- 22/05/2025
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00:00Bonjour Sébastien Chenu. Bonjour madame. Bienvenue à la grande interview sur C News et Européens.
00:05Vous êtes député du Nord et vice-présent du Rassemblement National.
00:08Beaucoup de questions sur l'actualité nationale et internationale.
00:12Sébastien Chenu, le président américain Donald Trump, dénonce d'horribles meurtres motivés par l'antisémitisme
00:18après la mort cette nuit de deux membres dans l'ambassade d'Israël aux Etats-Unis,
00:21tués dans une fusillade près du musée juif de Washington.
00:24C'est un jeune couple qui a été visé.
00:26Le suspect qui a été interpellé a crié « Free Palestine ».
00:30Votre première réaction ce matin, et je fais tout de suite un lien évidemment avec la situation des juifs partout dans le monde
00:36et en l'occurrence plus singulièrement en France, comment on peut davantage protéger aujourd'hui nos compatriotes juifs ?
00:42Ma première réaction c'est d'abord de penser à ce couple mais plus largement à nos compatriotes de confession juive ici
00:49qui doivent s'inquiéter de ce qui se passe là-bas.
00:51Parce que moi ce que je redoute, c'est qu'effectivement l'utilisation politique, les excès dans ce débat qui doit se tenir évidemment,
01:03eh bien amène à ce genre d'action.
01:06Il faut lutter contre l'antisémitisme parce que c'est bien de cela dont il s'agit,
01:10qui souvent est masqué par un antisionisme politique mais qui cache en fait une volonté de détruire non seulement Israël
01:18mais aussi toutes les communautés juives à travers le monde et je pense que là nous sommes très faibles.
01:23Il y a de quoi s'inquiéter en France.
01:24Il y a un antisémitisme qui est relayé politiquement.
01:28La France insoumise souffle sur les braises du matin au soir, chauffe à blanc une certaine partie de la population
01:34et ce que je redoute, et c'est déjà miraculeux, c'est que la transposition des faits de Washington se fasse évidemment sur le territoire français un jour.
01:43C'est une grande crainte et tout ça intervient dans un contexte international, Sébastien Cheneux, qui est très tendu.
01:48Jean-Noël Barraud, le ministre des Affaires étrangères, a convoqué l'ambassadeur d'Israël en France
01:53après des tirs sur une délégation diplomatique à Génine, près du camp de réfugiés de Génine,
01:58une délégation où il y avait un représentant français.
02:01Est-ce que vous comprenez cette convocation et peut-être même des sanctions à l'égard de l'État hébreu après un tel incident ?
02:06Je comprends évidemment cette convocation, ça fait partie des choses tout à fait normales.
02:11En revanche, ne soyons pas complotistes, Israël est un État qui se défend,
02:17qui, tant qu'il n'aura pas éradiqué le Hamas, qui veut sa destruction, ne pourra pas vivre en paix.
02:22Donc soutenons Israël, je pense que c'est la position de la France.
02:26Israël est un État ami face au Hamas, une organisation terroriste.
02:30La position de la France, vous la connaissez, là, c'est de parler de honte par rapport à ce qui se passe dans la bande de Gaza.
02:35Ce qu'il faut, c'est soutenir l'État d'Israël qui est un pays ami et qui se défend maintenant.
02:39De manière inconditionnelle ?
02:40Non, ce n'est jamais inconditionnel le soutien à un pays.
02:42Il n'y a pas de pays qu'on soutient de façon inconditionnelle.
02:44Il faut permettre d'arriver, que l'aide humanitaire puisse arriver, c'est nécessaire.
02:49Nous pensons que ce qu'il faut, c'est protéger évidemment les civils qui sont utilisés par le Hamas comme un bouclier.
02:54Mais la première chose qu'on doit faire, c'est soutenir Israël,
02:57qui est un État attaqué par le Hamas, organisation terroriste.
03:00Dans l'actualité, Sébastien Chenu, colère froide hier d'Emmanuel Macron en Conseil de défense,
03:05qui dit attendre des propositions très fermes après l'examen du rapport sur les frères musulmans.
03:09Le Président a fait savoir qu'il exigeait des mesures d'ici quelques jours face à la gravité des faits.
03:14Est-ce que, malgré les différences, les polémiques, les débats qu'il peut y avoir, vous saluez une mobilisation qui semble générale ?
03:20Non mais écoutez, tous ces gens ouvrent les yeux alors qu'ils font partie du problème.
03:25Emmanuel Macron pique une colère, il a le rapport depuis le mois d'août sur son bureau.
03:29Bruno Retailleau nous sort quelques mesures administratives extrêmement faibles.
03:34Enfin, ça fait des années avec Marine Le Pen, je le rappelle.
03:37Marine Le Pen, députée dès 2017, le dit à l'Assemblée nationale
03:41que nous dénonçons cet entrisme de l'islam le plus radical à travers les frères musulmans dans notre société.
03:47Moi, je suis élu du Nord, vous l'avez rappelé, à Denain.
03:49Enfin, je me bats depuis bien avant d'être député d'ailleurs contre l'entrisme islamique
03:53et la présence notamment de l'imam Iqusen, à Denain, à Douchilemin.
03:57Oui, on voit un entrisme islamique et nous, les élus de terrain, avec Marine Le Pen, nous le dénonçons
04:02et nous l'avons fait sous les insultes.
04:05Nous avons été agonis d'injures par la Macronie, la première.
04:09Les LR ont détourné le regard pendant des années.
04:12On n'a pas regardé les choses en face et ne se sont pas attaqués au problème.
04:15Et on refusait de voter ce que nous proposions.
04:17Le groupe LR à l'Assemblée nationale.
04:19N'a jamais voté les propositions du Rassemblement national.
04:22Et certains vous font le reproche, vous-même, de ne pas être allé assez fort sur la loi,
04:25sur le séparatisme, ne pas avoir voté certaines dispositions aussi,
04:28permettant peut-être de freiner cette entrée.
04:30Nous avons voté tout ce que nous devions voter.
04:32Mais la loi sur le séparatisme, elle est aujourd'hui à chaque fois déférée devant les tribunaux.
04:36On voit bien qu'il faut changer de paradigme, en réalité.
04:39Si vous voulez, ces petites mesures, ces mini-mesures, nous avons voté.
04:42Ce n'est pas la politique des petits pas aussi pour enfin...
04:45Mais la politique des petits pas face à ces immenses défis, face à ces immenses dangers,
04:50ne produira que des mini-résultats.
04:51On ne peut pas faire, M. Fennu, renverser la table ?
04:54Oui, d'abord, il y a deux choses à faire.
04:57Dans le rapport que moi j'ai lu hier, il est écrit quelque chose,
05:00c'est que tout ce développement de l'entrée islamique se fait à la faveur de politiques migratoires.
05:06C'est écrit dans le rapport.
05:07C'est-à-dire que tant que vous ne vous attaquez pas à la politique migratoire,
05:10à l'immigration dans notre pays,
05:12eh bien vous créez le terreau, vous favorisez un terreau
05:15qui fait naître effectivement la possibilité pour les frères musulmans
05:18de semer leurs petites graines partout dans la société.
05:22Et puis, il faut non seulement une volonté de faire,
05:24mais il faut des actes.
05:26Je le disais, M. Retailleau, lui, il est sur de l'administratif.
05:29Nous nous considérons...
05:30Effectivement, il y a un parquet administratif qui va être relié au ministère de l'Intérieur.
05:34Ça peut être aussi par souci d'efficacité, non ?
05:36Oui, on est très loin de la réponse.
05:38La première chose, comme d'autres pays, pays arabes, souvent...
05:42L'interdiction des frères musulmans.
05:43Il faut interdire les frères musulmans.
05:44Et pourtant, ici même, quand on lui a posé...
05:46Vous pensez vraiment que s'il pouvait le faire,
05:48le ministre de l'Internet ne le ferait pas ?
05:49Mais je ne sais pas.
05:50Je pense qu'il y a derrière, probablement aussi,
05:53un manque de courage, un manque de soutien,
05:55probablement du président de la République.
05:57Nous ne sommes-nous pas, point et mal liés
06:00par rapport, justement, à des contraintes juridiques.
06:01Ça, c'est sûr que M. Retailleau, il est pied et point lié.
06:03Ça, c'est sûr que M. Retailleau, il est pied et point lié par la Macronie.
06:06Il parle comme le Rassemblement National,
06:08mais il travaille comme la Macronie.
06:10Comment en parler ?
06:10Les vôtres cibles permanents.
06:12Oui, parce que c'est une réalité.
06:13En fait, on voit, ils ont ce rapport sous la main
06:16depuis des mois, quand ils ne font rien du tout.
06:19Rien. Il ne s'est rien passé.
06:20Donc, interdire d'abord l'idéologie
06:22pour mieux la combattre partout,
06:24la définir, Marine Le Pen et le Rassemblement National,
06:27on a fait une proposition de loi.
06:29Elle est disponible sur le bureau de l'Assemblée Nationale.
06:31Qui est l'auteur d'un livre de références sur les réseaux.
06:34Je l'ai interviewé il y a quelques jours.
06:36Elle me dit que c'est très compliqué, l'interdiction.
06:38On peut lutter contre les tentacules,
06:40mais sur le cerveau, le cœur du réacteur,
06:44c'est très compliqué parce qu'ils ne se définissent pas,
06:46au vu de tous comme frères musulmans.
06:47Nous pouvons les définir.
06:48Nous pouvons définir ce qu'est l'islam radical dans notre pays.
06:53Et moi, je fais la différence entre l'islamisme
06:55porté par les frères musulmans et puis la religion de l'islam.
06:59Je ne considère pas que tous les musulmans
07:01soient des frères musulmans infiltrés.
07:03Monsieur Rotaillot a tenu à dire la même chose que vous hier au Sénat.
07:07Avec cette phrase quand même, je tiens à dire, dit-il,
07:08qu'il faut séparer les menées islamistes d'une pratique de l'islam
07:12compatible avec les valeurs de la République.
07:14Est-ce qu'il a raison ?
07:14Est-ce que de votre point de vue,
07:15est-ce qu'ONRN, vous estimez que l'islam est compatible avec la République ?
07:19Oui, mais nous l'avons toujours dit.
07:20Regardez, beaucoup de nos compatriotes,
07:22d'abord de confession musulmane,
07:24sont d'authentiques républicains.
07:26Et puis, regardons d'ailleurs la façon dont nos compatriotes harkis,
07:31dont nos compatriotes maorais,
07:32qui sont musulmans dans leur grande majorité,
07:34ils sont pleinement dans la République.
07:37Je veux dire, bien entendu, il n'y a pas de problème à dire cela.
07:40En revanche, l'islamisme, qui est une version dévoyée,
07:43hystérique et fadatique de l'islam,
07:47et qui a pour volonté d'imposer la charia dans notre pays,
07:49doit être combattue.
07:50Donc d'abord, il faut définir ce que c'est que cette idéologie,
07:52la caractériser.
07:53Il y a des critères dans la proposition de loi qu'on porte,
07:56on définit ces critères.
07:57L'antisémitisme en fait d'ailleurs partie,
07:59l'homophobie en fait d'ailleurs partie,
08:01l'interdiction de changer de religion en fait d'ailleurs partie,
08:03la volonté de la scission de notre société en fait d'ailleurs partie.
08:07Donc il y a des critères.
08:08Une fois qu'on définit des critères,
08:10on interdit la manifestation de cette idéologie.
08:12Le nazisme, dont l'antisémitisme est le miroir,
08:15dont cette idéologie radicale est le miroir,
08:22est une représentation qu'il nous faut combattre
08:27par ces manifestations, par ces financements également.
08:29Vous êtes fermé que le gouvernement ne fait pas assez.
08:32Parlons du bloc central.
08:32Ce que je veux dire, c'est qu'on interdit,
08:34et tant mieux le nazisme et son idéologie,
08:36ses représentations.
08:36On peut le faire aujourd'hui pour le frérisme.
08:39Lorsque Gabriel Attal, Sébastien Chonin,
08:40propose d'interdire le voile pour les jeunes filles
08:42de moins de 15 ans dans l'espace public,
08:44sachant que vous souhaitez l'interdire
08:45pour toutes les femmes dans la rue,
08:47même si vous estimez que c'est très compliqué à faire,
08:50vous dénoncez un revirement de l'ancien Premier ministre.
08:52Mais la question vraiment pour vous et pour lui,
08:54c'est est-ce que c'est faisable ?
08:55Est-ce que c'est possible ?
08:56Est-ce que c'est vraiment réalisable ?
08:58D'abord, M. Attal dit tout et son contraire.
09:01C'est-à-dire qu'il nous a, lui aussi,
09:02il a fait partie de ces gens qui,
09:03lorsqu'on proposait de combattre le port du voile,
09:06qui est l'étendard de l'islam radical dans notre pays,
09:10nous a insultés.
09:11Aujourd'hui, lui, il veut combattre l'obligation.
09:12Il a dit que c'est difficile de courser
09:14toutes les femmes dans la rue
09:15pour leur faire ôter leur voile.
09:16C'est pas le sujet.
09:16Un peu quand même.
09:17Non, non.
09:17D'abord, il veut combattre l'obligation de porter le voile.
09:20Je rappelle qu'il y a des gens
09:21qui sont tout à fait volontaires pour porter le voile.
09:24On parle pour des jeunes filles.
09:25Voilà, des jeunes filles qui seraient obligées.
09:27Donc déjà, il ne combat pas le problème dans son entièreté.
09:29Il aborde par, j'allais dire,
09:31la plus petite des portes.
09:33La sincérité de M. Attal sur le sujet, je vous le dis...
09:35Mais comment vous vous faites pour sonder les cœurs et les reins
09:37pour savoir qui le porte en pleine conscience et en liberté ?
09:39Non, nous considérons qu'il faut, à terme,
09:41faire tomber le voile dans nos sociétés.
09:43Donc, il faut y aller par palier.
09:45Donc, ça veut dire qu'il faut combattre, d'abord,
09:46le port du voile dans tous les espaces de services publics.
09:51À l'université, dans les administrations,
09:54là où l'État a la présence et où l'État a l'arbitrage.
09:58Il faut interdire le voile.
09:59Et puis, au fur et à mesure, parce que nous allons faire tomber le voile
10:02dans ces services publics,
10:03nous allons envoyer un message aussi à la société française
10:06qui est notre volonté de le faire disparaître dans son entièreté.
10:09Donc, allons-y, n'ayons pas peur.
10:11Nous avons été capables, d'ailleurs,
10:13d'obliger des gens à porter le masque au moment du Covid.
10:16On peut, effectivement, combattre le port du voile,
10:20symbole de l'islamisme, symbole de l'infériorité de la femme.
10:24On peut le combattre.
10:25Et je pense que beaucoup de Français y sont favorables.
10:27Toutes femmes, Sébastien Chenu, portant un voile, portent une idéologie ?
10:30Non, parce que parfois, elles sont obligées.
10:33Parfois, elles ont une pression sociale.
10:35Mais en revanche, je pense que partout où le voile est imposé,
10:38il est le signe du fondamentalisme religieux.
10:40D'ailleurs, quand les islamistes arrivent au pouvoir,
10:44la première chose qu'ils font, c'est qu'ils voilent les femmes.
10:46Donc, par conséquent, il faut se battre.
10:48Nous sommes une société laïque contre ces images,
10:51mais aussi ces faits qui dégradent la femme.
10:53C'est d'ailleurs pour notre compatriote Boalem Sansal,
10:56qui aussi, parmi les premiers, les pionniers,
10:59a dénoncé cet islamisme et cet emprisme.
11:03Boalem Sansal, généralement, au Festival de Cannes ou à Cannes,
11:07il y a beaucoup de paroles engagées, d'engagement,
11:09en tous les cas, de paroles pour soutenir certaines causes.
11:12Ça n'a pas été le cas pour Boalem Sansal.
11:13Comment vous l'expliquez ?
11:15Oui, au Festival de Cannes, on n'est jamais déçus.
11:17Il ne regarde le monde qu'à travers un seul prisme.
11:20C'est celui, effectivement, de la défense de la Palestine.
11:23Boalem Sansal ne les intéresse pas.
11:24Pourtant, Boalem Sansal, c'est un écrivain,
11:26c'est un intellectuel, c'est un homme de liberté.
11:30Et toutes ces artistes subventionnés,
11:33qui vivent finalement en partie avec les impôts des Français,
11:35devraient peut-être tourner vers le regard,
11:37vers cet homme qui n'a rien fait.
11:40Rappelons-le.
11:40Boalem Sansal est innocent.
11:42Il est emprisonné dans les Jeux de l'Algérienne.
11:43Il n'a rien fait.
11:44Et on attend piteusement, peut-être, une grâce au mois de juillet.
11:48Mais on n'ose à peine demander au régime algérien,
11:50le « on » étant le gouvernement.
11:51Piteusement, dites-vous.
11:52Et je vais vous faire réagir Sébastien Chenu
11:55au propos de l'historien Benjamin Stora,
11:56qui dans un entretien à l'AFP affirme en substance
11:58qu'il faut poursuivre le travail mémoriel avec l'Algérie.
12:01C'est peut-être là la solution de la sortie de crise.
12:03Et il s'en prend.
12:04Bruno Roteuillot affirmant qu'il y a des gens qui ont intérêt
12:07à ce que les choses ne se passent pas bien.
12:09J'imagine que quand il y a une attaque comme ça,
12:11et quels que soient les différents politiques,
12:12on soutient un ministre du gouvernement.
12:14Oui, mais vous savez, la relation qu'on a avec l'Algérie,
12:17et notamment l'absence de capacité à se faire respecter,
12:20est problématique.
12:21Bruno Roteuillot nous a parlé d'une réponse graduée.
12:24Elle est où, cette réponse graduée ?
12:26En réalité, il n'y a rien du tout.
12:28L'Algérie, le régime algérien,
12:30je ne confonds pas avec les Algériens.
12:32Le régime algérien nous marche dessus,
12:35utilise la rente mémorielle
12:36de façon totalement hystérique
12:39et manipulatrice
12:40pour antagoniser les relations
12:43entre les Algériens et les Français.
12:45Et tant qu'on accepte ça,
12:46et bien finalement, on accepte...
12:48Donc l'historien Benjamin Stoira
12:49se trompe complètement
12:51quand il dit qu'il faut au contraire
12:52poursuivre ce travail mémoriel.
12:53Mais ce travail mémoriel,
12:54il peut être poursuivi
12:54à partir du moment où il est équilibré.
12:56Moi, je veux bien qu'on reconnaisse
12:58effectivement un assassinat
13:00comme celui que je regardais de Boumenjil.
13:03On peut le reconnaître.
13:04D'ailleurs, ça a déjà été fait
13:05par la France, je crois, en 2021.
13:07Mais de l'autre côté,
13:08il faut aussi reconnaître
13:10ce qui a été fait
13:11vis-à-vis d'un certain nombre
13:12de nos compatriotes français
13:13nés en Algérie
13:14qui ont subi le FLN.
13:16Et pourquoi on n'a pas
13:16cette relation équilibrée aujourd'hui ?
13:18Pourquoi on ne l'assume pas, selon vous ?
13:19Mais parce qu'en fait, on a peur.
13:20De qui ? De quoi ?
13:21D'une diaspora, de réactions,
13:24de manipulations politiques.
13:26Et je pense que ça explique beaucoup.
13:28La peur explique beaucoup
13:29l'absence de courage politique,
13:30explique beaucoup
13:31l'incapacité qu'on a
13:32à regarder l'Algérie
13:34comme un partenaire
13:35avec qui on a la nécessité
13:37d'être exigeant.
13:39Pour conclure,
13:39Sébastien Chenu,
13:40parlons du RN.
13:41Il y a deux piliers
13:42au niveau du Rassemblement National
13:43à l'Assemblée
13:44et qui sont d'une fidélité absolue.
13:46Vous n'allez pas me contredire
13:46à Marine Le Pen.
13:47C'est vous et Jean-Philippe Tanguy
13:48avec des nuances
13:49dans la manière
13:50d'apporter le soutien.
13:52Vous n'êtes pas interchangeable,
13:53n'est-ce pas ?
13:53Non, non, non.
13:54Pas comme certains journalistes.
13:55La question,
13:56est-ce qu'on peut être mariniste
13:57depuis toujours
13:57et devenir à 100%
13:58barre des listes
13:59si cette dernière est empêchée
14:00dans quelques mois ?
14:01C'est le combat des idées
14:02qui compte en réalité.
14:04Moi, je me suis engagé
14:05pour et avec Marine Le Pen
14:06mais aussi par rapport
14:08à des idées qu'elle porte
14:10pour la femme qu'elle est,
14:11pour le courage,
14:11pour sa solidité
14:12et pour les idées qu'elle porte.
14:14Demain, si Marine Le Pen
14:15venait à être empêchée
14:16par des raisons judiciaires
14:18mais aussi politiques,
14:19ce serait évidemment un scandale
14:21mais nos idées
14:22doivent nous dépasser.
14:23Donc le président
14:23de notre mouvement
14:24prendrait la relève.
14:25Ce serait probablement
14:26une autre campagne
14:27mais aujourd'hui,
14:28Marine Le Pen
14:28n'est pas empêchée.
14:29Marine Le Pen se bat.
14:30Marine Le Pen se bat
14:32pour faire reconnaître
14:32son innocence
14:33et face aux problématiques
14:34que nous connaissons aujourd'hui.
14:35On a parlé
14:36de l'antrisme islamique,
14:38on a parlé
14:39de la sécurité.
14:40Eh bien, Marine Le Pen
14:41est je crois celle
14:42qui a la vision,
14:43qui a vu les choses
14:44depuis longtemps
14:45et qui est prête
14:45pour relever ses défis.
14:47Et nous le verrons
14:48dans quelques mois.
14:48Merci Sébastien Chenu.
14:49C'était votre grande interview.
14:51A bientôt
14:51et bonne journée.
14:52Merci Sébastien Chenu.
14:53Merci Sonia Mabrouk.
14:55Dans un instant sur
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