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Guy Carlier : "Au Festival de Cannes, Juliette Binoche a la Palme d’or du grotesque"
Sud Radio
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16/05/2025
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News
Transcription
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00:00
Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Maxime Liedot.
00:04
8h12, toute la bande est installée autour de la tasse du studio pour vous écouter.
00:08
Mon cher Guy, bonjour.
00:10
Mais bonjour à tous, bonjour Arlette.
00:12
Bonjour Guy.
00:12
Et comme chaque vendredi, vous allez débriefer pour nous l'actualité de cette semaine.
00:16
Et Dieu sait qu'elle est riche.
00:18
Oui, une semaine qui a commencé avec l'ouverture du Festival de Cannes, évidemment,
00:22
suivi d'un événement politique majeur, la prestation télévisée du chef de l'État.
00:26
Mais venons-en tout de suite à Cannes et à la cérémonie d'ouverture
00:30
dans laquelle on pensait avoir atteint le fond avec l'interminable énumération
00:34
de lieux communs humanistes que nous a infligé Laurent Lafitte.
00:38
Mais c'était sans compter sur Juliette Binoche,
00:41
à qui on peut d'ores et déjà attribuer sans conteste la palme d'or du grotesque.
00:45
Elle est apparue sur scène du Palais des Festivals,
00:48
vêtue d'une sorte de hijab, mais un hijab décolleté.
00:51
On aurait cru Florence Foresti imitant Benazir Buteau dans une émission de Laurent Ruquier.
00:56
Ah ça, c'était pas un hijab acheté dans un souk à Kaboul avec les coutures qui t'irritent au sang.
01:00
Non, c'était un truc à 10 000 de chez Dior qui présentait la particularité d'être largement décolleté,
01:07
ce qui est évidemment antinomique avec le mot hijab.
01:09
Oui, car à Cannes, quand on évoque le martyr des femmes afghanes, iraniennes ou gazawis,
01:14
on n'oublie pas le glamour et on lâche un bout de sein.
01:16
Faut pas déconner quand même.
01:18
Juliette Binoche avait donc fait des efforts sur la tenue, la coiffure, le maquillage
01:22
et du coup, elle avait oublié de réviser son texte.
01:25
Enfin, son texte, non.
01:27
Le texte que des auteurs avaient écrit pour elle.
01:30
Un bon texte d'ailleurs, avec notamment une métaphore audacieuse
01:33
qui parlait de l'humus qui fertilise l'humilité de l'humanité.
01:37
Déjà, rien qu'à l'énoncer de ces trois mots, vous avez compris
01:40
que la sortie de route était inévitable pour Juliette qui fut victime d'un terrible bug.
01:44
transformant l'humus en houmous, cette délicieuse purée de pois chiches libanaise,
01:49
comme chacun sait, et changeant l'humilité en humidité.
01:52
Une naufrage qui provoqua chez elle un éclat de rire nerveux
01:55
qui atténua sensiblement la portée dramatique de son discours.
02:00
Allez, je vous offre en cadeau ce gloubi-boulga de humus, de houmous et de Hamas
02:05
qui restera dans les annales du Festival de Cannes.
02:07
Et face à l'orgueil redonné de l'humilité, l'humilité, l'humilité et l'humilité de l'houmous
02:14
qui est l'humilité, il faut lui redonner toute sa place.
02:20
Voilà, l'humilité du houmous libanais qui est bien connue.
02:23
On n'en parle pas assez d'ailleurs.
02:24
Vous avez remarqué que Juliette Binoche ne parvient pas à prononcer le mot humilité,
02:29
c'est terriblement freudien.
02:31
Je me demande si elle va déclarer cette prestation cannoise comme heure,
02:34
travailler afin de percevoir les indemnités de l'allocation chômage des intermittents du spectacle.
02:39
Bon, à propos de spectacle, venons-en évidemment à Emmanuel Macron
02:42
qui mérite incontestablement une palme d'or pour son long métrage, son très long métrage.
02:48
3h30, ça ressemblait à un de ses films ouzbeck en compétition cannoise dans la catégorie
02:53
Un certain regard aux reproches qu'elle formulait ses contradicteurs.
02:57
Emmanuel Macron sortait ses deux pathétiques jokers.
03:00
Oui, mais hey, Notre-Dame ! Ah bon ?
03:02
Oui, mais hey, les JO, sans intérêt donc sur le fond,
03:05
mais ce qui est passionnant chez Macron, ce sont ses fulgurances puériles.
03:09
Quand soudain on retrouve un petit Macron de 12 ans
03:11
qui veut faire son crâneur dans une cour de récré pour impressionner ses camarades.
03:15
Au début de l'émission, lorsqu'il a annoncé les thèmes qu'il allait développer,
03:18
il a évidemment parlé de référendum car tout le monde attendait ça.
03:22
Mais comme il en visageait d'en organiser plusieurs,
03:25
il a dit « je vous parlerai des référendas ».
03:29
Oui, c'est le pluriel de référendum en latin, de la même façon que ceux qui veulent se la péter disent un scénario des scénarios.
03:35
Bon, là pour Macron, un référendum des référendas.
03:38
Donc je vous dis, c'est un truc de collégien frimeur qui veut montrer qu'il fait latin.
03:42
Mais devant les yeux écarquillés de Gilles Boulot,
03:45
qui a été troublé par ses référendas, du coup,
03:48
Macron, au cours de l'émission, a hésité.
03:50
Il a dit « j'ai prévu d'organiser des... »
03:53
Et là, il regarde Boulot et il dit, en baissant le regard,
03:56
« des consultations ».
03:58
Et là, il se rend compte que ça fait tout bible,
03:59
il se reprend et finit par lâcher des référendums.
04:02
Et oui, on en est là.
04:03
En voyant Macron, on pense à Monterland
04:06
en se disant que la France est un pays dont le prince est un enfant.
04:11
Oui, j'avais envie de citer Monterland pour donner un peu de lusse
04:13
à cette chronique qui en manque singulièrement.
04:15
Quoi qu'il en soit, vous aurez compris que, paradoxalement,
04:18
autant les comédiens sont mauvais lorsqu'ils parlent de politique,
04:21
autant les politiques sont d'excellents comédiens
04:23
quand ils font leur cinéma.
04:25
C'était Guy Carlier sur Sud Radio.
04:30
Alors là, c'est vrai que c'était quand même un long métrage,
04:33
Arlette Chavot, qui a provoqué une très mauvaise note
04:35
sur tous les sites de cinéphiles avertis
04:37
concernant le président de la République.
04:39
Oui, on pourrait même se demander, effectivement,
04:41
s'il a bien fait de faire cette émission,
04:43
même si c'est un bon comédien comme juge aujourd'hui, Guy.
04:48
Alors finalement, après avoir écouté,
04:49
moi, j'ai regardé, évidemment, le président de la République,
04:53
donc j'ai raté Juliette Binoche même.
04:55
Je lui ai dit que finalement,
04:56
je préfère quand même quelqu'un qui articule
04:58
et qui sait mettre des mots,
05:01
quitte à dire référenda au lieu de référendum
05:03
pour montrer qu'effectivement, il a fait du latin.
05:06
Mais je pense que le meilleur spectacle
05:08
était peut-être celui donné par le président de la République,
05:11
même s'il n'a pas produit l'effet que lui-même escomptait,
05:14
c'est-à-dire une satisfaction des Français.
05:17
Il y a deux enquêtes d'opinion aujourd'hui
05:18
qui montrent que, franchement,
05:20
ce n'était peut-être pas ce qu'il fallait faire
05:22
ou en tout cas, c'était beaucoup trop long.
05:24
On va le dire comme ça pour être gentil.
05:25
Oui, pour une fois, oui.
05:27
Un peu de gentillesse.
05:28
Un peu de gentillesse.
05:29
Et croyez-moi, ce n'est pas habituel dans ce studio.
05:31
C'est parce que Guy est là.
05:32
Oui, bien sûr, tout de suite.
05:33
Non, mais sous l'influence de Guy.
05:34
Une vague de tendresse, immédiatement.
05:37
Voilà, exactement.
05:38
Non, mais Guy Carlier, c'est vrai,
05:39
dans ce que vous racontez,
05:40
on en a aussi parlé dans ce studio cette semaine,
05:43
en permanence, à Cannes,
05:44
donner le seul côté du cinéma qu'on aime très peu,
05:48
c'est-à-dire les engagements,
05:49
toujours un peu à la mort moelleux,
05:50
déplacés en permanence.
05:52
Qui, Juliette Binoche, a-t-elle convaincu
05:55
dans ses différents engagements ?
05:56
Ça n'a pas arrêté.
05:57
Depuis même, cette histoire un peu complotiste
06:00
où elle avait...
06:01
Oui, au moment du vaccin,
06:03
avec les commentaires sur Instagram.
06:04
Voilà, en disant qu'on allait nous injecter
06:06
des puces 5G, etc.
06:09
Donc, elle plonge dans tous les pièges,
06:12
dans tous les trucs.
06:13
Et personne, de toute façon,
06:14
vous imaginez quelqu'un chez lui
06:17
qui regarde la télé et qui dit
06:18
« Ah ouais, putain, j'avais pas conscience
06:20
que des femmes sont humiliées,
06:22
bafouées en Afghanistan, à Gaza.
06:25
On sait ce qui se passe là-bas.
06:26
Et on est comme elle aussi
06:29
incapables d'agir. »
06:32
Que voulez-vous ?
06:33
Sauf qu'on ne joue pas cette comédie
06:37
et surtout que cette comédie
06:39
est suivie d'un dîner
06:40
où elle enlève son espèce de sueur
06:43
sainte-vierge pour mettre
06:44
une autre tenue Louis Vuitton
06:46
et pour aller dans une soirée
06:48
patronnée par L'Oréal
06:50
où ils repartent tous avec leur petit-sœur,
06:52
vous savez, avec la cordonette.
06:54
Avec deux-trois cadeaux quand même à Dimit.
06:56
La nuit, c'est dérisoire.
06:57
Dans la nuit cannoise,
06:58
voilà, tout est dit.
06:59
Quelle horreur.
07:00
Quelle horreur.
07:01
Cannes et le parallèle afghan
07:02
selon les actrices du tapis rouge.
07:05
8h19, dans un instant,
07:06
Benjamin Glez,
07:07
qui est déjà dans ce studio,
07:08
naturellement,
07:09
pour en parler,
07:10
pour en parler
07:10
d'un ancien président de la République
07:12
qui a perdu un petit accessoire au pied,
07:15
il me semble,
07:16
Benjamin, c'est ça.
07:17
Et pourtant,
07:18
il était joli cet accessoire.
07:19
Oui, c'est une vision des choses,
07:21
on en parle dans quelques instants.
07:22
Il est très bien,
07:22
le vôtre aussi,
07:22
c'est ça.
07:24
C'est ça l'avantage de la radio,
07:26
normalement.
07:26
On ne voit pas ce qui se passe
07:27
sous la table,
07:28
Benjamin.
07:28
Pas de secret dévoilé à l'antenne.
07:30
8h20,
07:30
restez avec nous sur ce radio.
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