Les députés ont adopté en première lecture hier deux propositions de loi sur la fin de vie. L'une sur l'aide à mourir, l'autre sur les soins palliatifs. Le texte sera examiné en octobre par le Sénat. Un texte qui ne fait pas l'unanimité. Hier, des centaines de personnes s'étaient données rendez-vous dans la capitale pour faire part de leur opposition.
00:00Banderolles à la main, ils se sont réunis hier soir sur la place de la Concorde.
00:08Après l'adoption des textes sur l'aide à mourir et les soins palliatifs par l'Assemblée nationale.
00:13Je trouve que ça va trop loin dans la liberté individuelle qui laisse les gens seuls finalement mourir alors qu'on n'a pas fait tout ce qu'on pouvait pour les aider.
00:21Leur but, faire part de leur désaccord vis-à-vis du texte, destiné aux malades majeurs condamnés par une affection grave et qui en ont exprimé la demande.
00:30Je ne dis pas que cette demande de mort n'existe pas, mais je dis juste que ces personnes, leur fin de vie est encore attendue possible.
00:38Et que si on soulage leurs souffrances et qu'on les considère, ils peuvent encore trouver un sens à ce petit bout de la fin de vie qui est encore la vie.
00:45Dans ce rassemblement, des personnes en situation de handicap étaient présentes, tout comme des universitaires.
00:52Il y a eu ces derniers mois des personnes en situation de handicap qui sont membres de la cité, qui sont vulnérables et qui nous ont dit que la loi leur faisait peur.
01:01Alors quand on est citoyen, qu'on respecte les valeurs de la démocratie, on est à leur côté tout d'abord.
01:05Emmanuel Hirsch précise que le parcours législatif de cette loi n'est pas terminé.