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  • 22/05/2025
IMOCA Globe Series 2025 - 4 Ans, 1 Championnat, Zéro Limite I IMOCA Globe Series

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00quand le bateau décolle je me dis mais pourquoi j'ai fait ça quoi jamais j'arriverai à naviguer
00:09tout seul là dessus jamais ah oui quand même en place et c'est le c'est le début
00:18j'ai vraiment un dernier arrivé sur le circuit nous pour faire ce
00:21vendée globe comment me placer dans tout ça je ne savais pas j'étais beaucoup beaucoup
00:26d'inconnu quand même un peu de pression un peu de stress et déjà depuis la route du rhum 2018 que
00:34je cherche un projet et c'est forcément une grosse transition fait les moca parce que c'est
00:39les bateaux incroyables faire naviguer les monaco qu'au tour du monde c'est c'est le bonheur
00:43il était un peu pionnière dans un sens et ça ça m'éclate j'avais envie de voir de naviguer
00:53je me suis vraiment laissé emporter par par l'histoire quoi
01:18des projets qui démarrent dans tous les sens donc on se dit ça va être chaud parce qu'il va
01:22leur plein de bateaux neufs mais aussi plein de bateaux performants la première année c'est
01:25bien d'être à deux pour prendre en main le bateau et donc je le sais je me dis voilà
01:28cette année c'est vraiment découverte des foils à ce n'est être azimuth fin c'est sûr
01:32que cette année là quand même elle est géniale
01:34et la deuxième année ce sera découverte en solo et c'est ce qui se passe avec toutes les courses et la
01:46route du rob j'ai envie de dire jusqu'ici tout va bien
01:493 2 1 départ
01:532 minutes départ un peu sport mais bon ça y est on est parti
01:57le chemin est vraiment pas évident à trouver bon la route va être longue
02:01on va rentrer un peu
02:04ça fly c'est pas de tour poste à faire
02:07c'est les couleurs qu'on aime
02:09moi 2022 c'est un sacré challenge et j'avais pas fait de solo depuis quatre
02:15ans globalement dans ma tête c'était pas du tout dans une logique d'aller chercher un
02:20résultat sur cette route du rhum avec sur le papier le bateau il avait un
02:23potentiel de l'eau dingue puisque c'est un sister ship du bateau de thomas
02:26rbihan qui gagne la course
02:27je crois que c'est je crois que c'est la plus belle c'est là elle est elle est particulière de
02:38par l'engagement qu'on a tous mis mais bien sûr il y avait dans la tête la
02:43ocean race ce qui est dur c'est de passer à l'équipage pour moi parce que le solo
02:50c'est naturel l'équipage et le double ça engage vis-à-vis d'autres personnes on
02:57doit respecter un rite alors qu'en solo quand on est fatigué on se repose quand
03:01on a plus d'énergie on l'utilise c'est forcément des compromis s'adapter
03:06travailler sur son comportement et c'est donc c'est plus plus impactant
03:10ça c'était très ambitieux je sais pas si maintenant aujourd'hui on serait assez
03:28fou pour pour le faire en fait tout le monde a mis tellement d'énergie qu'on a
03:38réussi à relever tous ces défis mais c'était quand même assez assez incroyable
03:42et et ambitieux les bateaux qui sont tellement complexe que le plus du temps
03:46qu'on peut passer en mer pour apprendre à naviguer et s'en servir c'est forcément mieux
03:52et aller dans le sud en équipage sur l'imoka et à pouvoir pousser les bateaux vraiment à 100% de leur capacité et leur potentiel
04:09c'est génial c'est on a très peu de chance de faire ça on a battu le record 24 heures plusieurs fois
04:17on découvre une nouvelle course une nouvelle épreuve une nouvelle façon de naviguer globalement je me
04:36suis éclaté toute la course
04:37je savais que ça l'était une année bien chargé avec les au chinois et son
04:49début et la transat jacquembe à la fin c'était c'était hyper enrichissant
04:53et après c'était un peu la course de rêve avec des super conditions pourtant et on a bombardé
05:22tu te l'as traversé c'était oui une course de de bonheur
05:26bon bah on voit si nous les animés
05:37la last five days in marconi
05:46C'était pas simple de la gagner une fois, et de la regagner deux fois, c'était encore
06:11un super moment.
06:12Moi je dis toujours, plus on est heureux, plus on va vite, mais je crois que ça se
06:20confirme, parce qu'on est allé vite.
06:23C'est la dernière année avant le Vendée, on le sait tous, et il y a le retour à la
06:42base, qui est assez simple, alors c'est jamais simple, c'est le retour en course.
06:48C'était une super opportunité de faire du solo sur une année où il n'y avait pas d'autres
06:53courses en solitaire.
06:54C'était vraiment la première fois que je pouvais m'exprimer avec mon bateau prêt à courir,
07:00et fiable pour la course.
07:02Et pour le coup, il était vraiment difficile, parce qu'il y avait beaucoup de vent, une
07:13mer forte et creuse, ce qui est très difficile avec les foilers, parce que le bateau il part
07:17à 30 nœuds dans les surfs et il vient taper dans la vague d'en face et il s'arrête à
07:21huit nœuds.
07:22Et en fait, on fait ça en permanence, deux fois par minute, tu pars à fond, en tenant,
07:30et un grand coup de frein, et 2 millions de litres d'eau qui passent par-dessus le bateau.
07:35J'ai eu de la chance encore, j'ai rien cassé.
07:37Tu sais, le stick a explosé là.
07:39Je suis plutôt en mode survie.
07:41Ouh !
07:42Donc ça fait ça tout le temps, et là je ne l'ai pas vu venir, je ne sais pas pourquoi.
07:52Et là, pour le coup, il a freiné fort, et donc j'ai fait un vol plané tout droit,
07:55je me suis emplafonné la cloison du mât.
07:57C'est n'importe quoi.
07:58Le passage de la ligne de propre écarté 1, 17h03, 48 secondes.
08:07Chacun, on en parle tous avec les skippers, on se dit, moi je vais faire ci, moi je vais
08:10mettre des amortisseurs, moi je vais faire un cocon dans ma bannette.
08:12Et nous voilà partis sur le transat.
08:35Lorient, direction New York.
08:38Pour moi c'était la course qui pousse le skipper et le bateau le plus loin à ses extrêmes,
08:47puisqu'on est vraiment sur des enchaînements de manœuvres hyper rapides,
08:50puisqu'on est face au système Mathieu.
08:52Dans dix jours, on est de l'autre côté de l'Atlantique, avec New York devant les traves.
08:57Ça fait hyper peur.
08:59J'ai commencé la vol, on mettait des chapeaux à l'époque.
09:02J'ai envie, on met des casques.
09:04Bon, c'est la merde.
09:07Et j'avais comme objectif vraiment de Bourouineï sur cette course.
09:12Et oui, Bourouineï, ça marche bien.
09:14On est au cas.
09:15Le podium, c'est la preuve.
09:16Nous, Français, c'est ce qu'on voit à la télé depuis qu'on est gosses.
09:30Tu vois, on a l'impression de naviguer dans un film.
09:37Alors d'abord, il y a le prologue qui est sympa.
09:40Le prologue sous la Statue de la Liberté, l'Heroe de Novitas.
09:47On prend le départ et on fait effectivement cette course.
09:52La transition est assez brutale entre la vie new-yorkais
09:59entre les buildings et se retrouver sur l'eau, comme ça.
10:07Ça déboute, c'est pas mal.
10:09Ça s'appelle une mise à l'épreuve, je crois.
10:13L'ambiance des mers du Sud.
10:15Un lever de soleil de août.
10:19Ça vient de monter à 26 nœuds, on est au pré.
10:25Un peu plus chargé pour l'équipe technique.
10:27On avait quelques lignes sur le job list qui n'étaient pas prévues.
10:30Mais on a pu s'adapter pour faire en sorte que ça se passe pire.
10:34Moi qui voulais arriver ultra près au Vendée, qui préparait mon projet depuis 4 ans.
10:39Bah là, c'est plus du tout la même libonade.
10:41Mais on est là quoi.
10:43Et finalement, quand on s'en arrive au départ du Vendée Globe,
10:46quasiment tout le monde est super près.
10:49Même ceux avec le moins d'expérience ou les
10:54ou les objets un peu plus limités.
10:57Même eux, ils ont énormément plus d'expérience que
10:59qu'avec le moins d'expérience ou les
11:01objets un peu plus limités.
11:03même eux, ils ont énormément plus d'expérience que
11:08les projets entre guillemets et aventures.
11:10Peut-être qu'il y a deux éditions.
11:12Moi, c'est ça l'IMOCA, en fait.
11:13Il y a une diversité de projets.
11:14Mais il y a une diversité de projets.
11:15Même ceux avec le moins d'expérience ou les objets un peu plus limités,
11:21même eux, ils ont énormément plus d'expérience que les projets, entre guillemets,
11:26et aventures, peut-être qu'il y a deux éditions.
11:38Moi, c'est ça l'IMOCA, en fait. Il y a une diversité de projets,
11:42mais chacun avec de l'excellence dedans, en fait.
11:44Et l'excellence, elle n'est pas forcément liée au budget ni à la performance du bateau.
11:47On peut aller chercher de l'excellence partout.
11:49Et c'est ça que j'aime beaucoup.
12:02Je pensais vraiment que ça allait être un Vendée Globe par élimination.
12:06Et en fait, ça ne s'est pas du tout passé comme ça,
12:08parce que je pense que tout le monde a progressé énormément.
12:11Et en fait, c'était un Vendée Globe sportif.
12:13Et il ne fallait pas lâcher.
12:15Record des 24 heures battus en solitaire.
12:18Voilà, chacun tout jouant.
12:20C'est évident qu'avec les profils de marins qu'il y avait,
12:22le niveau sportif, il allait être très haut.
12:25Et ce qui a fait que le niveau sportif, il est resté constant pendant toute la course,
12:29c'est surtout la fiabilité des bateaux.
12:31Et ça, c'est lié au fait qu'on ait beaucoup plus navigué en préparation,
12:35que les équipes soient plus professionnelles.
12:38La mer est grosse.
12:43La mer est magnifique, elle est bleue.
12:49Il a 8 à 9 mètres de creux.
12:50J'ai vu passer un train de haut tout à l'heure.
12:52Il a un peu fait halluciner la longueur, la profondeur qu'il avait.
12:55Les 80% de souffrance, ils sont vraiment difficiles.
13:02Mais les 20% de bonheur, ils sont incroyables.
13:04Il y a des moments, mais tu as les larmes aux yeux.
13:09En tête, un truc de malade.
13:13Chaque événement prend des proportions incroyables.
13:16J'ai bien aimé l'état d'esprit de Benjamin, de Tanguy, de Gireg, de Violette.
13:41Avec cette forme d'insouciance et surtout juste du bonheur pur d'être sur l'eau.
13:48Et aussi avec ce côté recherche de performance.
13:51Luca Porte !
13:52Ça fait du bien de sortir la tête dehors.
13:58On voit le Capon !
13:59Caponier !
14:02En fait, c'est ça que j'ai trouvé génial.
14:11C'est qu'en fait, même s'ils avaient des projets où ils n'allaient pas gagner le Vendée Globe,
14:15c'était pas leur objectif.
14:17Mais ils étaient toujours dans une quête de paire.
14:19Il y avait quelque chose de se transcender,
14:21toujours d'aller chercher quelque chose qui est du sport de haut niveau.
14:24Oh là là là là là là là !
14:26C'est pas de la merde !
14:28Oh attention !
14:35Top ! Massif, santé, prévoyance, vainqueur du Vendée Globe 2024-2025.
14:43La grosse fierté, c'est vraiment peut-être de partager tout ça.
14:50Le bonheur de l'équipe, de tous les gens autour du projet, c'est ça qui m'a vraiment plu à l'arrivée.
14:57Je n'aurais jamais fait 10% de ce qu'on a fait sans toute cette équipe-là.
15:01C'est évident que tout ça, on l'a vraiment fait ensemble.
15:03Et finalement, l'énergie que j'ai eue pendant les courses,
15:06elle vient aussi de l'énergie qu'ils ont donnée.
15:08En fait, à chaque fois, on dit « ouais, je ne sais pas si je vais repartir »
15:10et finalement, on est tellement fait pour ça.
15:13En fait, je pense qu'on se sent vivant.
15:23T'es content d'arriver parce que c'est bien quand ça s'arrête, il faut reconnaître.
15:27Mais au bout d'un moment, il te manque quelque chose.
15:29Et puis à un moment, tu te dis « j'ai envie d'y retourner ».
15:33Sous-titrage Société Radio-Canada

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