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Prisca Thévenot, députée et porte-parole d’Ensemble pour la République

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00:00Bonsoir Prisca Tévenot, vous êtes députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
00:05D'abord votre réaction sur cette nouvelle déclaration d'Emmanuel Macron concernant Gaza.
00:09Le chef de l'État affirme que la reconnaissance d'un État palestinien n'est pas simplement, je cite,
00:14un devoir moral mais une exigence politique.
00:16Israël lui a aussitôt répondu et l'accuse d'être, je cite, en croisade contre l'État juif.
00:21Il a raison d'affirmer cela, le Président de la République.
00:24Il faut que la France continue à demander la reconnaissance de la Palestine.
00:27La position que le Président de la République, Emmanuel Macron, rappelle est la position historique de la France.
00:31Une solution à deux États.
00:34Maintenant ce que vous venez de dire, il faut le prendre dans la globalité.
00:36Oui, nous devons continuer à avoir cet objectif politique d'une région avec deux États, Israël et l'État palestinien,
00:44avec bien sûr des conditions qui ont été rappelées et qui sont en permanence rappelées par le chef de l'État.
00:48A savoir la libération des otages, rappelons qu'il y a encore des otages, un cessez-le-feu immédiat et durable,
00:54la capacité d'envoyer effectivement de l'aide humanitaire de façon pleine et large, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
01:00Et puis bien sûr la question du Hamas.
01:02Démilitariser le Hamas et faire en sorte que le Hamas ne soit plus dans la nouvelle structure qui pourrait émerger pour l'État de Palestine.
01:08Excusez-moi ce que je suis en train de dire, je le dis aujourd'hui en tant que député Renaissance,
01:11je le disais déjà à l'époque en tant que porte-parole du gouvernement sous Gabriel Attal.
01:15Rien n'a changé depuis.
01:18Mais il faut continuer.
01:19Effectivement, nous devons continuer à avoir cette position en cohérence,
01:23avec une fermeté notamment à l'endroit de la capacité à mettre de l'aide humanitaire pleinement et entièrement à Gaza.
01:29Et je le redis encore parce que je vois des déclarations arriver.
01:32Soutenir les civils à Gaza, ce n'est pas aller contre Israël, pas du tout.
01:37Sans transition, je voudrais aussi vous faire réagir sur cette décision de la ministre du Travail, Catherine Vautrin,
01:43d'interdire la cigarette, d'interdire de fumer dans un certain nombre d'espaces publics à partir du 1er juillet 2025.
01:50C'est dans un mois pour préserver la santé de nos jeunes, de nos enfants.
01:54J'imagine que l'ancienne secrétaire d'État à la jeunesse que vous êtes salue l'initiative du gouvernement.
01:59Oui, je le salue en tant qu'ancienne secrétaire d'État à la jeunesse,
02:02en tant que fille d'un ancien fumeur et en tant que maman de deux jeunes enfants.
02:08Je pense que c'est à regarder, à saluer.
02:10Nous devons être dans une capacité de prévenir un certain nombre de maladies que nous connaissons aujourd'hui.
02:16Et donc nous allons dans le bon sens.
02:17Et Catherine Vautrin a le courage de prendre une décision qui peut faire réagir,
02:22mais qui doit tous nous engager sur cette nécessité de bâtir enfin une génération sans tabac.
02:28Ce n'est pas facile, je le sais, mais c'est quelque chose dans lequel nous devons pouvoir être très fiers.
02:33Et vraiment bravo à Catherine Vautrin d'être dans cette démarche-là.
02:37Donc une interdiction de fumer dans les parcs, les jardins publics, sur les plages,
02:40aux abords des écoles, dans les abribus, mais pas dans les terrasses des cafés.
02:45Est-ce que vous comprenez cette décision ?
02:48Sa position est assez simple.
02:49C'est d'interdire le tabac, en tout cas les personnes qui fument, là où il y a des enfants.
02:55Il y a des enfants dans les terrasses des cafés avec leurs parents.
02:57Je le sais bien, mais là c'est quand même un peu plus simple.
02:59Devant une école, à la sortie d'école, vous le comprenez très justement.
03:02À la plage, vous le comprenez très justement.
03:04Encore une fois, si on voudrait faire du sang-tabac partout, vous seriez les premiers à me dire
03:08« Mais vous vous rendez compte, c'est irréalisable, c'est pas possible. »
03:10Et ça va créer un tollé.
03:12Donc maintenant, je pense qu'aussi, quand on est en terrasse,
03:14on peut se rendre compte aussi tout simplement s'il y a des enfants
03:17ou des personnes fragiles aussi à côté de nous, des personnes âgées par exemple,
03:20on peut aussi s'abstenir.
03:21La question se pose quand même de savoir comment vont s'organiser les services de police et de gendarmerie
03:26pour effectuer ces contrôles, pour verbaliser les récalcitrants.
03:29L'amende, je le rappelle, sera de 135 euros.
03:31Ça va forcément leur ajouter du travail, eux qui sont déjà bien occupés.
03:35Est-ce que c'est d'ailleurs vraiment le rôle finalement de la police d'effectuer ces contrôles ?
03:39Attendez, je pense que quand, enfin, on ne peut pas en permanence regarder les avancées qu'on peut faire
03:45et franchement, travailler, avoir une génération sans tabac, c'est une avancée.
03:49C'est quelque chose que nous devons tous avoir à cœur.
03:52Et en disant que ce ne sera pas possible, ce sera compliqué, etc.
03:54Quand on avait mis en place, vous savez, l'interdiction de jeter son mégot de cigarette par terre.
03:59Si aujourd'hui vous jetez votre mégot de cigarette par terre, vous êtes aussi peut-être capable d'avoir une amende.
04:05On n'a pas posé toutes ces questions.
04:06À un moment, je pense que c'est du bon sens.
04:08Il y a une règle, si la règle n'est pas appliquée, effectivement, il faut pouvoir prévoir une sanction.
04:12Mais croyons ensemble que la règle sera appliquée.
04:15C'est une règle de bon sens pour protéger nos enfants.
04:17Interdire la cigarette dans tous ces espaces publics, c'est aussi un moyen pour l'État de récupérer directement de l'argent
04:22et aussi peut-être d'éviter, bien sûr, le développement de certaines maladies
04:26comme les cancers qui coûtent cher à notre modèle social, comme le dit Catherine Vautrin.
04:32Est-ce que, oui, ça va aussi permettre, là où on sait qu'on a un État aujourd'hui qui est endetté,
04:37on cherche 40 milliards d'euros d'économie pour le prochain budget, de rapporter de l'argent à l'État ?
04:43C'est un enjeu personnel.
04:45Est-ce que c'est aussi pour ça que, finalement, le gouvernement le fait ?
04:47Mais les deux, il ne faut pas regarder. Il faut regarder les deux.
04:49C'est une démarche personnelle qu'on doit tous avoir à cœur.
04:51Et je vous le dis encore une fois, c'est la fille d'un ancien fumeur qui est malheureusement mort d'un cancer du poumon qui vous le dit.
04:56Et une démarche collective, bien sûr, c'est gagnant, gagnant.
05:00On va réduire les maladies pulmonaires, les problèmes aussi qu'ont un certain nombre de jeunes enfants qui peuvent être exposés à la fumée.
05:08Et puis, éviter un certain nombre de cancers, notamment le cancer du poumon.
05:11Et je vous le dis encore une fois, c'est quelque chose qu'on doit avoir à cœur.
05:13Et puis, bien évidemment, si on évite un certain nombre de maladies, ça va être des dépenses en moins.
05:17N'opposons pas les deux.
05:18C'est gagnant, gagnant cette démarche.
05:21Parlons d'un autre coup de tonnerre pour les Français, celui du choix des députés de supprimer les ZFE, les zones à faible émission.
05:28C'est passé dans la semaine du côté de l'Assemblée nationale.
05:31Ces ZFE, elles ont pour objectif de réduire la pollution automobile dans les centres-villes.
05:35Ça vous a choqué cette décision de certains députés de supprimer ces ZFE ?
05:40Je n'ai pas à être choquée d'une décision. Il faut respecter le choix qui a été fait.
05:44Maintenant, on peut s'interroger.
05:45Déjà, c'est dommage d'avoir supprimé cet article sans avoir laissé le débat se faire.
05:50Pourquoi ? Parce que le gouvernement avait en capacité, en possibilité, de proposer par voie de ce débat-là,
05:57le fait de dire en dehors de Lyon et de Paris, de pouvoir laisser les collectivités locales se saisir ou non de la mise en place de ZFE.
06:05C'est ce qu'a proposé Agnès Pannier-Runaché notamment.
06:07Or, en supprimant le dispositif, vous empêchez même les collectivités locales qui souhaiteraient le faire de le mettre en place.
06:14Donc, encore une fois, je veux bien qu'on soit en permanence en alerte.
06:18Il faut qu'on le soit sur les difficultés liées à des sujets de santé, sur la respiration, etc., à tout âge d'ailleurs.
06:26Mais si à côté, on ne peut pas mettre en place des politiques publiques et, encore une fois, au bon vouloir des collectivités locales, je veux dire, à un moment...
06:33Mais je ne suis pas sûr de bien comprendre. Vous êtes pour le retour des ZFE ou pas, finalement ?
06:37Oui, on les a portés. Je ne suis pas que moi, à titre personnel, sur le retour des ZFE.
06:41Moi, je suis pour que les collectivités locales puissent, si elles le souhaitent, mettre en place des ZFE.
06:46Et ce n'est pas que moi, ce n'est pas que mon groupe politique.
06:48C'est une démarche qui avait été initiée dans une convention citoyenne.
06:51La convention citoyenne lancée sur le climat, dont avait débouché la loi climat et résilience.
06:59Et souvenez-vous, à l'époque, on nous disait qu'on n'allait pas assez loin sur cette loi.
07:01Donc, à un moment, je pense qu'il faut savoir où on veut aller.
07:04On ne peut pas en permanence pointer du doigt les difficultés en termes de santé publique sur les enjeux de pollution atmosphérique.
07:1140 000 morts par an liées à la pollution liée aux particules fines.
07:15Mais même au-delà des morts, vous savez qu'on a beaucoup de jeunes, maintenant, qui ont des difficultés aussi respiratoires, parce que ça fait partie aussi de ces dégâts-là.
07:23Exactement, ça fait partie de ces dégâts-là.
07:25Donc, moi, ce que je dis, c'est qu'il ne s'agit pas de crier victoire.
07:27Oui, les ZFE sont supprimées.
07:28C'est comment on répond aux problèmes que nous avons tous, c'est les difficultés respiratoires et la pollution atmosphérique.
07:34C'est quand même un vrai camouflet pour le gouvernement, mais vous avez peut-être une solution pour, finalement, les réintégrer, ces ZFE.
07:40Est-ce que vous espérez désormais que le Conseil constitutionnel soit saisi pour que ce dernier revienne sur la suppression du dispositif,
07:48en fait, au motif que l'amendement, le fameux amendement qui a été pris pour les supprimer,
07:52n'a rien à voir avec le texte initial qui a été consacré à la simplification de la vie économique.
07:57On appelle ça un cavalier législatif.
07:58Est-ce que le Conseil constitutionnel peut, finalement, vous aider dans cette histoire ?
08:03Moi, je vais vous dire déjà de façon assez globale sur le texte simplification dans lequel, effectivement, il y a eu cet article sur les ZFE.
08:08Je trouve que la tenue des débats n'est pas la bonne.
08:11On a un texte qui est quand même très attendu, ça s'appelle la simplification, c'est quand même quelque chose que les Français attendent.
08:16Et on a eu à l'étudier par petits bouts entre différents textes depuis maintenant plusieurs semaines et plusieurs mois.
08:22Ce n'est pas très juste dans la cohérence d'un texte politique.
08:25Même si là, c'est ça, en plus, ZFE, dans ces histoires.
08:28Oui, mais c'est pour ça que là, je vais revenir sur votre question très précise sur les ZFE.
08:32Il ne s'agit pas de dire que c'est un camouflet pour qui que ce soit.
08:34C'est comment on répond à un enjeu politique, la santé publique.
08:38Donc, que le Conseil constitutionnel soit saisi ou pas, j'ai envie de vous dire, ça, c'est le gouvernement qui verra.
08:42Mais moi, je demande simplement comment on répond à un sujet de santé publique qui est la bonne respiration des uns et des autres.
08:48Alors, Presqu'Athévenot, je voudrais aussi qu'on parle de votre parti Renaissance et de votre favori pour la présidentielle, Gabriel Attal.
08:55On le sait tous, l'ancien Premier ministre a beaucoup choqué à gauche et même dans votre propre camp,
09:01avec sa proposition de supprimer le port du voile dans l'espace public chez les mineurs de moins de 15 ans.
09:06C'est quoi son objectif à Gabriel Attal ? C'est de se droitiser pour essayer d'exister dans l'espace politique ?
09:11Vous savez, moi, ce que je trouve extrêmement choquant, c'est qu'il n'y ait pas de polémique ou de gens complètement effarés
09:19de voir et de lire aujourd'hui qu'il y a des fillettes de 10, 12 ans qui sont voilées dans notre pays.
09:26En revanche, de venir pointer ce sujet et venir y répondre d'un point de vue de la protection des mineurs,
09:30là, tout de suite, on a des cris d'offrais.
09:32Eh bien, j'ai envie de dire oui, Gabriel Attal a le cran et le mérite et le courage de pouvoir poser un sujet extrêmement important
09:39et je suis assez étonnée qu'à droite comme à gauche, aujourd'hui, les uns par déni et les autres par renoncement
09:45n'aient pas envie de prendre le sujet.
09:46Est-ce que c'est vraiment applicable comme proposition ?
09:49Est-ce que c'est constitutionnel ?
09:50C'est-à-dire que vous allez dans la rue, vous voyez une petite fille qui est voilée et donc il y a une amende pour ses parents.
09:55Comment ça se passe ? On n'arrive pas à comprendre comment ça peut être mis en place.
09:58Comment on a fait pour la burqa ? Comment on a fait pour la baya ? Comment on a fait pour les signes ostentatoires à l'école ?
10:04Mais là, ce n'était pas dans la rue, c'était dans un espace public fermé.
10:07La burqa, ce n'était pas dans la rue ?
10:10Vous parliez de la baya aussi ?
10:11Mais je parlais de tout. J'ai tout évoqué.
10:13Donc à un moment, je veux dire, on ne peut pas avoir un rapport sur l'entrisme, avoir quand même un rapport qui est quand même assez important, grave.
10:20On n'est pas en train de découvrir, mais qui pointe avec un certain nombre de faits des capacités d'entrisme dans notre pays.
10:26Et puis ensuite, le regarder en croisant les bras.
10:28Je veux dire, à un moment, il faut réagir. On parle de fillettes.
10:31Alors vous parlez d'entrisme. Il y a eu un rapport qui a été remis sur l'entrisme des frères musulmans.
10:36D'ailleurs, le chef de l'État, Emmanuel Macron, a recadré le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
10:41pour avoir fait fuiter notamment ce rapport avant qu'il soit étudié en conseil de défense.
10:47On voit aussi que Bruno Retailleau s'oppose sur un autre sujet qui n'a rien à voir à la proportionnelle.
10:51Il sera reçu à Matignon par François Bayrou, qui est favorable pour les prochaines législatives, par exemple.
10:57Est-ce qu'il doit rester encore au gouvernement, Bruno Retailleau ?
10:59Ce n'est pas à moi de le dire, mais c'est vrai que le sujet de la solidarité gouvernementale...
11:02Vous savez, quand on fait partie d'un gouvernement, il y a ce qu'on appelle une solidarité gouvernementale
11:05qui assure une cohérence.
11:08Écoutez, on est dans une coalition aujourd'hui gouvernementale.
11:11Est-ce que moi-même, à titre perso, en tant que député, je suis à l'aise avec tout ce que dit et propose Bruno Retailleau ?
11:16Non, mais ce n'est pas nouveau ce que je raconte.
11:18Maintenant, la question du maintien de Bruno Retailleau au sein du gouvernement, ce n'est pas à moi de le dire.
11:22C'est plutôt lui. Est-ce qu'il se sent à l'aise dans ce gouvernement-là ?
11:24Est-ce qu'il sent qu'il peut avancer, faire bouger les choses sur les sujets qui sont liés et afférents à son ministère ?
11:30Mais il porte des sujets qui vous dérangent, j'ai l'impression.
11:32Moi, je ne suis pas à l'aise quand on dit que l'immigration n'est pas une chance pour le pays.
11:36Je ne suis pas à l'aise quand on dit que l'état de droit n'est ni sacré ni intangible.
11:40Donc oui, je ne suis pas à l'aise...
11:41Vous aimeriez qu'il quitte le gouvernement, vous, personnellement ?
11:43Non, non, je pense qu'il faut que Bruno Retailleau reste pleinement en responsabilité sur les sujets qui sont afférents à son ministère.
11:51C'est-à-dire l'intérieur, la sécurité. Et il y a de quoi faire. Il y a vraiment de quoi faire.
11:55L'immigration, c'est quand même son sujet.
11:57Oui, très bien.
11:57C'est un sujet régalien qui dépend de la phase nouveau.
11:58Mais l'état de droit, je pense qu'on va juste faire en sorte qu'il soit respecté dans notre pays.
12:02Alors, il y a plusieurs candidats, en tout cas déclarés ou pas, qui aimeraient se présenter en 2027.
12:09Bruno Retailleau en a parlé.
12:10Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Gabriel Attal.
12:13Il faut une primaire ou pas pour les départager ?
12:15Qu'est-ce que ça veut dire une primaire ?
12:17Une primaire, il faudrait que déjà on porte un projet.
12:20Et donc, vous avez tout à fait raison de dire qu'on a beaucoup de personnalités qui disent vouloir être candidats.
12:25On a beaucoup de candidats, mais pas beaucoup de projets.
12:26Et nous, au sein de Renaissance, avec Gabriel Attal, on s'attache d'abord à avoir un projet
12:31pour pouvoir savoir ce que nous allons continuer à défendre et continuer à porter.
12:35Et c'est ça que nous faisons au travers des conventions thématiques qu'il a d'ailleurs lancé au mois de janvier.
12:39Les premières conclusions sont arrivées là en début de semaine lundi,
12:42avec les enjeux sur le régalien, arrivera l'économie et le social, puis l'environnement qui est important.
12:47Donc nous, nous restons toujours dans la cohérence des choses.
12:50Un projet, et puis après on verra les candidats.
12:53Priska Thévenot, merci beaucoup.
12:54Merci d'avoir répondu aux questions de France Info.
12:55Merci.
12:56Antoine Comte pour l'invité politique de France Info Soir à réécouter sur franceinfo.fr et l'appli Radio France.

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