Bruno Retailleau, président des Républicains et ministre de l'Intérieur : «Je ne veux pas d'une droite à moitié de droite, à mi-temps».
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00:00Mais vous savez, si je me suis présenté dans cette compétition interne, d'abord ça n'a pas été une évidence pour moi.
00:05J'avais des réticences au départ parce que je sais que quand il y a une compétition interne, on s'expose, on reçoit des coups.
00:12J'en ai reçu d'ailleurs, mais j'avais quelques doutes.
00:17Très franchement, j'y suis allé parce que j'avais senti depuis que nous sommes rentrés au gouvernement
00:21qu'il y avait un vent d'espérance, d'espoir qui s'était levé et je ne voulais pas que ce vent d'espérance retombe.
00:27Je m'en sentais un peu comptable. C'est la raison pour laquelle je me suis engagé.
00:32Et là, j'ai la certitude, je l'ai bien vu avec tous ces militants qui sont revenus, qui en réalité nous avaient fui
00:38parce que la droite n'avait pas tenu ses engagements, parce que la droite avait baissé la tête, courbé l'échine finalement vis-à-vis de la gauche, etc.
00:46Une droite finalement qui s'excusait d'être de droite.
00:49Mais la certitude que j'ai eue quand j'ai vu revenir ces militants, c'est que demain, on peut faire la même chose avec des électeurs.
00:55Des électeurs qu'on a déçus, qu'on peut faire revenir chez nous, mais à la condition d'une ligne qui soit une ligne assumée de droite.
01:03Moi, je ne veux pas d'une droite à moitié de droite. Je ne veux pas d'une droite à mi-temps.
01:08Je veux une droite qui soit sereine, qui soit audacieuse, courageuse, mais qui soit elle-même.
01:13C'estquier une droite à mause d'une droite.