Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Est-ce que je vais vous parler d'un sondage présidentiel qui est sorti aujourd'hui ?
00:04J'aimerais avoir le sondage avec Gabriel Attal et le sondage avec Édouard Philippe.
00:09Donc je l'ai, voilà, il vient de me l'emmener, heureusement.
00:12Merci d'être formidable.
00:13Il y a des gens qui vivent dangereusement.
00:15Non, non, pas du tout.
00:16Alors, si, dans le cas...
00:18Alors, ils ont fait n'importe quoi, non, parce qu'ils disent n'importe quoi, le sondage.
00:22Je les aime bien, en plus, mais là, c'est n'importe quoi.
00:25Parce qu'ils ont fait une hypothèse.
00:26Édouard Philippe, Marine Le Pen, voilà, une hypothèse...
00:30Attal-Bardella.
00:31Attal-Bardella.
00:32Pourquoi ? C'est n'importe quoi.
00:33Oui, c'est très arbitraire.
00:34N'importe quoi.
00:35On est d'accord, Gauthier.
00:36Oui, oui, parce qu'il y a une hypothèse, Bardella-Philippe aussi, ou Le Pen-Attal.
00:41Alors, dans les deux cas, Marine Le Pen ou Jordan-Bardella sont en tête avec 31%.
00:44En vrai, ça ne change pas grand-chose pour l'URN qui est stable à chaque sondage.
00:48Moi, là, ce que je vois, c'est qu'il y a un vrai effet, évidemment, élection.
00:52Il y a un effet, dans les deux sondages, on va parler d'abord de ça,
00:55dans les deux sondages, Jean-Luc Mélenchon est à 14%.
00:58C'est-à-dire que depuis la sortie du livre La Meute, il a pris 4 points.
01:02Ça n'a aucune incidence.
01:03Alors, je vais vous dire, si, non, ça n'a pas d'incidence.
01:06Au contraire, ça a une incidence positive.
01:09Sachez-le, à chaque fois que vous écrivez un livre sur quelqu'un,
01:11les Français, ils sont extraordinaires.
01:14Et c'est pour ça aussi que j'aime les Français.
01:16Les Français, justement, détestent, détestent des petits trucs comme ça,
01:20où on va...
01:21Ah, mais je vous jure que c'est vrai, ça ne marche jamais.
01:23Sachez-le, les Français détestent ça.
01:25Et au contraire, ça a fait du bien à Jean-Luc Mélenchon qui prend 4 points, ce livre.
01:29Ah mais si, voilà, je vous le dis.
01:30Je vous le dis, les Français détestent ça.
01:33Vraiment, ils détestent ça, les mecs qui vont aller chercher des petits trucs,
01:36ils n'aiment pas ça.
01:37Ah, c'était des gros trucs, hein.
01:38Ou ils ont un gros truc, voilà, une vraie affaire, voilà.
01:42Et là, oui, mais là, il n'y a pas d'affaire éliminatoire pour Jean-Luc Mélenchon.
01:45Donc, ça n'a fait qu'une seule chose, renforcer Jean-Luc Mélenchon qui prend 4 points.
01:49J'ai lu le livre, on n'apprend rien, mais ça confirme tout.
01:52Voilà, oui, c'est ça.
01:52Voilà, ben oui, c'est ce qu'on a dit, mais il n'y a pas de choses.
01:56Et pour la première fois, ça vient de la gauche.
02:00Mais c'était comme avec le RN, la stratégie de diabolisation.
02:03Ça ne marchait plus.
02:04Ça ne marche pas.
02:04Et au contraire, ça fait monter le Rassemblement National et la LF.
02:08Et Jean-Luc Mélenchon, il a pris 5 points, d'ailleurs.
02:09Et ça l'a fait exister, ils sont au cœur du débat public.
02:11Il y a eu une phrase de Mélenchon un jour qui avait été captée par une caméra.
02:15L'important, c'est qu'on parle de nous.
02:16L'important, c'est qu'on parle de nous.
02:18Il a raison.
02:19Alors, on peut dénoncer ce qu'il dit.
02:21Mais moi, je suis d'accord.
02:21Je pense que ça finira par le faire monter.
02:23Et c'est pourquoi, moi, je n'exclus pas une qualification au second tour.
02:27Elle, elle est fidèle à elle-même.
02:28Elle est à 3%, quoi qu'il arrive.
02:30Elle ne bouge pas.
02:31Oui, mais c'est dans le socle.
02:32Elle est bien.
02:32Non, à mon avis, c'est un peu où.
02:33Ça, c'est le genre de truc qui se termine à 1.
02:35Non, elle, si j'étais elle, j'arrêterais tout de suite.
02:38Parce que ça va lui coûter beaucoup d'argent.
02:40Parce que je rappelle qu'à moins de 5%, on n'est pas remboursés.
02:42Si elle veut garder sa maison de campagne à Clermont-Nord, il faut qu'elle jette l'éponge tout de suite.
02:51Moi, je donne un conseil à Marine Tondouille.
02:53Mais elle fait une candidature commune.
02:55Oui, mais qu'elle fasse candidature commune ou pas commune.
02:57Candidat unique à gauche.
02:58Oui, candidat unique à gauche.
03:00Raphaël Glucksmann, il est à 10.
03:02Entre 10 et 11.
03:03Voilà, ça dépend.
03:04Entre 10 et 11, Raphaël Glucksmann, c'est pas nul.
03:07C'est pas nul.
03:07C'est pas indigent.
03:09C'est pas nul.
03:10Mais ça n'empêche pas Jean-Luc Mélenchon de faire un bon score.
03:12Nathalie Arthaud, elle est à 1%.
03:14Même chose, c'est haut.
03:15Fabien Roussel, il est à 3.
03:17Éric Zemmour, il est à 5.
03:19Et moi, je pense que tout ça, sans vouloir...
03:22Ça, je suis d'accord avec vous.
03:23Ça, ça va se terminer.
03:24Tout le monde en dessous de 5.
03:26Donc là, tout le monde, ça va coûter des sous.
03:28Ça va coûter des sous.
03:29On avait dit...
03:30Moi, je voulais revenir là-dessus.
03:31Tu me rappelles, ils étaient tous déçus du score d'Éric Zemmour lors de la présidentielle.
03:36Alors, c'était un énorme score.
03:38En vrai, vous ne vous rendez pas compte.
03:39Mais c'est un énorme score.
03:40Lui-même, il était déçu.
03:41Oui, oui, mais en vrai...
03:42Parce qu'il s'est rêvé au second tour.
03:43Mais oui, mais il faut arrêter les mecs.
03:44C'était à 7.
03:44Mais sauf qu'il arrivait de nulle part.
03:46Bien sûr.
03:477, mine de rien, vous ne vous rendez pas compte.
03:49C'est énorme.
03:50C'est presque à moins de 7.
03:51Bien sûr, il était à 4.
03:52Mais c'est quelqu'un qui a été testé au second tour, Éric Zemmour.
03:55On s'en souvient mal, mais il a rêvé le débat face à Emmanuel Macron.
03:59Et il ne l'a pas eu.
04:00Et c'est aussi pour ça qu'il avait mal vécu les 7, si je suis d'accord, dans l'absolu.
04:03Quelqu'un qui passe de chroniqueur à candidat à la présidentielle et qui fait 7%.
04:07C'est énorme.
04:07C'est important.
04:08Il faisait plus que Valérie Pécresse, moins que le PS.
04:12Non.
04:12Après ?
04:13Deux minutes.
04:13Après.
04:14Deux minutes, tel gringo.
04:17Après.
04:17Alors, ensuite, on parlera de Bruno Retailleau après, parce que c'est un cas particulier,
04:23parce qu'il bondit d'un sondage à l'autre.
04:26Mais en tout cas, il prend des points, quoi qu'il arrive, il a fait une très belle opération.
04:29Édouard Philippe, il est à 21%, il perd encore des points.
04:32Je pense qu'après l'été, il passera en dessous des 20%.
04:36Vous pensez que la chute est inexorable ?
04:38Oui, oui, oui.
04:40Il n'a qu'une seule chance, Édouard Philippe, de s'en sortir, et c'est ce qu'il va essayer de faire,
04:43parce qu'il est malin.
04:43Il va essayer de se rapprocher de Bruno Retailleau, et de un peu tout le monde.
04:48De Gérard Darmanin, qu'il a déjà essayé, mais Gérard Darmanin, il était pour,
04:51et puis maintenant, il n'est plus pour.
04:53Voilà.
04:53Moi, je trouve que...
04:54Je ne sais pas pourquoi on ne sonde pas aussi Gérard Darmanin.
04:57Je pense qu'il faudrait le sonder en ce moment, Gérard Darmanin, aussi.
04:59Ça va faire beaucoup de monde, quand même, à droite, là.
05:01Oui, oui, mais bon, à un moment, il faut sonder, quoi.
05:04Mais Édouard Philippe, qu'est-ce que vous en pensez ?
05:06Il baisse encore, Gauthier ?
05:07Alors, moi, vous savez ce que j'en pense.
05:09Je pense que c'est le syndrome Alain Juppé.
05:12Je trouve que son discours n'est pas très clair.
05:15D'un coup, il a un discours hyper fort sur les questions sécuritaires et migratoires,
05:19quand il voit Bruno Retailleau s'imposer chez LR.
05:22Après, il est beaucoup plus flou, par exemple, dans le voile sur les compétitions sportives.
05:27Sur l'économie, il est très clair, retraite à 67 ans.
05:30Je ne suis pas sûr qu'il y ait de nombreux Français qui soient favorables à la retraite à 67 ans.
05:34Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas le faire.
05:35Enfin, on parle d'une élection.
05:37Donc, à mon avis, Bruno Retailleau peut lui faire très mal.
05:40Et c'est d'abord à Édouard Philippe que Bruno Retailleau peut faire mal,
05:43avant de faire mal au RN, qui a un socle très soudé autour de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella.
05:49Peut-être qu'il peut récupérer aussi des électeurs RN, si c'est Jordan Bardella le candidat.
05:55Il pourrait se concurrencer plus sur la ligne économique,
05:57parce que Marine Le Pen, Bruno Retailleau, économiquement, ça n'a aucun rapport.
06:01Mais, sur ce sondage, il y a évidemment un effet victoire pour Bruno Retailleau.
06:05Alors, il est à 17% si c'est Gabriel Attal qui était le candidat à la place de Marine Le Pen.
06:09Là, il serait au second tour.
06:10Je rappelle que quand Valérie Pécresse avait gagné la primaire des LR,
06:15elle était donnée au second tour et elle était donnée gagnante face à Emmanuel Macron.
06:18Non.
06:18Si.
06:19Bien sûr.
06:19Le même sondage, le lendemain, de sa victoire à la primaire LR,
06:24où elle était candidate pour 2022.
06:27Donc, évidemment qu'il y a un effet blast pour Bruno Retailleau,
06:30mais il faut raison garder.
06:33Aujourd'hui, il est au côté de Nicolas Sarkozy.
06:36C'est une dynamique, et voilà.
06:37Donc, c'est fragile, comme toutes les dynamiques,
06:39et après, il faut savoir la cultiver et tenir deux ans.
06:41Oui, mais après, je pense que Bruno Retailleau, c'est plus solide, quand même.
06:43Que Valérie Pécresse, je suis d'accord.
06:44Même si Valérie, je l'aime bien, en plus, Valérie Pécresse, c'est super sympa.
06:47Mais c'est pour remettre en perspective les sondages, au lendemain d'une victoire.
06:50Mais je pense que c'est plus...
06:51Et deux ans, c'est bon.
06:52Ça s'est construit, vraiment, pierre après pierre,
06:55et je pense qu'il peut encore construire Bruno Retailleau.
06:57On va voir.
06:58Après, voilà.
06:58Mais Gabriel Attal à 15, et Gabriel Attal, on va voir.
07:03Parce qu'il n'est pas encore sorti complètement du bois, Gabriel Attal.
07:06Il est sorti sans sortir.
07:07Alors, le seul qui est vraiment sorti complètement, c'est Édouard Philippe.
07:10Édouard Philippe, il l'a annoncé clairement.
07:11Exactement.
07:12Il l'a annoncé clairement.
07:13Oui, oui, clairement.
07:14Et en 10 ans, je présenterai mon programme après les municipales de mars 2026.
07:19Et souvenez-vous, le timing de l'annonce de sa candidature,
07:21c'est au point, c'est entre la dissolution et la nomination de Michel Barnier.
07:25Très mal choisi.
07:27C'était pour faire un non-événement, balancer ça comme ça dans la presse,
07:31au moment où on pourra en parler le moins, comme si c'était une évidence.
07:34Je ne suis peut-être pas sûr que c'était la bonne stratégie.
07:36Généralement, on fait ça en grande pompe au 20h.
07:38Et donc maintenant, il faut tenir.
07:39Moi, j'ai une question à vous adresser.
07:41Peut-être que vous avez chacun des réponses différentes sur Bruno Retailleau.
07:44Jusqu'à quand peut-il et doit-il rester au gouvernement avant que ça ne l'impacte ?
07:49Pour l'instant...
07:50C'est une vraie question, pardon ?
07:51Oui, mais pour l'instant, je pense qu'il faut qu'il l'attende un petit peu encore.
07:57Je pense qu'il ne faut pas qu'il l'attende s'il reste,
08:00parce qu'il faut voir ce qui va se passer aussi.
08:02Pour l'instant, sa présence lui est créditée.
08:03Les gens de droite disent, de toute façon, si ce n'est pas lui, ça serait quelqu'un d'autre,
08:06et il vaut mieux que ce soit lui.
08:07C'est l'argument massue.
08:09Si on va vers une crise gouvernementale sur un sujet
08:12où il est vraiment porte-à-faux, où l'arbitrage lui est défavorable,
08:15il faudrait qu'il parte.
08:16Pour l'instant, il n'y est pas.
08:17Là, il faut voir aussi ce qui va se passer.
08:20On sait pas ce qui va se passer en revue.
08:21On ne sait pas ce qui va se passer avec François Bayrou.
08:24Il ne va rien se passer cet été.
08:26Rendez-vous à l'automne pour les textes budgétaires,
08:28où le gouvernement Bayrou tombe.
08:31Toi, tu penses qu'il tombe ?
08:32Oui.
08:32Donc, je pense qu'il va attendre ça.
08:34Bon, nous retaillons.
08:35Il va voir, et puis il verra après.
08:36Il tombe.
08:36Voilà.
08:37Peut-être qu'après, il refusera de...
08:38Il n'y a pas de majorité pour le budget à venir.
08:41D'accord.
08:41Donc, il tombe.
08:42Oui.
08:43Il s'y prépare, d'ailleurs.
08:44Il le sait.
08:45Et c'est ça le cornu ?
08:46Le retour.
08:49François le sait.
08:50Oui.
08:52Oui.
08:52Il dit que c'est fini à l'automne.
08:55Ah oui, à l'automne.
08:55Il n'en doute pas.
08:56Oui, il dit le texte.
08:57C'est un budget impossible.
08:59Il n'y aura pas de majorité pour le voter.
09:00Il y aura un 49-3.
09:02Il y aura une motion de censure
09:03puisque le RN, les socialistes et les insoumis
09:06voteront en motion de censure.
09:07Et ce sera peut-être le cornu 1.
09:10Il n'y aura pas de dissolution.
09:11Le président ne va pas dissoudre.
09:12Non.
09:12Il ne va pas dissoudre.
09:13Non.
09:14Il n'y aura un nouveau gouvernement
09:19qui aura pour charge de construire un budget.
09:22J'aime bien le...
09:23C'est un efférateur, le mec.
09:24Vous n'êtes pas dans la même mission.
09:26Vous n'êtes pas dans la même mission.
09:28Il ne peut plus dissoudre.
09:29C'est un efférateur.
09:30Il tombera sur un budget de rigueur
09:32en disant
09:32j'ai voulu être sérieux,
09:34j'ai voulu imposer un budget rigueur
09:35alors qu'on a 3 000 millions.
09:36Moi, je vous ai dit la vérité.
09:38Vous ne voulez pas.
09:39Très bien.
09:39Au revoir.
09:39Au revoir.
09:40Il aura fait quoi ?
09:4111 mois ?
09:4210 mois ?
09:43Je t'y pépère.
09:43Je t'y pépère.
09:44Ce n'était pas donné.
09:46Il est content ou pas, François Bayon ?
09:49Il n'est pas dans cette séquence folle.
09:50C'est difficile.
09:51Betarame l'a beaucoup touché humainement
09:53parce que la manière dont les co-rapporteurs
09:55se sont comportés est inadmissible
09:57puisqu'ils ont fait croire
09:59qu'il avait couvert des crimes fédocriminelles.
10:01C'est dégueulasse pour tout dire.
10:05Il retrouve du souffle
10:06parce qu'il est sorti de cette affaire-là,
10:08de cette embuscade,
10:09mais pour construire un budget qui est...
10:11En fait, le pays est ingouvernable.
10:13On ne le dit pas.
10:14Il faut faire du cabotage pendant deux ans
10:15et c'est ingouvernable.
10:16C'est ce qu'ils auraient dû dire dans l'émission
10:17où il y avait Emmanuel Macron la semaine dernière.
10:19C'était le premier truc à dire.
10:21Le problème, c'est que le pays est ingouvernable
10:22même avec une majorité absolue
10:23à l'Assemblée Nationale.
10:25C'était la grande phrase du général de Gaulle.
10:26Comment voulez-vous gouverner un pays
10:28avec 400 types de fromage ?
10:30Oui, mais le général avait dit
10:31qu'on ne peut dissoudre
10:32qu'en cas de crise politique majeure.
10:35Or, Emmanuel Macron a dissous
10:37parce qu'il a eu une contrariété,
10:38le résultat des Européennes.
10:39Tu ne dissous pas sur une contrariété.
10:41Non, tu ne dissous pas sur une contrariété.
10:43Je suis complètement d'accord avec toi.
10:44Sinon, moi, si j'étais président,
10:47je dissous tous les jours.
10:48Ça n'est rien à foutre.
10:49Ah non, je vais dissous tous les jours.
10:51Dis-moi.
10:52Il y a un mec qui va mal me parler.
10:55On dissous.
10:58On a dissous.
10:59On a dissous.
11:00On redissous.
11:01Je n'ai rien à foutre.
11:02Je ne peux plus les voir.
11:03Je veux voir des gens.
11:04Je veux voir d'autres gens.
11:05Je n'ai rien à foutre.
11:06Non, mais ça n'est rien à foutre.
11:07Il s'est fait chauffer.
11:08En plus, le RN l'a chauffé.
11:12C'est fou parce que moi,
11:13je trouve que ça,
11:14c'est une erreur
11:16et c'est un manque de...
11:17De sang-froid.
11:18Exactement.
11:18Je suis d'accord.
11:19Il a perdu son sang-froid.
11:20Exactement.
11:21Le soir même...
11:22Sans consulter personne.
11:23Braun Pivet, Larcher,
11:25ils n'ont pas été consultés.
11:26Contrairement à ce que dit la Constitution.
11:27Il y a une photo incroyable
11:28où tu les vois.
11:28Il y a juste un petit coup de téléphone
11:29pour les annoncer et puis voilà.
11:31Tu as une photo incroyable
11:31où tu vois Macron de dos
11:33et c'est le moment où il annonce justement
11:34et Braun Pivet, etc.
11:36et tu vois sur leur visage
11:37qu'ils sont défaits.
11:39Ils sont dissous.
11:40Ils sont dissous.
11:40C'est normal, toi, tu vois.
11:42C'est bon, ils sont dissous.
11:43Vous allez voir.
11:44En tout cas, il y a Elbrun Pivet.
11:45Il y a Elbrun Pivet.
11:46On se rend par compte
11:47mais elle passe toujours
11:48à travers les gouttes.
11:48Elle s'en sort de moi.
11:49Elle a été...
11:49C'est incroyable.
11:50Elle a été présente
11:51à la dissolution.
11:52Vous savez qu'il ne la voulait pas du tout,
11:53Emmanuel Macron.
11:54Bien sûr.
11:54Au début.
11:55C'était Roland Larcher.
11:55La première fois.
11:57Non mais au début,
11:58la première fois,
11:58il n'en voulait pas du tout.
11:59Bien sûr.
12:00Elle a été contre lui.
12:01D'ailleurs, il y en a voulu.
12:03Oui.
12:03Et là, il s'est dit
12:05je m'en suis débarrassé.
12:06Et elle a réussi
12:07à se faire réélire.
12:08Et le premier coup,
12:08Séjourné lui dit
12:09non, occupe-toi de tes enfants.
12:10Exactement.
12:10Il lui a dit ça ?
12:11Oui, Séjourné,
12:12c'est dans son livre à ma place.
12:13Elle dit,
12:13on me dit non,
12:14tu ne seras pas présidente,
12:15occupe-toi de tes enfants.
12:16C'est fou ça.
12:17Elle a dit non,
12:17j'y vais quand même.
12:19Contre l'Elysée.
12:19Exactement.
12:20Elle était contre l'Elysée.
12:21Le candidat l'Elysée,
12:21c'était Roland Lescure
12:22pour aller au perchoir.
12:25Il était aussi dans la short list
12:26pour Matignon,
12:28vous vous souvenez ?
12:28Roland Lescure,
12:29il est sympa,
12:29Roland Lescure.
12:30Il est dans toutes les listes.
12:33De mille parts de pierre.
12:34Même la liste des courses.
12:36Je dois acheter quoi ?
12:37Roland Lescure,
12:38c'est où ça ?
12:39Le mec qui prépare un dîner,
12:40il a même Roland Lescure
12:41sur sa liste,
12:41il est sur toutes les listes,
12:42Roland Lescure.
12:43Qui est plutôt sympathique en plus.
12:44C'est un bon client en télé.
12:45On l'avait eu beaucoup.
12:47Roland Lescure.
12:48Il avait de fait
12:48premier ministre et puis...
12:50Son nom,
12:51il a fait 24 ans.
12:52C'est les noms qui passent.
12:53À un moment,
12:53tu avais même
12:53Fabrice Gigliojani.
12:55Il y avait n'importe qui.