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  • 24/05/2025
[#Journal] Le 19H30 du 24 Mai 2025

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00:00C'est un plaisir de vous retrouver ce samedi 24 mai 2025 sur JMT TV pour votre principale édition d'information de la soirée.
00:23Dans ce journal, nous parlerons de la décision de l'État de suspendre les baux administratifs jusqu'à nouvel ordre.
00:29Une décision prise par Henri-Claude Oyima, ministre de l'économie.
00:33Mesdames et messieurs, bienvenue.
00:36A l'entame de cette édition, Ange Kovindigou, acteur politique, a été ce samedi le commerçant d'une journée au marché de Nzeng à Yon,
00:43dont le sujet m'arrondit ce monde de la capitale.
00:45Occasion pour lui de s'imprégner des difficultés quotidiennes de ses compatriotes.
00:49Nos reporters l'ont surpris sur place. Regardons.
00:53C'est une scène peu commune, presque surréaliste.
00:58Ce samedi 24 mai, au cœur du marché de Nzeng à Yon, un homme retrouve ses manches et prend place auprès des populations.
01:04Ange Kovindigou, avocat à figure politique montante, il a choisi de troquer le temps d'une journée, ses discours pour les réalités du terrain.
01:12Objectif, vivre de l'intérieur le quotidien rude des commerçantes de Libreville.
01:17Immersion dans le marché, j'ai choisi certains métiers qui peuvent être inaccessibles au grand public, mais qui sont utiles pour les populations.
01:28Donc j'ai décidé de me mettre en immersion au marché de Nzeng à Yon, pour vivre le quotidien des commerçants.
01:33Vous savez, lorsqu'on fait de la politique, on le fait pour le bien-être des gens.
01:37Mais pour le mieux faire pour les gens, il faut savoir ce qu'ils sont et ce qu'ils font.
01:39Donc je me suis dit de me donner une journée au marché, je veux faire différentes tables, je vais vendre, me mettre dans la peau du commerçant pour savoir ce qu'ils subissent au fil des jours.
01:50Malgré la pluie, il s'implique, questionne, observe et prend conscience des réalités du terrain.
01:55Je vais vendre, me mettre dans la peau du commerçant pour savoir ce qu'ils subissent au fil des jours.
02:01Et lorsque l'on parlerait des questions des marchés, je saurai de quoi il s'agit parce que j'ai déjà vécu ça.
02:06Non, les commerçants peuvent savoir qu'il y aura quelqu'un qui sera sensible à leur situation.
02:12Lorsqu'on parlera des questions du marché, par exemple, je me rends compte que quand il pleut, ça peut être difficile pour eux.
02:16Je me rends compte qu'ils ne sont pas forcément assis dans des conditions idoines.
02:21Ça peut poser des problèmes de dos.
02:23Donc oui, alors que si je n'étais pas venu aujourd'hui ici, il y a des choses que je ne saurais pas de leur quotidien.
02:29Donc c'est sûr que lorsque la question des marchés ou la question des commerçants se posera, j'aurai un regard différent, j'aurai un regard plus sensible.
02:37Un message clair, un geste fort et sur les visages, l'espoir s'invite.
02:41J'espère. Moi je pense que la politique d'immersion, le test d'immersion, pardon, c'est quelque chose d'important.
02:46Aujourd'hui je vais le faire pour les commerçants du marché.
02:49Demain je le ferai dans une autre activité.
02:51Mais vous ne pourrez pas appréhender avec la même ardeur une situation que vous n'avez pas vécue vous-même.
02:57De cette immersion, il ne repart pas les mains vides, mais le cœur chargé.
03:01Car derrière chaque panier de manioc, d'atonga ou de piment, il y a une femme qui résiste.
03:06Cette visite d'Ange Kovendigo, pour le moment inattendue au marché de Nzingaillon, devrait non seulement réveiller les consciences de plus d'un,
03:12mais également être en soutien et une réponse future aux cris de ces marchands.
03:16Et si ce geste symbolique devenait une habitude politique.
03:19Nous vous l'annoncions en titre.
03:24Henri-Claude Oyima, ministre de l'économie, a pris la décision de suspendre le paiement des baux administratifs.
03:29Une décision qui fait suite à l'explosion de 275% des dépenses en une décennie.
03:34Commentaire.
03:36Face à l'inflation galopante des charges locatives de l'administration publique,
03:40Le ministre en charge de l'économie, Henri-Claude Oyima, a pris une décision radicale.
03:46Suspendre jusqu'à nouvel ordre le traitement et le paiement de tous les baux administratifs de l'État.
03:53Un moratoire justifié par une dérive budgétaire spectaculaire entre 2013 et 2025.
04:01Dans une note en date du 16 mai 2025, signée par le ministre Henri-Claude Oyima
04:06et adressée aux directions générales concernées, notamment le budget, le patrimoine, la comptabilité publique et le contrôle budgétaire.
04:15L'État gabonais acte un gel immédiat du traitement des loyers publics, y compris les règlements en cours.
04:22Motif, la hausse vertigineuse des dépenses liées au baux administratifs passés de 6,6 milliards de francs CFA en 2013
04:30à plus de 25 milliards de francs CFA en 2025, soit une augmentation annuelle moyenne de 37,48%.
04:39Ce déséquilibre s'accompagne d'un endettement colossal puisque la dette cumulée liée à ses loyers s'élève à 39,1 milliards de francs CFA
04:49auxquels il faut ajouter 28,2 milliards d'aérés.
04:54À eux seuls, les baux administratifs représentent aujourd'hui une charge de l'ordre de 67,3 milliards de francs CFA pour les finances publiques.
05:04Une dérive que le ministère impute à plusieurs causes.
05:08La multiplication des entités administratives, l'absence de politiques de réhabilitation immobilière,
05:14la démolition de la cité de la démocratie et surtout la gestion peu orthodoxe des crédits alloués.
05:21Le document officiel évoque en creux des pratiques opaques et une absence criante de stratégie immobilière de l'État.
05:29En clair, l'État loue, mais ne construit pas, ne rénove pas et ne contrôle plus,
05:35comme si les bailleurs étaient pour la plupart de connivences avec les responsables de ces administrations
05:40qui se sucrent sur le dos du contribuable.
05:43Si cette décision est saluée par certains observateurs comme un acte de rigueur budgétaire courageux,
05:49elle pourrait néanmoins entraîner des conséquences concrètes lourdes.
05:54Résiliation de contrats de location, éviction de services publics,
05:58interruption d'activités dans des immeubles privés abritant des directions administratives,
06:03voire tensions sociales chez les prestataires privés,
06:06notamment les propriétaires, les agences immobilières et les fournisseurs de services.
06:12Plusieurs bâtiments publics sont en effet aujourd'hui logés dans des immeubles loués à des particuliers
06:18ou des sociétés privées sans visibilité contractuelle claire.
06:22Dans un contexte de rationalisation des dépenses imposées par la Ve République,
06:27ce gel pourrait être le prélude à un vaste audit et une refonte complète de la gestion immobilière de l'État.
06:34Le ministre d'État Henri-Claude Oïma frappe fort.
06:38Reste à savoir si cette mesure restera un simple signal technique
06:43ou le début d'un assainissement institutionnel réel avec des sanctions à la clé
06:48pour les acteurs qui ont contribué à cette gabégie silencieuse.
06:52Le chantier ne fait que commencer.
06:55Toujours en économie, sachez qu'à compter du 1er juin 2025,
06:58la taxe de sûreté aérienne connaîtra une hausse de 133,33%.
07:04À partir du 1er juin 2025, voyager à l'intérieur du Gabon coûtera plus cher.
07:11La redevance de sûreté aérienne applicable à tous les passagers au départ d'un vol domestique
07:16passera de 3 000 francs CFA à 7 000 francs CFA,
07:20soit une hausse de 133,33%, imposée sans concertation préalable,
07:25qui pèse lourdement sur le pouvoir d'achat et accentue la fracture territoriale dans un pays
07:31où l'avion et le bateau restent, pour certains, les seuls moyens de mobilité.
07:37L'arrêté ministériel numéro 000351-mtmm-cab-m,
07:44signé le 30 avril dernier par l'ancien ministre des Transports, Jonathan Inyumba,
07:48a introduit une série de hausses brutales sur les redevances aéroportuaires.
07:52La plus choquante reste celle appliquée aux vols domestiques
07:57ou les taxes de sûreté, pourtant essentielles à la mobilité intérieure,
08:01plus que double au détriment des milliers de passagers gabonins
08:05et d'un tissu économique régional déjà affaibli.
08:08Alors que plusieurs régions du pays restent enclavées,
08:11c'est le cas de la capitale économique Port-Gentil
08:14et que les infrastructures routières demeurent peu fiables pour rallier Franceville ou OIM,
08:18le transport aérien constitue une nécessité et non un luxe.
08:23En augmentant cette redévance, l'État alourdit artificiellement
08:26le coût des déplacements à l'intérieur du pays,
08:29rendant encore plus difficile l'accès aux soins,
08:31aux opportunités économiques et aux services administratifs
08:35pour les populations de l'arrière-pays.
08:37D'ailleurs, un agent de voyage de la capitale dénonçait le fait que,
08:42pour un aller-retour libre-ville-Franceville,
08:44les compatriotes devront désormais débourser près de 14 000 francs CFA de plus,
08:49rien qu'en taxes.
08:51Un constat partagé par plusieurs voyageurs aériens,
08:54surtout que le train et ses aléas dissuadent plusieurs d'entre eux.
08:58Cette décision administrative renforce une dynamique de fracture
09:02entre les centres urbains côtiers et l'intérieur du pays.
09:05Elle contredit également l'objectif affiché de relancer les desserts régionales
09:10alors même que plusieurs aéroports secondaires comme ceux d'OIEM,
09:14Koulamutu ou Makoku viennent à peine d'être renovés
09:16ou réhabilités pour accueillir des vols commerciaux.
09:20Sans mesures d'accompagnement ni politiques tarifaires incitatives,
09:24ces plateformes risquent fort de rester sous-exploitées
09:27et le rêve d'un réseau national de mobilité aérienne efficace
09:30pourrait une fois encore s'écraser sur la réalité d'une fiscalité punitive.
09:40Sur un tout autre plan, comment peut-on identifier un policier
09:44sans numéro d'identification ? Où sont-ils passés ?
09:47L'initiative lancée en 2019 qui devait permettre d'identifier les agents
09:51semble avoir disparu sans raison véritable. Commentaire.
09:55Lancée en 2019 et saluée par les populations comme un début de transparence
10:00dans l'action des forces de police nationale,
10:02l'obligation pour les agents en service sur la voie publique
10:04de porter un gilet avec numéro d'identification
10:07semble aujourd'hui avoir disparu du paysage urbain.
10:10Un retour en arrière inquiétant alors que le racket continue de gangrener
10:13la relation entre police et citoyens.
10:17En 2019, la mise en place des gilets fluorescent avec numéro d'identification visible
10:21avait suscité un rare consensus.
10:24Enfin une mesure concrète pour lutter contre les abus.
10:27Grâce à ce dispositif, chaque agent posté sur un axe routier
10:30devait être traçable via un numéro d'identification
10:33renvoyant à son commissariat d'attache.
10:34Une initiative saluée par les usagers, notamment pour sa dimension préventive.
10:39Mieux encore, en cas de dérive ou de comportement répréhensible,
10:43deux numéros de plainte avaient été mis à disposition du public.
10:46Le 04 18 12 12 et le 05 81 81 81.
10:50Mais aujourd'hui, en 2025, il suffit d'observer les axes
10:54les plus fréquentés de Libreville, au Vendou, Toum ou à Kanda,
10:58pour constater l'évidence.
10:59Les numéros d'identification ont disparu des gilets
11:01quand les gilets eux-mêmes sont de plus en plus absents.
11:04Résultat, impossible pour un citoyen de signaler un abus,
11:07de dénoncer un racket ou d'identifier un agent
11:10qui sort de son périmètre de compétences.
11:12Et pendant ce temps, les contrôles illégitimes se multiplient.
11:16Pour rappel, un policier affecté à Libreville
11:18ne peut légalement intervenir à Ovando ou à Kanda,
11:21sauf réquisition ou mission officielle.
11:23Pourtant, les pratiques sont bien différentes sur le terrain
11:25et les usagers, eux, continuent de subir intimidation,
11:28saisis de documents injustifiés et de montes d'argent officieuses.
11:32Pire encore, aucune communication officielle ne justifie ce recul
11:35dans la traçabilité pourtant instaurée dans un objectif de discipline.
11:40Alors que la transition a fait de la restauration de l'autorité
11:42et de l'éthique une priorité.
11:44Comment expliquer que cette mesure de bon sens
11:46ait été abandonnée sans explication ?
11:49Où sont les gilets ?
11:50Où sont les identifications ?
11:52Et surtout, où est le contrôle interne promis à chaque cérémonie officielle ?
11:56Les Gabonais n'ont pas oublié les paroles fermes du président de la transition,
11:59Brice Clotaire Oligu Nguema, en mars 2024 à Makoku.
12:03Le racket, il faut arrêter.
12:05Celui qui se fera attraper paiera pour tout le monde,
12:07mais sans outils d'identification.
12:09Comment attraper qui que ce soit ?
12:11Sans numéro d'identification, l'agent fautif devient invisible
12:14et le citoyen, impuissant.
12:17Face à ce constat, le ministère de l'Intérieur
12:19et la direction générale de la police nationale
12:21doivent rendre des comptes.
12:22La réintroduction immédiate des gilets numérotés,
12:24la rédiffusion publique des numéros de plainte
12:26et l'obligation pour tout agent en patrouille d'être identifiable
12:29doivent être rétablies.
12:31Il ne s'agit pas d'une faveur accordée au public,
12:33mais d'une obligation républicaine.
12:35En pleine transition, le retour à l'ordre
12:37passe aussi par le retour à la transparence.
12:40Et la confiance entre citoyens et forces de l'ordre
12:41ne peut être restaurée
12:43tant que les pratiques abusives seront couvertes
12:45par l'anonymat.
12:46À l'heure où l'on réclame une police de proximité
12:49est respectueuse des droits, les gilets à numéros
12:51ne sont pas un détail.
12:52Ils sont un symbole.
12:54Et il est temps de les remettre là où ils auraient
12:55toujours dû rester, sur le dos de chaque agent,
12:58en uniforme, posté sur la voie publique.
13:01Dans la suite de ce journal,
13:04c'est une affaire qui a fait son tabac toute cette semaine.
13:07De nombreux Gabonais se sont fait escroquer
13:09dans une histoire de ferme virtuelle
13:10promue par une société du nom de Safiti.
13:13On regarde.
13:14C'est la panique en ce début de semaine.
13:17Les réseaux sociaux sont en ébullition.
13:19Les internautes sont furieux
13:20et les publications se multiplient
13:22autour d'un seul sujet,
13:24Safiti.
13:25Un site désormais inaccessible
13:27pour les quelques 150 000 membres qu'il comptait.
13:31Le flou persiste,
13:32mais à travers les nombreux témoignages,
13:35les pièces du puzzle
13:36commencent à se mettre en place.
13:38Sur la page Facebook
13:39Le Bonheur au Rendez-vous,
13:41une compatriote déclare
13:43que les utilisateurs ont été floués.
13:46Nous avons été victimes d'une escroquerie
13:48par la plateforme Safiti.
13:50Ils m'ont bloqué sur tous leurs numéros.
13:52J'ai investi l'argent de ma dot.
13:55Et aujourd'hui,
13:56je n'ai plus rien.
13:57Confie-t-elle.
13:58L'entreprise proposait
14:00l'achat d'animaux virtuels
14:01censés générer des revenus quotidiens
14:03pendant un an.
14:05Par exemple,
14:05un crocodile coûtait 450 000 francs CFA
14:08et rapportait 20 800 francs CFA par jour
14:12à son propriétaire,
14:14soit un gain espéré
14:15de 7 592 000 francs CFA
14:19après 365 jours.
14:21Le chameau lui valait 900 000 francs CFA
14:24et promettait 45 000 francs CFA quotidiens
14:27pour un total de 18 millions de francs CFA
14:30après 400 jours.
14:32La bonne blague.
14:33Étonnamment,
14:34de nombreuses personnes
14:35ont encore foncé tête baissée,
14:37comme si les précédentes arnaques
14:39avec Béarsal,
14:41son édix,
14:42le coffre de luxe
14:43ou encore les tontines d'entraide
14:44n'avaient jamais existé dans ce pays.
14:46A quel moment arrêtera-t-on de croire
14:50au miracle financier ?
14:52Tout travail mérite salaire
14:54et si gagner de l'argent était aussi simple,
14:56l'État lui-même aurait été le premier à investir.
15:00La répétition de ces escroqueries
15:02prouve que les Gabonais ont la mémoire courte
15:04et sont toujours à la recherche de gains faciles.
15:08Ce sont les mêmes qui se précipitent
15:10puis crient à l'injustice
15:12une fois pris au piège.
15:13Il serait temps que les autorités
15:15prennent des mesures fortes
15:16pour décourager ces comportements.
15:19Participer à de telles plateformes
15:20devrait pousser à la réflexion.
15:22De la même manière que les arnaqueurs
15:24doivent être punis,
15:26les victimes aussi doivent assumer
15:27leur part de responsabilité.
15:30Pourquoi ne pas envisager des amendes
15:32ou des travaux d'intérêt général ?
15:34En attendant que toute la lumière
15:36soit faite sur cette affaire,
15:38les Gabonais, encore une fois,
15:40se retrouvent bien dans la sauce.
15:42Le chiffre de ce soir est 25 063 milliards de francs
15:45et efface le montant de la dépense
15:47des baux administratifs centralisés
15:49par les administrations.
15:50La sauce est une note de service
15:51du ministère de l'économie.
15:54Le verbatime
15:55Aujourd'hui, au Ligue Nguema et ses soutiens
15:57représentent près de 96% de l'électorat
15:59ayant voté,
16:00tandis que ses concurrents aussi
16:02entre 4 et 5%.
16:03Si ces données souhaitent exister,
16:05peser et constituer une alternative
16:07crédible pour le pays,
16:09ils doivent clairement choisir
16:10leur positionnement.
16:11Opposition radicale,
16:13opposition modérée
16:14ou centre indépendant.
16:16Ces mots sont de Fred Orenzeou Moussock,
16:18les juristes et acteurs politiques
16:19de la source CGMT.
16:21C'est ici que prend fin ce journal.
16:22Merci à vous de l'avoir suivi.
16:23Bonne suite des programmes sur GMT TV.
16:25Bonsoir chez vous.
16:26Retrouvez GMT TV sur vos différents réseaux sociaux.
16:34C'est parti.
16:34Sous-titrage Société Radio-Canada