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  • 14/05/2025
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00– Mercredi 14 mai 2025, Morandini Live, numéro 1656 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13À la une dans un instant, nous reviendrons bien sûr sur la très longue émission d'Emmanuel Macron hier soir sur TF1.
00:00:19Mais tout d'abord, nous allons parler de ce qui se passe à l'université de Grenoble,
00:00:22où des œuvres d'art sont exposées depuis trois mois.
00:00:25On peut y lire des phrases comme « le monde a mal, normal, il est dirigé par des blancs et des mâles ».
00:00:32Ou encore « la terre est monochrome comme un arc-en-ciel, le racisme est juste blanc ».
00:00:37Trois mois après, le président de l'université se dit choqué et demande à enlever ces phrases.
00:00:42Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que lundi dernier, une pétition lancée par le syndicat étudiant Uni Grenoble
00:00:47a dénoncé la présence de ces œuvres d'art, estimant qu'elles constituent une propagande anti-blanc
00:00:53et le président de l'université les a alors découvertes alors qu'elles sont depuis trois mois dans son université.
00:00:59Écoutez une réaction de l'Uni.
00:01:02Malheureusement, on ne sait pas qui a commandé ça.
00:01:04En tout cas, on sait dans quel cadre ça a été fait.
00:01:06Et généralement, ce cadre-là, bien qu'il soit on ne peut plus le voable, présente souvent des dérives.
00:01:13Voilà, et nous allons y revenir dans un instant.
00:01:15Emmanuel Macron maintenant.
00:01:16Tout ça, pour ça, tout ça, c'est 3h12 d'émission, 10 caméras, 300 personnes et techniciens mobilisés, 3 écrans géants.
00:01:25Tout ça pour, au final, rien ou presque.
00:01:28Aucune annonce précise, juste de vagues promesses sur d'éventuels référendums, sans en préciser le contour.
00:01:33On nous promettait un président face aux Français en interactivité totale.
00:01:37Visiblement, hier soir, la promesse a été oubliée.
00:01:40Tout ça, pour ça.
00:01:41Les Français réclamaient un référendum sur l'immigration, par exemple.
00:01:44Eh bien, hier soir, Emmanuel Macron leur a répondu, c'est non.
00:01:47Emmanuel Macron a balayé cette idée, affirmant ne pas voir comment un référendum sur l'immigration permettrait, je cite, d'être efficace.
00:01:56Je ne vois pas le sujet qui sombrerait dans le champ de l'article 11 et qui permettrait surtout d'être efficace.
00:02:00Sur le volet sécurité, le chef de l'État s'est dit favorable à l'extension des pouvoirs de la police municipale,
00:02:06à la participation des détenus au financement de leur peine ou encore à l'allocation de places de prison à l'étranger.
00:02:12Vous êtes prêts, demain, à louer un certain nombre de places de prison pour régler le problème de surpopulation carcérale.
00:02:19On louera, si besoin était, les places de prison.
00:02:22Il n'y a pas de tabou là-dessus.
00:02:23Enfin, Emmanuel Macron s'est opposé au port des signes religieux comme le voile dans les compétitions sportives.
00:02:30Et toujours dans ce dossier sur l'immigration, Emmanuel Macron nous a expliqué qu'il n'était pas pour la suppression du regroupement familial,
00:02:36dont les abus sont pourtant décriés par les Français.
00:02:39Mais pour Emmanuel Macron, ce regroupement familial n'est pas un problème.
00:02:43Je ne suis pas pour remettre en cause le regroupement familial.
00:02:47Vous l'avez élargi, vous ne l'avez pas remis en cause.
00:02:49Je vous demande, c'est quoi l'effet de cet élargissement ? Vous allez me chercher ce truc-là comme ça.
00:02:52Après, quand vous avez une famille qui est là, le droit à vivre une vie familiale normale
00:02:58quand quelqu'un qui est étranger est régularisé, pardon, on parle de gens qui sont dans une situation légale.
00:03:04Et ce que je dis, le grand totem du regroupement familial, alors peut-être que j'ai tort,
00:03:09je demande l'effet, c'est pour ça que je vous interroge.
00:03:11Moi, la dernière fois que j'ai interrogé les services du ministère de l'Intérieur sur le sujet du regroupement familial,
00:03:16la réponse qui m'a été apportée, c'est que le regroupement familial,
00:03:19c'était essentiellement des Français et des Françaises qui épousaient des étrangers.
00:03:23Donc aujourd'hui, si on parle de l'immigration légale, nous, nous la pilotons.
00:03:30Concernant la sécurité, cette fois, aujourd'hui, vous ne le savez peut-être pas,
00:03:33mais la police municipale n'a pas le droit, par exemple, de faire des contrôles d'identité
00:03:37ou même de procéder à la fouille d'un sac.
00:03:39Interrogé sur ce sujet par Robert Ménard, le maire de Béziers, Emmanuel Macron a affirmé qu'il voulait que cela change.
00:03:46Mieux vaut tard que jamais.
00:03:48Faut-il donner plus de pouvoir à la police municipale ?
00:03:51Face à cette question posée par le maire de Béziers, Emmanuel Macron annonce vouloir étendre leur champ d'action.
00:03:57Qui donnera la possibilité à tous les maires qui le souhaitent, donc vous, dès que cette loi sera votée,
00:04:02que sa police municipale puisse, avec son accord, travailler sous l'autorité du procureur
00:04:06pour pouvoir faire les saisines, les flagrances.
00:04:10La France compte près de 28 000 agents de police municipales répartis dans plus de 4 500 communes
00:04:16où plus d'un policier sur deux est équipé d'une arme à feu.
00:04:19Une police de proximité présente sur le terrain qui intervient souvent en premier,
00:04:23comme à Mulhouse où un homme a attaqué au couteau plusieurs personnes dont l'une est décédée.
00:04:29Une police présente également sur les routes pour procéder à de nombreux contrôles,
00:04:33parfois au péril de leur vie, comme en Seine-et-Marne ou encore à Reims.
00:04:39Dans l'actualité également, la violence contre les pompiers.
00:04:41On en parle depuis plusieurs jours à cause des attaques insupportables contre les pompiers.
00:04:45Violence physique mais aussi violence verbale.
00:04:47Tendez l'oreille et écoutez cet homme qui appelle les pompiers au secours
00:04:51mais qui, au même moment, les insultent.
00:04:55Dès les premières secondes de cet appel au 18, les insultes fusent.
00:05:00Les pompiers, je vais écouter.
00:05:01Vous savez, il y a une crise là en tirée, là, venez là.
00:05:04Allô ?
00:05:04Venez te demander, ça, c'est...
00:05:05Face à cette violence verbale, le pompier tente de raisonner une première fois à son interlocuteur en vain.
00:05:12Ça s'appelle le stress, ça, monsieur, donc on va se calmer.
00:05:14C'est quoi l'éducation que vous avez là ?
00:05:21Vous demandez des secours et vous insultez les gens, ça ne se passe pas comme ça.
00:05:24Après les insultes, l'homme menace de s'en prendre physiquement au pompier.
00:05:28Moi, donne-moi ton numéro, c'est de *** ta mère.
00:05:30On va présenter...
00:05:30D'accord.
00:05:31Alors que le pompier garde son calme pour préparer au mieux l'intervention,
00:05:35l'individu, lui, poursuit ses insultes.
00:05:37Il vous plaît juste vraiment ramener une équipe, s'il vous plaît.
00:05:40Voilà, donc déjà, s'il vous plaît, c'est beaucoup mieux.
00:05:42Avec les gens, avec votre travail de merde.
00:05:44Elle a du mal à respirer, votre maman ?
00:05:46Oui, elle a du mal à respirer.
00:05:47D'accord.
00:05:48Donc, on n'obtient pas les choses en insultant, il faudra que vous appreniez ça.
00:05:51C'est un peu ma gueule, monsieur.
00:05:54Pour ce représentant syndical des sapeurs-pompiers,
00:05:57ses comportements récurrents ne sont pas sans danger.
00:06:00Ça, c'est malheureusement des choses qu'on a régulièrement.
00:06:03Et ça, nous, on le dénonce, ça devient insupportable.
00:06:05Parce que finalement, la personne a besoin d'aide.
00:06:07Nous, on a besoin d'informations.
00:06:08Et par son agression, on n'arrive même pas à bien avoir l'adresse
00:06:11pour envoyer les bons secours au bon moment.
00:06:14Finalement, les pompiers ont pu secourir la femme en détresse.
00:06:17Le pompier, insulté au téléphone, a lui décidé de porter plainte.
00:06:21Mais quel courage, ces pompiers.
00:06:23Et puis quel sang-froid, surtout face à cet homme qui est un vrai abruti.
00:06:25Il n'y a pas d'autre mot.
00:06:27Les commerçants n'en peuvent plus.
00:06:28Des vols dans leur magasin, exemple, à Nice,
00:06:30ou un commerçant que nous avons rencontré,
00:06:32estime être victime de 8 à 10 vols par jour.
00:06:34Par jour, vous avez bien entendu.
00:06:36Résultat, les vols représentent près de 70 000 euros par an.
00:06:42Entre 8 et 10 vols par jour.
00:06:44C'est ce que subit ce supermarché de Nice, selon son gérant.
00:06:48Sur ces images de vidéosurveillance qu'il nous a transmises,
00:06:51on voit un individu s'agenouiller pour dissimuler de la nourriture dans son manteau,
00:06:55alors qu'un autre cache discrètement des produits dans son sac.
00:06:59Ou encore ce livreur qui se sert directement dans les rayons
00:07:02avant de glisser les denrées dans son sac de livraison.
00:07:05Une situation d'autant plus compliquée que les moyens d'action contre ces vols sont très limités.
00:07:10Notre fenêtre pour agir aujourd'hui contre un voleur,
00:07:14c'est entre le portique de sortie du magasin,
00:07:16vraiment où il a dépassé toutes les caisses,
00:07:18sur le trottoir c'est déjà trop tard.
00:07:19Donc la fenêtre elle est de 50 centimètres pour intervenir,
00:07:22et c'est très compliqué pour nous.
00:07:23Ici, deux femmes quittent le magasin avec un caddie entier,
00:07:26rempli de victuailles non payées.
00:07:28Montant estimé des pertes selon le gérant,
00:07:30entre 50 000 et 70 000 euros par an.
00:07:33Des actes en nette hausse selon le président des commerçants du quartier Gambetta.
00:07:37C'est une tendance générale dans toute la ville de Nice.
00:07:40Alors les commerçants, on en discute entre nous,
00:07:41on voit, ils nous montent les vidéos,
00:07:43parce qu'on a tous aujourd'hui des systèmes d'éos.
00:07:45On voit les gens rentrer tranquillement avec leur sac à dos,
00:07:47faire leur cause dans leur sac à dos et repartir librement.
00:07:50Aujourd'hui, il y a une sorte d'impunité.
00:07:51Les gens viennent vous voler, vous les attrapez,
00:07:53et ils vont vous agresser.
00:07:55Vous crachez dessus.
00:07:57Nous reviendrons également dans cette émission
00:07:58sur l'affaire de l'émission
00:08:00« Quelle époque ? » sur France 2.
00:08:02Thierry Ardisson n'a pas été interrogé hier
00:08:04dans Télématin sur France 2 sur cette affaire.
00:08:06En revanche, il est ensuite allé chez nos confrères de RMC
00:08:09où il y avait Marshall et Truchot
00:08:10qui lui ont posé des questions sur le sujet dont tout le monde parle.
00:08:13Et Thierry Ardisson a expliqué qu'il estimait
00:08:15avoir été trompé par Léa Salamé
00:08:17sur l'identité du fameux docteur Pity
00:08:20qui était en plateau.
00:08:21Il a été présenté comme « Mère Thérésa »
00:08:23dit Thierry Ardisson
00:08:25alors qu'en fait, c'est un politique
00:08:27proche du mari de Léa Salamé.
00:08:30D'abord, quand Léa Salamé
00:08:32présente ce docteur Pity,
00:08:35elle le présente comme « Mère Thérésa »
00:08:38sans en dire plus.
00:08:40En fait, le mec est un homme politique
00:08:42qui s'est présenté aux élections
00:08:44sous la bannière NFP
00:08:46au parti Place Publique.
00:08:49Et ça, on ne le savait pas.
00:08:50On ne savait pas qu'il venait là.
00:08:53C'est un tout-bim, mais c'est aussi un homme politique.
00:08:54Ça, déjà, personne ne le savait sur le plateau.
00:08:57Il y avait Apolline qui était là.
00:08:58Il y avait effectivement Léa,
00:09:00qui devait peut-être le savoir.
00:09:00Mais moi, je ne le savais pas.
00:09:02Il n'a pas tort, parce que ce qui est incompréhensible,
00:09:04c'est que personne ne l'ait dit.
00:09:06Et surtout qu'il n'y ait toujours pas à l'heure qu'il est.
00:09:08Il est 10h47.
00:09:0810h47, on est mercredi.
00:09:09Il n'y a toujours aucune réaction de la part de France 2 sur cette affaire.
00:09:12Les tops et les flops d'audience d'hier soir,
00:09:14c'est avec Mister Audience, Ayas Kévin.
00:09:15La soirée d'hier a été marquée par l'émission spéciale sur TF1
00:09:23avec Emmanuel Macron.
00:09:24Une soirée qui a duré près de 3 heures
00:09:25et qui a rassemblé 5 785 000 téléspectateurs.
00:09:29Un bon score pour cette émission,
00:09:30d'autant plus si on compare la précédente édition spéciale
00:09:33avec le chef de l'État,
00:09:34diffusée le 9 février dernier sur France 2
00:09:36et qui avait attiré 4 900 000 téléspectateurs.
00:09:40A la deuxième place,
00:09:41on retrouve la série de France 3 face à face
00:09:43qui a plutôt bien résisté en frôlant les 3 millions.
00:09:45M6 est troisième mais faible
00:09:47à 1,5 million avec la série 9-1-1.
00:09:50La quatrième place est attribuée à France 5.
00:09:52900 000 personnes ont regardé le documentaire
00:09:54Alcool aux féminins.
00:09:56Elle brise le tabou réalisé par Marina Carrerdancos
00:09:58et marquée notamment par les confessions de Muriel Robin
00:10:01qui s'est confiée pour la première fois
00:10:02sur ses 30 années de dépendance à l'alcool.
00:10:05La soirée était aussi marquée par le gros flop de France 2
00:10:08qui se retrouve cinquième
00:10:10avec son documentaire aux origines L'esclavage
00:10:12qui n'a attiré que 827 000 téléspectateurs.
00:10:15L'A2 est suivi d'Arte et son documentaire consacré
00:10:18au président ukrainien Volodymyr Zelensky
00:10:20et du film Salte diffusé sur W9
00:10:23qui sont à égalité.
00:10:24TFX ferme ce classement
00:10:25avec le film Belle fille
00:10:27avec Alexandre Alamy et Miu Miu
00:10:28qui a attiré 536 000 personnes.
00:10:31Mister Audience vous dit à demain.
00:10:32Allez, je vous présente mes invités
00:10:35qui vont m'accompagner jusqu'à midi
00:10:36pour commenter toute l'actualité.
00:10:37Laurent Jacobéli, bonjour.
00:10:38Bonjour.
00:10:38Merci d'être avec nous, député de Moselle
00:10:40et porte-parole du Rassemblement National.
00:10:41Alexandre Touzé, bonjour.
00:10:43Bonjour.
00:10:43Merci d'être là, maire les Républicains de Saint-Yon
00:10:45et vice-présidente du département de l'Essonne
00:10:47en charge de la sécurité.
00:10:48Rachida Kahout, bonjour.
00:10:50Bonjour.
00:10:50Conseillère municipale Renaissance d'Evry-sur-Seine
00:10:52et puis Mathias Leboeuf, bonjour.
00:10:53Bonjour.
00:10:53Journaliste et docteur en philosophie.
00:10:56Dans un instant, on va parler d'Emmanuel Macron
00:10:58et de sa grande émission hier.
00:11:00Et je pense que Rachida, vous êtes contente
00:11:01parce que je l'ai trouvé formidable.
00:11:03Emmanuel Macron a été formidable.
00:11:05L'émission a été formidable.
00:11:08Franchement, moi je crois que je n'avais jamais vu ça.
00:11:10Je n'ai même pas vu le temps passer.
00:11:12Donc en fait, c'était très important de suivre
00:11:14tout ce qu'on a fait faire.
00:11:15Passionnant, passionnant.
00:11:16Tout ce qu'il a dit, mais j'ai bu chaque mot.
00:11:18Ah bah écoutez, vous me faites plaisir.
00:11:20Ben oui, le seul truc, c'est que moi je pense que je suis au second degré
00:11:22mais je pense que vous, vous l'êtes au premier.
00:11:24Donc voilà.
00:11:25Mais parce que c'était nul.
00:11:27Mais qu'est-ce que c'était nul ?
00:11:29Mais alors, c'était d'une nullité affligeante.
00:11:32Franchement.
00:11:32Monsieur Morandini, vous avez un président qui se présente devant vous
00:11:35pour faire le bilan un petit peu de tout ce qui...
00:11:37Devant moi ? Il ne s'est pas présenté devant moi.
00:11:38Devant toutes les Françaises et Français.
00:11:39Mais même dans la forme, c'était une catastrophe.
00:11:41Et bien pour faire le bilan, le bilan de ses mandats.
00:11:46Et en même temps...
00:11:46Mais pourquoi il fait le bilan ?
00:11:47Il ne lui reste pas deux ans ? Il s'en va ?
00:11:48Oui, d'accord. Mais à un moment, il se présente à vous, vous n'êtes pas content.
00:11:52Il ne se présente pas à vous, vous n'êtes pas content.
00:11:53Je ne sais pas.
00:11:54Je vais vous dire. Ce qui m'a d'abord énervé, on en parlera tout à l'heure,
00:11:57mais ce qui m'a d'abord énervé, c'est qu'on s'est fait arnaquer sur l'émission.
00:12:00On s'est fait arnaquer sur l'émission.
00:12:02On nous a expliqué qu'il allait répondre aux questions des Français.
00:12:04On nous a demandé de poser nos questions.
00:12:07À quel moment il a répondu à ces questions ?
00:12:08Dans les grandes problématiques qui nous concernent, il a répondu à toutes les questions.
00:12:12Est-ce que vous avez vu des questions des Français ?
00:12:13À toutes les questions.
00:12:14Non, mais ça, ce n'est même pas le Président.
00:12:16Vous n'êtes même pas obligé de défendre.
00:12:16Les grandes thématiques.
00:12:17Juste, excusez-moi, Rachida, vous n'êtes même pas obligé de défendre.
00:12:19Je vous parle là de la forme.
00:12:20Je vous parle de TF1.
00:12:21Donc, vous n'êtes même pas obligé de défendre TF1.
00:12:23Si vous êtes payé par TF1, c'est ce qu'on nous a vendu.
00:12:26Question-réponse, question-réponse, question-réponse.
00:12:28C'est ce qu'on nous a vendu.
00:12:29On nous a dit...
00:12:30Même Emmanuel Macron, on le reverra tout à l'heure.
00:12:32Il est venu, il nous a dit, posez-moi vos questions, je vais y répondre, etc.
00:12:34C'était où ?
00:12:35Oui, oui, oui.
00:12:35Il y a eu un recensement, en fait, de toutes les questions posées par les Français.
00:12:38C'était de l'arnaque.
00:12:39Et il est reposé dans les grandes lignes.
00:12:42On met un euro, Rachida, et c'est parti.
00:12:44C'est bien parce que ce n'est pas cher.
00:12:46Voilà, donc on revient sur tout ça dans un instant.
00:12:49Mais je voulais commencer quand même, vous parlons de Grenoble, tout d'abord.
00:12:52Parce que, alors là aussi, c'est surréaliste ce qui se passe à Grenoble
00:12:54avec ses œuvres d'art anti-blancs qui ont été exposées dans la fac de Grenoble.
00:12:59Vous allez voir ça dans un instant.
00:13:01Avec des slogans anti-blancs qui sont surréalistes.
00:13:04Le monde à mâles, normal, il est dirigé par des blancs et des mâles.
00:13:08Ça a été affiché pendant trois mois dans les couloirs.
00:13:10Et le président de l'université qui vient nous dire,
00:13:12ah ben je viens de le découvrir.
00:13:14Mais il n'est pas dans l'université.
00:13:15Bon, enfin, on est où ? On est chez les dingues ?
00:13:17Excusez-moi, reportage, on en parle après.
00:13:20Au cœur de l'université de Grenoble,
00:13:22des messages comme celui-ci condamnant les hommes blancs
00:13:24ont été exposés sur les vitres d'un amphithéâtre.
00:13:27Ces inscriptions ont été rédigées durant le mois de l'égalité
00:13:29où les étudiants étaient invités à produire des créations.
00:13:32Certains ateliers avaient pour but de lutter contre les discriminations raciales.
00:13:37C'est l'Uni, un syndicat étudiant qui a alerté la présidence de l'université.
00:13:41Malheureusement, on ne sait pas qui a commandé ça.
00:13:44En tout cas, on sait dans quel cadre ça a été fait.
00:13:46Et généralement, ce cadre-là, bien qu'il soit on ne peut plus le voable,
00:13:50présente souvent des dérives.
00:13:53La direction a rapidement décidé de faire enlever ces inscriptions.
00:13:57Que condamne le président ?
00:13:58Il y a des messages qui ont débordé le cadre acceptable dans ceux-là.
00:14:05Donc, c'est des messages qui sont intolérables pour l'université.
00:14:08C'est des messages qui ne sont pas compatibles avec les valeurs de l'université,
00:14:12les valeurs universitaires, les valeurs républicaines.
00:14:14Le syndicat étudiant demande également à la présidence de l'UGA
00:14:17de lancer une enquête interne pour identifier les responsables de tel choix.
00:14:21Voilà, il demande une enquête interne.
00:14:24Alors, nos confrères du Figaro ont interrogé l'entourage de ce président
00:14:27de l'université Grenoble-Alpes, qui s'appelle Yacine Lakesh.
00:14:31Et il dit qu'il aurait découvert les inscriptions simplement
00:14:33après l'alerte de l'Uni, qui a eu lieu lundi.
00:14:36Donc, les inscriptions, elles sont là depuis trois mois.
00:14:39Ce qui signifie qu'il ne se balade pas dans l'université,
00:14:42puisque, en fait, c'était dans la galerie de l'amphithéâtre
00:14:45depuis quasiment trois mois.
00:14:46On est chez les dingues.
00:14:48Yvan Lecaus, bonjour.
00:14:49Merci d'être avec nous, délégué national de l'Uni.
00:14:52En fait, je ne sais pas si ce président de l'université fait de l'humour.
00:14:55S'il n'est pas dans son université, ça paraît sur Alice
00:14:58qu'il faille l'alerte de l'Uni pour qu'il s'aperçoive
00:15:01qu'il y a ça dans son université depuis trois mois.
00:15:04Ça fait deux mois qu'il y a des messages racistes anti-blancs directement.
00:15:08Alors, en plus, ce n'est pas aux abords de l'université.
00:15:11C'est directement dans un des bâtiments principaux.
00:15:14C'est-à-dire que là, on est au niveau de la galerie des amphis.
00:15:16C'est là où les étudiants vont passer leurs examens,
00:15:18où les étudiants courent dans les amphithéâtres.
00:15:20Et on avait une quarantaine de messages,
00:15:22dont certains, comme ceux-là, sont clairement racistes,
00:15:26clairement sexistes,
00:15:28et également des messages qui rentrent dans la mouvance woke.
00:15:31Par exemple, d'autres messages qui, eux, n'ont pas été retirés,
00:15:34où il y a écrit « Les Arabes ont construit le château de Versailles ».
00:15:38Donc, on a clairement une propagande qui a été mise en place.
00:15:41C'est le travail, pour être précis, Sadie,
00:15:43c'est le travail d'Arabes qui a construit Versailles.
00:15:45Oui, c'est ça, plus exactement, oui, c'est ça.
00:15:49Donc, on est clairement dans une propagande qui a été mise en place.
00:15:52Et l'université l'a découvert.
00:15:53Et l'université l'a découvert alors même que ce travail était réalisé en partenariat
00:15:58avec des membres du personnel et avec des étudiants.
00:16:01C'est-à-dire que l'artiste n'était pas seul.
00:16:03Et l'université a tenté de se désolidariser en expliquant que, finalement,
00:16:06c'était juste un travail de street art.
00:16:08Cette artiste, elle a été commandée par l'université.
00:16:10Ça a été ensuite mis en avant sur le site de l'université.
00:16:13Et il y avait, comme je le répète, des membres du personnel.
00:16:17Donc, on ne peut pas nous dire que ça a été découvert récemment.
00:16:20On ne peut pas nous dire que, finalement, on est surpris.
00:16:21Le cabinet de la présidence et le président,
00:16:25soit clairement ne sont pas au courant de ce qui se passe dans leur université,
00:16:28soit étaient au courant et espéraient que, finalement, ça ne sorte pas
00:16:31et que ça passe comme une lettre à la poste.
00:16:33Sauf que non, ça ne peut pas passer comme une lettre à la poste.
00:16:35D'ailleurs, on l'a vu puisqu'on a lancé une pétition
00:16:37qui a recueilli plus de 1500 signatures en moins de 48 heures.
00:16:41Et ça, ça montre bien qu'il y a un engouement, forcément,
00:16:44autour de cette question-là qui est juste intolérable.
00:16:49Yvène, pour bien comprendre, elles viennent d'où, ces œuvres, en fait ?
00:16:52C'est un travail qui a été fait à l'intérieur de l'université, c'est ça ?
00:16:56Exactement.
00:16:57Ça a été fait directement sur les vitres de la galerie des amphithéâtres
00:17:01qui est vraiment le gros bâtiment
00:17:02où il y a tous les amphithéâtres de l'université de Grenoble.
00:17:04Et ça a été fait par l'artiste Petite Poisson,
00:17:08qui est une artiste de street art.
00:17:09Et plus important encore, ça a été fait dans l'objectif de lutter contre le racisme.
00:17:14L'objectif était, dans le cadre du mois de l'égalité,
00:17:16de lutter contre le racisme.
00:17:17Et cet artiste et les membres du personnel qui étaient présents
00:17:20et les étudiants présents, avec l'aval de l'université,
00:17:23n'ont rien trouvé de mieux que pour lutter contre le racisme,
00:17:25justement, propager du racisme anti-blanc.
00:17:28Mais on est bien d'accord que, de toute façon, c'est sur les vitres.
00:17:31C'est très visible.
00:17:31Ça ne peut pas se faire sans que les responsables de l'université ne le sachent.
00:17:35C'est impossible.
00:17:36Non, ça ne peut pas être fait sans que ça se sache.
00:17:38Surtout que c'est vraiment sur toutes les vitres.
00:17:40Alors, il y a une quarantaine de messages.
00:17:41La majorité des messages ne sont absolument pas problématiques.
00:17:43Là, on parle d'une minorité de messages qui sont discriminants.
00:17:47Mais cette minorité de messages n'a pas été contrôlée par l'université.
00:17:51Il n'y a pas eu un contrôle qui a été fait pour vérifier
00:17:54si ces messages-là rentraient dans le cadre de l'université.
00:17:56Si ces messages-là n'étaient pas illégaux,
00:17:59parce qu'en l'occurrence, là, on parle de racisme.
00:18:01Donc, c'est illégal et de sexisme également.
00:18:03Il n'y a pas eu de contrôle qui a été mis par l'université.
00:18:05Alors, et je le répète, que des membres de l'université présents
00:18:07et qu'en plus, c'était fait dans le cadre du mois de l'égalité.
00:18:09Donc, c'est l'égalité pour certaines personnes,
00:18:11mais apparemment pas pour d'autres à l'université de Grenoble.
00:18:13– Yvonne, quand vous entendez la réponse du président de l'université Grenoble-Alpes,
00:18:17Yacine Lacage, qui dit qu'il a découvert ses inscriptions après l'alerte de l'Uni,
00:18:22vous vous dites quoi ? C'est du foutage de gueule ?
00:18:24– Je me dis qu'il y a un manquement de sa part.
00:18:26– Alors, vous êtes plus gentil que moi.
00:18:28– Je suis quelqu'un de gentil, mais effectivement,
00:18:32il y a un grave manquement de sa part,
00:18:37un grave manquement de la part de son cabinet
00:18:39qui nous disait qu'il n'était pas au courant également
00:18:41quand on leur en a parlé.
00:18:44Ils l'ont découvert avec notre pétition,
00:18:46avec des SMS qu'on leur a envoyées.
00:18:48Donc, il n'y a juste…
00:18:50Ce n'est même pas une volonté de mettre en place une propagande,
00:18:53en l'occurrence WOC, à l'université.
00:18:55C'est juste un jean-foutisme de la part de ce cabinet,
00:18:58de la part de ce président.
00:19:00Donc oui, à partir de là, il y a un grave manquement.
00:19:02Et nous, maintenant, on vaillera bien effectivement
00:19:04au fait que ce cabinet, ce président de l'université
00:19:07fasse respecter la loi
00:19:09et le fait que tous les étudiants,
00:19:11qu'importe d'ailleurs leur couleur de peau,
00:19:13leur religion, leur sexe,
00:19:15puissent tout simplement étudier
00:19:16sans avoir des messages s'en prenant à eux
00:19:18directement sur les murs qui traverseront
00:19:21pour aller passer leur partiel.
00:19:23Mais visiblement,
00:19:24ces affiches sont sur la galerie des amphithéâtres.
00:19:29Donc la galerie des amphithéâtres,
00:19:30c'est un endroit qui est très utilisé,
00:19:32qui est très passant.
00:19:33C'est vraiment l'endroit le plus utilisé.
00:19:35Et donc ça voudrait dire que, en fait,
00:19:37ni le président ni personne de son cabinet
00:19:38depuis plus de deux mois
00:19:40n'ont pris cette galerie.
00:19:42C'est ça ce que ça veut dire ?
00:19:43Non, ça veut dire qu'ils n'ont pas pris cette galerie,
00:19:45qu'au moment où les messages ont été apposés,
00:19:47ils n'ont pas vérifié ce qui était apposé.
00:19:49Et nous, on l'a même appris.
00:19:51Alors évidemment, tous nos militants sont en partiel,
00:19:54donc ils ne prêtaient pas forcément attention.
00:19:56On a été alertés par un membre du personnel
00:19:57qui est orienté très à gauche
00:20:00et qui est venu se moquer de nous
00:20:01en nous disant, regardez ce que l'université a mis en place,
00:20:04ça doit vous plaire.
00:20:05Donc c'est comme ça que nous, on s'en est rendu compte.
00:20:07Donc pour le coup, ceux qui y sont beaucoup,
00:20:08parce que ce membre du personnel travaille dans le bâtiment,
00:20:10étaient au courant de ces messages-là.
00:20:12Personne n'a donné l'alerte,
00:20:13personne ne s'en est soucié
00:20:14parce que finalement, j'ai l'impression
00:20:16que si on s'en prend en blanc à l'université de Grenoble,
00:20:18ce n'est pas bien grave.
00:20:19En tout cas, depuis deux mois,
00:20:20ça n'a pas posé problème.
00:20:22Merci beaucoup Yvan Lecaus.
00:20:23Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:20:25Je recite juste deux phrases
00:20:26pour qu'on sache bien de quoi on parle
00:20:27parce que c'est vrai que ce n'est pas toujours très visible
00:20:29sur les captures qui ont été faites.
00:20:31Alors une des phrases, c'est
00:20:32« Le monde a mal, normal,
00:20:34il est dirigé par des blancs et des mâles.
00:20:37La Terre est monochrome,
00:20:38comme un arc-en-ciel,
00:20:40le racisme est juste blanc. »
00:20:42Laurent Jacobéli.
00:20:43Non mais c'est honteux,
00:20:44il ne faut pas laisser nos facultés,
00:20:45nos universités devenir des asiles de fous.
00:20:47Le wokisme est en train de rendre
00:20:48des générations d'étudiants,
00:20:51de professeurs et de présidents d'universités
00:20:54complètement fous.
00:20:55Remplacer le mot blanc par le mot noir
00:20:57ou le mot jaune,
00:20:58nous, on serait tous extrêmement,
00:21:00et à juste titre,
00:21:01révoltés par la phrase.
00:21:02Remplaçons le mot homme ou mâle
00:21:04par femme ou femelle
00:21:05et on serait complètement révoltés
00:21:07à juste titre.
00:21:08Il n'y a pas un racisme
00:21:10qui soit acceptable,
00:21:12un racisme condamnable.
00:21:14Tous les racismes sont condamnables,
00:21:15absolument tous.
00:21:17Qu'il y ait du travail de fait
00:21:18pour lutter contre les discriminations religieuses,
00:21:21contre les racismes, bien sûr,
00:21:23mais pas en glorifiant une forme de racisme,
00:21:26le racisme anti-blanc.
00:21:26Le racisme est juste blanc,
00:21:28ils ont écrit ça quand même.
00:21:29Et le président, il me dit
00:21:30« Ah bon, je ne l'avais pas vu ».
00:21:30Non mais c'est une folie.
00:21:32Alors soit le président
00:21:33est complètement incompétent,
00:21:34il va falloir qu'il pense à se recycler,
00:21:36soit il est menteur,
00:21:37et auquel cas c'est très grave
00:21:38pour quelqu'un qui est censé animer
00:21:39un lieu de débat,
00:21:40d'enseignement et de pédagogie.
00:21:43Une fois encore,
00:21:43jusqu'à quand on va accepter
00:21:44des réunions interdites aux blanches,
00:21:46aux blancs ?
00:21:47Ça existe.
00:21:47Des réunions interdites aux hommes,
00:21:49ça existe.
00:21:50Jusqu'à quand va-t-on accepter
00:21:51que sous prétexte
00:21:52de défendre la Palestine,
00:21:54on s'entraîne
00:21:54à des étudiants
00:21:55de confession juive.
00:21:57Je rappelle qu'aujourd'hui,
00:21:58il y a certains
00:21:59de nos compatriotes
00:22:00qui veulent apprendre
00:22:01à l'université,
00:22:02qui renoncent à y aller,
00:22:03tout simplement
00:22:03à cause de leur religion,
00:22:05les juifs en l'occurrence
00:22:05en ce moment,
00:22:06parce qu'ils se font agresser.
00:22:08Mais c'est inacceptable,
00:22:09au nom du bien,
00:22:10au nom de la gauche.
00:22:11Je rappelle que,
00:22:12dans l'hémicycle,
00:22:13on a voté une loi
00:22:14pour lutter contre
00:22:14l'antisémitisme
00:22:15dans les facultés.
00:22:17Il y a un parti
00:22:18d'extrême-gauche
00:22:18et ses alliés,
00:22:19la France insoumise,
00:22:20qui a refusé
00:22:21de le voter.
00:22:22Donc, on peut remettre
00:22:23en cause
00:22:24des points d'histoire,
00:22:25on peut débattre,
00:22:26mais insulter
00:22:27une partie de la population
00:22:28parce qu'elle est blanche,
00:22:29parce qu'elle est homme,
00:22:30parce qu'elle est juive,
00:22:31tout cela n'est plus acceptable.
00:22:32Mais je vais vous dire,
00:22:33moi, ce qui m'énerve
00:22:34presque encore plus,
00:22:35c'est la réaction du président.
00:22:36Excusez-moi,
00:22:37parce qu'il nous prend
00:22:38pour des cons.
00:22:39Excusez-moi,
00:22:39non, non,
00:22:40mais il nous prend pour des cons.
00:22:40Moi, j'aurais aimé
00:22:41qu'il dise,
00:22:46parce que c'est l'expression
00:22:47l'hymne d'une artiste.
00:22:48Venir nous dire,
00:22:49je le découvre,
00:22:50ça fait deux mois et demi
00:22:51que c'est dans mon université,
00:22:52je le découvre.
00:22:53Excusez-moi,
00:22:54il nous prend pour des abrutis,
00:22:55ce président Mathias,
00:22:57vous qui êtes prof en fac,
00:22:58en plus.
00:22:59Alors, moi,
00:23:00je suis assez partagé
00:23:01et je vais être assez mesuré.
00:23:03Petite Poisson,
00:23:04déjà, c'est une artiste majeure
00:23:06en street art,
00:23:07c'est la première chose.
00:23:08Donc, effectivement,
00:23:08c'est une démarche,
00:23:09ce qui ne légitit pas.
00:23:10Donc, on peut être raciste.
00:23:10Non, non, justement,
00:23:12vous voyez,
00:23:13j'anticipe bien évidemment
00:23:14votre réaction.
00:23:16Soyons très clairs,
00:23:17il n'y a pas de bon
00:23:18et de mauvais racisme,
00:23:19effectivement.
00:23:20Et le racisme anti-blanc
00:23:22qui peut exister,
00:23:24évidemment,
00:23:24n'est pas un racisme
00:23:25à laisser passer.
00:23:26Donc, ça,
00:23:26c'est très clair.
00:23:27Après, moi,
00:23:29si vous voulez,
00:23:29apparemment,
00:23:30il y a une quarantaine
00:23:31de messages.
00:23:32Par exemple,
00:23:33qu'on écrive
00:23:33Versailles,
00:23:35c'est fait par un travail d'arabe.
00:23:36C'est le travail d'arabe
00:23:37qui a construit Versailles.
00:23:37Ça, ça m'amuse plutôt.
00:23:39Ça me fait plutôt rigoler
00:23:40parce que c'est un détournement
00:23:41de code.
00:23:42Et effectivement,
00:23:43il y a quelque chose
00:23:43de provocateur.
00:23:46Les deux,
00:23:47en revanche,
00:23:48les deux aphorismes
00:23:49que vous avez cités
00:23:50sur le racisme
00:23:52et blanc,
00:23:52ça, je trouve ça
00:23:53effectivement problématique.
00:23:54Et la réaction du président,
00:23:56juste d'un mot,
00:23:56parce qu'on va faire ton appareil.
00:23:57Ça peut être lu
00:23:58au premier degré.
00:23:59Je ne suis pas sûr
00:24:00que ce soit du second degré.
00:24:02Juste la réaction du président,
00:24:03vous en pensez quoi ?
00:24:03Elle est légère,
00:24:05effectivement.
00:24:05Légère ?
00:24:06Oui, oui,
00:24:06elle est légère.
00:24:07C'est chez lui,
00:24:08il devrait savoir
00:24:08ce qui se passe chez lui.
00:24:10C'est un problème.
00:24:11C'est qu'il a l'incompétence
00:24:12s'il ne s'est pas.
00:24:13Je rappelle juste une chose
00:24:14pour compléter ce que j'ai dit,
00:24:17puisque au départ,
00:24:18j'ai dit que Petite Poissonne
00:24:19était une artiste
00:24:21et qu'à ce titre-là,
00:24:22bon, voilà,
00:24:23le racisme n'est pas
00:24:24une liberté d'expression,
00:24:25c'est-à-dire que
00:24:26ne ressent pas
00:24:27une liberté d'expression.
00:24:28Vous faites bien de le dire.
00:24:29Alexandre Touzé ?
00:24:30Moi, la seule réaction
00:24:31que j'ai entendu
00:24:31du président de l'université,
00:24:33c'est qu'il fasse
00:24:33à l'article 40.
00:24:34On a quand même
00:24:35un acte de racisme
00:24:36qui est puni par la loi.
00:24:37On a l'utilisation
00:24:38de l'argent public,
00:24:39parce que je pense
00:24:40que l'artiste
00:24:40a été renérée
00:24:42pour prononcer
00:24:43des propos racistes.
00:24:45Moi, j'attends
00:24:45du président de l'université.
00:24:46Mais je pense
00:24:47qu'il a donné son feu vert.
00:24:48Excusez-moi, Alexandre Touzé.
00:24:49Excusez-moi, Alexandre Touzé.
00:24:50Il le découvre.
00:24:51S'il dit qu'il le découvre.
00:24:53Enfin, si il le découvre vraiment,
00:24:55c'est qu'il est incompétent.
00:24:56Alors, il est incompétent.
00:24:58Il est incompétent, d'accord.
00:25:00Au moins,
00:25:00qu'il assume ses responsabilités
00:25:02de président de l'université.
00:25:03Et qu'il fasse un article 40
00:25:05en disant
00:25:06c'est un acte raciste
00:25:07sur fond public,
00:25:08parce qu'aujourd'hui,
00:25:09l'université,
00:25:10c'est d'accord
00:25:11avec les propos
00:25:11qui ont été tenus,
00:25:12c'est des étudiants juifs
00:25:14qui ne peuvent plus étudier.
00:25:16C'est des professeurs,
00:25:16je pense,
00:25:17à Lyon
00:25:17qui sont menacés.
00:25:19C'est des conférences
00:25:20qui ne peuvent plus se tenir.
00:25:21Je pense que l'université,
00:25:23elle commence
00:25:23à aller très mal en France.
00:25:25Rachida Kahout.
00:25:27Lutter contre le racisme,
00:25:30c'est un combat universel.
00:25:31On est tous d'accord.
00:25:32Un combat universel
00:25:33pour la dignité.
00:25:35Moi, je suis quand même,
00:25:36alors pour le coup,
00:25:37pas mesurée,
00:25:38mais choquée,
00:25:38effectivement,
00:25:39que l'art s'invite
00:25:41en fait pour attiser la haine.
00:25:43Et du coup,
00:25:44ça me dérange.
00:25:45Et encore plus
00:25:46au sein d'une université,
00:25:48au sein du savoir,
00:25:50au sein de la construction,
00:25:51si vous voulez,
00:25:52mentale
00:25:53de nos futurs
00:25:54dirigeants
00:25:55ou alors
00:25:56nos futurs
00:25:57tout simplement
00:25:57citoyens
00:25:58engagés
00:25:59ou pas.
00:26:00Et ça me dérange.
00:26:01Donc,
00:26:01que le directeur
00:26:03de l'université
00:26:04dise qu'il n'était pas
00:26:05au courant,
00:26:06donc je pense
00:26:06qu'il doit revoir
00:26:07sa copie
00:26:08parce que sa responsabilité,
00:26:09c'est effectivement
00:26:10de savoir ce qui se passe
00:26:11au sein de son établissement
00:26:12et en tout état de cause
00:26:15de rester neutre
00:26:16quant à quelconque appartenance
00:26:17si vous voulez
00:26:18donc
00:26:19ou même
00:26:20direction
00:26:21religieuse
00:26:22ou partie prise
00:26:22sur X sujets.
00:26:24Et savoir également
00:26:25ce qui se passe
00:26:25dans son université,
00:26:26ça paraît le minimum
00:26:27quand on est président
00:26:28du...
00:26:29Jean-Marc,
00:26:30je suis sur le site
00:26:30de l'université
00:26:31qui fait la pub
00:26:32de l'exposition.
00:26:33Dire qu'il n'est pas
00:26:34au courant,
00:26:34c'est quand même
00:26:34très compliqué.
00:26:35Il n'est peut-être
00:26:36pas au courant
00:26:36de ce qui se passe
00:26:36sur le site
00:26:37non plus
00:26:37de l'université.
00:26:39Le CNU's Info,
00:26:40Sommet à la midi.
00:26:44Emmanuel Macron
00:26:45a un enterre
00:26:46pour inaugurer
00:26:46le nouvel état-major
00:26:48interministériel
00:26:49de lutte contre
00:26:49la criminalité
00:26:50organisée.
00:26:52Puis le chef
00:26:52de l'État
00:26:52se rendra à Caen
00:26:53pour rendre hommage
00:26:54aux deux agents pénitentiaires
00:26:55tués il y a un an
00:26:56lors de la sanglante
00:26:57évasion de Mohamed Amra.
00:26:59Puis en fin de journée,
00:27:00il effectuera
00:27:01un déplacement
00:27:01à la prison
00:27:02de Vendin-le-Vieille
00:27:03choisi par Gérald Darmanin
00:27:04pour accueillir
00:27:05les 100 narcotrafiquants
00:27:07les plus dangereux.
00:27:09Le ministre de l'Intérieur
00:27:10s'attaque
00:27:10à la multiplication
00:27:11des enlèvements
00:27:12liés aux entreprises
00:27:13de crypto-monnaies
00:27:14annonce ce matin
00:27:15de Bruno Retailleau
00:27:16au micro de Sonia Mabrouk.
00:27:18Et pour y arriver,
00:27:18il va réunir
00:27:19les entrepreneurs du secteur
00:27:21vendredi à 9h
00:27:22Place Beauvau
00:27:22pour parler de leur sécurité
00:27:23et celle de leurs proches.
00:27:26Et puis,
00:27:26coup d'envoi
00:27:26de la pause
00:27:27dans la guerre commerciale
00:27:28entre Washington et Pékin.
00:27:30La baisse des surtaxes
00:27:31entre les deux pays
00:27:32est entrée en vigueur aujourd'hui.
00:27:34Et dans le cadre
00:27:34de cet accord,
00:27:36les Etats-Unis
00:27:36ont accepté
00:27:37d'abaisser leurs droits
00:27:38de douane de 30%
00:27:39et la Chine a réduit
00:27:40les siens à 10%.
00:27:4211h06 sur CNews,
00:27:45merci d'être en direct
00:27:46avec nous.
00:27:47Tout ça pour ça,
00:27:483h13 d'émission
00:27:50pour rien ou presque.
00:27:52Hier soir,
00:27:52rien n'a été annoncé.
00:27:53On nous avait parlé
00:27:54d'un référendum
00:27:54qui allait être annoncé.
00:27:55On l'attend toujours.
00:27:56On nous avait expliqué
00:27:57qu'Emmanuel Macron
00:27:57allait répondre
00:27:58aux questions de français
00:27:59et qu'il fallait l'interpeller
00:28:01et qu'il fallait lui poser des questions.
00:28:02On n'a pas vu passer.
00:28:03Je crois qu'on en a vu une.
00:28:03À un moment,
00:28:04Gilles Boulot a dit
00:28:04il y a une réflexion
00:28:06d'un français.
00:28:07On nous avait expliqué
00:28:08qu'il allait être interrogé
00:28:09par Thibaut InShape.
00:28:11C'était 30 secondes
00:28:11dans une vidéo
00:28:12qu'il allait être interrogé
00:28:13par Charles Bietry.
00:28:14C'était un petit enregistrement
00:28:15de 30 secondes aussi.
00:28:17Moi, sur la forme
00:28:19et je ne parle pas du fond
00:28:20Rachida Kahout,
00:28:21sur la forme,
00:28:22j'ai l'impression
00:28:22qu'on s'est fait arnaquer
00:28:23dans cette émission.
00:28:24Il n'y a pas d'autre mot.
00:28:25Ça a été une arnaque.
00:28:25Ce n'est absolument pas
00:28:26ce qu'on nous avait promis.
00:28:28Moi, je voulais voir
00:28:28Emmanuel Macron
00:28:29interrogé par une infirmière
00:28:31qui lui parle
00:28:32de ses problèmes de boulot.
00:28:33Je voulais voir Emmanuel Macron
00:28:34interrogé par une mère de famille
00:28:36qui vit dans une cité
00:28:37et qui avait perdu son gamin
00:28:38peut-être par une rafale
00:28:39de Kalashnikov dans une cité.
00:28:41C'est ça ce que je voulais voir hier.
00:28:43Et Thibaut InShape,
00:28:44excusez-moi, il est gentil,
00:28:45je n'ai rien contre ce garçon,
00:28:46je ne le connais pas non plus.
00:28:47Je m'en fous, quoi.
00:28:48Excusez-moi, je m'en fous.
00:28:50Moi, c'est la mère de famille,
00:28:51c'est la prof.
00:28:52Je voulais voir un prof
00:28:53qui me raconte
00:28:53comment il n'y a plus d'autorité.
00:28:55Et qu'est-ce qu'en pense
00:28:56Emmanuel Macron ?
00:28:56Ça, je voulais le voir.
00:28:57C'est ça ce que je voulais voir hier
00:28:59et c'est ce que je n'ai pas vu.
00:29:00Juste pour mémoire,
00:29:01pour vous raconter
00:29:01ce qu'on nous a vendu quand même.
00:29:03Souvenez-vous,
00:29:03on vous l'a déjà montré hier,
00:29:05Emmanuel Macron
00:29:05qui lançait un appel aux Français.
00:29:06Posez-moi vos questions.
00:29:07Je vais y répondre.
00:29:09Bonjour à tous.
00:29:10Voilà, je voulais vous donner
00:29:11simplement rendez-vous
00:29:12mardi 13 mai
00:29:14à 20h10 sur TF1
00:29:15et vous dire que
00:29:16si vous avez des questions,
00:29:17vous pouvez me les faire poser
00:29:19en direct.
00:29:20J'y répondrai.
00:29:21Alors à mardi 13 mai
00:29:2220h10 sur TF1.
00:29:24Merci à tous et toutes.
00:29:25Faites-moi poser vos questions
00:29:26en direct.
00:29:27M. Morandini.
00:29:28Oui, Mme Cahout, allez-y.
00:29:29Justement,
00:29:30quand on s'attache trop au détail,
00:29:31on en oublie l'essentiel.
00:29:32Moi, j'ai vu un président
00:29:33de la République.
00:29:33Attendez, je sais,
00:29:34vous allez le défendre.
00:29:35Non, mais vous le défendez
00:29:36contre vents et marées.
00:29:37En fait, on aime la critique.
00:29:39Nous sommes le pays de la critique.
00:29:40Tu parles de la forme.
00:29:41Moi, je vous parle du message
00:29:43et surtout...
00:29:43D'accord, mais ce n'est pas
00:29:44ce dont je parlais.
00:29:44Et de la direction
00:29:45qui a été donnée.
00:29:46Si vous me parlez du ciel
00:29:47quand je parle de la mer,
00:29:48on ne va pas y arriver.
00:29:49Moi, je vous parlais de la forme.
00:29:50Je vous parlais de la forme
00:29:52et on va venir sur la forme.
00:29:53Justement,
00:29:54on va parler justement
00:29:55de ce qu'a dit Emmanuel Macron.
00:29:56Exemple,
00:29:57on nous avait dit
00:29:57qu'il allait annoncer un référendum.
00:29:59C'est ce qui circulait,
00:30:00c'est ce qui était dit.
00:30:01Rien, néant.
00:30:02Et surtout,
00:30:03pas de référendum
00:30:03sur l'immigration.
00:30:05Thomas Bonnet, bonjour.
00:30:06Merci d'être avec nous,
00:30:06journaliste politique
00:30:08à ces news.
00:30:09Visiblement, quand même,
00:30:11hier soir,
00:30:11l'immigration,
00:30:12ce n'était pas un sujet
00:30:12pour Emmanuel Macron.
00:30:15Non, il aura fallu attendre
00:30:16que Robert Ménard
00:30:17lui pose les bonnes questions
00:30:19pour qu'il en parle.
00:30:20Mais c'est vrai,
00:30:20autrement,
00:30:21ça ne fait pas partie
00:30:21forcément des sujets
00:30:22de préoccupations
00:30:24du président de la République.
00:30:26Alors, disons-le,
00:30:26on avait assez peu d'espoir
00:30:27qu'il annonce un référendum
00:30:28sur l'immigration.
00:30:29On connaît les difficultés
00:30:30que ça peut poser
00:30:31au niveau de la Constitution,
00:30:32etc.
00:30:33Ce qui nous a peut-être surpris,
00:30:34alors certains diront
00:30:35qu'on l'avait déjà compris
00:30:37depuis longtemps,
00:30:37mais quand même,
00:30:38on peut encore être surpris,
00:30:39c'est le fait que pour Emmanuel Macron,
00:30:41la question de l'immigration,
00:30:42mais plus largement,
00:30:43les questions de sécurité,
00:30:44elles passent au second plan.
00:30:45Ça ne l'intéresse pas.
00:30:47Je me suis même posé la question
00:30:48et c'est peut-être un peu idiot
00:30:49et vous me direz
00:30:50si vous trouvez que c'est idiot,
00:30:51mais j'ai l'impression
00:30:51qu'Emmanuel Macron
00:30:52jamais dans sa vie
00:30:53n'a été confronté
00:30:54à ces sujets-là.
00:30:55Ce n'est pas quelque chose
00:30:55qui l'intéresse
00:30:56et donc finalement,
00:30:57ça se ressent dans sa politique.
00:30:59Alors, qu'est-ce qu'il nous dit
00:31:00hier sur l'immigration ?
00:31:01Parce qu'il est quand même
00:31:01questionné sur le sujet.
00:31:03Déjà, il n'y a pas de remise
00:31:04en cause du regroupement familial,
00:31:06pas de remise en cause
00:31:07de l'immigration légale.
00:31:08On va continuer à accueillir
00:31:10l'équivalent de la ville
00:31:10de Toulouse chaque année.
00:31:12Et ce qu'il nous dit également
00:31:13le président de la République,
00:31:14c'est qu'il faut répartir
00:31:15l'immigration parce qu'elle est,
00:31:16selon lui, mal répartie
00:31:17sur le territoire.
00:31:19Et là, on peut s'interroger
00:31:20sur le réel but de cette phrase,
00:31:23le réel sens de cette phrase.
00:31:25Ce qu'on peut dire, en fait,
00:31:26c'est qu'Emmanuel Macron,
00:31:27il est un peu bloqué
00:31:27dans une doctrine des années 2010
00:31:30du Parti Socialiste
00:31:31en matière d'immigration.
00:31:32On ne va pas s'attaquer
00:31:33à cette question,
00:31:34alors même que la plupart
00:31:35des pays européens, eux,
00:31:37ont décidé de changer radicalement
00:31:39leur vision des choses.
00:31:40Et quand je dis
00:31:40les autres pays européens,
00:31:41parfois des pays gouvernés
00:31:42par la gauche,
00:31:43le Royaume-Uni, le Danemark,
00:31:45l'Allemagne, à l'époque
00:31:46où Olaf Scholz
00:31:46était encore chancelier,
00:31:47ont décidé de prendre des mesures.
00:31:49Et nous, en France,
00:31:50on a compris que ça sera
00:31:50le statu quo.
00:31:52Tout juste que le président
00:31:52nous dit qu'il est pour
00:31:53qu'on exécute les OQTF,
00:31:55encore heureux.
00:31:55Maintenant, il faudrait
00:31:56que ça se concrétise
00:31:56dans les actes
00:31:57et ça, ce n'est pas le cas.
00:31:58Thomas, comment vous expliquez
00:31:59qu'il y a un tel décalage
00:32:00entre ce que pensent
00:32:01les Français,
00:32:02les soucis des Français
00:32:03et Emmanuel Macron ?
00:32:04Alors, on dit beaucoup
00:32:04quand on est à l'Elysée,
00:32:06et surtout au bout
00:32:06d'huit ans,
00:32:07on est coupé du monde.
00:32:08Mais enfin, aujourd'hui,
00:32:09il y a les médias,
00:32:09il y a les réseaux sociaux,
00:32:10il y a les chaînes info.
00:32:12Il regarde, il voit bien
00:32:13que c'est un des soucis
00:32:14des Français,
00:32:15c'est la sécurité,
00:32:16c'est les problèmes
00:32:17liés à l'immigration.
00:32:18Comment il peut être
00:32:19à ce point coupé
00:32:20des vrais soucis des Français ?
00:32:23Moi, ce qui m'a beaucoup marqué
00:32:24dans son échange
00:32:24avec Robert Ménard,
00:32:25c'est le décalage
00:32:27de perception.
00:32:28Et la grande différence
00:32:29entre Emmanuel Macron
00:32:29et Robert Ménard,
00:32:30c'est que Robert Ménard,
00:32:31il est élu local.
00:32:32Alors, je ne dis pas
00:32:33qu'il faut opérativement
00:32:34avoir un mandat local
00:32:34avant d'être président
00:32:35de la République,
00:32:36mais quand on veut coller
00:32:38aux préoccupations
00:32:38des Français,
00:32:39savoir ce que ressentent
00:32:40les Français,
00:32:40ce que veulent les Français,
00:32:42un mandat local,
00:32:42c'est quand même pertinent,
00:32:44à mon sens,
00:32:45pour savoir ce que vivent
00:32:47nos concitoyens.
00:32:49Et Robert Ménard,
00:32:49clairement,
00:32:50il est, lui,
00:32:50très ancré dans cette réalité
00:32:52qui remonte
00:32:53à ce que lui disent
00:32:54les habitants de Béziers.
00:32:56Tandis qu'Emmanuel Macron,
00:32:57c'est vrai,
00:32:58est enfermé
00:32:58dans l'isolement du pouvoir
00:33:00qui est évidemment dû
00:33:01à l'Élysée.
00:33:02Et je pense que,
00:33:03malgré tout,
00:33:04le passé,
00:33:04l'expérience passée
00:33:05d'Emmanuel Macron
00:33:06avant d'être président
00:33:07de la République
00:33:07ne lui auront sans doute
00:33:08pas permis
00:33:08d'avoir cette connaissance
00:33:10du ressenti des Français,
00:33:12des aspirations des Français.
00:33:14Quand il dit
00:33:14qu'il y a huit ans,
00:33:15les problèmes d'insécurité
00:33:16ne se posaient pas
00:33:16comme ils se posent aujourd'hui,
00:33:18il se trompe.
00:33:19Les problèmes d'insécurité,
00:33:19ça fait très longtemps
00:33:20qu'ils se posent.
00:33:21Les Français,
00:33:21ça fait très longtemps
00:33:22qu'ils se soucient
00:33:23de ces sujets-là.
00:33:24Simplement,
00:33:25ça ne fait pas partie
00:33:25du logiciel d'Emmanuel Macron
00:33:27tel qu'il a été bâti
00:33:28politiquement.
00:33:29Merci beaucoup,
00:33:29Thomas Bonnet,
00:33:30journaliste politique
00:33:31à Sénus Alexandre.
00:33:31Toussé,
00:33:31vous êtes maire aussi.
00:33:32C'est pour ça que je me tourne
00:33:33vers vous.
00:33:34Donc,
00:33:34vous êtes au contact
00:33:35de la population.
00:33:35Vous êtes dans ce rôle
00:33:37sans doute l'élu
00:33:38le plus proche
00:33:39de la population.
00:33:40C'est le maire.
00:33:41Oui,
00:33:41vous dites qu'il est à portée de baffe.
00:33:42Oui,
00:33:42il est à portée.
00:33:43Et hélas,
00:33:43aujourd'hui,
00:33:45ça devient au sens propre.
00:33:47Mais est-ce que vous trouvez
00:33:49aussi qu'Emmanuel Macron
00:33:50était décalé ?
00:33:51Alors,
00:33:51j'ai trouvé sur la forme
00:33:53intéressante.
00:33:53Alors,
00:33:53c'est vrai que ce n'était pas
00:33:54les questions des Français,
00:33:55très clairement.
00:33:56Mais j'ai trouvé la forme
00:33:57très pédagogique.
00:33:58C'est-à-dire qu'il y a eu
00:33:58des questions très précises
00:34:00avec des graphiques,
00:34:00etc.
00:34:01Et c'est la première fois
00:34:02où je le sens autant en difficulté,
00:34:04en fait,
00:34:04le président de la République.
00:34:05Vraiment.
00:34:06C'est-à-dire face à son bilan
00:34:08et réellement en difficulté.
00:34:10Sur la question de la sécurité
00:34:11et de l'immigration,
00:34:12moi,
00:34:12il m'a fait penser
00:34:13à Lionel Jospin,
00:34:14en fait.
00:34:15C'est-à-dire,
00:34:16pensant que la question du travail
00:34:18allait tout régler
00:34:20les problèmes de sécurité
00:34:21et d'immigration.
00:34:22Et je pense qu'il a loupé
00:34:24son diagnostic de départ.
00:34:26Et c'est quelqu'un
00:34:27qui est inscrit
00:34:28dans la mondialisation heureuse,
00:34:29qui est inscrit
00:34:30dans les métropoles
00:34:31et qui ne comprend pas
00:34:32l'évolution de notre pays.
00:34:35L'ensauvagement qu'on ressent,
00:34:36pas que dans les cités,
00:34:37parce qu'on a beaucoup d'affaires
00:34:39dans les territoires ruraux,
00:34:40périurbains.
00:34:42On a une vraie mutation
00:34:43de ce pays.
00:34:44Il ne la sent pas.
00:34:45Il n'a pas les outils
00:34:46pour y répondre
00:34:47parce que son diagnostic de départ,
00:34:49la première élection présidentielle,
00:34:50c'était le diagnostic de Jospin
00:34:51en disant,
00:34:52on améliore l'économie,
00:34:53on va améliorer
00:34:54les questions de sécurité,
00:34:56les régulations de la société.
00:34:58Oui, c'est un impact,
00:34:59mais ce n'est pas un impact suffisant.
00:35:01Et je trouve que l'analyse
00:35:02de Thomas est très juste
00:35:03quand il dit, en fait,
00:35:03qu'il manque le contact
00:35:04avec la population.
00:35:05Il n'a jamais été maire,
00:35:06il n'a jamais été élu
00:35:07sur le terrain.
00:35:08Et ça lui manque sans doute.
00:35:09Par exemple,
00:35:09moi, j'ai été surpris
00:35:10quand il parle
00:35:10du regroupement familial.
00:35:12C'était intéressant
00:35:12parce qu'il dit,
00:35:13ce n'est pas un problème.
00:35:14Voilà, ce n'est pas un problème.
00:35:15Or, on sait,
00:35:16quand on est sur le terrain,
00:35:17on sait que c'est un problème.
00:35:18On le voit,
00:35:19les gens en parlent.
00:35:20On écoute,
00:35:20c'était dans le face-à-face
00:35:21avec Robert Mellard.
00:35:24Je ne suis pas
00:35:25pour remettre en cause
00:35:26le regroupement familial
00:35:27parce que le...
00:35:28Vous l'avez élargi,
00:35:29vous ne l'avez pas remis en cause.
00:35:29Mais je vous demande,
00:35:30c'est quoi l'effet
00:35:31de cet élargissement ?
00:35:31Vous allez me chercher
00:35:32ce truc-là comme ça.
00:35:33Après, quand vous avez
00:35:34une famille qui est là,
00:35:35le droit à vivre
00:35:36une vie familiale normale
00:35:38quand quelqu'un
00:35:39qui est étranger
00:35:40est régularisé,
00:35:41pardon,
00:35:42on parle de gens
00:35:43qui sont dans une situation légale.
00:35:44Et ce que je dis,
00:35:46le grand totem
00:35:46du regroupement familial,
00:35:48alors peut-être que j'ai tort,
00:35:49je demande l'effet,
00:35:50c'est pour ça
00:35:50que je vous interroge.
00:35:51Moi, la dernière fois
00:35:52que j'ai interrogé
00:35:53les services du ministère
00:35:54de l'Intérieur
00:35:54sur le sujet
00:35:55du regroupement familial,
00:35:56la réponse qui m'a été apportée,
00:35:58c'est que le regroupement familial,
00:36:00c'était essentiellement
00:36:01des Français
00:36:02et des Françaises
00:36:02qui épousaient des étrangers.
00:36:04Donc aujourd'hui,
00:36:05si on parle
00:36:05de l'immigration légale,
00:36:08nous, nous la pilotons.
00:36:10Laurent Jacoméli.
00:36:11Nous la pilotons.
00:36:12Il y a beaucoup de choses
00:36:12parce qu'il parle
00:36:13de l'immigration légale qui pilote,
00:36:14qu'il n'y a pas de suppression
00:36:15du regroupement familial.
00:36:16Le pauvre ne gère plus rien
00:36:17en matière d'immigration
00:36:18puisque, vous le savez,
00:36:19on ne contrôle plus nos frontières.
00:36:20Un demi-million
00:36:20de migrants légaux par an.
00:36:23Le regroupement familial,
00:36:24il dit,
00:36:25ces familles ont le droit
00:36:26de vivre en paix.
00:36:26Les familles françaises aussi,
00:36:27elles ont le droit
00:36:28de vivre en paix.
00:36:29Elles ont le droit
00:36:29de vivre en sécurité.
00:36:30Elles ont le droit
00:36:31d'être sûres
00:36:32que leur identité,
00:36:33leur mode de vie
00:36:33va être maintenue
00:36:34et que les caisses sociales
00:36:35ne vont pas être épuisées
00:36:37par des gens
00:36:37qui arrivent en France
00:36:38et qui ne travaillent pas.
00:36:39Donc,
00:36:40ne pas voir
00:36:40que 81% des Français
00:36:42veulent remettre en cause
00:36:44l'immigration
00:36:44telle qu'elle est aujourd'hui,
00:36:46c'est quand même
00:36:46être isolé
00:36:47dans sa tour d'ivoire.
00:36:48Mais le président,
00:36:49Emmanuel Macron,
00:36:49je pense qu'il n'est pas
00:36:51complètement naïf.
00:36:52Il sait ce que pensent
00:36:53les Français.
00:36:53Il voit les sondages.
00:36:56Simplement,
00:36:56il y a un complexe
00:36:57de supériorité.
00:36:58Les Français ne comprennent pas.
00:37:00Je suis tellement meilleur
00:37:01qu'ils ne comprennent pas
00:37:02où je les guide,
00:37:03moi, le grand berger.
00:37:04Au début,
00:37:05quand on lui montre
00:37:06la catastrophe économique,
00:37:09sociale,
00:37:09par un micro-trottoir
00:37:10où tout le monde dit
00:37:11c'est une horreur.
00:37:12La France,
00:37:12ce qu'elle est devenue
00:37:12avec vous,
00:37:13M. Macron,
00:37:14c'est une horreur.
00:37:15Qu'est-ce qu'il dit ?
00:37:16J'ai quand même été bon
00:37:16mais les Français
00:37:17sont pessimistes.
00:37:18Donc,
00:37:18il ne comprend pas.
00:37:19Cet homme a l'incapacité
00:37:21de se remettre en cause.
00:37:22Et c'est très grave
00:37:23quand on fait de la politique.
00:37:24On peut tous faire des erreurs.
00:37:25On en a tous fait
00:37:26autour de cette table.
00:37:27Sauf qu'il y a un moment
00:37:27quand ça ne marche pas,
00:37:28ça ne marche pas.
00:37:29Quand on lui montre
00:37:29les chiffres des licenciements
00:37:31économiques
00:37:32dans la sidérurgie
00:37:32et dans l'industrie.
00:37:34Restons par exemple
00:37:35sur le regroupement familial.
00:37:36Moi,
00:37:36ça m'intéresse
00:37:37parce que Rachida Kahout,
00:37:38vous,
00:37:39vous trouvez que c'est bien
00:37:40de ne pas le supprimer ?
00:37:41Le regroupement familial
00:37:43n'est pas un passe-droit.
00:37:44C'est un droit fondamental
00:37:45inscrit dans la Constitution.
00:37:46Je ne veux pas vous l'apprendre.
00:37:48Je ne vois pas en fait
00:37:48ce qui peut déranger
00:37:50sachant que ça représente
00:37:51juste un quart
00:37:52si vous voulez
00:37:52d'immigration.
00:37:53Donc,
00:37:53il y a un moment
00:37:54il ne faut pas mentir
00:37:55aux Françaises et aux Français.
00:37:56C'est ce que je dis.
00:37:57Il ne faut pas non plus
00:37:58les effrayer
00:38:01oui, c'est la fête au village
00:38:03donc le regroupement familial
00:38:05ça n'est pas un passe-droit.
00:38:07D'accord ?
00:38:08C'est un droit fondamental
00:38:09qui s'inscrit
00:38:11qui s'inscrit
00:38:12écoutez-moi bien
00:38:13dans nos valeurs
00:38:15les plus profondes.
00:38:16Sachant qu'en plus
00:38:17ce sont des Françaises
00:38:18et des Français
00:38:18pour la plupart
00:38:19qui font recours
00:38:22justement
00:38:22au regroupement familial.
00:38:23On va dire la vérité aux gens.
00:38:24Oui, mais c'est la vérité
00:38:25Monsieur Jacques Bény.
00:38:26Parce que vous parlez seulement
00:38:27du regroupement familial.
00:38:27Non, c'est la vérité.
00:38:28C'est la vérité.
00:38:29Non, non, non,
00:38:29c'est pas la vérité.
00:38:30Je sais que ça vous...
00:38:31Écoutez-moi bien.
00:38:32Ça vous fait souffrir
00:38:32d'entendre ce que je suis
00:38:33en train de vous dire.
00:38:34Non, c'est les Français
00:38:35qui s'ouvrent.
00:38:35Mais en même temps
00:38:35ce que j'ai à vous dire
00:38:36arrêtez de mentir aux Français.
00:38:39Arrêtez d'attiser la haine
00:38:40dans ce pays.
00:38:41Arrêtez à dire ça.
00:38:41Aujourd'hui nous avons besoin
00:38:42d'apaisement
00:38:43et de dire les choses...
00:38:44Mais arrêtez de ces articles.
00:38:44Vous prenez votre carte
00:38:44à l'élefis.
00:38:45Non, ce ne sont pas...
00:38:46Non, je suis factuelle.
00:38:48500 000 migrants
00:38:49et égaux supplémentaires.
00:38:51Mais je vous donne
00:38:51une définition
00:38:52que vous devez vous-même
00:38:53respecter en tant que député
00:38:54en tant qu'ennu de la République.
00:38:56On va la corriger.
00:38:57On a entendu, Racine.
00:38:58Juste la réponse
00:38:58d'Orange Jacobini, Mathias.
00:38:59Aujourd'hui c'est
00:39:00au-delà du regroupement familial
00:39:02mais l'équivalent
00:39:03du regroupement familial.
00:39:0490 000 personnes par an,
00:39:05500 000 migrants supplémentaires par an,
00:39:07seulement 17%
00:39:08viennent pour travailler.
00:39:10Vous ne parlez pas de la même chose.
00:39:10Il y a un moment
00:39:11où ça suffit
00:39:11puisqu'on ne contrôle pas...
00:39:13Laissez parler.
00:39:14Je sais que vous avez du mal avec ça.
00:39:15Aujourd'hui on ne contrôle pas
00:39:16qui arrive chez nous.
00:39:17Et en plus,
00:39:18ceux qu'on n'a pas contrôlé
00:39:19et qui arrivent
00:39:20doivent venir avec leur famille.
00:39:21Et en plus,
00:39:22Emmanuel Macron a élargi
00:39:23le champ du regroupement familial.
00:39:25Nous sommes face
00:39:26à une submersion migratoire.
00:39:28Cette submersion migratoire
00:39:29elle coûte au bas mot
00:39:3040 milliards d'euros
00:39:31aux Français chaque année.
00:39:32Mais c'est maîtrisé
00:39:33a dit Emmanuel Macron
00:39:34hier soir.
00:39:35C'est absolument pas maîtrisé.
00:39:36C'est entièrement maîtrisé.
00:39:36D'ailleurs,
00:39:37l'immigration en France
00:39:38est un flux de ma phrase.
00:39:41Le record du nombre de migrants
00:39:43légaux de la 5ème République
00:39:45a été fait l'année dernière
00:39:47par M. Darmanin
00:39:48et le président Emmanuel Macron.
00:39:50Il ne maîtrise plus rien.
00:39:51Mathias Leboeuf.
00:39:53Attendez, on fait tourner la parole.
00:39:54Mathias.
00:39:55Oui, je n'avais pas prévu
00:39:56de défendre Emmanuel Macron
00:39:57mais je vais le faire quand même.
00:39:59À vous entendre,
00:40:00je souris
00:40:01parce que vous tombez
00:40:02de votre chaise
00:40:02sur le fait que
00:40:04Emmanuel Macron
00:40:05ne souscrit pas
00:40:05à votre discours
00:40:06et à votre analyse
00:40:07et en fait,
00:40:08vous vous apercevez
00:40:08qu'Emmanuel Macron
00:40:09n'est pas d'extrême droite
00:40:10et qu'on peut tenir...
00:40:11Ça tombe bien,
00:40:12ça nous fait un point commun
00:40:12contre lui et moi.
00:40:13Et qu'on peut tenir
00:40:14un discours
00:40:15qui n'est pas le rôtre.
00:40:16Heureusement
00:40:16qu'il y a des gens
00:40:17qui ne pensent pas
00:40:18que comme vous.
00:40:21par leur temps
00:40:22à attiser la peur
00:40:23et la colère.
00:40:24Heureusement qu'il y a des gens
00:40:25qui ne voient pas
00:40:26que le pessimisme
00:40:27effectivement
00:40:28et qui ont une vision
00:40:29peut-être un peu humaniste
00:40:30et un peu optimiste
00:40:31des choses.
00:40:32Donc franchement,
00:40:33pour le coup,
00:40:34moi sur le regroupement familial,
00:40:35pardon,
00:40:36mais je l'ai trouvé
00:40:36assez convaincant.
00:40:38Ne vous en déplaise.
00:40:39Mais parce qu'il a
00:40:40les mêmes idées que vous.
00:40:41Mais vous parlez
00:40:42de haine et de violence.
00:40:43Moi, je veux défendre
00:40:43les Français
00:40:44de cette haine
00:40:45et de cette violence
00:40:46qu'ils vivent aujourd'hui
00:40:47en étant adressés,
00:40:48en devant de ses yeux
00:40:49lorsqu'ils traversaient
00:40:50un petit pays.
00:40:51L'enlevant le racisme
00:40:52en anti-blanc notamment
00:40:53et l'antisémitisme.
00:40:55Il faut protéger
00:40:55les Français.
00:40:57Effectivement,
00:40:57une immigration
00:40:58dangereuse
00:40:59pour leur quotidien.
00:41:01Un mot et puis
00:41:01on avance
00:41:02en parlant de notre sujet.
00:41:02J'ai trouvé la forme
00:41:04de l'émission
00:41:04effectivement très lourdingue,
00:41:06très longue,
00:41:06très ancienne
00:41:07et pour tout vous dire,
00:41:08je pense que le meilleur
00:41:09de cette émission,
00:41:10ça a été le moment
00:41:11avec Robert Ménard
00:41:11et que le meilleur
00:41:12de l'émission
00:41:13d'Emmanuel Macron,
00:41:13c'était Robert Ménard.
00:41:14Pourquoi ?
00:41:15Parce qu'effectivement,
00:41:16Robert Ménard pose
00:41:17des questions qui sont concrètes
00:41:18au rat du bitume
00:41:19ou au rat du bistrot
00:41:20et c'est ça
00:41:21qui est très bon.
00:41:22Non, mais ça c'est un peu péjoratif.
00:41:26Elles sont dans la réalité,
00:41:27ce n'est pas au rat du bitume,
00:41:27c'est dans la vie.
00:41:28Ils posent des questions
00:41:29dans la vie,
00:41:29ce n'est pas des questions
00:41:30au rat du bitume.
00:41:30Non, mais ce n'était pas
00:41:31du tout péjoratif.
00:41:32Mais au bistrot,
00:41:33enfin voilà,
00:41:33ça fait un peu...
00:41:34Ce sont des discussions
00:41:35qui se tiennent.
00:41:35Donc voilà,
00:41:36il n'y avait pas
00:41:37cette forme compassée
00:41:38un peu...
00:41:39Et Robert Ménard
00:41:40pour le coup
00:41:40a mis un peu d'air frais.
00:41:41Mais néanmoins,
00:41:42ne vous étonnez pas
00:41:43que des gens
00:41:45puissent penser
00:41:46différemment de nous.
00:41:47Mais personne ne s'en étonne.
00:41:47C'est un débat.
00:41:48On a un débat de billet.
00:41:50Juste, on va avancer
00:41:50parce que moi,
00:41:51il y a une chose
00:41:51qui m'a interpellé
00:41:52également chez Emmanuel Macron,
00:41:53c'est quand il a expliqué
00:41:54qu'on allait pouvoir louer
00:41:55des places de prison
00:41:56à l'étranger.
00:41:57Alors ça,
00:41:58moi, c'est vrai
00:41:58que je dois avouer
00:41:58que je n'avais jamais
00:42:00su que c'était possible.
00:42:03On est avec
00:42:03Cyril Huet-Lambring
00:42:04qui est secrétaire général
00:42:05adjoint du syndicat pénitentiaire
00:42:06des surveillants.
00:42:07Bonjour.
00:42:08Merci beaucoup
00:42:08d'être en direct avec nous.
00:42:10D'abord,
00:42:10je suppose que vous,
00:42:11vous saviez
00:42:12qu'il était possible
00:42:13de louer des places
00:42:14de prison à l'étranger
00:42:15ou vous l'avez découvert
00:42:16comme moi ?
00:42:18Bonjour.
00:42:19Alors, tout d'abord,
00:42:20avant de répondre
00:42:20à votre question,
00:42:21j'ai profité de l'antenne
00:42:22pour donner une pensée
00:42:25aux victimes
00:42:26qui ont été lâchement assassinées,
00:42:28nos deux collègues
00:42:28à Incarville,
00:42:29il y a un an,
00:42:29jour pour jour,
00:42:29aujourd'hui.
00:42:31Une pensée
00:42:32à la famille pénitentiaire
00:42:33mais une pensée
00:42:33à leur famille
00:42:34et au deuil
00:42:36et à ce drame tragique.
00:42:38Vous avez raison
00:42:39de le faire.
00:42:40Je voulais vous en parler
00:42:41à la fin
00:42:41mais vous le faites au début,
00:42:42il n'y a aucun souci.
00:42:43On s'associe bien évidemment
00:42:44tous à votre pensée.
00:42:46Je vous remercie.
00:42:48Pour répondre
00:42:48à votre question,
00:42:50oui,
00:42:50on a déjà entendu parler
00:42:51de ce genre de choses
00:42:53qui vont peut-être
00:42:55aller désengorger
00:42:57à court terme
00:42:58un petit peu
00:42:59nos établissements.
00:43:00Faudrait-il encore
00:43:01qu'on puisse être respecté
00:43:02par les pays voisins ?
00:43:03On voit qu'on n'arrive
00:43:04même pas à régler
00:43:05des problématiques
00:43:05avec l'Algérie actuellement
00:43:07et ça fait débat
00:43:09donc j'aurais du mal
00:43:10à croire qu'il y a
00:43:11des échanges possibles
00:43:12sur ce genre de choses.
00:43:15Ça pourrait être
00:43:16un gain de temps
00:43:17éventuellement
00:43:17si on arrive
00:43:18pour rénover des prisons
00:43:20qu'on attend toujours,
00:43:21les fameuses 15 000 places
00:43:22qui n'auront jamais lieu
00:43:23finalement.
00:43:25Donc,
00:43:25monsieur le président
00:43:26de la République
00:43:26a eu 8 ans
00:43:27pour faire ses places
00:43:28et il ne les a pas faites
00:43:29et même pas la moitié.
00:43:31Et aujourd'hui,
00:43:31on a une garde des sons
00:43:32en 4 mois
00:43:32qui a trouvé des idées
00:43:33construire plus vite
00:43:34et à moindre coût.
00:43:36Donc,
00:43:37pour nous,
00:43:39ce n'est pas forcément
00:43:40la solution
00:43:40que d'aller louer
00:43:41des places de prison
00:43:42et d'annoncer des sujets
00:43:44qui ne verront jamais
00:43:44l'existence.
00:43:45D'abord,
00:43:45on va avoir des problématiques
00:43:47sur comment on va faire
00:43:47pour maintenir
00:43:48les liens familiaux
00:43:49parce que les détenus,
00:43:50il ne faut pas biais
00:43:51qu'il faut maintenir
00:43:51les liens familiaux.
00:43:52Si vous les envoyez
00:43:53dans des pays voisins,
00:43:54on va faire comment ?
00:43:54Et ça risque de poser
00:43:55quelques problématiques.
00:43:56Donc,
00:43:58nous,
00:43:58on est pour
00:43:58que les détenus
00:44:00soient traités
00:44:00de manière digne
00:44:02mais pour ça,
00:44:03ça passe par les moyens humains
00:44:04et ça passe par les moyens matériels.
00:44:07Et tant qu'ils n'auront pas
00:44:08pris cette mesure-là,
00:44:09la mesure qu'a prise
00:44:09M. Darmanin
00:44:10et qu'il faudra suivre
00:44:11sur les budgets
00:44:12chaque année,
00:44:14on n'aura pas compris
00:44:15comment on avance.
00:44:16Donc,
00:44:16moi,
00:44:16je remercie M. Darmanin
00:44:17pour les mesures qu'il prend,
00:44:19qu'elles soient sécuritaires
00:44:20ou qu'elles soient
00:44:20dans les conditions de travail
00:44:21ou dans les nouvelles réformes
00:44:23qui vont voir le jour prochainement
00:44:24comme la police pénitentiaire.
00:44:25Je le remercie
00:44:26d'avoir compris
00:44:27aujourd'hui
00:44:28le malheur
00:44:29de nos personnels
00:44:30et le malheur
00:44:31de ce que vivent
00:44:31les détenus
00:44:32dans nos établissements,
00:44:33ce qui fait
00:44:34qu'ils ont des comportements
00:44:35d'animaux aujourd'hui
00:44:36et on les traite comme tels.
00:44:37Donc,
00:44:38c'est ça qu'il faut comprendre.
00:44:39Donc,
00:44:40mettre trois personnes
00:44:41dans une cellule
00:44:42de 9 mètres carrés,
00:44:43ce n'est pas digne.
00:44:44Donc,
00:44:44il faut construire plus vite,
00:44:46il faut construire plus,
00:44:47mais il faut mettre
00:44:47plus de personnel
00:44:48pour pouvoir subvenir
00:44:49aux besoins
00:44:50des détenus
00:44:50et pouvoir les réinsérer
00:44:51réellement
00:44:52parce qu'on se rend compte
00:44:53qu'à long terme,
00:44:54les détenus,
00:44:56parce qu'ils ne sont pas réinsérés
00:44:57et qu'ils n'ont pas
00:44:58eu la mesure
00:45:00de la formation,
00:45:01du soin,
00:45:02de tout ce qu'ils devraient avoir
00:45:03dans nos établissements
00:45:04aujourd'hui
00:45:04et de ce qu'on ne peut pas
00:45:05leur donner
00:45:06de par nos structures
00:45:07et de par les moyens humains.
00:45:08Et ce qui est étonnant
00:45:09hier soir,
00:45:10je ne sais pas
00:45:10si vous avez fait la réflexion aussi,
00:45:12c'est que Ménard
00:45:13a posé la question
00:45:14au président de la République
00:45:14de savoir,
00:45:15Robert Ménard,
00:45:16de savoir pourquoi
00:45:17les 15 000 prisons,
00:45:18les 15 000 places de prison
00:45:19n'avaient pas été construites.
00:45:21On n'a jamais eu la réponse.
00:45:22À aucun moment,
00:45:23il n'a expliqué
00:45:23pourquoi il n'avait pas tenu
00:45:25cet engagement.
00:45:27Écoutez,
00:45:27moi,
00:45:28j'ai bien ma petite idée.
00:45:29Je n'ai pas la science infuse,
00:45:30mais je vois
00:45:31que ces dernières années
00:45:32et depuis l'annonce
00:45:33de ces fameuses
00:45:3315 000 places de prison,
00:45:35tout est parti
00:45:35dans la magistrature
00:45:36en termes de budget
00:45:37et à la réinsertion.
00:45:38Et finalement,
00:45:39on a réglé zéro problème.
00:45:41Donc,
00:45:41c'est à se poser des questions.
00:45:44L'autre question
00:45:45sur ces places de prison
00:45:46à l'étranger
00:45:46que je me suis posée hier soir,
00:45:47je ne sais pas
00:45:47si vous allez pouvoir répondre,
00:45:49mais quand on envoie
00:45:49des détenus à l'étranger,
00:45:50s'ils ont besoin
00:45:51d'être entendus
00:45:53comment ça se passe ?
00:45:54Ça veut dire que
00:45:55c'est les agents pénitentiaires français
00:45:57qui vont devoir
00:45:58aller dans ces pays-là,
00:45:59qui vont devoir
00:46:00les escorter en voiture
00:46:01sur des centaines de kilomètres,
00:46:03qui vont devoir
00:46:03prendre des avions.
00:46:05J'ai l'impression
00:46:05qu'on va monter
00:46:06une énorme usine à gaz.
00:46:09Effectivement,
00:46:10mais le pire dans tout ça,
00:46:11c'est qu'on pourrait éviter
00:46:12le coût de ces transports,
00:46:14le coût en moyenne main,
00:46:15le coût en trajet,
00:46:16le coût en tout ça,
00:46:18alors qu'on pourrait
00:46:18juste faire de la visio,
00:46:19ce que refusent
00:46:20la plupart du temps
00:46:21les magistrats,
00:46:22faire de la visio.
00:46:23Voilà.
00:46:23À moindre coût.
00:46:24Mais bon,
00:46:25on ne comprend pas
00:46:25pourquoi aujourd'hui
00:46:26on n'oblige pas
00:46:26les magistrats
00:46:27sur certaines situations,
00:46:28certaines mesures
00:46:29qui nous coûtent
00:46:30beaucoup d'argent
00:46:30de faire de la visio.
00:46:32Merci beaucoup,
00:46:33Cyril Luet-Lambing.
00:46:34Merci,
00:46:34secrétaire général
00:46:35adjoint du syndicat pénitentiaire
00:46:36surveillant SPS.
00:46:37Merci d'avoir été
00:46:37en direct avec nous.
00:46:39C'est vrai qu'il y a
00:46:39beaucoup de questions
00:46:40qui se posent autour de ça,
00:46:41autour de l'immigration.
00:46:42On l'a dit tout à l'heure.
00:46:43Je voudrais qu'on écoute
00:46:43Bruno Rotaillot
00:46:44qui était ce matin
00:46:45sur CNews
00:46:46et qui a reddit
00:46:46que l'immigration
00:46:47n'est pas une chance
00:46:48pour la France
00:46:49dans ses conditions.
00:46:50Alors c'est pareil,
00:46:51c'est comme certaines phrases,
00:46:52il ne faut pas couper la fin,
00:46:54il ne faut pas dire
00:46:54que la France
00:46:55ne peut pas supporter
00:46:56tout le malheur du monde
00:46:57en oubliant la fin
00:46:58de la phrase de Rocard.
00:46:59Donc voilà,
00:46:59il faut tout dire.
00:46:59L'immigration n'est pas une chance
00:47:01pour la France
00:47:01dans ses conditions.
00:47:02Écoutez.
00:47:02Ah non,
00:47:04mais moi je pense
00:47:05que les capacités d'accueil
00:47:07de la France
00:47:07sont saturées.
00:47:09C'est pour cela
00:47:09que je dis
00:47:09que l'immigration
00:47:10ça n'est pas une chance
00:47:12pour la France
00:47:12dans ces conditions-là.
00:47:14Regardons.
00:47:14Dans ces conditions,
00:47:15vous ajoutez.
00:47:16Mais oui,
00:47:16parce que je n'ai jamais cru
00:47:17à l'immigration zéro.
00:47:18Il faut être en Corée du Nord.
00:47:20Donc c'est stupide.
00:47:21Aucun pays d'ailleurs
00:47:22ne le pratique
00:47:23qu'en dehors sans doute
00:47:24de la Corée du Nord.
00:47:25Ce que je veux simplement dire,
00:47:26c'est que
00:47:27prenons un peu de hauteur
00:47:28et de recul.
00:47:29En Allemagne,
00:47:30je recevais,
00:47:30je déjeunais
00:47:31et on a eu une séquence
00:47:32de travail intéressante
00:47:33avec mon homologue,
00:47:34le ministre allemand
00:47:36de l'Intérieur.
00:47:37C'était lundi.
00:47:38Et je voyais
00:47:39les déclarations
00:47:40du premier ministre
00:47:41travailliste,
00:47:42donc de gauche
00:47:42si j'ose dire,
00:47:43anglais.
00:47:44Les deux,
00:47:45les Allemands,
00:47:45croyez-moi,
00:47:46veulent mener
00:47:47une politique migratoire
00:47:48très ferme
00:47:49et les travaillistes
00:47:50britanniques,
00:47:51idem.
00:47:52Ils veulent remettre
00:47:52d'ailleurs en cause
00:47:53un certain nombre,
00:47:54par exemple,
00:47:55les Allemands,
00:47:56leur groupement familial
00:47:57et le premier ministre
00:47:58britannique
00:47:59a dit que le risque
00:48:00pour
00:48:00le Royaume-Uni,
00:48:02c'est de devenir
00:48:02une île
00:48:04d'étrangers.
00:48:05Laurent Jacobelli,
00:48:06l'immigration n'est pas
00:48:07une chance pour la France
00:48:08dans ces conditions,
00:48:08vous êtes d'accord ?
00:48:09Oui, tout à fait.
00:48:09Quand on a 5 millions
00:48:10de chômeurs,
00:48:11quand on a aujourd'hui
00:48:12beaucoup d'insécurité,
00:48:14quand on ne contrôle pas
00:48:15nos frontières,
00:48:15on ne peut pas dire
00:48:16que ça puisse marcher.
00:48:17C'est impossible,
00:48:17l'équation ne peut pas fonctionner.
00:48:19Et d'ailleurs,
00:48:19on est pratiquement
00:48:19les derniers en Europe
00:48:20à ne pas l'avoir constaté,
00:48:22des gouvernements de gauche,
00:48:24le font.
00:48:24Moi, je suis président
00:48:25du groupe d'amitié
00:48:26France-Danemark.
00:48:27Le Danemark est dirigé
00:48:27par l'équivalent
00:48:28du Parti Socialiste
00:48:29et prend des mesures
00:48:30qui sont exactement
00:48:31les mesures prônées
00:48:32par le Rassemblement National.
00:48:33C'est vrai en Allemagne,
00:48:34c'est vrai au Royaume-Uni,
00:48:36c'est vrai en Italie,
00:48:37c'est vrai en Hongrie,
00:48:38c'est vrai en Pologne.
00:48:39Et qu'est-ce qui va se passer
00:48:40si on continue comme ça ?
00:48:41Eh bien, le seul pays
00:48:42qui ne va pas contrôler
00:48:43ses frontières,
00:48:44le seul pays
00:48:45qui ne va pas renvoyer
00:48:46ses OQTF,
00:48:47ses migrants
00:48:47en situation irrégulière
00:48:48et qui va continuer
00:48:49à accueillir tout le monde,
00:48:50ce sera la France.
00:48:51Et Emmanuel Macron,
00:48:52il y a soir,
00:48:52il faut renvoyer les OQTF.
00:48:54Oui, d'accord, il faut.
00:48:55Il faut.
00:48:55Ça fait huit ans qu'il est là.
00:48:56D'accord ?
00:48:57Et les taux n'ont jamais
00:48:58été aussi bas.
00:48:58Donc, il y a un moment,
00:48:59on ne peut pas avoir raison seul.
00:49:01Nous ne pouvons pas être
00:49:02un parti qui est condamné
00:49:04et voué aux gémonies
00:49:05parce qu'il dit
00:49:05exactement la même chose
00:49:06que ce que disent
00:49:07tous les partis d'Europe
00:49:08qu'ils soient de gauche,
00:49:09de droite, de gauche...
00:49:09Donc, vous êtes d'accord
00:49:10avec Bruno Retailleau ?
00:49:11Bruno Retailleau est d'accord
00:49:12avec nous et ce n'est pas
00:49:13la première fois.
00:49:13Si ça vous fait mal
00:49:13de le dire.
00:49:14Mais moi, d'ailleurs,
00:49:15je vais vous dire un truc.
00:49:16Non, mais le Rassemblement
00:49:17national n'a pas le monopole.
00:49:18Il n'y a pas meilleur hommage
00:49:21de la part d'un opposant politique
00:49:23quand il reprend intégralement
00:49:24vos paroles.
00:49:24Je vous donne la parole
00:49:25dans un instant,
00:49:25Rachida Alexandre Toussé.
00:49:28Vous êtes d'accord
00:49:28avec Bruno Retailleau ?
00:49:29Oui, je l'aime beaucoup
00:49:31par ailleurs, mais en plus,
00:49:32il y a raison de dire
00:49:33dans ces conditions.
00:49:33Parce que quel est le problème ?
00:49:34En fait, la vraie générosité,
00:49:36c'est d'assimiler
00:49:38ceux qui sont venus
00:49:39dans notre pays
00:49:40et qu'on n'a pas pu assimiler.
00:49:41Et c'est ça,
00:49:42la vraie générosité.
00:49:43C'est-à-dire, aujourd'hui,
00:49:44on sait qu'on a une quantité
00:49:46de jeunes de la deuxième,
00:49:47la troisième génération
00:49:48qui ne se sentent pas
00:49:49complètement français,
00:49:50qui ont des difficultés
00:49:51d'intégration.
00:49:52Je pense que l'effort,
00:49:53c'est intégrer
00:49:54ceux qui sont venus
00:49:56depuis deux, trois générations
00:49:57et qui ne se sentent pas
00:49:58complètement français.
00:49:59Mais qui doit faire l'effort ?
00:50:00Eux-mêmes, leurs parents,
00:50:02la société.
00:50:03Tout le monde doit faire l'effort.
00:50:04C'est ça, la vraie générosité.
00:50:05Ce n'est pas d'accueillir
00:50:06de nouvelles personnes
00:50:07qu'on va mettre
00:50:08dans les endroits
00:50:09où c'est déjà
00:50:10le désordre absolu.
00:50:11Ce n'est pas ça,
00:50:12la générosité.
00:50:13Et c'est pour ça
00:50:14que je pense qu'avoir du cœur,
00:50:15c'est se dire
00:50:16on a eu des émeutes,
00:50:17on a vu qu'on avait
00:50:18des jeunes de la deuxième,
00:50:19de la troisième génération
00:50:19qui ne se sentaient pas français,
00:50:21qui attaquaient nos institutions.
00:50:22Donc, ces jeunes-là,
00:50:23il faut les faire revenir,
00:50:25revenir vers l'emploi,
00:50:26revenir vers la citoyenneté.
00:50:28Et encore une fois,
00:50:29ce n'est pas d'amener
00:50:30de la pauvreté
00:50:31là où il y a déjà
00:50:32de la pauvreté
00:50:33pour rendre encore
00:50:34plus difficile
00:50:35la vie des gens
00:50:36qui vivent dans nos cités
00:50:37ou dans les territoires
00:50:38périurbains.
00:50:39Effectivement.
00:50:39Et c'est vrai
00:50:40qu'accueillir des gens,
00:50:41excusez-moi,
00:50:41mais accueillir des gens
00:50:42pour les retrouver
00:50:42sous les ponts,
00:50:43pour retrouver dans des camps
00:50:45comme la colline du Crac,
00:50:47par exemple, etc.,
00:50:48ça n'a aucun intérêt.
00:50:49Ce n'est pas généros.
00:50:49Et en plus, honnêtement,
00:50:50on a honte.
00:50:51On a honte d'accueillir
00:50:52des gens comme ça.
00:50:53Donc, si on accueille des gens,
00:50:54il faut peut-être
00:50:54en accueillir moins,
00:50:55mais mieux les accueillir.
00:50:57C'est ça, en fait.
00:50:57Et choisir, en plus,
00:50:59choisir, moi je suis désolé,
00:51:00moi je suis pour le choix.
00:51:01Moi, chez moi,
00:51:02j'invite des gens
00:51:02que j'ai envie de voir,
00:51:04des gens que je veux recevoir.
00:51:06Là, aujourd'hui, en France,
00:51:07tout le monde rentre.
00:51:08La porte est ouverte,
00:51:08tout le monde rentre
00:51:09et en plus, les gens vous disent
00:51:10on ne veut pas repartir.
00:51:11Donc, il y a un truc
00:51:12qui ne va pas, Rachida Kahout.
00:51:13Donc, oui,
00:51:14à l'accueil des migrants,
00:51:17il n'y a pas de souci.
00:51:17À partir du moment
00:51:18où l'État a décidé,
00:51:20où la justice a décidé
00:51:21que ces gens-là,
00:51:22on pouvait les accueillir
00:51:23et que tout se fasse
00:51:24dans de bonnes conditions.
00:51:25Ce n'est pas polémique
00:51:26de dire ça ?
00:51:26Non, pas du tout.
00:51:27Mais le président de la République
00:51:29l'a dit à juste titre hier.
00:51:31L'immigration clandestine,
00:51:33bien sûr,
00:51:33il faut lutter
00:51:34contre cette immigration
00:51:35qui n'est pas choisie,
00:51:37qui n'est pas contrôlée.
00:51:38Et ça, ça se fait
00:51:39au niveau européen.
00:51:40Ils enfoncent des portes couvertes.
00:51:40L'immigration clandestine,
00:51:43je suis contre.
00:51:44Les OQTF,
00:51:44il faut les renvoyer.
00:51:45L'immigration clandestine,
00:51:46c'est pour ça que
00:51:48ça n'est pas,
00:51:49si vous voulez,
00:51:51un sujet propre
00:51:53au Rassemblement national.
00:51:54C'est un sujet
00:51:54qui nous concerne tous.
00:51:56Donc l'immigration clandestine
00:51:58doit être contrôlée,
00:52:00doit être au niveau européen.
00:52:01Pourquoi contrôlée ?
00:52:02Non, mais contrôlée
00:52:03au niveau européen.
00:52:03Je termine mes propos.
00:52:05Ça ne vous a pas échappé
00:52:06que la France n'a pas de frontières
00:52:07avec l'Algérie
00:52:07ou avec le continent africain.
00:52:08L'immigration clandestine,
00:52:09elle ne doit pas être contrôlée,
00:52:10elle doit être stoppée.
00:52:11C'est au niveau européen
00:52:12qu'on arrivera à lutter
00:52:13contre l'immigration clandestine
00:52:14et on doit effectivement
00:52:16l'a stoppée,
00:52:17M. Morancourt.
00:52:18Après, vous avez
00:52:19l'immigration légale
00:52:22et là-dessus,
00:52:22je vais vous dire,
00:52:23ce sont des citoyens
00:52:24comme les autres
00:52:25qui vivent sur le territoire français
00:52:26et qui respectent
00:52:28les lois de la République
00:52:28en travaillant ou pas,
00:52:30en faisant justement
00:52:31leur petit bonhomme de chemin
00:52:32et là, pour le coup,
00:52:33je suis désolée.
00:52:35Il ne faut plus être sélectif.
00:52:37Il faut être sélectif.
00:52:38Il faut être sélectif.
00:52:39Je vais vous dire
00:52:39qu'une immigration
00:52:40contrôlée, régulée
00:52:43et choisie.
00:52:44Allez, on va faire une pause.
00:52:45On va se retrouver dans un instant.
00:52:46On va parler de la police municipale.
00:52:47C'est intéressant également
00:52:48ce qui a été dit
00:52:49sur la police municipale hier
00:52:50parce qu'on a appris
00:52:52peut-être aussi
00:52:52pour certains d'entre vous
00:52:53que la police municipale
00:52:54n'avait pas le droit
00:52:55de faire des contrôles d'identité,
00:52:56n'avait pas le droit
00:52:57de fouiller un sac,
00:52:58par exemple.
00:52:59Alors moi, je pensais
00:52:59que la police pouvait
00:53:00au moins fouiller un sac.
00:53:01Ils n'ont pas le droit.
00:53:02Donc Emmanuel Macron
00:53:02a eu l'air de découvrir ça
00:53:03avec moi hier soir
00:53:04puisqu'il a dit
00:53:04on va changer les choses.
00:53:05Il a le pouvoir depuis 8 ans.
00:53:07Bon, allez,
00:53:08la plume,
00:53:08on se retrouve juste après.
00:53:09A tout de suite.
00:53:14Le bras de fer
00:53:14se poursuit
00:53:15entre Paris et Alger.
00:53:16La France va renvoyer
00:53:17des diplomates algériens
00:53:19suite à la décision
00:53:20de l'Algérie
00:53:20d'expulser
00:53:21une deuxième salve
00:53:22de fonctionnaires français.
00:53:24Annonce ce matin
00:53:24de Jean-Noël Barraud
00:53:25et selon le ministre
00:53:27des Affaires étrangères,
00:53:28face au blocage total
00:53:29de la relation,
00:53:30c'est le peuple algérien
00:53:31qui porte le préjudice
00:53:32de ces tensions.
00:53:33Il y a une possibilité
00:53:35de censure avant l'été
00:53:36dès lors que le gouvernement
00:53:38ne tient pas son engagement
00:53:39envers les Français
00:53:40et les parlementaires.
00:53:41Les mots ce matin
00:53:42d'Olivier Faure,
00:53:43le premier secrétaire
00:53:44du Parti Socialiste,
00:53:45ajoute, je cite,
00:53:46qu'il n'est pas de ceux
00:53:47qui expliquent que jusqu'en 2027,
00:53:49François Bayrou
00:53:50ne sera jamais censuré.
00:53:52Et puis vous découvrez
00:53:53les images de la rencontre
00:53:54entre Donald Trump
00:53:55et le président syrien
00:53:57Ahmad Al-Shari
00:53:58à Riyad
00:53:58en Arabie Saoudite.
00:54:00Rencontre après avoir annoncé
00:54:01une spectaculaire
00:54:02levée des sanctions
00:54:03contre Damas
00:54:04qui a salué,
00:54:04je cite,
00:54:05un tournant décisif.
00:54:07Et durant cet échange,
00:54:08le locataire
00:54:08de la Maison Blanche
00:54:09a demandé à son homologue
00:54:11de normaliser sa relation
00:54:12avec Israël.
00:54:163h34 sur CNews,
00:54:17merci d'être en direct
00:54:18avec nous.
00:54:18On continue à débriefer
00:54:20cette formidable émission
00:54:21d'hier soir sur TF1
00:54:22pendant 3h13
00:54:23et près de 5 millions
00:54:24de téléspectateurs
00:54:25pour Emmanuel Macron.
00:54:27C'est bizarre,
00:54:27on fait un plan sur vous
00:54:27à ce moment-là.
00:54:28Au moment où je dis
00:54:29formidable émission,
00:54:30ils ont dû comprendre
00:54:31le clin d'œil.
00:54:31on va parler
00:54:33de la police municipale.
00:54:37Et donc,
00:54:38Emmanuel Macron
00:54:39qui veut enfin
00:54:40que ça bouge,
00:54:40c'est ce qu'on a appris hier.
00:54:42Regardez,
00:54:42on en parle juste après.
00:54:43Faut-il donner plus de pouvoir
00:54:46à la police municipale ?
00:54:48Face à cette question
00:54:49posée par le maire de Béziers,
00:54:51Emmanuel Macron
00:54:51annonce vouloir
00:54:52étendre leur champ d'action.
00:54:54Qui donnera la possibilité
00:54:55à tous les maires
00:54:56qui le souhaitent,
00:54:56donc vous,
00:54:57dès que cette loi sera votée,
00:54:58que sa police municipale
00:54:59puisse avec son accord
00:55:00travailler sous l'autorité
00:55:01du procureur
00:55:02pour pouvoir faire
00:55:04les saisines,
00:55:05les flagrances.
00:55:06La France compte
00:55:07près de 28 000 agents
00:55:08de police municipales
00:55:09répartis
00:55:10dans plus de 4 500 communes
00:55:12où plus d'un policier sur deux
00:55:14est équipé d'une arme à feu.
00:55:16Une police de proximité
00:55:17présente sur le terrain
00:55:18qui intervient souvent en premier,
00:55:20comme à Mulhouse
00:55:21où un homme a attaqué
00:55:22au couteau plusieurs personnes
00:55:24dont l'une est décédée.
00:55:25Une police présente également
00:55:27sur les routes
00:55:28pour procéder
00:55:28à de nombreux contrôles,
00:55:30parfois au péril de leur vie,
00:55:32comme en Seine-et-Marne
00:55:32ou encore à Reims.
00:55:35Si leur moyen d'action
00:55:36s'élargit d'année en année
00:55:37avec l'augmentation
00:55:38du nombre de caméras
00:55:40de surveillance,
00:55:41la mise à disposition
00:55:42de véhicules
00:55:43plus rapides
00:55:43et adaptés au terrain,
00:55:45leur pouvoir
00:55:45est jugé insuffisant.
00:55:47Par exemple,
00:55:48ils ne peuvent pas
00:55:49dresser d'amende forfaitaire
00:55:50ou même procéder
00:55:51à des fouilles
00:55:52sur les personnes interpellées.
00:55:53Le gouvernement
00:55:54entend donc présenter
00:55:55avant l'été
00:55:56un texte au Parlement
00:55:57visant à revoir
00:55:58le cadre d'exercice
00:55:59des policiers municipaux
00:56:00avec en ligne de mire
00:56:02les élections municipales
00:56:03de 2026.
00:56:05Alors on est en direct
00:56:06avec Augustin Dumas,
00:56:07policier municipal
00:56:07et référent
00:56:08national Alliance Police.
00:56:09Bonjour,
00:56:09merci d'être en direct
00:56:10avec nous.
00:56:12Est-ce que vous êtes rassuré
00:56:13par les propos
00:56:13d'Emmanuel Macron hier
00:56:14qui a envie de faire
00:56:15bouger les choses ?
00:56:17Alors effectivement,
00:56:18bonjour à tous.
00:56:19C'est vrai que ces propos
00:56:20vont dans le bon sens
00:56:20puisque le président
00:56:21a parlé de l'évolution
00:56:22des prérogatives
00:56:23et chez Alliance Police
00:56:25Municipale,
00:56:25c'est effectivement
00:56:26quelque chose
00:56:26qu'on accompagne.
00:56:28Il ne faut pas oublier
00:56:28que la police municipale,
00:56:29c'est la police du quotidien,
00:56:31c'est une police de proximité
00:56:32et effectivement,
00:56:32le renforcement
00:56:33de nos prérogatives
00:56:34s'accompagne
00:56:35avec l'évolution
00:56:36de nos missions.
00:56:36On a des policiers
00:56:37qui sont engagés
00:56:37sur tout le territoire national
00:56:39et qui effectivement,
00:56:40au quotidien,
00:56:41ont besoin d'avoir
00:56:41les outils qui sont adaptés
00:56:43pour pouvoir répondre
00:56:44à l'intégralité des missions
00:56:45qui peuvent se présenter
00:56:46à eux.
00:56:47Mais sur l'évolution
00:56:48de vos prérogatives,
00:56:50j'ai envie de dire,
00:56:50il y a longtemps
00:56:50que vous les réclamez.
00:56:51Oui.
00:56:53Tout à fait,
00:56:53oui,
00:56:54c'est vrai que ça fait longtemps
00:56:54qu'on remonte
00:56:56certaines difficultés.
00:56:57Ça a été le cas
00:56:58pour les amendes
00:56:58forfaitaires délictuelles.
00:56:59Alors,
00:56:59on a eu des premières avancées
00:57:01avec effectivement l'ouverture
00:57:02sur le délit d'outrage sexiste.
00:57:04Mais c'est vrai qu'il faut
00:57:05qu'on accompagne
00:57:06encore plus loin.
00:57:07La réalité du quotidien,
00:57:08celle des policiers municipaux,
00:57:09c'est la suivante.
00:57:10C'est vrai qu'on agit
00:57:11main dans la main
00:57:12avec une complémentarité,
00:57:14avec complémentarité
00:57:15donc avec la police nationale.
00:57:17Et on va sur le même type
00:57:19de mission.
00:57:20On a effectivement besoin
00:57:23pour ça d'avoir
00:57:24les outils adaptés.
00:57:25Et par exemple,
00:57:26sur les amendes forfaitaires délictuelles,
00:57:27quand on est face
00:57:28à un individu
00:57:28qui est consommateur
00:57:29de stupéfiants
00:57:30ou en présence
00:57:31de détention de stupéfiants,
00:57:33on doit à chaque fois
00:57:33passer par le commissariat local,
00:57:35c'est-à-dire conduire l'individu,
00:57:37ce qui rajoute des délais,
00:57:39ce qui fait effectivement
00:57:40une surcharge
00:57:41au niveau des commissariats.
00:57:42Il ne faut pas oublier
00:57:42que nos commissariats,
00:57:43pour certains,
00:57:44sont en manque d'effectifs
00:57:45et du coup,
00:57:46nous ne travaillons qu'au quotidien.
00:57:47Donc, on leur ramène
00:57:48cette surcharge de travail.
00:57:49Et effectivement,
00:57:50les amendes forfaitaires délictuelles,
00:57:51si on pouvait déjà
00:57:52étendre les prérogatives dessus,
00:57:54ça nous permettrait
00:57:54de répondre au mieux
00:57:55aux problèmes de narcotrafic
00:57:56et quand même
00:57:57un problème d'actualité.
00:57:58Augustin Dumas,
00:57:59vous qui êtes sur le terrain,
00:58:00vous qui êtes au contact
00:58:01vraiment de la réalité,
00:58:03si je vous demande
00:58:03les deux urgences
00:58:04sur les prérogatives,
00:58:06c'est lesquelles pour vous ?
00:58:08Alors, sur les prérogatives,
00:58:09les deux urgences,
00:58:11ce serait l'accès aux fichiers
00:58:12pour qu'ils soient généralisés
00:58:13et effectivement,
00:58:15le fait de débloquer
00:58:16les amendes forfaitaires délictuelles.
00:58:18Bon, on met de côté
00:58:19la réelle urgence
00:58:20qui est celle du volet social,
00:58:21mais c'est vrai
00:58:21que sur les prérogatives,
00:58:22en tout cas,
00:58:23ce sont les amendes forfaitaires
00:58:24délictuelles
00:58:24et les accès aux fichiers
00:58:25parce que ça permet
00:58:26de fluidifier,
00:58:27ça permet de renforcer
00:58:28ce continuum de sécurité
00:58:30qui est très important
00:58:30et de pouvoir faciliter
00:58:33à la fois les échanges
00:58:34avec la police nationale
00:58:35et permettre
00:58:35de ne pas les surcharger.
00:58:37Merci beaucoup,
00:58:37Augustin Dumas,
00:58:38policier municipal,
00:58:39référent national
00:58:39Alliance Police.
00:58:40Bruno Rotaillot,
00:58:41ce matin,
00:58:41également,
00:58:41parler du travail
00:58:43qui est fait
00:58:43pour essayer d'améliorer
00:58:44les conditions de vie
00:58:45de la police municipale.
00:58:47Sur la police municipale,
00:58:49nous avons fait
00:58:50le beau veau
00:58:50des polices municipales
00:58:51avec les élus
00:58:52et avec François Nel Buffet,
00:58:54nous allons être en mesure
00:58:55dans quelques semaines
00:58:56de proposer justement
00:58:57un texte de loi
00:58:58où on va aller très loin
00:59:00dans les prérogatives
00:59:01des policiers municipaux.
00:59:03C'est ce que demandent
00:59:03la plupart des maires
00:59:04et on ne peut pas
00:59:05faire reculer l'insécurité
00:59:06s'il n'y a pas
00:59:07cette coopération,
00:59:08on dit le continuum
00:59:09de sécurité
00:59:10entre les villes,
00:59:11les municipalités
00:59:12et l'État.
00:59:14Mathias Leboeuf,
00:59:14c'est bien que tout le monde
00:59:15se réveille enfin ?
00:59:17Je ne sais pas
00:59:18ce que vous entendez
00:59:19par le réveil.
00:59:20Le réveil,
00:59:20c'est-à-dire qu'on se dit
00:59:21enfin il faut augmenter
00:59:22les prérogatives
00:59:22de la police municipale,
00:59:23ils en ont besoin
00:59:24au quotidien sur le terrain.
00:59:25Le problème,
00:59:26ce n'est pas augmenter
00:59:27les prérogatives
00:59:27de la police municipale
00:59:29ou pas,
00:59:29ça on est tous
00:59:31plus ou moins d'accord
00:59:32là-dessus,
00:59:32sur le fait
00:59:33qu'effectivement
00:59:33il faut que
00:59:34la police municipale
00:59:36soit adaptée
00:59:37à la menace.
00:59:38C'est comment on le fait ?
00:59:39Et le point
00:59:40extrêmement important,
00:59:42c'est est-ce qu'on place
00:59:43la police municipale
00:59:44sous l'autorité
00:59:45du procureur,
00:59:46c'est-à-dire
00:59:47sous l'autorité
00:59:47d'un magistrat public ?
00:59:49C'est la vraie question.
00:59:52Si vous augmentez
00:59:53uniquement
00:59:54les prérogatives
00:59:55et les pouvoirs
00:59:56de la police municipale
00:59:58sans la placer
00:59:59sous l'autorité
01:00:00du procureur,
01:00:02c'est-à-dire
01:00:02sous l'autorité
01:00:03de l'État finalement,
01:00:05vous risquez quoi ?
01:00:05Vous risquez d'avoir
01:00:06un phénomène
01:00:08de shérifisation.
01:00:10Chaque maire
01:00:11va devenir un shérif
01:00:12et moi je pense
01:00:13que ce n'est pas
01:00:13une bonne chose.
01:00:14Vous avez un maire
01:00:15en face de vous
01:00:15Alexandre Atouzé
01:00:16qui va répondre.
01:00:17Oui,
01:00:17qui a une police municipale
01:00:18intercommunale.
01:00:19même si je suis
01:00:20en secteur rural.
01:00:21Ce qu'il faut savoir
01:00:22c'est qu'on a
01:00:23un petit problème.
01:00:24C'est que
01:00:25qui les paye
01:00:25ces policiers municipales ?
01:00:26Oui.
01:00:28Quand vous dites
01:00:29je les paye
01:00:29je vais être moi responsable.
01:00:31Écoutez,
01:00:32il y a un moment
01:00:32on a quand même
01:00:33une responsabilité
01:00:34qui est régalienne.
01:00:35Si on parle
01:00:35des trois responsabilités
01:00:37fortes de l'État
01:00:38c'est la sécurité
01:00:39et la politique étrangère
01:00:40et l'armée.
01:00:41C'est les trois
01:00:42piliers de l'État.
01:00:44Et aujourd'hui
01:00:45on a un président
01:00:45de la République
01:00:46qui dit
01:00:46au maire
01:00:47régler le problème.
01:00:48déjà ça pose
01:00:49pour moi
01:00:49ça me pose un problème
01:00:51en termes de robustesse
01:00:52de l'État.
01:00:53Ça me pose un problème
01:00:54parce que
01:00:54toutes les villes
01:00:55n'ont pas de police municipale
01:00:56et quand vous rentrez
01:00:58dans le détail
01:00:58même celles qui ont
01:00:59des police municipales
01:01:00entre la mienne
01:01:01à 9 agents
01:01:02et celles que vous trouvez
01:01:03dans l'arc méditerranéen
01:01:05à Nice
01:01:05à Cannes
01:01:07etc.
01:01:08vous avez des différences
01:01:10extraordinaires.
01:01:13Là aussi
01:01:13il y a un vrai souci.
01:01:15Le troisième souci
01:01:16je dirais
01:01:17c'est
01:01:17quel objectif
01:01:19on donne
01:01:19à notre police municipale.
01:01:21La police municipale
01:01:22c'est d'abord
01:01:23pour faire de la proximité
01:01:25c'est-à-dire
01:01:26être sur le terrain
01:01:27patrouiller
01:01:28etc.
01:01:30Si vous commencez
01:01:32à la mettre
01:01:32sous la procédure pénale
01:01:34française
01:01:34qui est d'une complexité
01:01:36affolante
01:01:37vous avez des commissariats
01:01:38avec des piles de dossiers
01:01:39qui ne sont pas traitées
01:01:40toute cette police
01:01:41de proximité
01:01:42elle ne sera pas traitée.
01:01:44Robert Ménard
01:01:45a donné des exemples précis
01:01:46moi je me dis
01:01:46ça a priori
01:01:47c'est par exemple
01:01:48fouiller un sac
01:01:49moi je pense
01:01:50qu'il faut qu'ils aient le droit
01:01:51contrôler une identité
01:01:52pour moi
01:01:54c'est des éléments de base
01:01:55du fichier des véhicules volés
01:01:56il faut savoir
01:01:56qu'un garagiste
01:01:57peut accéder
01:01:58au fichier des véhicules volés
01:02:00pas un policier municipal
01:02:01là on est dans l'évidence
01:02:03après je pense
01:02:04qu'il y a un vrai débat
01:02:05c'est que l'état
01:02:06ne peut pas nous dire
01:02:07vous payez votre PM
01:02:08et en même temps
01:02:09votre police municipale
01:02:10la PM c'est la police municipale
01:02:12voilà
01:02:12mais en plus
01:02:13parlez-moi
01:02:13mais il faut sortir
01:02:14on n'est pas des shérifs
01:02:16non mais il peut y avoir
01:02:17je ne dis pas que
01:02:18il peut y avoir un risque
01:02:21je suis maire
01:02:22le problème inverse
01:02:22vous avez raison
01:02:23c'est un problème régalien
01:02:25si c'est un problème régalien
01:02:27ça ressort de l'état
01:02:28alors après
01:02:29moi je trouve que
01:02:30sur ce domaine là
01:02:31il faut être inventif
01:02:32on peut imaginer
01:02:33que l'état participe financièrement
01:02:35au financement
01:02:36de la police municipale
01:02:37sous réserve
01:02:38ils n'ont pas d'argent
01:02:38il n'y a pas d'argent
01:02:39je ne sais pas
01:02:40et la police municipale
01:02:41si elle se développe autant
01:02:42c'est parce qu'ils n'ont pas
01:02:43de quoi prendre des policiers
01:02:44quand il s'agit de faire des Jeux Olympiques
01:02:45l'argent on le trouve
01:02:46donc l'argent
01:02:48quand il faut le trouver
01:02:49on le trouve
01:02:50moi je
01:02:51voilà
01:02:51encore une fois
01:02:53bien sûr qu'il faut
01:02:54mais ça veut dire quoi
01:02:55qu'ils deviennent des shérifs
01:02:56les policiers municipaux
01:02:57les maires
01:02:58les maires
01:02:59les maires
01:03:00les maires deviennent des shérifs
01:03:00bah oui
01:03:01que les maires deviennent des shérifs
01:03:02parce que si vous étendez
01:03:03le pouvoir de la police municipale
01:03:05et peut-être qu'effectivement
01:03:06il faut le faire
01:03:07il faut aussi étendre
01:03:09le contrôle
01:03:10de la police municipale
01:03:11le contrôle
01:03:12que l'état
01:03:12a sur la police municipale
01:03:14sinon vous allez avoir
01:03:16des poches
01:03:16et l'état
01:03:17ne maîtrisera plus
01:03:18sa police
01:03:19moi
01:03:19c'est pas sa police
01:03:20la police municipale
01:03:21sa police au sens large
01:03:23la police française
01:03:24moi je veux que l'état
01:03:26reste maître de la police
01:03:27le contrôle existe
01:03:28le contrôle existe
01:03:29ce qu'il faut contrôler
01:03:30c'est la délinquance
01:03:30c'est pas la police municipale
01:03:32j'ai l'impression que pour vous
01:03:33le plus urgent
01:03:33c'est contrôler la police municipale
01:03:35plutôt que de contrôler
01:03:35les délinquants
01:03:36on prend un peu
01:03:37le problème à l'envers
01:03:38la priorité
01:03:39c'est s'attaquer au délinquant
01:03:40plutôt que s'attaquer
01:03:41à la police municipale
01:03:42ce que je vous dis
01:03:43c'est que si on place
01:03:44la police municipale
01:03:46sous l'autorité
01:03:47du procureur
01:03:48ça vous plaît pas
01:03:49ça vous plaît pas
01:03:50parce que vous voulez pas
01:03:51de contrepartie
01:03:51vous pensez à ma place
01:03:53merci ça me fait un peu
01:03:53des vacances
01:03:54mais je préférerais
01:03:55quand même essayer
01:03:55de le faire moi-même
01:03:56vous nous dites
01:03:57qu'il y a des risques
01:03:58d'avoir des maires
01:03:58qui se prennent pour des shérifs
01:03:59le risque qu'on a aujourd'hui
01:04:00c'est qu'on a des maires
01:04:01qui méprisent leur police municipale
01:04:03qui n'en ont rien
01:04:03l'affiche de la sécurité
01:04:04je pense au vert
01:04:06je pense aux maires
01:04:07d'extrême gauche
01:04:07on pense à Grenoble
01:04:08excusez-moi
01:04:09mais si
01:04:10ça se voit
01:04:10moi j'ai la chance
01:04:11d'avoir dans ma circonscription
01:04:13une ville à Yanges
01:04:13qui met le paquet
01:04:14sur la police municipale
01:04:15excusez-moi
01:04:15on voit la différence
01:04:16chaque jour
01:04:17moi je pense que les priorités
01:04:18et le syndicaliste
01:04:20que vous avez interviewé
01:04:20l'a très bien dit
01:04:21aujourd'hui c'est que
01:04:22on arrête de mettre
01:04:23une cible dans le dos
01:04:24des policiers municipaux
01:04:24vous savez ils sont habillés
01:04:25en policiers
01:04:25donc un voyou
01:04:26qui voit un policier municipal
01:04:27il réagit exactement
01:04:28comme si c'était
01:04:29un policier national
01:04:30donc oui
01:04:30on doit pouvoir fouiller une voiture
01:04:32oui on doit pouvoir faire
01:04:33des contrôles d'identité
01:04:34et oui ils doivent être armés
01:04:35au moins dans les villes
01:04:36de plus de 5000 habitants
01:04:37parce que sinon
01:04:37on les met en danger
01:04:38en revanche
01:04:39en revanche pas de logique
01:04:41de défausse
01:04:41c'est-à-dire que c'est trop simple
01:04:43pour Emmanuel Macron
01:04:44de dire bah voilà
01:04:44moi j'ai pas assez d'argent
01:04:45pour la police nationale
01:04:46on va mettre
01:04:47on va refiler le bébé aux maires
01:04:49qui eux
01:04:50sur leur budget municipal
01:04:51vont payer
01:04:52ils peuvent pas les maires
01:04:53ils sont exsangues
01:04:54et puis aussi de dire
01:04:55ça dépendra de chaque maire
01:04:56mais si on donne un peu
01:04:57de pouvoir de la police nationale
01:04:58aux police municipales
01:05:00et qu'on laisse à des maires
01:05:01par exemple
01:05:02le maire de Grenoble
01:05:03vers le pouvoir
01:05:05de gérer ça
01:05:05ça va être terrible
01:05:06donc soit on uniformise
01:05:08soit on crée clairement
01:05:10une définition du poste
01:05:11de policier municipal
01:05:11soit excusez-moi
01:05:13ce sera la chien-lis
01:05:13qui gère la chien-lis
01:05:14il y a une immense hypocrisie
01:05:15dans ce que vous dites
01:05:16parce que vous ne voyez
01:05:17merci du compliment
01:05:17vous ne voyez
01:05:18qu'une partie du problème
01:05:20si vous donnez
01:05:22à la police municipale
01:05:23le droit de fouiller les voitures
01:05:24très bien
01:05:24ok voilà
01:05:25vous êtes contre ?
01:05:26mais non mais c'est pas le problème
01:05:27c'est ma question
01:05:29non mais je suis pas contre
01:05:30c'est comment on fait ça
01:05:31et qu'est-ce qui se passe après
01:05:32une police municipale
01:05:35fouille une voiture
01:05:36très bien
01:05:36la police municipale
01:05:38trouve des stupéfiants
01:05:39ou trouve quelque chose
01:05:40de délictueux
01:05:41qu'est-ce qu'elle fait ?
01:05:42qu'est-ce qu'elle fait après ?
01:05:43elle appelle la police nationale ?
01:05:45qu'est-ce qu'elle fait ?
01:05:45elle défère le conducteur
01:05:47elle met le conducteur en garde à vue ?
01:05:49elle ne peut pas
01:05:50non mais elle doit avoir la possibilité
01:05:51d'immobiliser le véhicule
01:05:53et elle immobilise le véhicule
01:05:55et elle fait quoi ?
01:05:55elle amène
01:05:56elle amène
01:05:57elle amène
01:05:57votre raisonnement
01:05:59c'est ce qu'on appelle
01:06:00la complémentarité
01:06:01est démagogique
01:06:02et à court terme
01:06:03parce qu'il faut une réflexion
01:06:05il faut une réflexion
01:06:06de fond
01:06:07sur justement
01:06:08ce que disait monsieur Retailleau
01:06:09sur le continuum
01:06:10c'est clairement ça
01:06:12oui mais sur le cadre juridique
01:06:14de ce continuum
01:06:15encore une fois
01:06:16donner des prérogatives
01:06:17supplémentaires
01:06:18à la police municipale
01:06:19très bien
01:06:20mais encore faut-il
01:06:21que celle-ci soit encadrée juridiquement
01:06:23et soit dans un cadre
01:06:24oui mais bien sûr
01:06:24faisons-le
01:06:25faisons-le
01:06:25c'est ce qui n'est pas évident
01:06:27c'est pas évident
01:06:28mais est-ce que vous êtes
01:06:29soyons clairs et précis
01:06:30réponse oui ou non
01:06:31est-ce que vous êtes pour
01:06:32que la police municipale
01:06:33puisse fouiller les sacs
01:06:34oui ou non
01:06:35bah oui
01:06:36fouiller un sac oui
01:06:37est-ce que vous êtes pour
01:06:38que la police municipale
01:06:39puisse contrôler les identités
01:06:40pas dans n'importe quel cas
01:06:41mais pourquoi ?
01:06:42mais pourquoi ?
01:06:43parce que c'est du ressort
01:06:44de l'état
01:06:45c'est du ressort
01:06:46de la police d'état
01:06:47de la police nationale
01:06:48à ce moment
01:06:49on nationalise
01:06:50les polices municipales
01:06:51et on met
01:06:53les polices municipales
01:06:54sous le même
01:06:56impératif
01:06:57que la police
01:06:58est-ce que vous êtes pour ou contre
01:06:59que la police municipale
01:07:00puisse contrôler une voiture
01:07:01si elle est volée ou pas
01:07:02puisse contrôler
01:07:03la plaque d'immatriculation
01:07:04je vais vous répondre
01:07:05je vais vous répondre
01:07:06je vais vous répondre
01:07:07je n'ai pas envie
01:07:09que les polices municipales
01:07:10deviennent des milices
01:07:11mais oui
01:07:12je vais vous dire
01:07:14je ne veux pas
01:07:15que le policier municipal
01:07:16ait moins de pouvoir
01:07:17que l'agent SNCF
01:07:18moi quand je prends le train
01:07:19ou que le garagiste
01:07:19quand je prends le train
01:07:20vous me rende mes papiers
01:07:21vous avez raison
01:07:22et alors
01:07:22et celle d'amuse
01:07:23vous ne voudrez pas le faire
01:07:24dans quel monde on fait
01:07:25arrêtez d'avoir peur
01:07:26de la police
01:07:27j'ai pas
01:07:28moi j'ai pas peur
01:07:30de la police
01:07:30ce jour
01:07:31excusez-moi
01:07:33l'exemple du garagiste
01:07:34qu'a donné Alexandre Touzé
01:07:35je suis réaliste
01:07:36vous allez me répondre
01:07:38à moi surtout
01:07:39l'exemple du garagiste
01:07:41il est surréaliste
01:07:41le garagiste peut vérifier
01:07:43si une voiture
01:07:44est volée ou pas
01:07:45le policier municipal
01:07:46ne peut pas
01:07:46c'est absurde
01:07:47et ben voilà
01:07:48je ne dis pas
01:07:50qu'il n'y a pas d'absurdité
01:07:51ce que je veux dire
01:07:52c'est qu'il faut faire attention
01:07:53à ce que
01:07:54accorder
01:07:55des prérogatives
01:07:57supplémentaires
01:07:58à la police
01:07:59mais je vous en ai cité trois
01:08:00fouiller un sac
01:08:01vérifier une identité
01:08:02et vérifier qu'une voiture
01:08:03est volée ou pas
01:08:03moi ça me paraît
01:08:04le BAB
01:08:05n'accélère pas
01:08:06la sécuissance de l'Etat
01:08:07et l'impélicite de l'Etat
01:08:10la priorité
01:08:11c'est accélérer
01:08:11la sécurité des français
01:08:13excusez-moi
01:08:13aujourd'hui la priorité
01:08:15c'est ça
01:08:15c'est que les français
01:08:16se sentent en sécurité
01:08:17quand ils sont dans la rue
01:08:18le grand risque
01:08:18et je finis ma phrase
01:08:20et que le policier municipal
01:08:21ne soit pas en danger
01:08:22quand il est dans la rue
01:08:23parce qu'aujourd'hui
01:08:23un policier municipal
01:08:24est visé comme tout autre policier
01:08:26et s'il n'est pas remé
01:08:27s'il n'a pas de quoi se défendre
01:08:29aujourd'hui c'est la mise en danger
01:08:30de la vie des policiers municipaux
01:08:32le grand risque que vous prenez
01:08:33c'est d'appauvrir le régalien
01:08:35de vider justement l'Etat
01:08:37et de
01:08:38moi ce que je veux
01:08:38c'est protéger les français
01:08:39excusez-moi
01:08:40c'est ça la priorité
01:08:42j'ai pas envie de vivre
01:08:43dans des villes
01:08:43où il y a des ministres municipales
01:08:44et moi j'ai pas envie
01:08:45de vivre dans une ville
01:08:47où une femme
01:08:48ne veut pas sortir dehors
01:08:49parce qu'elle se fait agresser
01:08:50excusez-moi
01:08:50j'ai pas envie que ça arrive
01:08:52des villes où il y a le chaos
01:08:53ça existe et c'est à gauche
01:08:54des villes ministres
01:08:55il n'y en a pas en France
01:08:56zéro
01:08:56zéro
01:08:57désolé c'est la vérité
01:09:00toutes les communes aujourd'hui
01:09:01qui refusent de mettre des caméras
01:09:02qui refusent d'armer
01:09:02leur police municipale
01:09:03sont des communes
01:09:04qui sont proches
01:09:04de votre philosophie
01:09:05sauf que derrière
01:09:06il y a l'insécurité
01:09:07je suis pas un dogmatiste
01:09:09est-ce que vous êtes capable
01:09:10est-ce que vous êtes capable
01:09:11de citer une commune
01:09:13une seule en France
01:09:14de quelque bord qu'elle soit
01:09:15où la police municipale
01:09:16peut être aujourd'hui
01:09:17assimilée à une milice
01:09:18aucune
01:09:18vous luttez contre un risque
01:09:19théorique
01:09:20nous on lutte contre un risque
01:09:21réel
01:09:22je n'ai pas envie
01:09:22que ça le devienne
01:09:23mais ça ne le deviendra pas
01:09:24et l'insécurité
01:09:25ça c'est la réalité
01:09:26excusez-moi
01:09:27les femmes qui peuvent plus
01:09:28sortir seul le soir
01:09:29ça c'est la réalité
01:09:31c'est contre ça
01:09:32qu'il faut lutter aujourd'hui
01:09:33c'est contre ça
01:09:33vous votre théorie
01:09:36de il faut mettre l'état
01:09:36s'approvise
01:09:37blablabla
01:09:37il y en a marre
01:09:39des blabla
01:09:40excusez-moi
01:09:42excusez-moi
01:09:42de croire encore
01:09:45en l'autorité
01:09:45de l'état français
01:09:46manifestement
01:09:47vous en avez fait
01:09:48je dis
01:09:49que ma priorité
01:09:51c'est la sécurité
01:09:51des français
01:09:52c'est la sécurité
01:09:53sur le dos
01:09:55du deuil
01:09:55de l'autorité
01:09:56de l'état français
01:09:57oui
01:09:57mais peut-être
01:09:58que si demain
01:10:00vos proches
01:10:00vont se faire agresser
01:10:00dans la rue
01:10:01parce qu'il n'y a pas de police
01:10:02parce que la police
01:10:02n'est pas remis
01:10:03pour le défense
01:10:03vous n'aurez pas
01:10:04le discours
01:10:04moi je vais vous dire
01:10:05moi je suis républicain
01:10:06et je veux que la république
01:10:07moi je suis quoi
01:10:07ça ne me paraît pas
01:10:09très républicain
01:10:10comme raisonnement
01:10:10que de dire
01:10:11qu'on veut que les français
01:10:12soient protégés
01:10:12que la priorité
01:10:13c'est que les français
01:10:14soient protégés
01:10:14c'est pas républicain
01:10:15c'est à l'état
01:10:16de chapeauter ça
01:10:18voilà
01:10:18ben non
01:10:19parce que l'état
01:10:19n'a pas les moyens
01:10:20et c'est le maire
01:10:21qui paye la police municipale
01:10:22excusez-moi
01:10:22vous êtes dans une théorie
01:10:23qui ne tient pas la route
01:10:24c'est pas vrai
01:10:25puisque j'ai dit
01:10:26qu'effectivement
01:10:26sur le financement
01:10:27il pouvait y avoir
01:10:28des aménagements
01:10:29et qu'on peut imaginer
01:10:30des partenariats
01:10:31états-municipalités
01:10:32sur cette question-là
01:10:33merci à tous les quatre
01:10:35merci d'avoir été
01:10:36avec nous
01:10:37voilà c'était agité
01:10:37c'était vivant
01:10:38comme on aime
01:10:38Sonia Mabrouk
01:10:39dans un instant
01:10:40on se retrouve demain
01:10:40en direct à partir
01:10:41de 10h35
01:10:41à demain
01:10:42merci pour votre fidélité
01:10:44à demain
01:10:44et d'ici là
01:10:44soyez prudents
01:10:45merci à vous

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