- 23/05/2025
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00:00Autre sujet, et il est « on marche sur la tête compatible ».
00:03Sujet absolument passionnant,
00:05ubuesque, c'était le mot du président de la République,
00:07ça tombe bien, ça fait huit ans qu'il est président
00:09et rien n'a bougé depuis huit ans.
00:11Les maires se sont mobilisés d'ailleurs
00:13pour demander que les choses bougent et que la loi change.
00:15Je rappelle qu'ils demandent l'interdiction
00:18des mariages d'étrangers en situation irrégulière
00:21ou sous OQTF.
00:23Et on a posé la question aux Français,
00:24parce que si ça divise la classe politique,
00:27ça ne divise absolument pas les Français.
00:28Faut-il interdire les mariages entre Français et étrangers
00:31en situation irrégulière ?
00:3201, 80, 20, 39, 21,
00:35on vous attend au standard,
00:36ça va être vraiment passionnant de vous avoir.
00:3973% des Français répondent que oui,
00:42il faut interdire les mariages entre Français et étrangers
00:43en situation irrégulière.
00:4526% seulement répondent non.
00:48Alors à gauche, 49% répondent quand même oui,
00:5250 non et 1 ne se prononce pas.
00:54Et puis 74% du côté des macronistes,
00:57à droite, 93%, à l'extrême droite, 95%.
01:01Ce qui est fou, Olivier D'Artigol,
01:03c'est qu'aujourd'hui, le maire,
01:04il est hors la loi s'il refuse de les marier.
01:07C'est-à-dire que Robert Ménard, le maire de Béziers,
01:09il va peut-être se retrouver
01:11avec une exécution provisoire,
01:13une illégibilité, pardonnez-moi,
01:15inéligibilité,
01:15parce qu'il a refusé de marier un homme
01:17qui était sous OQTF.
01:19Oui, et nous avons traité de cette actualité.
01:24Personnellement, je vois juste une chose,
01:26c'est que je suis pour la régularisation
01:29des personnes qui sont intégrées dans notre société,
01:31des travailleurs sans papier.
01:33Pour ce cas précis, si j'étais maire,
01:35je procéderais au mariage.
01:38Pour autant, concernant Robert Ménard,
01:40il faut une évolution de la loi.
01:42On ne peut pas en effet tolérer
01:44que des personnes en situation irrégulière
01:47puissent, par ce biais-là,
01:50accéder à des formes de régularisation,
01:53alors que des personnes en situation
01:54qui font leur demande de naturalisation,
01:57c'est un parcours du combattant.
01:58On voit bien là qu'il y a une inégalité de traitement.
02:00Il y a quand même deux sujets.
02:01Il y a les mariages avec des personnes
02:03en situation irrégulière, les OQTF,
02:05et puis il y a les mariages blancs.
02:06C'est encore autre chose.
02:08Et là encore, on mélange tout.
02:10Et moi, ce que je constate,
02:11et c'est là où il y a un dysfonctionnement,
02:12c'est qu'il existe normalement des procédures.
02:14Mais nous avions eu une maire
02:15qui avait essayé d'alerté...
02:18Il n'y a pas eu de mariage d'ailleurs.
02:19Il n'y a pas eu de mariage.
02:20C'était le week-end dernier.
02:21Voilà.
02:22Et qui a refusé donc,
02:23mais qui avait fait...
02:25Parce que normalement,
02:26l'officier d'état civil peut dire
02:27qu'il y a une suspicion de mariage blanc,
02:29voire de mariage gris.
02:30Il y a une enquête.
02:31Il y a une enquête, normalement.
02:32Et on lui avait répondu,
02:33vous mariez, et après,
02:35on verra ce qu'on se confère, etc.
02:36Non, mais la folie, c'est qu'aujourd'hui,
02:37le maire, il se retrouve dans la difficulté,
02:39quasiment hors la loi,
02:40quasiment condamnable,
02:41même pas quasiment,
02:42condamnable,
02:43quand il le refuse.
02:44Et on va voir ce qui va se passer
02:45pour Robert Ménard.
02:46Et parce que Robert Ménard...
02:47Ah, le Conseil constitutionnel.
02:48Vous allez voir.
02:49Ça va pousser à une loi
02:49qui va être débattue au Parlement.
02:51Et censurée par la Cour suprême.
02:53Non, par le Conseil...
02:54Oui, par le Conseil constitutionnel.
02:55La Cour suprême, la grande cour.
02:55La Cour suprême à nous, mais...
02:57Bien évidemment.
02:58Parce que la Constitution dit,
02:59il faut être...
03:00Ah, c'est la musique,
03:01je vais encore vous mettre en retard.
03:02Pardon.
03:02Je ne vais pas vous torpiller.
03:04Vous le faites à chaque...
03:04Je ne le fais pas exprès.
03:08Allez, on revient dans un instant
03:09sur Europe 1 0 1 80 20 39 21.
03:13Faut-il interdire les mariages
03:14entre Français et étrangers
03:15en situation irrégulière ?
03:17J'ai hâte d'avoir,
03:18on a hâte d'avoir
03:19et de vous entendre.
03:2116h, 18h.
03:23Eliott Deval sur Europe 1.
03:26Carrefour.
03:26Quand vous me dites,
03:27pour la fête des mères,
03:28mes enfants adorent offrir
03:29un gros bouquet de roses
03:30à leur maman.
03:30Eh bien, ça me donne envie
03:32de vous dire que
03:32pour la fête des mères,
03:34le bouquet de 15 sublimes roses
03:35est à 5,49 euros.
03:38Je connais des mamans
03:38qui vont être très heureuses.
03:40Et c'est jusqu'à dimanche
03:41chez Carrefour et Carrefour Market.
03:44Carrefour,
03:44on a tous droit au meilleur.
03:46Différents coloris,
03:47tiges de 50 cm,
03:48détails sur carrefour.fr.
03:50Élise,
03:50tu dirais quoi
03:51de tes lunettes de soleil
03:51qu'on a achetées chez Atoll ?
03:52J'ai créé un avis, là.
03:53Euh, bah...
03:54Elles sont fraîches.
03:55Fraîches ?
03:55Comment ça, fraîches ?
03:56Tu veux dire qu'elles sont
03:57réfrigérantes, en plus ?
03:58Non, maman.
03:59Enfin, oui, si tu veux.
04:00Bon, bah, alors,
04:00j'écris lunettes bien fraîches,
04:02idéales pour la canicule.
04:03Quoi, tu ris, toi ?
04:04Rire, maman.
04:05Je t'aime.
04:06En ce moment,
04:07chez votre opticien Atoll,
04:08profitez de marques de solaire
04:09des 70 euros.
04:10C'est ça,
04:11les beaux jours Atoll.
04:11Atoll, bien voir, bien être.
04:16Dispositif médical CE,
04:17demandez conseil à votre opticien,
04:18voir sur Atoll.fr.
04:20Grand Frais.
04:21Oui, mon JP,
04:22dis pour ton anniversaire
04:23surprise demain.
04:24Je peux pas ?
04:25J'ai Grand Frais.
04:26Ils ont des mangues
04:27tellement juteuses et sucrées.
04:30En même temps,
04:31c'est plus une surprise,
04:32puisque je viens de te le dire.
04:33Bon, par contre,
04:34tu fais les tonner,
04:35sinon ils vont tous
04:36me détester.
04:37Grand Frais,
04:38c'est 300 fruits et légumes
04:39ultra frais
04:39disponibles chaque jour
04:40et jusqu'à samedi,
04:42les mangues sont à 1,99€ le kilo.
04:44Régalez-vous,
04:45faites vos courses.
04:46Grand Frais,
04:47le meilleur marché.
04:49Origine Côte d'Ivoire.
04:50Liste de nos magasins
04:51ouverts le jeudi 29 mai
04:52de 9h à 12h30
04:53sur grandfrais.com.
04:54Europe 1,
04:5516h, 18h.
04:56On marche sur la tête.
04:58Eliott Deval.
04:59On est en direct
05:00sur Europe 1
05:01pour on marche sur la tête
05:02avec cette question
05:03qu'on se pose.
05:04Faut-il interdire
05:05les mariages
05:05entre Français et étrangers
05:07en situation irrégulière ?
05:08Sondage exclusif
05:09saigné aux Europe 1
05:10et le JDD réalisé
05:11cette semaine,
05:13publié aujourd'hui.
05:1473% des Français
05:15répondent
05:16oui,
05:16il faut interdire
05:17les mariages
05:17entre Français et étrangers
05:18en situation irrégulière.
05:2026% répondent
05:21non.
05:2201,
05:2380,
05:2320,
05:2420,
05:2439,
05:2521.
05:26Qu'en pensez-vous ?
05:27On a hâte de vous entendre,
05:29d'entendre votre avis.
05:31Valérie Benahim,
05:31tiens,
05:32qu'est-ce que vous en pensez ?
05:33Est-ce que vous trouvez
05:34que la situation est normale ?
05:35C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
05:37ce sont les maires
05:37qui sont en première ligne
05:38dans ces situations-là.
05:40Très peu ont le courage
05:41de dire stop,
05:41très peu ont le courage
05:42de dire non.
05:43Et s'ils le disent,
05:45ils peuvent se retrouver
05:45devant la justice.
05:47Non,
05:47je pense qu'on est devant
05:48quelque chose
05:49qui ne tient pas debout,
05:50qui n'a pas de sens.
05:51Et d'ailleurs,
05:52je constate,
05:53le sondage que vous avez donné
05:54sur les Français
05:55qui estimaient eux aussi
05:57que ça n'avait pas de sens,
05:59que c'est transpartisan.
06:00C'est-à-dire qu'y compris
06:01des gens qui se trouvent à gauche
06:03dans leurs convictions politiques
06:05disent que ça n'a pas de sens.
06:07Voilà,
06:08donc il faut redonner
06:10du pouvoir aux maires
06:10et que normalement,
06:12encore une fois,
06:12j'y reviens,
06:13mais normalement,
06:14les textes font que l'officier
06:16d'état civil doit pouvoir dire
06:18et c'est normalement
06:19ce qu'ils font,
06:20eh bien là,
06:21il y a une suspicion
06:22notamment de mariage blanc
06:24et en ce qui concerne
06:25en revanche les OQTF,
06:26là,
06:27ils sont obligés
06:27de se soumettre à la loi.
06:29Mais donc,
06:29il y a vraiment
06:30un sujet
06:31et qui est transpartisan,
06:32il me semble.
06:33Mais même sur le mariage blanc,
06:34c'est-à-dire que la mère,
06:36dans l'exemple que tu prenais,
06:37elle a un entretien privé
06:39avec ce monsieur
06:41qui lui avoue,
06:42moi,
06:42ce qui m'intéresse,
06:43c'est les papiers.
06:43Donc,
06:44il dit tout,
06:44il dit tout.
06:45Elle appelle le préfet,
06:46elle appelle le parquet
06:47et elle dit là,
06:47j'ai un cas de mariage blanc.
06:48Et le parquet lui dit
06:49vous mariez.
06:51Vous mariez.
06:51Alors que la loi dit
06:52au maire,
06:54si vous voyez
06:54qu'il y a une suspicion
06:56de mariage blanc,
06:56vous signalez.
06:57Et cette loi
06:58entre en confrontation
06:59avec la Constitution
07:00qui dit tous égaux
07:01devant le mariage,
07:02on doit marier.
07:02C'est là qu'on marche sur la tête.
07:05Eh bien,
07:05on marche sur la tête
07:06et vous avez eu raison,
07:07Gauthier,
07:07c'est très important
07:08et c'est peut-être
07:08l'élément essentiel
07:09de rappeler
07:10que vous pouvez faire
07:11toutes les lois du monde
07:12que vous voulez à l'Assemblée.
07:13Ce n'est pas tant à l'Assemblée
07:14que la décision
07:15pourrait se faire,
07:16mais c'est du côté
07:17du Conseil constitutionnel.
07:19Je vous donne un exemple
07:19très concret.
07:20Le Conseil constitutionnel
07:22a aujourd'hui censuré
07:23la possibilité
07:23de placer en rétention
07:24un demandeur d'asile
07:25menaçant l'ordre public
07:26sans procédure d'expulsion.
07:29Une nouvelle décision
07:29qui affaiblit
07:30la loi immigration
07:31déjà largement amputée
07:32et qui désarme l'État
07:33un peu plus.
07:34Donc en fait,
07:35les vrais décideurs,
07:36c'est qui ?
07:37Eh bien,
07:37c'est le Conseil constitutionnel,
07:39c'est ces fameux sages
07:40qui vont vous détricoter
07:42toutes les lois
07:42et aujourd'hui,
07:44eh bien,
07:44un homme
07:45qui représente un danger,
07:47qui est en situation irrégulière,
07:49vous ne pouvez pas
07:49le mettre en centre
07:50de rétention.
07:51Mais Gauthier a raison
07:52de dire
07:52« En marche sur la tête ».
07:54Et en plus,
07:54je trouve que c'est bien vu
07:55parce que c'est le nom
07:55de l'émission.
07:57Ça y est,
07:57Olivier D'Artigol
07:58s'est réveillé.
08:00Mais est-ce qu'il sera possible
08:03sur cette question-là
08:05que le législateur
08:07puisse reprendre la main
08:09en produisant
08:11un texte de loi
08:12qui permette
08:13de sortir
08:14de situations ubuesques
08:15tout en laissant au maire
08:19la possibilité vraiment
08:20de regarder ce qu'il en est.
08:23C'est-à-dire,
08:23je pense vraiment
08:24que l'appréciation des maires,
08:26elle doit être centrale,
08:27elle doit être au cœur
08:28du dispositif.
08:29Mais évidemment.
08:30Mais ce qui est dingue,
08:32c'est que quand
08:32vous avez Robert Ménard
08:34qui échange
08:35avec le président
08:35de la République
08:36sur TF1
08:37la semaine dernière
08:38et que vous avez
08:39un président
08:39qui dit
08:39« La loi est mal faite,
08:40notre droit
08:42ou la situation
08:43est ubuesque ».
08:44C'est-à-dire
08:45« Mais monsieur le président,
08:46pardonnez-moi,
08:46ça fait huit ans
08:47que vous êtes là ? »
08:48Ça fait huit ans.
08:49Donc vous ne pouviez pas
08:50nous aider un peu plus tôt ?
08:52Ça a d'ailleurs été
08:53le motif de l'émission,
08:54de cette émission.
08:55Ça fait huit ans,
08:55monsieur le président.
08:56Ça fait huit ans.
08:57Ça aurait pu être une chanson,
08:58ça fait huit ans,
08:58monsieur le président.
08:59On est en direct
09:00avec Guillaume.
09:00Bonjour Guillaume.
09:01Bonsoir messieurs,
09:03mesdames.
09:0417h17,
09:05bonsoir.
09:06On est quasiment l'été,
09:07maintenant on se dit encore
09:08bonjour, non Guillaume ?
09:09Bonjour alors.
09:10Bonjour.
09:12Entre les deux.
09:13Bien dit Guillaume.
09:14Comment allez-vous ?
09:16Très bien, très bien.
09:17D'ailleurs,
09:17je vous remercie
09:17de tout ce que vous faites
09:18sur CNews et Europe 1.
09:20Ah bah c'est Gauthier Lebat.
09:21Je vous suis du son au matin.
09:23C'est grâce à Gauthier.
09:24C'est Gauthier.
09:25Non, du tout,
09:25du tout, du tout.
09:27Tout le monde participe.
09:30Ne soyez pas des objets.
09:32Du tout, du tout, du tout.
09:36On ne lui en donnez
09:38non plus, non plus.
09:40Bon, allez-y Guillaume.
09:42Donc moi,
09:42je me permets de vous appeler,
09:43c'est surtout pour
09:44le sujet concernant
09:46les mariages autorisés
09:47entre personnes.
09:48Bah oui, bien sûr,
09:49c'est pour ça.
09:50On est d'accord.
09:51Moi, je suis maire adjoint
09:51de ma commune,
09:52une toute petite commune
09:53dans l'heure.
09:55Vraisemblablement,
09:55au-dessus de nous,
09:56il y a des personnes,
09:57donc des fonctionnaires
09:58qui s'autorisent
09:59à nous autoriser
10:00le droit de faire ou non.
10:02Sachant que nous,
10:03on représente le peuple.
10:04On a été élus par le peuple.
10:06Moi, ce que je ne comprends pas,
10:07c'est que toutes ces structures,
10:08toutes ces administrations
10:10qu'il y a quelques secondes
10:12vous parliez des sages,
10:13ils sont qui ?
10:15Moi, je ne comprends pas
10:17qu'on a voté
10:17pour Emmanuel Macron.
10:18Je suis tout à fait d'accord.
10:19D'accord ?
10:20Moi, ce n'est pas
10:20mes convictions personnelles,
10:22mais tous ces fonctionnaires,
10:24tous ces hauts fonctionnaires,
10:27mais comment ils peuvent avoir
10:28le pouvoir de nous dire
10:29à nous, élus,
10:30qui représentons les Français,
10:33de ce que l'on doit faire ?
10:34Et donc, vous êtes très en colère
10:36sur ces membres du Conseil constitutionnel.
10:39Il faut rappeler,
10:40c'est neuf membres.
10:42Il y en a pas de neuf.
10:42Il y en a les neuf.
10:44Vous avez d'abord trois membres.
10:45Mais oui, mais vous avez les préfets.
10:47Vous avez les...
10:48Je précise simplement
10:48pour les auditeurs
10:50que parmi les neuf
10:51non renouvelables,
10:52vous en avez trois
10:53qui sont nommés
10:53par le Président de la République,
10:54trois qui sont nommés
10:55par le Président
10:56de l'Assemblée Nationale
10:57et trois autres
10:58qui sont nommés
10:59par le Président
11:00du Sénat.
11:01Voilà.
11:02Du Sénat, oui.
11:02Je suis tout à fait d'accord
11:04avec vous.
11:04Bon, et que en 2025,
11:06c'était jusqu'à 2025,
11:07c'est Laurent Fabius
11:08et désormais,
11:09c'est l'ancien
11:09proche des proches
11:10des proches
11:11d'Emmanuel Macron,
11:12Gauthier Le Brac,
11:13bien sûr,
11:14Richard Ferrand.
11:15Bien sûr, Richard Ferrand.
11:17Le Sénat ne fonctionne pas
11:18pour ces gens-là.
11:19Ah bah écoutez,
11:20c'était l'un des premiers marcheurs
11:22et qui désormais
11:23est un détricoteur
11:24puisque vous avez vu
11:25pour le Conseil constitutionnel
11:27qui censure encore
11:28un article clé
11:29de la loi immigration.
11:30On en parlait
11:31il y a un instant.
11:32Mais comme je vous disais
11:33il y a un instant,
11:34ils ne sont pas élus.
11:36Comment, Guillaume ?
11:38Comme je vous disais
11:39il y a un instant,
11:39ils ne sont pas élus.
11:41Ces gens-là
11:42ne sont pas élus.
11:43Ils ferment C8,
11:46ils nous disent
11:46qu'on doit manger,
11:47combien d'électricité
11:48on doit utiliser,
11:49mais qui sont ces gens ?
11:51Ce sont des gens
11:52qui ont été élus
11:53par le passé
11:53et aujourd'hui,
11:54ils sont recasés.
11:54Ils sont recasés
11:55parce qu'ils ne connaissent
11:56pas la boîte de chômage.
11:58Non, mais j'ai bien compris.
11:59Non, t'as raison,
12:00c'est le Conseil d'État.
12:00C'est le Conseil d'État.
12:02Oui, mais c'est pour ça
12:03que je l'ai présidé.
12:03Oui, mais c'était
12:05la plus haute juridiction
12:07qui me caractérise.
12:08Olivier D'Artigol,
12:08c'est donc les plus hautes
12:09juridictions administratives.
12:11D'ailleurs,
12:11je crois que c'était
12:12Laurent Wauquiez
12:12qui parlait des cours suprêmes.
12:14On a des cours suprêmes
12:15et à un moment,
12:16elles ont trop de pouvoir
12:17en France.
12:17Et le Conseil d'État,
12:18je rappelle,
12:18c'est 234 membres.
12:20Attention,
12:21monsieur Chiffre.
12:22Moi, je parlais
12:23avec un cadre aussi
12:24chez LR
12:25qui disait
12:25la première chose à faire,
12:27c'est au vu
12:27de ces barrières constitutionnelles
12:29et du Conseil d'État,
12:31c'est de taper
12:32dans la fourmilière
12:32et de faire sauter
12:33un certain nombre de verrous.
12:35Alors, quand on dit ça,
12:35on dit, oh là là,
12:36vous vous en prenez
12:37à l'état de...
12:38C'est la dictature.
12:38Voilà, à l'état de droit,
12:40c'est la dictature.
12:40C'est ce qu'avait dit
12:41Bruno Rotaillot
12:42quand il arrive
12:42au ministère de l'Intérieur
12:43dans le JDD,
12:44il faut changer l'état de droit.
12:46Et tout le monde lui avait dit,
12:47non, l'état du droit,
12:48c'est scandaleux
12:48ce que vous dites.
12:49Mais l'exemple très concret
12:51des mariages
12:51qui sont obligés
12:53d'être formulés
12:55quand vous avez
12:59devant le mariage,
12:59évidemment,
13:00quand la constitution
13:00a été rédigée,
13:01il n'y avait pas 10%
13:02des OQTF
13:03qui étaient exécutés
13:03dans le pays.
13:04Donc, ils n'ont pas pensé
13:05à ces cas de figure.
13:05C'était tellement évident
13:06qu'on ne mariait pas
13:07les gens qui étaient
13:08en situation irrégulière
13:09ou sous OQTF
13:10quand la constitution
13:11a été rédigée
13:12par les proches
13:14du général de Gaulle
13:15qu'ils ne se sont pas dit
13:16on va rajouter une ligne,
13:18non, on n'est pas tous
13:20égaux dans le mariage
13:20sauf si vous êtes
13:21en situation irrégulière
13:22parce que c'était normal.
13:23Et maintenant,
13:23on est dans des situations
13:24où on marche véritablement
13:25sur la tête
13:25et comme le rappelle
13:26souvent Olivier,
13:27c'est le nom de l'émission.
13:31Donc, il faut changer
13:32cette constitution
13:32pour la faire évoluer
13:34aux réalités actuelles.
13:35Mais ce que dit Guillaume
13:37est très intéressant,
13:38c'est qu'il dit
13:38nous, on est des hommes
13:39de terrain,
13:39on est au contact
13:41des administrés,
13:43de la population,
13:44on comprend leur colère,
13:45on comprend les urgences
13:47et toutes les décisions,
13:48elles se passent très loin,
13:49très haut,
13:50avec des gens
13:50qui sont désormais déconnectés.
13:52J'espère que je n'ai pas
13:52travesti vos propos.
13:54Je vais au-delà de ça.
13:55Je vais au-delà de ça,
13:56c'est-à-dire que ce que vous dites
13:57c'est tout à fait vrai,
13:58mais au-delà de ça,
13:58ces gens ne me représentent pas.
14:01Ces gens ont postulé
14:02un emploi,
14:03ils se sont fait mettre
14:04à un poste
14:05et ils choisissent
14:06ou ils nous dictent
14:07ce que l'on doit faire.
14:09Vous allez dans les préfectures,
14:10c'est un préfet qui me dit
14:11ce que moi je dois faire
14:11en tant qu'élu.
14:12Mais t'es qui toi ?
14:14Vous voyez ce que je veux dire ?
14:16D'où tu viens ?
14:16Qui es-tu pour me dire
14:17que je dois faire moi ?
14:19Je suis quelqu'un
14:21de très remonté moi,
14:22je suis quelqu'un
14:23qui a beaucoup de cœur
14:24et quand je m'exprime,
14:27effectivement,
14:28je peux aller...
14:28Mais attention,
14:29je reste toujours correct.
14:30Ah bah quand même,
14:31il faut rester civilisé.
14:31D'ailleurs,
14:31M. Lecavre me connaît,
14:33on s'est déjà rencontré
14:33à deux reprises
14:34dans le côté professionnel.
14:37Vous avez vu
14:37un petit bonheur ?
14:38Vous êtes très méchant
14:39avec lui
14:39parce que c'est quelqu'un
14:40de très gentil.
14:42Qui est méchant ?
14:43Alors moi,
14:44écoutez,
14:45on a une relation
14:47quasi fraternelle.
14:47Quand vous lui dites,
14:48oui,
14:48vous êtes toujours
14:49en train de le chambrer,
14:50le pauvre,
14:51c'est un gentil monsieur.
14:52Non, non,
14:53mais c'est un jeu de rôle,
14:54je vous rassure.
14:54Il n'y a rien,
14:55mais je suis en dehors.
14:56Et dans un instant,
14:57d'ailleurs,
14:57il a des scouts.
14:58Dans un instant,
15:00je peux vous dire
15:01que Fabien est vraiment
15:02très, très gentil.
15:03C'est un super camarade
15:05et dès que moi,
15:06je présente l'émission
15:07le soir,
15:07dès qu'il la regarde,
15:08il m'envoie un petit texto
15:09pour réagir à tout
15:10et c'est un super mec.
15:11Voilà.
15:11Écoutez,
15:12c'est un très bon camarade.
15:13Déclaration d'amour.
15:14Non,
15:14mais c'est important.
15:15Mais moi aussi,
15:15ici,
15:16on est une équipe intéressante
15:17parce qu'on s'entraide,
15:18on se soutient,
15:24et les auditeurs adorent ça.
15:24Au début de saison,
15:25sur la ME,
15:26mis à part Valérie,
15:26je n'ai pas senti
15:27beaucoup de soutien.
15:30On a passé trois mois
15:31sur le sujet.
15:32Et en fait,
15:33avant qu'on en parle,
15:33tu t'es fait recoller les oreilles
15:34ou pas ?
15:35Non,
15:35j'ai préféré l'anogastrique.
15:38Disons que ça ne marche pas bien.
15:39Oui,
15:39c'est pour ça.
15:40Je n'ai même qu'un boursier.
15:42Mais c'est aussi la couleur
15:46et moi,
15:46j'ai découvert ça
15:48en venant chez vous
15:49en quelque sorte
15:50le vendredi,
15:51c'est-à-dire une équipe
15:52qui a beaucoup
15:53d'autodérision.
15:53C'est une preuve d'intelligence.
15:55C'est une forme,
15:56vraiment,
15:56c'est un élément
15:57de l'intelligence.
15:57Vous savez que c'est très important
15:58ce que vous dites.
15:58Et c'est nouveau pour vous
15:59dans l'autodérision.
16:00C'est très important.
16:02Moi,
16:02c'est un critère
16:04très important
16:05dans mes relations.
16:05Tu ne l'avais pas avant.
16:06Si les personnes
16:07n'ont pas d'autodérision,
16:08c'est très difficile.
16:09C'est compliqué.
16:09Et puis,
16:10il y a les aigris.
16:12L'aigreur
16:13et le manque d'autodérision,
16:14c'est vraiment deux trucs
16:15qui me mettent en train.
16:16Et quand c'est cumulé ?
16:17Il faut préciser
16:24que c'est quand même
16:24dans l'ADN
16:25de Cyril Hanouna.
16:26C'est vrai.
16:26Il a vraiment
16:28cette mécanique comme ça
16:29tout le temps.
16:29Moi,
16:29je le connais depuis plus de 20 ans.
16:31Il a vraiment cette mécanique,
16:32lui,
16:32dans son ADN.
16:33Il sait.
16:34Il faut déjà être drôle
16:34avant tout,
16:36sans vouloir l'être des fois.
16:37Et pouvoir rire de soi-même.
16:39C'est ça qui est fort.
16:39Et il a décelé ça
16:40chez un jeune vice-personne,
16:45bien évidemment.
16:46On se retrouve dans un instant
16:47sur Europe 1
16:48pour la dernière partie
16:49de On marche sur la tête.
16:51Un grand merci, Guillaume.
16:53Oui.
16:54Merci, Guillaume.
16:55Bon week-end.
16:57A vous aussi.
16:58Bon,
16:58restez avec nous
16:59parce qu'on a des scoops, là.
17:01Toujours.
17:02Alors là,
17:03je vous assure,
17:04Fabien m'a dit
17:04avant l'antenne,
17:05il m'a dit
17:05attends,
17:06j'ai un scoop.
17:07Tu vas voir,
17:07tu ne te rends pas compte,
17:08ça va être repris partout.
17:09Je suis en train de trembler.
17:11C'est quoi le scoop ?
17:13C'est à propos de Vanessa Paradis.
17:15Oh !
17:16Oh !
17:17Je vais rester.
17:19Vraiment,
17:20belle info.
17:20Mais c'est une icône en tout cas.
17:21C'est une merveilleuse artiste.
17:23On attend ça.
17:24On attend de voir.
17:25Eh bien,
17:25le scoop,
17:26on va l'avoir dans un instant
17:27sur Europe 1
17:27si vous souhaitez réagir.
17:280 1 80 20 39 21.
17:31A tout de suite sur Europe 1
17:32pour On marche sur la tête.
17:3516h, 18h.
17:36Eliott Deval sur Europe 1.
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