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  • 30/05/2025
L'analyste politique François Cocq était invité sur le plateau de Midi News Week-End sur CNEWS ce vendredi 30 mai. Il a évoqué la surveillance des écoles à Nice : «La généralisation de la vidéosurveillance ne résout pas tout»

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Transcription
00:00Vous dites que c'est une arme efficace la vidéosurveillance, enfin la grande explosion de la vidéosurveillance, elle date depuis 2010 jusqu'à aujourd'hui.
00:07Et j'ai pas l'impression, on regarde les discussions qu'on a autour de cette table ou sur nos différents plateaux, que la délinquance, elle, est disparue ou se soit atténuée.
00:18Donc ce n'est pas une réponse en tant que telle.
00:19Moi je n'ai pas de position dogmatique sur le principe.
00:25Moi je suis très attaché à la question de la liberté et contrairement à vous, moi je ne souhaite pas être impunément filmé à quelque endroit que ce soit sur la voie publique.
00:34Je souhaite que tout cela soit borné, qu'il y ait derrière un contrôle des images, un effacement des images.
00:39Et là nous avons affaire.
00:40Vous n'êtes pas contre la vidéosurveillance ?
00:41Je ne suis pas contre la vidéosurveillance et je dis que ponctuellement, bien placé, encadré, elle peut être utile.
00:47Je pense que sa généralisation en tant que telle ne résout pas tout et je pense que quand il y a des process technologiques nouveaux comme celui-ci,
00:54parce qu'on n'est pas simplement en train de parler de vidéosurveillance, on est en train de parler de vidéosurveillance algorithmiques
00:59où il y a derrière un traitement par l'algorithme lui-même, par la machine, des images pour en faire quoi ?
01:06Là en l'occurrence, on nous dit très bien une voiture qui stationne cinq minutes devant une école.
01:10Et si les choses se limitent à ça, sans doute que l'interdiction de la CNIL sera, j'imagine, levée.
01:16Mais tout ça mérite d'être encadré.
01:18Dernier point là-dessus, on parlait de football il y a un instant, ou de rugby, encore mieux.
01:22Vous savez comme moi que l'arbitrage vidéo a été introduit dans un sport comme dans l'autre.
01:30Très bien, ça empêche aujourd'hui qu'on se mette deux, trois gifles pour régler les comptes.
01:34Ça n'existe plus sur un terrain comme ça pouvait exister il y a quelques années.
01:37C'est peut-être un peu parti du charme de ce jeu d'ailleurs.
01:40Mais ça a changé par contre, dans un sport comme dans l'autre, la nature de l'arbitrage.
01:45Ça a changé la nature de l'arbitrage.
01:47Ça change la nature de l'arbitre.
01:48Ça change la nature du jeu lui-même.
01:51Quand à un moment donné, l'arbitre d'une certaine manière, soit siffle tout, soit se défausse.
01:55Et là, ce à quoi on assiste à Nice, est-ce que ce n'est pas l'État ou les collectivités locales qui se défausse ?
02:01J'ai entendu ces parents d'élèves, mais j'en ai entendu d'autres qui disaient
02:03« On aimerait autant avoir une présence humaine devant les écoles et avoir un policier municipal devant les écoles
02:08et que ce serait tout aussi mis sur Asie. »
02:10On ne peut pas mettre un policier.
02:12Sous-titrage Société Radio-Canada

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