Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 14/05/2025

Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?...
▪️ Instagram : / sudradioofficiel
▪️ Twitter : / sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————


☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : • 😤 Bercoff dans tous ses états

##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-05-14##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Très très bien, cette petite entreprise, cette très grosse entreprise ne connaît pas la crise, et oui.
00:07Et on va vous dire une chose, un petit exemple, ça se passe en Isère, ça se passe pas à Marseille,
00:13ni à Paris, ni à Montpellier, ni à Bordeaux, ni ailleurs, non non, ça se passe à Four, à Four,
00:19petit village de 1700 habitants en Isère.
00:22Et bien vous savez ce qui se passe en ce moment, c'est magnifique, on est ça hier à l'heure du marketing
00:26et de la vraie publicité, des dépliants faisant de la publicité pour le point de deal de la ville voisine,
00:33donc de Four, ont été distribués la semaine dernière dans des boîtes aux lettres.
00:36Voilà, vous avez des flyers, vous voyez, qui passent dans les boîtes aux lettres,
00:39et sur ces dépliants, tenez-vous bien, auditeurs résistants de Sud Radio,
00:43des dépliants figurent les produits qu'on peut y acheter, leur prix.
00:46Et oui, oui, on est tombé sur un des flyers, et bien voilà, il y a des personnages de BD,
00:52rappelant la publicité un peu posée, comme pour les pizzas, tout ça,
00:55mais là, vous n'allez pas commander une reine, ou une quatre saisons, une margarita, etc.
00:59Non, non, du cannabis, avec photo à l'appui, je vais y aller à tout, voilà.
01:04Vous avez le poil bon temps, par exemple, le mousseux, 8 grammes, 20 euros,
01:08ou le dry, 7 grammes, 20 euros, et il y a une adresse à Villefontaine,
01:13voilà, un point de deal, c'est ce que dit d'ailleurs le maire du village,
01:17Jean Papadopoulos, voilà.
01:19Vous savez, ça marche très très bien, ça s'y aime de marketing, voilà,
01:22relations publiques, etc.
01:26Voilà, au lieu de commander une pizza, vous allez commander un peu de hache,
01:30un peu de cannabis, un peu tout, il n'y a pas de raison.
01:34Alors, les habitants, donc, ils ouvrent leur boîte aux lettres,
01:37et bien ils voient ça, des flyers, voilà.
01:40Et ils disent, mais ils ne sont plus à l'abri, qu'est-ce qui se passe dans les petites communes,
01:44hein, je parle d'un village de 1700 habitants.
01:48Voilà, alors les gendarmes se sont rendus à l'adresse indiquée sur le flyer à Villefontaine,
01:53et à un quart d'heure du village, ils ont ainsi procédé à trois interpellations.
01:57Mais ça veut dire quoi ?
01:58Ça veut dire que la France entière aujourd'hui, dans les plus petits villages,
02:03je ne dis pas qu'il y a ça partout, mais quand même,
02:05eh bien vous allez avoir votre point de deal.
02:07Il n'y a pas de problème à part ça,
02:09Ah, oui, on va faire, on fait, on parle.
02:14D'ailleurs, comme disait Emmanuel Macron,
02:16je me suis battu tout le temps pour réduire l'insécurité.
02:20Réduire l'insécurité, oui.
02:22En revanche, les points de deal, mais écoutez, vous savez ce qu'il faut faire ?
02:25Je crois qu'on va arriver au point que dans le PIB,
02:28le calcul du PIB du produit intérieur brut,
02:30vous savez que la prostitution, les gains de la prostitution,
02:33rentrent dans le calcul du PIB.
02:35Eh bien, il faudra mettre la drogue.
02:37Voilà, bah écoutez, ça montrera que le PIB français marche très bien,
02:41puisque nous pouvons introduire la drogue dans le PIB de la France.
02:45Ça avance, hein ?
02:47Ça avance, oui, oui, ça avance bien.
02:50C'est nous les gars de la narine, la bataille du rail,
02:53le savant Cosinus.
02:54Réseaux sociaux, presse, ministries,
02:56mais puis, et puis, et puis,
02:58il ne faut jamais l'oublier, il y a beaucoup de journalistes,
03:01très nombreux, qui font bien leur métier,
03:03qui se battent, qui enquêtent, qui vont sur le terrain,
03:05qui essayent de dire, qui essayent de faire la part
03:08entre le narratif du pouvoir ou des pouvoirs et la réalité.
03:15Parce que n'oubliez jamais, je le dis, je le radote,
03:17que le réel frappe à la porte,
03:19et que quand on ferme portes et fenêtres,
03:22eh bien, le réel enfonce la porte.
03:23Donc, il faut faire attention.
03:25Et justement, là, ça nous a frappés,
03:28avec Maude Koffler et moi,
03:30on renore aussi ce communiqué du syndicat des journalistes de France 3,
03:34rédaction nationale, France Télévisions,
03:36le service public qui est payé avec nos impôts.
03:39Et il dit, ceci est vraiment, encore une fois,
03:42au temps où la liberté d'expression connaît,
03:45je dirais, certaines limites,
03:47certains, comment on dirait,
03:52aplatissements, certains aplatissements et autres,
03:55eh bien, on entend ceci, on lit ceci,
03:59communiqué, encore une fois, du SDJ de France 3,
04:02rédaction nationale de France Télévisions.
04:03« Chez France Télévisions, en particulier la rédaction nationale,
04:07la très grande majorité des journalistes a appris à se taire,
04:10le plus souvent par crainte,
04:12crainte de se faire malvoir en exprimant un désaccord
04:14sur telle ou telle décision éditoriale ou organisationnelle. »
04:19Et il ajoute, enfin, je ne cite pas tout le texte,
04:23« Il y a quelques années,
04:25un chef de service de France 2 avait mis en garde ses ouailles,
04:27juste au moment de la fusion des rédactions nationales,
04:30puisque les rédactions nationales de, effectivement,
04:32France 2, France 3, France 5 sont unies.
04:35Attention, ne pas vous faire contaminer par les bleus. »
04:38Alors, que voulait-il dire ?
04:39Quel virus les journalistes pouvaient-ils attraper à cette époque ?
04:42À cette époque, le soir 3 et le 19-20 cartonnaient,
04:45le 12-13 aussi,
04:46preuve de la qualité du travail fourni par les équipes.
04:49Eh bien, il termine ce communiqué en disant,
04:52« Le virus tant craint, c'est justement la liberté de parole,
04:55cette liberté de regard critique face aux injonctions et aux décisions de la chefferie.
05:00Nous revendiquons la liberté de débattre et d'interroger systématiquement
05:04ce débat qui n'existe plus à la rédaction nationale de France Télévisions,
05:09dit l'ESDJ. »
05:10En tout cas, nous, vous savez très bien, c'est ce qu'on dit tout le temps,
05:14nous revendiquons tous la liberté de débattre et d'interroger,
05:18de penser contre soi-même,
05:20et de ne pas hésiter à inviter les gens qu'on invisibilise,
05:23qu'on boycotte, qu'on essaye de faire taire
05:27au nom de je ne sais quel camp du bien.
05:30Donc, solidarité totale avec le SDJ de France 3, rédaction nationale,
05:35et solidarité totale avec tous les journalistes
05:37qu'on essaye plus ou moins subrepticement,
05:41plus ou moins honteusement de baillonner.
05:44Non, non, il n'y a pas de baillon, la liberté, elle est indivisible.
05:47Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations