répression,
17:53il semble bien que la méthode soit vaine et le mal plus profond.
17:56En effet, la quantité d'individus hostiles
17:58témoigne d'un rapport de force ethnique évident,
18:01face auquel l'arsenal judiciaire et la police sont inopérants.
18:05Et si la droite tente de rejouer le coup de la punition,
18:08avec toujours en toile de fond le mirage assimilationniste,
18:11la France insoumise, elle, joue à fond sa carte du soutien au banlieue
18:14dans sa partition désormais bien rodée de tapinage électoral.
18:18Le député Léomant, pas très virilement accompagné,
18:21s'était même rendu sur place aux Champs-Elysées
18:23pour y aller de sa petite vidéo de youtubeur
18:25sans que l'on sache vraiment s'il parlait des CRS ou d'autres individus.
18:30Oh my god !
18:32Vas-y, c'est quoi ces gros bâtards ?
18:34C'est vraiment des gros bâtards !
18:36Toute la fumée que vous voyez, là, c'est des lacrymos.
18:38C'est irrespirable.
18:40À chaque fois, ça provoque des mouvements de foule.
18:42C'est très dangereux.
18:44Voilà ce que fait M. Retailleau en guise de maintien de l'ordre.
18:47L'état-major insoumis s'est également mis en branle
18:50à grands coups de pas d'amalgame,
18:51alors que leurs alliés objectifs du patronat de la restauration
18:54déploraient la dégradation d'enseignes.
18:57Ces mêmes chefs d'entreprise qui réclament de la main-d'œuvre étrangère
19:00à longueur de temps ont ainsi pu voir cette main-d'œuvre de près.
19:04Côté récupération politique,
19:06la coupe a pu être remise au camp présidentiel
19:08avec Emmanuel et Brigitte Macron,
19:10mais aussi la présidente de l'Assemblée nationale,
19:12Yael Broun-Pivet,
19:13qui n'aurait raté la photo pour rien au monde.
19:15Bélaï Pécresse et Rachida Dati pour compléter le tableau,
19:34mais pas d'un Hidalgo en froid avec le club détenu par le Qatar.
19:39L'affaire qui s'est déroulée cette fin de semaine en France
19:41est un condensé des mots du pays.
19:42Un club de football vendu un État étranger,
19:45une extrême-gauche qui soutient des violences urbaines
19:47et une droite perdue dans un logiciel politique dépassé dans un an.
19:51La coupe du monde de football pourra permettre
19:53de remettre une pièce dans la machine
19:55avec les possibles qualifications des trois pays du Maghreb.
20:01Et nous poursuivons avec un rapide tour de France.
20:07François Hollande, ancien mentor d'Emmanuel Macron,
20:10mêlés à un conflit d'intérêts.
20:12Depuis 2021, l'actrice et productrice de cinéma Julie Gaillet,
20:16épouse de l'ancien président de la République,
20:18est visée par une enquête du parquet national financier
20:20pour corruption, trafic d'influence,
20:23blanchiment, concussion
20:25et corruption d'agents publics étrangers.
20:27En 2016, Julie Gaillet produisait un film intitulé
20:30Tout là-haut.
20:30Ce long-métrage, qui n'a pas intéressé beaucoup de spectateurs,
20:33a été financé à hauteur de 1,6 million d'euros
20:36par la société indienne Reliance.
20:37Or, à ce moment, François Hollande signait avec l'Inde
20:40l'achat à la France de 36 avions Rafale.
20:43La société Reliance est mentionnée dans ce contrat.
20:46Pour résumer, le film produit par la compagne du chef d'État
20:48a reçu de l'argent d'une société
20:49associée à un contrat d'armement négocié par le même chef d'État.
20:53À l'heure actuelle,
20:54aucune mise en examen n'a été prononcée.
20:56François Hollande ne doit pas trop s'inquiéter.
20:58Il bénéficie de l'immunité présidentielle
21:01pour les actes commis durant son mandat.
21:02Une candidature de division.
21:05Pierre-Yves Bournazel, conseiller de Paris et membre d'Horizon,
21:09le parti d'Étouard Philippe,
21:10se lance pour la troisième fois dans la course à la mairie de Paris en 2026,
21:13après ses candidatures en 2014 et 2020.
21:16Dans un entretien aux Parisiens,
21:17cet ex-député de 47 ans se présente comme
21:19le candidat anti-pagaille,
21:22promettant de remettre l'espace public en ordre
21:24avec des mesures comme la privatisation de la collecte des ordures,
21:27l'armement de la police municipale
21:28et la sécurisation des pistes cyclables.
21:31Il souhaite aussi prolonger le bail du Parc des Princes
21:33pour libérer des fonds d'investissement.
21:35Soutenu par Édouard Philippe,
21:36il revendique une démarche transpartisane,
21:39mais exclut tout rapprochement avec Rachida Dati,
21:41qu'il critique pour son style jugé trop agressif.
21:43La liste des prétendants à la capitale
21:45n'en finit pas de s'allonger
21:46avec l'écologiste David Béliard
21:47et le communiste Yann Brossat,
21:48ainsi que des candidats socialistes et LR,
21:51tandis que Renaissance n'a pas encore désigné son chef de file.
21:53L'ensauvagement est aussi une affaire de femme.
21:58La militante prenoire Assa Traoré,
22:00connue pour son engagement contre les violences policières,
22:02fait l'objet d'une plainte pour violences aggravées
22:05déposée le 30 mai à la suite d'une altercation
22:07dans un parc à Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne.
22:10Selon une information de Valeurs-Actuelles
22:11confirmée par le parquet de Créteil,
22:13le différent aurait débuté par une dispute
22:14entre deux enfants de 10 ans jouent au football
22:16marquée par des insultes et des coups.
22:18L'attente de l'un des enfants,
22:19intervenu pour clarifier la situation,
22:20aurait été menacée,
22:21puis agressée verbalement et physiquement par Assa Traoré,
22:24identifiée comme la mère de l'autre enfant.
22:26La plaignante rapporte des insultes,
22:28des coups et un étranglement.
22:30Assa Traoré a également porté plainte.
22:32Une enquête pour violences réciproques
22:33est en cours au commissariat d'Ivry
22:35et les investigations se poursuivent.
22:37L'automobile accélère la marche arrière.
22:40Le mois de mai a enregistré un repli inédit
22:42en matière d'achat de véhicules particuliers
22:44avec moins 12,3%.
22:46Selon les chiffres publiés par la plateforme automobile,
22:49aucun constructeur n'échappe à la règle
22:50qui s'applique aussi bien aux voitures électriques
22:52que thermiques.
22:53Célantis a vu ses ventes baisser de 10%,
22:55Volkswagen près de 12%
22:57et Toyota chute quant à lui de 25%.
22:59C'est le cinquième mois consécutif
23:01de baisse des ventes de véhicules
23:02qui doit s'habituer peu à peu à vivre
23:04avec une crise largement favorisée par les politiques.
23:06En effet, le travail de sape des voitures thermiques,
23:09ajouté aux baisses des enveloppes pour les électriques,
23:11ont terminé de convaincre les Français
23:12de favoriser le marché de l'occasion
23:14qui reste stable.
23:20Kerstarmer parlait de reprendre le contrôle
23:27des frontières de la Grande-Bretagne.
23:29Un coup d'épée dans l'eau.
23:30Samedi, 1195 clandestins traversant la Manche
23:34ont été identifiés par les autorités britanniques.
23:36Un record depuis le début de l'année.
23:38Notons que l'année 2024
23:40avait vu une explosion du nombre d'entrées clandestines
23:43sur le sol britannique.
23:4436 800 personnes selon les données officielles,
23:47principalement des Afghans, Syriens et Iraniens.
23:49Depuis début janvier, il y en a ratu environ 13 000,
23:53soit plus que l'an dernier sur la même période.
23:56La diplomatie israélienne dérape complètement.
23:59Tel Aviv accuse Emmanuel Macron
24:01de mener une croisade contre l'État juif
24:04pour ses critiques sur la situation humanitaire à Gaza.
24:06L'ambassadeur américain en Israël, Mike Ukkabi,
24:09a lui vivement critiqué la France
24:11pour sa campagne en faveur de la reconnaissance
24:13d'un État palestinien,
24:14proposant, avec ironie, que Paris se détache
24:17d'un morceau de la Côte d'Azur pour le créer.
24:19Cette déclaration faite lors d'une interview à Fox News
24:22intervient alors que la France, avec l'Arabie saoudite,
24:25coprésidera une conférence à l'ONU
24:27du 17 au 20 juin
24:28pour promouvoir la solution à deux États
24:30à laquelle le gouvernement de Benjamin Netanyahou
24:32s'oppose fermement.
24:34Ukkabi juge cette initiative inappropriée
24:37en temps de guerre,
24:38citant l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023.
24:41Il nie toute occupation israélienne en Cisjordanie
24:43où 22 nouvelles colonies ont été annoncées
24:46malgré leur condamnation par l'ONU
24:47comme illégal.
24:50Elon Musk a-t-il consommé de la blanche à la maison blanche ?
24:53Vendredi, le journal américain The New York Times
24:55a affirmé que l'homme d'affaires a pris à plusieurs reprises
24:58de la kétamine, de l'ecstasie et des champignons hallucinogènes
25:01pendant la campagne présidentielle de Donald Trump.
25:04Elon Musk a démenti le lendemain.
25:06Il affirme que sa seule consommation de kétamine
25:09remonte à plusieurs années et était due à un usage médical.
25:12Il a affirmé que le New York Times, quotidien notoirement proche des démocrates,
25:16n'était pas un journal sérieux.
25:17Les journalistes sont allés jusqu'à interroger
25:19le président des Etats-Unis en personne sur cette question.
25:22Donald Trump aurait répondu qu'il n'était au courant de rien,
25:24ajoutant qu'Elon Musk est, je cite,
25:27« un type fantastique » et que, depuis sa démission,
25:29il ne serait pas facile à remplacer.
25:32Donald Trump toujours qui s'invite dans la conquête spatiale.
25:35Quelques jours après avoir annoncé ses grands projets de dôme d'or,
25:38laissant présager une militarisation de l'espace,
25:40le président américain a décidé de retirer la nomination
25:43de Jared Isaacman à la tête de la NASA
25:46à quelques jours de la confirmation du Sénat.
25:48Le milliardaire et astronaute n'est pas assez en adéquation
25:51avec le président des Etats-Unis pour arriver à ce poste stratégique.
25:55Une annonce qui vient au lendemain du départ d'Elon Musk
25:58de son poste de conseiller spécial auprès de Donald Trump,
26:01alors même que Jared Isaacman était un proche du patron de SpaceX.
26:05Le président américain devrait rapidement annoncer son nouveau choix.
26:10Et voilà, nous approchons de la fin de cette édition.
26:14Dès à présent, retrouvez Politique et Éco.
26:16Pierre Bergerot reçoit Laurent Isard, agrégé d'économie-gestion,
26:20pour faire le point sur l'état des finances françaises
26:22après l'avertissement du FMI lancé à l'exécutif.
26:25Mais je vais vous dire une chose, moi je pense que l'état de l'économie aujourd'hui
26:30fait que nous ne sommes pas en crise, nous sommes en déclin.
26:34Et c'est profondément différent parce qu'une crise on en sort si vous voulez.
26:37Là, il faut être clair, tous les indicateurs économiques sont au rouge aujourd'hui.
26:41Demain matin à partir de 7h, découvrez le nouveau Zoom.
26:45L'écrivain Michel Orsel publie ses mémoires entre aventure intellectuelle et spirituelle.
26:49Chez les poètes anciens, comme aujourd'hui, si on le veut,
26:54la règle devient une occasion de se libérer.
26:58Exactement comme en mystique, les rites deviennent des moyens pour s'envoler ailleurs.
27:04Donc la règle en soi n'est pas contraignante,
27:07au contraire, elle est une occasion de saut, de projection.
27:11Appuyer ça sur un usage artisanal, moi j'insiste beaucoup sur mon artisanat.
27:16C'est très important.
27:17Très important.
27:18Et c'est un agréable travail d'artisan. Votre travail d'éditeur également, je veux dire.
27:21Oui, moi je suis un artisan.
27:22Simplement, on ne peut pas demander à n'importe qui de devenir ébéniste à 25 ans.
27:27Vous comprenez, on ne peut pas restaurer une très belle commode à 25 ans.
27:30Il faut avoir 25 ans de métier derrière soi.
27:33Donc l'artisanat, c'est ça.
27:34Et malheureusement, une grande part des traducteurs d'aujourd'hui,
27:36surtout dans le domaine poétique, sont malheureusement dépourvus de ce travail.
27:39C'est ça qui est regrettable dans le champ de la traduction, en français en tout cas,
27:44ou est-ce que je connais.
27:45Et voilà, c'est déjà la fin de cette édition.
27:47Merci à tous pour votre fidélité.
27:49On se retrouve demain.
27:50En attendant, portez-vous bien.
27:51Bonsoir.
27:52Sous-titrage Société Radio-Canada
27:56Sous-titrage Société Radio-Canada
27:59Sous-titrage Société Radio-Canada
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