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  • 19/05/2025
Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur et nouveau président des Républicains : «C'est une première étape pour gagner l'élection présidentielle. On aura besoin de tout le monde».

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Transcription
00:00Citez-moi deux caractéristiques qui pourraient justement définir ce nouveau rôle et ce nouveau statut.
00:06Pas l'unité qui m'est chère, parce que si on veut demain rassembler les Français, il faut quand même qu'on arrive à nous rassembler.
00:11Je pense que ce score va me permettre précisément le rassemblement.
00:16Et vraiment, il m'a aussi appelé Laurent Wauquiez hier pour qu'on puisse travailler ensemble.
00:22Et puis il y a plein de talent.
00:22Travailler ensemble, c'est des signes déjà que vous envoyez de rapprochement, de réconciliation, non,
00:26parce qu'il n'y a pas eu de guerre des chefs, mais de rapprochement.
00:28De rapprochement, il faut... Écoutez, c'est une première étape.
00:32Très franchement, si demain on veut gagner l'élection présidentielle, on aura besoin de tout le monde.
00:36On a beaucoup, beaucoup de talent. J'en ai découvert d'ailleurs.
00:38Je pense à beaucoup de maires qui ont la quarantaine, la cinquantaine, parfois plus ou parfois moins.
00:44Mais c'est avec eux que je veux construire le parti.
00:46Donc d'abord l'unité et puis il y a le projet.
00:49Vous savez que j'ai toujours considéré que la politique, c'était d'abord les idées.
00:53C'était un combat d'idées, c'était un combat culturel, c'est vrai.
00:57Les victoires idéologiques précèdent toujours les victoires politiques.
01:01J'y tiens beaucoup.
01:02Et ce que je veux, moi, c'est porter un projet spécifique.
01:05Je veux porter un projet qui permette de défendre la France des honnêtes gens, des gens honnêtes.
01:12Parce que cette France-là, les hommes et les femmes politiques ne l'écoutent plus.
01:15Ils ont depuis longtemps découpé la France en rondelles de saucissons.
01:18Ils ne s'adressent pas à un seul peuple français, mais à des minorités, à des segments électoraux.
01:26Ça, c'est du marketing politique.
01:28Moi, je veux vraiment porter la préoccupation de ces gens qui sont finalement silencieux,
01:34qui travaillent, qui aiment les forts, qui croient en la France.
01:36Sous-titrage Société Radio-Canada

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