- 28/05/2025
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00:00Tous et bienvenue sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30, l'heure des pros.
00:06Et je vous le rappelle tous les jours, à partir du 6 juin, c'est le numéro 14.
00:11Vous pourrez nous suivre sur le numéro 14, qui est un joli numéro.
00:15Cruyff.
00:16Ben exactement, vous, vous êtes le numéro de Cruyff, Eric Nolot, le numéro de Léon 14 également, dans un autre registre.
00:23Je suis plus laïque.
00:24Exactement.
00:258 ans de Macronie, la France en faillite, et hier le Premier ministre, qui vient comme une fleur, entre le café et les croissants, qui vient demander des efforts aux Français.
00:37Et bien non, je refuse, pour au moins 3 raisons.
00:42La première, qu'on commence par demander d'abord des efforts aux étrangers, qui sont sur le sol de France, qu'on supprime par exemple l'allocation pour les demandeurs d'asile,
00:51allocation à laquelle ils ont le droit, pendant que leur dossier est en cours, allocation qui est une pompe aspirante, pour toute la misère du monde,
00:59qu'on supprime le RSA pour les étrangers, bref, qu'avant les Français, les étrangers soient soumis à un effort.
01:07Deuxième raison, qu'on supprime toutes les autorités administratives indépendantes, qui coûtent une fortune,
01:14administration qui n'existait pas il y a 50 ans, la première date de 1978, et qui sont les planques, des petits hommes gris, pour fabriquer de la dette,
01:24travailler tranquille le matin, doucement l'après-midi, autorités qui sont des usines à gaz, et qui ne servent à rien.
01:32Troisième raison, qu'on coupe dans les dépenses sociales, par exemple, plus de chômage pour les moins de 30 ans.
01:39Ah, évidemment, ça c'est une décision radicale. Changement de logiciel. Quand on a moins de 30 ans, on bosse. On ne vit pas au crochet de l'État.
01:49Il y a du boulot. Et si on n'est pas content, c'est la même chose.
01:52Enfin, enfin, je refuse que les Français soient soumis aux efforts, parce que je sais que ça ne sert à rien.
01:59Les finances publiques, c'est le tonneau des dadaïdes. On remplit d'eau un tonneau sans fond.
02:03Michel Rocard avait inventé la CSG. Elle devait durer un an et représenter une ponction de 1% du salaire.
02:11La CSG a 35 ans. On est rendu à 10% du salaire.
02:15Donc, je dis stop. Plus d'efforts. Finito.
02:21À vous, monsieur le Premier ministre, de trouver d'autres solutions.
02:26Non mais !
02:28Ça n'a l'ousto.
02:29Europe 1 et CNews. 9h, 9h30. L'heure des pros. Pascal Proulx.
02:41Bonjour Pascal. Bonjour à tous.
02:42Le verdict du procès de Joël Lesquarnet qui est attendu aujourd'hui, après 3 mois d'audience,
02:47la cour criminelle de Vannes va se retirer pour délibérer.
02:5120 ans de réclusion criminelle ont été requis à l'encontre de l'ex-chirurgien
02:55accusé de viol et d'agression sexuelle sur près de 300 victimes pour la plupart mineurs.
03:01Joël Lesquarnet qui a reconnu l'intégralité des faits qui lui sont reprochés.
03:05Le nombre de fumeurs baisse en France.
03:0723% des adultes fumaient tous les jours en 2023.
03:1123% ! C'est le taux le plus bas depuis la fin des années 90.
03:15C'est ce que révèle une enquête publiée ce matin dans le Figaro.
03:18Alors, cette baisse du tabagisme s'accompagne d'une hausse du vapotage,
03:22souvent utilisée pour arrêter de fumer, justement, le nombre d'adultes ayant déjà vapoté dans sa vie
03:26a quasiment doublé ces dix dernières années.
03:29Et puis demain, c'est l'ascension.
03:31Vous allez peut-être faire le pont et profiter d'un week-end prolongé.
03:34Notez que vous serez nombreux à prendre la route dès aujourd'hui.
03:37Bison Futé prévoit du rouge partout en France dans le sens des départs.
03:41Et même chose pour demain, il faudra également s'armer de patience dans le sens des retours dimanche,
03:45notamment dans le Grand Ouest et le Nord.
03:48Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
03:50Merci beaucoup, Shana Lousteau.
03:52Demain, c'est l'ascension et on me dit que l'aile madame gravira la roche de la solutré demain,
03:57en hommage à un président de la République passé.
04:01Eugénie Bastier est avec nous.
04:04Éric Noloela, Vincent Herouet, Éric Revelle.
04:07On a des économistes aujourd'hui.
04:09Johan Ouzahi et Éric de Ritmaten.
04:12C'est vrai, on a des économistes passés.
04:13Rats-le-bol !
04:14Rats-le-bol, les efforts !
04:16Quel est... Non mais franchement, arriver sur un plateau de télévision et dire je demande des efforts aux Français,
04:22mais t'as envie de... On garde notre calme.
04:25J'assure, on garde notre calme.
04:27Non, non, il n'y a pas.
04:29Si, si, il y a...
04:29Je rappelle quand même que la moitié des Français ne payent pas sur l'impôt sur les revenus,
04:33que les efforts aujourd'hui, ils pèsent sur une seule partie de la population.
04:36Enfin, vous avez l'impression, il y a aussi des efforts peut-être à demander à d'autres parties de la population française.
04:42Et vous avez dit...
04:43À qui ?
04:43À ceux qui ne travaillent pas.
04:46Ceux qui ne travaillent pas, vous allez demander des efforts à ceux qui ne travaillent pas.
04:49Mais s'ils ne travaillent pas, vous allez demander quoi comme effort ?
04:50Par exemple, de les remettre au travail, oui.
04:51Ah bah c'est ce que je vous ai dit, plus de chômage pour les moins de 30 ans.
04:55Et puis, je suis désolée, il y a un problème.
04:57Les dépenses aujourd'hui en France, c'est la santé et les retraites.
05:00La santé, il y a sans doute des prestations qui vont devoir être réduites.
05:04Oui, oui, on ne peut pas.
05:05Et ça ne suffira pas si vous voulez supprimer les autorités administratives et de toucher aux droits des étrangers.
05:09Mais je suis d'accord, mais plus de chômage pour les moins de 30 ans.
05:11Je sais bien que je propose...
05:12Mais c'est une assurance au chômage, vous avez cotisé pour le chômage.
05:14Ce n'est plus une assurance, cher ami.
05:16C'est bien le problème d'ailleurs, c'est une cotisation.
05:18Les gens ont cotisé.
05:18C'était une assurance, ça ne l'est plus.
05:24Et c'est bien le problème, c'est devenu une cotisation.
05:26Et ça change tout.
05:27Non mais je vais dire totalement au début de votre ditot.
05:29Après, je trouve un chouïa caricatural.
05:31Je vais vous dire pourquoi.
05:32Je vais vous dire pourquoi.
05:35Non mais il faut...
05:36Il est fait pour être un peu caricatural.
05:37Ce qu'un, où Bérou nous enfume, c'est qu'il avait annoncé des réformes.
05:41Or là, ce ne sont pas des réformes.
05:42Donc on va parler, c'est un impôt supplémentaire avec une augmentation des taux de TVA.
05:46Donc il nous enfume.
05:47Donc ça veut dire qu'il n'y aura pas d'effort pour réduire le périmètre ou le nombre de fonctionnaires dans ce pays.
05:52On va continuer de la même manière.
05:53Mais on regardait un chiffre avec Eric Doris de Matten ce matin, mais qui est hyper alarmant.
05:59Il y a un papier dans les échos qui est absolument sidérant.
06:02On a un service de la dette qui est en train d'exploser.
06:06C'est dit, c'est écrit, les finances françaises sont hors de contrôle.
06:10Oui.
06:10Hors de contrôle.
06:11Non mais là, on est dans le mur.
06:13Non, non, non, non, non, non, non.
06:15Mais pardonnez-moi, personne ne vous...
06:17Les françaises, vous avez raison, mais les français ne vous croient pas.
06:20Pourquoi ? Parce que ça fait 40 ans qu'on leur dit ça et rien ne change, en fait.
06:23Rien ne change pour eux.
06:25Pascal, il y a eu un petit élément qui a échappé à tout le monde parce que ça n'intéresse pas.
06:27Le FMI ?
06:28Oui.
06:29Ce que dit le FMI dans son rapport annuel, c'est qu'en fait, il est en train de faire le programme
06:33qu'il mettrait, lui, en marche s'il prenait le pas sur le gouvernement français pour imposer des réformes.
06:39Et par exemple, il y a quoi dedans ?
06:41Par exemple, réduire le périmètre de l'État, le nombre de fonctionnaires.
06:45Ça, j'ai l'impression que c'est le programme que le FMI mettrait en place s'il prenait le pas sur le gouvernement français.
06:51M. Bérou, il n'y a qu'une chose qui est importante pour lui, un jour de plus.
06:56Un jour de gagné.
06:58Un jour de plus.
06:59Éric Nolo.
06:59Je pose une question.
07:00Je précise que Solutré, vous m'avez dit la solution.
07:03Oui, je croyais.
07:04C'est quoi alors ?
07:05C'est la Pentecôte.
07:06Ah oui.
07:07Donc madame réagit.
07:08C'est plus logique.
07:09Elle a bien raison.
07:10Je me pose une question.
07:11J'ai entendu votre programme présidentiel au début de l'édition.
07:14Comment expliquez-vous que vous ne seriez jamais élu sur ce programme ?
07:17Mais parce que je ne me présente pas.
07:18Non.
07:19Sur ce programme.
07:20Oui, mais...
07:21Pourquoi ce programme ?
07:22Vous proposez des choses.
07:24Pourquoi il n'y aurait pas 50% plus 1 de français pour le trouver ?
07:27Ce n'est pas votre personne.
07:28Attendez, vous pensez que si je supprime les aides aux étrangers, les gens ne me suivent pas ?
07:34Je parle de l'intégralité.
07:35Ça suffira pas à rétablir les finances publiques.
07:36Mais attendez, je n'ai pas dit du tout grand-chose.
07:39Les autorités administratives ne servent à rien.
07:41Il y a des ministères.
07:41Pas toutes.
07:42Je les suis.
07:42Quoi ?
07:43Pas toutes.
07:43Pas toutes.
07:44Vous parlez des agences et des opérateurs.
07:46Non, non, non.
07:46Non, mais pas non.
07:47En fait, vous êtes des...
07:48Mais même vous, vous êtes un petit homme gris.
07:50Mais non.
07:51Mais vous ne voulez rien changer.
07:53Vous mettez tout le monde dedans.
07:54Ça ne suffira pas à réduire...
07:55Mais ce n'est pas le problème.
07:57Ça ne sert à rien.
07:58Moi, je suis d'accord avec vous, mais ça ne suffira pas.
08:00Mais peu importe.
08:01C'est des symboles.
08:01Quand même, c'est les retraites et la santé.
08:02Ce sont des symboles.
08:04Vous avez raison, mais il y a des ministères qui sont faits pour ça.
08:07Il faut sortir le symbole.
08:08Les ministères...
08:09D'abord, une autorité administrative indépendante, ça ne sert à rien.
08:13Avant 78, ça n'existait pas.
08:14Oui, il n'y en avait pas.
08:15Il n'y en avait pas.
08:17Il y a des ministères qui sont faits pour faire marcher l'État.
08:20C'est des cacahuètes, ce que vous proposez ?
08:22Alors, avec question.
08:23Non, mais c'est des cacahuètes.
08:24Vous l'avez chiffré ?
08:25Souvenez-vous.
08:26Ça fait une poignée de milliards.
08:27Mais le chômage...
08:29Les retraites, c'est des centaines de milliards chaque année.
08:31La santé, c'est des centaines de milliards.
08:32Ah oui, mais vous voulez taper les retraites.
08:34Non, je vous connais.
08:35Non, je vous connais.
08:36Je vous connais.
08:38Les gens qui ont bossé toute leur vie, qui nous écoutent, qui forment le public...
08:42Tout le monde fait des efforts.
08:42Tout le monde fait des efforts.
08:43Non, non, pas tout le monde.
08:44Sauf, ils n'ont pas les retraités, oui.
08:46Pas les retraités.
08:46Non, mais...
08:47Sauf les retraités.
08:47En 2010, ils ont cotisé tout leur vie des retraités.
08:49Il n'y a pas eu l'indexation des retraites sur l'inflation.
08:51Les calaires n'ont pas été indexées sur l'inflation.
08:53Les retraites ont été ponctionnées toute leur vie des retraites.
08:55Non, non.
08:56Moins que les actifs actuels.
08:58Moins que les actifs actuels.
08:59Je suis désolée.
09:00Génie, vous voulez que je vous parle de l'héritage ?
09:03On est tous dans des âges où on va parfois hériter de nos parents.
09:07On va payer sur des maisons qui ont été achetées, qui ont été imposées.
09:14Mais c'est une honte.
09:15Je suis d'accord, Pascal.
09:16Mais le travail ne fait plus en France.
09:18Le travail ne fait plus.
09:18On est grévés de cotisations.
09:20Vous pouvez dire un mot, mais après, je vais vous montrer une image réjouissante.
09:23Non, mais quand même, souvenez-vous de François Fillon en 2017.
09:27On est bien avant l'affaire Pénélope.
09:29Il dit que la situation budgétaire de la France est catastrophique.
09:31Elle était bien meilleure que celle qu'on connaît aujourd'hui.
09:33Un état en faillite, il l'avait dit à 20 ans.
09:35Il l'avait dit il y a 20 ans.
09:36Mais en 2017, dans son programme...
09:38Il le dit en 2007.
09:39Je suis à la taille d'un pays en faillite.
09:41C'est pour ça que ça forme mieux.
09:43Mais en 2017, il dit, compte tenu de la situation des finances publiques, il faut tout revoir.
09:47Il dit notamment, l'assurance maladie doit réserver ses remboursements aux maladies graves et chroniques.
09:53Souvenez-vous du tollé, du tollé politique, du tollé médiatique, alors que c'était la solution qu'il fallait pour notre pays.
09:59Aujourd'hui, on va être obligé de débattre de préconisations bien plus radicales, mais la réalité, c'est que rien de tout ça ne se fera.
10:06Rien ne se fera.
10:07Il ne demandera pas d'effort aux Français parce que le budget ne sera pas voté.
10:10Rien ne se fera.
10:10Donc nous allons au-devant d'une catastrophe budgétaire.
10:13Parce que la majorité des députés ne votera pas.
10:18Il n'y aura pas de budget.
10:19Ce que vous dites est à la fois vrai, mais les Français ne le croient pas pour une raison simple.
10:25Et pourtant, ils devraient le croire, je vous assure.
10:26Pour une raison simple, c'est qu'on leur dit depuis 30 ans qu'on est en faillite et rien ne change.
10:30Oui, mais là, la situation est vraiment grave.
10:31Oui, mais à chaque fois, j'ai entendu ça.
10:33François Fillon a dit, je suis à la tête d'un État en faillite en 2007.
10:37On nous a dit qu'il n'y avait plus d'argent.
10:39L'argent est devenu magique pendant le Covid.
10:41Comment voulez-vous qu'aujourd'hui, on dise qu'il n'y a plus d'argent, alors qu'on l'a sorti magique ?
10:45Le Covid a été une catastrophe et la gestion est une catastrophe.
10:48Deux fois plus chère.
10:49Non mais, ça va parler aux Français ce que je vais vous dire tout de suite.
10:52Oui, vous allez voir.
10:53La Cour des comptes, vous n'aimez pas ?
10:55Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, sur le trou de la Sécu, vous savez ce qu'il dit ?
10:59Il dit que c'est hors de contrôle, c'est inédit, etc.
11:01Mais il dit surtout qu'on est devant une crise de liquidité à la Sécu.
11:04Ça veut dire quoi ?
11:05Ça veut dire que du jour au lendemain, on peut vous dire, M. Pro, vous avez envoyé votre feuille de soins, et pour l'instant, on ne peut pas vous la rembourser.
11:10C'est ça, une crise de liquidité.
11:12Eh bien, ça n'arrivera jamais.
11:13À force de dire que ça n'arrivera jamais...
11:14Éric Derit-Maten, je vous signale que l'Italie est passée devant nous au PIB, mais ça n'a jamais arrivé.
11:21C'est juste une catastrophe, le Mozart de la finance.
11:24La Bacronie est une catastrophe.
11:26Les huit années sont juste catastrophiques dans tous les domaines.
11:28C'est formidable.
11:29Mille milliards.
11:29Non mais ce qui est terrible, c'est que...
11:30M. Derit-Maten.
11:31Oui, je voulais vous dire qu'on a une dette qui explose, qui continuera d'exploser jusqu'au jour où on sera mis sous tutelle de Bruxelles, de l'Europe,
11:37qui dira, maintenant, on ne peut plus continuer comme ça, on va être dégradé sévèrement.
11:41C'est-à-dire qu'on aura des intérêts tellement importants à payer qu'on arrivera peut-être à 100 milliards.
11:46Ce qui, aujourd'hui, d'ailleurs, on frôle pas loin ce chiffre, je crois, de...
11:49C'est la prévision.
11:50...de remboursement de dette.
11:52Voilà, donc c'est ça.
11:52Le nombre d'agents de la fonction publique a augmenté de 62 000 en 2023.
12:00C'est le Figaro.
12:01Comment est-ce possible ?
12:03Parce qu'il y a eu le Covid et qu'on a dit qu'il faut augmenter dans les hôpitaux les effectifs.
12:06Et on a augmenté, on a embauché dans les...
12:08Une image réjouissante.
12:08C'est une demande des Français.
12:10Une image réjouissante.
12:11Parce que nous étions inquiets, bien évidemment, sur le couple présidentiel.
12:15Et il nous a rassurés.
12:17Voyez-vous, et là, vous allez voir, l'avion présidentiel a quitté Hanoï.
12:22Et vous allez voir que, grâce désormais à la télévision,
12:29et le président de la République est arrivé souriant.
12:32Il a attendu son épouse à qui il a tendu le bras.
12:35Donc il a refait la salle.
12:36Et son épouse...
12:39Mais pourquoi ça s'arrête ?
12:40Et pourquoi ça s'arrête ?
12:41Il a rejoué.
12:42Il s'en reparaît.
12:43Il s'en reparaît.
12:44Parce que c'est plus prudent.
12:47Mais pourquoi...
12:47Ah !
12:48Ça s'est arrêté.
12:49Voilà.
12:50Non.
12:50Ce qu'on voulait voir.
12:52Bonjour, monsieur.
12:53Bonjour, président.
12:53Merci.
12:53Merci.
12:54On a bien voyagé, monsieur le président.
12:55Et voilà.
12:55Et donc, simplement, en voyant ces images,
12:58je me suis dit qu'il manquait une musique.
13:01Parce qu'on ne peut pas voir ces images comme ça,
13:03avec l'ambiance de Jakarta.
13:07Donc, je vous propose une nouvelle mise en scène.
13:10qui est plus adaptée.
13:11C'est bien, ça s'arrête.
13:23Voilà.
13:36Une musique plus adaptée.
13:37Vous aurez reconnu, évidemment...
13:38Moi, ça ne me fait pas rire, en fait.
13:39Là, je vais bien descendre.
13:40Pourquoi ?
13:40Je veux dire, pourquoi ça ne me fait pas rire ?
13:41Parce que...
13:42Non, non, mais pas ça.
13:43Mais la séquence.
13:44La fameuse séquence controversée, la gifle ou, je ne sais pas, le chahut, je ne sais pas quoi.
13:49Vous, qui êtes footballeur, on dit parfois que les footballeurs ne se blessent pas par hasard.
13:52Vous savez, on se blesse parce qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans la tête,
13:54on ne fait pas le bon geste.
13:56Qu'il puisse être pris en train de se couper, faire ce geste,
13:59quelle que soit la signification de ce geste,
14:01alors que la porte va s'ouvrir, que c'est filmé,
14:03c'est quand même la preuve que monsieur Macron a complètement décroché dans sa tête.
14:07Qu'il est déjà ailleurs, qu'ils s'en foutent de la fonction, de la représentation de la France
14:11et qu'à la dernière seconde, il se permet avec sa femme,
14:14soit de chahuter, soit d'avoir une scène de ménage.
14:16Moi, déjà, je trouve que tout est en train de dégringoler,
14:18qu'on est en pleine décadence.
14:20Et là, c'est vraiment le point ultime.
14:22Vous avez un couple présidentiel qui a deux secondes d'être un truc officiel,
14:26il représente la France, ce n'est pas rien,
14:28il y a des marchés derrière qui sont en train de faire soit une scène de ménage,
14:31soit de chahuter.
14:32Moi, je trouve qu'au-delà du symbole, je trouve ça assez grave.
14:34Donc, je n'ai pas envie de rigoler parce que je pense que la France
14:37est encore plus dégradée après cet épisode qu'avant.
14:40Voilà.
14:41Donc, ça me fait pareil.
14:42Moi, je ne partage pas ce qui vient d'être dit.
14:45Je considère que ce qui s'est passé, pour le coup, est complètement anecdotique.
14:48Il ne faut en tirer absolument aucune conclusion.
14:52Ils sont encore dans l'avion, ils pensent que la porte est fermée.
14:55Il a le droit de plaisanter, s'il veut, avec sa femme,
14:58avant un moment qui est un moment effectivement important, grave,
15:00qui va lui demander beaucoup de concentration.
15:01Franchement, qu'il chahute, qu'il ait une petite dispute à ce moment-là,
15:06n'y voyons rien de plus que ça, je crois.
15:09Vous avez entendu parler de la théorie des deux corps du roi ?
15:12Le Kantorovitch, c'est les deux corps du roi.
15:14Oui, mais justement, il y a effectivement...
15:16C'est vrai que si Louis XIV, on avait filmé à l'intérieur de sa chambre à coucher,
15:18il n'y aurait pas eu des choses...
15:19Il n'y avait pas à l'époque des portables.
15:21Je pense que si les réseaux sociaux avaient existé à l'époque de Louis XIV,
15:26on aurait vu les corps du roi bien habillés aussi.
15:28C'est aussi une époque qui est film en permanence d'une vie privée.
15:31Sans Hervouet, je crains le pire quand Vincent Hervouet parle sur ce sujet.
15:35Je prépare le modérateur que je suis.
15:40En la chimie conjugale, les querelles, on n'a rien à dire.
15:44Par contre, le fait que ça soit vu, premièrement,
15:47ça c'est un événement, c'est un fait politique, que vous vouliez ou non.
15:50Le monde entier a vu le président se faire agresser impunément.
15:55Il n'y a plus cette querelle, pardon.
15:58Agresser, c'est un modérateur.
16:01On n'a pas vu ce qu'on a vu, d'accord.
16:03On n'a pas vu ce qu'on a vu.
16:04Agresser, stop.
16:05On n'a pas à y revenir, parce que franchement, c'est la sorte.
16:07Et la deuxième chose, et le deuxième fait, que vous le vouliez ou non,
16:10donc le monde entier l'a vu, il l'a commenté,
16:12et ça effectivement abaisse la fonction et l'image du pays.
16:16Le deuxième fait qui est incontournable,
16:19c'est à quel point l'Elysée a menti.
16:21Et ça, vous ne pouvez pas non plus le dissimuler.
16:26Oui, mais ça ne vous dissimule rien.
16:28Franchement, très sincèrement, moi je suis assez d'accord avec Eric Nolot,
16:30il y a un moment d'abaissement du pays,
16:32on en est à lèche-bien descendu.
16:35C'est Cannes, c'est Cannes à l'envers.
16:37C'est une espèce de représentation permanente.
16:39Et puis, lèche-bien.
16:40Depuis que Joe Biden a quitté la Seine,
16:44on ne faisait plus attention à la descente d'avion,
16:46à la descente des marches, ou à la montée des marches,
16:48pour aller à l'appareil.
16:50Et là, on y revient, regardez.
16:52On a quand même signé un contrat de je ne sais combien de milliards.
16:55Oui, oui, d'accord.
16:56Il n'y a pas...
16:57Oui, oui, d'accord.
16:58Pardonnez-moi, Vincent.
16:59On n'a pas l'inventaire.
17:00Combien ?
17:009 milliards.
17:019 milliards.
17:029 milliards en Vietnam.
17:02Oui, oui.
17:03Non, mais c'est important.
17:03Tout ça a été dégoûté en amont.
17:05C'est toujours mirobolant.
17:07C'est toujours mirobolant.
17:08Vous disiez la grande concentration dont le président a besoin.
17:10Mais vous moquez du monde.
17:11C'est complètement le contraire.
17:13Les voyages officiels, c'est les vacances des chefs d'État.
17:15On arrive sur le tapis rouge, on a droit au flonflon.
17:18La presse est complaisante à un point qui est invraisemblable.
17:21Et on n'a qu'à prendre un air un peu sérieux en serrant la main des gens qu'on va oublier 30 secondes après.
17:28Et après, on signe des contrats qui ont été négociés par d'autres,
17:31qui sont des promesses qui s'évanouiront une fois qu'on sera rentré à Paris,
17:35ou qui sont de vrais contrats qui ont été dédits depuis longtemps.
17:38Les voyages présidentiels sont les pauses, les vacances.
17:43On se soustrait aux soucis domestiques, à la dette écrasante,
17:48à la mort distribuée désormais, comme on le voudra,
17:52pour les plus pauvres, les plus déshérités.
17:54On va en parler, c'est un autre sujet, mais on va en parler.
17:56L'euthanasie, ça fait quelques brèves dans les journaux, à part le Figaro.
17:59Ça fait quelques brèves dans les journaux.
18:00C'est fait, c'est réglé, circulé, il n'y a rien à voir.
18:03Effectivement, c'est plus que le déclin.
18:06C'est vraiment l'effondrement d'un pays auquel on assiste.
18:09Oui, alors, il y a beaucoup de choses dans ce que vous avez dit.
18:11Je pense qu'aujourd'hui, c'est quand même difficile de faire de la politique.
18:17On est filmé en permanence.
18:18Rappelez-vous, Trump, il est rattrapé à la chatte,
18:22il dit cette phrase qui est filmée aussi par un téléphone portable.
18:27Il n'y a plus une distinction entre vie privée et vie publique.
18:29Aujourd'hui, la blague de vos vestiaires ou la dispute conjugale
18:32peuvent être expérimentées sur la même chose.
18:33Mais les portes sont censées être fermées, je suis désolée.
18:37Moi, je tiens à la distinction entre vie privée et vie publique,
18:40c'est une base de la civilisation.
18:42C'est pas lui de respecter ses frontières.
18:44Oui, mais attendez, il ne sait pas que la porte est ouverte,
18:46il n'aurait pas fait ça, elle n'aurait pas fait ça si la porte avait été ouverte.
18:48Vous pensiez qu'elle aurait fait ça si la porte avait été ouverte ?
18:50Oui, oui, oui.
18:51Vie privée et vie publique, allez expliquer ça à Quatennens et à tous les autres.
18:53Non, franchement, franchement, c'est...
18:56Moi, je trouve que...
18:57C'est très difficile de faire de la politique sous l'œil des médias,
18:59ça, c'est évident, et des réseaux d'information continue,
19:02et aussi du net.
19:04Ce n'est pas un hasard, mais c'est le cas depuis 20 ans, ça !
19:07Bon, chers amis, je répète, ma position sur ces gestes est toujours la même,
19:15je refuse de commenter un geste quand je ne sais pas ce qui s'est passé avant
19:19et que je ne vois deux secondes.
19:21Je refuse, vous ne refusez pas, vous avez un avis, etc.
19:24En revanche, là où vous avez...
19:27Je vous ai dit qu'on le refusait, on le saura.
19:29Attendez, là où je ne termine.
19:30On ne sait rien de la chimie conjugale, des sentiments.
19:32On vous l'a dit.
19:33Vincent, là, mais non, vous, vous analysez le geste, moi je ne l'analyse pas.
19:39Et la deuxième chose, c'est là où vous avez raison,
19:41c'est qu'effectivement, quand une porte s'ouvre,
19:44tu dois être dans un certain état, manifestement, qui n'était pas le cas,
19:49et je rejoins également ce que vous avez pu dire sur l'Élysée qui a menti.
19:55Voilà.
19:56Non, mais ce qui est juste...
19:57On ne va pas en parler, on en a fait trois jours qu'on parle de ça.
20:00Je veux dire deux phrases, Pascal.
20:01Allez-y.
20:02Ce qui est juste, quand même, c'est que souvent, ces voyages présidentiels,
20:06pour ceux qui en ont fait, c'est un moment de récréation pour le chef de l'État,
20:10même si, bon, voilà, mais aussi pour les journalistes qui accompagnent.
20:13Oui, c'est vraiment intéressant de dire ça.
20:14Mais si, mais vous savez pourquoi ?
20:17Mais qu'est-ce qu'on en a à faire ?
20:18Parce que c'est vous qui voulez faire des économies.
20:20Mais qu'est-ce qu'on en a à faire ?
20:22Vous qui demanderez récréation.
20:23Non, mais il n'arrête pas des économies.
20:25Vous savez combien ça coûte aussi ?
20:26Mais attendez.
20:27Oui, enfin...
20:28Évidemment.
20:29Écoutez...
20:29Non, mais supprimons les voyages présidentiels, c'est ridicule.
20:33Vous êtes comme moi, vous en avez fait beaucoup.
20:34Moi, j'en ai fait depuis Raymond Barre.
20:35Bon.
20:36J'en ai fait cinq ans avec François Mitterrand, je peux vous dire.
20:38Oui, oui, vous avez tout ce fait.
20:40Éric Revelle.
20:43Éric Revelle, vous écrirez ça dans votre biographie.
20:47Non, mais non.
20:47Ça passionnera sûrement les gens.
20:49Mais vous voulez faire des économies.
20:51Vous voulez faire des économies.
20:52Mais vous voyez le train de vie d'un pays qui est en pleine...
20:55Mais on ne va pas supprimer les voyages du président de la République.
20:58Mais les voyages présidentiels, c'est quoi ?
21:00Oh, non, mais vous...
21:01Vous avez vu le commentaire ?
21:04La France veut être une puissance d'équilibre.
21:07Voilà comment on motive son voyage entre la Chine et la Russie.
21:11Non, mais c'est...
21:11Entre la Chine et les Etats-Unis.
21:12Il a totalement raison.
21:13Mais attendez...
21:14Non, mais c'est une fronde.
21:15Non, c'est une révolue...
21:17Révolue, révolue.
21:18C'est une fronde.
21:18Non, mais vous ne vous rendez pas compte, franchement.
21:21Vous êtes en train de vitupérer contre les dépenses.
21:24Oui.
21:24Ça, qu'elle est vieux et à connaître ça ?
21:26Ah !
21:26Là, là, là, la présidente 5 étoiles.
21:29Tant mieux, bravo.
21:30C'est magnifique.
21:30Alors, justement...
21:31C'est pas ça qui rapporte...
21:32Justement, c'est passé à une vitesse cette première demi-heure.
21:35Justement, vous êtes chère, Eugénie.
21:38Je sais.
21:38Vous êtes dans le viseur des retraités.
21:39Je sais.
21:40Il y a quelqu'un qui dit, c'est Eugénie Bastier qui commence à nous chauffer.
21:43On a travaillé en partie...
21:45On a travaillé en partie...
21:47On a travaillé en partie 39 heures.
21:49On a mis de côté pour constituer un patrimoine à nos enfants.
21:52Je veux juste...
21:52Pour que la plupart, on continue à aider.
21:54Ce ne sont que nos petits-enfants.
21:56Heureux de le faire.
21:57Ravis de le faire.
21:58Mais un peu de gratitude.
21:59Je ne veux pas sucrer les retraites.
22:01Je dis juste qu'indexer les retraites sur l'inflation dans un contexte pareil.
22:05Et c'est un déra...
22:06C'est un dérable.
22:0617 milliards, ça a coûté en 2024.
22:09Et c'est irresponsable.
22:11Et les salaires ne sont pas indexés sur l'inflation.
22:12C'est tout ce que je dis.
22:13Voilà.
22:13Vous êtes anti-vieux.
22:15Non, parce qu'elle ne dit pas ça.
22:16Parce qu'après, je vais me faire...
22:17J'ai des gangs de retraités qui m'attendent en bas de chez moi avec...
22:21Pour m'attaquer.
22:23Des gangs de retraités.
22:24Vous ne craignez pas grand-chose avec un gang de retraités.
22:26Ce n'est pas ceux qui manifestent le plus.
22:28Lui, il est très loin de la retraite puisqu'il commence sa carrière.
22:31Elle sera brillante.
22:32Elle l'est déjà.
22:33Elle est déjà bien démarrée.
22:35Ce qui est dur, c'est de durer.
22:36Alors, il y a le Strum Franchon qui est à côté de moi depuis le début.
22:42Vincent Hervouet.
22:43J'aime bien cette voix d'outre-tombe.
22:44Le plus dur, c'est de durer.
22:45L'important, c'est de durer.
22:48Non, mais c'est vraiment, je vous assure.
22:50Bon, tout va bien ?
22:51Très bien, très bien.
22:51On va recevoir une marine qui vient du nord, qui est blonde.
22:56Vous voyez qui c'est ou pas ?
22:58Une marine qui vient du nord, qui est blonde.
23:00Je vois que vous voulez me piéger.
23:02Donc, je ne tomberai pas dans le piège.
23:05La grande gagnante de la Starac, bien sûr.
23:09Et j'ai vu également que vous alliez parler d'Anne-Sophie Lapix, qui va quitter le 20h.
23:13Coup de tonnerre dans le paf.
23:14J'imagine que ça vous fait beaucoup de peine parce que c'est une des personnes qui est en fait de vous.
23:18Éric Revelle pour la remplacer.
23:20Éric Revelle.
23:22C'est une piste, effectivement.
23:24Éric Revelle, mais bon.
23:25Vous êtes vachement au cours.
23:26Non, mais il a quand même un problème.
23:28C'est un homme.
23:29Première chose, premier problème pour être sur France Télévisions.
23:32Deuxième problème pour travailler sur France Télévisions.
23:34Il a plus de 50 ans.
23:36Troisième problème, il est blanc.
23:37Donc, finalement, ça va être difficile.
23:40Il cumule trois choses.
23:42Ce n'est pas le profil idéal.
23:43C'est un profil clivant.
23:45Comment ?
23:46Et on prend sa candidature.
23:48Et puis, en plus, comme vous serez maire de la couarde, vous ne pouvez pas tout faire.
23:52Je me sentais tellement bien, celle-là.
23:55C'est l'année prochaine, vous vous présentez ou pas ?
23:58Non, mais non.
24:00Attendez, toute l'île de Ré en parle.
24:02Arrêtez.
24:03Toute l'île de Ré.
24:04Toutes les rumeurs à Saint-Nazaire.
24:06À Saint-Nazaire.
24:07À Nantes.
24:08À Nantes.
24:08Il paraît que vous voulez la mairie de Nantes.
24:10Je ne suis sûrement pas allé.
24:11Il paraît que vous montez une liste pour la mairie.
24:12Mais jamais de la vie.
24:14Bon.
24:15À tout à l'heure, Pascal.
24:16Et c'est le principal.
24:189h30.
24:1811h.
24:19Europe 1.
24:20Culture Média.
24:21Thomas Hill.
24:22J'ai dû raccrocher un moment.
24:23Ça devenait un petit peu long, cette histoire.
24:25Dans quelques minutes, on va parler de ce grand changement dans le paf avec le départ d'Anne-Sophie Lapix.
24:31Et puis, vous l'avez entendu, Marine, la grande gagnante de la Starac, va nous rejoindre.
24:34Elle va nous dévoiler sa nouvelle chanson.
24:35À tout de suite sur Europe 1.
24:379h30.
24:3711h.
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