Il a intégré les pompiers de Paris pendant 11 ans, avant de passer le concours de police scientifique. Puis en 2017, il ouvre sa société de nettoyeur de site traumatique.
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00:00T'appréhendes toujours ce que tu vas trouver ?
00:01Non, parce que chaque histoire est différente.
00:03Pas besoin de diplôme, il ne faut juste pas avoir de réflexe vomitif ?
00:05Pas besoin de diplôme. Après, il faut être en capacité de voir et de digérer ce que l'on voit, ce que l'on sent.
00:11La plupart du temps, tu travailles en urgence ?
00:12Quand les familles nous appellent, on doit très très vite répondre.
00:15Pour les juges d'instruction, on a 8 jours pour intervenir.
00:17Comment ça se passe une mission ?
00:18Quand on rentre dans l'appartement, on va enlever tout ce qui est source pathogène,
00:21tout ce qui est lésé par le sang, tout ce qui est denrées alimentaires.
00:23Ensuite, on va décontaminer, c'est-à-dire qu'on va nettoyer, puis désinfecter.
00:26Et ensuite, on va détruire les odeurs.
00:28Il faut avoir le cœur bien accroché ?
00:29Pour deux raisons. La première, parce qu'on voit des choses qui sont visuellement choquantes.
00:32Et ensuite, on a l'affectif, on a vraiment l'histoire de chacune des familles.
00:36Le pire, c'est de voir les corps en décomposition ?
00:37Moi, dans le côté nettoyeur, je ne vois plus les corps.
00:40Le mieux, c'est le sentiment d'avoir été utile ?
00:41Oui, moi, c'est ma mission.
00:42Tu gagnes combien ?
00:43Je suis dirigeant non salarié. J'ai choisi de tout investir dans ma société.
00:46Mais l'intervention journalière, c'est 2000 euros.
00:48Grâce à une co-initiation que j'ai pu faire, il y a un décret qui nous permet d'intervenir gratuitement auprès des familles quand il s'agit d'un crime.