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  • 13/05/2025

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Je suis un vrai fan de hockey.
00:04Je trouve que tout va bien quand le Canadien va bien.
00:08Et en regardant l'histoire du club,
00:10on s'aperçoit que dans les années 70,
00:12ça allait bien pas mal tout le temps.
00:18Six Coupes Stanley en dix ans.
00:20Six!
00:22Donc quatre de suite entre 1975 et 1979.
00:27Durant la deuxième moitié des années 70,
00:29la domination des Canadiens de Montréal est absolue.
00:33On parle d'une équipe qui a redéfini les standards du hockey.
00:36Une dynastie comme il n'y en a pas eu beaucoup
00:38dans la grande histoire du sport.
00:44On a perdu Jean Béliveau, on a perdu des bons joueurs
00:46et l'athlète va continuer à gagner.
00:48Le Canadien fait partie d'une catégorie tout à fait spéciale de champions.
00:59Nous sommes en 75-76.
01:04Ça fait deux ans que les Flyers de Philadelphie
01:06gagnent en sommant la terreur à travers la Ligue.
01:11Philadelphie a quand même gagné deux fois la Coupe Stanley.
01:14Parce que tout le monde, tous les instructeurs,
01:18voyaient que c'était la manière de gagner.
01:22C'était la manière de gagner.
01:25Parce que tu pouvais gagner sans talent.
01:28On dit tout le temps qu'on s'identifie au meilleur.
01:30Les autres clubs, ça faisait des durs à cuire.
01:35Puis ça prenait une intimidation.
01:37Puis c'est comme ça que le hockey avait changé.
01:44Là, c'est le bras, le bas de combat.
01:48Puis là, c'est la guerre.
01:50Si t'es pas fait pour jouer au hockey,
01:53en ligne nationale,
01:54si t'es pas tough,
01:55puis t'as peur de ta mère,
01:58t'as pas ta place là.
01:59Et c'est le message
02:01que les Broad Street Bullies
02:03ont lancé à toute la Ligue nationale de hockey.
02:06Ça fonctionnait à plusieurs endroits.
02:08À Los Angeles, des fois, il arrivait,
02:09puis il y avait la moitié de l'équipe qui était malade.
02:12Juste parce que Philadelphie,
02:14ça en allait jouer là-bas.
02:18348 minutes,
02:19puis quelque chose comme 472 minutes en pénalité,
02:22deux années consécutives pour Dave Schultz.
02:26Ça fait tout près de 800 minutes en pénalité,
02:28sur les plus davantage.
02:31Incroyable, impensable dans le hockey moderne.
02:34800 minutes de pénalité en deux ans.
02:36Ça, c'est le double de Guy Lafleur
02:38durant toute sa carrière.
02:41Dave Schultz, là, il arrivait ici à Montréal.
02:43Il faisait la première page du journal.
02:46Ça n'avait aucun sens.
02:48On donnait l'attention à ça
02:50comme si c'était des héros.
02:51Et ce qui a emmené ça,
02:53ce qui a emmené cette époque-là,
02:55c'était l'expansion trop rapide.
02:59N'oubliez pas qu'on n'avait pas de joueurs d'Europe,
03:00on n'avait pas de Russes.
03:02Et là, tu pars de 6 à 12 clubs,
03:0414, 16,
03:05tu manques de talent.
03:08Maintenant, est-ce que les arbitres faisaient leur travail?
03:11Bien, ils décernaient des pénalités quand même.
03:13La preuve, le nombre de pénalités décernaient,
03:15c'est que ça n'arrêtait pas.
03:17Ça n'arrêtait jamais.
03:18À chaque présence sur la glace,
03:20le premier trio, comme le quatrième trio,
03:22c'était la guerre au village.
03:24Je me souviens même, comme journaliste intimidant,
03:26de pénétrer au spectre de Philadelphie,
03:28les spectateurs suentaient la violence eux-mêmes dans leur tête.
03:32Je me souviens, ils appelaient ça Schultz Army,
03:35c'était le fan club de Dave Schultz.
03:38Des espèces de castes de soldats romains,
03:40des capes, c'était quasiment l'Halloween en permanence
03:44à Philadelphie.
03:48Pour contrer les gros bras en jaune-orange,
03:50Serge Savard a une idée toute simple.
03:53Ajouter du muscle et rendre tous les coups aux Flyers
03:55dès le premier match pré-saison entre les deux équipes.
03:58Moi, j'ai parlé au prof Caron,
04:02Ronald Caron, qui était l'assistant de Sam Pauloff,
04:04puis j'ai dit, j'ai dit, nous autres là, on est tannés
04:08de se faire taper sur la gueule,
04:10puis on arrive à Philadelphie,
04:13puis il y a 5-6 qui sont malades,
04:15puis ils ne veulent pas jouer, puis ils ont peur,
04:16puis c'est toujours des batteurs,
04:18c'est pas normal qu'on soit obligé de se battre
04:20contre ce gang de voyous-là.
04:21J'ai dit, il faudrait régler leurs problèmes.
04:24Dans les mineurs, on avait quand même des joueurs,
04:26des durs à cuire.
04:27On avait ramené des gold-up,
04:28on avait des Gilles Lupien,
04:29des Sean Chanahan,
04:31tous des montres,
04:31des 6 pieds 4, 6 pieds 3, 6 pieds 4,
04:33tous des toughs.
04:35Dans le calendrier des parties pré-saison,
04:37le Canadien avait affronté les Flyers.
04:40Dès que la rondelle est tombée à terre,
04:41les gants aussi ont suivi.
04:43Et là, pour la première fois,
04:44les joueurs du Canadien avaient sorti
04:45une correction au joueur des Flyers.
04:46Bobby Clark et Rice Bruh
04:48lâchent les gants un contre l'autre.
04:49Bobby Clark, c'était le capitaine des Flyers.
04:51Il ne fallait jamais toucher à Clark,
04:52lui, pour faire ce qu'il voulait.
04:54Mais lorsqu'on s'attaquait à lui,
04:55évidemment, il était entouré de durs à cuire.
04:58Puis là, les deux bancs sont vidés.
05:00C'était pas du hockey, on en convient,
05:03mais il reste, on avait un point à prouver
05:04et on l'a prouvé ce jour-là.
05:06Je ne pense pas que le Canadien
05:07avait perdu un combat ce soir-là.
05:09Et ça avait réglé une partie du problème.
05:11Et par la suite, les Flyers
05:12ne nous ont pratiquement,
05:14pratiquement jamais battu.
05:16La tactique fonctionne.
05:18À force de recevoir des taloches,
05:20le doute s'installe dans la tête des Flyers.
05:23Le Canadien a joué ce style de hockey-là,
05:27permettant à Jacques Lemaire
05:29qui lui a regardé à gauche,
05:30regardé à droite,
05:31avec tout son talent.
05:34«Moi, tu me fais frapper,
05:35tu me fais décapiter ce soir.
05:37Non, non, non. »
05:38Les gars lui disaient,
05:39on prend le souhait de toi.
05:40Steve Schott, la même chose.
05:41Alors, ces gars-là se sont manifestés,
05:44ils ont joué, ils ont bien joué.
05:46Au Forum, le numéro 16 d'Henri Richard
05:49est retiré en décembre 75.
05:52Le Pocket Rocket a gagné 11 Coupes Stanley
05:54avec la même équipe.
05:56Un record impossible à battre
05:57et une carrière qui suscite
05:59l'admiration de ses coéquipiers.
06:00Il y avait un caractère bouillant,
06:03comme Maurice, d'ailleurs.
06:04Je pense que c'était dans la famille
06:06qu'il y avait un caractère comme ça.
06:09Il n'était pas tellement gros
06:10et tellement grand,
06:11mais sa détermination était tellement grande.
06:14Et je pense que ça a été vraiment
06:15un exemple qu'il fallait suivre
06:17si on voulait continuer à gagner.
06:19Quand on gagnait la Coupes Stanley,
06:22après, on l'a vu à Henri à sa taverne.
06:25On lui disait à Henri,
06:26on t'a encore manqué cette année
06:27parce qu'on a gagné encore la Coupes Stanley.
06:29Il trouvait ça très drôle.
06:32Henri est une légende vivante.
06:34Du fond de sa taverne,
06:36ses bras meurtris tendent le flambeau.
06:39Les joueurs votent pour élire
06:40un nouveau capitaine
06:41qui devra le porter bien haut.
06:42Le vote était tenu secret.
06:46On n'avait pas de dévoilement.
06:47J'imagine que si la direction
06:49en voulait un plus qu'un autre,
06:51même s'il y avait eu deux votes
06:52et l'autre en avait eu 22,
06:54celui de deux passait
06:55s'il voulait le faire passer.
06:56Parce qu'on n'a jamais su
06:58le montant des votes.
07:00Mais c'était Yvan Courmay.
07:01La plupart des joueurs
07:02votaient pour l'ancienneté.
07:05À cette époque-là,
07:05il y avait le facteur seniorité.
07:08Yvan était le joueur le plus vieux.
07:11Normalement, la capitaine,
07:12c'est non seulement le plus vieux,
07:13normalement, c'est un des meilleurs joueurs
07:15ou sinon le meilleur joueur.
07:17Yvan remplissait tous ces critères-là.
07:20Il parlait en patinant.
07:22C'était sa façon de s'exprimer.
07:24C'était un joueur qui était fier,
07:27qui ne se laissait pas bousculer.
07:29En plus de ça, après Henri-Richard,
07:32tu dis quatre mots
07:32et tu es volubile.
07:39Au printemps 76,
07:40Montréal termine en tête du classement
07:43avec 127 points.
07:45La Fleur est enfin
07:46le premier compteur de la Ligue.
07:50Il est adulé par les fans,
07:52mais quand tu joues pour le Canadien
07:53des années 70,
07:55c'est l'équipe qui compte avant tout.
07:57Le Canadien des années 10, 15,
07:58même 20 dernières années,
07:59ça a toujours été l'équipe au complet.
08:01On a perdu Maurice-Richard,
08:02on a perdu Jean-Béliveau,
08:03on a perdu des bons joueurs
08:04et le club a continué à gagner.
08:06Et c'est ça qu'on veut répéter encore.
08:07Les séries de 1976 commencent
08:11et pour le Canadien,
08:13l'ennemi ultime,
08:14c'est Philadelphie.
08:16Les Flyers sont redoutables,
08:18mais Montréal possède une carte cachée
08:20pour rivaliser de robustesse
08:21avec cette bande de fiers à bras.
08:23Cette semaine,
08:28au Légende de la route,
08:29une de mes décennies préférées
08:30en automobile,
08:31les années 60.
08:33Le confort des années 60
08:35n'a rien en vue
08:36au confort des années 2000.
08:37Légende de la route,
08:39jeudi 20h30,
08:41sur Historia.
08:42Fille,
08:43tu contentes ton nouveau Tucson?
08:44Maison,
08:45super bien équipé
08:46et très abordable.
08:48Je te le dis,
08:49j'en prends vraiment soin.
08:50D'ailleurs,
08:53as-tu quelque chose
08:54pour te changer, toi?
08:55Non.
08:55J'ai ce qu'il te faut.
08:59Exagère pas un peu.
09:01Aimerais-tu mieux pédaler?
09:03Pendant l'événement
09:04Prix du fabricant,
09:05louez le Tucson 2.0L 2017
09:07à traction intégrale
09:08pour seulement 57 $ par semaine.
09:10C'est un des premiers sons
09:15qu'on entend.
09:20On grandit
09:21et ces notes font partie
09:25de la trame sonore
09:26de nos vies.
09:29Et au cœur
09:30de cette symphonie,
09:32un son nous permet
09:33de passer plus vite
09:34à la prochaine note
09:35que la vie nous réserve.
09:37Flash Interac
09:41Oh, oui!
09:44La plus douce douceur!
09:46Va les pattes!
09:48Charmin Ultra Soft
09:48est si doux
09:49que vous voyez la douceur
09:50grâce à nos coussies
09:51et méconforts.
09:52De plus,
09:52vous pouvez en utiliser
09:53jusqu'à quatre fois moins
09:54que la marque de l'oiseau
09:54à une épaisseur.
09:56Allons-y gaiement
09:56avec Charmin.
09:58Ça fait dix semaines.
10:01Et voilà,
10:02c'est fait.
10:03Je n'y serais pas
10:04arrivée toute seule.
10:05C'est...
10:05Vive la technologie!
10:13D'abord,
10:14il y a des lames affûtées,
10:16puis une lubrification
10:17qui protège
10:18et rafraîchit.
10:19Brrr!
10:20Avec lubrification
10:21avant et après les lames.
10:23Protège
10:24et rafraîchit
10:25pendant le rasage.
10:26ProShill Chill
10:27de Gillette.
10:28Maman a toujours eu
10:37le don d'arranger les choses.
10:39Montrez-lui votre reconnaissance
10:41avec le nouveau
10:41baril double de PFK
10:43rempli de huit morceaux
10:45de poulet,
10:45huit bâtonnets tendres,
10:46recettes originales,
10:48des frites
10:48et une salade.
10:49Tout ça
10:49pour seulement 30 dollars.
10:51En vente dès maintenant.
10:52Et à la fête des mères,
10:53obtenez un baril enregistreur
10:55pour remercier votre mère.
10:57bon à s'enlécher les doigts.
11:01Papa!
11:02Bien joué!
11:02Désolé, les enfants.
11:03Vous vous êtes tués au travail?
11:05J'ai passé la journée debout.
11:06Les semelles Dr. Scholl's Massaging Gel
11:08ont un gel ondulé
11:09qui offre un confort incroyable
11:10conçu pour vous redonner de l'énergie.
11:12Dr. Scholl's,
11:13une recharge d'énergie.
11:15Allez!
11:16Êtes prêts?
11:18Passez!
11:27Le début des séries de 1976
11:53est une formalité pour le Canadien.
11:54L'équipe franchit avec confiance
11:56toutes les rondes
11:57jusqu'à l'affrontement final
11:58contre Philadelphie.
12:01C'est là
12:01que l'atmosphère change
12:03dans le vestiaire.
12:04C'était très tranquille
12:05parce qu'on savait
12:05qu'on s'en allait en guerre.
12:07En guerre physique.
12:09Les joueurs savaient très bien
12:11quand tu allais jouer
12:12avec les fameuses de Philadelphie
12:13que l'intimidation
12:13était pour rentrer en jeu.
12:15Pierre Mouchard
12:16est un joueur
12:17qui a trouvé le bon style
12:18pour se faire respecter
12:19dans une ligue
12:20où ça joue très dur.
12:21C'était un rôle
12:23que j'avais dans ces matchs-là
12:25parce que c'est presque
12:26les matchs que je jouais
12:26le plus souvent.
12:29Il y a des réticences.
12:30Avec les années,
12:31tu dis là,
12:32je ne veux pas être le bouffon
12:34et puis aller t'impliquer
12:36dans toutes sortes de choses.
12:37Mais tu veux défendre
12:39tes coéquipiers.
12:40C'est difficile à gérer
12:42pour avoir de l'air intelligent
12:43toujours dans ce rôle-là.
12:45Pierre, c'était un rejet
12:47bon temps
12:47qui aimait ça jouer
12:48mais il savait
12:50ce qu'était son rôle
12:52puis il était bougé
12:52de le faire.
12:54Mais s'il arrivait
12:54à Philadelphie
12:56ou à Boston,
12:57il n'y a pas grand monde
12:58de bord
12:58qui voulait affronter
12:59Pierre Bouchard.
13:00Déjà là,
13:0180 % de sa job
13:03était faite.
13:04Pierre Bouchard,
13:05personne ne voulait
13:05se battre avec lui.
13:07Durant la finale
13:08contre Philadelphie,
13:10ce n'est pas Bouchard
13:10qui s'illustre
13:11par sa robustesse
13:12chez le Canadien.
13:13Du haut de ses six pieds
13:14cinq et ses 230 livres,
13:17Larry Robinson
13:18va dicter l'allure
13:19de la série
13:20grâce à une mise
13:21en échec mémorable.
13:22C'est la finale
13:24entre les Flyers
13:26puis les Canadiens.
13:28Et Gary Dornhofer
13:29qui est un joueur
13:29très, très solide.
13:31C'est un dur.
13:32Ce n'est pas nécessaire
13:32un bagarreur
13:33mais c'était un tough
13:35à la Bob Gainey.
13:37Puis il s'en vient
13:37avec la rondelle
13:38le long de la bande.
13:39Et là, Robinson,
13:40mon gars.
13:44Tu l'as...
13:44Oh, God!
13:46Écrapoutis dans la bande.
13:50Sacrifice!
13:51Quelle mise en échec!
13:52Et ça, ça a donné
13:52le taux pour toute la série
13:53qu'Anadien a sorti
13:54les Flyers en 4.
13:55C'était l'euphorie, là,
14:02à Philadelphie.
14:04God bless America.
14:06On l'a chanté
14:07dans la douche,
14:09dans l'avion,
14:10en revenant.
14:12On est arrivé
14:12à l'aéroport,
14:13c'est incroyable.
14:14Je pense qu'il y avait
14:1510 000 personnes
14:16à 3-4 heures du matin.
14:18Là, Guy Lapointe,
14:22pointu,
14:23m'avait dit,
14:23Yvon,
14:24enlève ta montre,
14:26enlève tes crayons,
14:28tes stylos
14:28dans tes poches,
14:29ça va être l'euphorie,
14:30mais qu'on débatte.
14:32Et comme de fait,
14:33j'avais oublié un stylo,
14:34je l'ai jamais revu.
14:35Mais le bon,
14:38c'était l'enfer.
14:41Le monde,
14:42c'est les autos,
14:43il y avait une auto
14:43dans le stationnement,
14:44tout le monde avait
14:45des 10-11,
14:46des bières,
14:47il était à 4 heures du matin.
14:54Les parades de la Coupe Saint-Né
14:56étaient vraiment exceptionnelles.
14:57À un moment donné,
14:58je crois que c'est pour ça
14:59qu'on voulait gagner
15:00la Coupe Saint-Né
15:01pour aller sur la rue
15:02Sainte-Catherine.
15:03La parade n'était jamais
15:04assez longue pour nous.
15:05Nos admirateurs,
15:08ils étaient tellement partout.
15:10On sentait qu'ils nous aimaient
15:11beaucoup,
15:12mais par contre,
15:12on les aimait beaucoup aussi
15:13parce que c'est à cause
15:14d'eux autres
15:15que bien souvent,
15:15on a gagné.
15:19Pour moi,
15:20ça a été une grande,
15:21grande victoire.
15:22En 1976,
15:23d'avoir battu le club
15:25qui a semé la terreur
15:26dans la Ligue nationale,
15:28ça faisait chaud au cœur.
15:30Puis d'avoir gagné
15:31à Philadelphie,
15:33c'est pas vraiment
15:34la Coupe Stanley
15:35la plus satisfaisante
15:36pour moi.
15:41Gonflé à bloc,
15:42le Canadien entreprend
15:43la saison 76-77,
15:45là où il a terminé
15:46la saison précédente.
15:48L'attaque est impitoyable,
15:50la défense est incontournable
15:51et quand elle se fait surprendre,
15:53Dryden arrête les rondelles.
15:56Mais malgré les victoires,
15:57la relation entre les joueurs
15:59et Bowman reste très tendue.
16:00En fait,
16:01Bowman traîne
16:02une réputation particulière
16:04à travers la ligne.
16:05I heard this story
16:08really great.
16:09Scotty
16:10bribed the
16:11Bellman
16:13at a hotel,
16:15I forget where,
16:16maybe in Pittsburgh
16:17or something.
16:18He said,
16:18listen,
16:19get them to sign
16:20an autograph
16:20when they come in
16:21and then you tell me
16:22what time they came in
16:23and I'll give you 50 bucks.
16:26So the guy,
16:27he caught seven guys
16:28that came in
16:29around 2 o'clock
16:30because they signed
16:31the autograph
16:31and then he got them.
16:33He nailed them.
16:34He probably fined
16:35them 50,
16:36100 dollars a piece
16:37and he gave the guy
16:3850,
16:39where'd the rest go?
16:43Scotty avait trouvé
16:44une façon extraordinaire
16:45de faire voir
16:46un esprit d'équipe fond.
16:48Tout le monde
16:48doit avoir
16:49un objectif commun.
16:51Monsieur.
16:54Quand il barrait
16:55les portes
16:55et il commençait
16:57à nous s'ammoncer,
16:58il pouvait écoeurir
17:00Guy Lafleur,
17:01Jacques Lamer,
17:02Yvon Cornoyer
17:03devant tout le monde,
17:04Saint-Chavard,
17:05Yvon Lambert
17:06devant tout le monde
17:08et on l'acceptait.
17:10Il se dirigeait
17:11quasiment par la haine.
17:14Tu me dis tellement
17:15que je suis mauvais,
17:16je vais te prouver
17:17que je suis bon.
17:18Si je taille,
17:19je vais te prouver
17:20que je ne suis pas si pire
17:20que tu me dis.
17:21Alors,
17:22si tu fais ça
17:23à 20 joueurs,
17:24ça donne des méchants
17:25résultats.
17:26Le team
17:27vient d'abord,
17:28l'individu
17:29vient d'abord.
17:30Et parfois,
17:30ça te rive
17:31le droit de la même chose,
17:32mais il n'y a rien
17:33que je peux faire
17:33pour ça
17:34tant que tu continues
17:36à faire la même chose.
17:37Tu dois être
17:37consistant.
17:39Cela dit,
17:40même en te défonçant,
17:42tu pouvais devenir
17:43le souffre-douleur
17:44attitré de Scotty.
17:45En tout cas,
17:46nous autres,
17:47on en connaît un.
17:49Mario Tremblay,
17:50tu ne pouvais pas
17:50avoir un meilleur joueur
17:51que ça
17:52pour être sûr
17:53qu'il donnait
17:53tout le temps
17:54180%
17:56de ce qu'il était.
17:57Il n'y a jamais eu
17:57un chiffre,
17:58Mario Tremblay,
17:59où est-ce qu'il ne s'est
17:59pas défoncé.
18:01Mais pourtant,
18:01Bowman trouvait le moyen
18:03de dire,
18:03Mario Tremblay,
18:04il est un peu déçu
18:05ce soir.
18:08Là,
18:08il a même mangé
18:09les bandes,
18:09Mario.
18:10à un moment donné,
18:11je pense qu'il y avait
18:12trois ou quatre matchs
18:12qu'il ne jouait pas
18:13et je ne bougonnais
18:13pas à peu près.
18:15À un moment donné,
18:15Bowman,
18:16le matin du match,
18:17c'est un samedi,
18:18il vient me voir,
18:18il dit,
18:19il y a le play tonight.
18:20Je me prépare
18:20pour le match,
18:21je fais ma petite somme
18:22dans l'après-midi,
18:23je fais la période
18:24de réchauffement,
18:26le trainer vient me voir
18:27et il dit,
18:27tu ne joues pas à ce soir.
18:28Ah ben là,
18:28tabarouette,
18:29écoute,
18:29je m'envoie
18:30dans la salle
18:31de l'autre côté
18:31d'exercice.
18:32Je suis tracassé
18:33mon bâton dans les murs
18:34et là,
18:34j'étais furieux
18:34de ne pas jouer.
18:39Mario pleurait,
18:41mais il était protégé,
18:43Mario,
18:43par les journalistes,
18:44on peut dire ça.
18:46Parce que Mario
18:46venait d'Allemagne,
18:48mais après Raymond
18:48venait de Chicoutimi,
18:49Yvon Penneau
18:50venait de Chicoutimi
18:50et moi venais
18:51de Falardeau,
18:52un village
18:53à côté de Chicoutimi.
18:54Ça fait que
18:55Mario de la blé,
18:56il jouait rarement mal.
19:01Les Bowman
19:01étaient toujours injustes
19:02à travers lui.
19:05Incapable de s'entendre
19:06avec les Nordiques
19:07pour la saison 76-77,
19:10Réjean Houle
19:10accepte une offre
19:11du directeur gérant
19:12Sam Pollock
19:13et revient
19:14dans le giron de l'équipe.
19:16Les gars me taquinaient,
19:17on t'en manquait beaucoup
19:18l'année passée,
19:18on a gagné
19:19la Coupe St-Denis
19:19en toit.
19:21Et c'est le but!
19:23Réjean Houle!
19:24Mais là,
19:25après ça,
19:25il fallait que je reprenne
19:26ma place
19:27au sein de l'équipe.
19:28Mais là,
19:29j'ai joué
19:29d'un rôle plus important.
19:31Il y en année,
19:31j'ai compté 30 buts.
19:33Puis,
19:33j'ai joué régulièrement,
19:35j'ai joué contre
19:35les meilleures formations
19:37adverses,
19:38donc meilleurs
19:38trios adverses.
19:39À la fin de la saison,
19:41l'affiche du Canadien
19:42est de 60 victoires,
19:448 défaites
19:45pour un total
19:46de 132 points.
19:488 défaites
19:49en une saison.
19:50Aucune équipe
19:51de la Ligue
19:51n'avait atteint
19:52ce niveau d'excellence
19:53jusque-là.
19:54Et aucune autre
19:55ne l'a fait depuis.
19:56On a perdu 8 parties.
19:58Alors,
19:59ça a été vraiment
19:59exceptionnel.
20:00on avait peur de perdre
20:02à un moment donné.
20:04Pour nous,
20:05une game régulière
20:06de saison
20:06était quasiment
20:07une game déliminatoire.
20:09Quand on avait une défaite,
20:10c'est comme si le ciel
20:11nous était tombé
20:13sur la tête.
20:14Puis là,
20:14c'était des réunions
20:15d'équipe,
20:15puis on entendait
20:16voler une mouche
20:17dans l'avion
20:17ou dans le vestiaire.
20:18Là,
20:19c'était comme l'armée.
20:20On rentrait dans le rang,
20:21puis il fallait s'assurer
20:22de ne pas en perdre
20:222-3 en ligne
20:23parce que
20:24ce n'était pas
20:25dans la culture.
20:26La culture,
20:26c'était gagner,
20:27gagner,
20:28gagner.
20:28Dans le vestiaire,
20:29on avait tellement
20:30de bons leaders.
20:31Tu sais,
20:31les capitaines,
20:32chez nous,
20:32on en avait un,
20:33mais on aurait pu
20:34en avoir 7-8.
20:39Steve Short,
20:39la mère,
20:40alors ces trois gars-là,
20:41la minute que
20:43la séance était passée,
20:46on travaille,
20:47puis il faut gagner
20:49le prochain match.
20:54Pour être certain
20:55que les joueurs
20:55ne s'endorment pas
20:56sur leur succès,
20:57Pollock imagine
20:58des stratagèmes
20:59inhabituels.
21:04À cette époque-là,
21:05il avait sorti
21:06un nouveau système,
21:07il y avait
21:07Claude Ruel
21:09qui était assis
21:09avec Sam Pollock
21:11dans sa loge en haut
21:12et on avait installé
21:14un téléphone
21:14sous le banc.
21:16Téléphone vert,
21:17je m'en souviens encore,
21:18c'était un vieux téléphone.
21:19Et puis,
21:20à l'occasion,
21:21surtout lorsqu'on menait,
21:23le téléphone sonnait,
21:24on envoyait des conseils.
21:26C'était Pierre Meilleur
21:28qui répondait au téléphone.
21:29Ça faisait plusieurs matchs
21:31que ça fonctionnait
21:32comme ça.
21:32Je pense que c'est
21:33Serge Chavard
21:34un soir qui avait dit
21:34ou Guy Lapointe
21:36qui avait dit
21:36« Demande leur don.
21:37S'il veut une pizza,
21:38le reste,
21:39on va aller à livrer. »
21:44Au printemps 77,
21:45Guy Lafleur
21:46est le meilleur compteur
21:47de la Ligue
21:48avec 136 points
21:49et l'équipe est favorite
21:50pour tout gagner en Syrie.
21:53Les équipes adverses
21:54attendent le démon blond
21:55avec une stratégie
21:56toute simple.
21:57Frapper la superstar
21:59du Canadien.
22:02Ces oiseaux
22:03qui ont été touchés
22:03par les déversements
22:04de pétrole
22:05peuvent retrouver
22:06leur habitat
22:06grâce à Dawn.
22:08Les secouristes
22:09se fient uniquement
22:10à Dawn
22:10car ils s'attaquent
22:11à la Grèce
22:11mais est doux comme tout.
22:13Les tâches, ça arrive
22:36et ça arrive
22:37facilement.
22:38D'un autre côté,
22:42on peut facilement
22:43les faire disparaître.
22:45À l'aide de
22:46Résol Gold,
22:47il s'agit
22:47de notre meilleur
22:48détachant.
22:50Des tâches communes
22:50à rares,
22:51Résol Gold
22:52en fait disparaître
22:53plus de centimes.
22:57Testé sur
22:58100 tâches,
22:59100 tâches résolues.
23:00Les petites victoires,
23:05c'est d'accepter
23:06comme on est.
23:07C'est réussir
23:08à prendre le dessus
23:09sur nos futurinaires.
23:11C'est décider
23:11d'en jaser
23:12pour réaliser
23:13OK, je ne suis pas
23:14toute seule.
23:15C'est aussi
23:15de trouver des produits
23:16qui nous redonnent
23:16confiance,
23:17comme Boys.
23:19Ça, c'est bien plus
23:20absorbant qu'une serviette
23:21hygiénique.
23:22Puis les supports
23:23de vessie sont confus,
23:24ma fille.
23:25Les petites victoires,
23:26c'est inspirer d'autres
23:27femmes à faire pareil.
23:28Échantillons gratuits
23:30et coupons
23:30à fr.poise.com
23:31C'est la célèbre vente
23:33sous la tente
23:34de briques.
23:35Ce matelas
23:35Eurotop de Springwall,
23:36199 $.
23:38Cet ensemble matelas
23:39pour grand lit
23:40de Springwall,
23:41449 $.
23:42Ou cet ensemble
23:43matelas
23:43Perfect Flipper
23:44de Certa,
23:45seulement 699 $.
23:47Je le mets directement
23:48ou je le lave avant?
23:52Problème de vaisselle,
23:54on s'en occupe.
23:56Platine.
23:56Que finish.
23:59Wow.
24:00Qu'est-ce qu'il y a?
24:01Regardez ça.
24:02Je paye avec mon téléphone
24:04et si jamais je dépasse
24:05ma limite d'achat,
24:06ma banque me le dit.
24:08Hum, il y en a un d'entre vous
24:09qui doit retourner.
24:11Il y a un volontaire.
24:13CIBC,
24:13une expérience bancaire
24:14adaptée à votre vie.
24:16Je peux payer Fred,
24:17le promeneur de chiens ici,
24:18sur mon téléphone.
24:20Merci Fred.
24:20Ou envoyer de l'argent
24:23partout dans le monde
24:24sans frais.
24:26Votre banque,
24:27elle fait ça, elle.
24:28CIBC,
24:28une expérience bancaire
24:29adaptée à votre vie.
24:32Salut Mélissa,
24:33les baleines ont besoin d'aide.
24:35J'adore les baleines.
24:37Sauvons les baleines!
24:45Hé Mélissa,
24:46maintenant c'est au tour
24:47des rhinocéros.
24:48Les rhinocéros.
24:49Je vais te donner!
24:50Ce n'est pas facile
24:51de sauver la planète,
24:52mais vous aussi,
24:53vous pouvez faire votre part.
24:54Voici le tout nouveau
24:55Kia Niro,
24:56le multisegment
24:57le plus écoénergétique
24:58au pays.
24:59Ah!
25:00C'est vrai!
25:01Lynn s'attaque
25:02à l'épreuve maîtresse
25:02de la saison.
25:03Là, il n'y a plus rien
25:04qui existe.
25:05Je m'en vais à la guerre.
25:05Et Marie-Michelle
25:06parle des hommes.
25:07Ma mère,
25:08elle m'a tout le temps dit
25:09qu'il faudrait
25:09la vie d'être bouillée
25:10sans doute.
25:12Rapide et dangereuse,
25:13jeudi 19h30,
25:15sur Historia.
25:16Les séries du printemps 77
25:25commencent contre les Blues
25:26de Saint-Louis
25:26que Montréal balaye
25:27en quatre parties.
25:29La Seine-Fanelle
25:30remporte ensuite
25:30la série contre
25:31les Allenders de New York
25:32quatre parties à deux.
25:34Puis viennent enfin
25:35les Bruins de Boston
25:36en finale.
25:37Le plan des Bruins?
25:39Intimider
25:39le meilleur joueur du Canadien.
25:42Les joueurs des Bruins
25:42étaient partis
25:43après Guy Lafleur,
25:44ce qui ne se faisait pas
25:44à l'époque,
25:45parce que même à ce moment-là,
25:46les grandes vedettes
25:47étaient protégées.
25:49Et le matamor des Bruins
25:51qui avait dit
25:52que la fleur n'est pas sortie
25:54du bout,
25:54on va y couper la tête
25:55au Garden à Boston
25:56lors du prochain match.
25:57Et aller jouer à Boston
25:58à cette époque-là,
25:59c'était un peu comme
25:59aller jouer à Philadelphie
26:01deux, trois ans avant.
26:02C'était difficile,
26:03c'était dur à Boston.
26:04Le joueur que les Bruins
26:05de Boston
26:05s'était promis
26:06de décapiter ce soir
26:07à Boston,
26:08Guy Lafleur.
26:09À guillotiner à lui seul
26:10toute la formation
26:11bostonaise
26:11et les Canadiens
26:12de Montréal
26:13l'ont emporté
26:144-2
26:14pour prendre les devants
26:163-0 dans la série.
26:17J'ai eu 26 points
26:18de rupture
26:18et je pense que
26:19je n'ai jamais eu ça
26:20dans toute ma carrière,
26:21même en étant junior.
26:22Quand les gars
26:23jouent des hôtels
26:23comme ça,
26:23ça empêche
26:24des gars comme moi
26:25peut-être
26:26ou la mère
26:27ou Steve
26:27de jouer
26:28à donner le maximum.
26:31Deux jours plus tard
26:31à Boston,
26:32le Canadien
26:33tente de balayer
26:34la série.
26:35On est en prolongation,
26:37en fin de présence,
26:38quand la rondelle
26:38se retrouve
26:39sur la palette
26:40du numéro 10.
26:41Et là, ici,
26:42c'est ça,
26:42saisie par la fleur.
26:43À le maire
26:43et c'est marqué.
26:45Jacques Le Maire
26:46qui avait perdu
26:463 secondes
26:47avant la fin
26:48met un terme
26:49à ce match
26:50de façon dramatique.
26:54J'aimerais remercier
26:56tous nos partisans
26:57à Montréal
26:58et à travers le Canada
26:58qui nous ont supportés
26:59toute l'année.
27:00Je pense que
27:00c'était un peu
27:01à cause d'eux
27:02si on a perdu
27:03seulement un 8 défaite
27:04durant la saison.
27:05Après avoir tout donné
27:06pendant la saison
27:07et les séries,
27:08les joueurs sont prêts
27:09à passer un été,
27:10disons,
27:11plus relâché.
27:11Non, non, c'est déjà fait,
27:12c'est déjà fait.
27:13Toi, tu vas
27:13des vacances aussi?
27:15Oui, oui,
27:15je m'en vais
27:15dans le sud
27:16tout de suite
27:16après la parade,
27:18une coupe de poésie
27:18qui s'en viennent.
27:20L'été, c'était festif
27:22et puis on en profitait.
27:25On en profitait énormément.
27:27Tout le monde veut te jaser,
27:35tout le monde veut te donner
27:36la main,
27:37tout le monde te félicite
27:38partout où tu vas.
27:40On allait prendre une bière,
27:42tu te fais payer la traite,
27:43tu vas dans un restaurant,
27:45tout le monde veut te prendre
27:47une petite photo,
27:48un souvenir.
27:50Dans notre temps,
27:51on était deux,
27:53trois mois à rien faire,
27:55on célébrait
27:55la coupe Stanley.
27:58Les gars ne s'entraînaient pas
27:59l'été,
28:00ils ne s'entraînaient
28:00aucun entraînement
28:01quand ça commençait.
28:02Ce n'était pas plus compliqué
28:02que ça.
28:03Les gars s'amenaient
28:04aucun entraînement
28:04à 10-15 hives en plus
28:06et ils s'organisaient
28:07pour le perdre
28:08avant le début de la saison.
28:09Cet été,
28:10c'est le grand repos.
28:11Oui, disons que...
28:12Ce n'est pas d'exercice,
28:13pas de course à pied?
28:14Non, du tout.
28:15Les camps d'entraînement,
28:16à l'époque,
28:16ça durait au-delà d'un mois.
28:19Les camps d'entraînement,
28:20c'était la période
28:21pour se mettre en condition.
28:23On arrivait tous
28:24à 5-6 livres en surplus
28:25et le camp d'entraînement
28:26était fait
28:27pour te remettre en forme.
28:29Aujourd'hui,
28:29le camp d'entraînement,
28:31il faut que tu sois
28:31en pleine forme
28:32parce que la journée 1
28:33du camp d'entraînement,
28:33on remène plein match
28:34et diffusion
28:35trois jours après.
28:36Moi, lorsque je suis arrivé
28:36avec le Canadien de Montréal,
28:37le gymnase était peut-être
28:38grand comme ici
28:39puis on avait
28:41un vélo stationnaire
28:42puis un bench press
28:44avec peut-être
28:45100 livres de poids
28:47puis il n'y a personne
28:48qui se battait
28:49pour embarquer dessus.
28:51Pourtant,
28:51avec ce que les gars consomment,
28:53un peu de vélo stationnaire
28:54ne ferait pas de tort.
28:55On mangeait un steak
28:56avant une game
28:57à 2h d'après-midi.
28:58C'était la pire affaire
29:00qu'on pouvait faire peut-être.
29:01Mais par contre,
29:02quand on a commencé
29:03à mieux manger,
29:04on se sentait
29:05beaucoup mieux
29:05sur la patinoire.
29:06Puis lorsqu'on arrivait
29:07sur l'autobus
29:07puis on ne s'était pas
29:08des bières,
29:09ça ne se dévissait pas.
29:10À l'époque,
29:10on voulait les rouvrir,
29:11ça faisait du bruit.
29:12Tout le monde se mettait
29:13à toucher
29:13puis on ouvrait
29:13notre bière
29:14en même temps
29:14si l'instructeur
29:15était assis
29:16en arrière de l'autobus.
29:23Il y avait deux gars
29:24qui allaient fumer
29:24dans les toilettes
29:25en tempériode.
29:27Guy Lafleur
29:27et Larry Robinson.
29:30On voyait
29:30le boucan sortir
29:31dans les toilettes.
29:35Il était gentil,
29:36il s'éloignait
29:36de la chambre
29:36un petit peu.
29:38Puis il s'en allait
29:39fumer la cigarette.
29:40Au repêchage
29:43de l'été 77,
29:45Pollock réclame
29:46Mark Napier
29:47au dixième rang
29:48lors du premier tour.
29:49Les Highlanders,
29:50qui parlent au quinzième rang,
29:52vont choisir
29:52un certain
29:53Mike Bossie.
29:55En optant pour Napier
29:56au lieu de Bossie,
29:57on peut se demander
29:58si Sam Pollock
29:58commence à perdre son flair.
30:01Mike Bossie
30:02deviendra
30:02la première recrue
30:03de l'histoire
30:04à inscrire
30:0450 buts
30:05à sa première année
30:06et dire
30:07qu'on aurait pu
30:08le repêcher.
30:10En 77-78,
30:13le Canadien
30:14domine outrageusement
30:15la saison.
30:16Guy Lafleur
30:17est au sommet
30:17de sa carrière
30:18et les victoires
30:18s'enchaînent.
30:20La troupe de Bowman
30:20connaît une séquence
30:21de 28 matchs
30:22consécutifs
30:23sans défaite.
30:24Au moment
30:25d'entreprendre
30:25les séries,
30:26le club est
30:27une puissance
30:28incontestée.
30:36En finale,
30:37Montréal affronte
30:38les Bruins.
30:40Durant le match
30:42numéro 4,
30:43Pierre Bouchard
30:43laisse tomber
30:44les gants
30:44contre Stan Jonathan.
30:45Ça, c'était
30:46le pire moment
30:48de ma carrière
30:48avec le Canadien.
30:51Le combat part
30:53et puis ça va
30:54très bien mon affaire,
30:55je le tiens
30:56au bout du bras
30:56et puis je m'élance
30:58mais là,
30:59je frappe sur le casse.
31:00Lui, c'est comme
31:00une petite borne fontaine.
31:02Il se cache.
31:03« Si Stan Jonathan
31:04n'a pas de casse,
31:08Bouchard n'avait pas
31:08de casse,
31:09enlève le casse
31:10à Stan Jonathan,
31:11il faudrait
31:13ramasser encore
31:13aujourd'hui
31:14sur la glace. »
31:15Là, j'ai dit
31:16« Il faut que je
31:17change ma technique
31:17parce que je vais
31:18me fracturer
31:19les jointures. »
31:21Lui, il me frappe
31:21mais il me frappe
31:22sur le bras.
31:23Je vais le rapprocher
31:24un petit peu
31:24puis je vais
31:25lui retrousser le nez.
31:27Mal m'en prit,
31:28c'est moi
31:28qui l'a reçu
31:29sur le nez
31:29puis c'était
31:30« Bonsoir,
31:31il est parti. »
31:33Triste sort
31:33pour le sympathique
31:34bagarreur.
31:35À cause de l'issue
31:36de ce combat,
31:37la direction du Canadien
31:38enverra Bouchard
31:39à Washington
31:40à la fin de la saison.
31:41Pierre Bouchard,
31:42il était le quatrième
31:43défenseur
31:44d'une gang
31:47qui avait
31:47Savard,
31:48Robinson
31:49puis La Pointe,
31:50communément appelé
31:51le Big Three.
31:52Il était moins bon
31:52qu'eux autres,
31:53mais pas tellement
31:54moins bon qu'eux autres.
31:56Qu'on l'ait envoyé
31:57à Washington
31:57suite à cette défaite-là
31:59contre Stan Jonathan,
32:01injustice,
32:02injustice.
32:04Donc,
32:05Bouchard perd le combat
32:06et le Canadien
32:07perd le match.
32:08La série est égale
32:09deux à deux
32:09et le tricolore
32:10doit s'en tousser
32:11les manches.
32:12Pierre Mondoux déborde,
32:13reprend le 10,
32:14fait une passe avant
32:15et c'est le lancer
32:16et le but
32:17de Mario Tremblay.
32:19Le Canadien gagne
32:20les deux matchs suivants
32:21et remporte
32:22sa 21e
32:23comme Stanley.
32:24Mario Tremblay
32:25s'illustre
32:26dans la victoire finale
32:26avec deux buts
32:28et les commentateurs
32:29commencent à parler
32:29d'une équipe
32:30exceptionnelle.
32:31avec trois Coupes Stanley
32:33d'affilée,
32:34le Canadien fait partie
32:35d'une catégorie
32:36tout à fait spéciale
32:37de champions.
32:39C'est la plus belle équipe
32:40que j'ai jamais vue.
32:41Les joueurs ont mérité
32:43la légende.
32:44C'est eux autres
32:44qui ont gagné les Coupes.
32:45C'est eux autres
32:46du Stade des Princes.
32:48Il va encore noyer
32:49comme on soulignait tantôt.
32:50C'est sa neuvième Coupe Sterne.
32:53Sais-tu que tu peux rejoindre
32:53Henri à ce rythme-là?
32:55Eh bien, je pense
32:55qu'on va aller
32:56année par année
32:57mais chaque année
32:58c'est une différente année
32:59et chaque année
33:00on l'apprécie de plus en plus.
33:01Le numéro 11
33:02des Canadiens
33:03Yvon Lambert
33:04avec le champagne
33:07qui va le déguster
33:08avec joie
33:09une autre fois.
33:09Ah oui,
33:10la troisième année
33:11consécutive.
33:12Cette année
33:13ça a été un petit peu plus dur
33:14donc on va peut-être
33:16fêter un petit peu plus longtemps.
33:19Dans les journaux
33:20on apprend que Bowman
33:21n'est pas certain
33:22d'être de retour
33:23derrière le banc
33:23pour la prochaine saison.
33:25Il y a des rumeurs
33:26de départ pour Sam Pollock
33:27et Scotty ne cache pas
33:29son intérêt
33:29pour le poste
33:30de directeur gérant.
33:37En 1861
33:38la guerre civile américaine
33:40plonge une nation
33:41mal préparée
33:41dans un conflit
33:42d'une violence inimaginable.
33:44À feu et à sang
33:45la guerre de sécession
33:46vendredi 21h
33:48sur Historia.
33:50Vendredi
33:50le destin de l'univers
33:52est entre nos mains.
33:54Les gardiens s'en viennent.
33:56On est une famille.
33:58On n'abandonne personne.
34:00Sauf toi peut-être.
34:02Les gardiens de la galaxie
34:03volume 2
34:04C'est ça le script ?
34:07Ferme le téléprompteur.
34:09On fait ça live.
34:12Pour brasser une bière bonne
34:14comme celle-là,
34:15ça prend une sérieuse
34:15paire d'oranges.
34:17C'était bon ça ?
34:18C'était bon.
34:19Nous voici dans un cimetière d'auto
34:23pour faire la démonstration
34:24de New Finish.
34:25Le poli une fois lent
34:26pour l'auto.
34:27Appliquez-le sur le véhicule
34:29puis essuyez-le.
34:30New Finish a redonné son éclat
34:31à ce véhicule terni
34:32par les intempéries.
34:34Nous avons poli
34:34cette auto avec New Finish
34:35et l'avons soumise
34:36à 52 lavages.
34:37Même après de puissants
34:39dépercifs et un frottage vigoureux,
34:41l'eau continue de perler.
34:42Il vous faut New Finish.
34:44Disponible à Walmart,
34:46Ace,
34:46Home Hardware,
34:47Canadian Tire
34:48et autres grands magasins.
34:49La maison neuve
34:51mais vieille
34:52de la famille typique.
34:54Elle a tenu le coup
34:54malgré deux débutants,
34:57trois enfants turbulents
34:58et une grand-maman
35:00qui n'aime pas perdre son temps.
35:02Elle a survécu
35:03à de multiples personnalités,
35:06à des vacances
35:07dans sa cour
35:08tout l'été
35:08et à une rumeur
35:11enfin confirmée.
35:13Bear,
35:13la marque des consommateurs
35:14la plus vendue au Canada,
35:16protège et perfectionne
35:17depuis 1947.
35:18seulement chez Honde Dépôt.
35:24Plus de gros dégâts par feuille.
35:31Plus de grosses gouttes par feuille.
35:36Plus de grosses éclaboussures par feuille.
35:39Banty sur mesure
35:40est le petit essuie-tout
35:40qui agit comme un grand.
35:42Il est plus absorbant
35:42qu'un essuie-tout complet
35:43de la marque ordinaire
35:44la plus populaire.
35:45Vous obtenez donc
35:46toujours plus de vie par feuille.
35:47Banty sur mesure
35:49l'essuie-tout rapido
35:49presto résistant.
35:51Qu'est-ce qui fait
35:52un bon café?
35:53Tout commence par le grain.
35:55100% Arabica
35:56pour un goût riche
35:57et corsé.
35:58Alors,
35:59qu'est-ce qui fait
35:59un bon café?
36:00Un souci de la qualité,
36:01de la cueillette
36:02à la dégustation.
36:04Mais café,
36:04le café autrement.
36:05C'est tout ça.
36:08Bouchée d'avoine au miel.
36:10C'est ceci, ceci, ceci, ceci, ceci
36:11et ceci.
36:12C'est la mère de toutes les céréales.
36:13C'est un peu de cela,
36:14beaucoup de ceci
36:15et un tas de ça.
36:17Oh, hey,
36:17c'est aussi bon que ça.
36:18Bouchée d'avoine au miel.
36:20C'est tout ça.
36:20Avec l'expérience
36:22Votre Côté Vegas
36:23à Expedia.ca,
36:24vous affichez le côté
36:25que vous voulez
36:26dans la capitale du divertissement.
36:27Donc,
36:28votre côté jeune cadre dynamique
36:30peut devenir
36:30votre côté
36:31foodie 5 étoiles
36:32ou votre côté
36:34en peuple champagne
36:35dans la piscine
36:36ou même
36:37votre côté
36:37showbiz.
36:40Alors,
36:40préférez-vous
36:41votre côté ordinaire
36:42ou votre côté
36:43Vegas?
36:44Trouvez des hôtels
36:45selon vos intérêts
36:46et découvrez
36:46votre côté Vegas
36:47à Expedia.ca
36:48baroblique Vegas.
36:50Votre voyage
36:50à votre goût.
37:00Saison 78-79
37:02Après 31 ans
37:04dans l'organisation,
37:06dont 14
37:06à titre
37:07de directeur gérant,
37:09Sam Pollock
37:09quitte l'équipe
37:10à 52 ans.
37:12Il est immédiatement
37:13admis au temple
37:13de la renommée du hockey
37:14à titre de bâtisseur.
37:16Et quel bâtisseur!
37:18Sous sa gouverne,
37:19le club
37:19a remporté
37:20neuf
37:21Coupes Stanley.
37:22Le travail
37:23qu'il avait à faire,
37:24il l'a fait.
37:25Gagner le Coupes Stanley
37:26et il savait
37:26ce qui s'en venait
37:27aussi, Sam,
37:28avec le hockey
37:29qui était après changé,
37:30les salaires
37:31qui étaient partis
37:31vers la hausse.
37:33Alors lui,
37:33quand il a vu ça,
37:33il a dit,
37:34non, non, non,
37:34moi, regarde,
37:35je vais passer le flambeau
37:36à un autre
37:36et je pense que
37:37c'est l'une des raisons
37:38pour lesquelles
37:38il a déclaré l'organisation.
37:39pour remplacer Pollock,
37:44la haute direction
37:44du Canadien
37:45a le choix
37:45entre Irving Grunman,
37:47un homme d'affaires
37:48sans grande connaissance
37:49du hockey,
37:50ou Bowman,
37:51un homme de hockey
37:51sans grande connaissance
37:52des affaires.
37:53Quand Bowman a découvert
37:55que c'est Irving Grunman
37:57qui héritait ça de ça,
38:01il était livide.
38:02Irving Grunman
38:03qui était un,
38:05pour s'en moquer,
38:06les gens disaient
38:07que c'était un gérant
38:07de salle de hockey,
38:08ce qui était
38:09effectivement vrai.
38:11Et Scarlett-Bowman
38:12en a été blessé
38:14avec raison.
38:15Parce que je pense
38:16que Scarlett-Bowman
38:17aurait fait
38:17un bien meilleur
38:20directeur gérant
38:21qu'Irving Grunman.
38:23Si tu es un coach,
38:26tu es à la main
38:27de les joueurs.
38:29Et je peux voir
38:30que Sam Pollock
38:32a évoqué
38:32l'année précédente.
38:34Mais en regardant
38:34à l'avant,
38:36ça aurait été difficile
38:37de rester comme coach
38:38et d'avoir quelqu'un
38:39qui n'était
38:40un manager expérience.
38:43Bowman rumine
38:44sa déception
38:44et réfléchit
38:45à son avenir.
38:46Une quatrième coupe
38:47est encore possible
38:48et le coach refuse
38:49de se laisser distraire
38:50par son plan de carrière.
38:52Entre-temps,
38:52le Canadien
38:53continue sa domination
38:54et Guy Lafleur
38:55veille à ce que personne
38:56ne lève le pied
38:57de l'accélérateur.
38:58On avait sur la route
39:00et on allait manger
39:03à 12h30.
39:04On ne mangeait plus
39:05avant le match.
39:06Et lui,
39:07à 1h30,
39:07il était rendu
39:08à l'aréna.
39:08On avait 6h.
39:10Lui, il était là
39:10depuis 1h30.
39:11Il était habillé
39:12tout 30.
39:12Il se promenait.
39:14Ça peut arriver
39:15une fois ou deux.
39:17Personne,
39:18il était calme
39:18dans la chambre.
39:19Il prenait son bâton
39:19et il disait,
39:20réveillez-vous.
39:20Comment il criait ça?
39:22Comment il criait ça?
39:23On ne reprend plus.
39:26Il prenait son bâton
39:27puis il fracassait
39:29sur la table du milieu
39:30pour un son
39:31de ralliement
39:32en quelque sorte.
39:33Wake up,
39:34tabarnak!
39:34C'est ça qu'il disait.
39:40Lafleur va lui-même
39:41se réveiller en sursaut
39:42en apprenant que
39:43Ken Dryden
39:43gagne plus que lui.
39:45Le démon blond
39:46veut rouvrir son contrat.
39:49Guy Lafleur,
39:50malgré des ajustements
39:51du Canadien,
39:53a découvert
39:53qu'il gagnait d'abord
39:54au minimum
39:55100 000 de moins
39:56que Ken Dryden,
39:57mais qu'il gagnait
39:58moins que Don Horry
40:00qui était allé chercher
40:00à Boston
40:01qui était un joueur
40:02de défense
40:02bien ordinaire.
40:04Là, c'est le mercredi.
40:05Tu vas jouer à Toronto
40:07puis la superstar
40:09de la Ligue nationale
40:10qui dit
40:11« Moi, je ne joue pas
40:12à soirée.
40:12Ce n'est pas vrai
40:13qu'il va me faire
40:14fourrer toute ma carrière. »
40:16Lafleur était
40:17dans sa chambre
40:18puis j'étais avec.
40:19Il était
40:20en bobette
40:21sur le lit.
40:23Il était couvert
40:23de soeur
40:24tellement ça le stressait.
40:26Il avait renégocié
40:27son contrat
40:27pendant que les gars
40:29étaient déjà
40:30sur la glace.
40:32À 325 000
40:34par saison,
40:35Lafleur devient
40:35le plus haut salarié
40:36du club,
40:37mais pas de la Ligue.
40:39Il a donc réussi
40:40son pari à moitié.
40:41Mais ça ne l'empêche pas
40:42de continuer
40:43à se défoncer
40:43pour l'équipe.
40:45Pour lui,
40:45c'est une cinquième
40:46campagne consécutive
40:47de plus de 50 buts
40:48et 100 points.
40:49avec 115 points,
40:55le Canadien
40:55est encore très fort,
40:56mais ce sont
40:57les Allenders
40:57qui finissent
40:58en tête de la Ligue.
41:00Les séries
41:01de 79 commencent
41:02et Montréal
41:02rencontre les Browns
41:03en demi-finale.
41:04Une série qui se rend
41:06à la limite
41:06de sept parties.
41:07alors le fameux
41:09septième match
41:10arrive à Montréal.
41:13Et puis là,
41:13on est confiant,
41:15mais on a tiré
41:17de l'arrière
41:18pendant 58 minutes.
41:20Guy Lapointe
41:21got injured
41:22in that game
41:23about 10 minutes
41:24to go.
41:24Couldn't finish
41:25the game.
41:26They had a very
41:27good plan, Boston.
41:29They had a good
41:29player that used
41:30to do a good job
41:31on Guy Lafleur,
41:32Donald Marcotte,
41:33who's a very good
41:34defensive player.
41:35I think what happened
41:36is Lafleur
41:37was double-shifted
41:38and Boston,
41:39they ended up
41:40not watching
41:42and two guys
41:43jumped on the ice.
41:44Boston avait
41:50un homme en tour
41:51de sa patitoire
41:51pour à peu près
41:5220 secondes.
41:53Ça avait été
41:54juste 5-6 secondes,
41:55on n'aurait même pas
41:55de donner de punition.
41:57Tout le monde criait,
41:58il était obligé
41:59de donner de punition.
42:00Le Canadien joue
42:01donc en avantage numérique
42:03et il ne reste
42:04presque plus de temps
42:05au cadran.
42:05Lafleur,
42:07coming out rather
42:08gingerly on the right side.
42:10He gives it
42:10to the mare,
42:11back to Lafleur!
42:14Lafleur envoie
42:15les deux clubs
42:16en prolongation.
42:17When we got into
42:18overtime,
42:19my only thought was
42:20if we're gonna
42:22go and play,
42:23I'm gonna play
42:24my best guys.
42:25I'm not gonna
42:25take a chance
42:26and gamble.
42:27I think Savard
42:29and Robinson
42:30played,
42:31oh my,
42:31they were on the ice
42:32all the time.
42:35Ça, Chavard coupait
42:36une pause,
42:37le middleton,
42:38une pause,
42:38ça, les gens en haut,
42:39les gens tout de suite
42:40à Mario.
42:41Ça fait que
42:41je m'envoie pour le net.
42:44Et puis là,
42:45la rondeur
42:46rentre dedans.
42:46C'est l'euphorie.
42:50C'est là que j'ai réalisé
42:51un petit peu
42:52la vie privée
42:55d'un Guy Lafleur,
42:56d'une super vedette.
42:59Parce que là,
42:59j'ai été 24 heures,
43:02tout le monde
43:02voulait toucher
43:03à Yvon Lambert,
43:04tout le monde
43:05voulait un autographe,
43:06tout le monde
43:06voulait un bec,
43:07tout le monde
43:08a une photo,
43:10tout le monde,
43:11ça a été incroyable.
43:11Yvon Lambert,
43:14qui passe son temps
43:14à parler de son but,
43:15il surfe encore
43:16sur son but
43:16de 1979.
43:21N'importe qui a raconté,
43:23il avait juste
43:23à mettre
43:23sa bâton
43:24sur la glace.
43:25On lui dit
43:26toujours ça,
43:26on fait des fers,
43:27on lui dit toujours ça.
43:30Boston est éliminé
43:31et les Canadiens
43:32disputent la finale
43:33aux Rangers
43:33qui gagnent
43:34le premier match.
43:35Là,
43:36il est demandé
43:36le joueur,
43:37le premier match.
43:38Le premier match.
43:39On était peut-être
43:40encore sous l'euphorie
43:42de la semi-finale
43:44contre les Bruins.
43:46Alors,
43:46New York Rangers
43:47ont gagné
43:47le premier match
43:484-1.
43:49Scottie Bowman,
43:50encore une fois,
43:52là,
43:52je l'avais trouvé
43:53brillant.
43:53Au début du deuxième match,
43:55on mitin d'avant match.
43:57Scottie,
43:58il ne lui parle pas.
43:59Je n'ai pas pensé
44:01dans beaucoup de discours.
44:03Quand on a coaché
44:04une équipe
44:05comme nous avons,
44:07probablement,
44:08si on peut le dire
44:09de la façon correcte,
44:11on ne peut pas
44:12dire aux joueurs
44:13à ce moment-là
44:15combien ils sont vraiment.
44:16et là,
44:21ça a été la fin.
44:22On a battu
44:23quatre matchs à filer.
44:25Ça a été
44:26ma première coupe
44:28à Montréal.
44:29Sur quatre coupes,
44:29les trois autres,
44:30on les avait gagnées
44:31à l'extérieur.
44:32Et voilà,
44:33c'est fait.
44:35Le match passe
44:36à l'histoire.
44:38Un quatrième
44:39course de l'étude
44:40devant les Rangers.
44:41Canadiens
44:44were great,
44:45not only because
44:46they had good players
44:47or great players,
44:48they had good players
44:50that were the
44:50backup guys.
44:51Yeah.
44:52Like Reiser,
44:53like Mario Tremblay,
44:55like Yvon Lambert,
44:56you know what I mean?
44:57And think about it,
44:58in 79,
44:59who scored the goal
45:01that put them
45:01into the finals?
45:02Yvon Lambert.
45:03Yvon Lambert.
45:04On a pass by...
45:06A beautiful pass
45:07by Mario Tremblay.
45:08Mario Tremblay.
45:08I mean,
45:09I was watching that
45:10going,
45:10oh my God.
45:11Why is it
45:13the Canadians
45:13in the finals?
45:15Here we go again.
45:17C'est une quatrième
45:19parade de suite
45:19devant des partisans
45:20festifs
45:21qui regardent l'avenir
45:22avec enthousiasme.
45:24Cependant,
45:25pour certains joueurs,
45:26le moment est
45:27à la réflexion.
45:28L'équipe actuelle
45:30serait-elle
45:31à la croisée des chemins?
45:33Alaska,
45:34un territoire sauvage
45:35de plus d'un million
45:36sept cent mille
45:36kilomètres carrés,
45:38habité par près
45:38d'un million d'habitants
45:39dont la survie
45:40dépend de l'électricité.
45:44Seulement une poignée
45:46d'hommes ont l'air
45:46assez solide
45:47pour entretenir
45:48ce réseau électrique
45:49confronté aux pires
45:50conditions météo
45:51de la planète.
45:52Alaska à haute tension
45:59jeudi 21h
46:01sur Historia
46:02Pour soulager les yeux secs,
46:06médecins et pharmaciens
46:07recommandent Sistan,
46:08plus que toute autre marque.
46:10La formule ultra-hydratante
46:11offre une lubrification avancée
46:14grâce aux molécules
46:15qui adhèrent à la surface
46:16de l'œil
46:17et qui augmentent
46:18la rétention d'humidité,
46:20tout en rétablissant
46:21les cellules endommagées.
46:23Pour un soulagement durable,
46:25essayez Sistan ultra-hydratant,
46:27de la marque la plus recommandée
46:28par les médecins
46:29et les pharmaciens.
46:30Ceci est un midi-fact
46:32pour Sistan.
46:33Parole de vrai mangeur.
46:35Crevettes de Matane,
46:36crevettes du Pacifique,
46:37crevettes d'Argentine,
46:38Patrick de Brossard.
46:39Pour ses 50 ans,
46:41Max vous offre
46:42les crevettes de Matane
46:43du Pacifique et de l'Argentine
46:44dans vos plats Max préférés.
46:46Essayez-les pour un temps limité.
46:47Toujours Max.
46:48En cuir, pas de lacets,
46:51des jeans à seulement 30 $.
46:53Mais...
46:54Laissez-les, laissez-les.
46:55Pourquoi?
46:55Avec l'arrivage constant
46:57d'articles griffés,
46:58le plaisir de faire des trouvailles
46:59est sans cesse renouvelé.
47:01Winners.
47:02Si fabuleux pour si peu.
47:04Puis ta journée?
47:05Ah!
47:06Une journée de fou.
47:07Un meeting après l'autre
47:08pis ma bosse, je sais pas
47:09ce qu'il y avait, là.
47:10Oh!
47:11Du Oka, l'artisan fumé.
47:12Après une journée où ta bosse,
47:14tu sais pas ce qu'il y avait?
47:15Et que c'est fin.
47:16Oka, fin en toute occasion.
47:19Puis ta journée?
47:20Ah!
47:20Journée de fou.
47:21Un meeting après l'autre.
47:22Mon adjoint, je sais pas
47:23ce qu'il y avait, là.
47:25Ah!
47:25Du Oka classique.
47:26Après une journée où ton adjoint,
47:28tu sais pas ce qu'il y avait, là.
47:29Et que c'est fin.
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49:19Bonne émission!
49:204 coupes Stanley du suite.
49:29Depuis 4 ans,
49:31le Canadien
49:31a parfois l'air
49:32de jouer tout seul
49:32sur la glace
49:33tellement l'équipe
49:34est dominante.
49:35Mais malgré les succès,
49:36le club commence
49:37à changer de visage
49:38et l'avenir
49:39semble incertain.
49:41Après la Coupe de 79,
49:43l'équipe perd
49:43des joueurs importants.
49:45Tu n'excuses pas
49:45l'idée de poursuivre
49:46ta carrière de joueur
49:47si tout revient?
49:48Non, je ne suis peut-être
49:48pas aussi jeune
49:49que je joueur.
49:50Je me sens,
49:51mais je me sens bien.
49:52Merci Yvan,
49:53puis félicitations
49:54encore une fois.
49:5410 coupes Stanley,
49:55il faut quand même le faire.
49:55C'est quelque chose.
49:56Merci.
49:56C'est-tu que tu t'approches
49:57d'Henri Richard?
49:58Il y en a eu 11,
49:58ça c'est le record.
49:59C'est pour ça que ça me tente
49:59d'arriver une année prochaine.
50:00Ben oui, il faut que tu reviennes.
50:01Ma dernière coupe Stanley
50:02a été très dure pour moi
50:03parce que ça a été
50:04l'année qu'après
50:06je me suis retiré
50:07à cause de ma deuxième
50:08opération dans le dos.
50:10Je crois que
50:11quand on a ma corps
50:12joué au hockey,
50:13on se lève le matin,
50:15on n'a plus de césure
50:16à suivre,
50:17on n'a plus de compagnons
50:18à aller voir,
50:19on n'a plus...
50:20L'adrénaline qu'on a
50:22quand on joue au hockey,
50:23c'est incroyable.
50:24Je n'ai jamais été capable
50:25d'avoir la même drénaline
50:27que quand c'était
50:28d'avant une partie
50:29aux séries éminatoires.
50:31Je voudrais saluer
50:31les 25 minutes.
50:33Jacques Lemaire
50:33brise son contrat
50:34avec le Canadien
50:35et accepte une offre
50:36en Europe.
50:37Il sera joueur-entraîneur
50:38de l'équipe de Sierre
50:39en Suisse.
50:41Ken Dryden
50:42accroche ses patins
50:43et retourne pratiquer
50:44le droit à Toronto.
50:46Ça a été une dure journée
50:47pour toi.
50:47Le dernier match,
50:48le match décisif,
50:48toutes les rumeurs
50:49à ton suggère en plus.
50:51Oui, Richard.
50:52Toujours aigri
50:53d'avoir été écarté
50:54du siège
50:55de directeur gérant
50:56après avoir gagné
50:57cinq Coupes Stanley
50:58en huit ans,
50:59Scotty Bowman
51:00accepte un poste
51:01de directeur général
51:01à Buffalo.
51:02C'était un cerveau incroyable.
51:26De perdre un cerveau
51:27comme ça,
51:28c'est sûr
51:28que ça fait de la peine.
51:29C'était très décevant
51:30de voir Jacques Lemaire partir.
51:34Que Dryden s'en aille,
51:37les partisans des Canadiens
51:38n'ont jamais pensé
51:40que c'était la fin
51:41des haricots.
51:42Tout à coup,
51:43ça sent moins
51:43la Coupe qu'avant.
51:45Pendant les séries
51:46éliminatoires
51:46du printemps 80,
51:47le Canadien,
51:48maintenant dirigé
51:49par Claude Ruel,
51:50sera éliminé
51:51par les North Stars
51:52du Minnesota.
51:54Ça a pris des années
51:55pour bâtir
51:56la dynastie
51:56des années 70,
51:58mais il n'a fallu
51:59que quelques mois
51:59pour qu'elles ne s'éteignent.
52:01Je suis venu ici
52:02et les Canadiens
52:03allaient pour
52:04leur 5e Stanley Cup
52:05en un round
52:06et nous avons gagné
52:07à Minnesota.
52:08Ce team dynastie
52:10commençait à se débrouiller.
52:11Je pensais
52:12que je devais gagner
52:12la Stanley Cup
52:13mon premier année
52:14et ça n'a pas été.
52:16Ce n'est pas facile
52:17de gagner la Stanley Cup.
52:18Je pensais
52:18que c'était facile.
52:19Je vous remets
52:22votre chapeau
52:23de directeur général
52:24l'instant d'un moment.
52:26Vous avez l'équipe
52:27de 1970
52:27que vous devez signer
52:28aujourd'hui.
52:29On serait-tu capable
52:30de se payer une équipe?
52:32116,
52:32l'équipe des 4 Coupes Stanley,
52:33impossible.
52:34On parlerait,
52:35le cap est 75 millions,
52:37tu parlerais de 150,
52:38180 millions.
52:39C'est impossible.
52:41Tu ne peux pas avoir
52:415 Crosby
52:42qui vont commander
52:4410 millions
52:44parce que là,
52:45il ne te reste plus rien
52:46pour les autres.
52:46La masse salariale
52:50du club,
52:51ce serait de quoi?
52:52La Fleur
52:53à 10 millions,
52:54Dryden
52:54à 9 millions,
52:56Savard Robinson
52:57pointu
52:57à 8 millions,
52:59mais Mario Drembley
53:0030 buts
53:00puis une recrue
53:01de même,
53:02il aurait fini
53:02par gagner
53:034, 5, 6 millions,
53:05Shot 60 buts,
53:088 millions,
53:10Maravlitch 82 passes,
53:128 millions,
53:15Jean-Glomer
53:15à 95 points,
53:168 millions.
53:22Je me suis laissé dire
53:23dans les années 70
53:25que la masse salariale
53:27complète de l'équipe
53:29ne dépasse pas
53:292 millions.
53:30Si on ne parle pas
53:31en 70,
53:3270 ça ne devait même
53:34pas être 1 million.
53:35On parle des années
53:3675,
53:3816,
53:3817.
53:39C'était 2 millions
53:40la masse complète
53:41de l'équipe.
53:42Donc,
53:43l'assistant-entraîneur
53:44est payé plus cher
53:45que ça.
53:45C'est difficile
53:50de se prêter
53:50aux jeux
53:50des comparaisons
53:51entre les époques
53:52car trop de choses
53:53ont changé.
53:54Mais au-delà
53:55des capacités athlétiques
53:56ou des salaires,
53:57au-delà des victoires
53:58et des Coupes Stanley,
53:59on se souvient
54:00du Canadien
54:01des années 70
54:02comme d'une fabuleuse
54:03bande de boys
54:04qui a fait vibrer
54:05tout le monde.
54:08Probablement que
54:08les souvenirs de jeunesse
54:09sont embellis
54:10par les années.
54:12Mais le souvenir
54:14que j'ai,
54:15c'est
54:15ces merveilleuses
54:16personnes
54:17avec lesquelles
54:20on vivait
54:21littéralement.
54:22Prends tout
54:23l'un et l'autre.
54:25Il n'y en a pas un
54:25qui n'a pas brillé
54:27quelque part
54:28par la suite.
54:29Pas un.
54:30Moi, je pense
54:31que c'est la plus belle
54:32des dynasties
54:33de l'histoire
54:34du Canadien.
54:37À cause des êtres
54:38qui étaient là.
54:41Tu avais des joueurs
54:42sérieux,
54:44des gars
54:44à la salle Chavard
54:45qui étaient
54:46dominants.
54:48Puis tu avais
54:48des gars
54:49comme Yvon Lambert
54:50qui étaient là
54:50pour le party.
54:52Mais tout ce monde-là,
54:53ça se mette ensemble.
54:55Ça se mette ensemble.
54:56Ça allait prendre
54:56une bière à la taverne
54:57de l'autre côté
54:59d'Alexis Nyon
55:00après les pratiques.
55:01Ça peut faire passer
55:01des heures ensemble
55:03à s'amuser,
55:03à avoir du plaisir.
55:05Félicitations.
55:06Merci beaucoup.
55:07Un match ce soir.
55:07Bonjour, Mario.
55:09Ça, c'est deux grands amis
55:10qui se tiennent ensemble
55:11presque tout le temps.
55:12Est-ce qu'on gagne
55:12six Coupes cette année
55:13en dix ans?
55:14On peut-tu appeler ça
55:15une dynastie?
55:16Je pense que c'est
55:17certainement une période.
55:18Je ne pense pas
55:18qu'on va pouvoir revoir
55:19des équipes
55:20de la Ligue nationale
55:21aujourd'hui
55:21remportées à la Coupe
55:22cette année
55:22six ans sur dix.
55:24Donc, je dirais
55:25que je n'aime pas ça
55:26employer le mot dynastie.
55:27Ça a l'air un peu
55:28hautain.
55:29Je ne dirais pas ça,
55:30mais je dirais
55:30qu'on avait un mot
55:31à dire de bonne équipe.
55:33On avait une très bonne équipe.
55:38Mario, félicitations
55:39encore une fois
55:40pour une excellente saison,
55:41d'excellente série,
55:42ta meilleure saison en plus.
55:43D'ailleurs,
55:43tu as été régulier
55:44toute la saison.
55:45C'était bien mérité aussi.
55:46L'ingrédient
55:47de ce succès-là
55:48pour le Canadien de Montréal,
55:49c'est une chose.
55:51Tous les joueurs
55:52de cette équipe-là
55:52ont toujours laissé
55:54leur égo à la porte.
55:56pour jouer en équipe.
55:58Tout a été dit
55:58sur le Canadien
55:59cette année,
56:00c'est vrai.
56:00Il n'y a plus rien
56:01à dire, Pierre.
56:02Je pense que
56:03tout a été dit,
56:04redit,
56:04contredit,
56:05dédit.
56:06Est-ce qu'on a parlé?
56:08Pardon?
56:08Il a dit arrête.
56:10Combien j'en avais gagné,
56:11je ne sais plus.
56:13Je ne sais plus.
56:14Je me suis tout à fait mêler.
56:16Quelques années.
56:18Ça a été
56:19les plus beaux moments
56:20de ma vie
56:21parce que tu penses
56:22la camaraderie,
56:24tu gagnes,
56:25tu sois du plaisir
56:26à gagner.
56:27On a travaillé
56:27très fort
56:28pour aider les joueurs
56:29et le joueur et moi.
56:34Après toutes ces années
56:35retirées,
56:36c'est incroyable
56:37comment les spectateurs
56:39nous reconnaissent à corps.
56:40C'est incroyable
56:41la façon
56:41qu'ils nous traitent
56:43maintenant.
56:44On dirait
56:44que des fois
56:45qu'on joue à corps,
56:45surtout quand les séries
56:46éliminatoires,
56:47ils nous souhaitent
56:48bonne chance
56:48et on va gagner
56:50à soir.
56:50Bonne chance,
56:51Yvan.
56:52Après toutes ces années,
56:54des fois,
56:55je remercie
56:56parce que des fois,
56:57je lui ai dit
56:57on a grandi ensemble,
56:59vous devant la télévision
57:00et moi sur la patinoire.
57:01C'est ta quatrième
57:02coupe stade,
57:03consécutive en plus.
57:04Je ne sais pas
57:05ce que c'est
57:05que de perdre.
57:07Mes deux premières années,
57:08il a perdu ici.
57:09Mais quand même,
57:10tu as commencé
57:11à oublier.
57:12Ah oui,
57:12quatre ans,
57:14c'est dur d'année en année,
57:16ça vient toujours
57:16de plus en plus dur.
57:17La pression est plus dure.
57:18On est respecté
57:19comme étant des gagnants.
57:22Moi,
57:23ça m'aide énormément
57:24pour mon après-carrière.
57:26C'est sûr
57:26qu'on n'a pas
57:265-10 millions,
57:28mais on vit très,
57:29très bien.
57:30J'en connais
57:30des millionnaires
57:31qui sont malheureux.
57:34On est choyés.
57:37C'est ma huitième
57:38coupe Stanley.
57:39Franchement,
57:40ça l'est beaucoup appréciée
57:41parce qu'on est quand même
57:42venus de très loin,
57:44surtout quand on pense
57:45à quelques minutes
57:46près d'Athénie-Munique
57:47par les Bruins de Boston.
57:50Aujourd'hui,
57:50on peut montrer ça
57:51à des petits-enfants
57:52lorsqu'on revient ici
57:53et qu'ils voient
57:53le chandail du grand-père
57:54en haut.
57:55C'est quelque chose
57:56que ça reste pour la vie.
57:59Moi, c'est ça
57:59ma plus grande fierté.
58:02Il fallait que je revienne
58:03de l'écoute de main
58:03au gars.
58:04Je suis en forme
58:05et je suis bien heureux
58:05de pouvoir les aider.
58:06Ça t'en fait combien
58:06de coupe Stanley?
58:07Ça m'en fait 5 en 6 ans
58:08avec les Canadiens.
58:095 en 6 ans avec les Canadiens.
58:10Le sentiment...
58:11Le sentiment personnel
58:17que tu peux avoir
58:18avec tous ces canaux
58:19que t'as gagné
58:21au fil des temps
58:22puis le rapprochement
58:23qu'on avait ensemble,
58:26c'est ça qui est le plus grand bonheur
58:29que j'ai vécu
58:29dans ces années-là
58:30et de loin.
58:31Tout le monde
58:36se serrait les coudes
58:37pour le bien de l'équipe.
58:39L'équipe first.
58:40CH.
58:42Le CH.
58:46Alors, en direct
58:47du Forum de Montréal,
58:48les séries de la coupe Stanley
58:50dont le reportage se poursuit.
58:55Ligne 7.

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