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  • 29/05/2025
IMOCA Globe Serie 2025 : 4 Ans, 1 Championnat, Zéro Limite I IMOCA Globe Series

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00quand le bateau décolle je me dis mais pourquoi j'ai fait ça quoi jamais j'arriverai à naviguer
00:09tout seul là dessus jamais ah oui quand même en place et c'est le c'est le début
00:18j'ai vrai un des derniers arrivés sur le circuit nous pour faire ce
00:21vendée globe comment me placer dans tout ça je ne savais pas j'étais beaucoup beaucoup
00:27d'inconnu quand même un peu de pression un peu de stress et déjà depuis la route du rhum 2018 que
00:34je cherche un projet et c'est forcément une grosse transition fait les mock-ups parce que
00:38c'est les bateaux incroyables faire naviguer les monaco qu'au tour du monde c'est c'est le bonheur
00:43il était un peu pionnière dans un sens et ça ça m'éclate j'avais envie de voir de naviguer
00:53je me suis vraiment laissé emporter par rapport à l'histoire quoi
01:18des projets qui démarrent dans tous les sens donc on se dit ça va être chaud parce qu'il va
01:22leur plein de bateaux neufs mais aussi plein de bateaux performants la première année c'est
01:25bien d'être à deux pour prendre en main le bateau donc je le sais je me dis voilà cette année c'est
01:29vraiment découverte des foils à ce n'est être azimuth fin c'est sûr que cette année là quand même
01:33elle est géniale et la deuxième année ce sera découverte en solo et c'est ce qui se passe avec
01:44toutes les courses et et la route du rob j'ai envie de dire jusqu'ici tout va bien
01:48moi 2022 c'est un sacré challenge et j'avais pas fait de solo depuis quatre ans globalement dans ma tête
01:52c'était pas du tout dans une logique d'aller chercher un résultat sur cette route du rob
01:55avec sur le papier le bateau il avait un potentiel
02:25bateau de thomas ruillon qui gagne la course je crois que c'est je crois que c'est la plus belle
02:33celle là elle est elle est particulière de par l'engagement qu'on a tous mis mais bien sûr
02:42il y avait dans la tête la ocean race ce qui est dur c'est de passer à l'équipage pour moi parce que le
02:50solo c'est naturel l'équipage et le double ça engage vis-à-vis d'autres personnes on doit respecter
02:59un rite alors qu'en solo quand on est fatigué on se repose quand on a plus d'énergie on l'utilise
03:03c'est forcément des compromis s'adapter travailler sur son comportement et c'est donc c'est plus plus
03:10impactant on le sait c'était très ambitieux je sais pas si maintenant aujourd'hui on serait assez
03:28fou pour pour le faire en fait tout le monde a mis tellement d'énergie qu'on a réussi à relever tous
03:39ces défis mais c'était quand même assez assez incroyable et et ambitieux les bateaux qui sont
03:44tellement complexes que le plus temps qu'on peut passer en mer pour apprendre à naviguer et s'en
03:50servir c'est forcément mieux aller dans le sud en équipage son imoka et pouvoir pousser les bateaux
04:07vraiment à 100% de leur capacité et leur potentiel c'est c'est génial c'est on a très peu de chance de
04:13faire ça on a battu le record 24 heures plusieurs fois
04:17on découvre une nouvelle course une nouvelle épreuve une nouvelle façon de naviguer globalement je me
04:36suis éclaté toute la course je savais que c'était une année bien chargé avec les
04:48au chinois son début et la transat jacques même à la fin c'était c'était hyper enrichissant
04:53et après c'était un peu la course de rêve avec des super conditions importants et on a bombardé
04:58toute la traversée c'était oui une course de de bonheur
05:26non
05:34bon bah vous voici là les animés
05:43last five days in consider
05:50maintenant en tartine portant pleine balle
05:53Allez, tchao !
06:05C'était pas simple de la gagner une fois,
06:07et de la regagner deux fois,
06:09c'était encore un super moment.
06:16Moi je dis toujours plus on est heureux, plus on va vite,
06:19mais je crois que ça se confirme
06:21parce qu'on est allé vite.
06:37C'est la dernière année avant le Vendée, on le sait tous,
06:39et il y a le retour à la base,
06:43qui est assez simple.
06:45C'est jamais simple, c'est le retour en course.
06:48C'était une super opportunité de faire du solo,
06:51sur une année où il n'y avait pas d'autres courses en solitaire.
06:55C'était vraiment la première fois que je pouvais m'exprimer
06:57avec mon bateau prêt à courir,
07:00et fiable pour la course.
07:03On va mettre une première heure en solo sur le bateau,
07:06première impression que c'est plus grand que j'ai pensé.
07:09Et pour le coup, il était vraiment difficile,
07:11parce qu'il y avait beaucoup de vent,
07:13une mer forte et creuse,
07:15ce qui est très difficile avec les foilers,
07:17parce que le bateau il part à 30 nœuds dans les surfs,
07:19et il vient taper dans la vague d'en face,
07:21il s'arrête à 8 nœuds.
07:23Et en fait, on fait ça en permanence.
07:27Deux fois par minute, tu pars à fond en tenant,
07:30et un grand coup de frein,
07:32et 2 millions de litres d'eau qui passent par-dessus le bateau.
07:35J'ai eu de la chance encore, j'ai rien cassé.
07:37C'est le stick qui a explosé là.
07:39Je suis plutôt en mode survie.
07:47Donc ça fait ça tout le temps,
07:48et là je ne l'ai pas vu venir, je ne sais pas pourquoi.
07:51Et là pour le coup il a freiné fort,
07:53et donc j'ai fait un vol plané tout droit,
07:55et je me suis emplafonné à la cloison du mât.
07:57C'est n'importe quoi.
07:58Chacun, on en parle tous avec les skippers,
08:08on se dit bah moi je vais faire ci,
08:09moi je vais mettre des amortisseurs,
08:10moi je vais faire un cocon dans ma bannette.
08:28Pour moi c'était la course qui pousse le skipper et le bateau
08:45le plus loin à ses extrêmes,
08:47puisqu'on est vraiment sur des enchaînements de manœuvres hyper rapides,
08:50puisqu'on est face au système Mathieu.
08:53Dans 10 jours on est de l'autre côté de l'Atlantique,
08:55avec New York devant les traves.
08:58C'est hyper peur.
09:00J'ai commencé la voile, on mettait des chapeaux à l'époque,
09:03on est venu on met des casques.
09:05Oh, c'est la merde.
09:08J'avais comme objectif vraiment de boréineille sur cette course,
09:12et oui, boréineille ça marche bien,
09:15on est mocha, le podium c'est la preuve.
09:18Nous, Français, c'est ce qu'on voit à la télé depuis qu'on est gosses,
09:31tu vois.
09:32On a l'impression de naviguer dans un film.
09:34Alors d'abord, il y a le prologue qui est sympa,
09:41le prologue sous la Statue de la Liberté, les rois novitas.
09:43On prend le départ et on fait effectivement cette course.
09:53la transition est assez brutale entre la vie New Yorkais,
09:59entre les buildings et se retrouver sur l'eau comme ça.
10:04ça déboute, c'est pas mal.
10:09Ça s'appelle une mise à l'épreuve, je crois,
10:13dans des mers du Sud.
10:16Un lever de soleil de août.
10:19Ah ouais, ça vient de monter à 26 nœuds, on est au pré.
10:25Un peu plus chargé pour l'équipe technique,
10:27il y avait quelques lignes sur le job list qui n'étaient pas prévues,
10:30mais on a pu s'adapter pour faire en sorte que ça se passe pire.
10:34Moi qui voulais arriver ultra près au Vendée,
10:36qui préparait mon projet depuis quatre ans,
10:38ben là, c'est plus du tout la même libonade.
10:41Mais on est là, quoi.
11:00Et finalement, quand on arrive au départ du Vendée Globe,
11:12quasiment tout le monde est super près.
11:15Même ceux avec le moins d'expérience,
11:18ou les budgets un peu plus limités,
11:21même eux, ils ont énormément plus d'expérience
11:24que les projets, entre guillemets, et aventures,
11:27peut-être qu'il y a deux éditions.
11:39Moi, c'est ça l'IMOCA, en fait.
11:40Il y a une diversité de projets,
11:41mais chacun avec de l'excellence dedans, en fait.
11:44Et l'excellence, elle n'est pas forcément liée au budget
11:46ni à la performance du bateau.
11:47On peut aller chercher de l'excellence partout.
11:49Et c'est ça que j'aime beaucoup.
12:02Je pensais vraiment que ça allait être un Vendée Globe
12:04par élimination.
12:05Et en fait, ça ne s'est pas du tout passé comme ça,
12:08parce que je pense que tout le monde a progressé énormément.
12:11Et en fait, c'était un Vendée Globe sportif, quoi.
12:13Et il ne fallait pas lâcher, quoi.
12:15Le record des 24 heures battus en solitaire.
12:18Voilà, chacun touche bien.
12:20C'est évident qu'avec les profils de marins qu'il y avait,
12:22le niveau sportif, il allait être très haut.
12:25Et ce qui a fait que le niveau sportif,
12:27il est resté constant pendant toute la course,
12:29c'est surtout la fiabilité des bateaux.
12:31Et ça, c'est lié au fait qu'on ait beaucoup plus navigué en préparation,
12:35que les équipes soient plus professionnelles.
12:38La mer est grosse.
12:40La mer est magnifique.
12:42Elle est bleue.
12:44Il a 8 à 9 mètres de creux.
12:46J'ai vu passer un train de haut tout à l'heure.
12:48Il a un peu fait halluciner la longueur, la profondeur qu'il avait.
12:53Les 80% de souffrance, ils sont vraiment difficiles.
12:57Mais les 20% de bonheur, ils sont incroyables.
12:59Il y a des moments, mais tu as les larmes aux yeux.
13:01En tête, un truc de malade.
13:05Chaque événement prend des proportions incroyables.
13:09Il y en a pas à la 60 ?
13:11Et là, c'est un peu la guerre encore.
13:13C'est bon, mais...
13:15Ça commence à déferler un peu.
13:17Allez.
13:19Vous voyez ?
13:21J'ai bien aimé les...
13:23l'état d'esprit de...
13:25de...
13:27de...
13:28de...
13:29de...
13:30de...
13:31de...
13:32de...
13:33de...
13:34de...
13:35de...
13:36de...
13:37l'état d'esprit de...
13:39de Benjamin, de Tanguy, de Gireg, de Violette.
13:42Euh...
13:43Avec cette forme d'insouciance et surtout...
13:45juste du bonheur pur d'être sur l'eau.
13:48Et aussi avec ce côté recherche de performance.
13:51Lucas Porte !
13:52Eh ouais, Lucas Porte là !
13:54Ouah, ça fait du bien de sortir la tête dehors !
13:58On voit Lucas Porte !
14:00Capogne !
14:03En fait, c'est ça que j'ai trouvé génial, c'est qu'en fait, même s'ils avaient des projets où ils allaient pas gagner le Vendée Globe, c'était...
14:15c'était pas... c'était pas leur objectif.
14:17Mais ils étaient toujours dans une quête de paire.
14:19Enfin, il y avait quelque chose de... de se transcender toujours, d'aller chercher quelque chose qui est du sport de haut niveau.
14:24Ouah, là, là, là, là, là, là !
14:26C'est pas de la merde, Lucas !
14:28Ouah, attention !
14:30C'est pas de la merde, Lucas !
14:31Ouah, attention !
14:36Top ! Massif, santé, prévoyance, vainqueur du Vendée Globe 2024-2025 !
14:44La grosse fierté, c'est vraiment peut-être de...
14:46Ouais, de partager tout ça.
14:49Enfin, le bonheur de l'équipe, de tous les gens autour du projet, c'est ça qui m'a vraiment plu à l'arrivée.
14:56J'aurais jamais fait 10% de ce qu'on a fait sans toute cette équipe-là, quoi.
15:01Donc, c'est évident que tout ça, on l'a vraiment fait ensemble.
15:03Et finalement, l'énergie que j'ai eue pendant les courses, elle vient aussi de l'énergie qu'ils ont donnée, quoi.
15:07En fait, à chaque fois, on dit, ouais, je sais pas si je vais repartir, et finalement, on est tellement fait pour ça.
15:13En fait, je pense qu'on se sent vivant, quoi.
15:24T'es content d'arriver parce que c'est bien quand ça s'arrête, faut reconnaître.
15:27Mais au bout d'un moment, bah, tu vois, il te manque quelque chose.
15:29Et puis un moment, tu te dis, ah, j'ai envie d'y retourner, quoi.
15:37Et puis un moment, tu vois.

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