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  • 22/05/2025
[#Journal] Le 19H30 du 22 Mai 2025

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00:00Générique
00:00Mesdames et messieurs, bonsoir, ravis de vous retrouver sur GMT TV pour votre édition d'information du soir.
00:21Dans l'actualité de ce 22 mai 2025, malgré l'explosion des accidents, la Direction Générale de la Sécurité routière fait face à un manque de moyens pour intervenir sur le terrain.
00:33En ouverture de ce 19h30, face au phénomène récurrent du racket opéré par certains policiers, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité et de la Décentralisation, Armand Imogo, s'est exprimé sur la question lors d'une cérémonie officielle le 19 mai 2025 à l'École nationale de police d'Ovando, occasion d'appeler à une police exemplaire et engagée au service de la Vème République.
00:56Reportage.
00:57Comment régler la question des contrôles intempestifs qui se soldent souvent par la circulation d'espèces sous le képi ?
01:03C'est la question qui alimente les conversations quelques temps seulement après une énième montée au créneau du ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation,
01:11qui s'est exprimé sur la question lors d'une cérémonie officielle le 19 mai 2025 à l'École nationale de police d'Ovando, en appelant à une police exemplaire et engagée au service de la Vème République.
01:23Cependant, entre le discours et les actes, un fossé semble être définitivement creusé au regard de la persistance de ces pratiques anti-républicaines.
01:31Sur le terrain, le constat est sans appel.
01:34Les pratiques du racket continuent de manière flagrante, comme si les rappels à l'ordre des plus hautes autorités ne suscitaient qu'un bref sursaut médiatique, sans véritable impact.
01:42En mars 2024, Ramakokou, Brice Clotero et Gingema, alors président de la transition, avaient déjà lancé un avertissement clair.
01:49Le racket, il faut arrêter. Aujourd'hui, on nous rend responsables de la vie chère, ajoutant que celui qui se fera attraper payera les erreurs de tout le monde.
01:58Malgré ces paroles fortes, rien ne semble freiner les dérives sur le terrain, tant ils ne s'en cachent plus.
02:02On est venu parce qu'on y croit. On est venu parce qu'on pense que les choses peuvent évoluer, que les choses peuvent changer.
02:09Mais quand tu te retrouves comme ça, sous le soleil, avec le bébé brutalisé, par des policiers qui sont censés te défendre, c'est eux qui viennent t'agresser.
02:19Est-ce que c'est normal ?
02:20Il est devant le gros bouquet d'eux. Il n'est pas au volant d'une voiture. Il est juste descendu au portail pour lire les instructions parce qu'on avait rendez-vous pour inscrire les enfants.
02:31Philippe voit devant le portail, il parle avec les gens de groupe qu'il y a deux policiers qui passent, qui lui demandent ses papiers.
02:44Philippe dit que je suis à pied, est-ce que j'ai commis une infraction ? Ils disent non, non, vous n'avez pas commis une infraction.
02:50On va voir vos papiers pour voir si vous êtes en règle.
02:52Allez chercher le papier, là où ils veulent aller se cacher à la cafette. Là-bas, ils sont à la cafette en train de manger tranquille.
02:56Donc moi, je me déplace jusqu'à la cafette pour dire, donnez-moi au moins le nom du commissariat où je vais aller payer dans les règles de l'art.
03:01Ce n'est pas que je vous donne mes fonds de même. Je vais aller payer dans les règles de l'art au commissariat.
03:07Et il me dit non, comme tu veux montrer que tu connais la loi, on ne donne pas les papiers.
03:15On me laisse à la faux pied, tu ne vas rien nous faire. J'ai dit ok, il n'y a pas de problème.
03:18Donc je prends mon téléphone, je commence à appeler. Le monsieur me prend, il me cogne la tête sur la porte de la cafette.
03:30Il me brutalise, il m'arrache mon téléphone.
03:35Je ne me brutalise, je ne reste plus l'heure de l'heure que j'ai le bébé de 7 mois.
03:40Il me brutalise, il me faisait mal.
03:41Et là, quand il voit que je commence à passer des coups de fil, il vient me dire, oh c'est rien.
03:52C'est juste qu'on travaille sous le soleil, donc ça peut nous arriver des sautes d'humeur.
03:55En dépit des efforts sans cesse consentis en vue d'améliorer leurs conditions de vie et de travail,
04:00notamment sous la transition militaire, et alors que les Gabonais attendent toujours la mise en place d'une police de proximité
04:05pour lutter contre la délinquance dans les quartiers sous-intégrés, des interrogations émergent.
04:09Où sont passés les contrôles internes ? Où sont les sanctions promises ?
04:13Et surtout, pourquoi ces actes perdurent-ils ? Comme si rien ni personne ne pouvait les arrêter.
04:18Loin des discours et sauf à avouer une forme d'impuissance face à ces pratiques qui ternissent l'image de toute une corporation.
04:24Des mesures fermes devraient être prises.
04:27Je l'annonce en titre, les accidents se multiplient sur les routes du Gabon.
04:31Malheureusement, les moyens pour prévenir sont quasiment inexistants.
04:35Qu'est-ce qui expliquerait cela ? Tentative de réponse dans ce reportage.
04:39Sur les routes du Gabon, les accidents se multiplient et les moyens pour les prévenir stagnent.
04:47Exemple frappant, le 15 mai dernier, au PK9 à Libreville,
04:51un automobiliste perd la vie en percutant un camion en panne,
04:55abandonné sur la chaussée sans aucune signalisation.
04:57Un drame évitable, si les services compétents avaient des ressources pour agir.
05:04En première ligne sur la prévention, la Direction générale de la sécurité routière.
05:09Mais le constat est accablant.
05:11Trois radars seulement disponibles pour l'ensemble du territoire national.
05:15Et toujours pas de fourrières, pas de véhicules d'intervention.
05:18Le décret 1374 du 20 novembre 2011 leur donne pourtant la mission de débarrasser les voies de tout obstacle.
05:26Mission impossible sans budget.
05:28Il est question qu'ici la Direction générale de la sécurité routière puisse dégager le trottoir.
05:35Pour dégager le trottoir, madame, vous comprenez par là qu'il nous faut des moyens colossaux.
05:39Et ces moyens, c'est quoi ?
05:40Il faut arriver jusqu'à la filière, à une fourrière.
05:45La Direction générale, pour l'instant, n'ayant pas ces moyens colossaux,
05:50et bien nous espérons du ministre actuel une dotation en moyen roulant
05:57pour pouvoir justement mettre sur pied des équipes mobiles
06:01qui pourront, n'est-ce pas, sillonner chaque axe
06:04afin de signaler un camion en station de marge gênant ou en arrêt.
06:09Trois radars immobilisés sur trois postes de contrôle fixe.
06:13C'est tout ce dont dispose aujourd'hui la DGSR pour traquer les excès de vitesse.
06:17Un chiffre dérisoire face à l'ampleur des comportements à risque.
06:21Il faut dire que, en ce qui concerne les radars mobiles,
06:25la Direction générale, à ce jour, n'en dispose que trois.
06:29Et trois, c'est insignifiant pour une Direction générale
06:32qui a neuf provinces.
06:37Et à ces neuf provinces, il y a un directeur provincial.
06:41Donc ces radars sont plus utilisés au sein de nos postes de contrôle fixe.
06:47Vous avez le poste fixe de contrôle de Gouk.
06:51Vous avez le poste fixe de contrôle de Petit-Odavo dans Langounier.
06:56Et le troisième est réservé dans les prochains jours
07:00à l'ouverture du poste de Bengui dans le Wollentem.
07:03Face à ce manque de moyens publics,
07:05la DGSR se tourne vers des partenaires privés.
07:09Sensibilisation, postes de panneaux,
07:11des actions menées grâce à des collaborations extérieures.
07:14Mais cela ne suffit pas.
07:17À quelques semaines de grandes vacances,
07:18la sécurité routière devient un sujet brûlant.
07:21Les familles s'apprêtent à prendre la route.
07:23Et des drames se multiplient.
07:26L'appel est lancé au ministre des Transports.
07:29Il faut doter la DGSR de moyens humains,
07:31techniques et logistiques pour sauver des vies.
07:34Trois radars, zéro fourrière, peu de véhicules.
07:37La Direction Générale de la Sécurité routière avance à pas compter.
07:41Mais sur les routes gabonaises, chaque seconde compte.
07:45Le renforcement des moyens, c'est une urgence nationale.
07:49Dix ans de détention préventive sans procès.
07:52Vous l'aurez compris, nous sommes en justice.
07:53Une vie brisée par les lenteurs de la justice.
07:56C'est l'histoire de Hugues Landry,
07:59incarcéré depuis le 7 avril 2015 à seulement 20 ans
08:02et accusé de vols qualifiés avec violence.
08:05Karl Makamba nous en dit plus.
08:06Scène poignante à la prison centrale de Libreville.
08:10Hugues Landry, incarcéré depuis le 7 avril 2015 à seulement 20 ans,
08:14a été libéré en larmes après dix ans passés en détention préventive
08:18sans jamais avoir été jugé.
08:20Accusé de vols qualifiés avec violence,
08:23il a vu sa jeunesse s'éteindre derrière les barreaux
08:25pendant que son dossier dormait dans un système judiciaire
08:28rangé par l'inaction.
08:30Dix années volées à cause d'une machine judiciaire déshumanisée,
08:33incapable d'agir à temps.
08:34Sa libération est due à son comportement exemplaire en détention,
08:38mais aucun comportement aussi irréprochable soit-il
08:41ne devrait justifier la libération d'un homme que la justice a abandonné.
08:46Le cas de Hugues n'est pas isolé.
08:48Des dizaines de détenus attendent un procès depuis 5, 7, parfois 10 ans.
08:52La détention préventive, censée être exceptionnelle, est devenue une règle perverse,
08:57baffant les droits fondamentaux.
08:59Ce dysfonctionnement reflète bien plus qu'une surcharge des tribunaux.
09:02Il dévoile un système sans empathie ni respect pour la dignité humaine.
09:06Le Code de procédure pénale gabonais prévoit pourtant une indemnisation pour détention abusive,
09:12mais peu de victimes en connaissent l'existence et aucune réparation n'est sérieusement engagée.
09:16L'État préfère taire ses erreurs plutôt que les corriger.
09:21Hugues est libre mais brisé.
09:23Son drame interpelle.
09:25Il exige un sursaut des autorités, l'application des lois
09:27et une réforme profonde de la chaîne pénale.
09:30Une justice qui enferme sans juger et oublie sans réparer n'est pas une justice,
09:34mais un pouvoir sans conscience.
09:36Il est temps que la justice gabonaise redevienne une garantie de dignité
09:40et un rempart contre l'arbitraire.
09:42L'entrepreneuriat est mis en avant dans ce 19h30.
09:46Nos reporters sont allés à la rencontre de trois jeunes entrepreneurs
09:49qui nous parlent des défis auxquels ils font face au quotidien.
09:53Regardons.
09:54Le Mineral Boss, cinq sur la bouteille.
09:58Sous un soleil de plan, Kenny Obiang zigzague entre les voitures à l'arrêt.
10:02Dans sa main, des bouteilles d'eau fraîche.
10:04Depuis plus de deux ans, c'est comme ça qu'il gagne sa vie.
10:07Ce n'est pas un rêve d'enfant, mais c'est devenu son quotidien.
10:10S'il faut parler des débuts, je dirais que c'était à cause d'une situation un peu compliquée,
10:20assez complexe.
10:21J'avais du mal à joindre les deux bouts.
10:24Ce qui a fait en sorte que je puisse me lancer dans l'activité.
10:28Et non seulement parce que j'étais conscient que c'est le travail qui conditionne l'homme.
10:32Le travail conditionne l'homme.
10:35Et un homme sans activité est un homme perdu, qui n'a pas de sens, un homme qui n'a pas aussi de respect autour de sa famille.
10:45Donc c'est ce qui m'a poussé normalement à lancer une activité génératrice de revenus.
10:51A quelques mètres de là, dans un petit atelier improvisé au quartier à Wendje,
10:56Merlin, étudiant à Lien Petit, démonte un téléphone avec assurance.
11:00Au taux du date, il a tout appris sur le tas.
11:02Aujourd'hui, il dépend des dizaines d'appareils chaque semaine.
11:05J'ai été intéressé par la réparation des téléphones.
11:10Lorsque j'ai vu un Togolais qui m'a proposé une formation, une mini-formation de deux semaines,
11:17et j'ai sauté sur l'opportunité, j'ai acquis des expériences en regardant pendant des mois.
11:26Moi-même, je me suis lancé, j'ai fait des formations un peu sur YouTube.
11:30Et aujourd'hui, je vis de cela.
11:32Ils peuvent juste me soutenir au niveau de l'approvisionnement du matériel, en fait.
11:37Et améliorer la structure, par exemple, avoir une structure un peu plus large.
11:43Et puis, il y a Charlotte.
11:45Elle a transformé un lopin de terre en potager.
11:49Salade, tomates, oignons, de quoi nourrir sa famille.
11:52En 2020, les choses battaient de l'aide dans ma vie.
11:57Donc, avec les enfants, je cherchais vraiment quelque chose de différent, en fait.
12:07Je cherchais quelque chose de différent.
12:08Ici, les enfants, ici, il faut travailler.
12:11Donc, au départ, j'aime bien la terre.
12:15J'aime bien la terre.
12:15Je faisais des plantations coutumières, comme les parents nous ont appris.
12:21Mais à un moment donné, vu ce qui s'est passé dans ma vie, Dieu m'a orienté ici, en fait.
12:26Donc, du coup, je me sens bien.
12:29En tout cas, je ne me plains pas, en fait.
12:31Je suis à ma place.
12:32J'ai besoin d'un espace plus grand que là, parce que j'ai des projets.
12:42Je voudrais embaucher.
12:44Et pour embaucher réellement, je souhaiterais avoir un espace plus grand et avec des abris.
12:51Et pour permettre aussi d'embaucher les jeunes Gabonaises comme moi, les Gabonais aussi.
12:59Trois parcours, une même réalité.
13:00L'envie d'entreprendre, la débrouille au quotidien et l'absence d'appui.
13:05Ces jeunes ne demandent ni salaire, ni faveur, juste les moyens d'avancer.
13:10Un micro-crédit, un espace de travail, une formation.
13:14Leur message s'adresse à l'État et en particulier à Zinabab Channing Linga,
13:19ministre de l'entrepreneuriat national.
13:21Car derrière leur courage, c'est l'économie de demain qui se construit.
13:25Mais encore, faut-il leur donner une chance.
13:28En santé, le ministre de la Santé, le professeur Adrien Mougougou, a récemment tiré la sonnette d'alarme.
13:34Le pays ne compte actuellement que quatre spécialistes en cancérologie.
13:38Une situation critique alors que le Gabon enregistre environ 400 décès liés au cancer chaque année,
13:44dont 88% sont féminins, principalement du sein et du col de l'utérus.
13:48Au Gabon, le cancer est un véritable problème de santé publique.
13:53Une situation qui se justifie aussi par le bilan dressé par le professeur Adrien Mougougou,
13:58qui a souligné le manque criard de spécialistes pour soigner le cancer dans notre pays.
14:04Il a indiqué que sur l'ensemble du territoire,
14:07il ne reste plus que quatre spécialistes,
14:10dont deux civils anatomopathologistes et deux militaires.
14:14Le membre du gouvernement a expliqué que cette pénurie complique fortement
14:18la prise en charge des patients et alourdit considérablement la charge de travail des médecins.
14:25Ce constat, le membre du gouvernement dit l'avoir également dressé
14:28lors des activités de sensibilisation organisées dans le cadre des campagnes
14:33Octobre Rose et Novembre Bleu, dédiées respectivement à la lutte contre les cancers du sein et de la prostate.
14:41Face à cette situation et pour le bien-être des Gabonais,
14:45le patron de la santé appelle à une formation urgente d'au moins dix spécialistes
14:50afin d'inverser la tendance dans les prochaines années.
14:54Selon Adrien Mougougou, une formation de spécialistes est envisagée
14:58en partenariat avec la direction générale des bourses et des partenaires marocains et peut-être cubains,
15:05soulignant que son prise en charge spécialisée après les dépistages de nombreux patients
15:10sont condamnés à une issue fatale.
15:13Former du personnel qualifié devient donc une urgence vitale.
15:18737, c'est le nombre d'hommes âgés de 15 à 24 ans atteints de VIH en 2025.
15:23Vous l'aurez compris, nous sommes dans le chiffre du jour
15:24et la source est l'Union du 16 mai 2025.
15:28Après une année d'investigation, il a été constaté des pratiques contraires à l'orthodoxie
15:34dans le secteur des jeux et paris.
15:36Le chiffre d'affaires des entrepreneurs est totalement méconnu.
15:39Le pourcentage des mises redistribuées aux parieurs n'obéit à aucune règle.
15:44De nombreux opérateurs exercent dans l'illégalité en utilisant parfois
15:48de moyens de paiement interdits par la BUSC telle que la crypto-monnaie.
15:54Hermann Imogo, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité,
15:58chargé de la décentralisation, est l'auteur de ce verbatim
16:00et la source est un discours du 21 mai 2025.
16:05C'est la fin de ce 19h30.
16:07Merci pour votre attention.
16:08N'oubliez pas les gestes simples.
16:09Likez, commentez, partagez.
16:11Bonne soirée à vous.
16:12A demain.
16:12Au revoir.
16:17Retrouvez GNT TV sur vos différents réseaux sociaux.