- 29/05/2025
Emission TV On n'est Pas Couché - Meilleurs Sketchs de Jonathan Lambert
Site officiel de l'Emission : https://www.france.tv/france-2/on-n-est-pas-couche/
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00:00:00Vous êtes quand même allé au Conservatoire National de Musique, ça c'est vrai ?
00:00:03Au CNR, oui.
00:00:04Parmi les anciens élèves, il y en a qui ont continué, eux, la carrière de musicien et sont devenus pianistes professionnels.
00:00:12C'est le cas de quelqu'un, je ne sais pas si vous avez le souvenir de son nom, qui s'appelle Fabian Allan.
00:00:17Pas pour l'instant.
00:00:18Fabian Allan était au conservatoire avec vous. Est-ce que vous vous souvenez de lui ?
00:00:21Non.
00:00:22En tout cas, il avait envie de vous revoir ce soir.
00:00:24Je vais vous revenir.
00:00:24Voici Fabian Allan.
00:00:30Je suis très contente d'être ici parce que c'est une émission que j'aime beaucoup, qui est au couleur printemps, chatoyante, on apprend des choses, c'est culturel.
00:00:49C'était bien par exemple sur Henrika tout à l'heure.
00:00:51Vous avez rencontré Alice au conservatoire, Alice Fabiglioni.
00:00:54Oui, je ne partage que des bons souvenirs avec Alice, le piano, tout ça, tout se mélange dans ma tête.
00:00:58Mais est-ce que vous avez déjà joué avec elle ?
00:01:01Oui, mais je me rappelle notamment d'un professeur, Jacques, tu te souviens, qui a beaucoup compté pour nous.
00:01:08Il nous a fait jouer ensemble, le professeur, en question ?
00:01:10On a joué, on a joué, bien sûr. J'ai plein de souvenirs également de concerts, notamment d'un concert que nous avions fait à l'occasion de la fête de la musique.
00:01:18Ça, c'est une idée intéressante. La musique qui descend dans la rue, ça, c'est sympa, je trouve.
00:01:22Et donc, on avait décidé, je crois que c'était la venue des gobelins, on était descendus, on était une cinquantaine de pianistes et on était tous avec nos pianos.
00:01:28On jouait à toute tête.
00:01:29C'était 21 pianistes, c'est ça ?
00:01:30Oui, moins 29, ça fait 21, effectivement.
00:01:33Et c'était formidable, on jouait, c'était moi, je me rappelle de ton papa qui était si fier de toi, qui criait Lily, Lily, tu te souviens ?
00:01:39Parce que c'est ton surnom, au secours.
00:01:40C'est vrai, c'est vrai ?
00:01:42Au secours.
00:01:42Est-ce que c'est vrai ?
00:01:44Oui, c'est pas dans la famille, quoi.
00:01:47Et au moins, ma mère m'appelait Fafa, Fafa, parce que Fabien, bon, c'est Fafa, Fafa.
00:01:50Alors moi, je pensais que je jouais mal, donc je faisais que des Fas, que des Fas, c'était très, très mauvais.
00:01:55Et son parcours pianistique à elle s'est arrêté ?
00:02:01Oui, oui, parce qu'il s'est passé un élément assez extraordinaire dans sa vie.
00:02:05Un jour, elle a joué, je crois, dans une maison de retraite.
00:02:07Une vieille dame s'est avancée vers elle, tu te souviens ?
00:02:09Oui, c'est un peu belle.
00:02:10Oui, c'était assez intéressant.
00:02:11C'est trop que vous nous le dites.
00:02:12Non, tout cela, oui.
00:02:14Et elle lui a pris les mains comme ça, elle les a regardées, elle lui a dit, ne faites pas ça, mademoiselle, devenez actrice, pas vrai ?
00:02:19Vous êtes cette grand-mère, ça y est, je vous reconnais.
00:02:22Est-ce qu'il y a vraiment une grand-mère qui vous a dit ça ?
00:02:23Oui, non, mais c'est vraiment, c'est...
00:02:25Après, j'ai repensé en étant actrice, je me dis, il y a des signes quand même, c'est marrant.
00:02:29Hein ? Hein ? Ouais.
00:02:32Eh bien, je dois t'avouer, aujourd'hui, tu n'étais pas loin de la vérité, puisque cette grand-mère, c'était moi, je m'étais déguisée.
00:02:37Non, parce que je vais vous expliquer.
00:02:39En fait, j'étais très jaloux, elle jouait très, très bien, et il y avait peu de place pour le concours d'entrée,
00:02:43donc c'était une façon de, vous voyez, de retirer quelques élèves, donc voilà, je me suis déguisée.
00:02:48Et puis quand j'ai vu que ça marchait, je me suis dit, c'est formidable, on peut dissuader les gens.
00:02:52Et j'ai continué.
00:02:53Vous avez repris ce stratagème de la vieille dame déguisée ?
00:02:57Ce stratagème, ce concept, c'est ça, tous les mots sont possibles.
00:03:00Qui va raconter des trucs d'avenir aux autres.
00:03:02Par exemple, je me souviens que je jouais au football.
00:03:04Tu aimes bien le football, toi ?
00:03:07Tant mieux, c'est superbe.
00:03:08Il joue à toute un ville dimanche prochain.
00:03:11Et donc je jouais notamment avec André Rieu, qui voulait devenir footballeur professionnel.
00:03:15Et c'est vrai qu'il jouait mieux que moi, alors j'étais jaloux.
00:03:17Alors j'ai fait pareil, j'étais vers lui, je lui ai pris les mains,
00:03:19et puis je lui ai dit, ne faites pas ça monsieur, devenez violoniste.
00:03:23Mais j'ai dit ça sans penser que, et malheureusement il l'a fait.
00:03:26C'est juste des gens, et ça me rendrait un moins, ça.
00:03:33Est-ce que vous êtes toujours pianiste aujourd'hui ?
00:03:38Oui bien sûr, je suis pianiste, je me délecte à jouer du piano, bien entendu, j'adore ça.
00:03:42Mais je ne joue que des musiques d'ascenseur.
00:03:44Ah bon ?
00:03:45Voilà.
00:03:46La musique facile à écouter qu'on entend dans les ascenseurs d'hôtels ou des grands immeubles ?
00:03:49C'est ça.
00:03:51À la précision, il faut dire que moi, je suis concertiste.
00:03:54C'est-à-dire que je ne fais que du live.
00:03:55Comment ça du live ?
00:03:56C'est-à-dire que vous jouez dans l'ascenseur ?
00:03:58C'est ça.
00:03:58C'est-à-dire que je rentre dans l'ascenseur avec mon petit tabouret, mon clavier, je joue.
00:04:03Alors effectivement, il faut jouer dans des ascenseurs de capacité minimum de 12 personnes, sinon économiquement ça n'est pas viable.
00:04:08Mais pour les gens, c'est une façon d'abandonner la vie.
00:04:10On peut vous voir jouer où, par exemple ?
00:04:11Alors, par exemple, j'ai joué pendant un mois dans l'ascenseur des Galeries Lafayette, c'était formidable.
00:04:15Je serai à partir du 15 juin dans l'ascenseur de la Tour Montparnasse.
00:04:19Et puis pour ceux qui n'habitent pas la capitale, qui nous regardent en province ce soir, je sais qu'ils sont nombreux parce que cette émission est formidable,
00:04:24et bien vous pouvez me retrouver dans mon DVD qui va sortir très bientôt.
00:04:27Parce que vous avez un DVD.
00:04:28Bien sûr que j'ai un DVD, bien sûr.
00:04:30En fait, j'ai récupéré toutes les images d'archives des caméras de surveillance des ascenseurs.
00:04:35Et donc j'ai compilé, et puis les gens peuvent revivre les grandes heures des mois qui ont cher.
00:04:39Je t'en offrirai un, tu aimerais ça.
00:04:42Vous avez amené pour nous des extraits ?
00:04:44Oui, si vous me permettez, c'est très gentil de pouvoir faire ma promo.
00:04:47Regarde, Alice, je vais te montrer.
00:04:48Alors ça, par exemple, je vais vous montrer une première image, c'était à Munich.
00:04:50Voilà, j'ai fait trois semaines de concert à Munich.
00:04:52C'était dans le siège social de la Bundchenbank.
00:04:56Et vous voyez, les gens rentrent, ils sont contents, voilà.
00:05:00C'est n'importe quoi.
00:05:01Ah ben non, ça dure 6 minutes 30.
00:05:04Voilà, alors il y a plein de titres comme ça, et vous voyez, ça se lit sur le visage des gens.
00:05:08Ils sont de bonne humeur, ils sont contents, ils entendent de la musique.
00:05:10Ça porte de la joie, bien sûr.
00:05:11Non, mais franchement, ça n'a pas beaucoup d'intérêt à votre DVD.
00:05:14Ça se vend.
00:05:14Ah ben comment ça se vend ? Ça se vend très très bien.
00:05:16Mais c'est un carton.
00:05:17Et non seulement ça, mais il faut ajouter quelque chose.
00:05:19Il y a des bonus ?
00:05:20Voilà, ça, ça, j'en ai eu venu.
00:05:22Il y a des bonus parce que, tu sais, quand on est dans un ascenseur,
00:05:25eh bien oui, ça arrive, il ne peut arriver qu'un jour.
00:05:27Mon Dieu, une célébrité entre dedans, et ce n'est pas grave.
00:05:30Bien entendu, ça n'est pas grave, c'est encore mieux.
00:05:32Eh bien, j'ai un exemple à ce sujet.
00:05:34Il y a plein de bonus.
00:05:34Ça, c'est sur le DVD.
00:05:35Voilà, par exemple, je vais vous en donner un.
00:05:37Tu sais, j'ai joué, écoute ça petit.
00:05:39J'ai joué, j'ai joué il y a...
00:05:41C'était au mois de décembre, pendant l'élection des Miss France.
00:05:44Tu dois reconnaître ça, puisque je rappelle que tu as été Miss Corse.
00:05:47Elle est superbe.
00:05:48Donc, j'ai joué dans l'ascenseur du Palais des Congrès de Lille.
00:05:52Et je ne dis pas, bim, bada, boum, que Mme de Fontenay,
00:05:54la vraie Geneviève de Fontenay, entre dans l'ascenseur.
00:05:57Et là, pardon, il se passe une histoire cocasse.
00:05:59Je vais commenter.
00:06:00Regardez les images.
00:06:02Voilà, alors regardez.
00:06:03Donc, je rejoue.
00:06:05Voilà, la porte de l'ascenseur va s'ouvrir.
00:06:08Je rappelle que nous sommes au Palais des Congrès de Lille.
00:06:10Voilà, elle va s'ouvrir bientôt.
00:06:11Voilà.
00:06:11Et donc là, il y a Geneviève de Fontenay qui entre dans l'ascenseur.
00:06:14Il y a une autre personne.
00:06:15Et comme elle porte toujours des gros boutons sur ses taillards,
00:06:17il penche que le bouton est l'ascenseur.
00:06:19Vous voyez ce que je veux dire ?
00:06:20Alors, elle, elle ne comprend pas.
00:06:21Évidemment, elle démarre au quart de tour.
00:06:23Et puis, c'est là.
00:06:24Et c'est parti.
00:06:25Ça a été terrible.
00:06:27Et j'ai été obligée de les séparer.
00:06:29Non, mais ça ne peut pas mettre sur un livre.
00:06:31Alors, évidemment, je lui ai montré après le bon bouton.
00:06:33Et puis, c'est parti.
00:06:34Bien sûr, il y a des choses formidables.
00:06:39Sans Calista Milloni et moi et tout le monde ici, on a envie de savoir comment on devient compositeur de musique d'ascenseur quand même.
00:06:46Alors, bon, c'est évidemment, il y a un...
00:06:48Et il y a un curçu.
00:06:53C'est-à-dire qu'après le conservatoire, toi, tu as arrêté.
00:06:54C'est bien dommage.
00:06:55Ça te manque quand même ?
00:06:56Ah bah oui, surtout que j'aurais pu devenir pianiste d'ascenseur.
00:06:59C'est bête.
00:06:59J'aurais su.
00:07:00Tu vois ce que tu as...
00:07:01C'est bête.
00:07:02Alors donc, après, tout simplement, j'ai essayé de rentrer au cours Rachmaninoff à Saint-Petersbourg.
00:07:06Bon, ils ne m'ont pas pris.
00:07:07Et puis, il restait une place à l'école Richard Klederman à Paris.
00:07:10En plus, c'est une formation très rapide, 7 jours.
00:07:13Et puis après, l'avantage, c'est qu'il vous place sur des stages.
00:07:15Donc, on commence comme pianiste d'escalier, puis pianiste d'escalator, et puis ensuite, on grandit, et puis on devient pianiste d'ascenseur.
00:07:20Parce que pour vous, Richard Klederman, c'est la référence des pianistes d'ascenseur.
00:07:24Bien sûr.
00:07:25Mais c'est la référence absolue.
00:07:26Mais vous n'imaginez pas.
00:07:27Richard Klederman, vous savez ce qu'il a réussi à faire ?
00:07:30Dans tous les ascenseurs de France, il y a ses initiales.
00:07:33Comment ça ?
00:07:33Il y a toujours un bouton avec marqué RC Richard Klederman.
00:07:37C'est quelque chose.
00:07:38Merci.
00:07:39Merci.
00:07:39Merci, merci, merci, merci.
00:07:40Merci, merci.
00:07:41Ah, vous avez ça ?
00:07:42C'est l'heure, c'est l'heure.
00:07:42Qu'est-ce que j'ai entendu ?
00:07:45Vous avez entendu ?
00:07:45Oui, j'ai entendu un bruit bizarre.
00:07:46Ça, ça veut dire qu'on est arrivé au dernier étage du sketch.
00:07:49Il vaut mieux que ça s'arrête ici, sinon je vais redescendre très bas dans les étages de l'humour.
00:07:54Écoute, mon plaisir de te revoir un jeu dans un ascenseur.
00:08:00Peut-être que j'aurai l'occasion de te jouer une mélodie.
00:08:02Et qui sait, j'appuierai peut-être sur le bouton stop, parce que tu es toujours aussi jolie.
00:08:05On va se voir.
00:08:06Bonsoir.
00:08:09Bonsoir.
00:08:10Bonsoir.
00:08:14Vous avez joué.
00:08:15Vous avez joué.
00:08:16Je suis très bien.
00:08:17Je suis très très bien.
00:08:18Elle est formidable.
00:08:19On va se voir.
00:08:19Je suis très bien.
00:08:19Jonathan, on va en faire.
00:08:23En plus, on va en faire.
00:08:25Je ne sais pas si c'est vrai ou pas, ou si c'est pour vous la raconter, parce que je crois à un quart de ce que vous me racontez dans le fond.
00:08:31Autant vous dire, vous auriez fait un court séjour dans un hôpital psychiatrique de votre propre gré, histoire de soigner une petite dépression.
00:08:39C'est vrai ?
00:08:39Alors, hôpital psychiatrique pour animaux, où j'ai mangé énormément de biscuits.
00:08:44C'était en France ?
00:08:46Bien sûr, c'était dans le 13ème, à Paris, donc hôpital Henriet.
00:08:51Non, mais je voulais juste vérifier qu'on ne s'était pas trompé, parce qu'il y a quelqu'un qui travaille dans cet hôpital, qui s'appelle le docteur Étienne Bromberger,
00:08:58qui tenait à être là ce soir et à vous retrouver.
00:09:01Voici le docteur Étienne Bromberger.
00:09:14Il est dans le sec.
00:09:15Il est dans le sec.
00:09:17Oui, je sais.
00:09:17Docteur Bromberger, bonsoir.
00:09:25Bonsoir Laurent, bonsoir Sébastien.
00:09:27Comment vas-tu ? Tu te sens bien aujourd'hui ?
00:09:29C'est un Patrick, oui.
00:09:30C'est bien.
00:09:31C'est vous donc qui avez suivi psychologiquement Sébastien pendant son séjour dans votre hôpital dans le 13ème.
00:09:37Oui, voilà, c'est ça.
00:09:38Je dois dire que je ne me suis pas prononcé favorablement au sujet de sa sortie.
00:09:44J'ai trouvé que le séjour était un peu court.
00:09:46C'est-à-dire ?
00:09:48C'est-à-dire que pour moi, il n'était pas soigné. Il présentait peut-être une menace pour la société.
00:09:53Quel genre de menace ?
00:09:54Je trouve que déjà, visuellement, c'est un choc.
00:09:58Et je dirais...
00:10:00Quel genre de choc ?
00:10:00Je pense... Pour moi, c'est quelque chose de blasphématoire.
00:10:04Ah, blasphématoire. Comment ça ?
00:10:05Parce que, si vous voulez, la première fois que je l'ai vu arriver dans mon service, j'ai eu l'impression de voir Jésus avec un masque de soudeur.
00:10:14Alors, pour moi, c'était quelque chose qui était...
00:10:16Jésus avec un masque de soudeur.
00:10:18Alors, déjà, c'est quand même totalement anachronique.
00:10:21Et puis, surtout, après, toutes les interprétations psychanalytiques sont possibles.
00:10:26Qu'a voulu nous dire, le subconscient de Sébastien, que Jésus aurait lui-même soudé sa croix avant de monter dessus ?
00:10:32Et à ce moment-là, ça n'est pas logique, parce qu'après avoir soudé la première main, comment fait-il pour mettre la deuxième, puisqu'il a l'appareil de soudure ?
00:10:40Donc, ça n'est pas possible, personnellement, je ne sais pas.
00:10:41Revenons à Sébastien Tellier, si vous voulez bien.
00:10:44Oui, oui, oui.
00:10:46Alors, ce garçon, comment vous analysez un peu son parcours ?
00:10:49Je dirais que, pour moi, cet individu est un malade, mais le fouet de notre société moderne.
00:10:56Parce qu'il faut savoir qu'il a vécu pendant longtemps dans ce petit appartement que j'ai visité, qui est très étrange, qui n'avait pas de fenêtre.
00:11:03Et il passait son temps dans un canapé en mousse.
00:11:06Oui, c'est vrai, ça, j'adore ça.
00:11:07Oui, oui.
00:11:09Et il passait son temps à regarder la télévision.
00:11:12Tu regardais beaucoup de jeux télévisés.
00:11:15Jeux télé, séries télé.
00:11:16J'adorais Madame Serville, Melrose Place.
00:11:18Je me suis fait 10 ans de Melrose Place non-stop.
00:11:21Oui, oui, et des jeux télévisés aussi.
00:11:23Jeux télé, Motus, c'est tout le tintoir.
00:11:24Motus, le juste prix également.
00:11:27Le juste prix, j'ai bien aimé.
00:11:28Il y avait la meuf du mec, là, Sunny Croquette, qui était dans la brune, super.
00:11:34Oui.
00:11:34Tu vois, il y a une animatrice.
00:11:35Mais nous, on n'a pas regardé.
00:11:37Oui, non, bon.
00:11:38Mais c'était quand même très étrange, parce que ça...
00:11:41Tu jelles, tu jelles, ça ne présente pas ça ?
00:11:41Non, elle, elle a fait son petit chemin.
00:11:45Mais c'en était une autre, et c'était...
00:11:47Merde, comment il s'appelle ça ?
00:11:48Don Johnson.
00:11:49Voilà, elle était sortie avec Don Johnson.
00:11:51Dans la rue de la Fortune, bien sûr, oui.
00:11:53Et le juste prix aussi, alors ?
00:11:56Ah, ça, ça l'a totalement déstabilisé, à tel point que quand il était dans mon service,
00:12:00souvent, je lui disais...
00:12:01Je lui montrais une chaise pour qu'il s'assoie.
00:12:03Alors, il me disait, le juste prix de la chaise, 22 euros.
00:12:05Alors, je lui disais, calme-toi, Sébastien, prends un potage.
00:12:08Il me disait, non, je vais prendre la vitrine.
00:12:10Tout était comme ça.
00:12:11Mais cela dit, il faut dire une chose, c'est qu'il n'était pas mauvais en juste prix.
00:12:15Il était doué.
00:12:16Ah, il était doué, d'ailleurs, on peut tout de suite le vérifier.
00:12:18À ton avis, Sébastien, quel est le juste prix de ma veste ?
00:12:21Là, alors, même, les prix ont augmenté.
00:12:24Donc, je dirais même un truc au champ, n'importe quoi, ça vaut bien, je ne sais pas, 40, 45.
00:12:33Alors ?
00:12:3445 euros, on va vérifier.
00:12:41Tu as perdu la main, mais ça me rassure, ça veut dire que tu regardes moins et ça n'est pas plus mal.
00:12:45Et puis, tu as parlé de motus tout à l'heure.
00:12:47Motus, c'était pareil, ça a été quelque chose, ça a été un vrai trauma pour lui.
00:12:51Oui, par exemple, à la cantine, quand j'allais le voir, je disais, bonjour, Sébastien, comment vas-tu aujourd'hui ?
00:12:55Il me disait, bien, je lui disais, qu'est-ce que tu vas manger ?
00:12:58Il me disait, frelons.
00:12:59Je lui disais, non, tu ne peux pas manger des frelons, les frelons, c'est très indigeste.
00:13:03Et en fait, je comprenais au bout d'un moment qu'il communiquait en motus.
00:13:07Alors, j'essayais de comprendre et de communiquer en motus.
00:13:10Et je me disais, frelons, qu'est-ce que ça peut être ?
00:13:13Fougère ?
00:13:14Frégate ?
00:13:17Fromage ?
00:13:21Et j'avais surtout été étonné aussi de...
00:13:38Tu avais une phobie, une phobie très, très étrange, très développée.
00:13:42Quelle phobie il avait ?
00:13:42Il avait une phobie des verges.
00:13:44Des verges ?
00:13:44Oh, oh, oh, oh, oh !
00:13:46Rougi ?
00:13:47Souris ?
00:13:51Alors, mais, à quel point, c'était quelque chose, bien sûr, qui était étonnant.
00:14:00Quelqu'un qui a peur des souris, ça peut arriver finalement à n'importe qui.
00:14:04Mais lui, c'était quelque chose qui était très poussé.
00:14:06Dans son appartement, toujours le même, qui est l'entre-du-vis, pour moi,
00:14:09il y avait une souris, et comme il avait peur d'elle, il vivait entouré d'un appareil
00:14:14qui émettait, je crois, des ultrasons ou quelque chose.
00:14:17C'est quoi cette histoire de souris ?
00:14:18Non, mais j'ai toujours eu peur des souris.
00:14:21Bon, c'est comme ça.
00:14:22Et puis, parce que c'est trop petit, mais la souris est inquiète.
00:14:26C'est-à-dire, quand on l'approche, elle tremble.
00:14:28Et c'est son tremblement.
00:14:29C'est comme un petit fan de 14 ans et demi qui vient comme ça.
00:14:32Il fait peur parce qu'il tremble.
00:14:34Et c'est exactement la même chose.
00:14:35Et puis, après, l'ultrason, c'est très intéressant, au-delà de la blague, de la joke.
00:14:41De la gaudriole, j'ai bien compris, oui.
00:14:43C'est que l'ultrason crée quand même un effet sur le corps, mais on ne l'entend pas.
00:14:47Donc, après, faire des disques avec des ultrasons et tout ça, moi, c'est venu des souris.
00:14:49Comme un peu les répulsifs anti-jeunes, là, qu'on nous promet dans certains quartiers.
00:14:53Ah oui, c'est vrai, il y a ça.
00:14:54Non, ça, c'est amusant.
00:14:54Moi, je suis pour.
00:14:56Ah oui ?
00:14:56Non, non.
00:14:57Enfin, vous voyez qu'il n'était pas prêt à sortir.
00:15:00Et puis, il y avait quand même...
00:15:02Et d'autres choses qui étaient embêtantes ?
00:15:03Non, non, moi, surtout, je me suis intéressé à ce fameux cas des lunettes.
00:15:07Je me suis dit, mais pourquoi portait-il des lunettes ?
00:15:08C'est des lunettes pas ?
00:15:09Ces lunettes, c'est exactement les mêmes.
00:15:11Donc, un jour, je me suis immiscé dans sa chambre.
00:15:13Je te le dis aujourd'hui, pendant qu'il dormait.
00:15:14Et j'ai subtilisé ces lunettes pour comprendre.
00:15:17Je les ai portées, et là, j'ai compris le secret.
00:15:20L'ingroyable vérité, pour te citer, si tu peux me permettre de façon particulière, entre autres,
00:15:27qu'à travers ces lunettes, il voyait les choses différemment.
00:15:30J'en veux pour preuve l'exemplaire que j'ai gardé.
00:15:32Regarde ça, petit, c'est intéressant.
00:15:35Ça, c'est les lunettes qu'il portait à l'époque ?
00:15:37Ce sont les lunettes qu'il portait à l'époque.
00:15:39Et je vais demander, pour qu'on comprenne bien ce qu'il se passe,
00:15:41quand il nous voit tous ici, je vais demander à vous, Laurent Ruquier,
00:15:44de vous livrer à cette expérience.
00:15:46Vous allez porter ces lunettes ?
00:15:47Oui, je porte ces lunettes.
00:15:47Voilà, que j'ai équipées d'un micro-singe, d'un câblure audiophonique.
00:15:50Et si on pouvait avoir un câble pour comprendre, il faudrait d'abord brancher.
00:15:54Est-ce qu'on peut apporter un câble depuis la régie ?
00:15:56Vous avez certainement...
00:15:58Non, vous allez voir, c'est un petit peu...
00:15:58Tout est prévu, je vois.
00:15:59Voilà, brancher les lunettes.
00:16:02Vous allez mettre les lunettes, Laurent, et vous allez donc me regarder
00:16:05et me dire ce que vous voyez.
00:16:06Vous regardez-vous ?
00:16:07Voilà, qu'est-ce que vous voyez ?
00:16:09Je vous vois tout nu.
00:16:12C'est ça, exactement.
00:16:13Alors, les lunettes n'ont pas une partie suffisante
00:16:15pour qu'on puisse voir les gens du public nu derrière moi.
00:16:18Mais en tous les cas, ce qui est en premier plan,
00:16:19on le voit totalement nu.
00:16:21Je confirme.
00:16:22Voilà, voilà.
00:16:23Bon, je pense que c'est pas la peine d'insister, monsieur.
00:16:25Ah non, mais quand même, c'est assez incroyable.
00:16:27Je sais que ça vous fait plaisir, mais vous pouvez reposer les lunettes,
00:16:30s'il vous plaît, c'est assez gênant pour moi.
00:16:32Merci.
00:16:33Et vis-à-vis...
00:16:34Merci.
00:16:35C'est incroyable !
00:16:36Attendez, attendez.
00:16:38Je suis de vous.
00:16:39Non.
00:16:40Attendez.
00:16:44Alors.
00:16:46C'est pour ça, je vous conseille...
00:16:48Juste une fois encore pour Zemmour.
00:16:50Oui, non, mais lui, c'est pas sexualité, c'est dégueulasse.
00:16:55Non, mais on comprend mieux maintenant la contenance de ses chansons,
00:16:58puisque cet homme ne vit en permanence tous les jours
00:17:02de fesses, de corps nus autour de lui.
00:17:05Et je dirais, Marie-Myriam, cachez-vous un peu,
00:17:07parce que quand il vous regarde, c'est très gênant.
00:17:10Je comprends mieux maintenant pourquoi il sait si les gens sont partout dans...
00:17:13Mais bien sûr, il ne vit que de ça.
00:17:16Et pour moi, ma conclusion, c'est que c'est une sorte d'érotomane refoulée
00:17:19à fusion motus juste prix.
00:17:22Merci, docteur Bonberger, pour cette analyse.
00:17:25Je vous remercie.
00:17:26Merci.
00:17:28Moi, tu peux y aller.
00:17:31Très bien.
00:17:33Je ne vais pas les garder.
00:17:38Merci.
00:17:44Au revoir, monsieur.
00:17:48Je t'en écoute.
00:17:49Vous êtes allé à l'école à Valence.
00:18:11C'est bien ça ?
00:18:12Est-ce que vous vous souvenez dans votre classe
00:18:14d'un certain Gilbert Campagnol ?
00:18:21Eh bien, ce sont des retrouvailles
00:18:24avec votre copain d'école.
00:18:25Voici Gilbert Campagnol.
00:18:26C'est pour vous qui est venu ce soir, Gilbert, bonsoir.
00:18:37Ça me fait plaisir, ça me fait plaisir.
00:18:51Ça me fait plaisir ?
00:18:51On s'était perdus de vue.
00:18:53Je ne croyais pas que je l'en reviendrais un jour.
00:18:57Vous avez bien connu Sébastien.
00:19:00Moi, ce que j'aimerais savoir, monsieur,
00:19:02quelle horreur vous n'avez pas vu ?
00:19:04Est-ce qu'il était...
00:19:09Quelle horreur !
00:19:10Est-ce qu'il était...
00:19:12Vous êtes très moignon, comme ça.
00:19:15Est-ce qu'il était différent de ce qu'on voit aujourd'hui ?
00:19:18Il a grandi des mains,
00:19:21mais sinon, c'était déjà la même chose.
00:19:22C'est vrai ?
00:19:23Oui, parce que moi, j'étais en cours avec lui
00:19:25à Paul-Valéry, à Valence.
00:19:27Et d'ailleurs, c'est là-bas qu'on a appris
00:19:29à jouer au rugby ensemble, dans la cour,
00:19:30avec Stéphane, je te rappelle, ton meilleur copain.
00:19:33On jouait dans la cour.
00:19:34Sauf que, bon, moi, évidemment,
00:19:36il ne m'a pas cassé que la mâchoire.
00:19:37Donc, en fait, il se servait de moi comme ballon.
00:19:39Ah oui ?
00:19:40Ce qui explique un petit peu la forme ovaloïde de mon corps.
00:19:44Il y a deux belles poignées.
00:19:45Vous lui avez brisé le moral, manifestement.
00:19:47Alors, vous avez arrêté le rugby, j'imagine, vous ?
00:19:49Non, non, moi, j'ai continué.
00:19:50En fait, on s'est regroupés avec tous les joueurs
00:19:52qui ont été esquintés par Sébastien.
00:19:56On...
00:19:56C'est-à-dire, vous êtes nombreux ?
00:20:01Vous êtes rassemblés ?
00:20:02En fait, on a formé une équipe.
00:20:04Alors, évidemment, on n'a pas eu beaucoup de sponsors,
00:20:07à part les gants MAPA,
00:20:08mais moi, j'ai dit, oh là !
00:20:10Parce que je n'aime pas faire la vaisselle.
00:20:11Et donc, on a décidé, on s'est dit, on va faire comme eux.
00:20:15On va faire, vous savez, ce calendrier pour gagner un peu de sous les...
00:20:18Vous avez fait un calendrier aussi, voilà.
00:20:21Voilà, donc eux, ils ont fait les dieux du stade
00:20:23et nous, on a fait les gueux du stade.
00:20:26Et voilà.
00:20:30Quel mois vous êtes, vous ?
00:20:32Alors voilà, ça, c'est...
00:20:33Ça, c'est la couverture.
00:20:35C'est la couverture.
00:20:36Et moi, j'ai fait le mois de juin.
00:20:37J'aimerais bien qu'on le voie parce que, voilà, ça, c'est moi.
00:20:39D'ailleurs, il est belge.
00:20:40Bravo.
00:20:43Alors, lui, Sébastien Saccarur,
00:20:45le prédestinait à devenir rugbyman, évidemment.
00:20:48Oui, mais sauf qu'au début, vous en avez parlé,
00:20:50au début, il était prédestiné pour le cinéma.
00:20:52Ah oui ?
00:20:52Tu te rappelles ?
00:20:53Oui, parce que Jean-Jacques Hano l'avait repéré pour la guerre du feu.
00:20:56Le problème, c'est qu'il connaissait trop de mots, Sébastien.
00:20:59Et puis, en plus, aux essais, il a mangé le caméraman.
00:21:02Alors, c'est là que Jean-Jacques Hano, il s'est dit,
00:21:03mais en fait, je vais faire l'ours avec lui.
00:21:06Le problème, c'est que Sébastien, il était trop poilu
00:21:07et il n'aime pas le miel.
00:21:10Et alors, après...
00:21:11Après, il a fait quoi ? Après l'école ?
00:21:12Après, toujours pas le rugby, tu te rappelles,
00:21:14tu faisais des piscines.
00:21:15Il était artisan piscinier.
00:21:17C'est vrai.
00:21:17J'ai fait ça, j'ai fait ça pour occuper mes étés,
00:21:20pour gagner de l'argent de poche.
00:21:22C'est vrai.
00:21:23Et puis, ça faisait des piscines à moindre coût
00:21:25parce qu'avec ses grandes mains,
00:21:26il n'y avait pas besoin de pelle ou de truelle.
00:21:27Donc, tu faisais ça.
00:21:29Et d'ailleurs, tu te rappelles, un jour,
00:21:30il y a un client qui arrive, il avait fini la piscine,
00:21:32Sébastien, et il lui dit,
00:21:33ben voilà, la piscine est prête.
00:21:34Il lui montrait comme...
00:21:35Moi, je ne peux pas le faire parce que...
00:21:37Fais-le, montre comment tu as fait.
00:21:38Voilà.
00:21:38Avec la main ouverte, comme ça, il lui dit,
00:21:40voilà, votre piscine est prête, monsieur.
00:21:42Alors, le client, il a dit,
00:21:42mais je n'ai pas demandé de plongeoir.
00:21:43Il a dit, mais ce n'est pas un plongeoir, c'est ma main.
00:21:48C'est clair.
00:21:48C'est mignon.
00:21:50Alors, important quand même.
00:21:52Au matin, il est rangé, marié, père de famille,
00:21:54mais à l'époque, avec les filles,
00:21:56est-ce qu'il était rentre-dedans
00:21:58et aussi rentre-dedans avec les filles
00:21:59que sur les terrains de rugby aujourd'hui ?
00:22:02Ne me regarde pas comme ça,
00:22:02tu me fais peur de lui.
00:22:04On peut demander la sécurité quand même à côté.
00:22:07Non, excuse-moi, là, Sébastien,
00:22:08mais je vais dire la vérité.
00:22:09Avec les filles, il était très timide.
00:22:11Ah, c'est vrai, ça ?
00:22:12C'est vrai.
00:22:13Et d'ailleurs, dans la cour, je me rappelle,
00:22:15dès qu'une fille s'approchait de lui,
00:22:16il devenait tout rouge, mais vraiment tout rouge.
00:22:18Alors, nous, on était contents, surtout l'hiver,
00:22:20parce qu'on pouvait se réchauffer à côté de lui.
00:22:22Non, parce qu'il faut savoir
00:22:23que quand Sébastien, il rougit,
00:22:25non, mais c'est comme un radiateur de 1500 watts.
00:22:28Ça vous chauffe un gymnase.
00:22:30Est-ce que déjà, c'était un gros mangeur à l'époque,
00:22:32parce qu'il paraît qu'il a un appétit hors du coma ?
00:22:34Je ne sais pas si...
00:22:35On raconte même qu'il mangeait des entrecôtes d'un kilo.
00:22:38Ça m'est arrivé, oui.
00:22:40Et il mangeait jusqu'à six steaks par jour.
00:22:42Et nous, avec Stéphane,
00:22:44tu te rappelles, quand on sortait de l'école,
00:22:45on a acheté des pains au chocolat
00:22:46à la boulangerie de ses parents,
00:22:48parce qu'ils avaient les parents de Stéphane.
00:22:49Et lui, il disait, non, non,
00:22:50moi, je mange une entrecôte.
00:22:51Et un jour, d'ailleurs, je me rappelle,
00:22:52à quatre heures, en sortant de l'école,
00:22:58il avait tellement faim, le pauvre,
00:22:59qu'il m'a mangé les mains.
00:23:01Et pourtant, j'avais les ongles de sale,
00:23:02mais ça ne l'a pas arrêté.
00:23:04Je n'osais pas vous le demander,
00:23:05parce qu'évidemment, on avait remarqué depuis tout à l'heure,
00:23:07mais donc on a l'explication de ces moignons.
00:23:09Ça vous pose, j'imagine, quand même quelques problèmes.
00:23:11J'ai arrêté le piano à cause de toi.
00:23:20C'est terrible.
00:23:22Et puis, évidemment, cet été,
00:23:24je ne partirai pas en autostop, si vous voulez.
00:23:25J'imagine, quand même, que vous avez connu
00:23:28les fameuses 3e mi-temps,
00:23:30parce que ça, c'est célèbre,
00:23:31les 3e mi-temps en rugby,
00:23:32puisque vous avez joué...
00:23:34Gilbert.
00:23:37Gilbert, je suis là.
00:23:38Gilbert, vous avez connu les 3e mi-temps,
00:23:40forcément, avec lui.
00:23:41Ah oui, il buvait beaucoup, hein.
00:23:42Tu buvais.
00:23:44Ah si, tu buvais.
00:23:45Non, non, parce qu'il faut savoir, quand même,
00:23:46tu te souviens, au bar du commerce, c'était ?
00:23:48Il faut savoir que dans ce monsieur,
00:23:49il y a des kilomètres de tuyauterie.
00:23:52En fait, c'était comme un alambic,
00:23:53c'est-à-dire qu'on les faisait boire un verre de vin blanc
00:23:55et puis, c'est un verre de cognac.
00:24:01Non, mais là, vous nous décrivez quand même quelqu'un,
00:24:03c'est pas...
00:24:04Moi, c'est pas le portrait que je lis de lui dans la presse.
00:24:06Dans la presse, je dis,
00:24:07père de famille gâteau,
00:24:08amoureux,
00:24:10romantique.
00:24:11Et là, vous nous décrivez une brute
00:24:12qui mangeait et qui buvait comme 10.
00:24:14Non, non, non, attendez.
00:24:14Il avait quand même une âme d'enfant,
00:24:16d'ailleurs, je me rappelle,
00:24:17à l'école, en cours de musique,
00:24:18avec monsieur Franck.
00:24:19Tu te rappelles de ce que tu avais chanté ?
00:24:21Dis-le pour prouver que dans ce corps de Gulliver,
00:24:23t'as encore un enfant.
00:24:25Ce matin, un lapin.
00:24:26En troisième.
00:24:27Ce matin, un lapin.
00:24:28Vous avez chanté Chantal Goyard.
00:24:30Ce matin, Sébastien
00:24:31a mangé mes mains.
00:24:33Sébastien avait très, très faim.
00:24:36Je me la chante tous les jours depuis.
00:24:38En troisième ?
00:24:39En troisième.
00:24:40Mais tu es un peu attardé.
00:24:40En troisième, on ne chante plus de Chantal Goyard, quand même.
00:24:43Non, mais c'est des petits défis.
00:24:45Voilà.
00:24:45Je vais te demander,
00:24:47parce que ça me fait très plaisir,
00:24:49et à la fois un peu peur de te revoir aujourd'hui,
00:24:51je vais te demander de me faire ce cadeau
00:24:53et qu'on rechante ensemble,
00:24:54comme en troisième,
00:24:55cette chanson que j'aimais beaucoup
00:24:56et que tu m'avais fait du bien à la chanter
00:24:58et de la rechanter avec toi.
00:25:00Ça me ferait très plaisir.
00:25:03Ça me ferait très plaisir.
00:25:04Est-ce que tu es d'accord ?
00:25:05Tenez, je vous donne même un micro pour le faire.
00:25:07Un micro aussi.
00:25:08Oui, mais c'est mieux pour chanter.
00:25:09On se lève et tout le monde peut chanter.
00:25:12Les invités, vous, Laurent.
00:25:14C'est assez fin, moi je connais même les gestes.
00:25:16Et puis...
00:25:17Moi je chante et je fais les gestes.
00:25:19Lève-toi, Sébastien,
00:25:20parce que j'aimerais quand même que...
00:25:21Hein ?
00:25:22On va tous chanter, hein ?
00:25:37On va tous chanter pour faire la fête.
00:25:39La sécurité reste quand même prévisif.
00:25:42Trois, quatre.
00:25:44Dans la forêt de l'automne,
00:25:47ce matin est arrivé
00:25:49Une chose que personne n'avait pu imaginer
00:25:55Bouge !
00:25:56Pour moi, la morte, pour l'année
00:25:58Pour la morte, c'est
00:26:00Bouge comme ça !
00:26:01Et les chasseurs de la plaine,
00:26:04c'est une révolution
00:26:07Bouge comme ça !
00:26:08Bouge comme ça !
00:26:09Ce matin, à la fois,
00:26:12une partie en chanson !
00:26:14C'était pas la fin,
00:26:17puis c'était pas la fin !
00:26:20Mais ce matin, à la fois,
00:26:23un petit en chanson !
00:26:26Il s'était pas la fin,
00:26:28puis avec un fusil !
00:26:31Bouge comme ça !
00:26:33Il cria de la justice !
00:26:36Il cria de la justice !
00:26:39Il va pleurer !
00:26:46Il va pleurer !
00:26:48Il va pleurer !
00:26:50Regardez !
00:26:51Merci Chantal !
00:27:00Merci !
00:27:01On remercie encore une
00:27:10la pleuvie Chantal qui reviendra,
00:27:11évidemment, ici, à
00:27:13samedi soir !
00:27:14Merci Chantal !
00:27:15Au matin et tard,
00:27:16Au matin et tard,
00:27:17au matin et tard,
00:27:18au mati et tard,
00:27:19Les chasseurs de la plaine,
00:27:20ça ne m'aurait plus imaginé !
00:27:21C'est pas courant ça !
00:27:23La la la la la la !
00:27:25La la la la la la la !
00:27:28C'est ça !
00:27:29Les chasseurs de la plaine,
00:27:31C'est une révolution
00:27:34C'est un lopin
00:27:37C'est un lopin
00:27:40C'est un lopin
00:27:44C'est un lopin
00:27:47C'est un lopin
00:27:49C'est un lopin
00:27:50Je l'ai acheté
00:27:52C'est un lopin
00:27:55Avec un fusil
00:28:01Avez-vous eu l'occasion de revoir Mathieu Costel ?
00:28:15Mathieu Costel ?
00:28:17Il était en classe avec vous à l'école Sainte-Thérèse.
00:28:21Sainte-Thérèse, c'était le primaire, donc j'avais entre 3 et 9 ans.
00:28:27Pourquoi vous ne vous souvenez pas de Mathieu ?
00:28:28Mathieu Costel à l'école Sainte-Thérèse.
00:28:31Il avait envie de vous retrouver ce soir.
00:28:32Qu'est-ce que c'est que cette classe ?
00:28:33Mathieu Costel !
00:28:34Bonsoir Mathieu !
00:28:37Bonsoir Mathieu !
00:29:03C'est quoi ce câble ?
00:29:06Je vous expliquerai ça plus tard si vous le voulez bien parce que j'ai réservé une petite surprise à Sylvie.
00:29:12Donc ça fait une quinzaine d'années à peu près que vous n'avez pas revu Sylvie, même peut-être un peu plus ?
00:29:16Plus, 25 ans ?
00:29:1725 ans on n'y avait pas revu Sylvie, mais je crois que vous avez partagé beaucoup de choses avec elle.
00:29:22Oui, parce qu'il faut savoir que Sylvie et moi, on avait une passion commune tous les deux, c'est qu'on adorait Mylène Farmer, on était fan de Mylène Farmer tous les deux.
00:29:30Non, non, non, non, c'est pas vrai.
00:29:31Ah bah si, et d'ailleurs je me souviens qu'à la fête de l'école à Saint-Thérèse, ah bah tiens, bah tu vois...
00:29:38Vous voyez que c'est un vrai copain d'école, hein ?
00:29:42Oui, oui, bah tu te...
00:29:43Qu'est-ce qu'elle avait fait ?
00:29:44Elle s'était déguisée en Mylène Farmer et elle avait chanté sans contrefaçon.
00:29:47C'est vrai ?
00:29:49Oui.
00:29:50Elle s'en souvient Mathieu.
00:29:51Je te déteste.
00:29:52Je te déteste.
00:29:53Et vous, vous êtes toujours fan de Mylène Farmer, Sylvie ?
00:29:56Ah, toujours.
00:29:57Toujours, ah ouais.
00:29:58Moi c'est pareil, moi je suis resté fan de Mylène, ce qui m'a valu de perdre d'ailleurs beaucoup d'amis,
00:30:02mais j'ai concilié cette passion avec mon métier, parce que ça c'est un autre point commun, hein,
00:30:08que nous avons toi et moi, c'est que tes parents et mes parents avaient une auto-école.
00:30:15C'est vrai ? Vos parents avaient une auto-école ?
00:30:17Au sable de l'homme, l'auto-école.
00:30:19Ses parents et vos parents.
00:30:20Je vais te voir Mathieu.
00:30:23Pardon.
00:30:24Eh oui.
00:30:25C'est, pardon.
00:30:26Ses parents et mes parents, oui, voilà, exactement, tenaient une auto-école.
00:30:30Et vous, vous avez repris l'affaire de vos parents ?
00:30:32Voilà, moi j'ai repris l'affaire de mes parents, et donc j'ai décidé de concilier ma passion pour Mylène avec mon métier,
00:30:38et donc j'ai mis en place un nouveau concept, une façon ludique, d'apprendre le code de la route,
00:30:44pour que mes élèves apprennent plus facilement.
00:30:46C'est comment alors dans votre hôtel ?
00:30:47Alors, c'est pour ça que je me suis permis d'amener mon carousel à diapositive et ma télécommande.
00:30:51Alors, je vais vous montrer, par exemple, comment ça se passe.
00:30:53Je vais pas laisser là.
00:30:55Voilà, donc là, vous êtes dans le côte.
00:30:57Donc là, je dis à mes élèves,
00:30:59Utilise le frein.
00:31:02Pardon, j'ai l'affaire.
00:31:03Utilise le frein.
00:31:04C'était quoi l'air déjà ?
00:31:07Utilise quand tu roules.
00:31:12J'ai complètement oublié le
00:31:13Utilise.
00:31:18C'est le fiasco total.
00:31:19J'ai complètement oublié l'air.
00:31:21Mais puisque toi, tu aimais Mylène, rappelle-moi l'air de cette sonne, déjà, sur le papier, c'était formidable.
00:31:26Utilise le frein moteur
00:31:32Quand tu roules en pente
00:31:35Mais mets le frein à ma main
00:31:37Quand tu le gares en côte
00:31:39Ça marche.
00:31:41Ça, ça vaut le coup.
00:31:43Et les élèves, on retient le mieux comme ça ?
00:31:45C'est-à-dire que ça permet aux élèves de mieux retenir la leçon.
00:31:50Enfin, surtout pour ceux qui aiment Mylène Farmer, évidemment, les autres ont beaucoup plus d'accidents.
00:31:53En dehors de Mylène Farmer, vous avez d'autres souvenirs avec ça ?
00:31:55Ah oui, avant, elle avait plein d'autres passions.
00:31:57Et notamment, je me rappelle que souvent, on est allé chez toi pour regarder des films d'horreur.
00:32:01Tu te souviens ?
00:32:02Et notre film préféré, c'était Les Jorgistes.
00:32:06Les Jorgistes, c'est vrai ?
00:32:07Oui, c'est vrai.
00:32:07Ah mais surtout, il y a un truc, ce qui nous foutait le plus gestion,
00:32:11C'est que sa mère, Annick,
00:32:12Ah bah si, ah bah dis-le, elle nous refaisait les scènes.
00:32:15Ah oui, elle nous mettait une tête à coiffer sur le bord de la fenêtre avec deux bougies autour.
00:32:19Ah oui, c'était...
00:32:21Mais d'ailleurs, en parlant de films d'horreur,
00:32:22la première fois que tu as vu le jeune Jeff de Fontenay, en vrai, t'as dû avoir peur, non ?
00:32:25Non, parce que c'est la question que je me suis toujours...
00:32:27Non, bah bien sûr, j'essaye de faire le rigolard sympathique.
00:32:31Alors, bon, si...
00:32:32D'ailleurs, si je suis venu ici, c'est évidemment parce que je t'ai préparé une petite surprise
00:32:36en souvenir de tous nos souvenirs d'auto-école passés ensemble.
00:32:39Et je vais passer, si tu veux bien, je vais te faire passer un petit examen
00:32:42que j'ai mis, que j'ai adapté également pour toi,
00:32:44comme je l'ai fait avec Mylène Farmer pour mes élèves.
00:32:46Je l'ai adapté pour toi en questionnaire de Miss France, si tu peux, rapport à...
00:32:50Voilà.
00:32:50Mais c'est vrai que vos parents tenez une auto-école.
00:32:52Donc vous allez être impeccable sur ce test.
00:32:54Absolument.
00:32:55Donc, puisqu'on parlait de films d'horreur tout à l'heure,
00:32:58voilà une scène atroce.
00:32:59Regardez.
00:33:01Voilà.
00:33:02Alors, tu es sur la route, hein ?
00:33:05Tu es sur la route et là, dans la lueur des phares,
00:33:08tu aperçois, en pleine nuit, sur une départementale, Geneviève de Fontenay.
00:33:13Alors, on va énumérer les différentes possibilités.
00:33:17Donc, petit A, tu la prends gentiment à bord.
00:33:21Petit B, ça ne peut être que son sosie,
00:33:23puisque rappelons que la vraie se couche au coucher du soleil.
00:33:26Ou alors, petit C, tu rouges dessus pour faire un joli tapis noir et blanc
00:33:31en rapport à sa tenue vestimentaire.
00:33:33Petit B.
00:33:35Ça ne peut être que son sosie.
00:33:36Puisque la vraie se endort...
00:33:37C, c'est une bonne réponse.
00:33:40Ah oui, type de mélange.
00:33:42Ah bah oui, bien sûr.
00:33:42Ah oui.
00:33:43Oh non.
00:33:44C'est une bonne lecture.
00:33:45C'est une flaccale.
00:33:45C'est une flaccale.
00:33:47Attendez, ça va très très loin.
00:33:48On va passer à la photo suivante, si vous le voulez bien.
00:33:50Regarde.
00:33:52Alors.
00:33:52Alors.
00:33:52Alors.
00:33:53Alors.
00:33:53Oui, non, parce que...
00:33:55Il faut expliquer.
00:33:55Parce que les souvenirs me reviennent en tête.
00:33:58Il faut savoir que quand j'étais copain avec elle,
00:34:01tu avais une peluche.
00:34:04Une peluche que tu aimais beaucoup.
00:34:05D'ailleurs, tu l'as su tout ça.
00:34:07Mais c'est absolument...
00:34:07Comment il s'appelait déjà ?
00:34:09C'était un ourson ?
00:34:10Non, je ne sais pas du tout de ce que tu parles.
00:34:11Si, si, vous aviez une peluche, c'est vrai.
00:34:13Oui, j'avais une peluche.
00:34:14Qui s'appelait ?
00:34:15Je ne sais plus.
00:34:15C'était un ours, je crois.
00:34:17Et elle ne le quittait jamais.
00:34:19Et elle disait, il est vivant.
00:34:21Tu te souviens de l'autre ?
00:34:22C'est un ours ?
00:34:23Oui, il est vivant.
00:34:24Non, mais c'était une vieille peluche.
00:34:25Donc, c'est important.
00:34:26Parlons de vieille peluche.
00:34:27Regarde.
00:34:27Alors, Geneviève de Fontenay,
00:34:29tu entres dans ta chambre
00:34:31et tu aperçois Geneviève de Fontenay
00:34:33posée sur ton couvre-lit.
00:34:34Donc, tu te dis,
00:34:34Ah, un panda est venu se reposer dans ma chambre.
00:34:38Rapport à sa tenue vestimentaire.
00:34:39N'importe quoi.
00:34:40Petit B.
00:34:41Je vais dormir dessus comme si de rien n'était.
00:34:43Ou petit C.
00:34:46Je vais dormir par terre pour qu'elle finisse sa nuit
00:34:48parce que la pauvre a besoin de repos quand même.
00:34:52Je vois tellement peu souvent Geneviève se reposer
00:34:54que je dirais petit C.
00:34:55Petit C.
00:34:56Je vais dormir par terre.
00:34:56Ah, ben ça, c'est bien gentil.
00:34:58C'est, c'est.
00:34:58C'est une bonne réponse.
00:35:00Également.
00:35:00Bravo.
00:35:01Bravo.
00:35:01D'autres souvenirs ?
00:35:02Oui.
00:35:02Oui.
00:35:02Ah oui.
00:35:03Alors, il y a un truc qui me revient,
00:35:04Vincent, quand je te vois,
00:35:05parce que je te trouve vraiment très belle
00:35:06et moi, très laid.
00:35:07Je me souviens que tu étais folle amoureuse.
00:35:09Alors, on a parlé de ton mari tout à l'heure.
00:35:11Je suis désolée de dire ça.
00:35:12Mais à l'époque où je t'ai connue,
00:35:13au Sable d'Olonne, c'était Alexandre.
00:35:15Non, mais c'est une blague.
00:35:17Pourquoi ?
00:35:17Non, mais il était vraiment à l'école avec vous.
00:35:19Il sait tout ça.
00:35:20Et alors, Alexandre...
00:35:21Je ne sais pas qui a balancé.
00:35:22Ah, ben, Alexandre, dis-le un peu.
00:35:24Il était surfeur, je crois bien.
00:35:25Il était surfeur.
00:35:26Voilà.
00:35:27Et même l'hiver, elle allait le voir faire du surf
00:35:29alors qu'elle avait froid et tout.
00:35:30Mais lui, il était mince.
00:35:32Il était beau.
00:35:33Il sentait bon le sable froid
00:35:34parce que c'était le sable d'Olonne, bien sûr.
00:35:37Et alors, justement...
00:35:38Ça va, c'est la Bretagne.
00:35:43Alors, justement,
00:35:44puisqu'on parle de plage,
00:35:45on regarde la photo suivante.
00:35:47Ah non, excusez-moi.
00:35:49Non, excusez-moi.
00:35:50S'il vous plaît, si vous...
00:35:51Non, je sais.
00:35:53Ah, voilà.
00:35:54Non, parce que je vous explique.
00:35:55Je sais, c'est ma fiancée
00:35:56qui mélange nos photos de...
00:35:58Personnelles avec...
00:36:00Mais, tiens, fermez les yeux.
00:36:01Bon, attendez, parce que...
00:36:02Ça ne devait pas.
00:36:03Ça n'est pas arrivé.
00:36:03Voilà, parce que...
00:36:04Oh là là, c'est pas...
00:36:05Ah, c'est...
00:36:06Ah, arrêtez.
00:36:07C'est pas vrai.
00:36:08Oh non, là.
00:36:09Ah, je n'ai pas failli.
00:36:10Non, mais attendez.
00:36:11Non, mais il y a un problème, là, sur le câble.
00:36:14Attendez,
00:36:15quelqu'un doit marcher sur le câble.
00:36:17Est-ce qu'on peut faire attention en coulis
00:36:18qui bloque le câble, là ?
00:36:19S'il vous plaît.
00:36:22Voilà.
00:36:22Bon, alors, je...
00:36:24Bon.
00:36:27Alors, je suis désolé.
00:36:28Vous êtes horrible.
00:36:29Non, je suis désolé pour cet incident faceux
00:36:31qui en dit long sur ma sexualité.
00:36:33Alors, revenons...
00:36:34Non, mais revenons au cœur du sujet.
00:36:36Donc, voilà.
00:36:37On parlait de plage tout à l'heure.
00:36:38Donc, en parlant de plage,
00:36:40tu retrouves le chapeau de Geneviève
00:36:41et le souhait sur le sable.
00:36:42Donc, A, tu te dis qu'elle est enterrée en dessous
00:36:45et qu'il faut vite aller chercher une pelle
00:36:47pour la sortir quand même.
00:36:48B, tu en déduis qu'elle est toute nue dans l'eau.
00:36:50Donc, il faut vite appeler un paparazzi
00:36:52pour te payer des vacances très jolies.
00:36:54ou, tu sais, tu sautes à pied le loin,
00:36:58à pied le loin dessus
00:36:59pour faire un fric-bis et jouer avec.
00:37:03Voilà.
00:37:03Ce qui est un vrai problème.
00:37:05Geneviève ne sortant jamais sans son chapeau,
00:37:07j'en déduis qu'elle est toute nue dans l'eau.
00:37:08Et j'appelle un paparazzi.
00:37:10Ah.
00:37:10Réponse B.
00:37:11Ça vous va ?
00:37:12Non.
00:37:12C'est une mauvaise réponse.
00:37:14Ben oui.
00:37:14Ben oui, il faut aller la sortir avec une pelle
00:37:17parce que sinon, elle va épouffer.
00:37:18Ben bien sûr.
00:37:19Vous avez un autre souvenir sur Sylvie ?
00:37:21Oui, alors, il me revient...
00:37:22Ah oui, il y avait un autre truc
00:37:23dont je n'ai pas parlé.
00:37:24Ça, c'est amusant.
00:37:25Vous le savez qu'elle a l'air toute sage comme ça.
00:37:27Mais un jour, tu as failli foutre le feu chez toi.
00:37:30Tu as failli foutre le feu...
00:37:32Elle avait décidé de faire un grand ménage chez elle,
00:37:34de bien tout ranger comme ça
00:37:35pour faire une surprise à sa maman.
00:37:37Et petite touche finale,
00:37:37elle avait allumé une espèce de bougie
00:37:39sur la télé pour que ça sente bon.
00:37:41Un bruit de parfum.
00:37:41Un bruit de parfum.
00:37:42Sauf que le bruit de parfum a fondu dans la télé.
00:37:44Tu le souviens un petit peu de ça ?
00:37:45Je me souviens.
00:37:46Et d'ailleurs, Annick, ta maman,
00:37:47quand elle regarde Ruquier,
00:37:48elle m'a dit qu'il est tout fondu
00:37:49quand elle le voit maintenant.
00:37:50C'est Annick qui t'a raconté tout ça ?
00:37:51Ben bien sûr, oui.
00:37:55Ça va se payer cher, maman.
00:37:56Je ne sais pas où tu es.
00:37:58Ça va se payer cher.
00:37:58Il vous reste un test.
00:37:59Oui, alors, justement,
00:38:01en parlant de trucs qui ont fondu.
00:38:04Donc, on va passer à la question suivante.
00:38:07Alors, voilà.
00:38:08Geneviève de Fontenay s'est accrochée
00:38:10au toit de ta voiture.
00:38:11Je l'ai vu, ces photos, j'adore.
00:38:13Donc, A, tu décides d'accélérer
00:38:15pour qu'elle s'envole.
00:38:17B, tu t'arrêtes sur le bas-côté
00:38:19et tu lui donnes rapidement ses médicaments
00:38:21pour qu'elle soit plus raisonnable, quand même.
00:38:23Ou C, ce scénario est impossible
00:38:25car Geneviève ne ferait jamais ça.
00:38:26C'est une femme formidable.
00:38:28C, Geneviève ne ferait jamais ça.
00:38:30C'est une femme formidable.
00:38:31C, c'est une bonne réponse.
00:38:34Elle a réussi.
00:38:37Faites le calcul.
00:38:38Alors, attendez.
00:38:39A, c'est bonne réponse.
00:38:40B, c'est bonne réponse.
00:38:42C, mauvaise réponse.
00:38:43Je l'ai gagnée.
00:38:44Donc, ça va.
00:38:45A ce titre, je peux te décerner.
00:38:47C'est la première fois que je vais décerner
00:38:48ce titre de Miss Geneviève de Code de la Route.
00:38:52Alors, pour bien faire, évidemment,
00:38:53j'aurais aimé avoir le choisi officiel
00:38:55de Geneviève de Fontenay.
00:38:57Malheureusement, il n'était pas disponible.
00:38:59J'ai donc été obligé d'appeler la vraie
00:39:00et je vous demande donc de l'accueillir.
00:39:02Voilà.
00:39:02Alors là, c'est la survie.
00:39:23Ah oui, ah oui, oui, je le tiens.
00:39:42Je vous en prie.
00:39:49Ah oui, c'est la vraie.
00:39:50Ah oui, c'est la vraie !
00:39:51C'est la vraie.
00:39:56Ah oui, c'est la vraie.
00:40:27Non, vous avez des confettis sur votre chapeau.
00:40:29C'est pas étonnant, ça c'est sûr.
00:40:31On n'a pas trop maltraité vos anciennes listes.
00:40:33Non, j'ai regardé tout ça, ça m'a fait ramener des bons souvenirs.
00:40:36C'est vrai.
00:40:36Vous avez montré beaucoup de choses.
00:40:38Vous avez été correct sur vous.
00:40:40Bon, il n'y a pas de raison.
00:40:42Votre prince charmant vous attend.
00:40:57Vous vous souvenez de Fabien Morca ?
00:41:06C'est qui ?
00:41:08Vous avez bien fait le conservatoire d'art dramatique de Bruxelles, on l'a dit.
00:41:12Oui, tout à fait.
00:41:13Vous avez eu un prix d'excellence, on l'a dit.
00:41:14Si c'est un des anciens compagnons de classe, c'est pas possible, parce que je me souviendrai de son nom.
00:41:21C'est qui ?
00:41:22En tout cas, lui, il dit qu'il était avec vous.
00:41:24Fabien Morca.
00:41:25Moi, je ne me souviens pas.
00:41:26On va vérifier, il est là ce soir.
00:41:27Voici Fabien Morca.
00:41:49Bonsoir Fabien.
00:41:50Bonjour Laurent, bonjour Natacha.
00:41:52Bonjour mon chéri.
00:41:52Donc vous étiez élève au conservatoire avec Natacha.
00:41:55Voilà, absolument, nous étions toute une bande de copains avec les Zaza, les Manuela, les Pietro, et puis notre professeur, n'est-ce pas, André...
00:42:04Qui a donné toutes mes meilleures amies ?
00:42:06Mais là, mais parce que vous ne vous souvenez pas de lui, mais il y était.
00:42:08D'ailleurs, je suis un petit peu chagriné, n'est-ce pas, que tu ne te souviennes pas de moi.
00:42:11Mais bon, je passe l'éponge, je peux tout me faire.
00:42:13Et puis je me rappelle surtout en entrevoyant de ce grand professeur qui nous a donné, n'est-ce pas, l'amour du théâtre, André, André de Barre.
00:42:20André de Barre.
00:42:21Vous vous souvenez de ce prof ?
00:42:22Bien sûr, c'était mon prof principal.
00:42:25Et c'était vraiment un amour, un amour.
00:42:27D'ailleurs, on l'appelait Mamé.
00:42:28Mamé, ça veut dire, en wallon, ça veut dire le bien-aimé.
00:42:31Oui, oui, oui.
00:42:32Et vous avez un souvenir, vous, de cette époque ?
00:42:34Oui, oui, oui, moi j'avais le souvenir d'une comédienne absolument superbe, qui déjà avait ce corps déjà dessiné, ce grain de peau, ces seins qui n'avaient qu'une envie, c'est de se retrouver dans mes mains pour que je puisse enfin sentir à nouveau quelque chose.
00:42:48Excusez-moi, je me suis emporté.
00:42:50Attendez, c'est quoi cette sonnerie ? C'était vous ?
00:42:51C'est mon bracelet, je n'ai pas envie d'en parler, n'est-ce pas ?
00:42:53Attendez, si, parlons-en, parce que votre venue sur ce plateau, disons-le, est quand même un peu particulière, car vous sortez de maison d'arrêt, et vous bénéficiez, disons-le, d'une libération conditionnelle pour bonne conduite.
00:43:05D'où le bracelet électronique, voilà, mais de toute façon, je n'ai pas envie d'en parler, j'ai payé ma dette à la société, effectivement, d'autant que j'ai été incarcéré pour des broutilles, sous prétexte que j'enseignais le théâtre de façon un petit peu trop charnelle, n'est-ce pas ?
00:43:20Du corps à corps ?
00:43:21Pardon ?
00:43:21Corps à corps ?
00:43:22Je pense que le théâtre peut s'apprendre tout nu dans une cave à 2h du matin avec ses élèves, je ne vois pas où est le problème, c'est encore une fois...
00:43:28Surtout quand les élèves ne sont que des fils.
00:43:30Absolument, n'est-ce pas ?
00:43:31Et euh...
00:43:32Vous avez été censuré ?
00:43:35C'est la censure qui a joué une fois de plus, n'est-ce pas ?
00:43:37Est-ce qu'aujourd'hui vous avez pu reprendre, maintenant que vous êtes en libération conditionnelle, vos cours de théâtre ?
00:43:41Ah mais de toute façon, je n'ai jamais arrêté, puisque figurez-vous que lors de mon incarcération, j'ai monté, n'est-ce pas, le Cyrano, Cyrano, je crois qu'on l'avait présenté ensemble à un moment.
00:43:49Ça existe, le théâtre en prison ?
00:43:50Bien sûr, absolument, donc j'ai monté un Cyrano absolument un peu contemporain, un peu nouveau, avec Émile Louis dans le rôle de Ragnol, le pâtissier Ragnol, n'est-ce pas ?
00:43:58Parce qu'Émile a ce côté truculant, n'est-ce pas, la bonhomie qui convient par contre mon personnage, n'est-ce pas ?
00:44:03Oh non, quelle horreur !
00:44:05La rondeur, surtout !
00:44:06Oui, absolument, et puis j'avais choisi Patrick Dils dans le rôle de Cyrano, parce que pas besoin de prothèses dentaires, n'est-ce pas ?
00:44:12Et puis le seul beau mec que j'avais sous la main pour faire Christian, c'était Bertrand Cantin.
00:44:15Oh non !
00:44:16Je peux vous dire que Roxane s'en est pris plein la gueule dès la première représentation, à part moi, parce qu'elle ne savait pas son texte, alors ça m'arrête.
00:44:23Et donc aujourd'hui, vous êtes en libération conditionnelle, c'est pour ça que vous avez un bracelet électronique.
00:44:27Voilà, c'est ça, un bracelet électronique, dans le cadre de ma libération, je t'explique un petit peu, Natacha, j'ai besoin d'un encadrement, n'est-ce pas ?
00:44:35Et représenté par ce bracelet, c'est-à-dire que dès que je vais dire des mots à connotation sexuelle, n'est-ce pas, pour un petit peu me calmer et prévenir les éventuelles victimes, il va émettre un signal A, n'est-ce pas ?
00:44:47D'ailleurs, on peut faire l'expérience, je peux vous montrer comment ça fonctionne.
00:44:50Si par exemple, je dis sexe de femme, voilà, forcément il émet ce signal A, ça marche très bien.
00:44:57En revanche, si je dis fente, il ne se passe rien.
00:45:02Et pour cause, il y a, on peut parler de vide juridique, puisque le mot fente est un petit peu ambigu, le bracelet peut penser que je parle de la fente d'une boîte aux lettres, n'est-ce pas ?
00:45:09Voilà.
00:45:15Mais bon, on ne va pas faire que de parler de vous, on va aussi parler de Natacha, vous êtes d'accord ?
00:45:20Quel genre de comédienne c'était ? Romantique, jeune première ?
00:45:23Non, non, ben dis-le, tu...
00:45:25Il est fou ce homme-là, il veut mourir.
00:45:30Non, non, elle avait une palette beaucoup plus large que ça, n'est-ce pas ?
00:45:33Tu pouvais jouer tous les rôles, ça n'était pas la petite minette comédienne effarouchée.
00:45:38D'ailleurs, elle était un petit peu garçon manqué, n'est-ce pas ?
00:45:40Elle faisait du judo, de la carabine, elle avait après attiré la carabine avec son papa, n'est-ce pas ?
00:45:44Non, avec mon oncle.
00:45:45Oui, enfin bon, enfin bon...
00:45:46La vanne de l'enray.
00:45:48Oui, voilà, oui, oui, ça c'est pas nécessaire de le préciser.
00:45:52Non, mais je pense que ça, ça t'a servi à la suite dans les films, notamment dans Femmes de loi, quand tu apprenais aux gens à tirer, certainement tu devais avoir cet oeil un peu...
00:45:58Femmes de loi, ça se voit que tu ne l'as jamais regardée.
00:46:00Non, je sais que toi tu joues le juge, mais tu devais donner tes conseils à ceux qui jouent les femmes policières, tout ça, enfin je veux dire ça...
00:46:04Oui, comment ?
00:46:05Elle n'a pas d'armes dans Femmes de loi.
00:46:08Non, mais il y a des gens qui ont des armes, elles devaient être là.
00:46:11Enfin, je ne sais pas, voilà.
00:46:13Oui, oui, oui.
00:46:14Non, mais par exemple, je vais vous donner un autre exemple.
00:46:16Victor Lanoue, son oncle lui a appris à cirer les meubles, c'est comme ça qu'il a décroché le rôle de Louis de la Brocante.
00:46:22Est-ce qu'elle était téméraire ?
00:46:29Mais oui, tout ça, n'est-ce pas ?
00:46:31Elle était ambitieuse, téméraire ?
00:46:32Non, non, non, tout ça, n'est-ce pas, ça rentre dans la personnalité de Natacha, parce qu'elle était téméraire, oui, mais même, n'est-ce pas, parfois inconsciente.
00:46:42Combien de fois, combien de fois tu es rentré en autostop de nos soirées, hein ?
00:46:46C'est vrai ou pas ?
00:46:48On ne peut pas répondre à quelque chose.
00:46:50Est-ce que c'est vrai ?
00:46:50Est-ce que c'est vrai ?
00:46:52Je rentre en autostop de quoi ? De où ?
00:46:54De soirée, on sortait, je te disais, mais je te disais, mais tu es folle, Natacha, il va t'arriver quelque chose.
00:46:58Et d'ailleurs, ce n'est pas eu tort, puisque quand tu es revenu, tu m'as raconté ça, quand tu es revenu un été, je crois que tu étais parti dans l'Aveyron, hein, tu as fait de l'autostop, et c'est un camionneur qui t'a pris, je crois que tu t'as agressé.
00:47:07C'est vrai.
00:47:08Qu'est-ce qu'il raconte un petit peu ?
00:47:09Qui c'est qui a balancé tous ces trucs ? J'en reviens même pas, quoi.
00:47:12Tu m'avais raconté à l'époque, en tous les cas.
00:47:15Elle était toute seule en stop ?
00:47:16Oui, je crois, ou accessoire, je ne sais plus, vas-y, raconte.
00:47:19Non, non, non, je ne raconterai pas.
00:47:21Mais c'était très glauque, c'est vrai que j'ai dû marchander jusqu'à ce que le camionneur s'arrête.
00:47:27Voilà, oui, oui, oui, oui, oui, oui, mais en même temps, j'essaye d'imaginer la scène, c'est l'été, il fait chaud, on est dans le sud, donc forcément, tu devais porter une petite jupe, un petit t-shirt, et puis la transpiration est dans, il y a le téton qui pointe sur le tissu, et quand tu rentres dans la cabine du chauffeur, forcément, avec la clim, il y a les mamelons qui se durcissent, et là, forcément, on en a, excusez-moi, d'accord, ça va, ça va, excusez-moi, excusez-moi, ça va, excusez-moi.
00:47:53Ça va aller, ça va aller ?
00:47:54Oui, ça va aller, excusez-moi.
00:47:56Mais parlez-nous plus sagement, peut-être, de Natacha.
00:47:58Oui, oui, bien sûr.
00:47:59C'était une farceuse, par exemple.
00:48:01Oui, c'était une fille, oui, un conchauffe, voilà.
00:48:03Je m'attends au pire, là.
00:48:04Oui, non, mais c'est vrai, hein, n'est-ce pas ?
00:48:07Elle faisait des blagues.
00:48:08Oh, des blagues, alors, pas toujours de bon goût, n'est-ce pas, mais moi, ça me faisait rire.
00:48:12Tiens, il y en a une terrible que tu as faite à M. Ponce, professeur de philosophie, n'est-ce pas, et tu l'as raconté.
00:48:17Je vais te donner simplement deux indices pour te rafraîchir la mémoire, craie, vernis, vas-y.
00:48:25Tu te rappelles pas de ce que tu avais fait ?
00:48:26Pas du tout, je ne vois pas de quoi tu veux parler.
00:48:29Peut-être as-tu honte, n'est-ce pas ?
00:48:31Moi, je vais vous le dire, je vais vous le dire, je vais vous le dire ce qu'elle avait fait.
00:48:36Elle avait échangé une craie de M. Ponce avec un tampax et vous aviez mis du vernis dessus.
00:48:41Non, c'était les élèves de la classe qui avaient fait ça.
00:48:43Oui, mais enfin, tu étais là, tu étais témoin, n'est-ce pas ?
00:48:47Enfin, tu étais un témoin passif, tu as assisté à la scène, surtout moi, n'est-ce pas ?
00:48:53Bon, toujours est-il que c'est arrivé, oui ou non ?
00:48:56Bon, en tous les cas, voilà, bon.
00:48:59Bon, moi, j'ai trouvé ça tellement drôle, figure-toi, que je refais cette blague quelques années plus tard avec ma fiancée.
00:49:04Oh, c'est trop cool, ça.
00:49:05Enfin, moi, j'ai inversé, j'ai fait le contraire, c'est-à-dire que j'ai glissé une craie dans son sac à main, voilà.
00:49:09C'est assez con, en ce moment.
00:49:10Ça ne lui a pas du tout fait rire.
00:49:13Son gynéco non plus.
00:49:14Qui, pour reprendre ses mots, a trouvé la grotte un petit peu calcaire, malheureusement.
00:49:20Oh non !
00:49:22Oh non !
00:49:23Oh non, je crois qu'il est un peu tard.
00:49:27En tout cas, plutôt que...
00:49:28Alors, j'ignorais que vous étiez autant amusé en Belgique, au conservatoire.
00:49:35On a ri, mais surtout, on riait, et quand on dit rire, ça a été même dépassé le rire de pas, parce que je me souviens que quand on allait au cinéma ensemble,
00:49:45on allait voir les films comiques, les comédies, elle riait, elle avait ce rire, hein, tu te souviens ?
00:49:50Non !
00:49:52Mais je parle de quelqu'un d'autre, quoi, je ne sais pas, j'ai l'impression...
00:49:54Non, non, mais quelqu'un a balancé, alors vas-y, balance, balance, qu'est-ce qu'il t'a balancé ?
00:49:57Non, mais tu riais très fort dans les cinémas, ce même rire que, je crois que ta grand-mère, on disait souvent, elle a le même rire que sa grand-mère,
00:50:02les rires à gorge de ployer, n'est-ce pas ?
00:50:04Pas du tout, pas du tout !
00:50:06Ma grand-mère, elle morde quand j'avais 8 ans et demi.
00:50:08Oui, mais enfin, elle devait rigoler, à un moment donné de sa vie, hein, je veux dire...
00:50:11C'est pas drôle du tout !
00:50:13Non, non, non, non !
00:50:14Là, ça s'appelle bousure !
00:50:16Oui, c'est pas grave !
00:50:17Mais j'ai d'autres cartouches, hein !
00:50:18Bon, bon...
00:50:19Passons à autre chose, n'est-ce pas ?
00:50:22Est-ce qu'elle avait du succès, ça, ça intéresse tout le monde ?
00:50:25Est-ce qu'elle avait du succès avec les garçons ?
00:50:29Oui, mais ça, tu ne me contreras pas, n'est-ce pas ?
00:50:31Ah, cause des garçons !
00:50:32Voilà, oui, très bien.
00:50:34Si on veut, vente de long rift, très bien.
00:50:36Et, non, elle avait beaucoup de succès avec les garçons, mais, bizarrement, tu ne te trouvais pas belle.
00:50:42Alors que je te trouvais ravissant, tout le monde te trouvait ravissant.
00:50:45C'est vrai ? Non, mais ça, c'est vrai.
00:50:46C'est mignon.
00:50:47Non, mais, tu avais ce...
00:50:48Moi, j'aurais aimé, mais je n'étais pas songeant, parce qu'il faut savoir.
00:50:51Il faut savoir que Natacha rêvait de se marier, depuis toute petite, avec Fernandelle.
00:50:56Oui, ça, c'est vrai.
00:50:57Ah, avec Fernandelle ?
00:50:58Avec Fernandelle.
00:50:59Oui, parce qu'il me faisait rire.
00:51:01Je voulais me marier avec quelqu'un qui me faisait rire, n'est-ce pas ?
00:51:04Il me faisait un temps superbe, je me suis assis sur l'herbe félicite.
00:51:08Oh, si !
00:51:09C'est pour Jean-Luc Lemoyne.
00:51:12Alors, moi, du coup, j'ai essayé de ressembler à Fernandelle.
00:51:14Ah, oui ?
00:51:14Oui, oui.
00:51:15Donc, je me suis fait pousser les dents.
00:51:16J'ai fait le petit séminaire pour avoir mon diplôme de curé.
00:51:20Et puis, je me suis fait l'intégrale de la saison 1 de Plus Belle la Vie pour avoir l'accent marseillais.
00:51:24Mais là, j'ai fait une dépression.
00:51:27Donc, ça n'a pas marché.
00:51:28Et le théâtre, alors, ça lui est venu comment, le théâtre ?
00:51:30Le théâtre, n'est-ce pas ?
00:51:31Le théâtre, je dirais que ça lui est venu depuis toute petite, n'est-ce pas ?
00:51:35Puisque...
00:51:36Moi, j'ai limite peur.
00:51:39Oui, non, mais parce que déjà petite, elle avait ça dans le sang.
00:51:41Elle jouait d'Artagnan avec sa sœur.
00:51:43Là, je ne dis pas de bêtises, n'est-ce pas ?
00:51:45Non, non, non, c'est pas d'Artagnan.
00:51:47Non, non, non, non, non, c'était Molière, la Vare.
00:51:50Oui, mais bon, en France, on dit d'Artagnan.
00:52:01Ça me revient aussi à le regarder au théâtre ce soir.
00:52:03Tu as adoré cette émission, je ne dis pas de bêtises.
00:52:06Oui, mais j'en ai parlé tout à l'heure.
00:52:07Bon, ben oui, mais je répète maintenant, j'essaye d'argumenter.
00:52:10Autre chose, elle rêvait de faire du cirque, n'est-ce pas ?
00:52:12Elle rêvait de faire du cirque et tu voulais devenir, d'ailleurs...
00:52:16Femme canon.
00:52:17Ah, voilà.
00:52:19C'est quoi que vous ne l'ayez pas dit ? Parce que ça, c'était vrai.
00:52:24Mais oui, mais je le savais.
00:52:26Mais d'ailleurs, je vais te dire quelque chose, je vais te dire quelque chose.
00:52:29D'une certaine manière, tu as réussi, car aujourd'hui, tu es devenu une femme canon.
00:52:33Wow !
00:52:34Bon, j'aurais peut-être touché à un meilleur compliment.
00:52:42Je ne suis pas auteur, je n'ai pas cette prétention, je suis simplement embêté en scène.
00:52:45Mais voilà, c'était une façon de te dire que tu es une femme canon, oui, parce que tu es belle, parce que tu es désirable,
00:52:51parce qu'on a, quand on te regarde terriblement, envie de faire des choses avec toi...
00:52:56Qu'est-ce qui se passe, là ?
00:52:59Qu'est-ce qui se passe ?
00:53:01Excusez-moi, c'est le signal B.
00:53:03C'est quoi le signal B ?
00:53:04Non, c'est quand j'ai un excès de testostérone.
00:53:09En cas de durcissement aubergique, c'est pour également devenir des victimes.
00:53:14Mais qu'est-ce qu'on peut faire, alors ?
00:53:16Je ne sais pas, si vous avez un verre d'eau, simplement ?
00:53:18Je peux ?
00:53:19Non, je vais être obligé, là, pardon, il faut vous calmer, je vais être obligé d'appeler la sécurité, là, vous savez.
00:53:34Ça va mieux, l'eau froide a fait son effet, ça va nettement mieux.
00:53:38Écoutez, pour éviter de border, parce que je n'aimerais pas qu'on arrive au signal C, parce que là, je ne réponds plus de rien.
00:53:43Il y a un signal C ?
00:53:44Oui, il y a un signal C, mais là, nous n'en parlons même pas, s'il vous plaît.
00:53:46Non, on va parler de quelque chose de beaucoup plus simple pour me changer les idées, de quelque chose...
00:53:51Ah tiens, quelque chose de beaucoup plus anecdotique, voilà, ça me changera les idées.
00:53:54Tu étais très gourmande, hein, c'est vrai ?
00:53:56Gourmande ? Non, gourmande, je veux dire, je l'entends au sens, elle aimait les biscuits, les gâteaux, tout ce qui était sucré.
00:54:00C'est vrai, hein ?
00:54:01C'est vrai ?
00:54:01Oui, oui, il y a longtemps, quand même, déjà.
00:54:04N'est-ce pas ? Bon, ça, c'est vrai.
00:54:06Et notamment, je me rappelle d'un truc, parce que quand je venais chez toi, à l'heure du goûter, on mangeait ensemble cette tarte, cette tarte aux poires que tu adorais, que faisait Nicole, je crois.
00:54:13Hein ?
00:54:16C'est vrai ?
00:54:17Ça me dit quelque chose, mais je sais pas...
00:54:19Ben oui, Nicole, je crois que j'étais... Nicole, une avis de...
00:54:22Mais où est-ce que c'était ?
00:54:23Des trucs pareils, c'est inouï.
00:54:26Comment elle était, Nicole ?
00:54:28Ben, elle adorait cette tarte aux poires.
00:54:29Mais je sais, c'est quand j'étais gosse, hein ?
00:54:30Mais oui, mais moi, j'étais là aussi, on mangeait cette tarte aux poires qui était délicieuse.
00:54:33Quand t'étais gosse, t'étais émoutée, ça, ça m'est pas vrai.
00:54:36Oui, mais moi, je te dis que je sais.
00:54:37C'était à Casablanca.
00:54:38Oui, mais j'avais pris un billet, qu'est-ce que tu veux, on peut ?
00:54:41Physiquement, elle était comment, Nicole ?
00:54:43Oui, ben oui, cette tarte aux poires délicieuse, cette tarte aux poires, mais vraiment délicieuse.
00:54:47Et donc, Nicole, Nicole, qui était d'ailleurs...
00:54:50Je ne parle pas d'une tarte aux poires, je vous parle de Nicole.
00:54:53Ah, Nicole, Nicole !
00:54:53Elle était comment, Nicole ?
00:54:54Ah ben, Nicole, je me rappelle qu'elle portait d'ailleurs souvent un tailleur un petit peu court,
00:54:58avec, on voyait donc apparaître une paire de collants, de couleur chèvre.
00:55:02Non, c'était pas des collants, c'était plus...
00:55:03C'était des collants, quoi.
00:55:03Oui, non, c'était plutôt des bas, d'ailleurs, avec des portes jartelles qui remontaient le long de son corps,
00:55:07et donc, forcément, on avait envie de suivre le galbe pour monter et atteindre enfin l'odeur de sa peau,
00:55:11se frotter les mains contre son triangle pour enfin se tirer quelque chose qui était...
00:55:14Excusez-moi, excusez-moi !
00:55:16Non, non, ça commence à suffire, là.
00:55:17C'était la mère de mes amis d'enfance.
00:55:19Oui.
00:55:22Non, ça commence à suffire, là.
00:55:24Excusez-moi, excusez-moi.
00:55:25Vous dépassez les bornes.
00:55:27Je comprends, je suis désolé, je suis désolé que ça se passe comme ça, visiblement, je ne suis pas encore prêt.
00:55:31Je retournerai lundi voir mon juge d'application des peines.
00:55:33Je n'aurais pas aimé que ça se passe comme ça, je suis désolé, Natacha.
00:55:37En revanche, je viendrai voir ta pièce de théâtre quand j'irai mieux, je te le promets, voilà.
00:55:41Je pars un petit peu triste parce que j'aurais aimé que ça se passe autrement, mais qu'est-ce que vous voulez dans...
00:55:45En revanche, bon, je le dis quand même, s'il y en a parmi vous qui veulent apprendre le théâtre, mon atelier reste ouvert.
00:55:49Donc, bien sûr...
00:55:50Vous n'êtes pas ici, on n'a pas le droit, le CSA nous regarde, n'êtes pas là pour faire de la publicité.
00:55:55Non, je sais bien, mais je ne sais pas, je vois dans le regard de certaines jeunes femmes, notamment, l'envie d'apprendre le théâtre,
00:56:01l'envie de peut-être être un petit peu guidée dans l'art dramatique, n'est-ce pas, d'apprendre qu'elle soit prise sous mon aile.
00:56:12Peut-être toi, par exemple, qui me regarde, tu vois ?
00:56:15Appel à la sécurité, appel à la sécurité, vite à la sécurité, vite à la sécurité, s'il vous plaît.
00:56:24J'en veux ça, j'en veux ça, j'en veux, je dois aussi, c'est la droite.
00:56:30Je veux les femmes, je veux les femmes, je veux les femmes, je veux les femmes, je veux les pousser, je veux les pousser.
00:56:34Est-ce que vous vous souvenez d'un autre professeur de conservatoire qui s'appelait Mélina Vassiliakis ?
00:56:53Mélina Vassiliakis, non.
00:56:54Parce que quand elle a su que vous veniez sur ce plateau dans notre émission, elle nous a écrit pour être là.
00:57:01Ah bon ? Alors que je peux l'avoir ?
00:57:03Oui, je vous demande d'accueillir Mélina Vassiliakis.
00:57:05Mélina Vassiliakis.
00:57:35Bonsoir la dame, merci, merci d'avoir accepté notre invitation, mais je sais que vous aviez envie de retrouver Nana.
00:57:53Oui.
00:57:53Vous nous avez dit par courrier que vous aviez été professeur au même conservatoire que Nana Mouscoury.
00:57:58Voilà, c'est ça, mais je suis où là ?
00:58:00Vous êtes sur le plateau, vous n'avez pas couché.
00:58:01Oui, et vous êtes qui ?
00:58:03Moi je suis Laurent Ruquier, l'animateur de l'émission.
00:58:04Ah oui, je ne l'aime pas lui. Pourquoi vous parlez de lui, il va venir ?
00:58:07Non, peu importe, vous êtes venu, écoute, ne parlons pas de moi, vous êtes venu pour parler des souvenirs que vous avez avec Nana Mouscoury.
00:58:13Oui, mais pourquoi elle est là ?
00:58:15Oui, elle est en face de vous.
00:58:17Ah ben pourquoi vous ne me le dites pas ?
00:58:18Ah ben oui, bien sûr.
00:58:19Oui, je la connais parce que nous étions au conservatoire ensemble, c'est-à-dire que moi j'étais professeur,
00:58:24et qu'elle, elle était une des élèves, et elle, elle était dans la classe de Madame Kempers, tu te souviens ?
00:58:30Et de te revoir aujourd'hui, tu dis, oh ben je suis contente, il fallait me dire qu'elle était là, je suis contente de la revoir,
00:58:35parce que, alors tu n'as pas changé.
00:58:37Tu as changé de lunettes, hein ?
00:58:39Oui, oui.
00:58:39Oui, maintenant c'est des lunettes du 20ème siècle, hein ?
00:58:42C'est vraiment, c'est un jeu, et alors j'ai appris, elle a fait du beau chemin.
00:58:46Eh oui.
00:58:46Oui, elle a chanté, vous savez qu'elle a vendu des disques, moi-même j'en ai acheté,
00:58:49j'étais très contente d'acheter ce duo que tu as fait avec You Sundour, Seven Seconds.
00:58:54Ça, j'ai trouvé ça formidable, c'était une très belle chanson.
00:58:56Je crois que vous confondez, je crois que vous confondez avec Néné Chéri.
00:58:59Oui, qui ça ?
00:59:00Néné Chéri.
00:59:01Ah bon ?
00:59:02Mais alors qui est cette dame ?
00:59:03Cette dame ?
00:59:04Cette dame, c'est ça.
00:59:09Cette dame, c'est Nana Mouscoury.
00:59:12Ah, mais fallait me le dire, je la connais, j'étais au conservatoire avec elle.
00:59:16Moi j'étais professeure, et elle, elle était une élève.
00:59:19Mais alors, comment ça tu reviens dans mon appareil ?
00:59:22Mais là, ça qui a fait du fond d'eau.
00:59:23Comment tu as retrouvé mon adresse, comme ça ?
00:59:25C'est mon fils qui t'a ouvert la porte.
00:59:27Alors, tu sais quoi ?
00:59:28Non, alors ça, ça me fait...
00:59:29Moi, je vais vous dire quelque chose, ça me fait plaisir que tu reviennes me voir après tout.
00:59:32Et tu sais ce qu'on va faire.
00:59:33Pour faire ta venue, nous allons boire un petit apéritif, une petite liqueur.
00:59:38Je vais te servir, comme avant, un petit verre de Ouzo.
00:59:41Tu te rappelles ?
00:59:42Je vais aller chercher un petit verre de Ouzo dans mon buffet, et nous allons...
00:59:46Oh, ben alors, qu'est-ce que c'est ?
00:59:47Ils ont remplacé mon buffet par Éric Zemmour !
00:59:52On t'a mis mon Ouzo, voleur !
00:59:54Remoi mon Ouzo !
00:59:55Madame, Madame Vassiniakis !
00:59:57Voleur, c'est tout Figaro et savent !
00:59:59Madame Vassiniakis !
01:00:01Voilà, on vous a fait venir ici sur le plateau de télé, parce que vous avez des souvenirs à nous raconter sur Mme Nana Mouscoury,
01:00:08avec qui vous étiez au conservatoire, vous étiez prof avec Mme Kempers.
01:00:12Vous savez, Mme Kempers, ça veut dire quelque chose ?
01:00:13Ah oui !
01:00:14Mme Kempers !
01:00:14Ah oui, parce que, ah oui, il faut savoir que je connais Mme Mouscoury, j'étais au même conservatoire, parce que moi j'étais professeure, et elle, elle était élève.
01:00:22Et elle avait comme professeure Mme Kempers, tu te souviens de Mme Kempers ?
01:00:26Et alors, d'ailleurs, c'était assez rigolo, parce que dans la classe, c'était polisson également, mais dans la classe, je te rappelle comment vous appeliez votre professeure, Mme Kempers ?
01:00:36Tu te souviens de ça, petite, non ?
01:00:37Non, non !
01:00:38Elle l'appelait, toute, elle l'appelait Mme Pouche.
01:00:41Mme Pouche ?
01:00:42Oui, Mme Pouche.
01:00:42Quoi, Mme Pouche ?
01:00:43Pouche Kempers.
01:00:44C'est l'anagramme de Kouche Pampers.
01:00:53C'est de l'humour d'après-guerre, ça.
01:00:55Ah oui, je comprends, oui, oui.
01:00:57Mais dites-moi, vous êtes qui, vous ?
01:00:58Non, écoutez, moi, je suis Laurent Riquier, vous êtes sur le plateau de Mme Kempers.
01:01:02C'est vous qui nous avez écrits pour rencontrer Mme Mouscoury.
01:01:05Ah bah oui, je la connais, pourquoi vous m'en parlez pas ? Elle est où ?
01:01:08Elle est ici, là.
01:01:09Ah bah, vous allez me le dire, ah oui.
01:01:11Alors oui, alors ça, ça a été, alors, mais, alors, attendez, mais je...
01:01:14Elle est en face de vous, en fait.
01:01:15Oui, mais, mais il est comme, alors...
01:01:17Ah bah, attendez, mais j'allais oublier quelque chose, je ne sais plus en ce moment, vous savez, je perds ma tête.
01:01:21Moi, c'est, c'est quelque chose qui était...
01:01:22Petit, petit, viens manger.
01:01:24Mais, mais qu'est-ce que vous faites ?
01:01:24Viens manger, petit, viens manger.
01:01:26Qu'est-ce que vous faites ?
01:01:27Petit, petit.
01:01:28Qu'est-ce que vous faites ?
01:01:29Parce que tous les soirs, avant de me coucher, je donne à manger aux pigeons.
01:01:31Et si je ne le fais pas, ils vont être malades, ils vont croire que je l'ai trahi, alors je donne à manger aux pigeons et...
01:01:38Bon, madame Vassiniakis...
01:01:40Là, madame Vassiniakis...
01:01:44Vous nous avez écrit, madame Vassiniakis...
01:01:47Vous savez, lui aussi, il a une tête d'oiseau.
01:01:50Tu sais quoi ? Il a une tête d'étourneau.
01:02:01Mange des graines.
01:02:02Mange des graines.
01:02:03Mange des graines.
01:02:05Allez, mange des graines.
01:02:08Non, non, je suis désolé.
01:02:10Madame Vassiniakis...
01:02:11Et rends-moi mon ouveur !
01:02:15Madame Vassiniakis, c'est vous qui nous avez écrit pour venir ici.
01:02:18Est-ce que vous rêviez de rencontrer Nana Mouscoury ?
01:02:32Ah, c'est drôle, vous la connaissez ?
01:02:33Oui !
01:02:34Parce que moi aussi, je la connais.
01:02:37J'étais au conformatoire avec elle.
01:02:38Vous nous avez écrit pour la rencontrer.
01:02:40Elle est là, Nana.
01:02:41Elle est là en face de vous.
01:02:42Pourquoi vous ne me le dites pas depuis le début que je suis assise ici ?
01:02:45C'est insupportable, je ne comprends rien.
01:02:47Allez, mange des graines, toi.
01:02:48Non, c'est vrai.
01:02:49Et tout le monde, là, tu es tout le même.
01:02:52Non mais, profitez.
01:02:54Vous rêviez, vous rêviez de la revoir.
01:02:56Mais oui, mais...
01:02:57Et puis surtout, elle chante, elle chante, elle chante et bien.
01:03:00Elle chante toujours.
01:03:01Pourquoi elle ne chante pas maintenant sur le plateau ?
01:03:03Ah ben, ce n'est pas prévu.
01:03:04Puis on a passé beaucoup de chansons.
01:03:05Elle est là pour son livre.
01:03:05Oui.
01:03:06J'espère que vous l'avez lue.
01:03:07Parce qu'elle parle peut-être de vous dans cette autobiographie.
01:03:11Ce soir, elle est venue pour la fille de la chauve-souris, son livre.
01:03:13La fille de la chauve-souris.
01:03:14Ah oui, ça c'est vrai.
01:03:15Je me souviens maintenant, quand je réfléchis un petit peu comme ça, que c'était comme
01:03:19ça qu'on t'appelait et ça n'était pas très gentil, les mauvaises langues.
01:03:22Oui, parce que son papa était une octambule, il était tout le temps dehors.
01:03:25Alors on disait, ah, c'est la fille de la chauve-souris.
01:03:27Mais tu sais, moi j'ai souffert aussi parce qu'on m'appelait la fille du fenec.
01:03:29Parce que mon père avait un problème d'hygiène buccodentaire, dont j'ai hérité d'ailleurs.
01:03:34Donc je ne peux pas parler avec le vent contraire parce que sinon ça m'indispose.
01:03:39Mais je suis où là d'abord ?
01:03:41Non, on est là pour parler de Mme Kemper, c'est un professeur que vous avez connu, vous voyez.
01:03:48Oui, parce que moi je suis l'animateur, je m'appelle Laurent Ruquier.
01:03:55Ah, c'est vous ?
01:03:56Oui.
01:03:56Ah, mais vous savez qu'on vous regarde beaucoup aux Hespérides, tous les soirs à 19h,
01:04:01alors c'est bien pour vous parce qu'on est nombreux quand même, on est moins nombreux chaque année,
01:04:05mais tant qu'on sera là, on vous regardera et on vous aime beaucoup.
01:04:07Oui, sauf que vous êtes là pour parler de Nana.
01:04:13Ben oui, mais elle est où ?
01:04:13Elle est là !
01:04:14Nana vous secourit que vous rêviez de revoir.
01:04:18Oui, parce que je me souviens également, tu sais, on avait le même problème,
01:04:21c'est que son papa, quand elle est née, en fait son papa voulait un garçon, c'est vrai ça, c'est vrai.
01:04:26Moi j'ai souffert de ça aussi, donc elle était un peu garçon ratée.
01:04:28Moi mon père, il m'a coupé les cheveux en brosse, il mettait du sparadrap sur les seins pour pas que ça pousse,
01:04:32c'était très dur, mais je ne veux pas rentrer dans les détails.
01:04:35Et toi, je me souviens que souvent, tu te rappelles, tous les dimanches, il t'emmenait voir des matchs de football.
01:04:40Oui, c'est vrai.
01:04:41Tu as vu, elle s'y connaissait, elle nous racontait tout, et d'ailleurs tu as vu qu'on a encore gagné,
01:04:46la Grèce a gagné là, à l'Euro 2008, on s'est qualifié, dis donc, on est premier du groupe C,
01:04:51à la 78ème minute, tu as vu ça, comment il s'appelle ?
01:04:55Le but d'Amanat.
01:04:56Ah, d'Amanat, il dit, si, je ne sais plus, il a marqué à la 78ème minute,
01:05:00et c'était aussi, là on ne passait pas, maintenant on est premier du groupe C, tu te rends compte, ça c'est formidable.
01:05:04Mais tu as décroché le foot ou tu suis toujours un peu ?
01:05:06Oui, j'aimais beaucoup, c'est vrai, et j'aime toujours.
01:05:10Je suis apprécié, mais c'est rare de voir une dame de votre âge s'intéresser au foot.
01:05:14Ah non, je ne connais rien, c'est écrit au prompteur, alors je...
01:05:16D'ailleurs, regardez, là c'est à vous de parler maintenant, il y a marqué Laurent.
01:05:28Ah oui, je regarde le texte, là, voyez, parce que vous m'avez promis de venir sur ce plateau
01:05:32pour raconter des anecdotes sur Nana Mouscouri, et elle est là.
01:05:35Ah oui, j'ai une anecdote, parce qu'il faut savoir que Nana et moi nous habituons dans le même quartier, à Néos Cosmos.
01:05:42Ah bon ?
01:05:42Oui ? Ah ben tu ne te rappelles pas ?
01:05:44Non, c'est étonnant, c'est vrai.
01:05:46Et alors, donc, je me rappelle d'un jour où je vais au conservatoire, c'était au mois de juin, je crois,
01:05:51et il faisait très chaud, parce qu'il fait très chaud à Athènes, tu peux le dire toi-même, l'été, hein.
01:05:54Donc j'étais passée par la Placa, et là je vois M. Gallopoulos, je ne sais pas si tu te rappelles de M. Gallopoulos.
01:05:59Et Gallopoulos avait vraiment des mauvaises mines ce jour-là, et je me dis, mais tiens, c'est étrange.
01:06:03Alors je savais qu'il avait des problèmes avec sa femme, parce que bon, à l'époque, on était plus discret.
01:06:07Aujourd'hui, le président, Cécilia s'en va, d'ailleurs, qu'est-ce qui se passe ? On ne sait pas.
01:06:11Bon, enfin, on ne saura jamais d'ailleurs, mais c'était quand même embêtant.
01:06:14Je me suis dit, c'est bizarre.
01:06:15Et à la fois, j'avais très chaud.
01:06:16J'avais très chaud parce que je disais, c'était l'été, le plein été.
01:06:19Je me suis dit, mais je vais quand même boire quelque chose, parce que sinon, peut-être, je n'arriverai jamais au conservatoire.
01:06:23Je fouille dans mes poches et je me rends compte que je n'ai pas d'argent.
01:06:26Alors je me suis dit, mais je vais aller demander à M. Gallopoulos, qui me prête peut-être un petit peu d'argent.
01:06:30Et j'arrive vers M. Gallopoulos, qui était très pâle ce jour-là.
01:06:34J'ai oublié ce que je voulais dire.
01:06:41Mange les graines, toi ! La tourneur, là, t'es ton mec ! Mange les graines !
01:06:45Sinon, voleur !
01:06:46Un moment Ouzo !
01:06:47Ouzo !
01:06:49Voleur !
01:06:49Sinon, vous avez peut-être une autre anecdote, non ?
01:06:51Oui, ah, j'en ai une. Elle est un petit peu plus longue.
01:06:53Non, non, non, merci.
01:06:55Je crois que vous êtes un petit peu fatigué.
01:06:57On peut le comprendre, appuyer tard ce soir.
01:06:59Ah bon ?
01:06:59En tout cas, je pense que, je pense, Nana, que vous étiez très contente de revoir...
01:07:02Oui, absolument. Très, très contente. Merci beaucoup.
01:07:06Je vais vous parler de qui, là ?
01:07:08Nana Mouscouré, elle était contente de vous revoir, Nana.
01:07:10Mais elle est où ?
01:07:11Non, non, non, non, écoutez, elle est là, Nana Mouscouré.
01:07:15Oui, ah ben, vous auriez pu me le dire, j'aurais parlé avec elle depuis le début.
01:07:18Écoutez, merci, madame Vasilia, qui s'en va vous raccompagner ?
01:07:20Oui, mais moi, je veux bien, mais je veux qu'il me rende mon Ouzo.
01:07:22Rends-moi mon Ouzo, voleur !
01:07:24Vous voyez ?
01:07:25Sans la liberté de blâmer, il n'est pas des lâches plateurs, ça ne te rappelle rien ?
01:07:29Eh ben, tu es beau, voilà. Alors, tu comprends ce que je veux dire quand je te dis ça ?
01:07:32Et tourneau, voleur, rends-moi mon Ouzo !
01:07:34Rends-moi mon Ouzo !
01:07:36Madame Vasilia, quitte !
01:07:39Est-ce que vous pouvez repartir ?
01:07:41C'est l'impacte, quoi.
01:07:48Voleur !
01:07:49Mais tourneau, va !
01:07:51Il y a des pigeons, les grèves !
01:07:52Mangez les grèves !
01:07:53Allez, mangez les grèves !
01:07:55Mangez les grèves !
01:07:56Mangez les grèves !
01:07:58Hé, tu joues, là, écoute, là-haut !
01:08:00Merci !
01:08:02Vous pouvez applaudir Jonathan Lambert !
01:08:08Pardon, on a un raccourci.
01:08:16Jonathan Lambert !
01:08:1816 ans à l'INSEM, Marie-Thérèque, c'est bien ça ?
01:08:2216 ans. Pour vous préparer, donc, à une carrière de sportive professionnelle.
01:08:27Au départ, ça n'a pas dû être facile, quand même, de quitter votre terre natale, de quitter Basse-Terre.
01:08:31C'est un Basse-Terre que vous êtes née, que vous viviez.
01:08:33C'était facile ou pas ? Non ?
01:08:35Non, c'était pas facile.
01:08:36C'est ça qui a été dur dans un premier temps.
01:08:37Je me souviens, la première fois où j'ai vu Lana, je suis restée toute la journée, en fait, à la fenêtre. Je suis allée en cours.
01:08:44Est-ce que vous vous souvenez de vos premiers amis à Paris ?
01:08:47Ah, je crois qu'il va arriver, c'est ça ?
01:08:51Lucien Desbonnes, ça vous dit quelque chose ?
01:08:56Euh, oui, oui.
01:08:57Un athlète, Lucien. Un athlète d'origine ? Je m'attends au pire, je vous préviens.
01:09:04Laissez-vous aller, Marie-Thérèque.
01:09:06Là, je vous le dis, il faut vous décontracter.
01:09:08Il n'y a rien à faire, là, ça, il faut laisser...
01:09:10Là, on souffle tous avant qu'il arrive. On prend une grande respiration.
01:09:14Parce qu'en plus, on me dit que c'est un athlète d'origine guanloupéenne.
01:09:20Alors, il ne peut pas aller au créole.
01:09:22Il va parler peut-être pas. Il n'a pas votre prestigieux palmarès, mais il a suivi le même parcours.
01:09:28Je vous demande d'accueillir Lucien Desbonnes.
01:09:44Bonjour, Lucien.
01:09:59Excusez-moi pour cette petite fantaisie, mais vous savez, en ce moment, c'est la Coupe d'Europe.
01:10:03Et entre sportifs, je voulais passer un message à l'équipe de France que tous ensemble, on était derrière eux et qu'on les encourage.
01:10:09C'est gentil pour eux.
01:10:12Lucien, vous êtes de Guadeloupe comme Marie-Jo, mais en revanche, votre accent n'est pas vraiment guadeloupéen.
01:10:17Oui, mais attention, ça, c'est l'accent du Sud.
01:10:20Ah.
01:10:20Parce que moi, je viens du Sud de la Guadeloupe.
01:10:22Ah.
01:10:24Parce que Marie-Jo, bien sûr, il faut préciser, Marie-Jo, elle vient de Basses-Terres, qui est le Sud-Ouest.
01:10:32Mais moi, je suis de la Pointe-Sud, le Vieux-Fort.
01:10:35Donc forcément, c'est pas tout à fait la même chose.
01:10:37Vous connaissez un petit peu la voie de l'eau plus sur le pied ?
01:10:39Pas bien, pas bien, c'est vrai.
01:10:39On va resituer, attention.
01:10:41Donc il y a Pointe-à-Pitre, que tout le monde connaît.
01:10:42Grande Terre.
01:10:43Basse-Terre.
01:10:44Marie-Jo, Vieux-Fort, c'est moi.
01:10:46Trois-Rivières, c'est le Rhum.
01:10:48Et tout là-haut dans le Nord, tout là-haut, c'est Sainte-Rose, où les températures en hiver peuvent descendre jusqu'à 27 degrés.
01:10:55C'est un petit peu nos ch'tis à nous, si vous voulez, vous comprenez ?
01:10:58Ce sont nos ch'tis.
01:10:59Merci pour toute cette précision géographique.
01:11:01Alors, si vous pouviez revenir au sport, ce serait bien, parce qu'on est un peu là pour ça.
01:11:05Vous l'avez donc connu ?
01:11:07Ça va, petit ?
01:11:08Je le vois à la télé, il me fait rire.
01:11:13Il est presque plus drôle que moi.
01:11:17Vous avez donc connu Marie-Jaude très jeune ?
01:11:19Ah oui, jaude, peu cher.
01:11:21Je l'ai connue, mais c'était une gamine.
01:11:22Elle n'était pas plus haute que ça.
01:11:25Elle devait avoir 7 ou 8 ans.
01:11:27Et alors, ensemble, on a fait les premiers entraînements.
01:11:31Tu te souviens, au star de Félix Éboué, avec Mme Soile, qui nous a dit, vous êtes fait pour le sport, pas vrai, peu cher ?
01:11:36Exact.
01:11:38Mme Soile, mais alors, Lucia, sauf votre respect, vous n'avez pas fait exactement la même carrière que Marie-Jaude.
01:11:43Ah, ça pour sûr.
01:11:44D'abord, parce que moi, j'ai des jambes de hamster.
01:11:46Et puis aussi, parce que j'ai eu un vrai problème, parce que j'ai eu une sorte de traumatisme.
01:11:52Parce qu'à force de faire des compétitions, quand j'entendais le coup de feu par réflexe, par automatisme, je me mettais à courir 400 mètres.
01:11:59Alors, comme les concurrents savaient que c'était mon point faible, la veille des compétitions, ils venaient dans ma chambre d'hôtel, ils ouvraient la porte, ils jetaient un pétard.
01:12:06Moi, je courais 400 mètres et le lendemain, j'étais crevée.
01:12:08Mais bon, de voir Marie-Jaude qui gagnait, déjà, moi, ça me faisait plaisir parce que c'était un peu ma soeur, c'était un peu mon pays.
01:12:15J'étais contente.
01:12:16Est-ce que c'est vrai, elle raconte dans son livre, que petite, on se moquait d'elle ?
01:12:19Ah, la pauvresse, bien sûr, on se moquait d'elle.
01:12:21Eh oui, parce qu'elle était grande, alors ça y allait, les mots.
01:12:24On lui disait espèce de baguette de jazz.
01:12:27Euh, tchou !
01:12:28Tu te rappelles, tchou ?
01:12:30Dis un peu ce que c'est, ça.
01:12:31Bah oui, c'est un petit oiseau avec des pattes très très longues et très fines.
01:12:34Ah oui, vous connaissez les oiseaux de Guadeloupe, monsieur Roquet ?
01:12:38Je vais resituer.
01:12:39Oh non, non, c'est pas la peine.
01:12:41Non, je rigole, bien sûr.
01:12:42Il y avait qui avec vous à l'époque ?
01:12:44Eh bien, il y avait, non, mais c'est vrai que, non, c'était pas, pareil, c'était pas toujours éteindre.
01:12:47Non.
01:12:48Tu te souviens, par exemple, dis donc, écoute ça, petit...
01:12:50Jean-Luc, Jean-Luc et Thierry, un jour, ils viennent te voir et ils te disent, espèce de tige de canne à sucre.
01:12:56Pas vrai ?
01:12:57Bah oui.
01:12:57Ah, peu cher, à la tête.
01:12:59Tu te rappelles de tout ça, toi ?
01:12:59Mais bien sûr.
01:13:02Pour le sketch, je suis obligé.
01:13:04Mais ces jambes, ces jambes, ces jambes magnifiques, qui ont inspiré, qui ont inspiré de grands artistes.
01:13:14Tu as toujours, tu te souviens, un jour, un artiste peintre, écoute ça, petit...
01:13:18Il lui avait, oui, je vous jure cette histoire.
01:13:21Le maître Cornille des dentilles.
01:13:24Non, non, c'est vrai.
01:13:25Il lui avait, il lui avait peint une gazelle, une grande gazelle au long de ton, fait mur de ta jambe.
01:13:29Tu te souviens de ça ?
01:13:30D'où vient le nom, la gazelle ?
01:13:31Exactement, c'était, ah, c'était beau, c'était magnifique.
01:13:33C'était magnifique.
01:13:34Moi, j'avais dit à l'artiste, j'avais dit, ah, s'il vous plaît, moi aussi, je veux la même chose.
01:13:37Il m'a dit, un peu cher, assure-toi, on ne va pas pouvoir, il n'y a pas la place.
01:13:41Il m'a juste fait un cochon d'Inde.
01:13:42Ah oui, c'est bien.
01:13:43Eh bien, je peux te dire que sur le stade, moi, quand je courais, j'en menais pas large, j'avais vraiment...
01:13:47Qu'est-ce qu'il se passe ?
01:13:52Je ne peux pas, c'est quelque chose qui est rentré dans la tête, je ne peux pas m'arrêter, je ne peux pas dire que je ne peux pas m'arrêter, je ne peux pas dire que je ne peux pas m'arrêter.
01:14:06Qu'est-ce qu'il m'arrête, je vous l'ai dit, dès que j'entends un bruit, un coup de feu, une détonation, je ne peux pas m'empêcher de courir sur l'automatisme.
01:14:25Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:14:26Il y a juste un projecteur, ça arrive à la télé, c'est juste un projecteur qui a sauté, désolé Lucien, mais franchement...
01:14:31Merci, il fallait que ça tombe aujourd'hui devant la pauvre Mujo, regarde, elle est toute... elle a toute peur.
01:14:35Non, ça c'est très gênant quand même, je suis désolé de ce qui vous arrive.
01:14:38Oui, c'est très gênant, mais je veux vous dire, on va parler un peu de moi aussi.
01:14:43Ça doit être invivable comme problème.
01:14:45Exactement, pour moi c'est très très difficile.
01:14:47Tu sais petit, j'avais une maison de campagne, une maison de campagne, une saumière très jolie dans la région avérolaise.
01:14:54Vous connaissez la région avérolaise, monsieur Riquet ?
01:14:55Pas bien, pas bien.
01:14:56Il faut que je résidue.
01:14:57Non, j'avais une très jolie maison de campagne et j'ai été obligé de la vendre malheureusement.
01:15:02Obligé de vendre votre maison en avéro ?
01:15:04Oui, absolument.
01:15:04Pourquoi ?
01:15:05Parce qu'à l'ouverture de la chasse, je ne tenais plus en place.
01:15:07C'était quelque chose que je ne peux pas savoir.
01:15:09J'étais en repas de famille, je me mettais à détaler toutes les 5 minutes, je courais comme un apat dans le jardin, c'était quelque chose d'horrible.
01:15:14Et puis alors, autre problème qui arrive bientôt, tu sais quoi, je suis obligé de quitter la France, une fois par an, pendant 24 heures.
01:15:20C'est quand ?
01:15:21Le 14 juillet.
01:15:21Ah bah oui, évidemment.
01:15:23Tu ne peux pas savoir.
01:15:24Évidemment, je suis bête.
01:15:25Tu ne peux pas.
01:15:25Je comprends que vous ayez arrêté la compétition.
01:15:27J'ai quand même fait à l'époque des propositions au CIO.
01:15:30Je leur ai dit, vous savez, pour les gens comme nous qui sont traumatisés par le coup de feu, on pourrait peut-être changer et donner le départ à l'arme blanche.
01:15:37C'est-à-dire à l'arme blanche avec un couteau ?
01:15:40Bien sûr, ils lancent un couteau, une étoile de ninja, pourquoi pas le tir à l'arc, il faut faire attention quand la flèche, elle retombe quand même.
01:15:47Mais bon, on aurait pu y arriver et puis évidemment, ils ne m'ont pas écouté.
01:15:50Non, c'est quelque chose de très difficile.
01:15:52Mais il n'y avait pas que moi qui avais des problèmes.
01:15:53Mais notre chœur, elle nous a dit qu'elle vomissait avant chaque départ.
01:15:56Le stress.
01:15:57Marie-Jo, elle avait un stress énorme.
01:16:00Elle vomissait, c'est vrai, à chaque compétition.
01:16:03Et tu te rappelles qu'une fois, je me souviens aussi, ça c'était drôle.
01:16:07Sa maman, qu'est-ce qu'elle a fait, sa maman ?
01:16:08C'était notre première compétition à Paris au Stade de Charletti.
01:16:12Et sa maman, toute gentille, elle était venue avec un poulet fumé dans le sac à main.
01:16:17Tu te rappelles de ça ?
01:16:18C'est vrai ?
01:16:18Oui.
01:16:20Et alors, c'était rigolo parce qu'à la fin de la course, pour fêter ça, je crois que tu avais fini deuxième, on l'avait mangé le poulet fumé.
01:16:27C'est vrai qu'il y avait un petit peu voyagé dans le sac, entre le blush, le rouge à l'air.
01:16:31Il faut avouer, quelque chose, il n'était pas tout à fait vrai.
01:16:34Eh bien, c'est la première fois que Marie-Jo, elle a vomi avant et après la compétition.
01:16:38Elle le raconte, hein ?
01:16:46Tu as peur de moi ? Tu as peur de moi, petit ?
01:16:51Tu n'as pas peur ?
01:16:52Lucien, Lucien Desbonnesse. Elle le raconte elle-même dans ce bouquin. Elle avait quand même déjà un sacré caractère toute jeune.
01:16:59Oh, un peu, Marie-Jo, il ne fallait pas... Ah ben tiens, je ne sais plus où, c'était un jour. Écoutez ça aussi.
01:17:05Un jour, elle avait gagné la médaille d'or et on vient la voir dans le vestiaire en lui disant, ah finalement, on vous la reprend parce que je crois que vous avez mordu la ligne, c'est ça ?
01:17:13Oui, alors là, Marie-Jo, c'est niseux dans un état. Le mangeur, il fait la même chose.
01:17:17Elle a commencé à tout faire voler dans le vestiaire et le bon qui saute et le porte-manteau et tout qui s'envole, mais vraiment comme une...
01:17:25Ah non, oh non !
01:17:28Voilà, c'est un magnifique étard du bois de loupéen qui prend un premier virage sans votre regard, mais c'est amélioré sa petite taille.
01:17:36Il est très petit, il y a mon vie, il y a tout ce qui s'envole, il y a tout ce qui s'envole, il y a tout ça fait.
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