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00:00Bonjour et bienvenue ici à la résidence officielle de la Fédération de Russie au
00:18Cameroun où nous recevons en exclusivité aujourd'hui, comme invité à Globewatch,
00:22monsieur l'ambassadeur de la Fédération de Russie au Cameroun. Avec lui, on va évoquer les questions
00:27liées à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il y a 80 ans. On va parler de la géopolitique de
00:34la Russie dans le monde, ses relations avec l'Afrique, les Nations Unies, le Cameroun et
00:39les autres questions d'intérêt général dans le monde. Excellences, monsieur l'ambassadeur,
00:51bonjour et bienvenue. Bonjour, bienvenue à l'équipe de CRTV, à notre résidence,
00:56de toute votre équipe et merci pour venir. Je suis prêt à dialoguer sur toutes les questions.
01:02Merci beaucoup, excellence. Cette semaine, une partie de la planète, les chefs d'État,
01:08les patrons des organisations internationales se sont retrouvés à Moscou, aux côtés du président
01:14Vladimir Poutine, pour marquer les 80 ans de la fin des hostilités pendant la Deuxième Guerre
01:21mondiale, communément appelée la journée de la victoire. Quel symbole donnez-vous à cette occasion?
01:28C'est en fait très symbolique pour la Russie et pour le monde entier. Chez nous, nous disons la
01:37Grande Guerre patriotique, car pendant cette Grande Guerre patriotique, nous avons, avec tous
01:45les alliés, obtenu une victoire qui a permis les changements positifs dans le monde. Vous savez,
01:54je crois que la victoire dans cette guerre, non seulement a éliminé le régime raciste qui
02:03occupait toute l'Europe, mais a permis de libérer les pays de l'Est. On a commencé le moment de
02:14libération en Asie, dans beaucoup de pays. Vous avez 89 Landes qui ont obtenu l'indépendance. Mais au fond, c'est le
02:23début de la libération, de la décolonisation de l'Afrique. En grand historique, pourquoi il y a
02:31autant d'invités? Car dans beaucoup de pays, on comprend le sens de cette victoire, le sens
02:41historique. Vous savez, pour nous, pour notre peuple, pour notre société, c'est quelque chose
02:48énorme, car les pertes pendant cette guerre énormes, 27 millions perdus de vie. Vous pouvez
02:59imaginer, par exemple, que pendant ces années, on a éliminé 27 millions de nos citoyens de l'Union
03:10soviétique. Tout à fait. Et pendant la deuxième guerre mondiale, la Russie est peut-être la nation qui a subi le
03:19plus grand nombre de pertes en vie humaine. Quand vous venez d'évoquer 27 millions, c'est ce que
03:26l'histoire retient, mais peut-être les chiffres sont plus nombreux que ça. Vous vous êtes alliés avec
03:33les Etats-Unis et les autres pays après l'attaque contre la Russie par l'allemand Adolf Hitler.
03:40Quel est le rôle central que la Russie a joué pendant la deuxième guerre mondiale pour mettre
03:47fin à cette page noire de l'histoire de l'humanité? Vous savez, je dois dire, quand il s'agit de pertes,
03:57il faut noter les pertes énormes de la Chine pendant la deuxième guerre mondiale. Énormes pertes. Mais
04:05quand il s'agit de l'Europe, je peux vous... La présence même à Moscou du président chinois. Oui,
04:10autant que je sache, dans le même... En ce temps, il y a des conversations entre notre président
04:19Vladimir Poutine et le président de la Chine Xi Jinping. Il y a beaucoup de conversations,
04:24même avec les leaders de l'Afrique qui sont venus, qui sont en train de venir. C'est symbolique de la
04:31victoire, de la victoire, la paix, de la victoire, de justice. Car l'idéologie de cette... Régime
04:44allemand, avec beaucoup d'alliés en Europe, avec l'Italie. Vous savez, pendant cette guerre,
04:50il y a beaucoup d'alliés en Europe. Par exemple, l'Italie, Roumanie, Hongrie, Finlande et les
04:57autres pays occupés qui sont... Il y a toujours des questions très intéressantes pendant cette
05:03histoire. Par exemple, il y a un gouvernement en France, de Vichy, qui est en collaboration avec
05:10l'Allemand. Mais cette victoire énorme, mais avec les forces unies de tous les alliés. Je peux dire,
05:19il y a beaucoup d'intéressants films quand il s'agit de cette opération en Normandie. Mais
05:29vous pouvez faire une comparaison. En Normandie, autant que je sache, à peu près des chiffres,
05:35c'est à peu près de 10 000 pertes des soldats... Non, en Normandie, c'est américains, 1944,
05:47américains, anglais et alliés en général. Et par exemple, la bataille de Stalingrad, la perte
05:56de notre côté, c'est à peu près un million de soldats. La perte allemande, à peu près un million
06:05virgule deux. Stalingrad, Leningrad, c'est-à-dire Lévis, nommé auprès des personnalités russes,
06:10c'est-à-dire Staline et Léonine. Oui, bien sûr, bien sûr. Et c'est très symbolique. Dans cette
06:16période, nous revenons à cette historique nomination, à cette ville. Ou par exemple,
06:24bataille de Kursk, ou par exemple, bataille de Berlin. Opération Barbarossa, on peut en citer
06:30beaucoup. Mais Excellences, Monsieur l'Ambassadeur, est-ce que vous avez compris pourquoi l'Allemagne
06:35avait attaqué la Russie à l'époque, l'Union soviétique, pendant la Deuxième Guerre mondiale,
06:42alors que vous venez en 1939, 38, de signer un accord de non-agression avec l'Allemagne. Est-ce
06:51que vous avez compris pourquoi l'Allemagne, votre allié, a fini par vous attaquer en 1941 ? Je
06:57peux dire une chose, que la Russie était le dernier pays en Europe qui a signé l'accord
07:04de non-agression. La France a signé cet accord. Les accords de Munich avec la Grande-Bretagne ? Non,
07:12avant de Munich, on a signé les accords de non-agression. La Pologne a signé les accords
07:20de non-agression. Et les accords de Munich, ce qui a passé, on a firmé la paix et on a détruit
07:28la Tchécoslovaquie, par exemple. Même le début de la guerre, en septembre, en Pologne, il y a
07:35une expression historique, une guerre étrange. Les Allemands ont attaqué, mais pendant une longue
07:44période, dans le front oriental, occidental, il n'y a pas d'activité. Le régime hitlérien de Hitler
07:53et tous ses alliés ont croyé qu'il y avait des super-hommes en Europe. Il y a les autres...
08:03La théorie de la race suprême ? La théorie de la race suprême. Ils ont commencé, ceux qui n'ont,
08:11dans notre pratique juridique, nous constatons comme un génocide. Tout le monde connaît le
08:17génocide contre les Juifs, mais dans cette guerre, trois minutes, c'est parmi les 27 millions de
08:26pertes, c'est plus de 17 millions, c'est le civil. Les enfants, les femmes, et tout autre.
08:35Excellence, depuis 1945, il y a eu fortement de développement technologique dans le monde.
08:44D'abord la bombe atomique, qui a redéfini la course de l'histoire, avec les événements regrettables,
08:54même si c'est la principale cause de la fin de la guerre, Hiroshima et Nagasaki. Mais une
09:02question reste, la peur de se retrouver dans une confrontation globale qui s'appelle simplement
09:10la troisième guerre mondiale. Est-ce que vous pensez qu'avec le poids technologique que la
09:16Russie en a, vous avez fait suffisamment pour éviter un autre théâtre comme la deuxième
09:21guerre mondiale ? Vous savez, la technologie c'est neutral, ça dépend des gens qui disposent de
09:30cette technologie. Je peux vous dire, même après la signature de la capitulation de l'Allemagne,
09:37après la conférence de Potsdam, on a apparu, il y a beaucoup de documents qui sont
09:46publiés pour le moment, à l'époque secrète. Vous savez quelque chose sur le plan inadmissible,
09:53c'est l'idée du leader de l'Angleterre, Churchill, après la dérote d'Allemagne, commençait la guerre
10:02contre l'Union soviétique. Avec les forces capitulées de l'Allemagne, ils n'ont pas décidé,
10:10ou par exemple il y a beaucoup d'informations sur le plan dropshot des Etats-Unis. Après
10:16l'apparition des bombes atomiques, on a commencé d'élaborer les plans d'attaquer l'Union soviétique
10:24avec les bombes. On a signé près de 100 villes, les plus grandes dans notre pays, pour les attaquer.
10:32Et même en 1949, après que la Russie a pu exploiter sa bombe atomique, on a apparu quelques balances.
10:48Malheureusement, dans ce monde, c'est le balance, balance des forces. Vous avez travaillé ensemble
10:54avec les Etats-Unis, la France et les autres alliés pendant la Deuxième Guerre mondiale,
11:00pour éliminer les forces nazistes. Le président Roosevelt, Staline et le Premier ministre britannique,
11:10les grands trois, se sont retrouvés à Téhéran pour une rencontre qui a sémé la stratégie pour la fin de la guerre.
11:20Comment expliquer que vous avez travaillé ensemble aujourd'hui ? Vous n'arrivez même pas à vous dire bonjour à un certain moment de l'histoire.
11:30Vous savez, nous sommes toujours prêts à la collaboration et la coopération.
11:38Mais il faut prendre en considération les intérêts nationals. Si quelques agroupations disent que nous voulons faire
11:48une déroute stratégique à l'autre partie, ce n'est pas une balance de pertes. Il faut compter tous les intérêts nationals.
11:56Et vous savez, quand nous agissons ensemble, nous pouvons faire terme à la guerre.
12:02Quand nous agissons en contre les uns les autres, on apparaît quelques nouvelles confrontations et conflits.
12:13L'idée de l'ONU, c'était de créer l'organe en collaboration qui permet de maintenir la paix et la stabilité.
12:23Si quelqu'un essaie de pousser seulement, insister seulement sur son opinion sans importance à les autres, il est impossible.
12:33Il faut chercher les approches communes. C'est notre vision.
12:40Et vous venez d'évoquer les Nations unies créées en 1945 pour la promotion de la paix et la solidarité internationale.
12:49Et parmi les institutions qui concurraient à un moment fortement dans le monde pour cette mission, c'est la communauté des États indépendants,
12:57c'est-à-dire le Commonwealth ou bien la francophonie qui dirige la Russie à l'époque.
13:03Il y avait environ 15 pays qui faisaient partie de ce mouvement, exclusivement, si vous me permettez, les anciens pays satellitaires.
13:15Les républiques soviétiques.
13:20Vous savez…
13:21C'est disparu.
13:22Ce n'est pas disparu. Vous savez, il est très…
13:25Comme le pacte de Varsovie, c'est fini comme ça. Pourtant, les autres structures continuent à exister. Comment expliquer que ces structures…
13:31Sa structure marche.
13:33S'empathient et l'OTAN fonctionne, le pacte de Varsovie…
13:36Sa structure marche très bien.
13:38Ça marche très bien ?
13:39Oui, il y a des réunions des chefs d'État. Il y a milliers d'accords. Par exemple, la majorité de nos concitoyens, on peut aller et revenir sans visa,
13:51sans permis de travail. On peut exploiter les marchandises, etc. Il y a autant d'accords qui nous aident à coopérer.
14:02C'est très important pour nous. Il y a beaucoup de mécanismes juridiques, d'informations, par exemple, scientifiques, transferts de technologies, coopérations,
14:17et le libre-échange. Le libre-échange des citoyens des uns pays peuvent visiter les autres pays sans visa, avec le passeport national. Il y a beaucoup de choses qu'on a déjà faites.
14:30Mais c'est une intégration beaucoup plus large. Il y a une intégration plus étroite, nous disons, économique et euro-asiatique, avec des États comme Biélorussie,
14:44comme par exemple Kazakhstan, l'Arménie…
14:48Kyrgyzstan.
14:49Kyrgyzstan, oui. Cela veut dire qu'il y a beaucoup d'autres normes, par exemple, sanitaires, etc., qui nous permettent de coopérer. Les investissements, la coopération, les transports,
15:02toutes ces choses, c'est très important.
15:04Vous venez d'évoquer les marchandises et vous venez d'évoquer les questions liées au commerce, et vous êtes l'un des piliers sans débat, le poumon de l'énergie mondiale, le pétrole ou bien le gaz russe.
15:23C'est simplement ce que les anglo-saxons appellent « Russian gas diplomacy ». Comment utilisez-vous ces éléments aujourd'hui quand vous vous êtes confrontés à ce que vous appelez les ennemis de la nation russe ?
15:36Vous savez, dans ce contexte, nous n'utilisons pas ces produits dans la guerre. Malheureusement, nous avons observé les tentatives utilisées par le commerce international dans le fond d'imposer la dérote, de déstabiliser ce marché très important.
15:58Nous sommes ouverts à travailler avec tout ce qui veut travailler avec nous. Nous travaillons avec la Chine, par exemple. Nous travaillons avec l'Inde, par exemple. Nous travaillons avec les autres pays de l'Amérique latine. Il y a une bonne expression qui est apparue dans notre langage politique « la majorité », la majorité mondiale.
16:21Pourquoi vous évitez tactiquement d'évoquer que vous travaillez avec l'Europe ? Parce que, quoi qu'on dise, c'est votre premier client en termes de consommation énergétique.
16:33Pour le moment.
16:34Et quand je parle de l'Europe, je parle des États membres de l'Union européenne.
16:37De l'Union européenne. Vous savez, on a constaté que dans l'Europe, il y a des changements de leur opinion. Ils croient que notre gaz ne sont pas démocratiques, peut-être. Mais jusqu'à un moment, il y a beaucoup...
16:55Que votre gaz n'est pas de bonne qualité aujourd'hui ?
16:57Oui.
16:58Mais auparavant, tout le monde consommait le gaz.
17:01Oui, il y a quelques expressions. Ils disent que ce n'est pas un gaz démocratique. Peut-être qu'il y a un gaz qui est venu des États-Unis qui est démocratique. Mais quand il s'agit de formules, c'est la même formule.
17:14Mais vous êtes au courant qu'il y a l'exploitation des gazoducs, par exemple, au mer Balte. Il n'y a pas de résultat...
17:21Le Nord Stream.
17:23Nord Stream. Par exemple, à travers l'Ukraine, il y a un gazoduc qui est passé à l'Europe. Mais c'est l'Ukraine qui a terminé le contrat. Ils disent non. Pour le moment, il est impossible.
17:39Avant, par exemple, il y avait un gazoduc qui passait par, par exemple, la Russie et la Pologne. Mais la Pologne a dit que nous ne nécessitons pas d'un gaz. Mais il y a le gazoduc qui passe vers la Turquie et nous continuons notre coopération.
17:54Dans un instant, on va évoquer l'Ukraine. Parlons des changements à la Maison-Blanche et liés au commerce mondial. Il me semble que le président Trump a imposé un système tarifaire un peu comme ça à tout le monde, sauf la Russie. De ma compréhension, sauf si je me trompe.
18:21Je peux vous expliquer. L'expression « sauf la Russie » signifie une chose. Avant, contre notre pays, on a imposé autant de sanctions qui n'ont pas le sens de faire de nouveau.
18:37Autant que je sache, c'est près de 30 000 sanctions contre notre secteur énergétique, notre secteur de l'industrie, notre transport, notre production agricole, etc., etc., etc., notre transport aérien.
18:59Je pense qu'ils ont déjà terminé toutes les sanctions. Peut-être qu'ils vont chercher quelque chose en plus. Mais il n'existe pas dans le monde un autre pays...
19:10Vous dites techniquement que Washington s'est épousé des sanctions contre la Russie parce qu'il y en a tellement qu'ils ont constaté qu'il n'y a plus rien de nouveau ?
19:18Peut-être. Peut-être. Pour le moment, ils cherchent...
19:21Ou bien Donald Trump vous trouvait un missile ?
19:24Ce n'est pas un missile. Ce n'est pas un message. Je peux vous dire une chose.
19:29Le sauveur. J'ai parlé d'un sauveur.
19:31Oui. Peut-être. Peut-être. Mais vous voyez, ils disent les sanctions secondaires.
19:38Quand ils ont terminé toutes les sanctions contre la Russie, ils essaient de faire les sanctions contre notre partenaire, contre la Chine, contre l'Inde, contre les autres pays.
19:50Mais vous voyez, je ne suis pas sûr si cette situation tarifaire entre la Chine et les États-Unis s'est déjà presque épuisée aussi.
19:59Par exemple ?
20:00Avec les tarifs de 200%, 300%. Je ne suis pas un économiste.
20:05C'est une question que j'avais évoquée la dernière fois lorsque j'étais ici avec vous, la question ukrainienne.
20:12Et ça a toujours un lien avec l'explosion du monde vers la troisième guerre mondiale.
20:17Lorsque vous regardez ce qui se passe aujourd'hui avec la question de l'Ukraine, je ne souhaite pas revenir sur la rencontre entre le président Trump et le président Zelensky à la Maison-Blanche.
20:30Côté russe, comment voyez-vous la fin des hostilités ?
20:36Côté russe, c'est déjà clair et nous avons déjà déclaré que nous sommes prêts à terminer ces hostilités.
20:44Mais il y a des questions de notre sécurité nationale qu'ils ont à prendre en considération.
20:52Quelles sont ces questions de sécurité nationale ?
20:55C'est évident. L'apparition de l'Ukrainie comme un État indépendant était une condition de neutralité.
21:04La non-violence des droits des Russes. Vous savez ?
21:10L'Ukraine, si je vous comprends très bien et pour la compréhension de tous les Camerounais, tant que l'Ukraine n'est pas membre de l'Union Européenne, tant que l'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN, tant que le système antimissile américain ou bien transatlantique n'est pas en Ukraine, c'est un pays qui va rester en paix.
21:34Parce que si je comprends, ce sont vos préoccupations géostratégiques.
21:38Oui, bien sûr. L'Ukraine, avec l'apparition de l'État, c'est un pays avec une population très proche et avec une minorité très grande, une minorité très grande russophone.
21:54Autant que je sache, avec l'apparition de l'Ukraine, c'est le premier État, c'est 80% de la population qui domine la langue russe.
22:06Dans vos relations partout dans le monde, vous avez désormais une forte présence en Afrique. Le sommet Russe-Afrique a eu lieu il y a des mois, environ 20 mois maintenant.
22:22Quand vous regardez votre coopération avec l'Afrique maintenant chiffrée à environ 20 milliards de dollars, quel est le point le plus stratégique ?
22:34Vous savez, le point stratégique, c'est la coopération dans le domaine énergétique, agricole, éducation, et aider à la communauté africaine de coopérer entre elles.
22:54Peu à peu, avec les zones de commerce antérieures, il apparaît quelque chose de très important pour l'Afrique. La coopération entre les Africains, c'est très important.
23:06Il y a coopération dans toutes les directions, avec la Russie, avec la Chine, avec l'Inde, avec l'Arabie saoudite, avec le Brésil et les autres. C'est très important.
23:19Sauf que le secteur dont vous venez d'évoquer, ce n'est pas le secteur que les analystes dans les médias, dans la télévision, dans la radio évoquent chaque jour.
23:30Chaque fois qu'on veut parler de la coopération Russe-Afrique, tout le monde évoque la question de sécurité.
23:38Et selon certains analystes, vous, vous êtes là pour remplacer la France partout, surtout dans les zones des pays francophones en difficulté.
23:49Le Mali, le Niger, la République centrafricaine, voici ce qu'on parle.
23:54Je ne crois pas que c'est une bonne vision. Nous ne voulons pas remplacer quelqu'un. Mais s'il y a des États qui ne sont pas contents de la coopération pour assurer leur sécurité...
24:08Car vous savez que dans ces zones de Sahel, il y a beaucoup de défis de sécurité. Et beaucoup de ces pays, à ce nom-là, ont coopéré depuis beaucoup d'années avec tel ou tel partenaire de l'Europe.
24:24Mais ils ne sont pas obtenus de résultats. Ils ont demandé appui à la Russie. Et nous essayons de faire ce qu'ils voulont.
24:33Nous n'imposons pas les conditions de terminer la coopération. Mais je crois, l'essentiel pour nous, c'est que la coopération doit être pour notre bien-être, pour notre population.
24:46Ce n'est pas une coopération contre quelqu'un. J'ai dit plus d'une fois, et dans mes contacts avec les amis d'ambassadeurs, il y a la place pour tout le monde en Afrique.
24:58Il y a place pour tout le monde au Cameroun. Si viendront, par exemple, du Kouba, de l'Indonésie, du Vietnam, de l'Iran, d'Israël, de Pakistan, il y a de place.
25:15Est-ce que vous avez le projet FA aujourd'hui qui change la vie des Africains, les Africains ordinaires dont vous êtes intéressés dans le domaine de l'éducation ?
25:26Est-ce que vous donnez le bus aux jeunes Africains de se former, de se capaciter dans les domaines stratégiques tels que la technologie, par exemple ?
25:34Vous savez, quand il s'agit de technologie et de quelque chose qui est vraiment stratégique, c'est très important la formation universitaire.
25:43Je crois que notre aide, par exemple, pour Cameroun, c'est 120 becs gratuits de l'État. C'est très important d'avoir les gens bien formés qui disposent de la possibilité d'attirer les nouvelles technologies.
25:58Mais il y a une question, la capacité d'un État de recevoir ces technologies. C'est très important, car il y a des questions, par exemple, énergétiques.
26:10C'est très important de développer ces secteurs. Et je crois qu'au Cameroun, on a fait beaucoup, mais il y a beaucoup de choses à faire.
26:19La présence du président Biya au dernier sommet russe-afrique est un élément marqueur dans la rediffusion globale de la relation entre Yaoundé et Moscou.
26:31En d'ailleurs, des amptions de visa pour les détenteurs de passeports officiels. Quels sont les autres éléments qui montrent aujourd'hui que vous vous êtes avancé concrètement ?
26:46Très intéressant. Il y a de temps en temps des choses invisibles, mais très, très importantes.
26:54Mais c'est presque augmenté 50 %. C'est très intéressant. Nous avons envoyé à peu près 50 000 tonnes de grains de blé, à peu près 43 000 engrais, qui sont très importants pour l'agriculture.
27:19Je ne parle pas d'autres produits, mais il y a aussi des produits électroniques, quelque chose comme ça. Mais j'ai dit, il y a un autre emportateur.
27:30Comme ambassadeur, je rencontre presque une semaine. Dans une autre semaine, quelques autres représentants de business qui viennent ici et qui demandent, il faut avoir des contacts avec les producteurs du cacao, du café, avec des autres.
27:46Je peux dire que l'année passée, autant que je sache, c'est 4 millions seulement achats, 4 millions de dollars achats par la Russie du cacao.
27:56Il y a une semaine, une autre délégation, on a signé quelques préaccords. Mais je crois qu'il faut penser sur les projets beaucoup plus intéressants.
28:07Par exemple, vous êtes producteur du pétrole. Mais quand il s'agit du gazole, quand il s'agit, il faut le produire. Il y a par exemple les possibilités dans cette entreprise à Limbé.
28:27Vous évoquez la question de la Sonara. Je ne sais pas si vous lisez les réseaux sociaux camerounais. Vous venez d'évoquer les choses très importantes, les échanges commerciaux, la formation des jeunes camerounais.
28:40Mais lorsque vous lisez les réseaux sociaux camerounais, on accuse la Russie au Cameroun d'avoir les camerounais qui font le combat pour la Russie dans certains théâtres de guerre dans le monde.
28:55Vous voyez ça ? On vous dit simplement que ça, c'est la publication de certains apprentis sociaux qui veulent détruire la coopération entre Yaoundé et Moscou.
29:04Je peux vous dire une chose. Tout d'abord, quand il s'agit de réseaux sociaux, il y a beaucoup de malinformations. Il y a du fake, il y a malinformation.
29:18Malheureusement, il est très difficile car il faut penser sur la balance de la liberté d'expression et pour éviter de malinformations.
29:31Dans ce contexte, je veux dire que notre ambassade a entrepris tous les efforts pour ne pas permettre de cette activité.
29:39S'il y a quelqu'un qui vient à notre ambassade en déclarant que je vais participer à cette guerre, notre ambassade reprend tous les efforts pour éviter que cette personne vienne à Russie.
29:55Et possiblement, il peut perdre la vie. Mais il est impossible, dans ce monde très ouvert, très pénétrable, d'éviter quelque situation.
30:05Ça peut arriver, mais ce sont des cas isolés. Nous travaillons sur chaque situation.
30:13Et je peux vous dire, pour notre opération spéciale, nous ne voulons pas de participation internationale.
30:22La Russie était la première nation au monde, un pays membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies,
30:38qui a dit ouvertement qu'on allait soutenir la candidature de Philippe Mourian, ancien Premier ministre de Cameroun, en tant que président de l'Assemblée générale des Nations Unies.
30:49C'est fait, il est là, son mandat va finir bientôt. C'est vous-même qui avez déclaré ici que la Russie va le soutenir.
30:59Quand vous regardez la manière dont il gère les questions mondiales aujourd'hui à la présidente des Nations Unies, vous êtes satisfait de sa performance ?
31:09Vraiment, nous sommes satisfaits, nous sommes très contents de la manière sage, coopérative des représentants du Cameroun, Philippe Mourian,
31:23qui a occupé ce poste pour chercher le balance des intérêts, pour contacter tous les partis intéressants. Nous sommes très contents.
31:34Malheureusement, je peux vous dire une chose. Vous savez, c'est pour le moment, c'est le tour. Il y a des tours des régions qui doivent présenter les candidatures.
31:45Et nous avons une information...
31:47Si c'était la Russie, ils pouvaient rester là-bas pour un autre mandat ?
31:50Non, non, non. C'est la tour de l'Union européenne. Et on a voulu présenter la candidature de Baerbock, ex-ministre des Affaires étrangères.
32:01Allemand.
32:02Excusez-moi, mais je peux dire ouvertement que nous avons beaucoup, beaucoup de questions quand il s'agit de sa compétence.
32:13Nous avons écouté beaucoup de déclarations qui ne sont pas très fortes. Et l'autre question pour nous très importante, c'est la russophobie.
32:27Il a déclaré une fois que l'Allemagne est en guerre avec la Russie. On a corrigé, mais c'est la situation.
32:35Mais quand il s'agit de la présidence du Cameroun-de-Félimont-Yankoum, nous sommes vraiment reconnaissants de la coopération, de la compréhension et de notre coopération dans beaucoup de sujets.
32:51Et avec cet espoir de la continuité de la coopération et de la solidarité internationale que nous mettons thème à cet entretien ici à la résidence russe à Yaoundé,
33:06Excellences, Monsieur l'Ambassadeur, merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation de la Cameroun Radio-Television.
33:11Et nous espérons que dans les prochains 80 ans, il n'y aura pas une troisième guerre mondiale dans le monde. Merci beaucoup.
33:20Merci beaucoup. Je suis tout à fait d'accord avec vous et vous pouvez être sûr que cette résidence, c'est votre maison.
33:28Bienvenue à n'importe quel moment. S'il y a quelques explications, une question, je suis toujours prêt.
33:35Merci à vous et merci à tous vos téléspectateurs.
33:38Merci.
33:39Merci. Akiba.