00:00Sur cette news, c'est sur Europe 1, on va parler de sécurité, mais là, je vous annonce que nous avons un nouveau candidat à la présidentielle.
00:05Qui ça ?
00:05Ah, ben voilà. Tout d'un coup, ça vous intéresse, Goutier Lebrecht ?
00:08Moi, tout ce que vous dites, ça m'intéresse, Laurent.
00:09On l'a rencontré à Tchouz France.
00:11Ah, Teddy Riner.
00:12Bravo. Teddy Riner. Écoutez ce qu'il a dit sur une éventuelle candidature à l'élection présidentielle à nos reporters.
00:19Il va les mettre KO.
00:20Je dis juste que, peu importe le domaine dans lequel je vais me lancer, ça sera pour gagner, voilà.
00:25Et y compris en politique. Et je crois que, lorsqu'on fait de la politique, le champion, c'est lequel ? C'est être président.
00:31Donc, voilà. Si un jour, je me lance, ça serait pour être président, oui.
00:35Bon, alors là, évidemment...
00:36Enfin, un poids lourd.
00:37Voilà, c'est ça. Là, respect.
00:40Moi, j'aime bien les gens qui disent que je ne suis pas là pour participer ou être ministre des Sports.
00:44Je veux gagner. Si je l'y vais, c'est pour être président de la République.
00:47Mais est-ce que la possibilité d'un candidat inconnu, comme ça, qui sortirait par magie, est une éventualité à laquelle vous croyez ?
00:55Gautier et Louis.
00:56Inconnu, c'est déjà arrivé. Emmanuel Macron est devenu président de la République.
00:58Oui, mais il était déjà ministre.
01:00Oui, c'est pour sourire.
01:02Oui, mais il veut des informations.
01:03Et Tieter Riener, il n'est pas inconnu. Il est tout sauf inconnu. Tieter Riener, c'est une immense star.
01:08La question, c'est est-ce qu'on peut passer de la société civile à la politique aussi rapidement ?
01:13Emmanuel Macron, il est vrai qu'il était banquier. Alors, il a été secrétaire général adjoint.
01:18Il était ministre de l'Élysée. Il a été ministre de l'Économie.
01:21Mais personne ne l'avait vu venir deux ans avant.
01:23Donc, pourquoi pas ?
01:25Alors, Tieter Riener.
01:25Il y a quand même une différence énorme, c'est qu'Emmanuel Macron connaissait parfaitement le fonctionnement du pouvoir.
01:29Oui, bien sûr.
01:30Il a fait Sciences Po, il a fait l'ENA, il a travaillé ensuite, je crois, un petit peu à l'inspection des finances.
01:35Oui, c'est peut-être très bien fait.
01:37Non, mais ça lui donnait une connaissance, en tout cas, du fonctionnement du système et même à travers ses fonctions de banquier d'affaires.
01:43Il côtoyait le monde politique. Bref, il n'avait pas du tout la même formation que Tieter Riener.
01:48On ne dirait pas pourtant.
01:49Comment ?
01:49À l'arrivée, on ne dirait pas pourtant.
01:51Je pense que quelqu'un qui est issu un peu nulle part, pourquoi pas ?
01:55C'est un business man, Tieter Riener.
01:57Il y aura peut-être mieux les finances qu'il y a.
01:58Oui, oui, exactement.
01:58Non, mais Tieter Riener peut faire un score, non mais il pourrait faire, je n'en sais rien, un score honorable.
02:03Mais de là à gagner l'élection présidentielle, ça me paraît très, très improbable.
02:08Moi, je ne crois pas du tout à la candidature troublionesque en France.
02:11Je pense qu'aux Etats-Unis, ça a marché avec Trump, qui venait de la société civile, qui venait des médias, homme d'affaires.
02:16Ça a marché un peu en Italie avec BP Grillo et compagnie.
02:20Mais en France, on a quand même cette espèce de culture de l'État, du fonctionnaire, du haut fonctionnaire,
02:25dont on a besoin d'avoir des gens.
02:28Il y a un inconscient collectif qui, je pense, fait qu'on pense que l'État, c'est quelque chose de très sérieux.
02:33D'abord, on a un état tentaculaire et très complexe, qui fait que je ne pense pas que les Français accordent leur confiance à quelqu'un qui vient de nulle part.
02:39Il y avait eu Coluche à l'époque, ça n'avait pas du tout marché, ça n'a jamais marché.
02:42Tous ceux qui connaissaient très, très bien l'état tentaculaire.
02:45Je pense quand même que dans l'inconscient collectif des Français, il y a ces espèces de...
02:50Il y a juste un détail.
02:51Joseph Massisga.
02:52Il faut les signatures.
02:54Voilà.
02:54Ah oui.
02:54Et c'est un vrai écueil.
02:56Et c'est un vrai écueil.
02:57Et c'est un véritable écueil.
02:58Sauf que, je pense que si Dérineur était candidat, il aurait au moins le soutien des radicaux de gauche,
03:03puisqu'à chaque élection présidentielle, les radicaux de gauche, désespérément, cherchent avec leur lanterne un candidat de la CCD civil.
03:11Et ils ne l'ont pas.
03:12Ils ne l'ont pas.
03:13Moi, j'adore ça, moi.
03:13J'adore ce genre de candidature.
03:16En plus, c'est un sportif.
03:17Donc, au niveau du mental, c'est exceptionnel.
03:19Je suis d'accord avec Gauthier sur sa détermination.
03:22Et par ailleurs, le sport, c'est très politique aussi.
03:25Outre le fait de gérer sa carrière, business, etc.
03:30Le sport, c'est quelque chose d'éminemment politique, avec l'ensemble des fédérations, etc.
03:33Et puis, on a l'exemple de David Douillet qui vient du judo.
03:36Oui, ou d'Amélie Oudéa Castra.
03:38Exactement.
03:39Gauthier Lebrecht.
03:39C'est bien.
03:39Alors, c'est terminé.
03:40C'est des politiques.
03:41David Douillet.
03:43David Douillet, Guidru.
03:44Enfin, voilà.
03:45Guidru.
03:45Hyper intelligent, Guidru.
03:47Non, mais Élie Oudéa Castra, c'était un bon souvenir, surtout à l'éducation nationale.
03:50Laura Peskel.
03:53Teddy Riner.
03:54Non, mais je parlais des 500 signatures.
03:55Est-ce que c'est un écueil de mettre une barrière comme ça ?
04:01Alors, c'est toujours compliqué.
04:02On le sait pour Marine Le Pen.
04:03Ça avait été compliqué pour Éric Zemmour.
04:05Mais à la fin, ils n'ont plus.
04:06Jacques Cheminade a réussi.
04:08Voilà, exactement.
04:09Jacques Cheminade, François Asselineau a été candidat.
04:12Philippe Poutou est candidat à chaque fois.
04:16Donc, si on ne met pas d'écueil...
04:17Après, vous avez tout le monde sur la ligne de départ.
04:18Donc, il faut bien mettre une barrière pour faire un décrimage.
04:21Là, il n'a pas dit qu'il voulait y aller.
04:22Il m'a dit, si, j'y vais.
04:23C'est pour gagner.
04:24Non, mais au-delà de lui, est-ce qu'il faut mettre la barrière des 500 signatures ou pas ?
04:28Et Cyril Hanouna, il n'est toujours pas candidat ?
04:29Il a dit que c'était un prank, vous savez.
04:32Moi, je ne sais pas ce que c'est le mot prank.
04:33Un canular.
04:34Un canular.
04:34Il a fait parler français dans Punchline, qui n'est pas du tout dans la novlangue.
04:39Et puis, après, si on apprend des mots, c'est bien.
04:41Bon, c'est bien.
04:41On apprend des mots, mais...
04:43Il y a peut-être d'autres mots pour faire des besoins des jeunes.
04:46Ça pourrait être porphyrogénète, par exemple.
04:48Nous, on se projette, finalement, pour 2027.
04:50Vous me projetez pour 2027, Rachel ?
04:52Moi, j'aurais plutôt tendance à être en confiance avec Teddy Rayner.
04:57Et comme disait Audiard, quand les personnes de 120 qui le parlent,