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  • 26/05/2025

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Transcription
00:00Le procès en appel de l'attentat de Magnanville s'est ouvert aujourd'hui.
00:02Mohamed Lamine Abérouz, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance,
00:07est jugé une seconde fois pour complicité dans l'assassinat d'un couple de policiers à leur domicile dans les Yvelines en 2016.
00:14Un acte revendiqué au nom de l'Etat islamique.
00:17Jean-Baptiste Marti, vous êtes à la cour d'assises spéciales de Paris pour Europe 1.
00:21Au cœur des débats, une trace d'ADN de l'accusé retrouvée sur l'ordinateur des victimes.
00:26Debout devant son client à la barbe fournie, maître Nino Arnaud interpelle la cour d'un ton autoritaire.
00:31Nous avons sollicité de nouveaux experts. Je demande à verser de nouvelles pièces au dossier.
00:36Nous avons de nouvelles preuves que l'ADN retrouvé provient d'un transfert, assure le conseil en défiant du regard les parties civiles.
00:43Vous avez une littérature sur la question du transfert d'ADN qui a énormément fleuri et qui a apporté beaucoup de choses depuis l'époque de l'instruction.
00:51Agacé, l'avocate générale se lève à son tour et rétorque, les constatations ont déjà été faites, le dossier est complet et clair, la cour d'assises est suffisamment éclairée.
01:00Vous cherchez juste à embrouiller ? C'est de l'enfumage, s'en porte-t-elle ?
01:04Un avis partagé par maître Thibaut de Montbrial, avocat de la famille de la policière assassinée.
01:09Quand on est très léger sur le fond et qu'on est en défense, la seule chance qu'on a, c'est d'embrouiller les choses.
01:13Il y a un ADN entier sur l'ordinateur et j'espère que les juges ne se laisseront pas embrouiller, enfumer par les tentatives de la défense.
01:21La cour doit se prononcer sur ses demandes de nouvelles auditions dans les prochains jours.

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