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ONPC Extrait D'émission (2011) avec Christophe Hondelatte

ONPC
Historique et Descriptif de l'Emission
On n'est pas couché (parfois désigné par le sigle ONPC) est une émission française de débat télévisé diffusée du 16 septembre 2006 jusqu'au 4 juillet 2020 sur France 2, chaque samedi soir en deuxième partie de soirée vers 23 h, présentée par Laurent Ruquier et coproduite par Catherine Barma et Laurent Ruquier.

ONPC
Facebook : https://www.facebook.com/onpcF2/?locale=fr_FR
Site officiel : https://www.france.tv/france-2/on-n-est-pas-couche/

Catégorie

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TV
Transcription
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00:09C'est une des chansons de votre album.
00:12Moi, je vous ai dit, il y a des chansons que j'ai trouvées très agréables à écouter,
00:15d'autres qu'on peut moins aimer musicalement, c'est très réussi.
00:18Mais vous saviez, de toute façon, que vous alliez vous faire descendre par la critique,
00:22dans ce métier, on allait se moquer de vous, que c'était une évidence.
00:25Oui, c'est peut-être pour ça que j'ai attendu d'être suffisamment solide pour pouvoir affronter ça sereinement sans que ça me plonge dans la dépression.
00:34Je savais que ça serait dur en fait, pour être très honnête, ça a été moins que je ne le pensais.
00:37Ah, vous pouvez y aller les filles, alors. Pas de problème.
00:41Et je suis vraiment prêt à tout affronter, parce que ma foi, moi il y a des disques, quand je les écoute, franchement je dis je déteste, c'est nul, ça me fait chier, voilà.
00:50Donc on peut y aller en fait.
00:51Oui, on a tous les droits. Concernant l'art, les choses artistiques, oui, je pense qu'on peut aimer, ne pas aimer, le dire, après il faut respecter les gens.
01:02Il faut dire que vous étiez musicien au tout départ, en tout cas vous avez appris le violoncelle et vous avez joué.
01:07J'ai fait le conservatoire, oui, j'ai fait du violoncelle, j'ai fait du solfège, j'y ai sacrifié toute mon enfance, toute mon adolescence sans vraiment comprendre à quoi ça avait servi.
01:15Et puis ça m'a servi une première fois, parce que j'ai commencé ce métier grâce à la critique musicale, bêtement à 21 ans j'ai réussi à m'imposer dans ma radio locale en couvrant un festival de musique classique.
01:27Pour Radio France, hein ?
01:28Oui, pour Radio France à l'époque, Radio France Pays Basque.
01:30Et puis pendant longtemps, c'est vraiment resté dans un coin, un truc auquel je ne touchais pas et ça s'est réveillé il y a six ans.
01:39Vous en jouez encore, du violoncelle ?
01:40De temps en temps, je joue une suite de Bach pour constater qu'il ne faut pas que je recommence, quoi. Je ne suis vraiment pas un bon musicien.
01:48Natacha Polony et Audrey Pulvar ont en tout cas écouté vos chansons. On commence par Natacha.
01:53Bon, c'est difficile de commencer.
01:54Non, je vais... Musicalement parlant, très franchement, c'est intéressant. On retrouve un peu de jazz, on retrouve parfois même les têtes raides, il y a des cuivres, des machins.
02:07D'accord, même si on a l'impression que c'est quand même un petit peu tout le temps la même musique.
02:14Mais il y a une utilisation intéressante d'ailleurs du violoncelle.
02:17Mais les paroles, c'est ça que je... Moi, je vous ai écouté et je me suis demandé, mais pourquoi avez-vous voulu écrire vos propres paroles ?
02:26Parce que, sans parler de Dr. House...
02:30Oui, c'est une chanson gag, on va dire.
02:32Voilà, mais on peut aimer Dr. House, on n'est pas quand même pas obligés de faire une chanson.
02:37Dr. House avec la rime sur Mickey Mouse, excusez-moi, c'est un peu gaguesque quand même.
02:40Bah, je sais pas, c'est une manière de dire, de parler du double visage des Etats-Unis.
02:46Mickey Mouse a l'idée des Etats-Unis, politiquement correcte, voilà.
02:52Et Dr. House, c'est l'inverse, voilà.
02:54Donc, excusez-moi, mais enfin, écrire une chanson, faire rimer Dr. House et Mickey Mouse, c'est pas complètement idiot en soi, non ?
03:01Non, c'est un peu évident, c'est ça que je voulais dire.
03:02Oui, alors après, c'est exactement ce que vous reprochiez tout à l'heure à notre jeune écrivain, c'est que si vous vous mettez à rentrer dans le détail des paroles,
03:14la dernière fois que j'ai vu faire ça, ça a été à l'égard de Carla Bruni, je trouvais ça pitoyable, on peut démolir n'importe quelle chanson, y compris les plus grands tubes de la chanson française.
03:21Ce qui est amusant, Christian.
03:22Si je peux vous permettre, je vais pas écouter le disque et puis je vais pas comparer avec Serge Gainsbourg, mais Serge Gainsbourg aurait fait cette rime que personne n'aurait dit que c'était...
03:30Mais bien sûr.
03:30Regarde, il l'aurait dit le faire. Je prends ce coup.
03:33Il l'aurait pas fait.
03:34Christophe Gainsbourg, ce qui est amusant, c'est que finalement, vous anticipez toutes les critiques pour essayer de les empêcher.
03:42Et par exemple, vous avez dit partout...
03:44Je suis en honor, je fais votre métier.
03:46Vous avez expliqué partout que vous saviez à l'avance que vous seriez critiqué parce que vous étiez journaliste, parce que vous étiez animateur,
03:54ce qui finalement interdit totalement qu'on puisse tout simplement vous dire que, oui, on trouve que vos textes ne vont pas très très loin
04:00et qu'on se demande pourquoi ce besoin absolu de faire de la musique.
04:05C'est-à-dire, vous dites, c'est mon jardin secret, mais justement, un jardin, ça peut aussi rester secret.
04:12C'est-à-dire qu'on a l'impression...
04:14Vous auriez dû les garder pour vous, finalement.
04:16Oui, oui, mais pourquoi pas ? Mais moi, on me demande de venir.
04:18Bon, ben voilà.
04:19Mais moi, on me demande de venir aussi, vous voyez.
04:20Non, vous avez voulu absolument.
04:23Et c'est ça que je ne comprends pas, c'est qu'il y a chez vous, en permanence, ce besoin de sortir de votre métier de journaliste, d'animateur,
04:30pour aller vers quelque chose qui soit plus la mise en scène de vous-même.
04:35Et je ne sais pas, je trouve ça assez typique de l'époque actuelle, c'est-à-dire où, justement, on n'est pas dans le never explain, never complain.
04:43C'est quand même pas vous, le spectacle de vous-même, tous les samedis soirs dans ce dévertissement,
04:45qui allait me donner des leçons sur la manière de se mettre en scène pour se mettre en scène.
04:49Il y a une grande différence.
04:50Vous prenez de l'argent, je ne vous comprends pas sur ce coup-là, vous voyez.
04:52Moi, je débat d'idées.
04:54Non, d'idées.
04:54Et il se trouve que je suis payée pour ça.
04:55Si vous me dites que mes textes ne vous conviennent pas,
05:00d'abord, vous avez le droit de le dire.
05:02Et deuxièmement, je vous promets de faire mieux la prochaine fois.
05:06Tant mieux ?
05:08Vous ne buvez que faire mieux, c'est ça qui est bien.
05:12Audrey Pulvar.
05:13Non, mais c'est un débat sans fin, ça.
05:15Non, ce n'est pas un débat sans fin, parce que c'est assez intéressant.
05:18Vous avez de la fascination pour des textes qui est...
05:21Ce qui est amusant, c'est que vous avez dans toute votre carrière de journaliste...
05:25C'est même si on fait ça.
05:26Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous.
05:27Dans votre carrière de journaliste, vous avez toujours été dans ce besoin de sortir de là.
05:33Votre coup d'éclat sur le journal de 13 heures de France 2,
05:36votre façon de mettre en scène votre émission, en fait, d'entrer l'accusé.
05:42Mais c'est un style, mais c'est un style que, pardonnez-moi de vous le dire,
05:46je trouve très caractéristique de cette époque,
05:48où finalement, vous donnez l'impression d'envier les artistes,
05:53c'est-à-dire les gens qui se mettent en avant.
05:55C'était bien mieux hier, Mane.
05:57J'ai fait une chanson pour votre discours.
05:59C'était mieux dans l'autre époque.
06:00Mais je n'ai pas dit que c'était mieux avant.
06:01Dans l'époque d'avant, celle du vinyle.
06:03Je dis juste que vous êtes un exemple de narcissisme contemporain.
06:07Mais qu'est-ce que c'est qu'un artiste, ma pauvre Natacha Polony ?
06:09Vous allez en voir défilé ici des centaines, si ce n'est quelqu'un de narcissique.
06:12Curieux ce besoin de tous être artistes.
06:15Mais enfin, vous découvrez les artistes, vous êtes en train de me reprocher de narcissique.
06:19À tout prix, d'être artiste, c'est-à-dire pourquoi sortir d'une compétence
06:24pour aller vers quelque chose qui, justement, pardonnez-moi de vous le dire,
06:27pour la musique, je veux bien, mais pour les paroles, vous n'avez pas cette compétence.
06:31Alors vous vous améliorerez peut-être, certainement même.
06:34Je vous le promets.
06:35Là où peut-être Natacha Polony n'a pas raison, mais touche un point important,
06:38c'est vrai qu'un journaliste n'est pas un artiste au départ.
06:41Ça, vous êtes d'accord avec ça ?
06:42Oui, mais moi, j'avais ça en moi.
06:45Et ça comprenait, y compris d'aller dans la lumière devant des gens
06:50pour les emballer dans une histoire au cours d'un concert
06:53pour qu'à un moment donné, tout en transpirant, tout en...
06:56Voilà, quelque chose se passe avec les gens qui sont en face de moi.
07:00J'avais cette envie-là.
07:02Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
07:03Vous vous appelez ça du narcissisme, mais à ce moment-là,
07:05jeter à la poubelle la totalité des films, la totalité des disques...
07:10Non, mais d'autres choses, c'est d'autant plus que vous avez déclaré un jour
07:13« Je ne crois pas que j'ai un destin, les journalistes ne sont pas des artistes,
07:17il n'y a pas de postérité pour des gens comme nous ».
07:18En fait, finalement, vous avez beau dire qu'on finira entre quatre planches,
07:22enfin entre six planches, vous rêvez de postérité.
07:25Non !
07:26Ah, c'est une bonne question. Est-ce que vous rêvez de postérité ?
07:28Non, mais docteur, on ne se restera pas dans la postérité,
07:30ni mon album, ni quoi que ce soit.
07:31C'est là, c'est pour maintenant.
07:34C'est du plaisir.
07:34C'est un peu, si vous voulez...
07:37Moi, le fond de ma démarche, ça a été de dire que j'ai 48 berges,
07:40je suis présentateur de la première tranche d'information du soir à la radio,
07:45j'ai présenté pendant 11 ans, avec On n'est pas couché,
07:48une des émissions qui a fait le plus d'audience sur cette chaîne, sur France 2.
07:52Faites entrer l'accusé.
07:53Et qu'est-ce que je fais maintenant ?
07:54J'ai une maison de campagne avec une piscine, j'ai un appart à Paris,
07:58et alors, maintenant, je fais quoi ?
07:59Un peu producteur pour gagner un peu plus de thunes jusqu'à 65,
08:02et puis c'est fini ?
08:04Non, j'avais envie de vivre une nouvelle aventure.
08:06Vous faites plaisir !
08:06La chanson, tous les gens qui me connaissent,
08:09tous les gens qui me connaissent savent que la chanson,
08:11c'est en moi depuis le début de ma vie.
08:13J'ai toujours chanté, j'ai toujours eu envie de chanter,
08:17et je me suis dit, va au bout de ton truc,
08:20c'est un défi fou de faire ça dans la position dans laquelle tu es,
08:23avec le statut que tu as, et avec l'incompétence que tu as,
08:26le manque de savoir-faire absolu que tu as en matière d'écriture de texte,
08:29et probablement aussi de musique.
08:33Tu es un débutant ?
08:34Oui, je suis un débutant, Mme Polony.
08:35Voilà, je suis un chanteur débutant.
08:37C'est mon premier album.
08:39C'est mon premier album,
08:41et je me demande qu'on me juge,
08:45qu'on juge un premier album.
08:47C'est ce que j'ai fait.
08:48Je vous ai dit que musicalement, c'était intéressant.
08:50Audrey Pulvar.
08:51Écoutez, moi, je n'ai pas du tout d'a priori,
08:55je ne ris pas, parce que vous dites,
08:56je sais, on va rire de moi, je suis un journaliste,
08:58je n'ai pas du tout cet a priori.
09:00Je pense qu'on n'est pas dans la vie une seule personne,
09:04on n'est pas déterminé pour une seule fonction dans sa vie,
09:07on a le droit d'être journaliste et d'aimer faire autre chose.
09:10C'est le masquer de temps et de vouloir chanter.
09:12Voilà, je veux dire,
09:13en plus, on ne peut coûter rien à personne,
09:16parce que vous avez tout payé vous-même,
09:18vous avez tout fait vous-même.
09:19Donc, ça ne me dérange absolument pas
09:21que le journaliste Christophe Oudlade
09:23se mette à chanter.
09:24Bon, je n'ai pas aimé le disque,
09:26je pense que ce n'est pas un très bon disque
09:28pour des raisons, alors là, purement musicales.
09:31C'est votre avis personnel, quoi.
09:33Oui, non, mais je suis...
09:35C'est un petit peu le jeu de l'émission.
09:37Mais je vous explique.
09:38C'est embêtant, effectivement.
09:39Ce n'est pas du tout.
09:40Mais c'est comme ça, effectivement.
09:42Christophe Oudlade.
09:43C'est-à-dire que vous ne savez pas vraiment
09:45quel est ce qu'est un accord de l'âme,
09:48et vous me dites que musicalement,
09:49c'est bien foutu.
09:50Ce qu'est un accord de Ré-major,
09:51et vous dites que musicalement,
09:52c'est bien foutu.
09:53Mais j'ai fait de la musique,
09:54mais moi, je ne viens pas sur les scènes,
09:56c'est tout.
09:56On peut avoir un point de vue.
09:58On peut avoir un point de vue sur un disque.
09:59Moi, écoutez, je...
10:01Pardon, je pense comme Natacha
10:02que c'est un disque musicalement
10:04qui est intéressant.
10:05Je l'ai écouté, comme je vous l'ai dit,
10:06plusieurs fois, très attentivement.
10:08Je suis plutôt bon public, en général.
10:10On m'a reproché d'avoir trouvé des qualités
10:13au disque de Colonel Réel, c'est vous dire.
10:16Donc, franchement,
10:18j'étais tout à fait bien disposée.
10:19Je n'en ai encore une fois aucun a priori.
10:21Je trouve que musicalement,
10:22c'est un disque qui est très intéressant.
10:24Et je pense que je l'ai même écouté
10:25plus de six fois,
10:26parce que je me le mettais dans la nuit
10:28à France Inter en travaillant.
10:30Mais au niveau des paroles,
10:32et on est dans un pays, la France,
10:33où les gens aiment beaucoup les chansons à texte.
10:35Je ne vous apprends rien.
10:37Moi, ça me fait marrer,
10:38Docteur Ars, Mickey Mars,
10:39parce que je comprends l'idée.
10:41Effectivement, Docteur Ars,
10:42c'est complètement à l'opposé
10:43de Mickey Mars.
10:43C'est le politiquement incorrect
10:45ou plus loin, etc.
10:48Donc, ça, ça ne me dérange pas.
10:49Je suis un peu plus dubitative
10:51sur la question sur le complément
10:52d'objet direct
10:52qui s'accorde avant ou après
10:54le participe passé.
10:56Voilà, mais il y a d'autres textes.
10:58C'était mieux avant,
10:59je trouve ça pas mal.
11:00Mais globalement...
11:01Ultimement, très joli,
11:02je vous le dis tout à l'heure.
11:02Globalement, je vous dis,
11:04j'ai trouvé que ce n'est pas un bon disque.
11:07Mais je ne doute pas
11:08que vous puissiez en faire un meilleur après.
11:11Je trouve que...
11:12En termes de...
11:14J'aime bien votre voix un peu bizarre, là.
11:17Moi, je trouve ça bien.
11:18Ce n'est pas une mauvaise chanson.
11:19C'est une voix singulière.
11:21C'est une voix singulière.
11:22C'est une voix différente.
11:23Vous parliez tout à l'heure de Carla Bruni.
11:25Je trouve que, justement, en ce moment,
11:27il y a quand même beaucoup de chanteuses
11:28qui chantent comme Carla Bruni.
11:29Parfois, je les entends.
11:30Je me dis, tiens,
11:30ce n'est pas Carla Bruni, ça.
11:31Ah ben non, c'est une autre.
11:32Il y en a au moins quatre ou cinq
11:33qui chantent toutes de la même façon.
11:35Donc, je trouve ça très bien
11:36que vous ayez une voix si singulière.
11:38Et en plus, je trouve ça courageux,
11:39ce que vous faites.
11:40Ce n'est pas forcément uniquement narcissique.
11:42Évidemment, il y a un peu de narcissisme.
11:43Et on est tous autour de cette table
11:45bien placée pour parler de la question du narcissisme.
11:47Donc, ce n'est pas qu'une question de narcissisme.
11:49Je pense qu'il y a aussi un peu de courage.
11:51Et le clip, on l'a vu tout à l'heure,
11:52qui vous vaut des colibés de la France entière,
11:54c'est aussi du courage.
11:56Et c'est aussi dire, bon, écoutez, voilà.
11:58Pas des colibés de la France entière.
12:00Non, non, non, non, non, non, non, non.
12:02Disons, voilà, il y a 15% j'aime et...
12:07Vous savez quelles sont les conditions
12:08pour dire j'aime sur YouTube.
12:09On va mettre les choses au courant.
12:10Oui, je sais bien.
12:11Il faut avoir un compte YouTube
12:12avec un login et un code.
12:13Moi, je suis très bien intentionnée
12:14envers votre disque, envers vous.
12:16Il n'y a pas de souci.
12:17Les gens qui n'en ont pas
12:17ne peuvent pas dire j'aime ou j'aime pas.
12:19D'accord.
12:19Donc, on va dire que le clip est bien.
12:21Ce n'est pas le problème.
12:22Ce que je veux dire, c'est que je pense
12:24que vous valez mieux que ça.
12:26Je pense que vous valez mieux que ça.
12:27Vous pouvez faire mieux que ça.
12:28Vous voyez, je ferai des progrès.
12:29Donc, voilà.
12:30Maintenant, vous allez certainement
12:31rencontrer votre public.
12:32Il y a des gens qui vont venir.
12:33Vous verrez.
12:34Et là, vous aurez la vraie sanction
12:36ou la vraie récompense, entre guillemets.
12:38Mais bon, je trouve que ce n'est pas mon disque,
12:40mais qu'il est prometteur.
12:41Ce n'est pas encore le moment
12:42que je dise faites sortir l'accusé
12:43parce qu'on a l'impression
12:44que vous êtes accusé par Pulvar et Polonie.
12:48C'est-à-dire que, grosso modo,
12:49elles ont une réputation à se faire.
12:52Se la faire sur mon dos,
12:53ça me paraît un bon projet.
12:54Non, ce n'est pas tout à fait ça.
12:55Oh non, je...
12:56Non, accordez-leur quand même la sacérite.
13:00Je ne dis pas ouf parce que le souffleur
13:01vous dit de faire ouf.
13:02Ma réputation assez extraordinaire
13:03parce que Christophe Mondelat,
13:05vous êtes en train de trouver
13:07exactement ce que je disais tout à l'heure.
13:07Natacha, vous avez une réputation à vous faire.
13:09Vous la faites sur mon dos.
13:10C'est facile.
13:11C'est très dommage
13:12parce que, justement,
13:13j'allais vous dire que
13:14dans votre rôle d'animateur,
13:16vous êtes quelqu'un
13:16qui aime le pluralisme,
13:18qui le fait valoir.
13:19Et à côté de ça,
13:20vous voyez que vous ne supportez pas la critique.
13:22Mais si je supporte la critique.
13:22Vous prétendez vous mettre en danger,
13:24vous prétendez prendre des risques.
13:26Mais je supporte de la part de gens
13:26qui savent de quoi ils parlent.
13:27Vous n'êtes pas du tout légitime
13:28pour juger de la qualité musicale de mon album.
13:30Vous pouvez venir dans ce genre.
13:31Vous êtes compétente,
13:33je ne suis pas connaissante jusqu'à maintenant,
13:34sur la question d'éducation.
13:35On peut parler d'éducation,
13:38si vous voulez, tous les deux,
13:39mais pas plus.
13:40Non, ça va en a fait une heure
13:41avec moi.
13:41Le procès en illégitimité
13:42ne vous grandit pas.
13:44Pourquoi ?
13:44Parce que, justement,
13:45vous êtes en train de dire
13:46que vous n'aimez pas qu'on vous le fasse.
13:48Moi, personnellement,
13:49j'exerce le même métier que vous
13:51depuis 25 ans.
13:52Je n'ai jamais dit,
13:54et je suis comme Laurent là-dessus,
13:55à quelqu'un en face de moi,
13:57ce que vous avez fait,
13:58c'est de la merde.
14:00Jamais.
14:00Je ne l'ai pas dit.
14:02Excusez-moi,
14:02je l'ai vécu comme ça.
14:03Et tout artiste le vivra comme ça.
14:04Mais dans ces cas-là,
14:06vous ne faites pas un disque
14:07si vous n'acceptez pas la critique.
14:10C'est extraordinaire.
14:10C'est-à-dire que vous avez la démarche
14:12de faire un disque
14:13pour vous mettre sur scène
14:14et vous ne supportez pas
14:15qu'on vous regarde.
14:16Vous voyez, par exemple,
14:16vous n'avez pas vu le film.
14:18Moi, par exemple,
14:19je ferais votre métier,
14:20je n'aime pas le disque.
14:21Par exemple,
14:22Colonel Réel,
14:23je n'aime pas.
14:23Je le dis.
14:24Je n'aime pas Colonel Réel.
14:25On m'a proposé de le recevoir,
14:26je ne le reçois pas.
14:27Vous voyez, c'est simple.
14:28Mais nous ne nous sentons pas
14:29les invités, Christophe Andrade.
14:34Mais nous ne nous faisons pas.
14:36Ce n'est pas le jeu
14:37qu'on n'avait pas du tout compris.
14:40Écoutez, Christophe Andrade,
14:42ne venez pas dans cette émission.
14:44Je peux vous renvoyer le compliment.
14:46Franchement, Christophe,
14:46c'est aussi facile
14:47d'utiliser comme argument
14:48le fait qu'elle soit
14:49depuis trois semaines
14:50dans l'émission
14:51et qu'elle doit se faire
14:52une réputation.
14:53C'est tout aussi facile
14:54de votre part
14:54que d'utiliser cet argument-là.
14:56Franchement, Christophe,
14:57je vous le jure.
14:59Franchement.
15:01Avouez.
15:02Non.
15:03Eh oui, vous savez.
15:04tout ça et de la rhétorique.
15:06Eh oui, mais c'est vrai.
15:06C'est une petite vise
15:07et puis on n'entend plus.
15:08Parce qu'elles ont été
15:10toutes aussi critiques
15:11les semaines précédentes
15:12avec d'autres chanteurs
15:14ou équivalents.
15:14Il faut s'en faire un.
15:15Par exemple,
15:16Tony Parker,
15:17il est convenu
15:18qu'il est formidable.
15:19Jamais personne
15:20ne va dire du mal
15:21de Tony Parker.
15:21Vous avez des masses
15:22de questions à son égard.
15:24Il est parfaitement
15:24en jeu
15:25qui fait consensus.
15:26En revanche,
15:27c'est formidable
15:27de profiter
15:28du fait qu'il ne soit pas là
15:30pour le dire.
15:31Je dirais,
15:32je suis extrêmement tranquillé.
15:34Qu'est-ce que vous voulez
15:34qu'on dise de mal de Tony Parker ?
15:35Mais c'est pas possible.
15:37Vous voyez ?
15:37Mais comment ça,
15:37c'est pas possible ?
15:38Il est toujours formidable
15:39quoi qu'il arrive.
15:39Mais il a fait un album aussi
15:41et on a dit
15:42c'était pas terrible
15:43mais c'est pas grave.
15:44Mais non, mais...
15:45Au moins,
15:46on lui a dit déjà.
15:47Pardon,
15:47dans d'autres émissions déjà.
15:49On ne lui dit pas,
15:50on lui a dit
15:50et il n'est pas venu
15:51pour parler de son album
15:52qui est sorti.
15:52On ne va pas faire la critique
15:53d'un album qui est sorti.
15:54C'est n'importe quoi à la Christophe.
15:56Il a accepté la critique
15:56sur son album.
15:58Non mais moi,
15:58je suis critique sur mon album.
15:59Je ne peux pas en parler
16:00pendant des heures.
16:01Mais pas quand vous commencez
16:02en 10 ans,
16:03vous n'auriez jamais dû faire
16:04cet album.
16:04Voilà, c'est tout.
16:05C'est-à-dire qu'à partir du moment
16:07où vous dites des choses
16:08du haut de votre grande réputation,
16:11de votre immense notoriété,
16:13de votre grandissime légitimité,
16:16vous venez me dire
16:17quelque chose
16:18pour lequel vous n'êtes pas légitimité.
16:19Vous êtes absolument fabuleux
16:21parce que vous me donnez
16:22totalement raison
16:23sur la critique
16:24que je vous ai faite tout à l'heure,
16:25à savoir qu'il y avait
16:26quand même une démarche
16:27très narcissique
16:28et vous amplifiez cette démarche.
16:30Elle est narcissique
16:31autant que votre présence ici.
16:32Non, ma présence ici
16:33est sur le compte des idées
16:35et finalement,
16:37adressez-vous à mon patron.
16:38On vient à la télévision
16:38pour les idées.
16:39Oui.
16:40Contrairement à vous,
16:40j'en ai.
16:41Je n'ai pas cette gentille blague.
16:42J'en ai fait 15 ans de télévision.
16:44Et c'est justement pour ça
16:45que je ne me mets pas en scène
16:46comme vous le faites.
16:46Je ne crois pas.
16:47Christophe,
16:48c'est autant que vous l'avez, votre...
16:49Ce que je ne comprends pas,
16:50c'est que vous-même,
16:53dans vos émissions,
16:54il y a des critiques.
16:55Même sur RTL,
16:56dans Laissez-vous tenter,
16:57il me semble que j'entends
16:57des journalistes
16:58faire des critiques
16:58sur les albums.
17:00Comment d'un seul coup ?
17:01Parce que...
17:01Quand on pense que quelqu'un...
17:02On va être clair, Laurent.
17:04Quand on pense que quelqu'un
17:05ne mérite pas
17:06que son travail n'est pas bon,
17:09on ne le reçoit pas.
17:10On ne consomme pas du temps
17:11de son émission
17:13pour dire collectivement
17:14ce que vous avez fait.
17:15Moi, je ne pense pas
17:15que votre travail n'est pas bon.
17:16Est-ce que vous m'avez entendu dire
17:18que votre travail n'est pas bon,
17:19Christophe ?
17:20C'est-à-dire que l'histoire
17:20est bien organisée.
17:21Vous vous dites du bien,
17:22le dit du mal.
17:22C'est un vieux numéro.
17:23Les flics font ça
17:24depuis des années.
17:24Non, non, non.
17:27Non, non, Christophe,
17:28je vous jure que franchement,
17:30quand moi,
17:30je n'aime pas quelque chose...
17:31Les flics font ça
17:32depuis des années.
17:33C'est une vieille technique.
17:34Non, non, non.
17:35Je vous jure qu'il y a des tas...
17:36C'est triste parce que là,
17:37on n'a pas envie
17:38de vous enfoncer plus.
17:39Vous faites tout seul.
17:40Ça m'arrange.
17:41Il y a des tas de films,
17:43je vous jure, Christophe,
17:44que je n'accepte pas,
17:45que je ne prends pas
17:46et qui seraient faciles
17:47d'enfoncer parce que
17:47je n'ai pas envie
17:48de défendre quelque chose.
17:49Vous, on vous reçoit
17:50pas seulement pour l'album,
17:51on vous reçoit parce que
17:52vous êtes une personnalité,
17:53Christophe.
17:53C'est pas seulement pour votre album
17:54qu'on vous reçoit,
17:55vous le savez bien.
17:56C'est pour votre succès
17:57à la radio,
17:57c'est pour votre succès
17:58à la télévision.
17:59Vous savez pourquoi
17:59j'ai fait tout ça comme ça ?
18:01Parce que, par exemple,
18:02vous n'avez posé aucune question,
18:03ça ne vous intéresse pas.
18:04C'est quand même la première fois
18:06que quelqu'un offre.
18:09Et si je le fais,
18:10c'est quand même la preuve.
18:11Vous auriez pu dire
18:11que c'est quand même chouette
18:12que pour un premier album...
18:13On l'a dit,
18:14mais vous n'entendez vraiment
18:15que ce que vous voulez entendre.
18:16Elle n'a rien dit.
18:16Vous n'avez rien dit.
18:17On l'a dit.
18:18Non, non, attendez.
18:19Il vous parlait de la démarche
18:20d'offrir le disque.
18:21Oui, mais justement,
18:22c'est quelque chose...
18:23Vous n'entendez que
18:24ce que vous voulez, là,
18:25Christophe.
18:25Mais bien sûr.
18:25J'offre ce disque
18:27pour les raisons qui...
18:29Bon, allez,
18:30on va faire un truc.
18:30Je vais vous offrir
18:31votre premier départ de la saison.
18:32Vous serez content.
18:33Je vous avise à ma réputation.
18:34Non, ce numéro-là,
18:35vous l'avez déjà fait
18:36au journal télévisé.
18:38Vous me cassez les pieds.
18:39C'est pas normal.
18:45Bon, écoutez...
18:46Bon, ça va faire
18:46un peu de buzz sur Internet.
18:48C'est dommage,
18:48mais ce n'est pas nous
18:49qui l'avons cherché, ce buzz.
18:50Je suis désolé.
18:51C'est ça le problème.
18:53Mais en même temps...
18:54Déjà, il y a Tony Parker
18:55qui ment.
18:58Christophe Sondrat,
18:59c'est fini.
19:00Bon.
19:01Peut-être que Catherine Barman
19:02va convaincre.
19:03On a déjà vu des retours
19:04dans cette émission.
19:05En 5 saisons...
19:06Je vous avertis,
19:07je n'ai pas du tout aimé
19:08votre film.
19:08Donc si vous devez partir,
19:09c'est mettre en place.
19:12Je vous dis un truc.
19:16Bon, ok.
19:20Donc vous...
19:21Qu'est-ce qui s'est passé ?
19:25Alors vous, Tony Parker,
19:27on va vous dire
19:28vos 4 vérités.
19:29Parce que tout le monde
19:31dit toujours du bien de vous
19:32et c'est vraiment dégueulasse.
19:34Vous êtes un saïko,
19:35vous jouez mal au basket.
19:37Et vraiment, non,
19:38c'est vraiment intolérable.
19:39Il fallait qu'on vous le dise,
19:40Tony Parker.
19:41Moi, j'ai une position
19:52où je comprends très bien.
19:53Je sais très bien
19:54qu'elle ne va pas aimer.
19:55Le film,
19:55ceci, cela.
19:56C'est une position...
19:58Moi, on a travaillé longtemps,
19:59on a tous essayé,
20:00on était 6 autour de la table.
20:02Forcément,
20:03quand un artiste passait,
20:04moi, je disais
20:05ni du bien,
20:06ni du mal,
20:06mais parce que moi-même,
20:08je me serais senti malvenu.
20:09J'étais là pour déconner,
20:10je sortais la blague.
20:10Vous sentiez artiste vous-même.
20:11Oui, et puis,
20:12même si je détestais,
20:13je n'avais pas envie de le dire.
20:14Mais c'était ma place.
20:14Maintenant, effectivement,
20:15votre place,
20:16si vous êtes engagé ici,
20:17c'est aussi pour donner votre avis,
20:19que ce soit un petit peu pétillant
20:20et tout ça.
20:20Mais ce que je ne comprends pas,
20:21c'est que dans les propres émissions
20:22de Christophe Ondelat sur RTL,
20:25s'il a animé pendant des années le matin,
20:26l'en laissez-vous tenter.
20:27Aujourd'hui,
20:28c'est un autre animateur le matin
20:29qui fait cette émission.
20:30Mais il y a des critiques sur les disques.
20:32Anthony Martin fait des critiques
20:33sur les disques,
20:34il y a des critiques sur les films.
20:35Je ne vois pas où est le problème.
20:38Ce qui est difficile, c'est ce que...
20:39Christophe Ondelat ne s'est jamais privé
20:40de dire ce qu'il pensait de tout le monde
20:43et tout le mal qu'il pensait, en effet.
20:45Donc, je me suis permis de dire ce que je pensais.
20:47Attention, je viens de dire
20:48que je ne m'étais jamais permis.
20:49On passe après.
20:51Mais rassurez-vous,
20:52comme je n'ai pas vu le film,
20:53moi, ça ne me dérange pas.
20:54Je suis honnête.
20:56Non, mais elle n'a pas vu le film.
20:57Et si la Tacha Polony n'a pas vu le film,
20:59je le dis,
20:59ce n'est pas parce qu'elle ne voulait pas le voir
21:02ou parce qu'elle ne sait pas bien son travail,
21:04comme l'a dit Christophe Ondelat.
21:06Je pense qu'il y a eu moins de départs
21:08dans l'émission d'Invité
21:09qu'il y a eu de départ de lui-même
21:10dans d'autres émissions
21:11pour rétablir les choses,
21:13y compris pour son propre journal de trésor.
21:15Alors, franchement,
21:16on n'a pas de leçons non plus
21:17à recevoir de Christophe de ce côté-là.
21:18Voilà, ça, c'est la première chose.
21:20Non, mais c'est vrai.
21:21À un moment donné...
21:24Non, mais en gros,
21:25ce n'est pas ce qu'il a dit.
21:26On a été convenu, en plus.
21:28J'ai entendu ce qu'il a dit.
21:29On a bien vu, hein.
21:30Parce que je suis parti aux toilettes,
21:31mais j'ai entendu ce qu'il a dit.
21:33Il a dit que c'était convenu
21:35que personne ne m'attaque.
21:36Ce n'est pas vrai.
21:36Moi, je suis venu.
21:37Après, il faut assumer, après.
21:38Mais en plus, on n'a rien...
21:39Mais non, mais le problème,
21:40encore faut-il qu'on ait des choses.
21:41On n'avait rien à juger ce soir,
21:43à part le fait que vous ayez perdu la finale.
21:45Et ça, ce n'est pas bien.
21:47Voilà.
21:48Mais autrement, effectivement,
21:49l'album est sorti depuis trop longtemps.
21:50Non, mais...
21:51Christophe,
21:56vous ne pouvez pas faire ça.
22:00Mais non...
22:01Mais c'est...
22:04Alors, je vais vous dire
22:04pourquoi moi, je vous ai invité.
22:06Vous pouvez au moins m'écouter
22:07et croire en ma sincérité.
22:08C'est justement ce qu'on peut aimer
22:10dans votre personnalité.
22:11Vous voyez, Laurent,
22:11je résume en deux choses.
22:13Évidemment, tout le monde pense
22:15que des gens comme moi
22:16travaillent avec une grosse production,
22:19avec des...
22:19J'ai fait tout ça.
22:20Mais personne ne pense ça.
22:22On sait très bien
22:23que vous l'avez fait
22:23avec votre cœur et que...
22:24Et vous venez là
22:25après un an de travail
22:27et n'importe qui,
22:30qualifié par rien,
22:32vient devant des milliers
22:34et des centaines de milliers
22:35de téléspectateurs
22:35broyer comme ça
22:36du bout du pied
22:37votre travail en disant...
22:38Pourquoi venez-vous
22:38dans ce cas-là ?
22:39Si, madame Polony.
22:40Pourquoi venez-vous ?
22:41Vous pouvez tout de même admettre
22:42que vous êtes maladroite
22:43de temps en temps.
22:44C'est possible, ça,
22:45de l'admettre.
22:46Je veux bien l'admettre.
22:47Alors,
22:47que ce ne soit pas toujours unilatéral.
22:49Que ce ne soit pas toujours
22:50l'artiste qui soit accusé.
22:52Oui, c'est moi.
22:52La question n'est pas toujours le cas
22:53car la semaine dernière
22:54on a reçu des artistes
22:55et qui ont dit
22:56qu'on aimait beaucoup leur travail.
22:57C'est possible.
22:59Ça existe, non ?
23:00Mais alors,
23:00qu'est-ce que je ne fais
23:01aucune volonté de blesser ?
23:03J'ai essayé d'analyser
23:04cette démarche
23:05qui est quand même étonnante
23:06et qui me semblait
23:07dans la droite ligne
23:08de toute la façon
23:09dont vous avez construit
23:10votre carrière.
23:11Et après,
23:12je faisais savoir
23:12que moi,
23:13je trouve étonnant,
23:15en effet,
23:15d'avoir ce besoin
23:17de sortir en permanence
23:19de son rôle d'animateur.
23:20Voilà, c'est tout.
23:21Je ne vois pas
23:22pourquoi c'était humiliant.
23:23C'est pas humiliant.
23:25Mettez-vous à la place
23:26et moi,
23:26je suis censé être
23:27plus solide que les autres
23:28et je ne le suis pas plus.
23:29Mais mettez-vous
23:30à la place de gens
23:31qui ont...
23:33qui ont...
23:34Enfin, moi,
23:35j'ai tout mis là-dedans, quoi.
23:37D'accord ?
23:38Très bien,
23:38mais vous n'êtes jamais privé
23:40de critiquer des gens
23:41comme ça.
23:42Vous êtes là,
23:42c'est un défilé.
23:43Poum, poum, poum,
23:44et puis à un moment donné,
23:45on blatte,
23:46sujet bien facile.
23:47Vous savez pertinemment
23:48que plus vous allez monter
23:49en température,
23:49plus je vais le faire aussi.
23:51Quoi que j'essaye
23:51de m'en soigner.
23:52Non, la différence,
23:52c'est que moi,
23:53je garde mon calme.
23:54En tout état de cause,
23:55je vous ai trouvé
23:56vraiment,
23:57vraiment,
23:58vraiment pas bien
23:59ce soir.
24:00Mais vous avez été
24:01très souvent pas bien.
24:03Il n'y avait personne
24:03qui vous a remarqué.
24:05Christophe,
24:05franchement,
24:06ce que je ne comprends pas,
24:07c'est que je vous dis,
24:07vous avez animé vous-même
24:08des émissions,
24:09et y compris d'ailleurs
24:10dans l'émission...
24:11Non, jamais de ce genre
24:12d'émission-là, non ?
24:13Je suis désolé.
24:15Dans la matinale d'RTL
24:16que vous n'animez plus maintenant,
24:18mais dans Laissez-vous tenter
24:19que vous avez créé,
24:19d'ailleurs, je crois,
24:21il y a bien des critiques de disques,
24:22il y a bien des critiques de films,
24:24des critiques parfois très sévères,
24:25Christophe.
24:26Uniquement,
24:27très rarement,
24:28à très rares occasions
24:29uniquement sur le cinéma,
24:30puisque effectivement,
24:31c'est un genre,
24:31le critique cinéma,
24:32et souvent à l'égard
24:33de films américains,
24:34non.
24:35Moi, je suis désolé,
24:36dans toutes les émissions
24:37que j'ai présentées,
24:38ça va jusqu'à...
24:39Je reçois, bon,
24:40Tony Parker lundi,
24:41mais mardi...
24:43Ben oui !
24:44Là, vous allez prendre...
24:46Je vais prendre dur,
24:47je n'ai pas pris ce soir,
24:48donc je vais prendre lundi.
24:50Christophe,
24:51je vous jure que,
24:52franchement,
24:52je vous demande de me croire.
24:53Moi, si je n'aime pas,
24:53je ne reçois pas.
24:54Vous voyez, c'est clair.
24:54Et je vous demande de me croire.
24:56Par exemple,
24:56il y a un Guillon.
24:57Guillon se plaint,
24:58Stéphane Guillon se plaint
24:59que je n'ai pas voulu
25:00le recevoir à RTL,
25:01je l'ai déprogrammé.
25:02Je suis allé voir son spectacle,
25:04je n'ai pas aimé son spectacle,
25:06et le lendemain,
25:07j'ai appelé pour dire
25:07je ne recevrai pas Guillon
25:08parce que je n'ai pas en film.
25:09Vous connaissez le principe
25:10de cette émission,
25:11vous savez très bien
25:11que c'est l'une des rares émissions,
25:13justement,
25:13où on peut dire aux gens
25:14qu'on n'a pas aimé
25:15leur spectacle,
25:15ou leur livre,
25:16ou leur film.
25:16Je n'ai pas aimé.
25:18C'est que c'est l'une des rares
25:19qui choisit les invités.
25:20Je n'ai pas aimé.
25:20Après, il y a des manières
25:21de le dire.
25:22Il y a une agressivité
25:23qui est blessante
25:25à l'égard de quelqu'un
25:26qui a...
25:27Oui, oui, oui,
25:28oui, Natacha Polony,
25:29il va falloir que vous appreniez
25:30de vous blesser.
25:31Oui, vous blessez.
25:32Voilà.
25:32Et moi, je vous le dis,
25:33et pourtant,
25:34j'ai une carapace.
25:34Si je vous ai blessé,
25:35j'en suis absolument la vraie.
25:36Mais il se trouve que vous,
25:39quand vous critiquez
25:40vos petits camarades animateurs
25:41de télévision,
25:42vous êtes peut-être
25:43aussi blessants
25:44et que là,
25:44ça ne vous dérange pas.
25:46Donc, c'est de cela
25:47que je m'étonne.
25:48Ah, donc, vous faites un paquet
25:49et je dis que ce n'est pas mon disque.
25:50Non, mais attendez,
25:50si vous cherchez vraiment,
25:52on peut y aller.
25:53On est loin de la musique.
25:55Mais oui, c'est dommage.
25:56Enfin, voilà.
25:56En tout cas, moi, je voulais...
25:58Je voulais remercier Gérard Darmont
25:59parce que c'est grâce à lui
26:00que je suis revenu.
26:01Merci, Gérard.
26:02Moi, je croyais en tout cas...
26:06Je vous demande,
26:07Christophe Andlatte,
26:07en tout cas,
26:08de croire en ma sincérité.
26:09Moi, si je vous invite
26:10sur ce plateau,
26:11c'est non seulement
26:12pour la sortie de votre album
26:13et j'ai été très sincère.
26:15D'ailleurs,
26:15Natacha Polony et Audrey Pulvar
26:17le savent
26:17parce que je leur ai dit
26:18ce que moi,
26:19je pensais de cet album
26:20avant l'émission.
26:22Et je vous demande
26:22de croire en ma sincérité.
26:24Je suis peut-être même...
26:26Alors, vous allez me prendre ça,
26:27évidemment.
26:27Je suis peut-être un des rares
26:28à défendre votre album
26:29là, sur le plateau,
26:30dans les coulisses.
26:30Et je vous demande de croire.
26:32Je suis sincère
26:32quand je vous dis ça,
26:34Christophe Andlatte.
26:34Donc, ne croyez pas,
26:35un, que c'est un coup monté.
26:37Il ne faut pas voir des complots.
26:38Non, ce n'est pas...
26:38Mais si, vous voyez
26:39des complots partout.
26:40Je connais les vieilles recettes
26:41de la télévision.
26:41Mais non, mais non,
26:42mais vous vous trompez.
26:43Alors, peut-être que vous,
26:43vous les utilisez,
26:44ces recettes,
26:45mais pas moi,
26:45Christophe Andlatte.
26:46Je vous demande de me croire.
26:47C'est tout.
26:50Non, mais non,
26:51c'est tout.
26:55Et quant au boss
26:56qu'on voudrait créer,
26:57pardon, c'est vous
26:58qui le crée en partant.
26:59Moi, je ne cherche pas
26:59à ce que les invités
27:00partent sur ce plateau.
27:01Et sur six saisons d'émission,
27:04c'est la sixième saison,
27:05évidemment, on ne retient
27:05que ces moments-là.
27:06Mais je peux vous...
27:07C'est bien qu'il y en ait
27:08une trois semaines après.
27:09C'est pas mal.
27:10Mais non, mais peut-être vous,
27:12parce que vous réagissez comme ça
27:13et que vous pensez ça
27:13et que vous auriez souhaité le faire.
27:15Mais il y en aura d'autres.
27:16Mais moi, ce n'est pas mon propos
27:17ni mon but,
27:18Christophe Andlatte.
27:19Ce n'est pas mon but.
27:20Franchement, vous vous trompez
27:21et vous vous méprenez.
27:22Je vous demande juste
27:23d'entendre ça.
27:24Mais si vous ne voulez pas
27:25l'entendre,
27:25vous avez le droit.
27:26On va sortir le dessert.
27:27J'ai fait une petite bûche.
27:28Tony Parker voulait parler
27:35et après,
27:36on va le libérer
27:36parce qu'il prend un avion.
27:38Non, non, mais...
27:39Il va lundi
27:40chez Christophe Andlatte.
27:41Qu'est-ce que vous vouliez dire,
27:42alors, Christophe ?
27:42Non, mais moi,
27:43je voulais juste dire
27:44quelque chose à Christophe.
27:46Moi, je suis bien placé
27:46pour savoir
27:47parce que j'ai sorti
27:48un album aussi.
27:49Et après,
27:49si vous venez
27:50sur cette émission,
27:53on se fait critiquer.
27:54Moi, personnellement,
27:55je me suis fait critiquer aussi.
27:56Mais moi, je m'en fous.
27:57à la fin de la journée,
27:58comme vous l'avez dit,
27:59vous l'avez fait pour vous.
28:00Vous l'avez fait pour vous.
28:01Vous l'avez dit,
28:01vous l'avez donné
28:02tout votre cœur.
28:03Après, les gens,
28:03ils vont donner leur avis.
28:04C'est la vie.
28:05De toute façon,
28:06après, vous,
28:07vous l'avez fait.
28:07Vous savez pourquoi
28:08vous avez fait votre...
28:08Moi, c'est juste ça
28:10que je voulais dire.
28:11On est fait un aussi.
28:12Voilà, je l'ai fait.
28:15C'est tout.
28:18Vous n'allez pas passer un an
28:19en allant jusqu'à
28:20plier le dossier de presse
28:22lui-même à la main.
28:23Vous voyez, Tony ?
28:24C'est ça,
28:24la grande différence.
28:25Vous allez nous faire pleurer,
28:27à la fin de la fin de la fin de la fin.
28:29C'est vrai, c'est évident.
28:30Non, mais là,
28:30Christophe, vous ne pouvez pas demander
28:31on ne va pas rentrer
28:31dans les coulisses d'indices.
28:32On est quand même obligé
28:33de...
28:33C'est le résultat qu'on juge.
28:35Oui, mais enfin,
28:36vous n'êtes pas obligé de...
28:37Il y a une démarche.
28:3890% des choses
28:39que vous recevez
28:40de ce domaine-là
28:40sont des agences de pub,
28:42de marketing
28:42qui ont fait tout ça.
28:43Moi, j'ai fait ça
28:44avec mon frère, ma sœur,
28:45avec mon assistant.
28:46On a salué cette démarche.
28:47Vous ne pouvez pas dire quoi ?
28:47Voilà, c'est...
28:48Mais je vous l'ai dit,
28:50vous l'avez fait avec votre cœur,
28:51ça ne coûte pas un rond à personne
28:52sauf à vous.
28:53Vous avez mis tout votre cœur,
28:54c'est bien,
28:54mais je ne vais pas non plus vous dire
28:56que ce disque est formidable
28:57alors qu'il ne l'est pas.
28:59Si je n'avais eu de conversation
29:01qu'avec vous,
29:01il n'y aurait pas eu de problème.
29:02Bon, c'est toi le problème.
29:03Mais je sais, je sais bien.
29:04C'est exactement le problème, oui.
29:05Parce que...
29:06Il y a un manque d'élégance,
29:09Natacha Polony,
29:09un très grand manque d'élégance.
29:10Allez.
29:11De votre part, oui.
29:12Allez, salut, merci.
29:13Au revoir, Christophe.
29:14Sous-titrage Société Radio-Canada

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