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  • 13/05/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Metoomuch ?" publié aux éditions Héliopoles ; Bruno Pomart, maire de Belflou ; Pierre-Yves Martin, consultant ; Franck Longo, maire de Fontaine ; Me Yann Herrera, avocat des proches de Lionel, la victime âgée de 16 ans de cette affaire jugée aux assises, une fusillade mortelle en 2021.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-05-13##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bonjour à tous, les Vraies Voix jusqu'à 19h comme tous les jours avec Philippe David.
00:00:09Bonjour mon cher Philippe David.
00:00:10Bonjour ma chère Cécile de Ménibus.
00:00:12Vous avez fait même m'appeler Céline.
00:00:14Non, non, non, non, c'est ma langue à fourche.
00:00:16Non, je sais que vous m'appelez Cécile de Ménibus, mais je n'ai pas fini dans l'eau.
00:00:21Fais le rouge, sur le bouton rouge.
00:00:23Le fil vert.
00:00:23Sur le bouton vert.
00:00:24En tout cas, ce numéro de téléphone, le 0826 300 300.
00:00:28Si vous êtes bien connecté, tant mieux.
00:00:30On est ravis de vous accueillir juste à 19h et au sommaire de cette émission,
00:00:34le grand débat du jour à 17h30.
00:00:36A Fontaine, près de Grenoble, le maire et ses élus, les services municipaux,
00:00:40les bailleurs sociaux et la police s'unissent pour reprendre un quartier gangréné
00:00:43par le trafic de drogue dès demain.
00:00:45Et pour dix jours, la commune lance une opération de sécurité et d'occupation citoyenne.
00:00:49Alors parlons vrai.
00:00:50Est-ce que la réalité a fini par exploser au visage de la classe politique ?
00:00:54Et à cette question, trafic de drogue, insécurité,
00:00:57certains élus ont-ils été dans le déni pendant des années ?
00:00:59Vous dites oui à 97%.
00:01:02Vous voulez réagir ?
00:01:03Aude, attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:07Et le maire de Fontaine sera avec nous, Franck Longo.
00:01:10Et puis le coup de projecteur des vrais voix à 18h30.
00:01:13Y aura-t-il des référendums d'ici 2027 ?
00:01:16Emmanuel Macron pourrait donc lever le voile ce soir lors de son grand entretien sur TF1.
00:01:20En coulisses, chaque camp défend déjà ses priorités.
00:01:23Et parlons vrai, 20 ans après le référendum sur le traité constitutionnel européen,
00:01:29ça fera 20 ans le 29 mai, un retour du référendum en France vous paraît-il souhaitable ?
00:01:33Et à la question, sur quel sujet souhaiteriez-vous un référendum ?
00:01:36Vous dites à 79% sur l'immigration, à 11% sur la dépense publique,
00:01:42à 8% sur les retraites et à 2% sur la fin de vie.
00:01:45Vous voulez réagir ?
00:01:46Aude, qui si on faisait un référendum, recevrait 100% des voix pour rester au standard des vrais voix,
00:01:52attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:55On vous souhaite la bienvenue, les vrais voix, jusqu'à 19h.
00:01:58Les vrais voix Sud Radio.
00:02:00En Prums, l'auteur de Me Too Much aux éditions, Eliopold Philippe Bilger est avec nous.
00:02:06Bonsoir Philippe.
00:02:06Je suis un peu déçu, ma chère Cécile.
00:02:08Pourquoi ?
00:02:08J'ai si peu de succès, 2% pour la fin de vie, simplement.
00:02:13Mais c'est pas une éplume, c'est ?
00:02:15Ben, fin de vie de quoi ?
00:02:16Ben, la mienne.
00:02:17Mais non, mais pourquoi ?
00:02:18Tout de suite, il vous reste encore quelques années quand même.
00:02:22Mais je mets en oeuvre une stratégie pour qu'on me laisse gagner le jeu.
00:02:25Ah ça y est, il veut attendrir tout le monde.
00:02:29Je ne jouerai peut-être pas demain, donc laissez-moi gagner.
00:02:32Parce qu'il me traite comme un bien portant, il y a ma mère.
00:02:36Vous nous enterrerez tous, Philippe Bilger.
00:02:39Bruno Paume arrête avec nous, président d'initiative Sécurité Intérieure et maire de Belleflou.
00:02:43Bonsoir, monsieur le maire.
00:02:44Bonsoir, chers amis.
00:02:45Je suis très content qu'il y ait un maire qui puisse s'exprimer ce soir.
00:02:47C'est intéressant ce qu'il va faire.
00:02:49Très bien, sûrement.
00:02:50Ben, on lui dira.
00:02:50Alors, on vous transmettra votre message.
00:02:52Pierre-Yves Martin est avec nous, consultant indépendant.
00:02:54J'adore son rire, Pierre-Yves.
00:02:55Oui, bonjour.
00:02:56Je ne sais pas si c'est foutu de ma gueule ou pas.
00:02:59Je ne se permettrai pas.
00:03:01On aura au moins un maire intéressant.
00:03:04Allez, bam.
00:03:05En fait, quand vous étiez à l'école et qu'on n'entendait que vous, avec ce rire.
00:03:09Ça dépend.
00:03:10Vas-y, ça dépend.
00:03:13On a deux rires originaux.
00:03:14C'est Pierre-Yves Martin et Sébastien Ménard.
00:03:17Sébastien Ménard, il a un rire remarquable.
00:03:19Une Yannick's hystérique.
00:03:21Oui.
00:03:22Ça se soigne, non ?
00:03:23C'est le surnom que j'ai dit.
00:03:24Pour l'instant, non.
00:03:26Et en tout cas, lui, il ne l'est pas, il est hystérique.
00:03:29Franck est avec nous de Marseille.
00:03:30Bonsoir, Franck.
00:03:31Bonsoir, Franck.
00:03:32Oui, bonsoir.
00:03:32Bonsoir, toute l'équipe.
00:03:33Bonsoir.
00:03:34C'est Radio.
00:03:34On vous souhaite la bienvenue.
00:03:36Coup de gueule.
00:03:37Merci.
00:03:38Vous voulez dénoncer le bashing envers Macron.
00:03:42Oui, en fait, il y a une émission qui est proposée ce soir où le président Macron
00:03:46va s'exprimer sur de nombreux sujets.
00:03:47Et ce que j'entends, c'est qu'avant même qu'on ne l'écoute, il y a beaucoup de
00:03:52médias, de femmes et d'hommes politiques qui condamnent déjà la prestation, avant
00:03:56du fait qu'elle est inutile, qu'il y a un doute sur cette utilité, que ça ressemble
00:04:01à une opération de fin de règne et qui ferait mieux de se taire.
00:04:04Alors moi, je suis assez consterné, si vous voulez, c'est un électeur de droite qui
00:04:07vous parle, qui est compatible Macron.
00:04:09Je suis assez consterné de constater la violence des propos qui sont tenus à son égard en
00:04:14permanence.
00:04:14J'ai l'impression que tout ce qui va mal en France est dû à monsieur Macron.
00:04:19Et moi, je ferais simplement remarquer une chose, c'est que lors de son premier mandat,
00:04:23il a eu à affronter les gilets jaunes, dont il n'est absolument pas responsable, mais
00:04:27aussi le Covid, et il n'a pas si mal fait ça.
00:04:29Et puis à son deuxième mandat, j'ai le sentiment que les Français se sont tirés
00:04:33une balle dans le pied en ne lui donnant pas la majorité ou deux majorités, alors
00:04:38même que ce président avait commencé à réformer la France.
00:04:40C'est qu'en ce qui me concerne, chef d'entreprise, je peux vous dire une chose, c'est qu'il
00:04:44avait commencé à réformer le droit du travail et qu'il l'avait très bien réussi.
00:04:47Et donc voilà, je constate simplement qu'il est maltraité en permanence et je trouve
00:04:52que les gens sont extrêmement violents à son égard et j'avoue que j'ai du mal à
00:04:56le comprendre.
00:04:56Franck, les gilets jaunes, c'est un petit peu...
00:04:59– Oui, c'est 40 ans de non-gestion du pouvoir d'achat des autres traités.
00:05:04– Oui, je ne partage pas tout le propos de Franck, mais j'aime énormément le fait
00:05:09qu'il rappelle qu'on peut être un peu raisonnable et mesuré à l'égard du président
00:05:14de la République, qui ne fait pas tout mal tout même.
00:05:17– Mais vous parliez des gilets jaunes, est-ce que ce qui n'a pas créé une désillusion,
00:05:20c'est de faire la grande consultation, aller partout pour que ça dorme dans les archives
00:05:24des départements ? Est-ce que ça, ça ne joue pas quand même ?
00:05:27– C'est vrai.
00:05:28– Franck ?
00:05:29– En tout cas, moi ce que je constate, c'est que les gilets jaunes, c'est 40 ans de non-gestion
00:05:34du pouvoir d'achat des gens, et ça a été, je crois, le donateur, ça a été
00:05:38limitation de vitesse à 80 km heure, qui a été prise par Édouard Philippe, qui
00:05:43était un techno, un Premier ministre respectable, mais encore une fois, si vous voulez, on met
00:05:49tout sur le dos d'Emmanuel Macron, y compris lorsqu'il y a un problème quelconque
00:05:53qui se passe au milieu de la France, ou je ne sais où, c'est la faute d'Emmanuel
00:05:56Macron, et je pense que c'est très injuste, parce que, en ce qui me concerne, je trouve
00:06:02qu'il n'a pas tout fait bien, bien sûr, mais que c'est un président qui a beaucoup
00:06:06amené au pays, contrairement à ce que la majorité des gens pensent.
00:06:09– En tout cas, Franck, vous feriez un très bon politique, parce que vous n'avez
00:06:12pas du tout répondu à la question de Philippe David.
00:06:14– Il est malin, il est malin.
00:06:18– Il va être au doute, hein ?
00:06:20– Ah, il va être au doute, hein, mais j'ai vu, moi, Franck, allez, on ne va pas vous
00:06:25embêter plus, vous restez avec nous, vous êtes notre vrai voix, et on vous accueille
00:06:30avec joie, même si vous habitez Marseille, on n'est plus rien, mais c'est comme ça.
00:06:33– Et par contre, qui sait qui qu'il a dit, il faut vraiment répondre à la question, là.
00:06:37– Il ne faut pas argumenter à côté.
00:06:41Franck, restez avec nous dans un instant, le réquisiteur du procureur, monsieur le procureur.
00:06:44– On va parler de l'Algérie une nouvelle fois.
00:06:46– Absolument, on vous souhaite la bienvenue, on est très heureux de vous avoir avec nous
00:06:48aujourd'hui jusqu'à 19h.
00:06:50– Sud Radio, parlons vrai, les vrais voix Sud Radio, 17h19, Philippe David, Cécile
00:06:59de Ménibus.
00:07:01– Bienvenue dans les vrais voix, vous êtes de plus en plus nombreux, et ça nous fait
00:07:04le show au cœur avec Philippe David qui les compte sur ses doigts, mais maintenant
00:07:08si au début on les comptait sur les doigts, maintenant il ne peut plus.
00:07:11– Il y en a trop, il y en a trop.
00:07:13– Je vais essayer de me dédoubler, mais là c'est compliqué.
00:07:15– Il y en a trop, il y en a trop, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:07:17En tout cas, c'était un plaisir de vous avoir tous les jours.
00:07:19Merci en tout cas à votre fidélité à l'ensemble de la grille de Sud Radio, comme
00:07:23Philippe Bilger, qui écoute du matin au soir, et quand il n'écoute pas, il est dans
00:07:27l'émission.
00:07:28– Je ne comprends pas comment je peux perdre le jeu.
00:07:30– Voilà.
00:07:32– C'est vrai, c'est un mystère.
00:07:33– Pierre-Yves Martin est avec nous aujourd'hui, consultant indépendant, et Bruno Pommard,
00:07:39président d'initiative Sécurité Intérieure et maire de Belle Floue.
00:07:43Et dans un instant, les trois mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:07:45Bonsoir Félix.
00:07:46– Bonsoir Félix.
00:07:46– Bonsoir Félix.
00:07:46– Et de quoi parle-t-on aujourd'hui ?
00:07:48– On va parler des larmes de Kim Kardashian au procès de son braquage à Paris, de Gérard
00:07:52Depardieu, condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agression sexuelle, il fait appel.
00:07:57Et puis de cette effrayante tentative d'enlèvement en plein Paris, la fille d'un patron
00:08:01des crypto-monnaies et son bébé. Heureusement, son compagnon a pu mettre les agresseurs
00:08:05en fuite, en trois mots, procès, condamnation et crypto-monnaie.
00:08:08– Et tout de suite, le procureur.
00:08:11– Les vraies voix sud radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:16– Et vous voulez requérir, monsieur le procureur, sur la riposte graduée avec l'Algérie
00:08:20qui est un fiasco.
00:08:21– Oui, parce qu'à nouveau, l'Algérie a annoncé l'expulsion de nouveaux fonctionnaires
00:08:29français. Et nous avons eu notre ministre Barraud qui, à nouveau, a réagi en annonçant
00:08:35une réponse, entre guillemets, immédiate, ferme et proportionnée. C'est le terme proportionné
00:08:43qui m'inquiète. On l'utilise trop. Et on a vu ce qu'est devenu la riposte graduée
00:08:49que nous annonçait le gouvernement. Cette riposte graduée est un fiasco
00:08:54puisque plus on l'a graduée, si j'ose dire, plus en réalité l'Algérie se sont investis
00:09:02d'une audace toute puissante. Donc il faut trouver un autre moyen pour répondre
00:09:08aux défis algériens, à la provocation algérienne et pour sauver Boualem Sansal
00:09:14qui ne faut pas oublier.
00:09:15– De toute manière, ça démontre bien où en est notre diplomatie de façon générale
00:09:20dans ce pays. C'est-à-dire qu'on n'a pas des gens à la hauteur, en mon sens, qui
00:09:23sont capables d'aller discuter avec un pays. Et puis l'Algérie est l'exemple même.
00:09:28Même si on a une histoire gradueuse avec ce pays, on se rend compte qu'on est encore
00:09:31une fois ridiculisé. Une fois c'est gradué, une fois c'est proportionné. Je ne sais pas
00:09:35ce qu'on va trouver comme notre adjectif par rapport à cette situation.
00:09:39– Annulé peut-être ?
00:09:40– Oui, ça devient pathétique.
00:09:41– Moi je ne suis pas complètement d'accord Bruno, parce que je trouve que la diplomatie
00:09:45française n'est pas à mettre à la poubelle comme ça. Elle est juste le reflet, à mon
00:09:52sens, de la perte d'influence de la France dans le monde. Donc elle répond quand même
00:09:58à ce jeu mécanique. Et deuxièmement, je pense que là, sur le sujet de la relation
00:10:02avec l'Algérie, on a quand même une difficulté, c'est que la France n'a jamais été capable
00:10:09de clôturer ce dossier algérien.
00:10:13– Non mais c'est surtout l'Algérie qui ne veut pas le clôturer, le régime militaire
00:10:15algérien.
00:10:16– Mais c'est bien la posture de la France qui génère, à mon avis, une réaction
00:10:21belliqueuse.
00:10:22– Non, non, mais je ne dis pas que c'est ça de moi, je ne dis pas que…
00:10:28c'est facile, mais évidemment, à partir du moment où on a une partie qui ne veut
00:10:33pas respecter les règles internationales, sauf à vouloir la guerre, c'est très délicat
00:10:39à mener, en dépit des injonctions de Bruno Pommard.
00:10:43– Non mais en même temps, on a deux voix différentes quand même, nous-mêmes en France.
00:10:48Il y a ceux qui veulent la main forte et les autres qui veulent négocier, donc ils jouent
00:10:52aussi.
00:10:53– Là, vous avez raison Cécile, on pourrait faire des choses en France.
00:10:56– Déjà, non mais bien sûr, des mesures de rétention en France, on pourrait les
00:11:02mettre en œuvre puisqu'on ne les met pas en œuvre en disant qu'on ne veut pas exacerber
00:11:07l'opposition de l'Algérie.
00:11:08Elle est déjà au Paravis.
00:11:10– On ne le fait pas parce qu'on a peur, l'État français, le gouvernement a peur
00:11:14de répercussions et de l'histoire que la France a du mal à assumer.
00:11:18– Et ça serait vraiment urgent de régulariser ce sujet-là et d'avoir un discours de poigne,
00:11:24de clarification, parce que sinon, dans 50 ans, pardon Bruno, dans 50 ans, on sera toujours
00:11:29au même point.
00:11:30Il y a un moment, la colonisation, c'est bon quoi.
00:11:32– Parce qu'on n'est pas bon, non mais c'est fini la colonisation, arrêtons.
00:11:34On va faire un inquiri pendant 50 ans de plus.
00:11:36– Dans la dimension culturelle de la France, ça n'est pas très bien.
00:11:40– Oui, oui, oui.
00:11:40– De certaines, de certaines.
00:11:42– Oui, oui, oui.
00:11:42– Une infinie minorité en France.
00:11:44– Oui, oui, mais c'est ça, c'est ce qui crée le...
00:11:46Mais encore une fois, on a des ambassadeurs qui ne sont pas à la hauteur, de là, si
00:11:49on découle un petit peu d'un ministre des Affaires étrangères, on ne sait pas
00:11:52sur quel pied danser, et quand lui ne prend pas le pied, c'est Macron qui fait, puisqu'il
00:11:56a quand même autorité sur les affaires étrangères également, on se pose vraiment
00:12:00des questions, savoir quand est-ce qu'on va sortir de cette ornière.
00:12:03– Merci beaucoup Philippe Bigère.
00:12:04Tout de suite, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:12:07– Les Vraies voix Sud Radio.
00:12:09– 3 mots dans l'actu, Félix, qui sont procès, condamnation et crypto-monnaie.
00:12:12– J'étais certaine que j'allais mourir, confie Kim Kardashian au procès de son braquage
00:12:16à Paris, l'influenceuse américaine a accepté en larmes les excuses du principal accusé.
00:12:21Gérard Depardieu, condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agression sexuelle,
00:12:24le tribunal reconnaît aussi une très rare victimisation secondaire par les attaques
00:12:29systématiques de la défense sur les plaignantes.
00:12:31Et puis une tentative d'enlèvement glaçante filmée en plein Paris ce matin, les malfaiteurs
00:12:36ont traîné la fille d'un patron des crypto-monnaies et son bébé avant d'être mis en fuite
00:12:40par le compagnon de la victime.
00:12:41– Les Vraies voix Sud Radio.
00:12:44– La robe, la robe !
00:12:49– Les bijoux à vendre !
00:12:50– On est à Cannes, on est à Cannes.
00:12:52– Alors bon, on n'est pas à Cannes comme le suggère malicieusement un photographe
00:12:56à l'arrivée de Kim Kardashian ce matin.
00:12:58Mais les flashs effectivement étaient de sortie au vieux tribunal judiciaire de Paris
00:13:02sur l'île de la Cité.
00:13:04C'est là que se tient le procès du braquage de l'influenceuse américaine,
00:13:07cette nuit de cauchemar dans un palace parisien en 2016.
00:13:11Procès en présence de nombreux curieux d'ailleurs arrivés à l'aube ce matin pour pouvoir y assister.
00:13:14– On est étudiantes en droit, donc on trouvait ça intéressant d'assister à un procès
00:13:19dans le cadre de nos études.
00:13:21Puis en plus de ça, c'est vrai que c'était assez sympa de suivre celui de Kim Kardashian,
00:13:25tant donné que c'est quelqu'un de notre génération, au fond sûr.
00:13:29– La famille Kardashian est très reconnue mondialement, plus pour ma génération.
00:13:35Et parce que c'était un rôle un peu extraordinaire déjà,
00:13:39tous les luxes qui étaient là dans sa vie, dans son quotidien,
00:13:42de se faire voler à Paris, c'est un peu pas d'intéressant.
00:13:47– Kim Kardashian qui a pris la parole très émue cet après-midi en anglais
00:13:51avec un interprète « J'étais certaine que j'allais mourir à tel confié ».
00:13:55Le président lui a lu la lettre d'excuses rédigée par le principal accusé
00:13:58quelques mois après les faits en 2016, mais qu'elle n'avait encore jamais lues avant aujourd'hui.
00:14:03En larmes, l'influenceuse américaine a indiqué à accepter ces excuses.
00:14:06« Naturellement, c'est très émouvant, surtout que j'ai travaillé dans le secteur de la justice
00:14:10et que je veux devenir avocate, je crois, à la deuxième chance à lancer Kim Kardashian,
00:14:15qui s'était d'ailleurs effectivement déjà engagée chez elle aux Etats-Unis
00:14:18pour une amélioration des conditions de détention des prisonniers. »
00:14:21– Philippe Belliger ?
00:14:22– C'est bien, elle est venue et apparemment elle a eu un comportement parfaitement digne.
00:14:27Que puis-je dire d'autre ? Qu'elle ait eu peur de mourir, je me crois volontiers.
00:14:32– Moi, ce qui m'interpelle dans cette affaire, c'est encore une fois,
00:14:35je les appelle depuis tout à l'heure les pieds nickelés,
00:14:37mais on les a avec l'affaire d'Acrypto, et puis les pieds nickelés avec ces anciens
00:14:41qui ont voulu réussir un coup de folie, qui n'ont rien fait du tout.
00:14:44Le grand banditisme, ce n'est plus ce qu'il était avant, dans les années 80,
00:14:48on avait un vrai grand banditisme.
00:14:50– Je ne sais pas si c'est du grand banditisme, là.
00:14:52Ils n'ont pas la prétention d'être qualifiés de grand banditisme.
00:14:54– Est-ce qu'on peut croire à leurs excuses ?
00:14:59– Oui, parce qu'ils ne vont pas dire au tribunal, non, je ne regrette rien.
00:15:02Parce que les excuses au tribunal, c'est un grand classique.
00:15:04– Évidemment, heureusement.
00:15:05– C'est un grand classique, mais tout le monde ne le fait pas.
00:15:07– Oui, c'est vrai.
00:15:08– Donc, en fait, ce n'est pas si un grand classique que ça.
00:15:10– Oui, mais peut-être que certains qui ne l'en font pas
00:15:13sont plus sincères que certains qui en font.
00:15:14– Oui, c'est pas.
00:15:15– Philippe Girard, vous qui avez été avocat général.
00:15:17– Oui, mais enfin, ça ne fait jamais de mal d'entendre les excuses.
00:15:22On parlera peut-être de Depardieu dans quelques mois.
00:15:24Si ça permet aux victimes de passer plus facilement la suite, c'est toujours bien.
00:15:30– Le deuxième mot, condamnation Gérard Depardieu reconnue,
00:15:33donc coupable d'agression sexuelle.
00:15:35– Le tribunal correctionnel de Paris le condamne à 18 mois de prison
00:15:37avec sursis pour avoir agressé sexuellement deux femmes
00:15:40sur le tournage du film Les Volets Verts en 2021.
00:15:43L'acteur devrait être aussi inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.
00:15:47Lors du délibéré, les juges notent la cohérence des récits des partis civils
00:15:51face à une défense jugée fluctuante.
00:15:52Le tribunal regrette aussi la dureté du débat,
00:15:56le préjudice généré par les attaques systématiques de la défense sur les partis civils.
00:16:01Une rarissime reconnaissance de victimisation secondaire,
00:16:05soit une mise en cause directe du système de défense de Jérémy Assousse,
00:16:09l'avocat de Gérard Depardieu qui annonce faire appel.
00:16:11– À partir du moment où vous êtes mis en cause aujourd'hui dans une affaire dite d'agression sexuelle,
00:16:15vous êtes automatiquement condamné.
00:16:17et peu importe si vous avez, et si on relève de multiples contradictions,
00:16:22des mensonges, voire des incohérences et des incompatibilités physiques.
00:16:26On considère que ce n'est absolument pas grave,
00:16:29et pire, on considère que le fait de remettre en cause les accusations
00:16:33est une agression supplémentaire.
00:16:35C'est-à-dire que nous sommes à un stade, on a passé une nouvelle étape,
00:16:40c'est-à-dire que maintenant la défense même dans ce type d'accusation, de procès, n'est plus acceptée.
00:16:47– Maître Jérémy Assousse, l'avocat de Gérard Depardieu,
00:16:50qui va donc faire appel de sa condamnation à 18 mois de prison
00:16:53avec sursis pour agression sexuelle, propos recueilli par l'AFP.
00:16:55– Il ne faudrait pas que Jérémy Assousse croit que tous les avocats
00:16:59sont traités sur le même mode que lui.
00:17:01Mais là où je le rejoins, il y a une tendance aujourd'hui
00:17:05des tribunaux à dénoncer la manière dont un prévenu ou un accusé est défendu.
00:17:13Un avocat est libre de le faire comme il l'entend.
00:17:15Et deuxièmement, je trouve scandaleux,
00:17:18et je pense notamment au procès de Marine Le Pen
00:17:21et à celui de Gérard Depardieu,
00:17:23qu'un tribunal se permette de mettre en cause
00:17:26la stratégie de défense, on a le droit de nier,
00:17:30et si le tribunal n'est pas d'accord, il condamne.
00:17:33Un point, c'est tout.
00:17:34Mais il n'a pas ajouté une charge supplémentaire.
00:17:37– Complètement d'accord, mais il me semble aussi
00:17:40que la posture même dans la défense de l'avocat de Gérard Depardieu
00:17:44était par moment un petit peu provocante.
00:17:48Et après, il ne faut pas s'étonner.
00:17:49– Voir même agressif.
00:17:50– Voir même agressif, oui.
00:17:51Et après, il ne faut pas s'étonner qu'il y ait un retour de bâton.
00:17:53Quand on défend son client, on a aussi le droit d'être mesuré
00:17:57et un peu plus subtil qu'une agressivité.
00:18:00– Pierre-Yves, vous êtes en état de graphe.
00:18:03– Dès que je vous vois, mon cher.
00:18:06– Dès que je vous vois.
00:18:07– Dès que je vous début de l'émission, c'est incroyable.
00:18:09– Mais quand on parle de ces sujets, évidemment,
00:18:13aussi tendancieux que ces affaires de viol
00:18:17et tout ce qu'on peut imaginer, qui sont tristes, évidemment,
00:18:18et la présomption d'innocence a l'impression qu'elle n'existe pas, en fait.
00:18:22– C'est ça ce qui est…
00:18:22– C'est pas vrai.
00:18:23– Oh, si, si, ça fait peur.
00:18:24– Parce qu'on est jugé avant les juridictions.
00:18:27– Excusez-moi, je vous arrête.
00:18:29– Excusez-moi, Philippe-Philippe Ligère,
00:18:30Julien Bayou, il n'a pas été atomisé par les accusations ?
00:18:33– Non, mais ça n'a rigoureusement rien à voir.
00:18:35– On n'est pas devant un tribunal, mon cher.
00:18:38– Non, mais là, c'est le tribunal médiatique.
00:18:39– Non, mais de par exemple, il a été jugé avant même
00:18:41qu'il soit devant le tribunal.
00:18:42– C'est ce que Bruno veut dire.
00:18:43– Oui, mais c'est ce que Bruno veut dire, c'est que…
00:18:45– Mais on est devant un tribunal, là, on n'est pas dans un tribunal médiatique.
00:18:47– Oui, mais il a été jugé avant, mon cher Philippe, par les associations.
00:18:50– Par du tout, par les boussons et l'économie, mais si.
00:18:54– Mais le tribunal n'a pas…
00:18:57– Restera toujours un doute sur la véracité, l'indépendance d'esprit,
00:19:04parce qu'on a l'impression que le jugement a été fait avant même que la cession.
00:19:08– C'est faux.
00:19:08– J'ai dit, on a l'impression.
00:19:10– Mais vous direz-vous ça ?
00:19:11– Non, mais il défense sa profession.
00:19:12– Des différents messages.
00:19:13– Du tout, vous dites n'importe quoi.
00:19:16– Et bien voilà, et bien voilà.
00:19:18– Mais il n'y a aucune preuve.
00:19:21– Mais si.
00:19:21– Mais non.
00:19:22– Si, l'impact médiatique en amont a un impact…
00:19:25– Mais dit Cécile.
00:19:27– Forcément.
00:19:27– Mais Cécile est la sagesse.
00:19:29– Alors il faut avoir le charme, le brillant et l'intelligence de Cécile pour intervenir.
00:19:36– Elle ne dit pas du tout la même chose que ce que dit mon ami Pommard,
00:19:39qui dit que le tribunal avait décidé d'emblée que…
00:19:43– Non, je n'ai pas dit ça.
00:19:43– Non, je n'ai pas dit ça.
00:19:44– Non, je dis que…
00:19:45– Écoute.
00:19:46– C'est mon maître.
00:19:48– C'est même votre maître 50.
00:19:51Troisième mot de crypto-monnaie avec cette scène glaçante ce matin en plein Paris.
00:19:56– Trois hommes au visage masqué ont traîné une femme d'une trentaine d'années
00:19:59et son bébé de deux ans.
00:20:00Ils tentaient de la traîner vers une camionnette.
00:20:02C'est la fille, le petit-fils d'un PDG d'une société de crypto-monnaie
00:20:06saine filmée par des riverains depuis les fenêtres.
00:20:09– C'est la police, c'est le 17.
00:20:12Le 17, oui.
00:20:18– C'était ce matin dans le 11e arrondissement de Paris.
00:20:20Finalement, les trois hommes ont été mis en fuite par le mari de la victime.
00:20:24Elle-même avait eu le réflexe de s'emparer d'une des armes de poing d'un des agresseurs
00:20:28pour la jeter un peu plus loin.
00:20:30La camionnette, faussement floquée du sigle chronoposte,
00:20:33a été retrouvée à quelques rues de l'abandonnée.
00:20:35Nouvelle prise pour cible de personnalité liée à la crypto-monnaie
00:20:39après la séquestration et les mutilations sur un jeune dirigeant du secteur.
00:20:43Ça, c'était il y a quelques mois.
00:20:44– C'est terrible.
00:20:46– Il y a quelques mois, le 1er mai, on a eu ce même type d'affaires
00:20:50avec séquestration et ce qu'on peut imaginer.
00:20:54Et puis là, oui, effectivement, ça devient inquiétant, c'est clair.
00:20:56– Allez, merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:20:58Vous restez avec nous dans un instant en direction Fontaine,
00:21:00près de Grenoble, avec un élu et la police,
00:21:03les habitants unis pour occuper un quartier
00:21:05et lutter contre le trafic de drogue.
00:21:08Ça va se passer, en tout cas, pendant 10 jours.
00:21:09– Alors, parlons vrai.
00:21:10Est-ce que la réalité a fini par exploser au visage de la classe politique
00:21:13et à cette question ?
00:21:14Trafic de drogue, insécurité, certains élus ont-ils été dans le déni pendant des années ?
00:21:18Vous dites oui, à 97%, vous voulez réagir, le 0826 300 300.
00:21:23– Et Franck Langon est avec nous, maire de Fontaine.
00:21:26Monsieur le maire, bonjour, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:21:29Est-ce que vous avez, quand vous avez pris cette décision,
00:21:32anticipé d'éventuels représailles ou des tentatives d'intimidation ?
00:21:36J'imagine.
00:21:37– Malheureusement, des tentatives d'intimidation, de représailles,
00:21:40on en a déjà depuis plusieurs semaines et plusieurs mois,
00:21:42puisque Fontaine est une ville qui touche la Gourmégation grenobloise.
00:21:45Et malheureusement, on a subi aussi des fusillades depuis le mois de septembre.
00:21:49On a eu un décès sur la commune, on a eu de nouvelles fusillades en avril,
00:21:52de nouvelles fusillades en mai.
00:21:54Effectivement, aujourd'hui, c'est plus possible de fonctionner comme ça.
00:21:58Alors, mes policiers municipaux interviennent sur le terrain régulièrement,
00:22:00mais il faut aller au-delà.
00:22:01Et c'est pour ça que je compte mouiller la chemise dès demain
00:22:04pour aller sur le terrain et occuper moi-même les points de ville.
00:22:07On continue avec mes élus.
00:22:08Et je remercie les services de police nationale,
00:22:10la préfète de l'ISER qui sera à mes côtés dès demain
00:22:13pour occuper le terrain et rester finalement 24h sur 24.
00:22:16Alors, on ne sera pas...
00:22:17On va en parler.
00:22:19On va en parler dans un instant.
00:22:20Vous ne bougez pas, on fait une petite pause.
00:22:21A tout de suite.
00:22:25Soyez les bienvenus.
00:22:34On est ravis de vous accueillir dans Les Vraies Voix.
00:22:36Le débat continue hors antenne, bien entendu.
00:22:39Si vous voulez participer, venir autour de cette table,
00:22:43vous n'avez qu'à appeler, c'est facile.
00:22:44Vous débarquez, 0826 300 300.
00:22:47On sera ravis de vous accueillir avec Philippe Bilger,
00:22:48qui est avec nous, Bruno Pommard et Pierre-Yves Martin.
00:22:51On vous souhaite la bienvenue.
00:22:52On est ensemble jusqu'à 19h.
00:22:53Tout de suite, le grand débat du jour.
00:22:55Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:22:59Comme je vous le disais, se droguer, c'est mal.
00:23:02Il ne faut pas vous droguer.
00:23:03C'est de la délinquance.
00:23:04Oui, j'ose le dire.
00:23:06Et vous fumez, monsieur.
00:23:07Comment tu sais que c'est de la drogue, toi ?
00:23:08C'est de la drogue.
00:23:09Non, non, on ne veut pas.
00:23:14Et à Fontaine, près de Grenoble,
00:23:16le maire, pardon, ses élus, les services municipaux,
00:23:19les bailleurs sociaux et la police s'unissent
00:23:21pour reprendre un quartier gangréné par le trafic de drogue.
00:23:24Dès demain et pour 10 jours,
00:23:26la commune lance donc une opération de sécurité
00:23:28et d'occupation citoyenne.
00:23:30Alors parlons vrai.
00:23:31Est-ce que l'État étant impuissant,
00:23:33c'est aux élus locaux de prendre le relais
00:23:34comme à Fontaine ?
00:23:36Et à cette question, trafic de drogue, insécurité,
00:23:39certains élus ont-ils été dans le déni pendant des années ?
00:23:41Vous dites oui à 97%.
00:23:44Les vrais voix attendent vos appels.
00:23:46Et monsieur le maire également au 0826 300 300.
00:23:50Et nous sommes ravis de l'accueillir Franck Longo,
00:23:52maire de Fontaine.
00:23:53En tout cas, merci d'avoir accepté notre invitation à Sud Radio.
00:23:56D'abord, petit tour de table avec Philippe Bilger.
00:23:58On pourrait avoir un double regard contradictoire
00:24:01sur ce qui s'est passé à Fontaine.
00:24:04C'est d'abord un regard négatif en disant que cette démarche collective
00:24:09est le signe en quelque sorte de la carence de l'État
00:24:13et du fait que celui-ci, par les organes dont il a la maîtrise,
00:24:18ne permet plus d'assurer la sécurité.
00:24:21Mais pour ma part, je préfère un regard positif.
00:24:24Je trouve extraordinaire, véritablement,
00:24:28cette démarche collective qui réunit un grand nombre d'acteurs
00:24:32sous l'autorité du maire et avec son concours.
00:24:37Je trouve que c'est ce qu'on devrait faire profondément
00:24:40et qui pourrait représenter le futur d'une lutte efficace contre la drogue.
00:24:46Après l'avocat général, le maire et ancien flic d'élite Bruno Pommard.
00:24:49Alors, je voulais saluer d'abord mon collègue qui fait un travail formidable, évidemment,
00:24:54et je suis tout à fait d'accord pour une fois avec Philippe Bilger.
00:24:56Ah, attendez, on prend une couteau.
00:24:58Bon ben, on y va alors.
00:24:59La réponse, c'est qu'on parle de sécurité globale.
00:25:02Et je pense qu'il y a une responsabilité collective de l'ensemble
00:25:04et des élus du gouvernement, de tout le monde, sur ces sujets-là.
00:25:07Parce qu'on a laissé faire, effectivement.
00:25:09Il y a quelques années en arrière, Darmanet a lancé cette fameuse loi
00:25:13sur la sécurité globale, où on devait mettre dans la boucle sécuritaire
00:25:17l'ensemble des acteurs.
00:25:18Ça va du maire, en passant par le gouvernement,
00:25:21en passant par les bailleurs, en passant par les associations,
00:25:24en passant par les éducateurs, en fait, tous les acteurs de la société.
00:25:27Et ça, malheureusement, on n'a pas su le faire avant.
00:25:29Et le résultat, il est là.
00:25:30C'est-à-dire, ce maire est en train de galérer, je dirais,
00:25:33avec ces problématiques de stup qu'on rencontre
00:25:35dans les 1500 quartiers QPV de France et les 62 QRM.
00:25:39Quartiers prioritaire de la ville, les quartiers reconquêtes républicaines.
00:25:42C'est pas le cas chez lui, mais c'est exactement le schéma qu'on a actuellement.
00:25:45Et c'est bien qu'il y ait cette réaction de ce maire,
00:25:48une réaction qui est spontanée et qui ne sera pas durable, à mon sens.
00:25:52Il va nous en dire plus.
00:25:54Et je pense que c'est important de le faire.
00:25:55Pierre-Yves Martin.
00:25:56Moi, je voulais aussi vous féliciter, M. le maire, pour votre démarche.
00:25:59Je trouve ça, comme dit Philippe, extraordinaire.
00:26:02Il est content d'être venu.
00:26:05Et il ne le dira pas, au vrai voie,
00:26:08Fontaine, je ne boirai pas de ton eau.
00:26:09C'est joli.
00:26:10Non, néanmoins, M. le maire, j'ai deux questions
00:26:13et qui sont des questions de soutien, pas du tout des questions pièges.
00:26:17La première question, c'est au bout de ces dix jours,
00:26:20qu'est-ce qui vous permettra de dire
00:26:21ça a bien marché, je suis content de ce que j'ai fait,
00:26:25ou au contraire, je suis déçu ?
00:26:26Ça, c'est ma première question.
00:26:27Ma deuxième question, c'est dans votre esprit,
00:26:30le onzième jour, il se passe quoi ?
00:26:33Comment on fait pour vivre durablement
00:26:36sur une démarche que vous avez initiée ?
00:26:38Merci beaucoup.
00:26:40Franck Longo, pour faire le juge de paix
00:26:42en étant maire avec les vrais voix.
00:26:44Alors, avant de répondre à cette question,
00:26:46si vous permettez, je voulais juste vous poser une question,
00:26:48M. le maire.
00:26:49Est-ce que vous avez eu un moment, l'impression,
00:26:52d'avoir fermé les yeux, comme certains maires l'ont dit,
00:26:55en disant, ben, ok, ça passe, ça passe,
00:26:58jusqu'au moment où on n'en peut plus et ça passe plus ?
00:27:03Merci. Alors, il y a pas mal de questions.
00:27:04Je vais tenter de répondre à toutes vos interrogations.
00:27:07D'abord, vraiment, merci beaucoup de m'accueillir.
00:27:09Et c'est une opération qui est assez inédite
00:27:11et qui commence demain.
00:27:12Donc, j'aurai sûrement beaucoup plus de réponses
00:27:13à vous apporter dans quelques jours.
00:27:16Déjà, vous dire que sur le constat, effectivement,
00:27:19il y a de plus en plus, c'est ce que je vois sur ma commune,
00:27:21d'actes de délinquance et d'actes dangereux.
00:27:24En tout cas, la dangerosité augmente,
00:27:26puisque ça faisait très longtemps
00:27:28qu'on n'avait pas connu des fusillades
00:27:29et en plus, elles se sont multipliées.
00:27:31Et je crois que malheureusement, ce constat-là,
00:27:32il se fait partout dans de nombreuses communes en France.
00:27:35Donc, finalement, ce qui, avant, était gérable
00:27:38par quelques policiers nationaux,
00:27:40finalement, aujourd'hui, ça ne l'est plus
00:27:41puisque la délinquance a vraiment explosé.
00:27:43Et entre moi, déjà, mon début de mandat,
00:27:45j'ai été élu pour la première fois en 2020.
00:27:46Donc, c'est mon premier mandat.
00:27:48Je suis un jeune maire, j'ai 36 ans.
00:27:49J'ai d'abord essayé d'agir avec mes moyens.
00:27:52J'ai rajouté des policiers municipaux.
00:27:54J'ai augmenté 30% de mes effectifs de police.
00:27:56J'ai rajouté des caméras.
00:27:57L'année dernière, j'ai mis 30 caméras supplémentaires.
00:27:59J'en remets 37 années.
00:28:00C'est un budget d'un million d'euros.
00:28:01J'ai créé une brigade synophile il y a un an de ça.
00:28:04C'est un chien policier avec un maître chien.
00:28:06Donc, en fait, depuis le début de mon mandat,
00:28:07je rajoute des policiers, je rajoute des caméras.
00:28:10J'ai racheté des véhicules, j'ai racheté des boucliers,
00:28:12j'ai racheté des casques, je remets des effectifs,
00:28:13je remets de la médiation et force est de constater
00:28:15que malheureusement, la délinquance augmente.
00:28:19Donc, finalement, à force de recevoir les habitants
00:28:21qui me disent, moi, j'ai envie de quitter le quartier,
00:28:23à force de recevoir des parents qui me disent,
00:28:25moi, j'ai désinscrit mon enfant du basket
00:28:27parce que je ne veux pas qu'elle rentre tard le soir,
00:28:29parce que sur les points d'île, avec ses fusillades,
00:28:31il peut y avoir des balles perdues.
00:28:33Et malheureusement, on a eu des blessés
00:28:34qui n'avaient rien à voir avec les points d'île.
00:28:36Donc, forcément, au bout de 4 ans,
00:28:38malgré tout l'argent que la ville a mis,
00:28:40je suis obligé de me dire, finalement, il faut que j'y aille moi-même,
00:28:42que je reste avec mes élus des heures sur les points d'île,
00:28:45avec mes policiers municipaux.
00:28:47Je remercie la police nationale parce que, comme je le dis,
00:28:51nous, on est débordés avec l'augmentation de la délinquance,
00:28:53mais la police nationale l'est aussi.
00:28:55Ils font un travail formidable, nos policiers nationaux.
00:28:57Et moi, je ne critique pas du tout l'action de l'État.
00:28:59Au contraire, ils ont énormément de choses à faire.
00:29:01Par contre, je considère que c'est aussi le rôle des maires.
00:29:04Et c'est pour ça que j'investis énormément sur la sécurité.
00:29:06J'ai une ville de 23 000 habitants.
00:29:08J'ai aussi un quartier prioritaire, un QPV,
00:29:10d'environ 4 000 habitants.
00:29:12Malheureusement, ces points d'île,
00:29:13elles sont juste à côté de mon quartier prioritaire
00:29:15parce que j'ai le tram qui va de Grenoble à ma commune.
00:29:18Il y a un arc d'écart.
00:29:19Et je suis touché aussi par la délinquance de l'agglomération grenobloise.
00:29:22Donc, effectivement, j'ai décidé d'agir.
00:29:24L'objectif de ces 10 jours,
00:29:26et je vais répondre maintenant aux questions qui m'ont été posées,
00:29:28c'est aussi de voir avec les habitants
00:29:29comment, derrière, effectivement, on met des solutions durables en place.
00:29:32Parce que moi, en tant que maire,
00:29:33je ne vais pas pouvoir être tous les jours,
00:29:34toutes les heures, sur les points d'île.
00:29:36Donc, je veux aussi voir pendant ces 10 jours,
00:29:37qu'est-ce qu'on va pouvoir mettre ensemble après ?
00:29:39J'ai des locaux disponibles pour les habitants.
00:29:42Est-ce qu'ils vont être d'accord pour se montrer en association ?
00:29:44Est-ce qu'ils vont vouloir investir les lieux ?
00:29:47Je vais proposer aussi la création de groupes WhatsApp
00:29:49pour qu'on puisse échanger avec le maire,
00:29:51les policiers municipaux, les services de l'État,
00:29:55pour qu'on puisse vraiment réagir de manière collective.
00:29:57Et pourquoi pas remettre, en quelques heures,
00:29:59à peine, ce dispositif sur pied, si ça le nécessite.
00:30:03On va essayer de créer aussi ensemble des animations.
00:30:06Il y a un volet sécurité dans mon opération avec les forces de police,
00:30:09mais il y a évidemment l'occupation du domaine public.
00:30:12On a prévu un goûter avec une fête des voisins le vendredi soir.
00:30:15Le vendredi de la semaine prochaine, ce sera un apéritif partagé.
00:30:19Il y aura les services de la ville, le service jeunesse,
00:30:21qui va venir notamment aller voir les jeunes en même temps.
00:30:23Il y aura mon service prévention.
00:30:25Il y aura les bailleurs sociaux qui vont faire le tour des appartements
00:30:28parce qu'il y a aussi des problématiques liées aux logements sociaux,
00:30:31les squats de hauts d'immeubles, les appartements désertés.
00:30:34On va essayer de fermer les copropriétés aussi.
00:30:36On va travailler sur le mobilier urbain
00:30:38parce que quand ça squat, ça peut se poser sur des barrières
00:30:41qu'on peut aussi enlever.
00:30:42Bref, on va vraiment essayer de travailler un volet sécurité,
00:30:46un volet d'occupation, d'animation du quartier.
00:30:48Et effectivement, pendant dix jours, essayer de faire venir les habitants.
00:30:51Je crois qu'en fait, les habitants, ils ont envie de se mobiliser,
00:30:53mais qu'ils ont peur.
00:30:54En tout cas, moi, ceux que je reçois, ils ont peur.
00:30:56Et je crois que le fait d'y aller en tant que maire,
00:30:58le fait de venir avec mes élus, avec mes policiers,
00:31:00fait qu'on va initier un mouvement,
00:31:03on va désarmer cette peur.
00:31:05Et je crois qu'au final, on aura énormément de monde.
00:31:07Alors l'opération commence demain,
00:31:09je vous en dirai plus dans les jours qui arrivent.
00:31:10Mais je crois que les gens, ils ont envie d'agir.
00:31:12Et je crois que le maire, en tout cas, c'est ce que je fais.
00:31:15Je considère que c'est mon rôle.
00:31:17Il doit être l'initiateur de tout ça,
00:31:18pour que dans quelques jours, on puisse se dire
00:31:20« Ok, j'ai eu 100, 150, 200, 300 habitants qui sont descendus,
00:31:23qui ont envie de faire quelque chose. »
00:31:25Et qu'on voie ensemble, au travers de ces rencontres,
00:31:27on sera tous les jours en bas des immeubles,
00:31:30sur les points de deal,
00:31:31qu'on travaille ensemble sur une organisation,
00:31:33qu'on puisse mettre en place.
00:31:34Et justement, qu'on dure.
00:31:35Parce qu'effectivement, la police nationale
00:31:37fait ce genre d'opération.
00:31:38Alors, sur des périodes plus courtes,
00:31:39on a appelé des places nettes, etc.
00:31:41Des policiers, ils viennent en nombre,
00:31:43ils restent un jour, deux jours.
00:31:44On sait que le trafic se réinstalle le lendemain.
00:31:46Et c'est ce qu'on ne veut pas.
00:31:47Et la chance qu'on a, nous,
00:31:49élus, service de la ville,
00:31:50c'est qu'on est en proximité.
00:31:52La police nationale, qui a son centre à Grenoble,
00:31:54elle peut intervenir en 10-15 minutes,
00:31:55mais elle a toute l'agglomération à gérer.
00:31:57Nous, on est sur place.
00:31:58On est à Fontaine.
00:31:59Et si demain, les habitants de ma commune
00:32:01me disent « Voilà ce que j'ai remarqué,
00:32:02et voilà, ça bouge depuis quelques heures »,
00:32:04tout de suite, on est capable de revenir sur place
00:32:06avec des...
00:32:06C'est une brigade d'autodéfense, en fait, que vous faites.
00:32:09C'est la forme de brigade d'autodéfense,
00:32:11que ce que vous faites là.
00:32:12Oui, mais est-ce que vous pensez...
00:32:13Monsieur le maire,
00:32:14je respecte tout à fait votre travail, évidemment,
00:32:16moi, je n'ai pas ces soucis, tant mieux,
00:32:18parce que j'ai un tout petit village.
00:32:19Mais est-ce que vous ne pensez pas que
00:32:21la présence des acteurs associatifs, vous parliez,
00:32:24qui ne peuvent rien faire pour l'instant,
00:32:26ou les médiateurs,
00:32:27qu'est-ce que vous avez concrètement
00:32:28sur les quartiers en termes de médiation ?
00:32:31Vous avez dit que vous avez des policiers municipaux.
00:32:33Combien vous en avez, de policiers municipaux ?
00:32:34Franck Longo, réponse courte,
00:32:36parce que ça réagit beaucoup au 0,826, 300, 300.
00:32:39Combien d'agents municipaux,
00:32:41et combien de médiateurs vous avez dans ces quartiers,
00:32:42ou dans ce quartier en particulier ?
00:32:45C'est un interrogatoire, là ?
00:32:47Non, non, non, c'est pas pour le conseil.
00:32:50Oui, et puis surtout, les éducateurs,
00:32:53la fête des voisins...
00:32:54Pardon ?
00:32:55Allez-y, on y va, on y va.
00:32:56J'ai 14 agents de police municipale,
00:32:58j'ai créé une équipe de jour et une équipe de nuit,
00:33:00donc j'en ai 7 le matin et 7 le soir,
00:33:02qui finissent à minuit,
00:33:03j'ai augmenté les temps d'intervention des agents de police,
00:33:05et j'ai même créé la présence de la police municipale
00:33:07le dimanche de 15h à 20h.
00:33:09Donc j'ai étendu mes effectifs,
00:33:11j'ai 4 SVP supplémentaires,
00:33:13donc j'ai 18 agents de police,
00:33:15et après j'ai un service médiation prévention dédié.
00:33:18On a même été au-delà,
00:33:20on travaille avec le délégué du procureur
00:33:22qui fait des permanences à la ville de Fontaine,
00:33:24vous savez, c'est des petits délits pour que ça évite de passer au tribunal
00:33:26pour faire de la justice plus rapide.
00:33:28On travaille avec l'aide aux victimes,
00:33:30on a des permanences d'avocats aussi à la ville de Fontaine,
00:33:32gratuites pour nos habitants.
00:33:34On travaille avec le conciliateur,
00:33:36quand il y a des problèmes de voisinage.
00:33:38On travaille avec un service égalité
00:33:40qui intervient dans les collèges,
00:33:41on prend énormément de dispositifs présents sur la commune,
00:33:45mais force est de constater que la grande délinquance
00:33:46malheureusement procède,
00:33:48et qu'il faut aller sur ce volet sécurité
00:33:49d'un peu plus prononcé.
00:33:51– Il y a toute une part de votre politique
00:33:56qui fait plaisir à Bruno Pommard,
00:33:58la fête des voisins,
00:34:00les éducateurs,
00:34:01et toutes ces choses parfaitement inutiles.
00:34:03– Et l'apéro.
00:34:04– Mais plus sérieusement,
00:34:06est-ce que vous ne croyez pas que votre initiative,
00:34:09que nous avons qualifiée de formidable,
00:34:11elle peut représenter un modèle
00:34:13pour toutes les autres municipalités ?
00:34:16Et deuxième élément, si vous échouez,
00:34:19est-ce que ça ne risque pas de dégrader l'image du maire ?
00:34:23– Très court, monsieur le maire.
00:34:24– Très court, très court.
00:34:25– Oui, vous avez raison,
00:34:27mais il faut qu'on tente notre maximum.
00:34:30Et je crois que le volet sécurité,
00:34:32il est très important.
00:34:34Effectivement, il faut qu'on réussisse.
00:34:36Je ne sais pas si on pourra faire plus,
00:34:37parce que c'est vraiment un dispositif énorme,
00:34:39mais je suis convaincu aussi que le volet,
00:34:41on dit apéritif, goûter, il est important,
00:34:44mais pour réunir les gens
00:34:45et pour que demain, on s'auto-saisisse de la problématique.
00:34:48Parce qu'il faut effectivement que ça dure.
00:34:49Mais si on veut durer,
00:34:51ce n'est pas que par la police.
00:34:52Parce que moi, maintenant, la police,
00:34:53ils ne pourront pas rester tous les jours sur les points de deal.
00:34:55Au même endroit, il y a toute la commune à gérer.
00:34:57Donc si je veux que ça marche,
00:34:58il faut que je crée cette émulation collective
00:35:01avec les habitants.
00:35:02Donc en fait, ça ne fait pas partie
00:35:04dans la continuité que par les habitants.
00:35:05– Vous voulez créer cette émulation,
00:35:08puisqu'il y a beaucoup d'appels au standard
00:35:09au 0826-300-300.
00:35:10Franck, qui est avec nous ?
00:35:12Franck, une réaction ?
00:35:14– Oui, écoutez, moi, je trouve que je salue
00:35:15l'initiative de Franck Longo, le maire de Fontaine,
00:35:18parce que je trouve que c'est beaucoup de courage
00:35:19et beaucoup d'engagement de la part de ma mère.
00:35:21Ce que je remarque néanmoins,
00:35:22c'est qu'on ne parle jamais de la demande
00:35:25qui crée l'offre.
00:35:26Et en réalité, j'ai le sentiment quand même
00:35:28que dans le déni de tout le monde politique,
00:35:31il y a l'absence de punition,
00:35:34si vous voulez, pour punir les consommateurs.
00:35:36Je pense que nos députés, que l'État,
00:35:38devraient prendre des dispositions
00:35:40pour s'occuper surtout des consommateurs,
00:35:43puisque c'est finalement eux qui créent l'offre.
00:35:46C'est là de même qu'ils créent l'offre.
00:35:47Et c'est vrai que si on punit les consommateurs
00:35:50très fortement, on réduit d'autant,
00:35:52je dirais, la demande et donc l'offre
00:35:54et les deals et les points de deal
00:35:55qui sont partout en France.
00:35:57Malheureusement, à Fontaine, bienvenue au club,
00:35:59puisqu'à Marseille, on est servi de ce côté-là.
00:36:01– Oui, ça c'est sûr.
00:36:02Allez, Pierre est avec nous de Montèche.
00:36:03Ne bougez pas, Franck.
00:36:04Bonsoir, Pierre.
00:36:05– Bonsoir, Pierre.
00:36:05– Oui, bonsoir.
00:36:06Bonsoir.
00:36:07Avant, je salue l'initiative de M. Le Maire.
00:36:10J'ai bien peur qu'après les dix jours,
00:36:14le naturel revienne au galop, quoi.
00:36:16Parce qu'il ne pourra pas être présent
00:36:18tout le temps sur les points de deal
00:36:20et les dealers se déplacent rapidement.
00:36:23Par contre, oui, punir les consommateurs,
00:36:27je pense que ça, ce serait une bonne chose,
00:36:30parce que les consommateurs ne sont pas punis.
00:36:33ils ne sont punis que quand il y a des contrôles,
00:36:36des contrôles de police,
00:36:38mais après, ils ne sont pas punis.
00:36:39Mais je pense que les consommateurs,
00:36:41il faut les punir, et sévèrement même.
00:36:45Et ça arrêterait peut-être un petit peu le trafic,
00:36:49mais ça l'arrêterait.
00:36:51Et si les consommateurs sont punis...
00:36:53Et je pense aussi qu'il y a certaines villes,
00:36:56dans des quartiers où il faut présenter la carte d'identité,
00:36:59eh bien là, il faudrait y mettre l'armée.
00:37:01Peut-être que l'armée ne leur réveillait que deux.
00:37:04Et oui, mais...
00:37:05Oui, alors il y en a qui sont contre,
00:37:07il y en a qui hurlent.
00:37:09Vous avez réveillé, vous avez réveillé,
00:37:11bonjour, bonjour.
00:37:11Non, mais il dormait pas.
00:37:13Je ne le réveille jamais, bonjour.
00:37:16Si on veut endiguer, endiguer aussi...
00:37:19Il faut se dérider par l'armée.
00:37:21Eh oui.
00:37:23Bougez pas, Pierre.
00:37:23Merci pour votre témoignage.
00:37:25Non, mais ce que je dis depuis des lustres,
00:37:27même si certains, et surtout,
00:37:29qui plus est le haut commandement de l'armée,
00:37:31ne veulent surtout pas aller faire des patrouilles
00:37:34mixtes police-militaires dans ces quartiers
00:37:36pour faire de la sécurisation,
00:37:37au même titre qu'on fait le plan Vigipirate-Sentinelle
00:37:40sur les Champs-Elysées ou ailleurs,
00:37:41avec des berets verts.
00:37:42Eh bien, à un moment donné,
00:37:43il faut se donner les moyens,
00:37:45débloquer les effectifs.
00:37:45On a 250 000 militaires en France,
00:37:47on doit envoyer des militaires sur le terrain
00:37:49pour aider nos policiers municipaux et les policiers nationaux.
00:37:52Oui, mais tant qu'on aura des consommateurs,
00:37:53ça ne sert à rien.
00:37:54Un mot, Pierre-Yves, et la conclusion à Franck Longo.
00:37:56Monsieur le maire, je profite juste de ce moment-là
00:37:58pour partager avec vous une petite suggestion.
00:38:01Pendant ces dix jours,
00:38:03peut-être que ça serait bien
00:38:04que vous puissiez organiser des petits ateliers de réflexion,
00:38:07des petits ateliers de travail
00:38:08avec les différentes parties prenantes,
00:38:10avec la préfète,
00:38:12avec les forces de l'ordre,
00:38:13avec les habitants,
00:38:14avec les associations,
00:38:16en définissant 4-5 sujets clés
00:38:18autour de ce que vous êtes en train d'animer comme démarche,
00:38:21pour essayer d'identifier des solutions
00:38:23et donc, à la fin de ces dix jours,
00:38:25d'identifier des engagements de qui peut faire quoi
00:38:28pour que le onzième jour, ça continue à vivre.
00:38:31En fait, c'est une réunion de travail que vous lui proposez.
00:38:35Ne pas agir pendant les dix jours.
00:38:37Non, pas du tout.
00:38:38Vous êtes d'une...
00:38:39Non, mais Pierre-Yves, il sait tout ça.
00:38:42On va laisser répondre le maire Franck Longo.
00:38:44Allez, vous avez 20 secondes.
00:38:46Pour répondre à tout le monde, en plus.
00:38:48J'ai un exemple très concret.
00:38:50Je demande aussi plus de pouvoir à l'État pour les maires.
00:38:52Nos agents de police sont des APJ.
00:38:55Les amendes forfaitaires délictuelles
00:38:56qu'on peut mettre aux dealers ou aux consommateurs
00:38:58ne peuvent être mises que par des OPJ.
00:39:00Les élus et le maire dans les communes sont des OPJ.
00:39:03Moi, je suis prêt à mettre des amendes forfaitaires délictuelles
00:39:06de 200 euros aux consommateurs
00:39:07parce que si j'appelle la police nationale le temps qu'ils viennent
00:39:09ou si je ramène le dealer,
00:39:10ils n'ont pas que ça à faire.
00:39:12Moi, je suis prêt en tant que maire, avec mes adjoints,
00:39:14à mettre des amendes tous les jours
00:39:16à nos consommateurs de drogue.
00:39:18Le problème, c'est qu'en fait, ça n'existe pas
00:39:20puisqu'on doit le mettre de manière électronique
00:39:22et que les élus, aujourd'hui, n'ont pas accès
00:39:24aux logiciels électroniques d'OPJ.
00:39:26Et d'ailleurs, il faut consulter le TAJ,
00:39:28le traitement des antécédents judiciaires,
00:39:30pour lesquels les OPJ élus n'ont pas accès.
00:39:32En fait, moi, je demande à ce que mes agents de police
00:39:34APJ municipaux aient les mêmes droits que nos OPJ
00:39:38et que des amendes de 200 euros sur les consommateurs,
00:39:40on puisse les mettre, nous, directement,
00:39:42ou alors les élus.
00:39:43Moi, je suis prêt à le faire avec mes 10 adjoints.
00:39:45Mes policiers municipaux arrêtent un dealer,
00:39:46on se déplace en deux minutes,
00:39:48on le sanctionne, on lui met 200 euros d'amende.
00:39:49Sauf qu'aujourd'hui, on est obligé de passer
00:39:50par la police nationale.
00:39:52Et forcément, on ne va pas amener l'agent,
00:39:53celui qu'on a attrapé à Grenoble.
00:39:55Ça n'a pas de sens.
00:39:56Il y a tellement de choses à traiter.
00:39:58Donc, donnez-nous aussi aux maires,
00:40:00aux agents de police municipaux,
00:40:01plus de pouvoir pour qu'on puisse agir.
00:40:02Et moi, demain, il n'y a aucun consommateur
00:40:04qui ressort sans amende de ma commune.
00:40:06Et donc, j'assainis le point de deal
00:40:07en moins d'un mois.
00:40:08Ça, je peux le faire.
00:40:09Merci beaucoup, en tout cas,
00:40:11Franck Longo, maire de Fontaine.
00:40:13Et puis, on refera un bilan,
00:40:14si vous le permettez,
00:40:15dans une dixième de jour.
00:40:16Vous viendrez nous raconter de nouveau
00:40:18ce qui s'est passé.
00:40:19Peut-être qu'il y aura des choses intéressantes
00:40:22à garder et porter,
00:40:24peut-être au ministère de l'Intérieur,
00:40:26auprès des policiers.
00:40:27C'est vrai qu'il a raison.
00:40:28C'est lui, en tant qu'OPJ,
00:40:29à un moment donné,
00:40:30ça sert à quoi d'être OPJ
00:40:31si on ne peut pas être opérationnel
00:40:32sur le terrain ?
00:40:34Oui, mais c'est comme le coup des fichiers,
00:40:35c'est exactement le même truc.
00:40:36Exactement.
00:40:37Merci en tout cas à Franck,
00:40:38merci Pierre.
00:40:39Franck, vous restez avec nous
00:40:40dans un instant,
00:40:41le qui sait qui qui l'a dit.
00:40:43Là, c'est effet place net,
00:40:44je vous le dis tout de suite.
00:40:46Il n'y aura qu'un gagnant.
00:40:47Allez, à tout de suite.
00:40:48Sud Radio, votre attention
00:40:50est notre plus belle récompense.
00:40:52Merci de nous écouter sur Sud Radio.
00:40:53Non, c'est normal,
00:40:55parce que vous êtes une radio sympa,
00:40:56diversifiée et tout,
00:40:59donc c'est très bien.
00:41:00Sud Radio, parlons vrai.
00:41:02Les Vraies Voix Sud Radio,
00:41:0417h-19h,
00:41:05Philippe David,
00:41:06Cécile de Minibus.
00:41:08Et c'est une joyeuse troupe.
00:41:10Aujourd'hui,
00:41:11une tournée Corse-Réan,
00:41:12c'est plutôt intéressant,
00:41:13c'est bien qu'il...
00:41:14Mais on s'écoute,
00:41:15c'est très important,
00:41:18mine de rien.
00:41:18Vous vous écoutez,
00:41:19et ça c'est bien,
00:41:20et vous devriez vous écouter
00:41:21plus souvent.
00:41:22Vous diriez moins de conneries.
00:41:24Merci pour...
00:41:26Vous nous rendez enthousiastes.
00:41:31Avec Philippe Bilger,
00:41:32avec Pierre-Yves Martin,
00:41:33et puis Monsieur le Maire,
00:41:36j'adore Monsieur le Maire,
00:41:37Bruno Pommard qui est avec nous.
00:41:38J'adore,
00:41:38quand on dit Monsieur le Maire,
00:41:40ça me fait vibrer.
00:41:41Oui,
00:41:42on dit Monsieur le Maire,
00:41:43et puis après on dit Belle Floue.
00:41:44ça s'appelle une vanne.
00:41:56Franck,
00:41:57vous êtes avec nous,
00:41:58vous pouvez lancer le jingle.
00:42:00Eh bien écoutez Cécile,
00:42:01vous critiquez un peu
00:42:02le fait que j'étais de Marseille,
00:42:04vous savez qu'à Marseille,
00:42:05jamais les premiers,
00:42:06et donc même si je serai dernier
00:42:08du classement du...
00:42:10Qui c'est quoi qui dit ?
00:42:11Je ne sais pas quoi.
00:42:13Je serai toujours,
00:42:14je serai toujours Marseillais
00:42:15parmi les premiers.
00:42:19C'est le jingle
00:42:21le plus long du monde,
00:42:22Franck.
00:42:24Écoutez bien Franck,
00:42:25qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:26C'est facile pour la gauche
00:42:27quinoa trottinette,
00:42:29qui vit dans le sixième
00:42:30arrondissement de Paris,
00:42:31de dire
00:42:31c'est formidable l'immigration.
00:42:33Franck.
00:42:34Ça c'est sûrement
00:42:35un député RN,
00:42:36c'est Jean-Philippe Tanguy ?
00:42:37Non.
00:42:37Jacob Elie.
00:42:38Bonne réponse.
00:42:39Laurent Jacobelli,
00:42:41député RN.
00:42:42Et c'était ce matin
00:42:43sur Sudra.
00:42:44Voilà.
00:42:44Qui c'est qui
00:42:45qui l'a dit Franck ?
00:42:46Quinoa trottinette,
00:42:48c'est drôle.
00:42:49Qui c'est qui
00:42:50qui l'a dit
00:42:50sur les propos
00:42:51de Laurent Wauquiez ?
00:42:52Les allocataires du RSA
00:42:54sont les victimes
00:42:54de cette course à l'échalote,
00:42:56ça s'atteint
00:42:56des sommets absolument indignes.
00:42:58Ce n'est pas
00:42:59une personnalité politique,
00:43:00mais syndicale.
00:43:02Il fait un peu
00:43:03de politique quand même.
00:43:05Franck ?
00:43:05Je ne sais pas.
00:43:06Je ne sais pas.
00:43:07Non.
00:43:07Non.
00:43:08C'est l'autre.
00:43:08la CFZT.
00:43:11Oui, mais quoi
00:43:12elle s'appelle ?
00:43:13Marie-Lif.
00:43:15Comment ?
00:43:16Non, mais ça va.
00:43:17Non, mais il faut tout.
00:43:19Il y a les mêmes.
00:43:20Vous croyez
00:43:21que c'est tel pape ?
00:43:22Arrêtez.
00:43:23Non, mais Philippe,
00:43:24il connaît les réponses
00:43:25à bretier.
00:43:26Ça suffit.
00:43:26Mais c'est indiscuté.
00:43:27Mais bien sûr, Philippe.
00:43:29Vous êtes lignons
00:43:31tous les deux
00:43:31à venir par la main.
00:43:33Moi, j'adore.
00:43:34On les imagine partir
00:43:36tous les deux.
00:43:37Vous êtes jaloux.
00:43:40Regardez dans une glace,
00:43:41vous ne verrez qu'un jaloux.
00:43:42Vous êtes tout de même
00:43:43à côté de Brugnot.
00:43:44Avec quelle chance.
00:43:45C'est vrai.
00:43:45Allez, on y va.
00:43:47Qui c'est qui
00:43:48qui l'a dit ?
00:43:48Écoutez bien, Franck,
00:43:49je ne suis pas pour
00:43:50qu'on gomme
00:43:51la filmographie
00:43:52de Gérard Depardieu.
00:43:53Franck.
00:43:57J'ai entendu en plus.
00:44:00C'est une ministre déléguée.
00:44:01L'Ambauchat ?
00:44:02Oui, c'est la ministre de...
00:44:04Oh là là,
00:44:05je ne me souviens plus
00:44:05des noms.
00:44:06C'est terrible.
00:44:07Demarty.
00:44:07Bon, c'est pas...
00:44:08C'est pas...
00:44:10Comment il s'appelle ?
00:44:12Rachida Dati.
00:44:13Non.
00:44:13Non, je ne suis pas.
00:44:14Elle est très souvent
00:44:15très décriée.
00:44:17Depuis très longtemps.
00:44:18Oui.
00:44:20Bonne réponse.
00:44:22Ministre déléguée
00:44:23chargée de l'égalité
00:44:25entre les femmes.
00:44:26Ça, c'est un truc.
00:44:26À ce niveau-là,
00:44:27c'est la question.
00:44:28Qui sait qui
00:44:28qui l'a dit ?
00:44:29Elle a raison.
00:44:31Qui sait qui
00:44:32qui l'a dit ?
00:44:34On a le sentiment
00:44:35qu'à chaque fois
00:44:35qu'il y a des élections,
00:44:36macronistes et extrême-gauches
00:44:38se mettent d'accord
00:44:38pour garder le pouvoir.
00:44:40Franck.
00:44:40C'est monsieur Bardella.
00:44:41Bonne réponse de Franck.
00:44:43Absolument, Franck.
00:44:44Bravo.
00:44:44Ouh là, vous l'avez cassé.
00:44:45Qui c'est qui l'a dit
00:44:46sur la loi de fin de vie ?
00:44:48Je ne veux pas qu'on trouve,
00:44:49on ouvre une porte, pardon,
00:44:50sur quelque chose
00:44:51qui irait beaucoup plus loin.
00:44:53Franck, c'est un ancien ministre
00:44:54qui est aujourd'hui
00:44:56président de groupe parlementaire.
00:44:57C'est parti.
00:45:01Martin ?
00:45:01Non.
00:45:02Pas du tout.
00:45:03Un ancien ministre
00:45:04de l'agriculture, même.
00:45:06Ah, un ancien ministre
00:45:07de l'agriculture.
00:45:08Non, lui, il est mort.
00:45:10Guillaume.
00:45:10Non, non.
00:45:11Non, pas Guillaume.
00:45:12C'est pas Marc.
00:45:13C'est non, non.
00:45:14Oui, bonne réponse
00:45:15de Pierre-Yves Martin.
00:45:16Bravo.
00:45:17Vous avez vu
00:45:17comment je t'ai gratté
00:45:18là, en photo ?
00:45:19Qui c'est qui
00:45:20qu'il a dit ?
00:45:21Qui c'est qui
00:45:21qu'il a dit, Franck ?
00:45:23Le président millier
00:45:24est un modèle à suivre
00:45:25sur beaucoup de points différents.
00:45:26Alors, c'est pas un homme politique,
00:45:28mais il passe sur tous les médias
00:45:29et il a un père très célèbre.
00:45:31Ouais.
00:45:31Franck.
00:45:34Non, non, je sais pas.
00:45:35C'est à quoi dit ?
00:45:35Bonne réponse
00:45:36de Bruno Fommard.
00:45:38J'ai pas entendu la phrase.
00:45:38Mais lequel ?
00:45:39Bah, le fils.
00:45:40Louis.
00:45:41Bah, il y en a deux.
00:45:42Oh, bah, le Louis.
00:45:43Je l'ai dit avant.
00:45:44Le Louis, je l'ai dit avant.
00:45:45Non, non, non.
00:45:45Non, non, non.
00:45:46C'est à quoi dit Louis ?
00:45:47Surtout, il l'a mal dit
00:45:49je ne l'aurait pas dit
00:45:49la même chose avec Philippe Bilger.
00:45:50J'ai pas compris.
00:45:51Oui, mais avec Philippe Bilger
00:45:52elle n'aurait pas dit pareil.
00:45:53Non, j'ai pas compris.
00:45:54J'aurais pas été dit Sarkozy.
00:45:55Mais vous...
00:45:55Mais vous...
00:45:56Ah bah oui, mais vous avez mal prononcé.
00:45:58Non, non, non.
00:45:58Mais excusez-moi.
00:45:59Non, je pense que vous avez
00:46:00des problèmes d'oreille.
00:46:01Ah oui, c'est vrai.
00:46:02Mais en plus, il l'a mal dit.
00:46:04Et vous, vous avez des problèmes
00:46:06de conscience, monsieur.
00:46:09Franck, alors, on en est où avec Franck ?
00:46:11Eh bien, personne n'a été fani.
00:46:13Égalité parfaite entre Franck
00:46:14et Philippe Bilger, 3 points.
00:46:16Pardon ?
00:46:16Égalité parfaite entre Pierre-Yves Martin
00:46:18et Bruno Pommard à 6 points.
00:46:21Il a répondu qu'une fois.
00:46:22Ah oui, il a répondu 3 points.
00:46:23Il a répondu 3 points.
00:46:25Donc moi, j'ai répondu une fois.
00:46:26J'ai répondu 6 points.
00:46:27Vous avez répondu, on a gagné, c'est ça ?
00:46:30On a gagné, en fait, c'est ça ?
00:46:32C'est la vieillesse ou quoi, lui ?
00:46:33C'est drôle, c'est une évaluation.
00:46:36Ah, j'ai des pertes de mémoire.
00:46:38C'est ça.
00:46:40Franck, merci en tout cas
00:46:41d'avoir été notre éditeur du jeu.
00:46:43Vous êtes un invité quand vous voulez.
00:46:46Vous êtes parfait.
00:46:47Et Philippe Bilger a dit en antenne
00:46:49qu'est-ce qu'il est bien, Franck.
00:46:50Il est bon, il est bon.
00:46:51C'était unanime.
00:46:53Ah bah merci.
00:46:54Il a défendu joliment Marfeuille.
00:46:56Oui, absolument, il a bien raison de défendre sa ville.
00:46:57Vous avez mal à la main ?
00:46:58Non, non, pas du tout.
00:46:59Non, il voulait juste...
00:47:00Non, parce qu'il était en train de parler, Franck, c'est pour ça.
00:47:03Arrêtez ces gestes combinatoires.
00:47:05Fécile n'en fait jamais de tels.
00:47:08Voilà, c'est ça.
00:47:08Comina quoi ?
00:47:09Combinatoires.
00:47:10Ah, dominatoires.
00:47:11Est-ce qu'on peut donner un dictionnaire à M. Thomas ?
00:47:14Franck, merci, on vous embrasse très fort
00:47:17et à très bientôt.
00:47:18Merci à vous.
00:47:19Quand vous voulez, dans un instant,
00:47:21le journal La Météo avec Rémi André,
00:47:23le coup de gueule de Philippe David.
00:47:24Ah, le nouveau rapport de Terranova.
00:47:27Ah, quel comédien.
00:47:30Sud Radio.
00:47:31Sud Radio.
00:47:32Parlons vrai.
00:47:32Parlons vrai.
00:47:33Sud Radio.
00:47:34Parlons vrai.
00:47:35Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h,
00:47:38Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:47:41Et c'est une joie avec nous, en tout cas avec Philippe David,
00:47:44de vous recevoir tous les jours dans cette belle maison Sud Radio.
00:47:48Vous pouvez bien entendu nous écouter,
00:47:50que ce soit sur le DAB+.
00:47:52Et nous regarder aussi.
00:47:58Il y a des gens qui ne nous écoutent pas,
00:47:59mais qui nous regardent.
00:48:01Arrêtez de rire bêtement,
00:48:03sinon je vous mets au con.
00:48:04Non, mais Philippe David a sorti une vanne,
00:48:06on rigole.
00:48:07Oui, c'est bien la première fois.
00:48:10Philippe Bilger était avec nous,
00:48:11il fait ses comptes.
00:48:12Oui, non, pas du tout.
00:48:13On n'est pas du tout intéressé par l'émission.
00:48:15Mais au contraire,
00:48:16j'allais dire à quel point elle me plaît aujourd'hui.
00:48:19Vous étiez sur Finder, là, c'est ça ?
00:48:20Non, non, pas du tout.
00:48:22Ce qui est bien, c'est qu'il répond non, non.
00:48:24Pas du tout.
00:48:25Quand vous vous dites,
00:48:26elle me plaît, on parle de qui ?
00:48:28Je ne sais pas.
00:48:29L'émission.
00:48:29L'émission, je la trouve formidable.
00:48:32Je découvre que lorsqu'on ne parle pas en même temps,
00:48:35on peut s'engueuler délicatement.
00:48:37Oui, c'est vrai.
00:48:39Il y a toujours les mots justes.
00:48:41Oui, les mots par rapport à vous,
00:48:44la pensée.
00:48:47Et à la fin de l'embauche, je touche.
00:48:50On vous souhaite la bienvenue.
00:48:530826 300 300,
00:48:54vous laissez des messages et on les écoute.
00:48:57Oui, bonjour.
00:48:58Je voudrais quand même signaler à l'équipe,
00:49:01parce qu'arrêtez de parler de Brigitte Bardot.
00:49:03Moi, le 12 août 2021 et le 20 août 2021,
00:49:09j'ai fait un don à la fondation Brigitte Bardot
00:49:12de 10 000 euros
00:49:13et un don de 40 000 euros,
00:49:16soit 50 000 euros,
00:49:17qui ont été encaissés.
00:49:19Je n'ai pas eu un merci.
00:49:23Est-ce qu'ils ont cru que j'avais blanchi mon argent ?
00:49:26C'était mes économies.
00:49:27Je suis écœurée.
00:49:29Voilà ce que je voulais dire,
00:49:30parce que c'est moche.
00:49:32S'il vous plaît,
00:49:33arrêtez de parler de Brigitte Bardot,
00:49:34je vous en supplie.
00:49:36J'ai mes 50 000 euros à travers la gorge.
00:49:38Merci, au revoir.
00:49:40Moi, j'aime beaucoup Brigitte Bardot,
00:49:43mais je comprends l'émoi de cette femme.
00:49:46Elle pourrait peut-être signaler,
00:49:48on a souvent un invité,
00:49:50j'ai oublié son nom.
00:49:51Absolument.
00:49:52Et on pourrait le lui signaler.
00:49:55On va le dire.
00:49:56On va le dire.
00:49:58Oui, non, non,
00:49:58mais c'est...
00:49:59Moi, je considère ça comme de l'arnaque,
00:50:01presque à la limite.
00:50:02Non, mais c'est pas de l'arnaque,
00:50:03c'est de la manque d'éducation.
00:50:04Non.
00:50:04C'est son organisation.
00:50:07Brigitte Bardot n'y est pour rien.
00:50:08Oui, il y a une directrice générale de la structure.
00:50:10Et d'autant plus que j'ai écouté
00:50:12cette Brigitte Bardot hier, c'était ?
00:50:14Mais il m'en parlait.
00:50:15Hier soir.
00:50:15Je voulais lui piquer son truc, là.
00:50:17Hop !
00:50:19Il se retrouve redouille.
00:50:21Non, mais il y a de la méchanceté
00:50:22dans le visage de...
00:50:23Mais en même temps,
00:50:25on peut être deux pour en parler.
00:50:27Ça ne me jette pas.
00:50:27Oui, oui.
00:50:28Mais bon, on fera un concours après.
00:50:30Celui qui en a le parlé, le mieux.
00:50:31Vous restez avec nous dans un instant
00:50:32le coup de gueule de Philippe David.
00:50:34Ah, le dernier rapport de Terranova.
00:50:36Voilà, voilà, voilà
00:50:38qui va encore donner envie
00:50:39de voter à gauche aux classes populaires.
00:50:41Et c'est Philippe David
00:50:42qui en parle le mieux.
00:50:43A tout de suite.
00:50:44Sud Radio.
00:50:45Sud Radio.
00:50:45Parlons vrai.
00:50:46Parlons vrai.
00:50:47Sud Radio.
00:50:47Parlons vrai.
00:50:48Alors, cette voiture.
00:50:49J'hésite entre termines.
00:50:50Prévois Sud Radio.
00:50:5117h-19h.
00:50:52Philippe David.
00:50:54Cécile de Minibus.
00:50:56C'est non sans une certaine émotion,
00:50:58mesdames et messieurs,
00:50:59que je vous annonce officiellement
00:51:01une séquence inédite.
00:51:05C'est fait par des professionnels.
00:51:07Bien entendu, personne ne sera blessé.
00:51:10C'est le coup de gueule de Philippe David.
00:51:11Les vraies voix Sud Radio.
00:51:14Comme d'habitude,
00:51:15je vais remettre le clocher
00:51:16au milieu du village.
00:51:17Un village qui se situe
00:51:18dans le troisième arrondissement de Paris.
00:51:19Pourquoi le troisième arrondissement ?
00:51:21Parce que c'est là
00:51:22que se trouve le siège de Terranova,
00:51:23think tank de gauche bien connu,
00:51:25pour avoir théorisé il y a quelques années
00:51:27que la gauche devait parler
00:51:28aux personnes issues de l'immigration
00:51:30plutôt qu'aux classes populaires.
00:51:31Une recommandation
00:51:32qui a été particulièrement bien suivie
00:51:34par le parti socialiste
00:51:35et ses alliés.
00:51:36Les scores de ceux-ci aux élections
00:51:38et le départ des électeurs
00:51:39des quartiers populaires
00:51:41vers le Rassemblement National
00:51:42étant là pour le prouver.
00:51:44Et comme on ne change pas
00:51:45une méthode qui perd,
00:51:46Terranova a dévoilé hier
00:51:47un nouveau rapport recommandant
00:51:48d'accueillir entre 250 000
00:51:50et 310 000 nouveaux immigrés
00:51:52chaque année jusqu'en 2050
00:51:54pour conserver un équilibre viable
00:51:57entre cotisants et bénéficiaires
00:51:59du système social
00:52:00car sans eux, selon Terranova,
00:52:02notre économie vacille.
00:52:03Dans ce rapport,
00:52:04les métiers en tension
00:52:05comme les aides à domicile,
00:52:06le BTP et le nettoyage
00:52:07sont mis en avant
00:52:08histoire de bien rappeler
00:52:09que la France a besoin
00:52:10de main-d'oeuvre.
00:52:11Alors rappelons,
00:52:12comme les chiffres nous le disent,
00:52:13que la France compte,
00:52:15français ou étrangers
00:52:15en situation régulière,
00:52:17des millions de personnes
00:52:18qui cherchent un emploi.
00:52:19Je cite le site
00:52:20de France Travail.
00:52:22En moyenne,
00:52:23au premier trimestre 2025,
00:52:24en France hors Mayotte,
00:52:26le nombre de personnes
00:52:26inscrites à France Travail
00:52:28qui ne sont ni en attente
00:52:29d'orientation
00:52:30ni en parcours social
00:52:31s'établit à
00:52:326 494 600 personnes
00:52:35catégorie A, B, C, D, E
00:52:38au premier trimestre 2025,
00:52:40au sein des deux catégories
00:52:41créées en janvier 2025,
00:52:4326 600 sont inscrites
00:52:45en parcours social
00:52:45catégorie F
00:52:46et 809 300 personnes
00:52:49bénéficiaires du RSA
00:52:51inscrites automatiquement
00:52:52sont en attente
00:52:53d'une orientation
00:52:53par le réseau
00:52:54pour l'emploi,
00:52:55c'est la catégorie G.
00:52:56En clair,
00:52:57si on ajoute
00:52:57les sept catégories
00:52:58de France Travail,
00:52:597 330 500 personnes
00:53:02cherchent un emploi
00:53:03dans l'Hexagone
00:53:03et il faudrait faire entrer
00:53:05des centaines de milliers
00:53:06de personnes par an
00:53:06pour pourvoir
00:53:08les pénuries
00:53:09de main-d'oeuvre.
00:53:10Mais de qui se moque-t-on ?
00:53:11La formation professionnelle,
00:53:13ça sert à quoi ?
00:53:14De plus,
00:53:15comment peut-on justifier
00:53:16l'entrée massive d'immigrés
00:53:17alors que François Mitterrand
00:53:18disait en 1989
00:53:19que le seuil de tolérance
00:53:21avait été atteint
00:53:22dans les années 70 ?
00:53:24Enfin,
00:53:24pour conclure,
00:53:25si on fait entrer
00:53:26310 000 personnes par an
00:53:27d'ici 2050,
00:53:28peu ou prou
00:53:29le nombre d'entrées annuelles
00:53:30en ce moment d'ailleurs,
00:53:31cela fera plus de
00:53:327 millions d'entrées.
00:53:34Finalement,
00:53:34si le grand remplacement
00:53:35a été terrorisé
00:53:36par l'extrême droite,
00:53:39c'est la gauche
00:53:39qui aujourd'hui
00:53:40rêve de le réaliser
00:53:41pour le plus grand bonheur
00:53:43du MEDEF
00:53:43et pour que la gauche
00:53:44retrouve enfin
00:53:45les électeurs
00:53:45qu'elle a perdus
00:53:46grâce à Terra Nova.
00:53:50Le micro est fermé.
00:53:51Ah pardon,
00:53:52j'ai compris,
00:53:53c'était remarquable,
00:53:55lumineux,
00:53:55non,
00:53:56et impeccable,
00:53:57vraiment.
00:53:58Mais pourquoi ?
00:54:00Moi,
00:54:00ça ne m'interpelle pas du tout.
00:54:03On a besoin
00:54:04de main-d'oeuvre partout.
00:54:05Tu t'aperçois
00:54:06qu'il n'y a plus personne
00:54:07dans les restaurants.
00:54:08Il y a 7 330 500 personnes.
00:54:10Oui,
00:54:10mais c'est de la théorie,
00:54:11c'est bien ce que tu dis.
00:54:12Je l'entends,
00:54:13moi aussi,
00:54:13je peux te le dire.
00:54:14Mais en attendant,
00:54:14tu vas dans plein de restos,
00:54:17plein de gens sans papier
00:54:19sont embauchés
00:54:20et pas les Français.
00:54:23Parce que les patrons voyous
00:54:25qui embauchent des gens
00:54:25sans papier
00:54:26ne sont pas assez sanctionnés.
00:54:28Il n'y a pas que ça,
00:54:28il n'y a pas que ça.
00:54:29Il n'y a pas que ça,
00:54:30il y a plein de Français
00:54:30qui ne veulent pas faire
00:54:31les jobs de base.
00:54:32Je peux vous dire une chose,
00:54:33je peux vous dire un truc,
00:54:34ceux qui sont RSA,
00:54:35il est leur flux primé,
00:54:36le RSA,
00:54:37la CMU,
00:54:37ils iront travailler.
00:54:38C'est de la théorie,
00:54:40tout ça.
00:54:40Moi, je trouve ça dangereux.
00:54:41Si on ne le met pas en pratique.
00:54:42Philippe, David,
00:54:43je trouve ça dangereux
00:54:44ce que vous dites parce que...
00:54:45Ah bon ?
00:54:46En quoi c'est dangereux ?
00:54:46Laissez-moi finir,
00:54:47détendez-vous deux secondes,
00:54:49on va y arriver.
00:54:50En fait, le truc,
00:54:51c'est que...
00:54:52Quel binat, Malovigny ?
00:54:53Un pays moderne,
00:54:56c'est un pays
00:54:56qui est ouvert sur le monde.
00:54:57Ça, c'est le premier sujet.
00:54:59Le deuxième sujet,
00:55:00c'est que parmi ces 7 millions
00:55:02de personnes
00:55:02qui recherchent un travail,
00:55:04force est de constater
00:55:05que pour certaines,
00:55:06mais je n'ai pas les chiffres,
00:55:07elles ne veulent pas,
00:55:08comme disait mon ami Bruno,
00:55:10elles ne veulent pas
00:55:11faire telle et telle tâche.
00:55:12Par exemple,
00:55:13deux secondes,
00:55:14dans le BTP,
00:55:15dans la cuisine,
00:55:16dans la restauration,
00:55:17bien là,
00:55:17OK ?
00:55:18Et puis,
00:55:18on va prendre un autre métier,
00:55:20on va prendre le métier,
00:55:21par exemple,
00:55:21de médecin.
00:55:22Par exemple,
00:55:23médecin,
00:55:23on recherche des médecins,
00:55:25on en a besoin,
00:55:26parce que nos médecins,
00:55:28nos chères têtes
00:55:29élitistes intellectuelles
00:55:31de médecine
00:55:31ne veulent pas aller se mettre
00:55:33dans tel et tel territoire
00:55:34de France.
00:55:35C'est une réalité aussi,
00:55:36il ne faut pas crier comme ça
00:55:38en permanence contre tous.
00:55:40Excusez-moi,
00:55:41pour aller faire le service
00:55:42dans les restaurants,
00:55:43on fait une formation professionnelle,
00:55:44parce que vous dites,
00:55:45il faut qu'on soit ouvert,
00:55:46mais c'est un droit
00:55:47de toucher des aides sociales
00:55:48pendant toute sa vie,
00:55:49l'aide au logement de l'RSA ?
00:55:50Parce que la société française,
00:55:52elle est faite comme ça,
00:55:53et il y a des gens qui en abuse.
00:55:54Non,
00:55:54excusez-moi,
00:55:55on n'a qu'à faire.
00:55:56On n'a pas le point de vue
00:55:58de Philippe David,
00:56:00je suis navré,
00:56:01sérieusement,
00:56:01ce que vous dites,
00:56:03Pierre-Yves,
00:56:04ça n'est absolument
00:56:05pas contradictoire
00:56:06avec le tableau statistique
00:56:08qu'il donne.
00:56:09Si,
00:56:09parce qu'en fait,
00:56:11derrière les statistiques,
00:56:12les statistiques
00:56:14qui ont été communiquées
00:56:15n'ont pas été approfondies.
00:56:16Donc,
00:56:16on ne sait pas ce qu'il y a
00:56:17derrière les 7 millions.
00:56:18quand avec Bruno,
00:56:21on parle d'une partie
00:56:23de la population
00:56:24en recherche d'emploi
00:56:24qui ne veut pas
00:56:25faire tel et tel job,
00:56:27c'est une réalité.
00:56:28D'accord ?
00:56:28Donc,
00:56:29du coup,
00:56:29c'est une contradiction
00:56:30par rapport
00:56:30à la démonstration
00:56:33qu'il doit faire.
00:56:33Par rapport
00:56:33à ce que dit
00:56:34Philippe David
00:56:35en disant,
00:56:35en gros,
00:56:36on a la main d'oeuvre
00:56:37qu'il faut en France,
00:56:37on n'a pas besoin
00:56:38de faire de l'autre jour.
00:56:39Moi,
00:56:39je dis que non.
00:56:40Avec 7 millions de personnes,
00:56:41on n'a personne
00:56:42pour améliorer les millions.
00:56:43je te propose
00:56:44de prendre la tête
00:56:44de France Travail
00:56:45et de faire travailler
00:56:45la s'appuie de la chose.
00:56:47je vais vous dire,
00:56:47vous ne voulez pas travailler
00:56:48les aides sociales
00:56:49à Fuera.
00:56:50Oui,
00:56:50mais c'est facile.
00:56:53Pour la prochaine fois,
00:56:54on invite Thibaut Guilloui,
00:56:55qui est le DG
00:56:56de France Travail.
00:56:57Moi,
00:56:57je veux bien
00:56:57qu'on organise un échange
00:56:59et on en parle calmement.
00:57:00Il faut de la sérénité
00:57:03pour aborder ces sujets.
00:57:04Les amis,
00:57:06je vais vous parler
00:57:06un peu de moi,
00:57:07ça va détendre tout le monde.
00:57:09Je sortais
00:57:10de la méthode Coé,
00:57:11je n'avais plus
00:57:12du tout
00:57:12de travail,
00:57:13du tout de travail.
00:57:15Eh bien,
00:57:15j'ai fait des cartons
00:57:16dans une boîte de prod
00:57:17pendant un an.
00:57:17Eh bien,
00:57:17voilà.
00:57:18J'ai fait quoi ?
00:57:18Des cartons.
00:57:19Des cartons de quoi ?
00:57:20Des cartons,
00:57:20j'ai emballé des choses.
00:57:21Mais on n'a pas dit
00:57:21le contraire
00:57:22du spectacle ?
00:57:24En gros,
00:57:24t'es intermittent du spectacle ?
00:57:25Ou journaliste,
00:57:25intermittent du spectacle ?
00:57:26Pas du tout.
00:57:27Mais parce que t'as voulu le faire,
00:57:29mais il y a des gens
00:57:29qui n'ont pas envie
00:57:29de balayer dans la rue,
00:57:32de travailler dans un restaurant,
00:57:34à la plonge.
00:57:34C'est tout.
00:57:34Il va falloir qu'on fasse un débat.
00:57:36Mais non,
00:57:36mais vous êtes de mauvaise forme.
00:57:38Oh non,
00:57:39mais pas du tout.
00:57:40Vous vous opposez
00:57:41à un propos technique
00:57:44et indiscutable
00:57:46des arguments psychologiques.
00:57:48Mais voilà,
00:57:49en fait,
00:57:49j'ai compris.
00:57:50J'ai compris.
00:57:50Bruno Pommard
00:57:51et Pierre-Yves Bartin,
00:57:52c'est Sandrine Rousseau.
00:57:53C'est le droit à la paresse.
00:57:54Mais non,
00:57:55c'est un principe de réalité.
00:57:57C'est la réalité.
00:57:59Les restos qui prennent
00:57:59un pagaille,
00:58:00les mecs qui ne trouvent plus personne
00:58:01pour bosser dans les restos,
00:58:02ils prennent à un moment donné.
00:58:03Le mec qui passe,
00:58:04vous voulez faire la plonge,
00:58:05on vous met derrière.
00:58:06Mais on est tout à fait d'accord.
00:58:08C'est juste ça.
00:58:11Excusez-moi.
00:58:11C'est anormal.
00:58:12Excusez-moi.
00:58:13C'est anormal,
00:58:14c'est la réalité.
00:58:15Excusez-moi,
00:58:15mais peut-être aussi
00:58:16que certains restaurateurs
00:58:17ne payent pas suffisamment
00:58:18pour faire donner envie aux autres.
00:58:21On arrête
00:58:21parce qu'on a un truc derrière.
00:58:22On se fait des bisous.
00:58:24Voilà.
00:58:25Merci beaucoup.
00:58:26Merci beaucoup Philippe.
00:58:28Un petit bisou Philippe Bidler.
00:58:29L'info en plus
00:58:30avec Félix Mathieu.
00:58:32Les vrais voix Sud Radio.
00:58:35Et du jamais vu au tribunal de Bordeaux,
00:58:37une bagarre générale a éclaté
00:58:39en marge d'un procès d'assises.
00:58:40Procès de huit hommes
00:58:41dont trois pour meurtre
00:58:42après une fusillade mortelle
00:58:43en janvier 2021.
00:58:45Quartier des Obillets à Bordeaux
00:58:46sur fond de rivalité entre quartiers.
00:58:48Des hommes cagoulés
00:58:48étaient descendus d'une voiture
00:58:49en bas d'un immeuble
00:58:50puis avaient ouvert le feu
00:58:51à l'arme automatique.
00:58:52Lionel, un jeune de 16 ans,
00:58:54un jeune homme,
00:58:55avait succombé à cibler
00:58:56sur lui qui se trouvait là
00:58:57pour vendre des sodas
00:58:58et des bonbons
00:58:59en bas de son immeuble
00:58:59pour financer un voyage scolaire.
00:59:01Et hier,
00:59:02donc, c'est lors du procès
00:59:03de cette affaire
00:59:04que dans l'inceinte même
00:59:05de la cour d'assises
00:59:07lors de la suspension
00:59:07de l'audience,
00:59:08des jeunes ont commencé
00:59:12à se prendre à partie,
00:59:13s'invectiver,
00:59:14s'insulter,
00:59:14se battre dans la salle
00:59:15d'audience
00:59:16puis dans la salle
00:59:16des pas perdus.
00:59:17Nos confrères du journal Sud-Ouest
00:59:18ont pu se procurer
00:59:19ces images qu'on entend là,
00:59:21filmer ces images.
00:59:21Bagarre sur fond de rivalité
00:59:23entre quartiers.
00:59:24La police les a évacués.
00:59:25Finalement, aujourd'hui,
00:59:26l'audience a pu reprendre
00:59:27mais avec une jauge réduite
00:59:28de moitié.
00:59:29Pour revenir sur cette séquence
00:59:30incroyable,
00:59:31on est en ligne
00:59:31avec l'avocat justement
00:59:33des proches de Lionel,
00:59:34la victime de cette affaire,
00:59:35avocat qui a assisté
00:59:37à cette scène hier au tribunal.
00:59:38Bonsoir, Maître Yann Herrera.
00:59:40Bonsoir.
00:59:41Bonsoir, bienvenue.
00:59:41Merci d'être avec nous
00:59:42dans Les Vraies Voix
00:59:43sur Sud Radio.
00:59:43On est vraiment sur une scène
00:59:44hors norme, j'imagine,
00:59:46même pour des professionnels
00:59:47habitués à des procès
00:59:48tendus, difficiles.
00:59:51Alors hors norme,
00:59:52parce que la violence
00:59:53a émergé dans la cour d'assises
00:59:54elle-même.
00:59:55Parce que des tensions
00:59:56et des affrontements
00:59:57en marge du procès
00:59:59dans la salle des pas perdus
01:00:00sont des choses
01:00:00qui peuvent arriver
01:00:01entre des bandes rivales,
01:00:02entre des familles
01:00:03de gens issus
01:00:04de la communauté des voyages,
01:00:05ce sont des choses
01:00:06qui peuvent arriver.
01:00:08Que ça dégénère
01:00:08au point que,
01:00:09effectivement,
01:00:10ça se poursuive
01:00:11jusque dans la salle d'audience,
01:00:12c'est une première.
01:00:14Il y a eu des conséquences
01:00:15sur l'audience d'aujourd'hui,
01:00:16donc ?
01:00:17Il y a eu des conséquences
01:00:18en termes de mesures prises,
01:00:20sans pour autant
01:00:20que l'on aille au huis clos,
01:00:21parce que la présidente
01:00:22a estimé que le huis clos
01:00:23était une mesure ultime
01:00:25et qu'avant tout,
01:00:26il lui appartenait
01:00:26d'assurer l'ordre
01:00:27de l'audience,
01:00:29ce qu'elle s'était vertuée
01:00:30à faire.
01:00:31Elle a commencé par,
01:00:32comme vous l'avez indiqué,
01:00:32réduire la jauge,
01:00:34elle a augmenté
01:00:34les forces de solidarité.
01:00:35Et je crois que
01:00:36l'épisode d'hier
01:00:37a ému tout le monde
01:00:38et ça a au moins,
01:00:39je dirais,
01:00:40canalisé les uns et les autres
01:00:41et l'audience se passe
01:00:42de manière beaucoup
01:00:42plus sereine aujourd'hui.
01:00:44On imagine que le procès
01:00:45est assez difficile,
01:00:47choquant pour vos clients,
01:00:48les proches de Lionel.
01:00:50Cette scène de violence
01:00:52lors de l'audience
01:00:52a dû leur causer
01:00:53un surcroît
01:00:54de traumatisme,
01:00:55quelque part.
01:00:57C'est exactement ça,
01:00:58puisque ce sont
01:00:59les tensions
01:01:00entre les quartiers
01:01:00auxquelles le jeune Lionel
01:01:01était tout à fait étranger
01:01:02qui ont abouti
01:01:04à cette surenchère
01:01:05qui a conduit
01:01:05à la mort
01:01:06de cet adolescent.
01:01:08Et là,
01:01:08alors que c'est un moment
01:01:09où doit émerger la vérité,
01:01:11un moment pénible
01:01:11puisque les accusés
01:01:12nient totalement
01:01:13leur participation,
01:01:14de sorte que la seule vérité
01:01:15que l'on puisse trouver,
01:01:16c'est celle qui ressortira
01:01:17de l'enquête,
01:01:18vous avez une irruption
01:01:19de la violence
01:01:20de nouveau sous ses yeux
01:01:21comme un rappel
01:01:23de ces faits
01:01:24qu'elle avait pu
01:01:24il y a quatre ans.
01:01:25Maître,
01:01:26est-ce que ça va créer
01:01:26un précédent maintenant
01:01:27sur des procès
01:01:29où il va peut-être
01:01:30anticiper en tout cas
01:01:31de même nature ?
01:01:33Je ne pense pas
01:01:34parce que ça fait
01:01:35longtemps encore une fois
01:01:36qu'il peut y avoir
01:01:38des procès
01:01:38sous haute tension
01:01:39et ça fait partie
01:01:41des choses
01:01:41qui s'organisent
01:01:42en amont.
01:01:43On ne sait pas très bien
01:01:44pourquoi hier
01:01:46les choses ont pu
01:01:47dégénérer comme ça
01:01:47et les forces de l'ordre
01:01:48ont pu être débordées
01:01:49mais normalement
01:01:50ce sont des choses
01:01:51qui s'anticipent,
01:01:52des procès
01:01:52avec un certain nombre
01:01:53de prévenus,
01:01:54avec des faits graves
01:01:55et des tensions
01:01:56entre différents camps
01:01:57dans certains types
01:01:57de dossiers à risque.
01:01:59Ce n'est pas nouveau
01:02:00en réalité.
01:02:00Donc je ne suis pas
01:02:01persuadé qu'il y ait
01:02:02et qu'il y ait plus simplement
01:02:03on va essayer d'anticiper
01:02:04d'avoir un nombre
01:02:06de personnels de sécurité
01:02:08adaptés aux procès
01:02:09en question
01:02:10et aux visiteurs,
01:02:12au public prévisible.
01:02:14Merci beaucoup.
01:02:14Pardon.
01:02:15Maître Herrera
01:02:16a tout à fait raison.
01:02:17J'ai connu
01:02:18beaucoup d'affaires
01:02:19où il y avait
01:02:19des tensions
01:02:20à l'extérieur
01:02:21des violences graves
01:02:22mais à l'intérieur
01:02:23je n'ai jamais vu ça.
01:02:24Merci beaucoup
01:02:26Maître Yann Herrera
01:02:27en tout cas
01:02:27d'avoir accepté
01:02:28notre invitation.
01:02:29Merci Félix.
01:02:30Mathieu,
01:02:31vous restez avec nous
01:02:31dans un instant
01:02:32le tour de table
01:02:32de l'actu
01:02:33de nos vraies voix.
01:02:33Philippe Bilger,
01:02:34de quoi parlons-nous ?
01:02:34Alors Brigitte Bardot
01:02:36a crevé l'écran.
01:02:37Tant mieux.
01:02:37Avec vous,
01:02:38Pierre-Dix Martin.
01:02:39Alors Brigitte Bardot
01:02:40a crevé l'écran.
01:02:42Bruno Pomar.
01:02:43Brigitte Bardot
01:02:44a crevé l'écran.
01:02:47Monsieur,
01:02:47je ne peux plus de vous.
01:02:49Vous avez bien entendu.
01:02:50Appelez-moi la sécurité.
01:02:52Embarquez-les s'il vous plaît.
01:02:53Sud Radio.
01:02:55Sud Radio.
01:02:56Parlons vrai.
01:02:57Parlons vrai.
01:02:57Sud Radio.
01:02:58Parlons vrai.
01:02:59Les vraies voix Sud Radio.
01:03:0017h-19h.
01:03:02Philippe David,
01:03:03Cécile de Ménibus.
01:03:05On s'entendait très bien
01:03:06dans cette émission
01:03:07il y a quelque temps.
01:03:09C'était sympathique,
01:03:11c'était souriant,
01:03:12c'était voilà.
01:03:13Et du coup,
01:03:13on a fait rentrer
01:03:14deux Dobermans.
01:03:16Bruno Pomar
01:03:17et Pierre-Yves Martin.
01:03:19Et c'est la débandade.
01:03:20Heureusement que Philippe Bilger
01:03:21est là.
01:03:22L'ambiance d'enfer.
01:03:23Avec Philippe David,
01:03:26bien entendu,
01:03:26on est ravis de vous accueillir.
01:03:27Le 0826 300 300,
01:03:29vous savez que vous pouvez
01:03:30intervenir à n'importe quel moment
01:03:31et on sera ravis.
01:03:33Et tout de suite,
01:03:33le tour de table
01:03:34de l'actu
01:03:34de nos vrais voix.
01:03:35Bienvenue dans votre cours d'anglais
01:03:37de la collection Objectif Langue
01:03:39aux éditions Assimil.
01:03:40Philippe Bilger,
01:03:41Do you speak Trump ?
01:03:42Yes, I try.
01:03:44C'est la dictée au nom
01:03:44de Philippe Bilger.
01:03:45Great, best,
01:03:47great.
01:03:48It is ridiculous.
01:03:49Everything before.
01:03:50C'est du russe, non ?
01:03:51Mon accent est parfait.
01:03:53J'adore, j'adore.
01:03:54Ah bon ?
01:03:55Le tour de table.
01:03:56De l'actualité.
01:03:57J'adore.
01:03:58Et on félicite Maxime
01:04:00qui a fait ce magnifique jingle.
01:04:03Philippe Bilger.
01:04:05Hier, j'ai écouté
01:04:06avec beaucoup de plaisir
01:04:08et d'attention
01:04:09Brigitte Bardot
01:04:10durant 47 minutes,
01:04:12questionné par un journaliste,
01:04:14le responsable du service
01:04:15culture de BFM TV.
01:04:17Un questionnement très fin
01:04:19et délicat,
01:04:20il faut le reconnaître.
01:04:22Je l'ai trouvé,
01:04:23il y a des mal appris
01:04:24qui sont permis
01:04:25de critiquer
01:04:27son âge,
01:04:29ce qu'elle est devenue
01:04:30physiquement
01:04:31et pourtant,
01:04:32quand on regarde
01:04:33la magnifique bébé
01:04:35d'il y a 60 ans,
01:04:3770 ans
01:04:38et celle qu'elle est devenue
01:04:40avec un charme
01:04:41incroyable,
01:04:43une émotion souriante,
01:04:45une intelligence
01:04:46qui se moquait
01:04:47parfois d'elle-même.
01:04:49J'avoue que j'ai été ébloui
01:04:50par cette femme
01:04:51et j'ai beaucoup aimé
01:04:52tout ce que j'adorais avant,
01:04:54c'est-à-dire
01:04:55son parler vrai,
01:04:56sur MeToo,
01:04:58sur le cinéma français,
01:05:00sur le festival de Cannes,
01:05:02sur l'ambiance détestable
01:05:03à l'Assemblée nationale.
01:05:05Bref,
01:05:06elle n'était pas
01:05:06totalement conforme
01:05:08à cette femme
01:05:09qui a un provocateur
01:05:11et totale par les vrais,
01:05:13mais tout de même,
01:05:14c'était un grand moment.
01:05:15D'accord.
01:05:16C'est une icône,
01:05:17Brigitte Bardot,
01:05:17il n'y a pas grand-chose
01:05:18à dire d'autre,
01:05:19sinon que,
01:05:20effectivement,
01:05:21elle a souvent été
01:05:22dans,
01:05:22je ne sais pas si c'est
01:05:23dans l'excès,
01:05:23mais dans ses propos,
01:05:24parfois elle est très engagée,
01:05:26tout simplement,
01:05:26on le voit avec la chasse à cour
01:05:27en trottes et les animaux,
01:05:28évidemment,
01:05:29c'est son grand sujet,
01:05:31mais effectivement,
01:05:32oui,
01:05:32c'est vrai qu'elle a été
01:05:33attendrissant de la voir hier
01:05:34et de voir cette femme
01:05:36toujours belle,
01:05:37parce que ça a été
01:05:38la plus belle femme du monde.
01:05:39Pour nous,
01:05:40c'est l'image de la France,
01:05:41Brigitte Bardot,
01:05:42c'est clair et net,
01:05:42dans le monde entier,
01:05:43et je crois qu'on n'a pas
01:05:44un acteur,
01:05:45peut-être Delon-Belmonneau
01:05:46et encore un.
01:05:46Je ne suis pas sûr.
01:05:47Brigitte Bardot reste
01:05:48un peu comme
01:05:49Marilyn Mandreau
01:05:50aux Etats-Unis.
01:05:51Je l'ai trouvé,
01:05:52j'ai trouvé dans cet échange
01:05:54beaucoup d'humanité
01:05:55et je l'ai trouvé
01:05:56extrêmement belle,
01:05:59j'ai trouvé qu'elle avait
01:06:00par moments un regard
01:06:01qui était très puissant
01:06:03et qui passait
01:06:05tantôt de la mélancolie,
01:06:08un petit peu de tristesse,
01:06:09un petit peu de gravité
01:06:10et tantôt un esprit joueur
01:06:12et j'ai adoré
01:06:13la fin de son interview
01:06:16où elle a dit
01:06:17on va se faire
01:06:17un coup de champagne.
01:06:19Et j'ai trouvé
01:06:19qu'il y avait un côté
01:06:20pétillant
01:06:21et ça ressemblait bien
01:06:23à la tonalité
01:06:26de cette personne.
01:06:28Alors,
01:06:28Bruno Pommard,
01:06:29violences dans la société,
01:06:30les stups,
01:06:31les rixes,
01:06:31les violences
01:06:31sur les représentants
01:06:32de l'Etat.
01:06:34Oui,
01:06:35ce que je voulais dire
01:06:36dans tout ce qu'on voit
01:06:37dans l'actualité maintenant,
01:06:38c'est que je pense que
01:06:39ça va faire rebondir
01:06:40Philippe Bilger,
01:06:41j'en suis sûr,
01:06:42mais comme je suis ça
01:06:44depuis très longtemps
01:06:44parce que je suis très engagé
01:06:45vous le savez
01:06:45en matière jeunesse
01:06:46depuis 34 ans
01:06:47et j'essaie de faire
01:06:48autant que faire se peut
01:06:48avec mes équipes
01:06:50du bien pour notre jeunesse
01:06:51pour essayer d'en remettre
01:06:52sur le chemin et autres
01:06:52et je trouve que
01:06:54quelque part
01:06:55par rapport
01:06:56à tout ce qui se passe
01:06:57tu le disais
01:06:58les rixes,
01:06:59les stups,
01:06:59etc.
01:07:00Je pense que les médias
01:07:01en font beaucoup trop.
01:07:02Voilà.
01:07:02Et c'est mon point de vue
01:07:04et je pense que ça n'arrange pas
01:07:05la situation
01:07:06parce que les médias
01:07:07évidemment les gens les regardent
01:07:08que ce soit la télé
01:07:09que ce soit les réseaux sociaux
01:07:10etc.
01:07:10Les réseaux sociaux aussi
01:07:11quand je dis les médias
01:07:12les réseaux sociaux
01:07:13peut-être même plus
01:07:13tout ça me perturbe
01:07:15dans le sens où
01:07:16effectivement moi
01:07:17j'ai un engagement
01:07:17depuis longtemps
01:07:18c'est pas pour parler
01:07:19de ma petite personne
01:07:20mais il y a plein de gens
01:07:21qui font beaucoup de choses
01:07:22pour la jeunesse
01:07:22et je trouve qu'on dénature
01:07:24tout ce qui est fait
01:07:25justement pour aider
01:07:26cette jeunesse
01:07:27et on met trop en avant
01:07:28tous ces mecs là
01:07:29qui violent
01:07:31qui tuent
01:07:32qui kidnappent
01:07:33qui font des trafics
01:07:34de stupes etc.
01:07:35Et toute la journée
01:07:36c'est redondant
01:07:36redondant redondant
01:07:37il faut savoir qu'en France
01:07:38il y a quand même
01:07:3868 000 habitants
01:07:3968 millions
01:07:40des 35 000 communes
01:07:43il n'y a pas la guerre partout
01:07:45il n'y a pas des assassinats partout
01:07:46il y a des choses
01:07:47qui se passent
01:07:47effectivement
01:07:48qui sont graves
01:07:48qu'il faut résoudre
01:07:49mais je crois
01:07:49qu'on est un peu excessif
01:07:50dans la médiatisation
01:07:52qu'on donne
01:07:52à toutes ces affaires
01:07:53mon cher Bruno
01:07:54je suis assez largement
01:07:56d'accord avec vous
01:07:57avec tout de même
01:07:58vous oubliez
01:08:00vous oubliez deux choses
01:08:03c'est d'abord
01:08:04il n'y a plus aucun territoire
01:08:05qui est préservé
01:08:06et deuxième élément
01:08:08c'est que parfois
01:08:09cette médiatisation
01:08:11conduit les forces de l'ordre
01:08:13ou la magistrature
01:08:15qui font ce qu'elles peuvent
01:08:17à s'occuper d'affaires
01:08:18qu'on a trop négligées
01:08:19voilà
01:08:20oui je peux l'entendre
01:08:22mais je pense que ça n'aide pas
01:08:24à l'apaisement en fait
01:08:25parce qu'on parle
01:08:27du sentiment d'insécurité
01:08:28non non
01:08:29c'est plus un sentiment d'insécurité
01:08:30il y a un manque total
01:08:31de sécurité dans ce pays
01:08:32le sentiment d'insécurité
01:08:33moi je le vois
01:08:34dans les quartiers
01:08:34quand j'y vais
01:08:35les gens ont besoin
01:08:36de voir du bleu
01:08:37ont besoin de voir
01:08:37l'autorité
01:08:38l'institution
01:08:39et effectivement
01:08:40les gens ont peur
01:08:41mais ont peur
01:08:41pas tant parce que
01:08:42ça peut se passer
01:08:43à côté de chez eux
01:08:43parce qu'ils entendent
01:08:45dans cette sphère médiatique
01:08:46toutes ces informations
01:08:47qui leur viennent
01:08:48bam en pleine gueule
01:08:49et c'est aussi
01:08:50la responsabilité
01:08:51de chacun
01:08:51quand on se réveille
01:08:53le matin
01:08:53d'essayer d'avoir
01:08:55une approche positive
01:08:56moi de ton témoignage
01:08:58j'identifie quand même
01:09:00une carence
01:09:01collective et individuelle
01:09:02dans le fait
01:09:03de positiver
01:09:04de voir les choses
01:09:05plutôt vers à moitié plein
01:09:08qu'à moitié vide
01:09:09et du coup
01:09:10cette disposition mentale
01:09:11il faut les dénoncer
01:09:12il y a plein de gens
01:09:12qui sont en délit
01:09:13ça n'observe pas
01:09:15le fait
01:09:15qu'il y a des problèmes
01:09:17on le sait
01:09:17et j'en vois
01:09:19et j'en cotoie
01:09:20malheureusement
01:09:20des jeunes
01:09:21qui causent des problèmes
01:09:22dans un paquet de villes
01:09:23mais pour autant
01:09:24il y a plein de choses
01:09:25qui se passent super bien
01:09:26on n'est pas au Mexique
01:09:29on n'est pas en Colombie
01:09:29elle posait la question
01:09:32à des maires
01:09:33qui disent
01:09:33oui effectivement
01:09:34on a fait du déni
01:09:34donc c'était bien aussi
01:09:36d'en parler
01:09:36de soulever aussi
01:09:37ces sujets
01:09:38Pierre-Yves Martin
01:09:40tant que vous êtes là
01:09:41vous allez revenir
01:09:45sur un sujet important
01:09:47puisque là on parle
01:09:47d'artisans
01:09:49qui pourraient fermer
01:09:51parce que
01:09:52ma prime Rénov
01:09:53en tout cas
01:09:53ne fait pas son travail
01:09:54les agences Anna
01:09:56en l'autre
01:09:56Exactement
01:09:57j'aurais pu vous parler
01:09:58des 47 minutes
01:10:00d'interview
01:10:00de Brigitte Bardot
01:10:01mais je ne le ferai pas
01:10:03j'ai été frappé
01:10:04j'ai été frappé
01:10:08il y a tout même
01:10:09des choses incontestables
01:10:10bon je peux en placer une
01:10:12avant que je parte définitivement
01:10:13mais restez dans la ligne du début
01:10:17ouais d'accord
01:10:17d'accord
01:10:18alors
01:10:20prime Rénov
01:10:21c'est un dispositif
01:10:22tout le monde connait
01:10:23avec un enjeu
01:10:24de
01:10:25d'économie
01:10:27d'énergie
01:10:27de développement durable
01:10:29et donc du coup
01:10:30de contribution
01:10:31et de subvention
01:10:32par rapport
01:10:33aux travaux
01:10:35de rénovation
01:10:35des maisons
01:10:36il se trouve
01:10:37que c'est géré
01:10:38Cécile comme vous l'avez dit
01:10:39par l'agence nationale
01:10:40de l'habitat
01:10:40et que cette agence nationale
01:10:42de l'habitat
01:10:43n'a rien trouvé de mieux
01:10:43que de mettre
01:10:44à peu près
01:10:45une centaine de jours
01:10:46pour analyser les dossiers
01:10:47parce qu'elle considère
01:10:48que tout nouveau dossier
01:10:50peut comporter
01:10:51un exercice
01:10:54de malhonnêteté
01:10:54donc elle vérifie
01:10:56pendant 100 jours
01:10:57et après
01:10:57il lui faut 30 jours
01:10:59pour régler
01:10:59enfin ça c'est en théorie
01:11:01et dans la pratique
01:11:02effectivement
01:11:03il y a beaucoup
01:11:03d'entrepreneurs
01:11:04qui avancent
01:11:06l'argent
01:11:06pour permettre
01:11:07aux particuliers
01:11:08de valider leur commande
01:11:09leur rénovation
01:11:10et qui se retrouvent
01:11:11bredouilles
01:11:11dans des situations
01:11:12exsangues
01:11:13et qui sont limite
01:11:14à devoir déposer
01:11:15leur entreprise
01:11:17et donc du coup
01:11:18ça commence sérieusement
01:11:20à m'agacer
01:11:21parce qu'il y a
01:11:23une espèce
01:11:24de posture
01:11:27de l'État
01:11:28autour de la non-efficacité
01:11:30de ces dispositifs
01:11:31c'est quand même
01:11:32pas très compliqué
01:11:32de suivre ce sujet
01:11:34d'optimiser les étapes
01:11:36pour permettre
01:11:37à ce qu'un dispositif
01:11:38soit contributeur
01:11:40là qu'est-ce qu'on a
01:11:41on a imaginé
01:11:42un dispositif
01:11:42pour justement
01:11:43aider les acteurs
01:11:44du bâtiment
01:11:45et du travail public
01:11:46à développer
01:11:48leurs commandes
01:11:48pour s'inscrire
01:11:49dans une démarche
01:11:50écologique
01:11:51le résultat
01:11:52c'est comme
01:11:52l'agence nationale
01:11:53de l'habitat
01:11:54ne fait pas son boulot
01:11:55tout va inversement
01:11:57donc j'aimerais bien
01:11:58qu'enfin
01:11:58une fois dans la vie
01:11:59de la France
01:12:00le ministre
01:12:02de la réforme
01:12:02de l'État
01:12:03prenne ce sujet
01:12:04et réorganise
01:12:06le fonctionnement
01:12:07des administrations
01:12:08pour que ça
01:12:09ne se reproduise pas
01:12:10c'est inacceptable
01:12:11on ferait ça
01:12:12dans le privé
01:12:13on se ferait sortir
01:12:14en 2 secondes 30
01:12:15et encore
01:12:17on ne vous a pas parlé
01:12:18des C2E
01:12:18parce que là
01:12:19il y a aussi
01:12:19un truc important
01:12:20à dire
01:12:21enfin bref
01:12:21peu importe
01:12:22merci beaucoup
01:12:23allez vous rester avec nous
01:12:24on va revenir sur
01:12:25peut-être
01:12:26des référendums
01:12:27avant 2027
01:12:28puisqu'Emmanuel Macron
01:12:29pourrait lever
01:12:30le voile
01:12:31ce soir
01:12:31à TF
01:12:32alors parlons vrai
01:12:3320 ans après le référendum
01:12:34sur le traité constitutionnel européen
01:12:36un retour du référendum
01:12:37vous paraît-il souhaitable
01:12:38et à cette question
01:12:39sur quel sujet
01:12:40souhaiteriez-vous
01:12:41un référendum
01:12:42vous êtes à 79%
01:12:43sur l'immigration
01:12:44à 13%
01:12:45sur la dépense publique
01:12:46à 7%
01:12:47sur les retraites
01:12:48et à 1%
01:12:49sur la fin de vie
01:12:50vous voulez réagir
01:12:51vous avez d'autres sujets en vue
01:12:53venez nous le dire
01:12:53au 0826 300 300
01:12:55on fait une petite pause
01:12:56les vrais voix reviennent
01:12:57dans un instant
01:12:58Sud Radio
01:12:59votre attention
01:13:00est notre plus belle récompense
01:13:02tous les week-ends
01:13:03je suis branché
01:13:03Sud Radio
01:13:04mais ça fait quelques années
01:13:06déjà
01:13:06Sud Radio
01:13:09parlons vrai
01:13:10les vrais voix
01:13:11Sud Radio
01:13:1217h-19h
01:13:13Philippe David
01:13:14Cécile de Ménibus
01:13:16les vrais voix
01:13:17jusqu'à 19h
01:13:18et c'est un plaisir
01:13:19de vous accueillir
01:13:19tous les jours
01:13:20en tout cas
01:13:21c'est
01:13:21voilà
01:13:22c'est tous les jours
01:13:23une joie d'être avec vous
01:13:24avec Philippe Milger
01:13:25qui est très content
01:13:25de venir tous les jours
01:13:26je suis très content
01:13:27mais avec cette équipe
01:13:28vraiment je suis emballé
01:13:29oui je suis emballé
01:13:30non mais vraiment
01:13:31c'est gentil
01:13:32merci beaucoup
01:13:32il y a des gens
01:13:33avec lesquels
01:13:34j'aime être en dévaccord
01:13:35et d'autres
01:13:36dont je m'inquiète
01:13:37quand ils font d'accord avec
01:13:38en tout cas
01:13:41c'est Bruno Pommard
01:13:42en face de lui
01:13:43président d'initiative
01:13:43sécurité intérieure
01:13:44et maire de Belleflou
01:13:45et Pierre-Yves Martin
01:13:47consultant indépendant
01:13:48on vous souhaite la bienvenue
01:13:49tout de suite
01:13:49le coup de projecteur
01:13:50des vrais voix
01:13:50les vrais voix Sud Radio
01:13:52le coup de projecteur
01:13:54des vrais voix
01:13:55va-t-il demander
01:14:03aux français
01:14:04de trancher
01:14:05le chef de l'état
01:14:06va s'exprimer ce soir
01:14:07à la télévision
01:14:07pour tenter de renouer
01:14:09avec les français
01:14:10en 2025
01:14:11nous continuerons de décider
01:14:13et je vous demanderai aussi
01:14:15de trancher
01:14:16certains de ces sujets déterminants
01:14:18quel est l'objectif recherché
01:14:19par monsieur Macron
01:14:20en voulant organiser
01:14:21un référendum
01:14:22c'est occuper
01:14:23le terrain médiatique
01:14:25c'est venir
01:14:27contrer son premier ministre
01:14:29qui a lui aussi
01:14:30une idée
01:14:31de référendum
01:14:32les français aimeraient
01:14:33qu'ils portent
01:14:34sur des sujets précis
01:14:35les questions budgétaires
01:14:36sont prioritaires
01:14:37pour 62% des français
01:14:38il y aura-t-il donc
01:14:40des référendums
01:14:41avant 2027
01:14:43Emmanuel Macron
01:14:43pourrait le lever
01:14:44en tout cas lever le voile
01:14:45ce soir
01:14:46lors de son grand entretien
01:14:47sur TF1
01:14:48en coulisses
01:14:48chaque camp défend déjà
01:14:50ses priorités
01:14:51alors parlons vrai
01:14:52craignez-vous
01:14:52un coup de com'
01:14:53de la part d'Emmanuel Macron
01:14:54et à cette question
01:14:55sur quel sujet
01:14:56souhaiteriez-vous
01:14:57un référendum
01:14:58vous dites
01:14:58à 13%
01:14:59sur la dépense publique
01:15:00à 7%
01:15:01sur les retraites
01:15:02à 79%
01:15:03sur l'immigration
01:15:04et à 1%
01:15:05sur la fin de vie
01:15:06vous avez
01:15:07d'autres idées
01:15:08de référendum
01:15:08venez nous les donner
01:15:09au 0826
01:15:11300 300
01:15:12en l'occurrence
01:15:13Emmanuel Macron
01:15:13sera sur TF1
01:15:14ce soir à 21h10
01:15:15pendant 2h30
01:15:16d'échange
01:15:17autour de l'actualité
01:15:18nationale et internationale
01:15:19je crois qu'Emmanuel Macron
01:15:23est comment dirais-je
01:15:24sincère
01:15:25dans sa volonté
01:15:27d'instaurer un référendum
01:15:29d'abord
01:15:30pour une raison simple
01:15:31c'est que
01:15:32il l'a promis
01:15:33déjà
01:15:33et certes
01:15:35il a trahi
01:15:35certaines promesses
01:15:37mais là
01:15:37on approche
01:15:38doucement
01:15:39du crépuscule
01:15:40de son second quinquennat
01:15:42et ça peut être
01:15:43une manière
01:15:44pour lui
01:15:45de sortir
01:15:46de manière digne
01:15:47d'un second mandat
01:15:49qui n'a pas été
01:15:49pour l'instant
01:15:50éblouissant
01:15:51deuxième élément
01:15:53l'immigration
01:15:54moi
01:15:55me plairait beaucoup
01:15:56et je constate
01:15:57que dans la rédaction
01:15:58de l'article 11
01:16:00en lui donnant
01:16:01une extension
01:16:02acceptable
01:16:03on pourrait
01:16:05traiter
01:16:05de l'immigration
01:16:06sur le plan social
01:16:08reste qu'il faut
01:16:09que ce soit
01:16:10un projet de loi
01:16:11et donc là
01:16:12il y aurait
01:16:12le problème
01:16:13puisqu'apparemment
01:16:14ça n'est pas
01:16:15forcément
01:16:16la voie
01:16:17que va emprunter
01:16:17le président
01:16:18donc
01:16:19c'est une chose
01:16:21qui va être intéressante
01:16:22que va-t-il faire
01:16:24comment va-t-il
01:16:25se sortir
01:16:26du guet-pied
01:16:27où il est
01:16:27à l'heure actuelle
01:16:28mais
01:16:29il est habile
01:16:31non
01:16:32moi l'idée
01:16:33évidemment
01:16:34de se référer
01:16:35au peuple
01:16:35pour savoir
01:16:36un petit peu
01:16:36pour les grands
01:16:37sujets
01:16:37de société
01:16:38moi j'aurais été
01:16:39beaucoup plus
01:16:40comment dire
01:16:40fixé
01:16:42sur les dépenses
01:16:44publiques
01:16:44il y a quelque chose
01:16:45qui m'obsède
01:16:46quand je vois
01:16:46comment on dépense
01:16:47le pognon
01:16:473300 milliards
01:16:49et puis on continue
01:16:49on ne cesse plus
01:16:51de dépenser
01:16:52d'argent
01:16:52dans tous les sens
01:16:52donc je pense
01:16:53que c'était
01:16:54intéressant
01:16:55de voir un petit peu
01:16:56ce que ça va donner
01:16:57alors beaucoup
01:16:57sont sur l'immigration
01:16:58parce que encore une fois
01:16:59c'est un sujet
01:17:00qu'on hyper médiatise
01:17:01et évidemment
01:17:02les gens
01:17:03sont un peu
01:17:04comme des mulets
01:17:05on va verser
01:17:06ce dont on parle le plus
01:17:07mais pour moi
01:17:07un référendum
01:17:09sur la dépense publique
01:17:10je pense que ça serait nécessaire
01:17:11parce que visiblement
01:17:12on n'apporte pas de solution
01:17:12le seul ennui Bruno
01:17:14c'est qu'il a été proposé
01:17:15par le premier ministre
01:17:17et que donc
01:17:18Emmanuel Macron
01:17:19n'aime pas
01:17:20ça du tout
01:17:20oui c'est vrai
01:17:21oui exact
01:17:21Pierre-Yves Martin
01:17:22moi j'ai une autre
01:17:24interprétation
01:17:25une autre grille de lecture
01:17:26je ne comprends pas
01:17:28ce sujet
01:17:29de référendum
01:17:30je ne le comprends pas
01:17:31parce qu'il y a eu
01:17:32des élections
01:17:33il me semble
01:17:34que notamment législatives
01:17:36il me semble
01:17:37que les blocs
01:17:38et les tendances
01:17:39qui ont été exprimées
01:17:40lors de ces suffrages
01:17:41sont assez inquiétants
01:17:43ou assez nets
01:17:44et que de ce fait
01:17:46ça sert à rien
01:17:48enfin le peuple a voté
01:17:49et quelque part
01:17:50il a voté
01:17:51en plaçant le RN
01:17:52puis
01:17:53France Insoumise
01:17:55on a trois blocs
01:17:56mais du coup
01:17:58il y a quand même
01:17:59une expression
01:18:00d'un ras-le-bol
01:18:00et donc du coup
01:18:01une fois que le peuple
01:18:03a dit
01:18:03j'en ai ras-le-bol
01:18:04en fait ça sert à rien
01:18:05de refaire
01:18:06un dispositif
01:18:08de type référendum
01:18:09parce qu'en fait
01:18:09ce que l'opinion
01:18:10de ce que je comprends
01:18:11je peux me tromper
01:18:12je marche sur des oeufs
01:18:13beaucoup
01:18:14toujours avec élégance
01:18:16vous voulez un référendum
01:18:19Pierre-Yves Martin
01:18:20doit-il rester dans les rangs
01:18:21venez le dire
01:18:22au zéro mission
01:18:23je pense que c'est important
01:18:25parce qu'actuellement
01:18:25on est dans une situation
01:18:26de blocage total
01:18:27on a trois groupes
01:18:29et on fait du
01:18:29je ne vous comprends pas
01:18:30la pierrice
01:18:31parce que le résultat
01:18:32des législatives
01:18:34il y a eu
01:18:34un front
01:18:35un front républicain
01:18:38qui a dénaturé
01:18:39complètement
01:18:40les résultats
01:18:40du premier tour
01:18:41là votre raison
01:18:43oui mais il y a quand même
01:18:44il y a quand même
01:18:4610 millions
01:18:46il y a quand même
01:18:4710 millions d'électeurs
01:18:48qui ont voté
01:18:48pour le Rassemblement National
01:18:50on est bien d'accord
01:18:51donc du coup
01:18:51c'est un signal hyper fort
01:18:53d'accord
01:18:53et donc du coup
01:18:54rien n'a été fait
01:18:55par rapport à ce signal
01:18:56voilà rien n'a été fait
01:18:57mais quoi
01:18:58qu'est-ce que tu voulais
01:18:58qu'on fasse ?
01:18:59je ne sais pas
01:18:59un gouvernement
01:19:00d'Union Nationale
01:19:01faire rentrer
01:19:04ou faire rentrer
01:19:06ce que je
01:19:08j'ai l'impression
01:19:09qu'à chaque fois
01:19:10on remet
01:19:11un nouveau
01:19:12un nouveau référendum
01:19:13c'est un peu comme
01:19:14quand Bayrou dit
01:19:15tiens on va faire
01:19:15une commission quoi
01:19:16c'est vieux comme
01:19:17la Troisième République
01:19:18ça va les occuper
01:19:19il ne se passera rien
01:19:20et puis on va gagner du temps
01:19:21c'est un peu comme ça
01:19:22que je l'entends
01:19:22mais j'ai une vision
01:19:23peut-être
01:19:23ça n'a rien à voir
01:19:24avec vos ateliers
01:19:25de réflexion
01:19:26Philippe Bilger
01:19:28je vous déteste
01:19:29et il vous le rend bien
01:19:32une question
01:19:33on parlait la semaine dernière
01:19:35c'était des bruits
01:19:35qui couraient dans les couloirs
01:19:36qu'on pourrait avoir
01:19:37notamment un référendum
01:19:38sur les rythmes scolaires
01:19:40est-ce que vous ne croyez pas
01:19:41que la pire chose à faire
01:19:42serait de faire un référendum
01:19:44sur un sujet
01:19:44qui n'intéresse personne
01:19:45comme celui-là
01:19:46et où il y aurait
01:19:4720% de participation
01:19:48ce n'est pas pire
01:19:49que de ne pas faire
01:19:49de référendum
01:19:50je suis de votre avis
01:19:51on ne peut pas choisir
01:19:53n'importe quel sujet
01:19:54même dans le cadre
01:19:55d'un QCM
01:19:56il faut que ce soit
01:19:57à la hauteur
01:19:58de la consultation populaire
01:20:01on n'en a pas eu
01:20:02depuis des lustres
01:20:0320 ans
01:20:03voilà
01:20:04l'immigration
01:20:04est un vrai sujet
01:20:05la dépense publique
01:20:06est un vrai sujet
01:20:07pour moi c'est deux choses importantes
01:20:08l'immigration
01:20:08il en voudrait peur
01:20:10le président
01:20:11même si on avait
01:20:12la possibilité
01:20:13c'est trop compliqué
01:20:13c'est trop dangereux
01:20:14le fait accompli
01:20:18oui mais ce serait
01:20:19par contre la dépense publique
01:20:20ce serait à l'article 89
01:20:22voilà
01:20:22excusez-moi
01:20:23qu'est-ce que vous posez
01:20:23comme question
01:20:24sur la dépense publique
01:20:25faut-il interdire
01:20:25le déficit budgétaire
01:20:26non, non, non, non
01:20:27pourquoi pas
01:20:29mais pourquoi on ne passe pas
01:20:31pourquoi dans un budget
01:20:32pardon Bruno
01:20:33mais pourquoi dans un budget
01:20:34on ne part pas
01:20:36sur un équilibre
01:20:37je peux vous dire un truc
01:20:38ça, vous le faites voter
01:20:39ça passe
01:20:40c'est 10 fois plus dur
01:20:41socialement
01:20:42que ce que je disais
01:20:43tout à l'heure
01:20:43contre lequel vous étiez
01:20:45oh je ne suis pas sûr
01:20:46en milliards
01:20:47vous prenez déficit social
01:20:48déficit budgétaire
01:20:49moi je vais te dire un truc
01:20:50quand tu vois les dérapages
01:20:52qu'il y a
01:20:52moi je suis maire
01:20:53d'une toute petite commune
01:20:54moi j'ai de l'argent
01:20:55sur mon compte
01:20:56oui oui j'ai de l'argent
01:20:57je ne suis pas endetté
01:20:58rien du tout
01:20:59quand le préfet
01:21:00nous donne des consignes
01:21:00en nous disant
01:21:01attention à l'argent
01:21:02que vous gérez
01:21:02en tant que maire
01:21:03etc
01:21:03je leur dis
01:21:04mais dites donc
01:21:05les amis
01:21:05ceux qui nous gouvernent
01:21:07ils ne nous donnent pas l'exemple
01:21:08non mais c'est ça
01:21:09c'est pour ça qu'à un moment donné
01:21:10je pense que les dépenses
01:21:11lui que c'est quelque chose
01:21:12d'important à prendre en compte
01:21:13d'annuler tout un tas de commissions
01:21:14à la compte
01:21:15tous ces trucs qui existent
01:21:16qui ne servent à rien
01:21:16le CC en premier
01:21:17ça coûte 200-300 millions d'euros par an
01:21:19ça sert strictement
01:21:20le CC
01:21:20le Conseil économique
01:21:21social et environnement
01:21:22le CC ne sert strictement à rien
01:21:23ça fait des rapports comme ça
01:21:24j'ai participé à des sessions
01:21:26ça part à sa charge
01:21:27et ça paye du monde
01:21:28à rien branler
01:21:29voilà
01:21:29mais ça ne sera jamais
01:21:30soumis au référendum
01:21:31enfin Bruno
01:21:32il faut être fait
01:21:33mais exemple
01:21:34s'il y avait un référendum
01:21:36on a mis 4 sujets
01:21:37on en parlait avec Cécile
01:21:38sur lequel vous voudriez faire
01:21:39un référendum
01:21:40vous le feriez sur quoi
01:21:41à chacune des vraies voix
01:21:42l'immigration
01:21:42s'il est possible
01:21:44si on peut le faire
01:21:45si on le rapporte
01:21:46aux problèmes sociaux
01:21:47et économiques
01:21:48on a le droit
01:21:49d'y introduire l'immigration
01:21:51si c'est convenable
01:21:52constitutionnellement
01:21:54je suis à fond pour
01:21:55les français
01:21:55c'est ce qu'ils veulent
01:21:56sur quelle question
01:21:57par exemple
01:21:58mais quelle question
01:21:58vous poseriez sur l'immigration
01:21:59faut-il par exemple
01:22:02arrêter radicalement
01:22:05le flux des entrées
01:22:07illégales
01:22:08d'accord
01:22:08je suis d'accord avec toi
01:22:10mon cher Philippe
01:22:11mais comment on fait ?
01:22:14parce que dès lors
01:22:14qu'on ne contrôle pas
01:22:15les frontières
01:22:15c'est là où il y a le truc
01:22:17par contre sur le déficit
01:22:18ça serait à mon avis
01:22:19peut-être plus réalisable
01:22:21je ne sais pas
01:22:22vous feriez quoi sinon
01:22:22sur quoi par exemple
01:22:24comme autre sujet
01:22:25par rapport au cadre
01:22:25qu'on a mis ?
01:22:26ce que je disais
01:22:26les autres
01:22:27un fasse non
01:22:28si vous aviez
01:22:28non j'ai pas d'idée
01:22:30sur le
01:22:32budget
01:22:32il y a une vraie question
01:22:33du référendum
01:22:34qui est
01:22:35décidez-vous
01:22:37d'utiliser
01:22:38la même approche
01:22:39budgétaire
01:22:40et le même pilotage
01:22:40budgétaire
01:22:41pour l'état
01:22:42que dans une entreprise
01:22:42ou pour un particulier
01:22:44en fait c'est des principes
01:22:45tout simples
01:22:45et du coup
01:22:47il peut y avoir
01:22:48effectivement
01:22:49une espèce de raz-de-marée
01:22:50que ce soit applicable
01:22:51oui
01:22:51mais ça
01:22:52c'est plus pratique
01:22:53que le problème
01:22:54d'immigration
01:22:54quand tu commences
01:22:55un budget
01:22:55quand tu commences
01:22:56à construire ton budget
01:22:57et qu'il est déjà
01:22:58déficitaire
01:22:59il y a juste un problème
01:23:00si tu te pointes
01:23:00devant ton banquier
01:23:01en lui disant
01:23:02bon alors je gagne 100
01:23:03mais en fait
01:23:03je vais en dépenser 125
01:23:04ça ne va pas le faire
01:23:07parce qu'en fait
01:23:07c'est juste ça la règle
01:23:08est-ce que par exemple
01:23:09le référendum
01:23:10voulez-vous que les lois français
01:23:11soient supérieures
01:23:12aux traités européens
01:23:13ça ça ne ferait pas
01:23:13dire du mot d'aux urnes
01:23:14ça c'est très bon
01:23:16du coup c'est toute la construction
01:23:19européenne
01:23:20que vous dézinguez
01:23:22il me semble
01:23:24sur certains sujets
01:23:26peut-être
01:23:26sur un grand nombre
01:23:27de sujets
01:23:28c'est un ou un grand nombre
01:23:29vous vous mettez d'accord
01:23:30les deux
01:23:30c'est pareil
01:23:31il y a un certain
01:23:32grand nombre
01:23:32de bonnes idées
01:23:36parfois
01:23:36faut-il expulser
01:23:38les détenus étrangers
01:23:39oui mais le problème
01:23:40c'est que vous avez beau faire
01:23:41vous avez beau faire
01:23:42un référendum
01:23:43si vous n'avez pas
01:23:43les laisser passer
01:23:44consulaires des pays
01:23:45vous voyez ce que je veux dire
01:23:47c'est là où c'est compliqué
01:23:48on peut tout s'autoriser
01:23:49à partir du moment
01:23:50on a un oui
01:23:50oui mais
01:23:52il faut des choses
01:23:53sur l'expulsion
01:23:54tu ne peux pas tout autoriser
01:23:55parce que
01:23:55si le pays
01:23:56qui est destinataire
01:23:58refuse
01:23:58il met tout en compte
01:24:00la force que ça donne
01:24:01tout de même
01:24:01à l'autorité française
01:24:03avec une consultation
01:24:05qui donne
01:24:06sur un tel sujet
01:24:0780% de oui
01:24:09on parlait de l'Algérie
01:24:10tout à l'heure
01:24:10c'est très déceptif
01:24:11voilà exactement
01:24:12c'est ça le problème
01:24:13on est déçu
01:24:14donc qu'est-ce qu'on fait
01:24:16mais d'ailleurs
01:24:16pour tous les sujets
01:24:18le problème se pose
01:24:19parce qu'en réalité
01:24:20une fois que le peuple français
01:24:22a dit oui
01:24:23ça implique que la mesure
01:24:25soit traduite
01:24:26de manière opératoire
01:24:27par un pouvoir politique
01:24:29qui est capable
01:24:30de la mettre en oeuvre
01:24:31c'est tout à fait ça
01:24:31comme ce n'est pas le cas
01:24:32on repart à zéro
01:24:34donc pour vous
01:24:34ce soir c'est de la com
01:24:35et ça va s'arrêter là
01:24:36est-ce qu'on a vraiment
01:24:37est-ce qu'on a besoin
01:24:38vraiment d'un référendum
01:24:40est-ce qu'on ne peut pas
01:24:40juste écouter en tout cas
01:24:41les français
01:24:43qui disent la même chose
01:24:43oui mais Cécile
01:24:44ils sont très bonnes questions
01:24:47mais il faut penser
01:24:48que non mais réellement
01:24:49que c'est d'abord
01:24:50en progrès
01:24:51que c'est d'abord
01:24:53pour Emmanuel
01:24:55il y a vraiment une manière
01:24:56de s'en tirer
01:24:57il faut voir ça
01:24:59comme ça
01:24:59oui absolument
01:25:00se redorer
01:25:01un peu le blason
01:25:01à peu près
01:25:02tout à fait
01:25:03pourquoi ?
01:25:04pour quel avenir ?
01:25:04je ne sais pas en tout cas
01:25:05et donc du coup
01:25:07sur les gilets jaunes
01:25:08en fait on en parlait
01:25:09l'autre fois
01:25:10il y a quand même
01:25:11beaucoup de matière
01:25:12qui a été exprimée
01:25:13formalisée etc
01:25:14jamais réellement exploitées
01:25:17les cahiers de doléances
01:25:18je pense que si
01:25:19quelque part
01:25:20au lieu de faire des référendums
01:25:21ouvrant les cahiers de doléances
01:25:22si on mettait une équipe dédiée
01:25:24pour traduire tout ça
01:25:25et sortir une synthèse
01:25:26avec des engagements clairs
01:25:27un nouveau comité théodule
01:25:29surtout
01:25:30qu'on peut les consulter
01:25:35maintenant
01:25:35allez les amis
01:25:37merci beaucoup
01:25:37en tout cas
01:25:38c'était très sympa
01:25:39de vous avoir
01:25:39merci Philippe Bilger
01:25:40merci Bruno Pommard
01:25:41merci Pierre-Yves Martin
01:25:43dans un instant
01:25:44avec Nicolas Leroy
01:25:46on va vous parler
01:25:46de l'armement
01:25:48par la voie
01:25:50en tout cas
01:25:50de l'emploi
01:25:52avec nos invités
01:25:53et en l'occurrence
01:25:54Gérard Longuin
01:25:56serait avec nous
01:25:57ancien ministre
01:25:57de la défense
01:25:58et de l'industrie
01:25:59juste après
01:26:01à partir de 20h
01:26:01Philippe David
01:26:02les vrais voix du foot
01:26:04et on va avoir
01:26:04un menu très copieux
01:26:05on va parler
01:26:06de la ligue de football
01:26:07professionnelle
01:26:08qui va peut-être être réformée
01:26:09évidemment
01:26:09la dernière journée
01:26:10de championnat
01:26:10les trophées UNFP
01:26:13et on conclura
01:26:14avec les affaires
01:26:14d'arbitrage
01:26:15parce que là
01:26:16c'est complètement fou
01:26:17allez restez avec nous
01:26:18on reste ensemble
01:26:19bien sûr
01:26:19jusqu'à 21h même
01:26:20cette fois-ci
01:26:21à 21h
01:26:23à 21h

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