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  • 29/05/2025

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00:00C'est un cas d'école, l'école justement, la commission de l'informatique et des libertés, la CNIL, demande à la ville de Nice de désactiver un algorithme qui permet via la vidéosurveillance de repérer un véhicule potentiellement suspect devant les écoles niceoises.
00:17Le maire de Nice, Christian Estrosi, a décidé de lancer une pétition. Il saisit le Conseil d'État. On sera dans un instant avec son adjoint à la sécurité, Anthony Boré.
00:30C'est une histoire de dingue. C'est-à-dire que c'est une ville qui a été frappée en son cœur à deux reprises ces dernières années par le terrorisme.
00:37On sait à quel point vous avez un problème de sécurisation dans les écoles. Vous mettez des caméras vidéosurveillance. C'est du haut de gamme, c'est du tout neuf.
00:47Et alors, il y a la CNIL que personne ne connaît, la commission de l'informatique et des libertés, la fameuse CNIL, qui vient vous dire, ben non, vous n'avez pas le droit. Mais c'est fou. Écoutez, Christian Estrosi.
00:57Je suis obligé de demander à mon directeur de la police municipale de débrancher dans la seconde l'ensemble du dispositif sur toutes les écoles de la ville de Nice.
01:09C'est inadmissible de la part d'une autorité qui s'appuie sur une loi poussiéreuse, comme elle le rappelle, Informatique et Liberté de 1978, qu'aujourd'hui, elle décide délibérément de mettre en risque et en danger la sécurité des enfants sécurisés dans notre ville.
01:33Valérie Bénéim, c'est incroyable.
01:35Je trouve ça assez incroyable. Je comprends qu'il y ait un souci de préservation de la vie privée, etc. Mais il y a aussi un souci qui est celui de préserver les citoyens.
01:45Et ça me fait penser à un débat qu'il y a eu un autre temps, qui était au moment de la création du FNAEG. Le FNAEG, c'était 98. Le FNAEG, qui était le fichier des empreintes génétiques.
01:55Souvenez-vous, lorsque il y a eu d'abord la création du fichier, il y avait eu quelques levées de boucliers. Et puis, sous Nicolas Sarkozy, on a souhaité l'extension de ce fichier à tous les crimes.
02:04Et pas seulement les crimes sexuels. Et il y avait eu une levée de boucliers en disant que c'était une privation de liberté, que c'était un fichier fasciste, etc.
02:14Aujourd'hui, il n'y a pas une enquête qui n'est pas résolue grâce au FNAEG, sans le FNAEG, etc.
02:18Donc, je pense qu'il faut que la CNIL, aussi, avance avec la société, avec son temps, évidemment, en mettant des garde-fous. Et c'est son rôle, la CNIL, de faire ça.
02:29Mais, là, en l'occurrence, en plus, ce sont des caméras qui sont mises spécifiquement devant les écoles.
02:36Pour voir s'il y a des véhicules suspects qui arrivent devant les écoles. Vous dites, c'est son rôle, la CNIL. Moi, je suis le maire de Nice. Je vous répondrai, vous êtes bien gentil, madame de la CNIL.
02:47Moi, mon rôle, c'est de protéger mes administrés. Et ma priorité à Nice, c'est la sécurité.
02:53Venez, madame de la CNIL. Vous allez parler avec les parents qui ont vécu le 14 juillet 2016, qui ont vécu l'attentat dans la cathédrale,
03:02qui ont une trouille que ça arrive dans une école. Allez leur dire qu'il y a un problème d'algorithme.
03:07Parce qu'en fait, vous n'avez rien compris et vous ne vous rendez pas compte de ce qui se passe sur le terrain.
03:11Moi, j'ai toujours pensé, effectivement, que les vidéosurveillants, c'était une force et que ce n'était pas du tout liberticide.
03:16Mais moi, je pense que la CNIL fait de la politique, en fait. Si M. Estrosier est de gauche, il n'y a pas ce sujet.
03:21Non, de toute façon, peut-être qu'il n'y a pas ces caméras.
03:24Oui, mais il y a quand même des mairies raisonnables.
03:28On va demander à son adjoint dans un instant.
03:30Mais c'est ça, le problème. C'est qu'on a aussi, aujourd'hui, des corps intermédiaires en France.
03:34Et je sais que, par exemple, en Italie, c'est le grand combat de Mme Méloni.
03:37Je ne suis pas d'accord avec elle sur beaucoup d'aspects, mais c'est vrai que c'est un vrai combat.
03:40Et les corps intermédiaires sont tellement résistants et tellement de gauche qu'ils ne veulent absolument pas, en fait,
03:45que ça aille dans le sens de leur... en fait, à l'opposé de leur idéologie.
03:49Et voilà. Et donc, c'est dramatique.
03:51Et je...
03:52Franchement, c'est scandaleux.
03:53Je pense que les parents sont tous d'accord avec M. Sposy.
03:54Le budget de la CNIL en 2024. 24 millions d'euros financés à 100% par l'État.
03:59Qu'est-ce que c'est la CNIL ? Je pense aux éditeurs, bien sûr.
04:02Commission nationale de l'informatique et des libertés.
04:04Autorité française chargée de veiller à la protection des données personnelles.
04:08M. Boré, bonjour.
04:09C'est une vieille dame qui a mal vieilli.
04:10Bonjour.
04:11Vous êtes le premier adjoint au maire de Nice, en charge de la sécurité.
04:16Alors, j'imagine que vous êtes désemparé.
04:19Qu'est-ce que vous pouvez faire, là ?
04:21C'est qui le patron à Nice ?
04:23C'est la CNIL ou c'est le maire ?
04:24Décision scandaleuse pour lever les uns et les autres.
04:29Alors, M. Boré, ça coupe.
04:31Je ne sais pas si c'est la CNIL qui fait ça, mais vous avez un problème de réseau.
04:35Donc, peut-être qu'on n'a pas entendu votre première réaction.
04:41Allô ?
04:41Oui, M. Boré, est-ce que vous m'entendez ?
04:43Est-ce que vous m'entendez ?
04:43Oui, je vous entends parfaitement.
04:44Voilà, je vous entends mieux.
04:45Merci.
04:46Alors, quelle est votre première réaction ?
04:46Je disais que d'abord, cette décision est scandaleuse.
04:49Vous l'avez rappelé, elle s'est suite au 14 juillet 2016,
04:51où l'attentat de Nice avait conduit à ce qu'il y ait une grande inquiétude
04:56dans la communauté éducative et dans les écoles pour protéger nos enfants.
05:00Nous avons mis en place des caméras qui nous permettaient d'avoir une détection automatique
05:05lorsqu'un véhicule se trouvait à proximité d'une école plus de cinq minutes
05:09et qui n'avait rien à y faire, sans qu'il y ait d'ailleurs de données personnelles
05:13qui soient enregistrées.
05:15Et pourtant, la CNIL vient de nous donner instruction
05:18et bien de déconnecter ces 77 caméras augmentées qui protégeaient nos enfants.
05:25Nous allons aller devant le Conseil d'État,
05:27car nous pensons qu'il n'y a aucune donnée personnelle
05:30et qu'il n'y a aucune raison de démonter ces caméras.
05:32Nous lançons une grande pétition sur le site jeparticipe.nice.fr
05:37en mobilisant toute la communauté éducative niçoise et du pays
05:41pour pouvoir faire évoluer la législation,
05:44car la CNIL se retranche derrière la loi,
05:47mais la loi c'est celle des parlementaires
05:49et il appartient aux parlementaires de se saisir de ce sujet.
05:52Alors, M. Boré, justement,
05:54c'est comme pour les maires qui refusent de marier les OQTF
06:00et où les étrangers sont en papier,
06:03qui se retrouvent hors la loi.
06:05C'est-à-dire qu'en fait, la loi, elle est mal faite, si je comprends bien.
06:08M. Boré, est-ce qu'aujourd'hui, vous êtes contraint, forcé,
06:11sous peine d'être condamné,
06:13de faire ce que vous demande la CNIL ?
06:16Parce que je vous parle en tant que journaliste,
06:18j'ai vécu le 14 juillet 2016 sur le terrain.
06:22J'y étais à Nice.
06:23Et je vous parle aussi en tant que Niçois de cœur,
06:26c'est-à-dire que je connais bien la région,
06:28je connais bien les Niçois,
06:29et eux, ils sont en demande de sécurité.
06:31Je peux vous dire que la CNIL, personne ne connaît
06:33du côté de la promenade des Anglais.
06:35En revanche, le 14 juillet 2016,
06:37tout le monde s'en rappelle.
06:38Tout le monde.
06:39Donc, si les messieurs et les mesdames de la CNIL
06:41ou les députés qui ont autre chose à faire
06:43que d'aller vers une sécurité XXL,
06:47il faut peut-être faire rencontrer quelques Niçois ou Niçoises
06:50qui, aujourd'hui, ont vécu ça
06:52et espèrent que ça n'arrivera jamais à côté d'une école.
06:55Vous avez raison.
06:56La CNIL, c'est une autorité administrative indépendante,
06:59comme il en existe beaucoup,
07:00et qui donne des injonctions,
07:01mais qui n'a pas le suffrage universel avec lui.
07:04La CNIL se repose sur une loi de 1978.
07:08Ne croyez-vous pas que les menaces ont changé,
07:11que le monde a changé,
07:12que la violence,
07:13l'islamisme,
07:14le terrorisme
07:15est sur notre sol
07:16et qu'il est normal que les maires
07:18veulent protéger leurs concitoyens ?
07:20Donc oui, nous nous battrons jusqu'au bout.
07:22Et d'ailleurs, je conteste le fait que le législateur soit en cause
07:25parce que les données personnelles ne sont pas atteintes par le dispositif que nous avons présenté.
07:31Mais de toute façon, il faudra bien que le législateur finisse par reconnaître
07:34l'utilité des caméras avec algorithme,
07:37l'utilité de la reconnaissance faciale que nous avons expérimentée au Carnaval de Nice,
07:41parce que tout ça doit protéger nos concitoyens.
07:44Aujourd'hui, sur votre smartphone,
07:45il faut bien montrer votre visage
07:47pour pouvoir y avoir accès.
07:49Mais on n'autorise pas les pouvoirs publics
07:52pour lutter contre le terrorisme
07:53et bien avoir l'utilisation de caméras
07:56avec des algorithmes.
07:57C'est une histoire de fou, M. Bourret.
07:59Juste une question, très rapidement.
08:01Est-ce que vous allez suivre
08:02l'injonction de la CNIL, pardonnez-moi ?
08:06Mais oui, nous l'avons suivi
08:07parce que nous sommes des républicains
08:09et que même si tout ça
08:10est très en colère,
08:12nous contestons du justice,
08:14nous en appelons législateurs au gouvernement,
08:16mais nous sommes des républicains
08:18et nous devons appliquer la loi,
08:20même quand elle est mal faite.
08:21Et le Conseil d'État,
08:22ça mettrait combien de temps, rapidement, M. Bourret ?
08:24Je n'en sais rien,
08:25mais nous avons déjà fait le convoi.
08:27C'est-à-dire que ça peut prendre des mois,
08:28des semaines, des mois, des années.
08:30On a des mois.
08:31Et donc, je prie pour qu'il n'y ait aucun problème.
08:35Vraiment, parce que là,
08:36on serait sur un scandale absolu.
08:38Gauthier Lebray.
08:39Non, mais quand vous nous parlez de pétitions
08:40et que vous placez tous vos espoirs
08:43dans le Conseil d'État,
08:44j'ai deux, trois souvenirs.
08:45Bonne chance à vous.
08:46Parce que généralement,
08:46la pétition et le Conseil d'État,
08:48ça ne suffit pas à avoir gain de cause.
08:50Je pense à...
08:51C8, par exemple.
08:51Deux, trois autres histoires par le passé.
08:54C'est-à-dire qu'un million de signataires,
08:56un million de signataires,
08:57ça ne change rien.
08:57Non, ça ne change rien.
08:58Un million de Français
08:59qui sont d'accord avec vous,
09:00ça ne change rien.
09:00C'est des signatures dans le vent.
09:02Ensuite, j'entends évidemment
09:04ce qu'on dit sur la CNIL.
09:06La question, pour la CNIL,
09:08pour le Haut-Commissariat au plan,
09:10pour le CESE,
09:11c'est pourquoi ça existe
09:12et pourquoi ça continue
09:13d'exister dans ces cas-là.
09:15Bien sûr.
09:15Et vous dites que...
09:17Mais les contre-prouvoirs,
09:18c'est quand même important.
09:19Vous avez critiqué pendant 30 secondes.
09:21Non, mais ils peuvent évoluer.
09:22Ils peuvent évoluer.
09:23Ça peut être des vieilles dames endormies
09:24qu'il faut qu'il faut qu'il y ait.
09:25Au lieu de la TVA sociale,
09:26affoira toutes ces autorités indépendantes
09:28et je peux vous dire...
09:29Ça peut être l'ARCOM.
09:31Je peux mettre l'ARCOM dans la liste.
09:31Ah non, moi, je ne mets pas l'ARCOM.
09:32J'ai trop peur de l'ARCOM.
09:33Et ensuite,
09:36Conseil d'État et Conseil constitutionnel,
09:38je suis d'accord avec toi, Géraldine.
09:40Je pense qu'il y a de la politique.
09:41La CNIL, je pense que malheureusement,
09:43tu as une loi,
09:45on applique la loi,
09:46ça rentre ou ça ne rentre pas.
09:47Alors j'entends ce que nous dit l'adjoint au maire
09:48en disant
09:48qu'ils peuvent avoir une interprétation différente
09:53avec la même loi.
09:53Le plus simple,
09:54c'est de faire une nouvelle loi
09:56où on dit que les maires ont le droit
09:57d'instaurer des caméras avec algorithmes.
10:00Point barre, on n'en parle plus.
10:01Non, mais attendez.
10:01Mais vous imaginez,
10:02je pense aux éditeurs
10:03qui nous écoutent
10:04qui se disent
10:04mais qu'est-ce que je m'en fiche
10:05que ça soit avec ou sans algorithme
10:06du moment que ça protège mes enfants,
10:08du moment qu'on peut regarder
10:10ce qui se passe avec les caméras.
10:12Puisque la ville de Nice
10:13peut instaurer les mêmes caméras
10:14sans algorithmes,
10:16elles seront laissées et autorisées.
10:18Donc c'est l'algorithme le sujet.
10:19Quelle perte de temps.
10:21Isabelle,
10:21merci beaucoup M. Boré.
10:23Merci d'avoir réagi en direct
10:25avec nous sur Europe 1.
10:26On est avec Isabelle.
10:28Tiens, c'est une niçoise.
10:29Chère Isabelle.
10:30Bonjour.
10:31Bonjour Eliott.
10:32Comment ça va ?
10:33Ah, ça va très bien.
10:34Je suis très heureuse
10:34de vous avoir.
10:35Je suis heureuse de vous avoir aussi
10:37mais je suis en colère.
10:38Et je suis très en colère aussi.
10:40Ah bah.
10:41Voilà.
10:41Je dis bonjour
10:42à toute l'équipe aussi.
10:43Bonjour.
10:43Bonjour.
10:43Et j'ai un petit mot spécial
10:46à Gautier
10:47pour son excellente émission
10:49100% politique le soir.
10:50Vous êtes à l'heure
10:51sur ces news.
10:52Eh bah,
10:53vous savez qu'il regarde
10:55la concurrence
10:55avec un rétroviseur.
10:57Enfin, je ne la regarde pas.
10:59Il a le rétro
11:00tous les jours.
11:01C'est comme ça.
11:02Il bat les records
11:02tous les jours quasiment.
11:04Eh bah, c'est parfait.
11:05C'est bien.
11:06Il le mérite
11:06et c'est une bonne émission.
11:08Merci madame.
11:08Donc, c'est gratuit.
11:13Vous pouvez y aller.
11:14C'est bien.
11:14Bon, Isabelle,
11:15qu'est-ce que vous en pensez ?
11:16Donc, c'est la CNIL
11:16ou votre mère
11:17qui décide à Nice ?
11:19Ah bah, voilà.
11:21That is the question.
11:24Apparemment, là,
11:24on a quand même encore
11:25une bande de stars
11:26là en CNIL
11:27qui...
11:29Toutes ces commissions
11:32de théodules,
11:33on commence à en avoir
11:34à le bol en fait,
11:34qui nous coûtent
11:35un pognon de dingue
11:36comme dirait l'autre.
11:36C'est la même chose
11:39que ceux qui ont fait
11:40fermer ces huit,
11:41voilà.
11:41En fait,
11:42c'est du diktat idéologique
11:44mais nous,
11:45nous,
11:46en tant que Niçois,
11:47puisque moi,
11:47je suis Niçois
11:48et ça me concerne,
11:50ils n'ont pas intérêt
11:51à ce qu'il se passe
11:51quelque chose là.
11:53Parce que,
11:53si on ne peut pas
11:54s'appuyer sur du...
11:56Comment dire ?
11:57Un visionnage de caméra
11:59s'il y a quoi que ce soit,
12:00mais vous vous rendez compte
12:00sur le scandale ?
12:01Non, mais je suis 100 fois
12:02d'accord avec vous,
12:03mais c'est parce que
12:03ces gens qui prennent
12:04ces décisions...
12:05Mais qu'est-ce que c'est donc
12:05dans la fenêtre ?
12:06Mais Isabelle,
12:07c'est personne
12:07qui prenne ces décisions.
12:08Elle regarde le droit
12:09parce que,
12:10comme disait Gauthier
12:11à juste titre,
12:12peut-être que le droit
12:12n'est pas raccord
12:14avec le temps,
12:16mais peut-être
12:16que ces décisionnaires,
12:19il ferait mieux
12:20d'aller voir les Niçois,
12:21de comprendre
12:22le traumatisme
12:22que c'est
12:23l'attentat de 2016...
12:24On a eu deux attentats,
12:2686 morts sur la pomme,
12:28450 blessés,
12:29des milliers de gens
12:30traumatisés
12:31parce qu'ils ont vu
12:31la basilique Notre-Dame,
12:33trois personnes égorgées
12:35en octobre 2020.
12:36Non, mais attendez,
12:37il faut qu'ils arrêtent là.
12:39À un moment donné,
12:40on est...
12:40Enfin, moi,
12:41je suis catastrophée
12:42de tout ce que j'entends,
12:43de tout...
12:44Et puis alors là,
12:44le pompon,
12:45c'est aujourd'hui,
12:46on enlève les caméras.
12:47Non, mais c'est...
12:48Mais on marche vraiment
12:49sur la tête.
12:50Mais quand est-ce
12:51qu'on va s'occuper
12:52des Français ?
12:53Quand est-ce qu'on va
12:54s'occuper
12:54de cette violence débridée
12:56et qu'on va arrêter
12:58d'emmerder les Français
12:59qui bossent,
13:00qui ont envie
13:01de vivre en paix
13:01quand...
13:03Franchement,
13:05là,
13:05on est vraiment...
13:07C'est le monde
13:07à l'envers, quoi.
13:08On va protéger
13:09des pseudo-gens,
13:12là,
13:12pour la reconnaissance
13:14faciale,
13:14machin.
13:14Mais si on n'a rien
13:15à se reprocher,
13:16qu'est-ce qu'on en a ?
13:17outre d'être reconnus
13:18sur la caméra.
13:19On leur fait coucou
13:20et puis voilà,
13:20c'est tout.
13:21Non, mais...
13:22C'est ce bon sens-là,
13:23Isabelle,
13:24ce bon sens-là
13:24que certains n'ont pas.
13:26On continue d'en parler,
13:26on vous embrasse fort.
13:28Vive Nice,
13:28vive Isabelle
13:29et vivons marché
13:30sur la tête.
13:31On reprend dans un instant.

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