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  • 19/05/2025
[#Journal] Le 19H30 du 19 Mai 2025

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00:00Mesdames et Messieurs, bonsoir, ravie de vous retrouver sur GMT TV pour votre édition d'information du soir.
00:22Dans l'actualité de ce lundi 19 mai 2025, la Cour internationale de justice a rendu ce 19 mai 2025 une décision historique
00:32laquelle confirme les titres coloniaux français et espagnols et reconnaît les îles Mbanié, Corisco et Ponga
00:39comme transmis à la Guinée équatoriale au détriment du Gabon.
00:44Première information de cette édition, c'est officiel.
00:48La Cour internationale de justice a tranché ce 19 mai 2025 sur le conflit frontalier
00:53opposant depuis des décennies la République gabonaise et la République de la Guinée équatoriale.
00:59Selon la décision rendue par la juridiction internationale,
01:02les îles disputées, notamment Mbanié, Corisco et Ponga, appartiennent à Malabo.
01:08Commentaire.
01:08La Cour internationale de justice a rendu ce 19 mai 2025 une décision historique
01:16dans le différent frontalier opposant la République gabonaise à la République de Guinée équatoriale.
01:21Saisie dans le cadre d'un compromis bilatéral, la Cour a tranché sur les titres juridiques
01:24invoqués par les deux partis en matière de souveraineté territoriale et maritime,
01:29balayant certaines prétentions et réaffirmant le droit international hérité de la colonisation.
01:34Premier point notable, la Cour a l'unanimité à estimer que la fameuse convention de Bata
01:39invoquée par la partie gabonaise ne constitue ni un traité ni un titre juridique fondé
01:44au sens du compromis liant les deux pays.
01:46Cette convention portée politiquement par Libreville visait à démontrer une reconnaissance historique
01:50des droits gabonais sur certaines zones contestées.
01:53Mais pour la CIJ, elle ne répond pas aux critères de droit international
01:56définis à l'article 1er du compromis signé entre les deux États.
02:00Plus fondamental encore, la Cour a reconnu également à l'unanimité que les seuls titres
02:05juridiques faisant foi dans la délimitation terrestre entre le Gabon et la Guinée équatoriale
02:09sont ceux détenus par la France au 17 août 1960, date de l'indépendance du Gabon,
02:14et l'Espagne au 12 octobre 1968, date d'indépendance de la Guinée équatoriale.
02:18Ces titres découlent de la convention spéciale franco-espagnole signée à Paris le 27 juin 1900,
02:24laquelle régissait les limites coloniales en Afrique de l'Ouest et du Golfe de Guinée.
02:27En clair, la Cour internationale de justice a considéré que ces titres ont été transmis
02:31par succession aux deux États africains, c'est-à-dire au Gabon et à la Guinée équatoriale,
02:36à leur indépendance, et qu'ils forment la base juridique de leurs frontières communes actuelles.
02:41Concernant les îles disputées Mbanyé, Corisco et Ponga, la Cour a par 13 voix contre 2
02:45reconnu la validité du titre espagnol le 1968, transmis à la Guinée équatoriale.
02:50En d'autres termes, Malabo conserve la souveraineté sur ces îles au détriment de revendications de Libreville.
02:55Une décision qui pourrait faire jurisprudence dans d'autres litiges insulaires en Afrique centrale.
03:00Enfin, la CIG a unanimement affirmé que la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982
03:06constitue un fondement juridique pour la délimitation des espaces maritimes entre les deux États.
03:11Elle a également validé la Convention spéciale de 1909, qui établit le point terminal de la frontière terrestre,
03:16servant de point de départ à la frontière maritime.
03:19Reste désormais à Libreville et Malabo de traduire cette décision dans les faits,
03:23en procédant à une matérialisation pacifique et conjointe des frontières sous le regard des droits internationaux.
03:29La brève de ce 19h30 dans un communiqué officiel transmis à la réélection de Gabon Media Time.
03:38Le ministère gabonais des Affaires étrangères a réagi à l'arrêt rendu ce lundi 19 mai 2025
03:44par la Cour internationale de justice dans le différent frontalier opposant la République gabonaise
03:50à la République de Guinée-Équatoriale, une décision à la fois complexe et équilibrée,
03:55dont les implications redéfinissent les contours géographiques et diplomatiques entre les deux pays.
04:01Libreville prend acte de l'arrêté de la Cour internationale de justice et se dit prête à négocier avec Malabo.
04:07Dans la suite de notre journal, ce 19 mai, le palais des sports de Libreville a servi de cadre
04:17au lancement des travaux du comité de rédaction de l'avant-projet de la loi sur la répartition des sièges électoraux.
04:25Karl Macimba nous en dit plus.
04:26Conformément au calendrier fixé par le gouvernement, le comité de rédaction de l'avant-projet de loi
04:32sur la répartition des sièges électoraux mis en place au terme du décret numéro 0233
04:38a débuté ses travaux ce lundi 19 mai 2025 au palais des sports de Libreville.
04:43Pour cette première journée, l'heure était à la prise de contact et à la fixation de la méthodologie de travail.
04:50Il fallait à la faveur de cette réunion inaugurale permettre à tous les membres
04:55de se présenter et surtout de nous accorder sur la méthodologie de travail.
05:02C'est ce qui a été fait.
05:03Il fallait dans l'espace de dix jours qui a été accordé à ce comité
05:08pouvoir déterminer qu'est-ce que nous faisons, comment nous le faisons, quand nous le faisons et qui le fait.
05:16Des petits comités ont ainsi été mis en place afin de faciliter le travail lors des travaux en plénière.
05:22Parmi ces comités, il y a d'abord le comité sur la collègue documentaire
05:24pour nous, c'était de faire le point sur l'ensemble des textes
05:28qui s'expriment sur la question de la répartition des sièges électoraux.
05:32Après cela, il y a le volet sur l'exploitation de ces textes,
05:36qu'est-ce que les textes disent, quels sont les critères qui sont retenus,
05:40comment ils sont organisés et bien évidemment la question de la répartition actuelle.
05:45Sur cette question relative à la répartition des sièges,
05:48elles découlent des nouvelles réformes engagées dans le cadre de l'adoption de la nouvelle constitution
05:53et du code électoral, lesquels textes ont permis de porter le nombre de sénateurs de 52 à 70
05:59et celui des députés de 143 à 145, ces deux sièges étant désormais affectés aux Gabonais vivant à l'étranger.
06:07Ainsi, l'avant-projet qui sera soumis au gouvernement devra donc statuer sur la répartition des 18 sièges créés par les nouveaux textes.
06:16Contrairement aux confusions qui ont pu naître,
06:18Hermann Imongo a définitivement clos le débat en précisant qu'il ne s'agit nullement d'un redécoupage électoral.
06:25Le grand redécoupage, nous le ferons une fois que le récentement général à la population de logement aura été mené à son terme.
06:32Le dernier récentement de 2013 est comme le critère démographique, tout autant que le critère territorial sont des critères importants.
06:39Donc l'idée ici, c'est de ne pas toucher aux 52 sièges existants,
06:43mais en revanche de s'accorder sur ce qui peut être proposé pour les 18 sièges de sénateurs qui ont été ajoutés dans le nouveau code électoral.
06:52Notons que les travaux de la commission chargée de rédiger l'avant-projet de loi sur les partis politiques ont également débuté.
06:58Ces membres étaient réunis au ministère de la Réforme des Relations avec les institutions.
07:03L'association Réconciliation qui regroupe les victimes des violences post-électorales de 2016 a tenu à organiser un sitting ce jour devant le ministère de la Justice.
07:15Ces derniers réclament justice après l'exfiltration de l'ancien président Ali Bongo Ndimba et de sa famille vers l'Angola.
07:22Ce lundi 19 mai 2025, le ministère de la Justice situé au centre-ville de Libreville a été le théâtre d'une manifestation pacifique.
07:33L'association Réconciliation qui regroupe les victimes des violences post-électorales de 2016 s'est mobilisée.
07:40Ces manifestants dénoncent l'exfiltration discrète d'Ali Bongo Ndimba et de sa famille vers Luanda en Angola.
07:46Pour eux, ce départ est un affront. Ils astiment que la justice n'a pas été rendue.
07:50Face à la négligence des autorités, ils ont décidé de se faire entendre.
07:54Le massacre survenu au QG du Jamping en 2016 reste une plaie ouverte que ces familles en deuillées.
08:00Nous étions assis dans le QG du Jamping. Nous étions assis.
08:06Lorsque Simon Konda était tué, il était dans le QG.
08:10Bogota, Béana, nous étions dans le QG du Jamping.
08:14Désarmés, en train de chanter les louanges.
08:18Pas en train de tuer des gens.
08:20Pas en train de tirer sur l'armée.
08:21Mais nous étions assis, désarmés, très heureux, en train de se rejouir de ce que nous étions en train de faire.
08:28C'est à ce moment-là où Ali a trouvé mieux de venir tirer sur nous.
08:33Sachant bien que tirer dans le quartier général d'un opposant, c'est comme tirer dans une école, dans une église.
08:41Il l'a fait.
08:42Froidement, les Gabonais sont morts.
08:45Avec des armes payées par le contribuable de notre pays, du Gabon.
08:51Ils ont volontairement tiré sur nous.
08:54Pour ces victimes, la douleur est toujours vive.
08:56Beaucoup ont perdu des proches.
08:58D'autres vivent avec des séquelles physiques et psychologiques.
09:01Je milite par rapport au décès de mon petit frère.
09:05Qui n'était ni au QG, ni dans les manifestations, mais qu'on a tué délibérément devant la maison.
09:13Si nous sommes là ce jour, c'est pour demander la justice.
09:17C'est pour demander la reconnaissance.
09:19Parce que nous avons l'impression aujourd'hui que le Gabon n'a jamais reconnu que les corps sont tombés sous les balles des militaires.
09:26On n'a aucune réponse.
09:29Au Gabon, nous sommes face à une justice à double vitesse.
09:35La justice pour les pauvres et la justice pour les riches.
09:39On a l'impression qu'au Gabon, il faut avoir un nom pour qu'on tienne compte de vos revendications.
09:45J'ai des balles dans mes pieds.
09:48De mes deux pieds, j'ai des balles à l'intérieur.
09:51Et ceux-là, j'ai encaissé ça en 2016 au QG de jumping.
09:55Nous étions devant le portail.
09:56Ils nous ont dit, chantez l'hymne national, on ne va pas tirer sur vous.
09:59Et malheureusement, en chantez l'hymne national, là je suis entendu, boum !
10:03Et puis du coup, j'ai ressenti mes pieds chauffer.
10:06Quand je regarde au bas, je commence à saigner.
10:08Je me suis allongé jusqu'à ce que je suis rentré.
10:09Donc ici, je viens simplement demander comment on enlève ça parce qu'à un moment donné, ça me fait mal.
10:14Et après, ça se gonfle, finalement, j'ai du mal à marcher parce que mes pieds s'en font.
10:18Les plombs sont à l'intérieur de moi.
10:20Ignorés et blessés, ces Gabonais réclament justice.
10:23Ils interpellent directement le président brisque-terre Oligu Nguema.
10:26Pour eux, laisser partir à lui, Bongo, son jugement, c'est une insulte à leur souffrance.
10:31Un cri de détresse pour ces victimes qui espèrent enfin être entendues.
10:35Pour terminer, il y a une strophe de notre hymne national qui dit « Afin qu'aux yeux du monde et des nations et amis,
10:40le Gabon immortel reste digne d'envie. »
10:43Monsieur le président de la Ve République, élu avec un suffrage mirobolant,
10:47avec les pouvoirs renforcés, comme l'a dit l'un de votre porte-parole sur les plateaux,
10:51un régime parlementaire au pouvoir renforcé, soit.
10:54Est-ce que là, c'est un signal qui peut faire en sorte que le Gabon soit digne d'envie aux yeux du monde ?
10:59En culture, le Musée national des Arts, Rites et Traditions du Gabon a ouvert ses portes
11:03où se déroulent des activités plaçant la culture gabonaise au cœur de l'attention.
11:10Le Musée national des Arts, Rites et Traditions du Gabon a lancé ce lundi 19 mai 2025
11:16la deuxième édition des Journées Portes Ouvertes,
11:19un événement convivial qui fait écho à la Journée internationale des musées,
11:23célébrée la veille le 18 mai.
11:24Pour l'occasion, le Musée national s'est transformé en une véritable galerie à ciel ouvert.
11:30Des stands ont été installés pour valoriser la créativité culturelle des exposants
11:34à travers divers articles et œuvres d'art.
11:37Je présente mes sculptures en compagnie du groupe Génération et Camps
11:45qui n'est plus normalement présenté, qui est une ONG
11:48qui fait dans la redécouverte de notre culture.
11:53Essentiellement, ce qu'on appelle les camps, ou sinon les fangs.
11:58Voilà.
11:59Donc, pour moi, principalement, en qualité de sculpteur ici, là,
12:05je présente ici quelques masques qui m'ont interpellé lorsque je suis rentré.
12:11Parce qu'avant, il faut dire que j'étais dans les voiliers anciens.
12:17Et puis, j'ai fait un revirement lorsque quelqu'un m'a parlé de la culture gabonaise.
12:22Parlement que les Gabonais ne connaissent pas leur culture.
12:24Cet événement est bien plus qu'une sainte exposition.
12:28C'est un espace de transmission culturelle où toutes les générations peuvent apprendre et réapprendre l'histoire du Gabon.
12:33C'est un rendez-vous pour reprendre, pour réapprendre, pour se rappeler,
12:40mais surtout pour se responsabiliser vis-à-vis de l'héritage que nous allons laisser à nos enfants.
12:47Mais l'héritage qui nous avait été laissé, c'est une journée où je m'implique, même à l'essentiel.
12:54L'année dernière, j'étais là sans être là.
12:57Et cette année, je ne pouvais pas rater parce qu'il faut voir ce qui se fait pour mieux faire la prochaine fois.
13:04Le public, notamment les jeunes, est au rendez-vous.
13:07Une expérience enrichissante pour découvrir ou redécouvrir son patrimoine.
13:11Ici, c'est un endroit historique.
13:13Nous voyons bien que nos cultures sont bien représentées.
13:16Notamment ce qui concerne les masques, ce qui concerne les objets perdus
13:20et d'autres objets également qui n'ont pas de signification.
13:23Nous avons eu des explications sur ces objets-là.
13:26Également la grotte qui a été découverte, où on a retrouvé plusieurs corps à l'intérieur,
13:32dont notamment les adultes et les enfants.
13:35C'était vraiment magnifique de visiter ce musée.
13:37La ministre de la Jeunesse, espoir et du rayonnement culturel, Armande Longo,
13:41a honoré l'événement de sa présence et a pris part à une visite guidée des galeries.
13:45Un soutien qui témoigne de l'importance de valoriser le patrimoine culturel.
13:49Cette deuxième édition des Journées Portes Ouvertes se poursuivra jusqu'au samedi 24 mai 2025 et reste ouverte au public.
13:5630 000, c'est le montant de l'augmentation de l'indemnité allouée au chef de quartier.
14:02La source est le ministère de l'Intérieur de la Sécurité et de la Décentralisation.
14:05Vous l'aurez compris, nous sommes dans le chiffre du jour.
14:07Et le verbatim, la Cour internationale de justice a tranché.
14:11Le Gabon perd l'île bagnée.
14:13L'arrêt de la Cour est définitif et sans appel.
14:16Aucune voie de recours n'est ouverte,
14:18puisque la décision est désormais revêtue du sceau de l'autorité de la chose jugée,
14:23sauf demande de révision ou interprétation,
14:26même si juridiquement, la décision ne lit uniquement que le Gabon.
14:31Et la Guinée équatoriale, elle n'est pas opposable au tiers.
14:35C'est une défaite juridique lourde,
14:37mais des options diplomatiques et juridiques secondaires demeurent.
14:41Pour l'instant, on a perdu.
14:43Vivian Patrice Lloyd Amos Macagapeya,
14:46avocat au Barreau de Paris,
14:48est l'auteur de ce verbatim.
14:49La source est en poste sur Facebook de ce jour.
14:53C'est la fin de ce 19h30.
14:55Merci pour votre attention.
14:56N'oubliez pas les gestes simples.
14:57Likez, commentez, partagez.
14:59Bonne soirée à vous.
15:00A demain. Au revoir.
15:01Retrouvez GNT TV sur vos différents réseaux sociaux.