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00:00Bon allez, je suis très content, on reçoit quelqu'un que j'aime beaucoup, Bekir, qui est chauffeur de taxi, qui a fait de nombreuses émissions avec moi, parce qu'il était avec moi à la télé, Bekir, et sachez que chez les taxis, chez les chauffeurs, Bekir, il aime beaucoup, c'est-à-dire parce qu'il trouve qu'il a un discours extrêmement construit et à qui peut faire avancer les choses, donc merci Bekir d'être avec nous.
00:21Merci à vous de nous recevoir.
00:22Merci Bekir, apparemment vous avez beaucoup crié.
00:24J'ai plus trop de voix effectivement, on manifeste depuis lundi.
00:27Je ne t'écrirai plus, je n'en ai plus besoin, je ne t'écrirai plus maintenant, tout va bien, je t'envoyais des fleurs séchées, de la lavande et des pensées, merci.
00:43Je ne t'écrirai plus, le câble est revenu, la tempête a cessé, j'ai fini de t'aimer.
00:52Elle est incroyable celle-là.
00:53Je te raconte des poèmes, piqué à ce vieux fou d'Hugo, celui qui savait dire je t'aime, sans avoir l'air idiot, j'adore, d'Apollinaire et d'Aragon et de Verlaine.
01:11C'est incroyable, merci. Il parle de tous les joueurs de foot là.
01:18Tous les champions de moins de 98, c'est ramener la coupe à la maison.
01:21Bon, merci Bekir en tout cas d'être là, allez on va parler de ça et on a envie de savoir ce qui se passe.
01:25Ce jeudi, des centaines de taxis sont mobilisés pour la quatrième journée consécutive.
01:29Leur revendication, en fait, c'est, j'ai vu beaucoup de taxis hier, ils me disent, ils veulent juste que la loi soit appliquée, en fait, c'est ça.
01:37C'est ce qu'ils me disent. Ça veut dire quoi ?
01:39C'est l'une des deux revendications, c'est-à-dire que depuis l'arrivée d'Uber, l'Américain qui est arrivé dans notre pays pour payer notre pays et tout le reste,
01:47on a justement, comment je pourrais dire, des plateformes qui sont arrivées et on a des lois qui sont passées à notre avantage à nous.
01:55Parce qu'il n'y a que nous, en vérité, Cyril, qu'on a le droit de charger sur la voie publique et de pouvoir circuler sur la voie publique.
02:01On voit bien que l'Américain est arrivé et, en vérité, Uber, il respecte les plateformes de VTC en général, qu'il ne respecte aucune loi.
02:09On a deux lois qui sont passées, Cyril.
02:11Moi, je vais vous dire, je voudrais rebondir sur ce que dit Bekir.
02:14En fait, ce qu'on est en train de dire sur les chauffeurs de taxi et sur l'Uber, sur l'Uberisation, voilà, aujourd'hui, de ce qui se passe.
02:23Oui, parce qu'il n'y a pas que Uber, il y a d'autres plateformes.
02:25Après, les chauffeurs Uber n'ont rien contre eux parce que, je sais que ce n'est pas la guerre entre les chauffeurs de taxi, ils essaient juste de travailler.
02:30Juste, le problème qu'il y a, et c'est un petit peu un problème récurrent dans toutes les corporations en France,
02:36c'est-à-dire que, quand tu es agriculteur en France, on va te rajouter des règles aux règles européennes.
02:41En fait, eux, les taxis, ils ont des règles qui ne sont pas les règles des autres.
02:47Donc, comment vous voulez qu'ils s'en sortent ?
02:48C'est ça, en fait, c'est que les taxis, déjà, la concession est extrêmement chère.
02:52150 000 euros.
02:53Exactement.
02:53Deux, ils ont des règles, ils sont extrêmement réglementés.
02:56On est très réglementés.
02:57Exactement. Contrairement à leurs concurrents, donc forcément, à un bon moment, c'est très compliqué de se battre.
03:04C'est compliqué de se battre avec des armes différentes des autres.
03:07Et on va parler après de cette histoire d'assurance maladie, etc., des transports de malades,
03:12parce que ça, on va bien expliquer de quoi il s'agit,
03:15parce qu'il y a pas mal de gens qui ne sont pas d'accord avec ça,
03:17et qui ne sont pas d'accord avec les revendications des chauffeurs de taxi.
03:20Donc, j'aimerais que Bekir nous explique bien, pour que vous compreniez bien, ici, sur Europe.
03:23Merci, Bekir.
03:24Alors, Bekir, sur ces transports de malades, c'est quoi, l'histoire ?
03:27Sur les transports de malades, l'histoire, c'est tout simplement qu'on a le directeur de la CNAM,
03:31qui, pendant à peu près deux ans, soi-disant, a fait des négociations avec les organisations professionnelles de taxi.
03:38Mais, en vérité, il n'y a jamais eu de négociation.
03:40C'est plutôt, il a imposé, il a fait perdre du temps, il a baladé les fédérations de taxi.
03:46Il a sorti une convention, en vérité, qui nous sort du tarif euro-kilométrique et des tarifs préfectoraux.
03:53Donc, un taxi, ça travaille avec des tarifs préfectoraux.
03:55Il veut nous sortir de cette réglementation-là pour nous imposer un tarif,
04:00en gros, pour nous faire travailler à un euro du kilomètre.
04:02Et on sait très, très bien que ce n'est pas viable.
04:04C'est-à-dire qu'effectivement, les taxis qui sont dans des grandes villes,
04:07tout ça, bon, ils ont encore un peu de paiement, malgré, on arrive à peu près à survivre encore.
04:12Mais les taxis qui sont dans des zones rurales,
04:14les taxis qui sont en province, qui dépendent à 80-90% de ce marché-là,
04:19en vérité, on a entre 35 et 40 000 taxis qui risquent de mettre la clé sous la porte.
04:24Et tous ceux qui ont des salariés, de toute façon, c'est mort.
04:26Mais moi, c'est ça qui me dérange.
04:29Excusez-moi, il n'y a pas d'autre priorité en ce moment.
04:32Excusez-moi, et à un moment, les Français ne s'en sortent pas.
04:35Ah si, il y a des priorités, c'est à l'Ukraine.
04:37On donne des milliards pour les autres, mais rien pour les Français.
04:40Si, si, on a des priorités, sauf pour nous.
04:41Moi, je pense aux mecs qui travaillent.
04:44Non, mais moi, je connais des potes qui sont taxis.
04:46Ils ont payé leur concession, franchement,
04:50ils payent des crédits tous les mois, extrêmement durs.
04:54Donc, ils sont obligés de travailler.
04:56Vraiment, ils ont des horaires, je peux vous dire,
04:58avec une amplitude d'horaires incroyable.
05:00Mais ils sont obligés, parce qu'ils sont obligés de payer.
05:02Plus, ils sont obligés de faire vivre leur famille.
05:05Mais, et mec, pourquoi on essaie, à chaque fois,
05:08excusez-moi, de mettre des gens au chômage,
05:11de fermer des sociétés, d'empêcher des gens de travailler ?
05:14Moi, c'est ça qui me dérange.
05:15Après, je ne connais pas bien le truc.
05:17Après, voilà, parce qu'il y a plein de gens qui disent que...
05:18Il y a des gens qui disent qu'il faut, évidemment,
05:19faire des restrictions budgétaires,
05:21et qu'il faut bien aller taper quelque part.
05:23Et voilà, ça tombe sur...
05:24Mais oui, ça...
05:25On va mettre 40 000 personnes au chômage.
05:2740 000 personnes au chômage.
05:28Mais écoutez, quand vous dites ça, madame,
05:29je vous dirais tout simplement,
05:31ils veulent faire 300 millions d'euros d'économie
05:33sur le dos des taxis,
05:34mais ils donnent 270 millions aux médecins
05:38pour qu'ils donnent moins de bons de transport.
05:40Donc, en vérité, ça n'a aucun sens, tout simplement.
05:42On veut vraiment empêcher les malades
05:45et les gens qui sont malades
05:46à pouvoir, justement, se déplacer pour aller se soigner.
05:50Et dans les zones rurales,
05:51c'est de la faute des taxis,
05:52s'il n'y a pas d'hôpitaux,
05:53s'il n'y a pas de cliniques.
05:54Donc, automatiquement, ils voient bien
05:55qu'aujourd'hui, ça coûte.
05:56Et puis, ça me fait rire
05:57quand on dit aussi que les gens sont malades,
06:00mais de plus en plus malades.
06:01Et puis, on est arrivé à 6 milliards,
06:03que ça augmente.
06:03Mais depuis que Macron est au pouvoir,
06:05on est tous malades.
06:07Plus ça va continuer avec ce gouvernement,
06:09et plus on est en train de devenir tout mal.
06:10C'est eux qui nous rendent malades.
06:11Ce n'est pas de nos fautes.
06:12Il y a quelque chose qui est intéressant aussi,
06:14c'est que dans les zones rurales,
06:15le taxi qui vient faire transport de malades,
06:17c'est un lien.
06:18Il connaît le patient.
06:19En règle générale,
06:20ça fait très longtemps qu'il s'en occupe,
06:21et qu'il l'emmène,
06:22et qu'il va...
06:23Et il y a des personnes qui ne pourraient pas
06:25aller se faire soigner,
06:25parce que l'hôpital est à 40 kilomètres
06:27de son domicile, par exemple.
06:29Quand on est dialysé,
06:30quand on a des chimios,
06:31et ainsi de suite,
06:31vous voulez faire quoi ?
06:32Bien sûr que le lien, justement,
06:34il y a vraiment un lien très important
06:35qui s'est créé entre les malades
06:37et justement les chauffeurs de taxi.
06:39Automatiquement,
06:40et puis même, parfois,
06:41les chauffeurs de taxi,
06:42parfois, perdent aussi les malades.
06:44Donc, il y a vraiment un lien
06:44qui est très très fort.
06:45On les prend,
06:46on les monte dans les services.
06:47Il y a vraiment un lien de proximité
06:49qui est vraiment...
06:49Moi, je vais vous dire,
06:50moi, j'ai pour habitude
06:53et j'ai pour...
06:54Maintenant, l'être-motiv
06:55dans toutes mes décisions,
06:56dans toutes les décisions
06:58qui pourraient être prises
06:58au niveau de l'État,
07:00de privilégier les gens
07:02qui travaillent
07:02et ceux qui veulent travailler.
07:03Pour moi,
07:04c'est la règle numéro une.
07:06Voilà.
07:07Franchement, c'est la règle numéro une.
07:08Arrêtez d'emmerder les Français.
07:10Exactement.
07:10Arrêtez d'emmerder...
07:11Moi, je suis d'accord.
07:11Pompidou, tu es d'emmerder les Français.
07:13Exactement.
07:14Arrêtez d'embêter les Français
07:15qui travaillent
07:16et qui veulent travailler
07:17et qui essaient de s'en sortir.
07:18Ça s'en prend à tout le monde, Cyril.
07:20Entre les infirmières,
07:21les pompiers,
07:21les policiers,
07:22les agriculteurs,
07:23tous ceux qui bossent...
07:25Oui, oui, exactement.
07:25On leur met des bâtons dans les roues.
07:27On les rabote, on les rabote.
07:28Toutes les petites entreprises.
07:29Toutes les petites entreprises.
07:30Les artisans.
07:31Ah, les artisans.
07:32Ils sont à mourir.
07:33Mais même si vous regardez
07:33dans Paris aujourd'hui,
07:35toutes les boutiques...
07:36Mais tout ferme.
07:36Tout ferme.
07:37Il y a raison, tout ferme.
07:37Je vais juste faire
07:38la mouche du coche.
07:40Bravo, on en a besoin.
07:42Il y a un taxi Palois,
07:44celui de Pau,
07:44qui m'a expliqué lundi matin
07:47que l'activité transport médical
07:49était pour lui 70%.
07:51Il porte des dialysés.
07:54Et il m'a dit
07:54mais il faut aussi
07:56qu'on mette un peu d'ordre
07:57dans notre corporation
07:58parce qu'il peut y avoir
07:59des collègues qui abusent.
08:01Ça veut dire quoi,
08:02qui abusent ?
08:03Mais...
08:04Ça, on l'entend.
08:05C'est-à-dire que
08:06ce n'est pas parce qu'il y a
08:06deux, trois brebis galeuses
08:08qu'on a besoin
08:10de s'en prendre
08:11à toute une profession.
08:12Mais quand on voit
08:13les membres du gouvernement
08:14est-ce qu'ils sont mieux ?
08:16Mais justement,
08:16le ministre des Transports,
08:17Philippe Tabarro,
08:17il dit que sa porte
08:18est encore ouverte
08:19et qu'il aimerait vous recevoir
08:21mais que vous n'arrivez pas
08:22à vous fédérer,
08:24à avoir une délégation
08:25qui vient...
08:26Grâce à vous,
08:27moi en tout cas,
08:28j'ai appris qu'il était
08:29le ministre des Transports.
08:30J'avais jamais entendu
08:30parler de ça.
08:31Philippe Tabarro,
08:32je croyais que c'était
08:32l'attaquant du FCMS.
08:34Sans rigoler.
08:35Entrée de Philippe Tabarro
08:38et de but de Tabarro.
08:40Philippe Tabarro
08:40est parti du milieu de terrain.
08:42Il a dérivelé Jean Castex
08:44notamment dans la surface.
08:46Non mais Philippe Tabarro.
08:48C'est un élu LR
08:49du sud de la France
08:50qui est devenu ministre.
08:52J'ai rien contre lui.
08:53Personne,
08:53moi je le connais pas.
08:54Mais en tout cas,
08:54s'il veut...
08:55Moi, ce que j'aime chez lui,
08:56ça j'aime bien le mec
08:57qui dit je veux dialoguer.
08:58Ça j'aime bien.
08:59Donc je le connaissais pas
08:59mais je l'aime bien.
09:00Les médias,
09:00ils osent peut-être
09:02venir vous parler ici.
09:04Mais il n'y a aucun moment
09:05l'attitude.
09:06À aucun moment
09:06on n'a pas voulu discuter.
09:08Là hier,
09:08il a clairement dit à la télévision,
09:10ils ont clairement dit à la télévision
09:11qu'on ne voulait pas négocier.
09:12Mais c'est pas du tout le rapport.
09:13C'est eux qui ne veulent pas négocier.
09:15Tout simplement.
09:15Il dit qu'il faut
09:16que faute d'entendre
09:17dans les fédérations,
09:18il n'y a pas de délégués.
09:18Il n'y a pas de délégués.
09:19Ah si, si, si.
09:20Les quatre fédérations,
09:21on est ensemble.
09:22Les quatre fédérations,
09:23on est ensemble.
09:23Mais ce qu'on demande,
09:24c'est un médiateur.
09:25C'est un médiateur
09:26qui puisse assister aux réunions
09:27et puis que ça soit
09:28du donnant-donnant.
09:29On n'a aucun problème
09:30sur les négociations.
09:31Mais c'est eux
09:32qui ne veulent pas négocier.
09:33Ils veulent nous imposer des choses.
09:35Tout simplement.
09:36Il faut faire des économies,
09:37c'est très clair.
09:37C'est pas de problème.
09:38On est tous d'accord là-dessus.
09:41Et à mon avis,
09:42il y a beaucoup de mannes d'économie
09:43qu'on n'explore pas assez.
09:46À commencer par le mille-feuille territorial.
09:48Mais il faut arrêter
09:49de s'en prendre
09:49à ceux qui veulent bosser,
09:51à ceux qui transportent
09:53des patients
09:53qui sont malades.
09:56Moi, je propose
09:57qu'on récupère 100 milliards
09:58avec l'évasion fiscale.
09:59Je propose que les Uber,
10:01les 5 millions d'euros
10:02qui payent d'impôts...
10:03Si vous pouvez ne pas parler
10:04d'évasion fiscale
10:04devant Olivier d'Artigol.
10:06Ça nous a rendu un merci.
10:08Il s'est évadé à pot.
10:11Nous, on contribue
10:12à l'effort national
10:13et quand on voit
10:14que la plateforme Uber
10:15paye à peine 5 millions d'euros
10:18d'impôts en France,
10:19ça va.
10:19Il y a un moment
10:20où on doit arrêter.
10:21Je suis fasciné.
10:21Il n'y a pas un artisan
10:22qui vous dit
10:22que ça va bien en ce moment.
10:23Il n'y a pas un auto-entrepreneur
10:24qui a une petite entreprise
10:25qui vous dit
10:25que ça va bien en ce moment.
10:26Il n'y a pas un plombier
10:27qui vient vous dépanner
10:29à n'importe quelle heure
10:30du jour et de la nuit
10:30qui vous dit
10:31que ça va bien en ce moment.
10:32Vous discutez avec lui.
10:32Il dit oui,
10:33il y a eu des belles périodes.
10:34Par exemple,
10:34l'époque Sarkozy
10:36était une belle période
10:38quand on était entrepreneur
10:39parce que c'était
10:39travailler plus pour gagner plus.
10:41Aujourd'hui,
10:41ça a totalement changé.
10:43On est asphyxié de taxes.
10:44Le coût du travail
10:45dès qu'on a un salarié,
10:46ça nous coûte
10:47beaucoup trop cher.
10:48Entre ce qu'on donne
10:49au salarié
10:50et ce qu'il reçoit,
10:51le décalage est absolument fou.
10:52Donc,
10:53il y a quelque chose
10:53qui ne va pas
10:54avec ceux qui veulent bosser,
10:55ceux qui veulent créer
10:55de la richesse.
10:56Et ce qui est dingue,
10:57c'est que ce soit
10:57le petit entrepreneur
10:58ou le géant
10:59comme Bernard Arnault
10:59qui en a aussi ras-le-bol.
11:00On va rallier ça
11:02dans un instant.
11:03Vous restez avec nous,
11:04Bekir,
11:04bien entendu,
11:05chauffeur de taxi.
11:06Merci.
11:07Au but de Laurent Marcangeli,
11:10il est parti du milieu
11:11le terrain Marcangeli.
11:14Ça aussi,
11:15certains doivent découvrir
11:15qui est Laurent Marcangeli
11:16à l'occasion.
11:17C'est qui Laurent Marcangeli ?
11:18Laurent Marcangeli,
11:18c'est le patron
11:19du groupe Horizon
11:21à l'Assemblée nationale
11:22qui est devenu
11:23ministre de la fonction publique.
11:24C'est là aussi
11:24un maire d'Ajaccio.
11:25Exactement.
11:26Laurent Marcangeli
11:27qui a mis un doublé
11:28la semaine dernière
11:29au stade 5.
11:30Ça ne faut rien.
11:31Après blessure.
11:32Exactement.
11:33Allez,
11:33on va se retrouver
11:33dans un instant sur Europe 1.
11:34Vous venez d'appeler
11:3501-80-20-39-21.
11:37Il y a beaucoup de gens
11:37qui veulent réagir
11:38sur cette histoire
11:39des taxis.
11:40Vous nous appelez sur Europe 1.
11:41On est là,
11:41on ne bouge pas tout de suite.
11:4316h-18h.
11:44Cyril Hanouna
11:45sur Europe 1.
11:46Europe 1.
11:4716h-18h.
11:48On marche sur la tête.
11:50Cyril Hanouna.
11:51On marche sur la tête.
11:5216h34.
11:53C'est Europe 1.
11:53C'est Cyril Hanouna
11:54avec toute l'équipe.
11:55On marche sur la tête.
11:56Fabien Lecoeuvre
11:57est parti.
11:58Il est parti.
11:59Il est revenu.
12:00Il est parti.
12:01Il est revenu.
12:03Il nous parlera
12:04un petit peu
12:04des people
12:06dans un instant.
12:07Avec plaisir.
12:07Comment allez-vous ?
12:08Pleine forme.
12:09Moi,
12:09quand arrive l'été...
12:11Vous ne changez pas de tenue.
12:13On ne va pas dire
12:14que vous ayez une tenue estivale.
12:15Vous habitez toujours pareil ?
12:17J'en ai des vestes
12:18et des chemises.
12:19Vous l'étiez aussi ?
12:20Vous êtes en veste et chemise ?
12:21Toujours.
12:21Même au bord de la piscine,
12:23il est en veste chemise.
12:24Non,
12:24c'est intégral.
12:25Soit tu es à poil,
12:27soit tu es en veste chemise.
12:28Il n'y a pas de juste milieu.
12:29Il n'y a pas de juste milieu.
12:31Un petit bermuda,
12:32par exemple.
12:32J'en ai aussi pour l'été.
12:34Même pas.
12:35Ah,
12:35tiens,
12:36il y a Jean-Michel Apathy
12:36qui a tweeté.
12:37Ah !
12:38Les du bus de service.
12:39Le GGS,
12:40le DGDS,
12:41comme on l'appelle.
12:41Ah,
12:41il met bravo à Cyril Hanouna.
12:42Après avoir battu le record
12:43Arcom sur la défaite C8,
12:45il vient d'ouvrir son score
12:46sur Europe 1
12:46en essayant de faire passer
12:47une baudruche
12:48pour une lanterne.
12:49À ce niveau,
12:49ce n'est plus du talent,
12:50c'est de l'art.
12:50Oui,
12:51parce qu'on a eu une petite
12:51remontrance de l'art comme
12:52mais rien,
12:52on n'a pas eu d'amende.
12:53Juste une petite remontrance
12:55ou rien du tout.
12:56Mais en plus,
12:57il paraît que vous l'avez croisé
12:58dans l'ascenseur.
12:59Absolument.
13:00Il était charmant.
13:01Je pense que six mois
13:03il m'avait croisé dans l'ascenseur.
13:04Je ne sais pas pourquoi.
13:05Mais non,
13:05mais il est charmant.
13:06Ça peut devenir
13:07votre meilleur ami d'ici un an.
13:08Ah non,
13:08je ne peux pas le bairir.
13:10Ah non,
13:10je ne peux pas le bairir.
13:11C'est surprenant.
13:13Là,
13:19je ne m'en suis pris
13:20à une personne âgée.
13:21Sur le sif des insoumis,
13:22il avait été là.
13:23Oui,
13:23c'est tout.
13:23Oui,
13:24je l'ai dit.
13:24C'est très correct.
13:25Oui,
13:25mais c'est un guignol quand même.
13:26C'est un gugus.
13:27Mais moi,
13:27c'est dingue
13:28parce qu'ils sont dans le même immeuble.
13:29Moi,
13:29je pense qu'il a fait exprès
13:30à chaque fois
13:31de ne jamais me croiser.
13:31Donc,
13:32si il vient me croiser,
13:34vous pourrez lui dire
13:34je ne m'attaque jamais
13:36aux personnes âgées.
13:37Non,
13:37mais c'est vrai,
13:38vraiment.
13:38Ni les femmes,
13:39ni les personnes âgées.
13:40Je suis contre la violence.
13:42Donc,
13:42il peut me croiser.
13:44Il n'est pas peur de me croiser
13:45parce que je sais qu'à chaque fois,
13:46il file comme un poisson.
13:47Il a cette petite crainte.
13:49Oui,
13:49il a cette petite crainte.
13:50Mais Jean-Michel,
13:51il dit,
13:52voilà,
13:53je ne vais pas,
13:55je vais,
13:55voilà,
13:55Jean-Michel Apathy.
13:56Vous vous rendez compte,
13:57même moi,
13:57c'est la honte que j'aurais à avoir dit.
14:00Franchement,
14:00Jean-Michel Apathy,
14:01pourquoi ne pas se taper
14:02avec le père Fourin,
14:02les mecs ?
14:03Non,
14:03mais franchement,
14:04c'est n'importe quoi.
14:05Non,
14:05mais franchement,
14:06on ne va pas se taper
14:06avec n'importe qui quand même.
14:08C'est n'importe quoi.
14:08Surtout,
14:09Fabien,
14:09il t'a demandé quelque chose
14:10quand tu l'as croisé.
14:11Il m'a demandé,
14:12non,
14:12il m'a informé
14:13qu'il sortait un livre sur Cyril.
14:14Et il voulait taper un livre sur moi.
14:15Parce que comme il n'a jamais vendu
14:17plus de deux livres dans sa vie,
14:18il veut essayer de vendre du livre
14:19en parlant de moi.
14:20Mais bon,
14:20encore une fois,
14:21il va prendre une taux.
14:22Ce n'est pas en parlant de vous,
14:22c'est en faisant un livre sur vous.
14:24Oui,
14:24je sais.
14:24C'est 300 pages que sur vous.
14:26Donc,
14:26ça va parler de Cyril.
14:27Non,
14:28mais il n'a vraiment rien à faire.
14:29Lui,
14:30c'est vraiment la descente aux enfers.
14:32Il y avait un petit truc,
14:33il avait une petite hype un moment.
14:35Et là,
14:35c'est le chaouche des chaouches.
14:37Franchement.
14:38Bon,
14:38écoutez,
14:38j'espère que moi,
14:39je le croiserai.
14:40Mais voilà,
14:41vous pourrez lui dire,
14:41si vous le recroisez,
14:42parce que je sais qu'il a peur
14:43de me croiser.
14:44J'ai appelé l'infotéléphone,
14:45il a raccroché direct.
14:46Vous lui direz,
14:46je ne m'attaque jamais
14:47aux personnes
14:48dans son état.
14:51Merci.
14:52Comme ça,
14:52c'est clair.
14:53Vous pourrez lui dire.
14:54Je transmettrai.
14:55à mon avis,
14:56il nous écoute,
14:57c'est notre auditeur le plus fidèle.
14:58Donc voilà,
14:58Jean-Michel peut me croiser sans crainte,
15:00ne t'inquiète pas.
15:01Voilà,
15:01ça me fera plaisir en plus.
15:03On échange un peu.
15:04Juste,
15:04ne me chauffe pas trop quand même.
15:05Non,
15:05je rigole.
15:07Non,
15:07non,
15:07je rigole.
15:08Il a 200 ans,
15:09les mecs,
15:09arrêtez.
15:09Allez,
15:10merci.
15:10Olivier d'Artigol est là,
15:12merci.
15:12Gautier Lebray,
15:13merci d'être là.
15:14Valérie Bené,
15:15merci aussi.
15:16Fabien Lecoeur,
15:16regardez-le comme il est.
15:18C'est bien d'être en ascenseur avec vous,
15:19parce qu'on se sent grand en plus.
15:21Il a dû se sentir pousser les ailes.
15:24Non,
15:24peut-être dans le même ascenseur,
15:25il est sorti de l'ascenseur,
15:26du parking,
15:27et moi je rentrais dans l'ascenseur.
15:28Oui,
15:29bien sûr.
15:30Je suis à deux doigts de l'inviter au déjeuner,
15:31Jean-Michel Apathy,
15:32parce que c'est un de nos auditeurs,
15:33il n'est pas fidèle.
15:33C'est vrai.
15:34Franchement.
15:34Oui,
15:35vous devriez.
15:35Ne vous inquiétez pas,
15:36s'il vient en plus,
15:37je mettrai du stéradon.
15:39Merci,
15:40c'est pour moi,
15:40c'est cadeau.
15:41Allez.
15:42Hier,
15:42c'était Michel Sivès,
15:43aujourd'hui c'est Jean-Michel Apathy.
15:44Qui sera le grand gagnant demain ?
15:46Non,
15:46mais ça c'est vraiment,
15:47c'est les mecs qui ont fait deux télés,
15:49ils ont pris une tête,
15:51ils ont pris un melon de fou,
15:52mais ils sont vite redescendus,
15:53c'est ça.
15:54C'est les mecs qui se prennent pour des stars,
15:56et qui se rendent vite compte
15:56qu'en fait,
15:57ils sont zéros.
15:58Voilà.
16:00Merci Békyr,
16:00en tout cas,
16:01d'être avec nous.
16:01Merci chauffeur de taxi,
16:02on parle de vos problèmes,
16:05de vos problèmes en ce moment.
16:07Alors,
16:07qu'est-ce que,
16:07là ça fait quatre jours,
16:08qu'est-ce que vous attendez ?
16:10Est-ce que ça avance ?
16:11Et est-ce que vous allez avoir
16:12des rendez-vous,
16:13des choses qui vont faire avancer les choses ?
16:15Écoutez,
16:15on espère,
16:16mais en tout cas,
16:16on compte maintenir la pression.
16:18Donc là,
16:18aujourd'hui,
16:19on attend des centaines
16:21et des milliers de taxis.
16:22Donc là,
16:22au Boulevard Aspaille,
16:23on est déjà,
16:24je pense,
16:24à peu près 3000 taxis.
16:26Justement,
16:26tout à l'heure,
16:27vous parliez d'invitations
16:28à Roland-Garros.
16:29Donc,
16:30on va peut-être s'inviter dimanche
16:31à Roland-Garros,
16:32parce qu'apparemment,
16:33il faut faire des choses hors cadre
16:35pour pouvoir être entendues
16:36dans ce pays.
16:37Malheureusement,
16:38on en arrive à une situation
16:39où, de toute façon,
16:40ça devient une question de survie.
16:41On a énormément de mouvements,
16:43que ce soit dans la ville de Pau,
16:45la ville du Premier ministre,
16:46de notre Premier ministre.
16:48Donc,
16:48on est tous à Pau.
16:49Pas vendredi ?
16:50Comment ?
16:51À quel jour ?
16:52Il a peur pour lui.
16:55Non,
16:55mais on y est de plus.
16:56Ils se sont mobilisés aujourd'hui
16:57déjà à Pau.
16:58Ils sont déjà à Pau.
16:59La solidarité
17:00avec les gens qui travaillent.
17:01J'ai tout cœur avec vous.
17:02On a aussi un très grand mouvement
17:06qui est fait sur Marseille.
17:07Malheureusement,
17:08on a un chauffeur de VTC
17:09qui a volontairement écrasé
17:11deux chauffeurs de taxi aussi.
17:13Donc,
17:13on a une grande pensée
17:14pour nos collègues.
17:15On a aussi une grande pensée
17:16pour nos collègues
17:17qui ont fini en garde à vue
17:18aussi dernièrement.
17:20En tout cas,
17:21on ne va pas lâcher.
17:22C'est où on gagne,
17:24où on perd.
17:24Mais en tout cas,
17:25on ne veut plus de juste milieu
17:26parce que ça fait des années
17:27qu'on nous balade.
17:28Donc,
17:28ça ne devient plus possible.
17:29Ça devient une question de survie.
17:30Mais Roland-Garros,
17:31je pense que c'est une bonne idée.
17:32si d'ici...
17:33Alors,
17:33ce n'est pas moi qui venais venir.
17:34Dimanche,
17:34il n'y a pas d'un jour.
17:37Cyril.
17:38J'adore Roland-Garros.
17:39C'est une bonne proposition.
17:42Moi, Roland-Garros,
17:43je ne suis pas pro
17:44parce que j'ai vu d'à côté.
17:45Ça ne m'arrange pas.
17:46Vraiment,
17:47ça ne m'arrange pas du tout.
17:49Mais la finale du PSG,
17:51je pense que ça ne va pas
17:52vous déranger,
17:52monsieur Cyril.
17:53La finale du PSG,
17:54c'est à Munich.
17:55Je vous l'appelle à la Munich
17:55en taxi.
17:56J'ai proposé un taxi,
17:57en plus,
17:58chauffeur de taxi
17:58de la Munich en voiture.
18:00Il a dit,
18:02il m'amène en taxi à Munich.
18:03Ah oui ?
18:04C'est vrai.
18:05On est là en...
18:06Cadour.
18:07Il s'appelle Cadour.
18:08Je l'embrasse.
18:08Il m'a dit,
18:09je t'amène à Munich
18:09si tu me trouves une place
18:10pour le PSG.
18:11Vous vous registrez à Munich ?
18:12Munich,
18:12ce n'est pas encore décidé.
18:14Pourquoi vous murmurez tout le coup ?
18:16Je vais boire.
18:17Tout ce qui est agenda,
18:18c'est pas encore.
18:21Juste une question,
18:22parce que vous avez dit
18:22qu'effectivement,
18:23vous souhaitiez
18:23qu'il y ait plus de contrôle,
18:25notamment pour les VTC,
18:26parce que vous estimez
18:28qu'il y a une sorte
18:28de concurrence illégale.
18:30Vous pouvez à nouveau
18:31quand même dire
18:32ici au micro d'Europe 1
18:33qu'il n'y a pas
18:34entre guillemets
18:35de guerre
18:35entre les chauffeurs
18:36de taxi
18:37et les chauffeurs
18:39de VTC,
18:39parce qu'on a le sentiment
18:41parfois qu'il y a
18:42une forme de guerre
18:43entre les chauffeurs,
18:43alors que c'est
18:44les plateformes que vous...
18:45Non, pas du tout.
18:46De toute façon,
18:46quand on voit
18:47les chauffeurs de VTC...
18:49Parce que parfois,
18:49on a vu des images
18:50où vous en veniez aux mains
18:51les uns et les autres.
18:52Non, c'est-à-dire
18:53que ce qui s'est passé
18:54il y a des années avant,
18:55cette situation a évolué.
18:56Mais nous, aujourd'hui,
18:57on a des lois
18:57qui sont passées
18:58dans notre sens.
18:59Donc, on n'a rien
19:00contre eux.
19:01Mais même eux
19:02manifestent contre Hubert
19:03de toute façon.
19:04Donc, sur ce côté-là,
19:05il n'y a pas de problème.
19:07Mais concernant...
19:08Vous m'aviez dit quoi,
19:08déjà ?
19:09C'était quoi la question ?
19:09On oublie souvent
19:11ce qu'il y a dit.
19:12Non, c'était sur le fait
19:13que...
19:13Je vous casse pas...
19:14Voilà, c'est pas...
19:15C'est pas quelqu'un
19:16dont on se souvient
19:16spécialement.
19:18Non, je suis un peu accusé.
19:20C'est pour ça.
19:21Mais toujours en valeur.
19:22C'est partenaire d'enjeu.
19:23C'est toujours en valeur.
19:24On rigole !
19:25Mais oui, c'est toi
19:27je ne suis pas avec vous
19:27depuis 13 ans.
19:29Elle a posé une question
19:30il y a une minute
19:30et elle ne s'en souvient plus,
19:31les mecs.
19:31Non, on est accusé
19:32après 4 jours de manifestation.
19:34Je vais vous poser une question
19:35si vous n'en souvenez plus.
19:37Comment ça va ?
19:39Bah, ça ne va pas trop.
19:40Non, revenir sur les plateformes
19:41de VTC, non.
19:43Les VTC, on est même,
19:44on n'a rien contre.
19:44Non, on veut tout simplement
19:45que les lois soient appliquées.
19:46Et que ce soit les mêmes
19:46contre eux.
19:47On ne veut rien d'autre.
19:47Et puis, concernant aussi
19:48les plateformes,
19:49on revient toujours
19:50sur la même chose.
19:50c'est eux qui incitent
19:51les chauffeurs
19:52à travailler sur la voie publique.
19:54C'est de l'esclavage moderne.
19:55C'est tout.
19:56Et nous, on ne veut pas
19:56en arriver à ce niveau-là
19:58tout simplement.
19:59Non, non, on n'a rien contre eux.
20:00Ce n'est pas le problème.
20:00Le problème, c'est les plateformes.
20:02C'est Valérie Béné.
20:02Vous avez...
20:03Quand je dis à Fabien Lecum
20:04qui vous aide,
20:04parce qu'ils disaient
20:05que vous avez oublié
20:05Valérie Béné.
20:07C'est Valérie Béné.
20:08C'est important
20:08ce qui a été dit
20:09sur les nouveaux esclaves
20:12des temps modernes.
20:13Toutes les personnes
20:14ubérisées.
20:14parce que là,
20:15on est sur le transport,
20:17livraison de repas.
20:18Mais l'ubérisation,
20:19elle peut s'étendre
20:19dans les années qui viennent
20:20à des pas entiers
20:22du travail.
20:23Bien sûr.
20:24La phrase s'arrête là.
20:26Merci.
20:26Prenez-vous qu'on fait
20:28des mini-phrases.
20:29On fait un super duo
20:29tous les deux.
20:31Non, mais vous savez,
20:32la phrase s'est arrêtée.
20:33On n'a pas compris.
20:33Il est en pleine phrase.
20:34Il s'est arrêté.
20:34L'ubérisation.
20:35Juste, Bekir,
20:36parce qu'il y a pas mal
20:37de gens aussi,
20:37j'aurais dit
20:38en Gauthier Lebré,
20:39qui critiquent
20:40les chauffeurs de taxi.
20:41Quelle est la critique
20:42qui revient le plus souvent ?
20:43La critique sur les chauffeurs
20:44de taxi,
20:45sur ce transport
20:47de personnes malades,
20:48c'est que parfois,
20:50il y a des abus
20:50et que ça fait un trou énorme
20:53et qu'ils ne prennent pas
20:54vraiment des gens malades
20:55tout le temps.
20:56Voilà, c'est ça la critique.
20:57Justement,
20:57c'est là qu'ils augmentent,
20:59que la sécu augmente
21:00le nombre de contrôles.
21:01Il n'y a pas de problème
21:02sur ça.
21:02Mais pour revenir
21:03sur ce que vous disiez aussi,
21:04on a besoin de contrôles.
21:05Mais quand on voit
21:06que dans le transport
21:07de personnes,
21:09on a 100 000
21:11personnes qui travaillent.
21:12Nous, on est 20 000,
21:13on est à peu près 60 000
21:15aussi VTC
21:16qui travaillent aussi.
21:17Mais pour vous montrer
21:18que quand vous parliez
21:18de contrôles,
21:19c'est infaisable.
21:20L'État,
21:21il n'y a que 147 boheurs,
21:22la police des taxis,
21:23pour contrôler
21:2480 000 personnes.
21:26Vous savez très bien
21:26que ce n'est pas possible.
21:28Et concernant
21:28qu'il peut y avoir
21:30quelques abus
21:31ou quelques dérives,
21:32mais il y en a partout.
21:33Il y en a chez les médecins,
21:34il y en a partout.
21:35De toute façon,
21:35je ne sais pas.
21:38Les émissions
21:40qu'ils n'ont pas faites
21:40et qu'ils tentent
21:41de facturer.
21:42Des abus,
21:43on a partout.
21:43Mais ils n'ont que faire
21:44plus de contrôles,
21:45tout simplement.
21:45Il n'y a aucun problème.
21:46Mais il faut mettre
21:47la main financière
21:47pour que les contrôles
21:48soient augmentés.
21:49Il ne faut pas
21:49punir.
21:50Il ne faut pas
21:51une punition collective.
21:52Ce n'est pas parce
21:53qu'il y a quelques
21:53brebis galeuses
21:54qu'il faut se prendre
21:54à toute une profession.
21:55On est d'accord.
21:57C'est vrai.
21:58C'est vrai.
21:59Bien sûr.
22:00Et puis même
22:01quand on revient
22:01aussi sur le transport
22:02partagé par exemple,
22:05effectivement,
22:05pour l'écologie,
22:06il n'y a pas de problème
22:07de ce côté-là.
22:08Mais on fait quoi ?
22:08On fait attendre
22:09les malades,
22:09les dialysés,
22:10ceux qui ont des chinois,
22:11les attendent 3-4 heures
22:12dans des rétos.
22:13Ça n'a pas de sens.
22:14Au transport partagé,
22:15il y a de nombreux malades
22:16qui disent eux-mêmes
22:17qu'ils sont dans des situations
22:18où ils ne peuvent pas
22:19être dans un transport partagé
22:22parce que leurs conditions
22:23ne le permettent pas par exemple.
22:25Et on ne peut pas
22:25là à nouveau...
22:26Et particulièrement
22:27en ruralité
22:28où il n'y a pas
22:28de transport partagé.
22:30Moi je pense
22:30à toutes ces zones rurales.
22:31Vous avez souvent
22:32des petits villages
22:33de Milam,
22:35il y avait deux boucheries,
22:36il n'y en a plus qu'une.
22:37Il y avait des commerces
22:39de vêtements,
22:39il n'y en a plus.
22:41Et donc ça a disparu
22:42petit à petit.
22:42Et maintenant,
22:42on va peut-être
22:43leur enlever les taxis
22:44qui viennent potentiellement
22:45les chercher
22:46pour les emmener à l'hôpital
22:46qui est très très loin
22:47parce qu'il n'y a pas
22:48d'hôpital
22:48à moins d'une petite
22:51centaine de kilomètres.
22:52Et concrètement,
22:53ça veut dire que concrètement
22:54vous demandez quoi
22:55au ministre ?
22:55Nous, là clairement,
22:56on demande le gel
22:58de cette convention
22:59qui est imposée
23:01par le directeur
23:02de la CNAM.
23:02Et on demande
23:03à avoir un médiateur
23:04pour pouvoir faire
23:05de réelles négociations.
23:07J'insiste sur
23:08le réel négociation.
23:09Il n'y a jamais eu
23:09de négociation.
23:10On est d'accord
23:11pour faire des efforts,
23:12il n'y a pas de problème.
23:13On est d'accord
23:14pour vraiment
23:15pour faire des efforts,
23:16il n'y a pas de problème.
23:17Et concernant les plateformes,
23:18on veut tout simplement
23:19que les plateformes
23:20arrêtent de distribuer
23:21des courses sur la voie publique,
23:22ce qui est purement
23:23et simplement interdit.
23:25On ne demande que ça,
23:26le respect de la loi.
23:27Et comme je vous dis,
23:28s'ils nous tendent la main,
23:29on leur tend la main,
23:30mais venir nous imposer
23:31des choses...
23:31Donc les gens
23:32raisonnables,
23:32c'est vous.
23:33Ah non, mais nous,
23:34on est prêts à tendre la main.
23:35On n'est pas fermés.
23:37Il n'y a aucun problème
23:37de ce côté-là.
23:38Vous juste bossez
23:38et qu'on vous foute la paix,
23:39voilà.
23:40Ah, le foutre la paix,
23:41c'est vraiment ce que j'ai dit.
23:42J'ai été à la réunion
23:43avec au ministre,
23:44d'ailleurs,
23:45ils ne veulent plus me recevoir
23:45pour information,
23:46au ministère des Transports,
23:47je suis allé à la réunion
23:48et justement,
23:49lundi,
23:50je suis allé à la réunion
23:50au ministère des Transports.
23:51Je leur ai dit
23:52les quatre vérités,
23:53ça ne leur a pas plu.
23:54Donc aujourd'hui,
23:55moi,
23:55ils ne veulent plus me recevoir
23:56en tant que porte-parole
23:57des taxis.
23:58La vérité gêne,
23:59je suis d'accord,
23:59on veut faire des économies,
24:00je veux bien aussi,
24:01mais il y a un moment,
24:02je me dis,
24:02on ne peut pas faire des économies
24:03en donnant des milliards,
24:05un coup à gauche,
24:06un coup à droite,
24:07un coup à gauche,
24:07un coup à droite.
24:08Et nous,
24:08les artisans,
24:09les pharmaciens,
24:11les infirmières,
24:12les pompiers,
24:13il n'y a plus rien
24:13qui va dans ce pays.
24:15Mais même si on veut
24:15faire des économies,
24:16montrons aussi,
24:17mais je vous dirais
24:18même autre chose,
24:19qu'eux aussi fassent
24:20des économies
24:20qui baissent leur salaire.
24:22Mais quand il s'agit
24:23de faire des choses sur eux,
24:24par contre là,
24:24par contre là,
24:24ils ne sont pas d'accord.
24:25Moi, je dis,
24:26s'il y a une réelle volonté
24:27que tous ensemble,
24:28on fasse des économies,
24:30que ce soit réel,
24:30mais que ce ne soit pas juste
24:32les taxis,
24:33les artisans,
24:34et ainsi de suite.
24:34On est arrivé à un niveau,
24:35de toute façon,
24:36franchement,
24:37après l'inflation
24:39qu'on a subie,
24:39on est arrivé à 25%
24:40d'inflation dans ce pays.
24:42Il n'y a plus rien qui va.
24:43Il n'y a plus rien
24:44qui va, Cyril,
24:45dans ce pays.
24:46C'est vrai,
24:46il n'y a plus rien qui va,
24:47il a raison.
24:48Et je peux dire
24:48qu'ils sont sur la...
24:49On marche sur la tête.
24:50Ah mais vraiment.
24:50C'est vraiment ça.
24:52C'est le...
24:52C'est le nant de l'émission.
24:56Ah bah,
24:56vous n'êtes pas planté sur ça.
25:01Il est drôle quand même.
25:05Il est drôle.
25:06Je suis d'accord,
25:10mais pourquoi Bekir,
25:12il voit les gens,
25:13il transporte des gens,
25:14il voit ce qui se passe dans les rues,
25:16il voit les commerçants
25:17qui ferment,
25:18il voit les gens
25:19qui sont en difficulté,
25:20qui ne peuvent plus prendre de taxi.
25:22Maintenant, les taxis,
25:23c'est réservé aussi
25:24à des gens
25:25qui peuvent...
25:26Beaucoup de gens
25:26ne peuvent pas se permettre
25:27de prendre un taxi aujourd'hui.
25:27Bien sûr, bien sûr.
25:28Non mais je vous le dis.
25:29Donc, il voit bien...
25:30Et il n'y a rien qui n'ont pas le choix.
25:31Il est au contact
25:32et les chauffeurs de taxi
25:33sont au contact
25:33et il voit bien
25:34qu'il n'y a rien
25:35qui va dans ce pays.
25:36Mais Cyril,
25:36sur le transport médical,
25:37c'est parfois
25:38pour les personnes
25:39malades et isolées,
25:40le seul lien humain
25:41qu'ils peuvent avoir
25:42sur une semaine.
25:43Bien sûr, je sais.
25:45Vous avez senti, Bekir,
25:47une dégradation ?
25:48Ça fait combien de temps
25:48que vous êtes au taxi ?
25:49Oula !
25:49Si vous parlez de dégradation,
25:51je peux vous parler de dégradation.
25:52Je vais vous dire très sincèrement,
25:54aujourd'hui,
25:54un chauffeur de taxi parisien
25:56qui ne travaille pas
25:57avec des plateformes de taxi,
25:59qui est vraiment
25:59un taxi de rue classique,
26:01comme il y en avait
26:02beaucoup avant.
26:03Voilà,
26:03comme il y en avait
26:04beaucoup avant,
26:04exactement.
26:04je dirais qu'il a
26:07entre 100 et 150 euros
26:09de sortie par jour,
26:10entre l'allocation,
26:11l'essence,
26:12voilà.
26:13Et aujourd'hui,
26:14au maximum,
26:15ces taxis-là,
26:15arrivent à gagner
26:16200 euros par jour,
26:17au maximum,
26:18sur 11 heures de travail.
26:20On a un tiers
26:20des taxis parisiens,
26:22ça ne va plus du tout.
26:23Et d'ailleurs,
26:23c'est pour ça que le service
26:24des plateformes
26:27insiste encore plus.
26:28Et aujourd'hui,
26:29c'est là qu'on voit
26:30que c'est devenu
26:30vraiment n'importe quoi.
26:32C'est ça.
26:32De toute façon,
26:33tout est devenu
26:34n'importe quoi.
26:35Ah non,
26:35sincèrement,
26:36il n'y a plus grand-chose
26:37qui va dans ce pays.
26:38Est-ce que vous avez
26:38espoir que ça bouge
26:39pour vous,
26:40ou bien pas du tout ?
26:41Alors là,
26:43il vaut mieux
26:43pour le gouvernement
26:44parce que de toute façon,
26:45on compte,
26:46à partir de maintenant,
26:47faire des groupes mobiles
26:49pour pouvoir bloquer
26:50les aéroports,
26:51bloquer les gares.
26:52Je m'excuse
26:53auprès de l'opinion publique,
26:55mais au bout d'un moment,
26:56on a des familles,
26:56on a des enfants.
26:57Nous,
26:57au bout d'un moment,
26:58c'est où on gagne
27:00ou on perd.
27:01Mais en tout cas,
27:01il n'y aura plus
27:02juste milieu.
27:04Ils nous ont déjà eu
27:05avec ça.
27:06On fait une manifestation,
27:08ils font des contrôles
27:08pendant dix jours,
27:10ça se calme,
27:11et c'est reparti,
27:12on a la vague qui continue.
27:13Non, non, non.
27:14Tout simplement,
27:15chacun son métier.
27:16Nous,
27:16on a payé des licences de taxi
27:17pour pouvoir travailler,
27:19marauder et charger
27:20sur la voie publique.
27:21On a des gens qui arrivent
27:22et qui, avec 100 euros,
27:23font exactement la même chose
27:24que nous.
27:24Ce n'est pas la personne
27:25qu'on condamne,
27:26c'est la plateforme.
27:27On veut une réglementation claire,
27:29qu'elle soit réglementée,
27:30qu'elle arrête de distribuer
27:31des courses sur la voie publique.
27:32C'est tout, Cyril.
27:33C'est tout, Cyril.