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  • 27/05/2025
[#Journal] Le 12H30 du 27 Mai 2025

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00:00Bonjour à tous, c'est un plaisir de vous retrouver ce mardi 27 mai 2025 sur JMT TV.
00:14C'est l'heure de votre tour de l'actualité de la mi-journée.
00:18En ouverture, l'administration provisoire en vigueur au sein de la Société d'énergie et d'eau du Gabon sera levée dès le 28 mai prochain.
00:25L'annonce a été faite ce lundi 26 mai par Muriel Minkwe, secrétaire générale de la présidence de la République.
00:31Plus de détails dans cet élément.
00:33La Société d'énergie et d'eau du Gabon s'apprête à tourner une page décisive de son histoire en retrouvant sa gestion régulière.
00:41C'est l'information rendue publique par Muriel Minkwe, épouse Minza, secrétaire générale de la présidence de la République gabonaise.
00:49Ce retour à la normale devrait être effectif dès le 28 mai prochain.
00:53En effet, à partir de cette date, la gestion de la SEG sera pleinement rétrocédée à ses organes sociaux réguliers,
01:01conformément au statut de la société et à l'acte uniforme de l'OADA relatif aux droits des sociétés commerciales.
01:08L'administration provisoire instaurée pour stabiliser l'entreprise prendra fin,
01:13tout comme les fonctions de l'administrateur provisoire,
01:16conformément à l'ordonnance du Tribunal de commerce de Libreville datée du 28 février 2025.
01:22Le Fonds gabonais d'investissement stratégique, actionnaire majoritaire de la SEG,
01:28appelait à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer une transition fluide vers cette nouvelle gouvernance.
01:35Par ailleurs, le gouvernement, par le biais des ministères de l'accès universel à l'eau et à l'électricité,
01:41ainsi que l'économie des finances et de la dette et des participations,
01:45devrait veiller à la bonne exécution de ces mesures.
01:48Celles-ci seront enterrinées lors d'un prochain Conseil des ministres,
01:53dont l'intérêt supérieur de la nation est pour le bénéfice des usagers.
01:57Cette décision vise à renforcer la qualité des services d'eau et d'électricité au Gabon.
02:04157% c'est le taux de l'augmentation de la redevance de sûreté aérienne
02:08qui s'applique à tous les passagers au départ des aéroports gabonais.
02:11Une hausse qui, dès son entrée en vigueur le 1er juin prochain, pourrait alourdir le prix du billet.
02:17Commentaire.
02:20Dans un contexte économique difficile, le gouvernement gabonais a décidé d'augmenter drastiquement
02:25la redevance de sûreté aérienne sur les vols régionaux à compter du 1er juin 2025.
02:30Elle passera de 7 000 à 18 000 francs CFA, soit une hausse de 157%.
02:35Officiellement justifiée par le renforcement des dispositifs de sécurité,
02:39cette mesure alourdit davantage le coût des billets, déjà grevés par de nombreuses taxes.
02:44Applicée à tous les passagers au départ des aéroports gabonais,
02:48cette redevance a été enterrinée par l'arrêté ministériel
02:50numéro 000351-MTMM-CAB-M du 30 avril 2025, signée par l'ensemble ministre des Transports,
03:01Jonathan Inyumba.
03:03Elle suscite de vives réactions chez les voyageurs et des acteurs du secteur,
03:07qui dénoncent une décision incohérente dans un contexte de stagnation touristique
03:11et de fragilité du transport aérien.
03:13Depuis la pandémie de COVID-19, le secteur peine à se relever.
03:17Chute du trafic, réduction des deserts, flambée des coûts d'exploitation.
03:21À ces difficultés s'ajoutent des mesures perçues comme contre-productives.
03:24On parle de faire du Gabon une plaque tournante, mais on rend les billets inaccessibles.
03:29Qui va venir investir ou faire du tourisme ?
03:31Déplore un professionnel du secteur.
03:33Cette relevance représente désormais plus de 30% du prix d'un billet.
03:37Des prévues-villes cotonouent en classe économique,
03:39une charge qui risque d'aggraver l'isolement du pays.
03:42Alors que plusieurs États africains réduisent leur risque pour relancer l'aviation
03:46et attirer touristes et compagnie, le Gabon semble prendre le chemin inverse.
03:50Pire, cette décision a été prise sans concertation avec les acteurs concernés.
03:54Aucun dialogue préalable n'a été engagé avec les syndicats, compagnies ou agences de voyage,
03:59soulevant des doutes sur la cohérence de la stratégie gouvernementale
04:02en matière de développement économique et touristique.
04:05Comment agir efficacement sans une fourrière ?
04:09C'est le problème que rencontre la Direction Générale de la Sécurité routière dans l'exercice de ses fonctions.
04:15On regarde.
04:15Concevoir et faire appliquer la politique du gouvernement en matière de sécurité routière.
04:20Telle est la mission assignée à la DGSR, entendez la Direction Générale de la Sécurité routière,
04:25au terme du décret numéro 0-1374-PR-MT du 30 novembre 2011,
04:32portant attribution et organisation de la Direction Générale de la Sécurité routière.
04:36Alors que le Grand Libreville est frappé par la fièvre des accidents de la circulation,
04:40cette entité stratégique, qui dépend du ministère des Transports, se retrouve au devant de la scène.
04:45La récente sortie du ministre détaille le richement fombi-monfombi,
04:48promettant fermeté face à la délinquance au volant.
04:51Amis au goût du jour, les dysfonctionnements qui obèrent l'action de la DGSR.
04:55Absence de moyens roulants pour assurer les patrouilles,
04:57absence de radars pour traquer les indélicats,
04:59absence de moyens pour assurer la signalisation routière.
05:01Pas de fourrière pour libérer les voies, tels sont les mots qui entravent.
05:05L'action de la Direction Générale de la Sécurité routière.
05:08Pourtant, au terme de l'article 13 du décret suspensionné,
05:11ces missions sont clairement consacrées à savoir,
05:14contrôler au moyen de radars,
05:15le respect des limitations de vitesse par les automobilistes,
05:18dégager les trottoirs pour faciliter la circulation piétonne,
05:22procéder à la mise en fourrière de véhicules en stationnement abusif
05:24et prolonger sur la voie publique.
05:27Dans son communiqué de presse du 16 mai,
05:28le ministre Ulrich-Monfombi-Monfombi a adopté un temps ferme.
05:32Tolérance zéro, sanctions immédiates,
05:34patrouille renforcée.
05:36Le tableau des infractions est limpide,
05:38les peines clairement définies,
05:40l'indignation palpable.
05:41Mais derrière ce discours d'autorité,
05:43une réalité implacable subsiste.
05:45À savoir, la Direction Générale de la Sécurité routière est désarmée.
05:50À quoi sert-il de promettre l'enlèvement de véhicules dangereux
05:52quand il n'existe aucun dispositif opérationnel de fourrière ?
05:56Comment verbaliser efficacement,
05:58sans véhicules de patrouille ni radars fonctionnels ?
06:00L'écart entre l'exigence ministérielle et la réalité de terrain
06:03met en lumière une contradiction flagrante
06:06entre l'ambition politique et la capacité logistique.
06:09Plus qu'une incohérence,
06:10c'est un paradoxe institutionnel qui se dessine.
06:13Le ministère appelle au respect strict du code de la route,
06:15évoque l'article 2 de la loi numéro 003,
06:18barre 2006,
06:19et menace de prison les contrevenants.
06:20Mais il omet de doter la DGSR de moyens d'intervenir efficacement.
06:25Les agents de la sécurité routière censés être les garants de l'ordre sur les axes
06:28se retrouvent souvent dans l'impossibilité d'agir.
06:32En l'absence d'une fourrière,
06:33les véhicules en infraction restent sur place.
06:35Faute d'équipements adaptés,
06:36les contrôles promis par le ministre deviennent de simples vœux pieux.
06:39Ce fossé entre la volonté politique affichée et les moyens concrets
06:42illustre les limites d'un système où l'infrastructure ne suit pas les annonces.
06:46En ce contexte, le message de fermeté du ministère aussi bien rédigé soit-il
06:50risque de rester lettre morte.
06:52A la veille des grands départs de vacances,
06:54la sécurité des usagers demeure tributaire
06:56d'une administration exigeante dans les mots et dans l'action.
07:00Si la rigueur est désormais le mot d'ordre,
07:01elle doit d'abord commencer par une dotation adéquate
07:04des services en charge de la sécurité routière.
07:06Le gouvernement est donc interpellé,
07:08sans fourrière, sans patrouille mobile, sans radar.
07:11L'objectif des zéro accidents relève plus de l'incantation
07:14que de la politique publique.
07:17Passons à la revue de presse.
07:19Sur l'Union, on parle des explications du gouvernement
07:21dans l'affaire de l'île Mbanié,
07:23attendue depuis la décision rendue par la Cour internationale de justice
07:26dont le différent frontalier entre le Gabon et la Guinée équatoriale.
07:30Le gouvernement est longuement revenu hier sur la question
07:33à l'occasion d'une interpellation du Sénat.
07:36Annoncé par le président de la République bricoteur,
07:38Oleg Ingema, non moins chef du gouvernement,
07:41Régis Onanga Diaye et Herman Imongo
07:43ont enfin donné hier des explications poussées
07:45sur le verdict rendu le 19 mai dernier par la CIJ.
07:49Peut-on lire à la page 2 du quotidien d'information ?
07:52La capitale gabonaise reçoit dès aujourd'hui la sixième session
07:56du Forum des ports africains,
07:58plus connu sous son appellation Africa Port Forum,
08:01indique un communiqué de l'Office des ports et raids du Gabon.
08:0435 pays représentés dans l'Afrique, l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient,
08:08ce sont plus de 400 participants, dirigeants, ministres, PDG, investisseurs,
08:13plus de 1 500 leaders influents du secteur portuaire janvier africain,
08:1830 intervenants d'un haut niveau, dont des experts, des décideurs, partenaires techniques.
08:23Telle se présente la carte technique de la sixième réunion du Forum des ports africains,
08:28placée sous le thème « Les nouveaux relais de l'excellence portuaire »,
08:32c'est l'information de l'agence gabonaise de presse.
08:34Chez Gabon Actu, le ministre des Affaires Sociales et de l'Inclusion,
08:39Nadine Nathalie Awanong, épouse à NATO,
08:42a ouvert lundi les travaux de la deuxième édition des Rencontres africaines de Libreville
08:46sur la prévention des risques professionnels,
08:49dont le thème cette année est « La gouvernance de la sécurité et de santé au travail
08:54dans l'industrie du pétrole, du gaz et activités connexes,
08:57état des lieux et perspectives en 2025 ».
09:01L'actualité est aussi hors de nos frontières.
09:04Au Sénégal, l'ancien ministre du Développement communautaire et beau-frère de Makissal,
09:08Amadou Mansour Fay, a été inculpé pour complicité de détournement de données publiques
09:14et écroué ce lundi 26 mai.
09:16La haute cour de justice du Sénégal l'accuse d'avoir surfacturé des achats de riz
09:21destinés aux populations vulnérables pendant la pandémie de Covid.
09:24Il est le cinquième ministre de l'enchaînement régime mis en examen pour malversation
09:28dans cette affaire, rapporte Radio France Internationale.
09:31Voilà pour l'actualité le verbatim.
09:33Une nouvelle fois, les compagnies aériennes sont mises devant le fait accompli et instrumentalisé
09:39en outils de collecte, subissant l'impact en termes d'images et de réputation de la
09:43hausse des billets.
09:45Cette inflation de taxes interroge dans un contexte où l'État a réalisé des efforts
09:48sans précédent en matière de subvention, tant aux aéroports qu'aux agences publiques.
09:53L'auteur de ce verbatim est Afrigette Flaï Gabon.
09:57La source est un communiqué daté du 27 mai 2025.
10:00C'est ainsi que prend fond ce journal.
10:02Prochain rendez-vous avec l'actualité lorsqu'il sera 19h30.
10:05Bonne suite des programmes sur JMT TV.
10:07Au revoir.