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  • 12/05/2025

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Sport
Transcription
00:00En 1979, le Canadien de Montréal a gagné six Coupes Stanley.
00:04Six en moins de dix ans.
00:07Ça a été finalement les plus belles années de notre vie
00:09lorsqu'on a porté l'uniforme du Canadien de Montréal.
00:12Les joueurs jouaient peut-être avec pas de casque,
00:15mais il y en mettait dedans.
00:17J'avais une détermination que les joueurs précédents m'ont montré,
00:21et c'était de jouer pour le Canadien de Montréal et de gagner.
00:24On parle d'une équipe qui a redéfini les standards du hockey.
00:27Une dynastie comme il n'y en a pas eu beaucoup dans la grande histoire du sport.
00:34Le match passe à l'histoire.
00:36On a perdu Jean Béliveau, on a perdu des bons joueurs,
00:38et l'Atlèvres a continué à gagner.
00:39Le Canadien fait partie d'une catégorie tout à fait spéciale de champions.
00:43Serge Chavard a gagné huit coupes Stanley avec le Canadien.
00:58C'était un des meilleurs défenseurs de la Ligue dans les années 70.
01:00Quand vous me regardez des matchs aujourd'hui, qu'est-ce qui a changé le plus?
01:06Il y a plein de choses qui ont changé.
01:07Ce qui me frappe le plus quand je regarde une partie de la Ligue dans les années 70,
01:10c'est qu'il n'y avait pas de pub sur les bandes.
01:12Il n'y avait pas de pub sur les bandes.
01:14Ce qui a changé le hockey aujourd'hui, c'est la langue rouge.
01:17Il n'y a plus de place ou beaucoup moins de place à l'innovation.
01:21Évidemment, quand on pense aux Canadiens des années 70,
01:48on pense aux Coupes Stanley, aux victoires,
01:50mais le début de la décennie était mal parti un peu.
01:54La Canadien n'a pas fait les séries.
01:56La dernière fin de semaine, si on gagnait le match le samedi soir au Forum de Montréal,
02:01on était dans la série éliminatoire.
02:03Ed Jackman devant le filet des Rangers
02:06et son opposant ce soir est Rogatien Vachon.
02:12On a eu un match nul contre les Rangers, 3-3, je pense,
02:15puis ils ont compté, il restait 30 secondes à la fin du match.
02:18Le lancé est bloqué et Provos rate leur tour de justesse.
02:23Le disque qui est pris par Provos.
02:25Oh, l'arrêt a été exécuté, mais difficilement.
02:28Le lendemain, c'est le match de la dernière chance.
02:31Mais la troupe de l'entraîneur Claude Ruel se fait humilier 10 à 2
02:35par les Blackhawks de Chicago.
02:37Le Canadien est en vacances.
02:42Et quelle est la dynastie naissante?
02:51Au début des années 70, c'est Boston qui est censé gagner tout avec Bobby Ork.
02:56Et vous regardez la carrière de Bobby Ork,
02:58il a été probablement le meilleur joueur de tous les temps.
03:04Juste pour te donner une idée de c'est qui les Bruins de Boston,
03:08ils n'accordent pas de but.
03:11C'est une équipe dont tout le monde dit,
03:13bien, on a pour au moins 5 ans,
03:16personne ne va toucher au puck.
03:17Eh oui, en 1970,
03:20ce sont les Bruins qui remportent la Coupe Stanley
03:22en battant les Blues de Saint-Louis de l'entraîneur Scotty Bowman.
03:44Parlant d'habileté,
03:45Phil Esposito a compté 717 buts en carrière
03:49dans la ligne nationale de hockey.
03:50Il vient au dixième rang des meilleurs marqueurs de l'histoire.
03:54C'était l'un des piliers de la redoutable attaque
03:56des Bruins de 1970.
03:58Je pense que un équipe de hockey
04:00doit être fait de tes joueurs de l'équipe,
04:03de tes joueurs de l'équipe,
04:05les joueurs de l'équipe,
04:07et puis c'est les autres.
04:11Vous viendrez les Coupes Stanley
04:13à la fin de la saison 69-70.
04:37Jean Béniveau a 38 ans et neuf conquêtes de la Coupe Stanley.
04:41Le valeureux capitaine estime que le temps est venu pour lui de se retirer.
04:45Sam Pollock, le directeur gérant du club,
04:47tente de le convaincre de jouer une saison de plus.
04:50Bien, ils l'ont fait venir dans son bureau à un moment donné,
04:53après la saison, peut-être une semaine ou deux après.
04:56Puis ils ont jasé.
05:01Ça, ce qu'il s'est dit, c'est entre eux.
05:04On ne le sait pas.
05:06Puis il a réfléchi peut-être une semaine encore ou deux,
05:09puis il a décidé de rejouer une autre année.
05:11Mais la dernière, en spécifiant
05:13à qui de droit que c'était la dernière.
05:15Je pense qu'il était mon capitaine quand j'arrivais en 74-75.
05:21Et pour lui, une mauvaise saison,
05:23c'était une très bonne saison pour deux joueurs.
05:26Alors, je pense qu'on va être très, très fiers
05:28qu'il reste avec nous autres pendant une autre année.
05:33Pollock a acheté un peu de temps,
05:34mais doit trouver un successeur à Béliveau.
05:37Le joueur le plus convoité au prochain repêchage amateur
05:39s'appelle Guy Lafleur.
05:43Le rusé directeur gérant a un plan pour obtenir
05:45ce jeune allié droit qui fracasse tous les records
05:48chez les juniors.
05:49Sam avait cette faculté
05:50de pouvoir prévoir qui allait être repêché,
05:54quel joueur junior allait sortir dans 3 puis 4 ans,
05:58et quels allaient être les meilleurs,
06:00et qu'est-ce qu'il fallait faire,
06:02avec qui il devait faire des transactions
06:03pour aller chercher, parce que ça se faisait à l'époque,
06:05le premier choix, dans 3 ans, dans 4 ans.
06:08Et comme ça, il est allé chercher des très bons joueurs.
06:12Le patron du Canadien prévoit que les Golden Seals
06:14de la Californie finiront dernier de la Ligue
06:17et obtiendront le premier choix au repêchage de 1971.
06:21Il risque donc de sélectionner Guy Lafleur.
06:24Pollock conclut un marché avec l'équipe californienne
06:26et obtient leur premier choix.
06:29Le directeur gérant du Canadien se rapproche de son but.
06:33Sam Pollock était très discret.
06:35Je veux dire, pour rencontrer Sam, c'était compliqué.
06:40En plus, son surnom, c'était le Godfather, le parrain.
06:44Pour moi, c'est difficile de parler de Sam Pollock.
06:46Je l'ai vu trois fois, puis quand je l'ai vu,
06:48je ne peux pas regarder, je ne sais pas,
06:50peut-être les plus vieux peuvent en parler,
06:52mais moi, personnellement, à 18, 19, 20, 21 ans,
06:55je n'étais pas nécessairement dans ses priorités,
06:56je peux te le dire tout de suite.
06:57C'était un monsieur mystérieux
06:59que la presse ne pouvait pas faire des entrevues avec lui,
07:03il n'y avait pas de conférence de la presse,
07:05il n'était pas à l'entour pour parler aux journalistes.
07:08On le considérait comme Dieu le Père.
07:14Négocier avec Sam Pollock, ce n'était pas facile.
07:16Il n'y avait pas d'argent dans ce temps-là,
07:18donc ça avait simplement,
07:19tu peux avoir l'aide de quelqu'un à côté de toi.
07:22Ça avait été mon père un peu
07:23qui avait demandé de l'information,
07:26puis j'ai demandé 20 000 $ pour la première année,
07:30donc on m'a sorti tous les salaires des autres gars,
07:32c'était à 3 500 avec 500 de bonnets,
07:35mais ça ne fonctionnait pas.
07:37Surtout, tu demandais un peu plus d'argent,
07:38il te demandait si tu aimais vraiment jouer au hockey.
07:42Je l'ai eu 20 000,
07:43mais sur une période de 4 ans.
07:48Ce n'étaient pas les hommes d'affaires d'aujourd'hui
07:50qui essaient de satisfaire le client
07:53ou de satisfaire le joueur.
07:56C'est plutôt, eux autres se servaient,
07:58puis après ça, ils écrasaient le joueur.
08:04À l'automne 70,
08:06quelques nouveaux visages font leur entrée chez les Canadiens.
08:09Al McNeill remplace Claude Ruel derrière le banc,
08:12et chez les joueurs,
08:13Pierre Bouchard et Réjean Houle
08:15tentent de se faire une place parmi les légendes du club.
08:18Quand tu arrives avec le Canadien,
08:19tu rentres dans la chambre,
08:20tu ne sais pas exactement où aller,
08:23quoi faire,
08:23tu regardes des joueurs alentour
08:25que tu as admiré toute ta carrière,
08:26des gars comme Henri Richard,
08:28des gars comme Jean Béliveau,
08:29des jeunes joueurs comme Yvan Conoyer,
08:31Jacques Le Maire,
08:32qui étaient des jeunes joueurs
08:33qui arrivaient dans la formation à cette époque-là.
08:36Puis là, ça te prend un certain temps
08:38avant d'être à l'aise.
08:39Celui qui m'a mis le plus à l'aise au départ,
08:41c'est Jean Béliveau même.
08:42Le 11 février 1971,
08:48Jean Béliveau atteint la marque magique de 500 buts.
08:52Et là, c'est Béliveau qui enregistre ce but remarquable
08:56en attirant vers lui le défenseur Harris
08:58et ensuite le gardien du même coup.
09:00Et c'est ainsi qu'il jette l'enthousiasme dans la foule.
09:05En fait, il n'aimait pas tellement, tu sais, les honneurs.
09:12« Vous êtes bon, c'est bon. »
09:14Tu sais, lui, c'était un homme discret
09:16et il venait mal à l'aise.
09:18Quand on le chouchoutait, il venait mal à l'aise.
09:29Après une saison à dents de scie,
09:31les séries de 71 approchent.
09:34L'atmosphère est tendue.
09:36Les joueurs ne font pas confiance à l'entraîneur Al McNeil
09:39et le Canadien en arrache devant le filet.
09:43Le coach mise alors sur un gardien recrut
09:45du nom de Ken Brydon pour aider l'équipe en série.
09:50McNeil vient de fournir au club
09:51une des pièces maîtresses de la dynastie à venir.
09:57Veuillez dicter la raison du voyage.
09:59Évitez la rupture avec ma blanche.
10:01C'est pas que t'es là à faire.
10:02Allô?
10:03Bonjour.
10:03As-tu que je fais avec mon estime?
10:06Non, non.
10:07Ton chèque du 30 avril.
10:11Il a rebondi.
10:11Je crois que c'était sorti 10 000 piastres.
10:13Puis là, tu veux un autre 5 000?
10:15Oui, mais mes cartes sont pleines.
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13:23Le nouvel Escape 2017.
13:25Printemps 71.
13:43Les Bruins dominent la Ligue et sont favoris pour remporter la Coupe.
13:46Il ne reste que quelques matchs à jouer en saison régulière et Ken Dryden est rappelé du club école.
13:51Il prend part à six parties et les gagne toutes.
13:56McNeil décide d'aller à la guerre avec son gardien recrut.
13:58Un grand gars qui arrive, on n'avait aucune idée de son talent.
14:06On nous disait que c'était pas pire, c'était un bon gardien, mais point.
14:09Je connais pas le gars, j'ai entendu parler comme ça.
14:11À côté de son bâton, c'est vraiment spécifique.
14:16À part ça, c'est la grosseur du joueur.
14:18C'est un gros bonhomme.
14:19Ils savent couvrir ses ongles.
14:21C'est pas comme aujourd'hui, le style papillon qu'on appelle.
14:24Donc c'est vraiment différent.
14:26Mais quel gardien de but.
14:28Ils arrêtaient, j'ai fond de l'aile.
14:30Mais il y avait des réflexes de fou.
14:33Tu sais, un petit goreur comme Rogatien, vers le son qui est clé, tu sais.
14:36Oui, mais un grand flammeau comme Ken Dryden, il y avait...
14:40C'est une surprise pour tout le monde.
14:44J'ai l'impression que chez le Canadien, la direction avait évalué qu'avec l'équipe qui était là,
14:51on pouvait pas traverser dans les séries éliminatoires.
14:55Donc avec un nouveau gardien, on avait des chances.
14:58De toute façon, là, ça a été instantané, son succès.
15:01Y'a pas eu... Personne qui a eu le temps de contester ça.
15:07Les séries s'amorcent contre Boston.
15:09Même avec Dryden devant les buts,
15:11personne ne croit que le Canadien arrivera à stopper la grosse machine des Bruins.
15:16Je me souviens, avant la série, dans les journaux de Boston,
15:20on disait que Boston était pour gagner la série en trois.
15:23C'est assez insultant quand c'est un 4 de 7, là.
15:26On était prêts pour jouer contre 2,
15:28parce qu'on savait qu'il y avait une très bonne équipe.
15:30Et c'est très aussi des partis.
15:34Bobby Oresposito, Hodge, Stanfield, Gass.
15:39C'était Green, Cashman, nommez-les, ils sont tous là.
15:43Sur les neuf premiers compteurs de la Ligue,
15:45il y a un but de marquer de plus que le deuxième.
15:52Sans souverain,
15:53premier match, 3 à 1.
15:56Lors du deuxième affrontement,
15:58et ce, malgré les prouesses de Dryden,
16:01les Bruins ont pris une avance de 5 à 1 en deuxième période.
16:045 à 1, normalement, au Garden de Boston,
16:15le match est terminé.
16:16Il reste une couple de minutes à faire la deuxième période.
16:23Henry Richard fait 5 à 2,
16:24juste avant la fin de la deuxième période.
16:26Entre la deuxième et la troisième période,
16:33McNeill réussit à convaincre ses joueurs
16:34qu'une remontée est encore possible.
16:37La troisième période, du 8 avril 1971,
16:41au Garden de Boston,
16:43demeure historique.
16:47Et c'est cette période-là
16:49qu'a lancé la dynastie des Canadiens.
16:51En tight, Cornway
16:55tries to stuff at home,
16:56and Beliveau scores,
16:58it's 5-3.
16:59Beliveau,
17:00and it was his last fling.
17:02Jean just put on a clinic.
17:04He did.
17:05Here's Beliveau moving in.
17:07Back at her,
17:07scores,
17:08and now,
17:095-4.
17:10But here comes a breakaway,
17:11Jacques Le Maire.
17:13And it's all tied up,
17:145-5.
17:17Smith trying to tie it up.
17:18Out front,
17:18scores,
17:19Ferguson,
17:19and the Canadiens
17:21have gone back out in front.
17:236-5.
17:24Here comes Phil Roberto.
17:25Lead pass to Mahavlitz,
17:27walking home on Johnston,
17:29and he scores at 7-5.
17:31Le Canadien,
17:32il leur a mettre 5 dans le nez
17:34de suite,
17:36il gagne la série,
17:38et c'est ça qui a causé
17:39la renaissance des Canadiens.
17:43Woody Johnson a eu un match horrible,
17:46et je suis convaincu
17:47que si Boston avait changé
17:49de gardien de but à cette époque-là,
17:50probablement qu'on n'aurait pas
17:52gagné ce match-là.
17:53Après cette victoire spectaculaire
17:55sur les Bruins,
17:56le Canadien élimine Minnesota
17:58en demi-finale
17:59avant de se rendre en finale
18:00contre les Blackhawks de Chicago.
18:03Pendant le cinquième match de la série,
18:05McNeil cloue Henri Richard sur le banc.
18:07Richard réplique en traitant
18:08publiquement son entraîneur
18:10d'incompétent.
18:10Je pense qu'il n'y avait pas
18:12le temps de glace
18:13qu'il pensait qu'il était pour avoir.
18:16McNeil avait fait jouer
18:18quelques jeunes
18:19à la place d'Henri,
18:20mais là,
18:21Henri,
18:22ne pouvant pas se retenir,
18:23il est sorti,
18:24puis ça a fait tout un émoi.
18:27Les médias montréalais
18:28s'emparent de l'affaire.
18:31Mais transportés
18:32par les arrêts prodigieux
18:33de leurs jeunes gardiens,
18:35l'équipe se rend
18:36jusqu'au septième match
18:37à Chicago.
18:38J'étais en uniforme
18:41dans le dernier match.
18:44J'étais sur la patinoire
18:46beaucoup moins.
18:47Je n'ai pas vu de glace
18:48dans les deuxièmes,
18:50d'abord dans ma liqueur.
18:52Dans ce match ultime,
18:53le Canadien tire de l'arrière
18:552 à 0
18:55lorsque Jacques Lemaire
18:57s'élance.
19:02C'est le fameux soir
19:04où Henri Richard
19:05avait fini
19:06avec les deux buts.
19:08Henri Richard
19:09répond à son entraîneur.
19:11Il marque deux buts,
19:12dont celui de la victoire.
19:15Le Canadien remporte
19:16sa 17e Coupe Stanley.
19:19C'est la première
19:19que je peux dire
19:20que j'ai vraiment participé,
19:21où j'ai commencé,
19:22j'étais part of the team.
19:24Vraiment avoir joué
19:25un rôle important,
19:26je suis une assiste importante
19:27sur le but d'Henri Richard.
19:30Je l'ai fait gagner
19:30la Coupe Stanley.
19:32Celle de soirée 11,
19:33c'est la spéciale
19:34parce qu'on n'était pas
19:35supposés de gagner
19:36la Coupe Stanley
19:36cette année-là.
19:38Jean Béliveau
19:39soulève le précieux trophée
19:40pour la dernière fois
19:41de sa glorieuse carrière.
19:44C'était comme une habitude
19:45pour Jean Béliveau
19:46de gagner des Coupe Stanley,
19:47c'était juste
19:47sa dixième.
19:50On lui a demandé
19:51comment il aimerait
19:53qu'on se rappelle de lui.
19:55Il a dit
19:55j'aimerais qu'on se rappelle
19:56de moi
19:56comme un joueur d'équipe.
19:57Alors, ça veut-tu dire?
19:58Cette année-là,
20:00le défilé va être surnommé
20:02la Saint-Henri Richard.
20:04Les jours d'Al McNeill
20:05comme entraîneur
20:06du Canadien
20:06sont comptés.
20:08Henri était tellement fort
20:09dans l'image publique
20:10qu'il ne semble pas
20:11qu'il a été obligé
20:11après avoir gagné
20:13la Coupe Stanley
20:13de le changer.
20:15Le coach gagne
20:15la Coupe Stanley
20:16et se retrouve
20:17dans la Ligue américaine
20:18avec les voyageurs.
20:19Les voyageurs.
20:20Là, par exemple,
20:21t'as été chercher
20:21quelqu'un de la même famille.
20:23T'as été chercher
20:23Scott et Bowman.
20:25Avec les éléments nouveaux
20:26chez le Canadien,
20:28est-ce qu'as-tu l'impression
20:28que l'équipe
20:29pourra remporter
20:31le championnat
20:32pour une chose?
20:32Ça, c'est drôlement
20:33important aussi.
20:34J'espère parce que
20:36Toe Blake
20:37dans son première année,
20:38Claude Ruel
20:38dans son première année,
20:39Al McNeill
20:40dans son première année
20:41a gagné
20:43la Coupe Stanley.
20:44Bowman a
20:45de grandes ambitions
20:45et avec le repêchage
20:47qui s'en vient,
20:48il a des raisons
20:49d'espérer.
20:50J'ai rejoint la team
20:51juste un couple de days
20:52before the draft
20:54et Sam Pollock
20:56a eu une rencontre
20:56avec tous ses scouts
20:58et ils étaient
21:00encore discutibles
21:00Marcel Dion
21:02ou Guy Lafleur.
21:04Ils étaient
21:04parlant à Detroit
21:05de faire un trade
21:07pour le deuxième pick,
21:09Marcel Dion.
21:11Et je me souviens
21:11Sam Pollock
21:12à la groupe
21:13«Could ça être
21:14une autre década
21:15de avoir
21:16Jean Bellevaux
21:17et Boum Boum Geoffrey »
21:19La saison 70-71
21:22se termine en beauté
21:23avec une 17e Coupe Stanley.
21:25Pollock a embauché
21:26Bowman
21:27et il attend
21:27le repêchage amateur.
21:29Un certain
21:30Marcel Dion
21:31l'intéresse
21:31mais son objectif
21:33ultime s'appelle
21:33Guy Lafleur.
21:36La guerre froide
21:39débute en 1945
21:40et c'est à Ottawa
21:42qu'elle fait ses premiers pas.
21:43Ces 109 documents-là
21:45prouvaient
21:45qu'il y avait vraiment
21:46un réseau d'espions
21:47au Canada
21:48et aux États-Unis.
21:50Infiltrez le milieu
21:51des espions canadiens.
21:53Espions parmi nous
21:54lundi 19h
21:56sur Historia.
21:57Si vous pensez
21:59qu'un million
22:00c'est plus ce que c'était,
22:01imaginez conduire,
22:03tirer,
22:05remorquer,
22:06transporter
22:07sur un million de mille.
22:09Ça fraude-vous
22:09le monde?
22:10Le club Cummins
22:11du million de mille
22:13parcouru,
22:13bâti par le Ram HD
22:15et le légendaire
22:16moteur turbo-diesel
22:17Cummins.
22:18Ram,
22:19les camions
22:19HD diesel
22:20les plus durables
22:21au pays.
22:22Obtenez un Ram
22:23Heavy Duty
22:23avec moteur
22:24turbo-diesel
22:25Cummins
22:25sans frais
22:26plus 0%.
22:28Révolution.
22:31Au Québec,
22:32on en a vécu
22:33plusieurs.
22:34On a eu
22:34la révolution industrielle,
22:37la révolution tranquille.
22:39Mais pour l'avenir
22:39de la planète,
22:41la plus importante,
22:42c'est la révolution
22:42énergétique.
22:44Ici,
22:45on l'a commencé
22:45il y a près de 75 ans
22:47en faisant le choix
22:47de développer
22:48des sources d'énergie
22:49propres et renouvelables.
22:51Pour ça,
22:52on nous regarde.
22:53On nous admire.
22:54Continuons d'être
22:56un modèle.
23:00Une saveur
23:01là où l'on
23:02s'y attend le moins.
23:05Les Crispy Mini
23:06faites avec
23:06du riz brun soufflé
23:07et à 90 calories
23:09par portion,
23:10elles sont
23:10étonnamment
23:11savoureuses.
23:14Vous savez,
23:14lorsque vous faites
23:15une réclamation
23:15d'assurance auto
23:16ou habitation
23:17et que votre prime
23:17augmente,
23:18plus maintenant.
23:19Avec la police
23:19qui pardonne pour l'auto
23:20ou l'habitation
23:21de Bel Air Direct,
23:21une réclamation
23:22ne fera pas
23:22augmenter votre prime.
23:23Pour de vrai,
23:24c'est super.
23:25C'est où que je signe?
23:25Vous êtes vraiment sérieux?
23:28Sérieux.
23:28À la télé,
23:29vous ne pouvez pas niaiser.
23:30C'est interdit.
23:31OK.
23:33Donc,
23:33la police
23:33qui pardonne auto,
23:34la police
23:34qui pardonne
23:35habitation
23:35et des économies.
23:37Alors,
23:37qu'attendez-vous?
23:38Changez pour
23:38l'assurance
23:39qui pardonne.
23:40Contactez-nous
23:40dès maintenant.
23:41Je ne peux pas croire
23:42que ça m'arrive encore.
23:43pourquoi faisons-nous
23:47des barbecues
23:48pour allumer
23:50une passion
23:50chaque fois
23:51que vous appuyez
23:51sur le bouton.
23:53Pour des brûleurs
23:53qui maintiennent
23:54la flamme
23:54année après année.
23:56Pour pouvoir choisir
23:57exactement le barbecue
23:59que vous désirez.
24:00Pour des barbecues
24:01à 2,
24:013,
24:024 ou 6 brûleurs
24:03convenant
24:03à tous les styles de vie.
24:04La nouvelle série
24:07Genesis 2
24:08avec GS4,
24:09le nouveau système
24:10de grillades
24:10haute performance
24:11de Weber.
24:12Weber,
24:13pour la vie.
24:15Nous avons pris
24:16l'engagement
24:16de vous offrir
24:17des viandes élevées
24:18sans l'utilisation
24:19d'hormones
24:19ni d'antibiotiques.
24:21Nous avons commencé
24:22petit,
24:23mais avons vu grand.
24:24D'abord avec
24:25le brunch du samedi
24:26et le souper du dimanche.
24:29Puis,
24:30le lunch du mardi.
24:32Et c'est loin
24:33d'être fini.
24:34On en redemande
24:36encore.
24:37C'est pourquoi
24:37toutes les viandes
24:38pécées simplement
24:39bonnes sont élevées
24:40sans l'utilisation
24:41d'hormones
24:41ni d'antibiotiques.
24:45On me demande souvent
24:46si j'ai une préférence
24:47pour la borale rouge
24:49ou la borale blonde.
24:50À cette question,
24:52l'ours en moi
24:52répond toujours
24:53absolument.
25:00Si vous êtes comme moi,
25:02vous aimez la navigation
25:02durant l'été.
25:03Mais trop souvent,
25:04la consommation
25:05d'alcool peut transformer
25:06ce plaisir en tragédie.
25:07Près de la moitié
25:08des décès lors
25:09de la navigation
25:09de plaisance au Canada
25:10implique de l'alcool.
25:12La navigation
25:12avec facultés affaiblies,
25:14c'est de la conduite
25:14avec facultés affaiblies.
25:16Si vous voyez
25:16un plaisancier
25:17aux facultés
25:17potentiellement affaiblies,
25:19n'hésitez pas
25:19à contacter le 911.
25:21Ensemble,
25:21nous pouvons rendre
25:22nos cours d'eau
25:23et nos routes
25:23plus sécuritaires.
25:25Pour en savoir plus
25:26sur la navigation
25:26avec facultés affaiblies,
25:28visitez mad.ca.
25:29C'est une bonne décision
25:42parce que,
25:43d'abord,
25:45je n'aime toujours
25:46l'action sur l'île.
25:48Juin 1971,
25:51Jean Béliveau
25:52annonce officiellement
25:53sa retraite.
25:55Scotty Bowman
25:56est maintenant
25:56l'entraîneur du club.
25:58Marcel Dion
25:59ira à Détroit.
26:00Mais grâce
26:01à son entente
26:01avec les Golden Seals,
26:03Pollock obtient enfin
26:04le joueur de concession
26:05tant attendu.
26:06De la République
26:07de Québec,
26:09Guy Lafleur.
26:14À 25 000 $
26:15par saison,
26:16Guy Lafleur
26:17devient la recrue
26:18la mieux payée
26:18de l'histoire.
26:21La venue de Guy Lafleur,
26:22c'était un moment
26:24historique
26:24dans l'histoire
26:25du Canadien.
26:26C'était tellement
26:26médiatisé.
26:27On se demandait
26:28si ça n'a pas porté
26:28le numéro 4
26:29de Jean Béliveau.
26:30Il avait connu
26:31de grands succès
26:32juniors.
26:33Il était vraiment
26:33considéré
26:34comme de la 30
26:35des grands joueurs
26:36à venir
26:37dans la Ligue nationale.
26:40Première fois,
26:41j'ai vu Guy Lafleur
26:41dans une pratique
26:42à Verdun.
26:43Je me souviens encore.
26:44J'ai arrivé chez moi,
26:46je lui ai dit
26:46« Ah, quel joueur
26:47que ça va être? »
26:48Sa vitesse,
26:49son lancé,
26:50ses feintes,
26:51ses mains.
26:52Guy avait
26:53des très bonnes mains.
26:54Sa facilité
26:55de patiner,
26:56de faire
26:56tous ses gestes
26:57qu'il y avait.
27:08Malgré tout son talent,
27:10Lafleur connaît
27:11des débuts
27:11plutôt laborieux.
27:12pas exactement
27:16ce à quoi
27:16le public
27:17s'attendait
27:17en pensant
27:18aux successeurs
27:19de Jean Béliveau.
27:20On lui a mis ça
27:21dur un peu.
27:23Au début,
27:24on ne l'a pas mis
27:25sur la patinoire.
27:26Au début,
27:27il est premier
27:28jeu de puissance.
27:29On l'a marqué
27:29sur le deuxième
27:30jeu de puissance.
27:31On aurait pu aller
27:32plus vite avec lui.
27:34Il était réellement prêt.
27:35quand Jean Béliveau
27:38venait à Montréal,
27:40il était
27:41à peu près 22 ans.
27:43Guy Lafleur
27:44était 19 ans
27:45quand il s'adaptait.
27:46Il y avait
27:47beaucoup de pression
27:47sur Guy Lafleur.
27:48On avait Jacques Lemaire,
27:49on avait Henri Richard,
27:52Yvan Cornuay
27:52était dans son prime.
27:54Nous étions
27:55assez fortes
27:56sur le right-wing.
27:59Guy,
27:59à un moment donné,
28:00il ne comptait pas
28:00un but à un match,
28:01mais c'était
28:01à cause de son casse.
28:02Le match suivant,
28:03il enlevait son casse.
28:04son casse protecteur.
28:05C'était toujours
28:06comme ça.
28:06Il y avait toujours
28:07une raison.
28:08C'est la superstition
28:08qui faisait ça
28:09dans le cas de Guy.
28:11Personne ne portait
28:11des casses à l'époque.
28:13Le monde disait
28:14que c'était des peureux
28:15ceux qui portaient
28:15des casses.
28:16C'était stupide
28:16de passer
28:18pour montrer
28:18comment ça allait évoluer.
28:20Alors,
28:21on joue avec un casque
28:22ou avec pas de casque?
28:25J'ai joué pas de casque
28:25toute ma carrière.
28:26Juste dans les dernières années,
28:27dans les pratiques,
28:28je mettais un casque
28:29et je n'ai jamais
28:29pas me fait blesser.
28:30Surtout dans une pratique
28:31où recevoir la rondelle.
28:32Mais par contre,
28:34quand la partie arrivait,
28:36c'était jouer
28:37comme d'habitude.
28:37On donnait notre 100%.
28:38Et avec un podcast,
28:40on se sentait mieux peut-être.
28:42Je pense d'avoir eu
28:43dans ma carrière
28:44une commotion cérébrale
28:45très, très petite.
28:47Et je l'ai eue
28:47lorsque j'avais
28:48un casque protecteur.
28:56Vers la fin des années 60,
28:57on a commencé
28:58à avoir un peu plus
28:59de protection.
29:00Puis là,
29:00dans l'arque junior,
29:01on a commencé
29:02à obliger les joueurs
29:03à porter un casque protecteur.
29:04Donc, c'était une première.
29:05Il n'y a pas question
29:06de visière à ce moment-là,
29:07rien de ça.
29:08L'équipement était probablement
29:10moins rigide qu'aujourd'hui.
29:12Ce n'était pas plus léger,
29:13mais c'était moins dur.
29:14On pouvait un peu
29:15manœuvrer davantage avec ça.
29:17Puis il y a beaucoup
29:17de joueurs comme Guy Lafleur
29:19puis Yvan Connoyer.
29:20Il y avait des petites
29:20épaulettes de rien.
29:21Ils n'avaient presque pas là.
29:22Quand je suis arrivé
29:23avec le titre
29:23d'orquet canadien,
29:24on avait deux chandails,
29:25un rouge et un blanc.
29:27Et c'était en grosse laine.
29:28On le faisait nettoyer
29:29une fois par année.
29:31Puis lorsqu'on le faisait
29:32nettoyer,
29:32il revenait,
29:33puis il revenait de la misère
29:34à mal mettre sur le corps.
29:36D'ailleurs,
29:36le chandail blanc
29:37était le chandail blanc
29:38du Canadien à l'époque
29:39au Forum de Montréal.
29:41On l'a échangé
29:42juste à cause de l'hygiène
29:43parce que lorsqu'on le transportait
29:45le chandail blanc
29:46sur la route,
29:48il devenait sale
29:49tout de suite,
29:49tout de suite.
29:49Alors là,
29:50on a ramené
29:51le chandail blanc à Montréal.
29:53En attendant que la fleur
29:58débloque avec ou sans casque,
30:00Ken Dryden est en feu.
30:01Il connaît une saison spectaculaire
30:03et obtient le trophée
30:04Calder remis
30:05à la recrue de l'année.
30:07Les séries du printemps 1972
30:09commencent avec beaucoup d'espoir,
30:11mais malgré le brio
30:12de leurs gardiens,
30:14le tricolore s'incline
30:15en quart de finale
30:15contre les Rangers de New York.
30:20Les chroniqueurs sportifs
30:21se posent la question.
30:22Bowman est-il
30:23l'homme de la situation?
30:25Scotty Bowman,
30:25c'était un entraîneur
30:27qui ne parlait pas trop.
30:29Il s'organisait
30:30pour avoir
30:30quatre ou cinq piliers
30:32de son côté,
30:34dont Serge Savard,
30:35et les autres,
30:37pas important.
30:38Les autres,
30:39interchangeables.
30:40La communication
30:41entre l'instructeur
30:42et le joueur
30:43était très, très simple.
30:44Tu rentres dans la chambre,
30:45tu regardes,
30:46si tu ne jouais pas,
30:47ton chandail,
30:47tu n'as pas là.
30:51Scotty,
30:51c'était un gars
30:52qui était très sévère,
30:55aucune communication.
30:57T'essayais d'aller le voir
30:58dans son bureau,
30:59il fermait la porte
31:00juste avant que tu rentres.
31:02Dans ce temps-là,
31:03ça fonctionnait comme ça.
31:05Si tu ne travailles pas
31:06dans les pratiques,
31:06si tu ne produis pas,
31:08on te renvoie
31:09dans la ligue américaine.
31:11Aujourd'hui,
31:11il y a le balotage,
31:12tout ça,
31:12on te demande
31:13la permission,
31:14tout ça.
31:14Dans le temps,
31:14c'était un bing-bang.
31:15Alors,
31:17on avait le contrôle
31:18sur les joueurs
31:18Sam Pollock,
31:19il le savait,
31:19mais Scotty le savait,
31:20lui aussi.
31:21Scotty Bowman,
31:22il n'a pas laissé
31:23personne d'indifférent.
31:24Ce n'est pas tout le monde
31:25qui a adoré Scotty Bowman.
31:28Scotty Bowman a été dur,
31:30mais tu sais,
31:31il y a un gars
31:31qui va venir te dire
31:32«Moi,
31:33je ne l'aime pas,
31:34Scotty Bowman. »
31:35Il a marqué 50-55 buts
31:36et il a gagné
31:37six coupes Stanley.
31:38Au bout de la ligne,
31:40tu peux-tu dire
31:40que tu n'aimes pas
31:41Scotty Bowman.
31:42Au bout de la ligne,
31:43je ne dis jamais
31:44Scotty Bowman.
31:45Scotty Bowman a fait
31:46de moi un meilleur joueur.
31:47Clairement,
31:51la communication
31:52entre les joueurs
31:53et l'entraîneur
31:54n'est pas au beau fixe.
31:55À l'opposé,
31:56les joueurs ont des échanges
31:58beaucoup plus personnels
31:59et chaleureux
31:59avec les journalistes
32:00qui suivent l'équipe.
32:02C'est totalement
32:03inimaginable
32:04pour des journalistes
32:05d'aujourd'hui.
32:07À ce temps-là,
32:07le vestiaire,
32:07c'était un vestiaire.
32:09Donc, les joueurs,
32:10ils changeaient là.
32:11On rentrait,
32:13il était encore
32:13en train de se déshabiller,
32:15il avait encore
32:15le jackstrap mouillé.
32:17Il n'y avait pas
32:17de caméra de télé,
32:18donc les gars étaient à l'aise.
32:21Celui-là,
32:21il y avait de la classe
32:22comme Pierre Bouchard.
32:24Lui, il y avait
32:24une robe de chambre.
32:28À l'époque,
32:29je prenais un magnétophone
32:30pour essayer
32:31de comprendre
32:32ce qu'ils disaient.
32:33Je ne comprenais rien
32:33à ce que les Anglais disaient.
32:35Je mettais
32:35l'enregistreuse
32:35à côté de Dryden
32:37quand il commençait
32:37à répondre
32:38à la première question.
32:39Quand j'avais fait
32:39le tour du vestiaire,
32:40à peu près 25 minutes,
32:41je ramassais le table.
32:42Il n'avait pas encore fini.
32:45Les joueurs,
32:45faites des entrevues
32:46que le gars dans la douche
32:47faisaient ça.
32:48C'était la routine
32:49où le gars
32:51se faisait à la barre,
32:52posait la question
32:53en le regardant
32:54dans le miroir.
32:55Il te répondait
32:55en te regardant
32:56dans le miroir.
32:58Ça, c'était la routine.
33:01Écoute,
33:02j'avais 20-21 ans,
33:0322 ans.
33:04Puis j'étais un fan fini
33:07des Canadiens
33:08depuis ma tendre enfance
33:10depuis que j'avais
33:105-6 ans.
33:12Et là,
33:12je me retrouvais
33:12avec ma passe de presse,
33:14mes hamburgers gratis,
33:16ma bière gratis.
33:19Puis j'allais
33:19dans la chambre
33:20des Canadiens
33:20avec ma petite passe.
33:21Oui,
33:22je veux parler
33:22à Guy Lafleur,
33:23je veux parler
33:24à Serge Savard,
33:25je veux parler
33:25à Guy Lapointe,
33:26je veux parler en anglais
33:27parce que je parlais
33:27bien en anglais,
33:28à ce jeune-là,
33:30le Rick Chartra.
33:31Puis, ah!
33:33Ça fait plaisir
33:34à nous être avec.
33:35T'as eu beaucoup
33:36de patience,
33:36t'as passé 3 ans
33:37avec des voyageurs
33:37de la Nouvelle-Écosse,
33:38mais je pense que ça t'a...
33:38On vivait carrément
33:39dans l'atmosphère
33:40des joueurs,
33:40ce qui n'est pas le cas
33:41aujourd'hui.
33:42Nous, les journalistes,
33:44on prenait
33:44les mêmes avions,
33:45on prenait
33:45les mêmes autobus
33:46et ça, je pense
33:47que ça a perduré
33:48longtemps
33:49et probablement
33:50grâce aux joueurs
33:52eux-mêmes
33:52qui étaient là.
33:53J'ai l'impression
33:54que les journalistes
33:56avaient un certain respect.
33:59Tout n'était pas
34:00de nouvelles,
34:00même il y en a
34:01qui vont dire
34:02aux joueurs,
34:02mais fais attention,
34:03tu vas un petit peu
34:04trop loin,
34:05mais c'était pas
34:06de fait public.
34:08Dans le vestiaire,
34:10ça jouait souvent
34:10avec pas de filtre.
34:12Les gars n'avaient pas peur
34:13non plus,
34:13il n'y avait pas de caméra.
34:15T'allais voir Lambert,
34:16tu disais,
34:17puis on a joué
34:18une tabarnak
34:19à soir en tout cas.
34:20Mais là,
34:20il n'était pas obligé
34:21de dire,
34:22nous avons très bien
34:23joué ce soir,
34:24n'est-ce pas?
34:25Mais là,
34:26les gars,
34:27on arrangeait ça,
34:28il se fiait à nous autres.
34:29Dans le journal,
34:30tu disais,
34:31on a joué
34:32vraiment une grosse.
34:33C'est pour ça
34:33qu'il avait dit,
34:34on a joué
34:34une tabarnak.
34:36En 72-73,
34:43Steve Schott
34:44et Larry Robinson
34:45débarquent à Montréal.
34:47Le Canadien
34:47fait partie
34:48des clubs dominants,
34:49même si la fleur
34:49tarde encore
34:50à s'affirmer.
34:51L'équipe est solide
34:52en défense
34:53et a du punch
34:53à l'attaque.
34:54Cette année,
34:55le public
34:56ne s'attend qu'à une chose,
34:58le retour
34:58de la Coupe Stanley.
34:59Rachel apprend
35:04les rudiments
35:05du dérapage
35:05contrôlé.
35:06J'aime la vitesse,
35:07d'habitude,
35:07je pèse au gaz
35:08à fond.
35:09Et place
35:10à un duel
35:10perfil
35:10explosif.
35:11Parce que
35:11t'as mis
35:12pour apprendre
35:12la victoire.
35:14Rapide et dangereuse,
35:15jeudi 19h30
35:16sur Historia.
35:18Ne manquez pas
35:34l'événement
35:35printanier
35:35pour la maison
35:36chez Brick.
35:37Ce sofa
35:37moderne en chenille,
35:38seulement 489 $.
35:40Ce grand lit
35:40rembourré,
35:41seulement 249 $.
35:43Et cet ensemble
35:43l'ingliste
35:43pour la buanderie,
35:44seulement 788 $.
35:46Chez Brick,
35:47plus d'économie,
35:48pour vous.
35:49L'émail,
35:49c'est très précieux.
35:50S'il y a
35:51l'amincissement
35:52de l'émail,
35:53des fois,
35:53les dents
35:53vont avoir
35:54une apparence
35:54plus jaune-hôte.
35:55Je recommande
35:56le dentifrice
35:57pro-émail.
35:57Il aide
35:58à redurcir
35:59l'émail.
36:00C'est extrêmement
36:00important
36:01de protéger
36:02ce que nous avons.
36:07Le cannabis
36:08allonge
36:09le temps
36:10de réaction.
36:12Un bateau,
36:13deux bateaux,
36:14trois bateaux.
36:15Yeah!
36:16Attention,
36:18la lumière est rouge.
36:19Un bateau,
36:20deux bateaux,
36:21trois bateaux.
36:23Monsieur,
36:23m'entendez-vous?
36:24Un bateau,
36:26deux bateaux,
36:27trois bateaux.
36:28Monsieur,
36:29quatre bateaux,
36:30cinq bateaux,
36:31six bateaux,
36:32sept bateaux,
36:34huit bateaux.
36:34briser le sort
36:36de la sécheresse
36:36est facile
36:37avec
36:38Three Minute Miracle
36:38Moist de Aussie.
36:40Dès la première minute,
36:41j'ai commencé
36:42à sentir la différence.
36:44Si doux,
36:44si lisse,
36:46tellement luisante
36:48que j'ai pensé
36:48avoir oublié
36:49de les rincer.
36:51Vous n'arrêterez pas
36:51de les toucher.
36:53Quoi?
36:54Si quelque chose
36:54d'aussi rapide
36:55vous satisfait à ce point,
36:56vous n'arrêterez pas
36:57d'en parler.
36:58Le revitalisant en profondeur
36:59Three Minute Miracle
37:00Moist de Aussie.
37:01Pressez-le
37:02et dites-nous
37:02qu'est-ce que vous en pensez?
37:04Oser!
37:06Notre famille de bactéries
37:07habite sur ce coussin
37:08depuis des générations.
37:12Bon, les enfants,
37:13descendez tous
37:14du sac à dos,
37:15nous voilà sur le divan.
37:16J'adore les regarder
37:17nettoyer,
37:18mais sur ce matelas,
37:19ils ne mourront jamais.
37:20Il existe une vaporisation
37:22spécialement conçue
37:23pour les divans,
37:23les matelas et plus.
37:24Le nouveau vaporisateur
37:25désinfectant Max Cover
37:26de l'ISOL
37:27a un jet de vaporisation
37:28deux fois plus large
37:29qui élimine 99,9%
37:31des bactéries
37:32grâce à Max Cover
37:33il est facile
37:33d'appliquer du l'ISOL
37:34partout.
37:35Quelle est la vraie différence
37:37des pneus Toyo?
37:38Une technologie
37:39qui assure
37:40un haut degré
37:41de protection,
37:42une fabrication
37:44qui résiste à tout,
37:46en tout temps,
37:48ce qui les rend
37:48vraiment différents.
37:50Un plus haut degré
37:51de sécurité.
37:54Les pneus Celsius
37:55pour conditions variables
37:56de Toyo
37:56assurent confort
37:57et adhérence,
37:58peu importe
37:58les conditions.
37:59Toyo Tires
38:02au-delà
38:03de la performance
38:04tout au long
38:04de l'année.
38:07C'est ça
38:07le script?
38:09Ferme le téléprompteur.
38:11On fait ça live.
38:12Ahem.
38:14Pour brasser
38:14une bière bonne
38:15comme celle-là,
38:16ça prend une sérieuse
38:17paire d'oranges.
38:18C'était bon ça?
38:20C'était bon.
38:20Premier temps en 73.
38:32Le Canadien affronte
38:33les sabres de Buffalo
38:34en quart de finale
38:34et gagne quatre parties
38:35à deux.
38:36Montréal dispose ensuite
38:37les Flyers en cinq rencontres
38:39pour finalement affronter
38:40les Blackhawks de Chicago
38:41en ronde ultime.
38:42Cinq parties plus tard,
38:58les Canadiens mènent la série
38:59trois à deux
39:00et ont la chance
39:01de gagner la coupe
39:02devant leurs partisans
39:03lors du sixième match
39:04à Montréal.
39:04Et c'était un déjeuner
39:12parce qu'on a gagné
39:138-7.
39:14C'était un déjeuner
39:15un déjeuner
39:15un déjeuner
39:16à Montréal.
39:21On a gagné
39:21à Montréal
39:23et puis on a pris
39:25les pieces
39:26et aller à Chicago.
39:34Finale de la Coupe Stanley,
39:38match numéro 7.
39:40On a tous joué
39:41ce scénario-là
39:41dans la rue
39:42en jouant Wockey Button,
39:44mais là,
39:44ce sont les vrais joueurs
39:45du Canadien
39:45dans une vraie finale.
39:47Chacun sait
39:48ce qu'il y a avant.
39:51Henri Richard
39:52fait voir
39:53son grand mécontentement
39:54face à l'arbitre,
39:55mais le compte demeure
39:56Canadien 3,
39:57Chicago 3.
39:58On a gagné
40:02la Coupe
40:03à Chicago.
40:04Un autre
40:05high-scoring game,
40:066-4.
40:07Donc,
40:0825 goles
40:10dans deux games
40:11dans la Finale Stanley Cup.
40:16Cette année-là,
40:17j'avais 40 buts
40:19que j'avais compté.
40:22C'était une année
40:22vraiment exceptionnelle.
40:24J'avais gagné
40:25le Connismite.
40:26C'est un premier
40:28trophée
40:28pour Cournoyer.
40:30Une première
40:31Coupe Stanley
40:31pour Scotty Bowman,
40:33mais une onzième
40:34pour Henri Richard.
40:36Un record
40:36qui tient tout
40:37et qui ne sera
40:38sans doute
40:38jamais battu.
40:40Imaginez-vous pareil,
40:41parce qu'Henri,
40:42l'année qu'il a pris
40:42sa retraite,
40:43on a remporté
40:44quatre Coupes
40:45Stanley consécutives.
40:46Alors,
40:46imaginez-vous
40:46s'il était un peu
40:47plus jeune,
40:48il aurait gagné
40:4815 Coupes Stanley
40:49ce gars-là.
40:51Ça aurait été
40:51inimaginable quand même.
40:56À leur arrivée,
40:58les fans attendent
40:59les joueurs.
41:00Le lendemain,
41:01ils sont un demi-million
41:02à les acclamer
41:03sur la rue Sainte-Catherine.
41:08Ken Dryden
41:09profite de la parade,
41:10même s'il s'apprête
41:11à quitter l'équipe.
41:12Il ne s'entend pas
41:13avec Sam Pollock
41:14sur le montant
41:14de son prochain contrat.
41:15Drayden va profiter
41:31de sa retraite
41:31pour terminer
41:32ses études en droit.
41:34J'ai l'impression
41:35que sa présence
41:36au tout début
41:38des années 70,
41:39quand il avait
41:3921-22 ans,
41:41ça a été probablement
41:43à son grand étonnement
41:44à lui,
41:45qu'est-ce qui s'est passé.
41:46Mais là,
41:48il fallait redevenir
41:49sérieux,
41:50finir ce qui avait
41:51commencé ses études,
41:53puis après ça,
41:53on verra
41:54ce qui va se passer.
41:56Je pense qu'au début,
41:57ça a été inutrahi
41:58et l'avenir
42:00nous a prouvé
42:01qu'il a bien fait,
42:02qu'il est devenu
42:02politicien,
42:03il est devenu président
42:04des Maple Leafs
42:05de Toronto.
42:06Les joueurs
42:10prennent conscience
42:11de leurs valeurs monétaires
42:12grâce à la venue
42:13de l'Association mondiale
42:14de hockey,
42:15une nouvelle ligue
42:16professionnelle
42:17nord-américaine.
42:18Dès 1972,
42:20l'AMH courtise
42:21des joueurs
42:22de la Ligue nationale
42:23en leur faisant
42:23miroiter des contrats
42:24mirabolants
42:25pour cette époque.
42:26C'était pas tous les joueurs
42:29qui avaient des agents.
42:30C'était leur intérêt
42:31de laisser savoir
42:32qu'ils avaient été approchés.
42:34Fait qu'ils nous glissaient
42:35ça à un moment donné,
42:36par exemple,
42:37pas fort,
42:37mais j'ai reçu une offre
42:39de telle équipe
42:39de l'AMH
42:40puis j'ai étudié ça.
42:41Fait que là,
42:41nous autres,
42:42ça nous faisait
42:42de la bonne nouvelle.
42:44On le savait,
42:44on était pas dupes.
42:46On savait qu'en écrivant ça,
42:47on faisait monter
42:48les enchères
42:49puis les joueurs
42:50en profitaient.
42:50Lorsque j'ai commencé
43:07avec le Canadien,
43:09je faisais
43:0915 000 $ par année
43:11dans la Ligue nationale
43:11puis la troisième année,
43:15lorsqu'on a gagné
43:15notre deuxième coupe
43:16cette année,
43:17entre-temps,
43:17j'ai passé de 15 000
43:18à 22 000
43:19puis le dernier
43:20de 1973,
43:21deuxième coupe cette année,
43:2329 500.
43:28Là,
43:29j'ai eu une offre
43:29d'aller pour les Nordiques
43:30de Québec
43:31et j'ai pu passer
43:33mon salaire
43:33de 30 000 $
43:34à 100 000 $
43:35par année.
43:38Saison 73-74.
43:40Dryden n'est plus là
43:41et Bob Ganey
43:42donne ses premiers coups
43:43de patin
43:43avec le Canadien.
43:45Les équipes dominantes
43:46sont Boston
43:47et Philadelphie.
43:48Les Bruins
43:49ont encore
43:49une machine offensive
43:50terrifiante
43:51et les Flyers optent
43:52pour un style de jeu
43:53basé sur l'intimidation.
43:56Dave Schultz
43:57avec ses compagnons
43:58de jeu
43:59Manham,
44:01Selesky,
44:02Dornarfer,
44:04il y avait évidemment
44:04aussi Moose Dupont
44:06qui lui-même
44:07accumulait les pérennités,
44:08mais il y avait
44:09Bobby Clark,
44:10le vieux de Bobby Clark,
44:11le capitaine.
44:12Ces gars-là
44:13allaient à la guerre
44:13à chaque présence
44:14sur la glace
44:15et leur but premier,
44:16c'était d'intimider
44:18l'adversaire
44:19avec des gestes
44:20violents,
44:21prémédités
44:22et c'est ce qu'ils faisaient.
44:24T'arrives au Spectrum,
44:32il y avait moins d'arbitres,
44:33on était peut-être
44:33des arbitres en charge,
44:34peut-être 14,
44:3516 au total.
44:37Alors là,
44:38on se présente
44:38au Spectrum,
44:41on est identifié
44:42et là,
44:42ça part.
44:44En anglais,
44:44évidemment,
44:45on est aussi bien
44:46de gagner ce soir,
44:47sans ça,
44:47on ne tournera pas
44:48à l'hôtel vivant,
44:49Big Bang Ball,
44:50il menace tout ça,
44:51parfait.
44:52Le match commence
44:53et là,
44:53tout de suite,
44:54tout de suite,
44:55nonobstant,
44:56l'adversaire
44:56des Flyers,
44:58c'est Big Bang.
45:00Big Bang.
45:01Les bancs se vidaient
45:02et là,
45:02c'était la bagarre
45:03et là,
45:04c'était des matchs
45:05de 3h30.
45:09J'ai toujours trouvé
45:10malheureux
45:10qu'on est obligé
45:12de se battre
45:13et quand quelqu'un
45:14saute sur toi,
45:15à un moment donné,
45:16s'il ne te défend pas,
45:16tu vas passer
45:17pour un peu heureux.
45:18Alors,
45:19c'est à ça
45:19qui s'est passé
45:20avec l'avenue
45:21des Flyers de Philadelphie.
45:23Il allait essayer
45:23de sortir
45:24les meilleurs joueurs,
45:26il sautait sur toi
45:27puis là,
45:27tu te défendais,
45:28il y avait une bâtard,
45:29tous les deux
45:29avaient cinq minutes.
45:30Alors,
45:31il n'était pas pénalisé
45:32pour faire ça
45:33jusqu'à temps
45:34qu'on emmène
45:35le règlement
45:36de l'instigateur.
45:37Ça a pris
45:38trois ans,
45:39quatre ans
45:39avant de dire
45:39qu'on va changer
45:40le règlement.
45:41On ne voulait pas
45:41le changer.
45:48À la fin de la saison,
45:50le tricolore termine
45:51deuxième dans l'Est,
45:53derrière les Bruins
45:54de Boston.
45:55Montréal entreprend
45:56les séries
45:56contre les Rangers
45:57de New York,
45:58mais s'inclinent
45:59quatre parties
46:00à deux.
46:01De mettre la main
46:07sur cette information
46:07serait majeur
46:08pour l'URSS.
46:09Commenté par un panel
46:10de témoins et d'experts,
46:12vivez les reconstitutions
46:13des grands cas d'espénage
46:14dans lesquels le Canada
46:15a joué un rôle clé.
46:17Espions parmi nous.
46:18Deux épisodes lundi
46:19dès 19h sur Historia.
46:21Allez, allez, allez!
46:23Êtes prêts?
46:24Passons!
46:31Nos enfants veulent retrouver
46:52leur liberté.
46:54Jouer sans que ce soit organisé.
46:56Se salir sans se faire gronder.
46:58Ils veulent échanger
47:00nos leçons d'éducation
47:01contre un hameçon.
47:02Ils veulent regarder
47:03les étoiles briller
47:04après l'heure du coucher.
47:07Manger au bout
47:08d'une branche coupée.
47:09Allez voir leurs voisins
47:10sans être accompagnés.
47:12Ils veulent courir,
47:13découvrir, errer.
47:16Retrouvons le chemin
47:17de la liberté
47:18en VR.
47:22Je t'attendais
47:24J'étais plus seul encore
47:28à mon réveil
47:30Mais je t'ai trouvé
47:32On s'est aimé
47:37Allez, viens
47:39On va s'aimer tendrement
47:43Tout là-haut
47:46Trouver ses électros
47:48C'est beau
47:50Oh, t'as des allergies, toi.
48:00Mets-toi une poche
48:00de camomille
48:01sur chaque oeil.
48:02Curcuma.
48:03Beaucoup.
48:04Deux antistamoniques
48:05paroles de guismon.
48:06Du citron.
48:07Des narines.
48:08Photothérapie nasale.
48:09C'est nouveau.
48:10Tiens, un bon jus d'oignon.
48:12Croque les mottons.
48:14Madame Cuvelier?
48:16J'étais un petit peu mêlée.
48:17Pour vous retrouver en santé,
48:19consultez votre pharmacien
48:21affilié à Uniprix.
48:22L'Europe vous appelle
48:46avec 27 destinations
48:47en vol direct.
48:48R-107,
48:50ça sent les vacances.
48:52Le Nissan Murano
48:56a tout pour faire
48:56tourner les têtes.
48:59Son habitacle spacieux
49:01et raffiné
49:02est possiblement
49:03l'endroit le plus
49:03confortable au monde.
49:08Et beaucoup de gens
49:09le pensent aussi.
49:14Le Nissan Murano,
49:16le multisegment
49:17en multiple qualité,
49:18à partir de 355 $
49:19par mois à la location.
49:22Printemps 74.
49:33Le Canadien vient de perdre
49:34un quart de finale
49:35contre les Rangers de New York.
49:37Cette année-là,
49:38la finale opposera
49:39Boston et Philadelphia.
49:41Et c'est Philadelphia
49:42qui remportera la Coupe,
49:43leur première.
49:45Les Flyers ont trouvé
49:46le style qui rendra
49:47la vie difficile
49:48à leurs adversaires.
49:49Le Canadien n'est pas
49:51au bout de ses peines.
49:53On a donné
49:54deux Coupes Stanley
49:54à Philadelphia
49:55de cette manière-là.
49:56On ne voulait pas
49:56changer les règlements
49:57parce qu'on pensait
49:58que les batailles
50:00se faisaient partie
50:01de la game.
50:02Le Canadien avait
50:05Yvon Lambert
50:06et Pierre Bouchard.
50:08Et ça a plus ou moins
50:09bien fonctionné.
50:10Les Flyers ont remporté
50:11la Coupe Stanley.
50:12Serge Savard,
50:13entre autres,
50:14qui avait son mot
50:15à dire là-dedans,
50:16et puis l'entraîneur,
50:18Scotty,
50:19puis Sam Pola.
50:20Bien, on dit,
50:21wow, mais là,
50:21il faudrait bien
50:22nous autres aussi.
50:23Mais c'est pas notre style,
50:24c'est pas notre genre,
50:25pas comme ça,
50:25nous autres,
50:26c'est pas ça,
50:26c'est pas ça,
50:27le hockey.
50:27Mais écoute,
50:28on veut-tu gagner
50:28une Coupe Stanley ou non?
50:34Alors,
50:34ils se sont graillés.
50:36Graillés d'autres joueurs,
50:38dont Rice,
50:39pas gros,
50:40mais, oups,
50:40à la Bob et Clark
50:41un peu, là,
50:42pas peur de se froisser
50:45un peu, là.
50:46Puis, Mario,
50:47le bleuait.
50:48Mario savait, lui,
50:49que voilà qu'il laisse
50:51tomber les patates frites
50:52s'il voulait rester
50:53avec la grosse équipe,
50:53sans ça,
50:54il se retrouvait dans les mineurs.
50:55Il a bien fait des choses.
50:56C'est un mardi soir,
50:57le Canadien arrive
50:58le mercredi
50:59pour le match du jeudi.
51:01Alors,
51:01on reçoit un appel
51:02à 10 heures le soir
51:04avec Doug Rice-Brown,
51:05il était co-chambreur,
51:06nous tous les deux,
51:07et c'est Claude Ruel
51:08et Scotty Bowman
51:09qui nous appellent
51:09pour nous faire descendre
51:10dans le lobby de l'hôtel.
51:12Scotty et Claude Ruel
51:13nous disent à Doug
51:14et à moi,
51:15vous savez,
51:16quand la chance passe,
51:17ne l'arrêtez pas.
51:18Alors, Doug et moi,
51:19on a dit aux deux,
51:21ne vous inquiétez surtout pas,
51:22on retournera pas à Halifax.
51:24Et on a pris des grands moyens
51:25pour ne pas s'y retourner.
51:26Mario et Doug Rice-Brown
51:31ont changé notre équipe.
51:34Ils étaient joués
51:34dans notre équipe de farm
51:35à Nova Scotia.
51:37Et nous avons besoin
51:38de la force
51:41ou de l'aggression.
51:41Nous avons besoin
51:42de des joueurs
51:42qui vont travailler
51:44hard
51:44et qui vont être
51:46difficiles à jouer
51:46contre.
51:47On n'allait pas nulle part
51:51jusqu'à l'arrivée
51:52d'un trio
51:53Doug Rice-Brown,
51:55Mario Tremblay
51:56et Yvon Lambert.
51:58C'est un trio
51:59qui a redonné
51:59un élan de vie
52:01à l'équipe du Canadien.
52:03Puis quand ces jeunes-là
52:04sont embarqués
52:05sur la patinoire,
52:06ça brassait,
52:07ça partait.
52:08Là, on dirait
52:08que ça a redonné
52:09un second élan
52:10au club canadien.
52:12À son arrivée
52:13avec l'équipe,
52:14le jeune et flamboyant
52:15Mario Tremblay
52:16tente de trouver
52:17ses repères
52:18dans un vestiaire
52:19plutôt conservateur.
52:21T'arrives avec ta poche
52:22puis là,
52:23tu vois Guy Lafleur,
52:24tu vois Serge Savard,
52:25tu vois Yvon Comoyer,
52:27tu vois Henri Richard,
52:28tu vois tous ces gars-là.
52:29De un moment donné,
52:30je demande à Henri Richard,
52:31je dis,
52:31je l'appelais M. Richard,
52:32j'avais 18,
52:33il y avait 39,
52:3338, 39,
52:34avec là, j'ai mon père.
52:36J'ai dit,
52:36pourriez-vous me passer
52:37le rouleau de thé
52:38s'il vous plaît?
52:39Il me regarde,
52:40il dit,
52:40le flot,
52:41il dit,
52:41mon nom,
52:41c'est Henri.
52:42Fait que j'ai dit,
52:42OK,
52:42je dis M. Richard,
52:44pareil,
52:44j'étais prêt à dire Henri,
52:45j'étais trop intimidé.
52:49J'en parle aujourd'hui,
52:50je suis encore des frissons
52:51parce que,
52:52puis en plus,
52:54on joue contre Bobby Orr
52:55qui joue pour les Blues
52:56de Boston,
52:57Wayne Cashman,
52:58Phil Esposito.
52:59Écoutez,
52:59pensez à ça,
53:00trois ans avant,
53:01j'étais junior-bé
53:01au Lac-Saint-Jean.
53:0215, 16, 17,
53:04à 18,
53:05tu tombes dans
53:05la Ligue nationale.
53:06Alors,
53:06réveillez-moi quelqu'un,
53:07quelque part.
53:11Mario Tremblay
53:13n'en revient pas
53:13de se retrouver
53:14assis dans la chambre
53:14à côté de ses idoles
53:15devenus ses frères d'armes.
53:18Et en plus,
53:19quand tu gagnes ta place
53:20dans le vestiaire du Canadien,
53:21tu gardes la même place
53:22longtemps.
53:24Quand t'étais à une place,
53:25tu changeais jamais de place.
53:27Moi,
53:27j'étais à peu près
53:28dans le milieu
53:29de la chambre
53:29vis-à-vis de la colombe.
53:31J'ai passé ma carrière-là.
53:33J'étais assis dans le milieu
53:33du vestiaire
53:34en plein milieu.
53:35Yvon Lambert
53:36qui était assis à côté de moi,
53:37Réjean Houle,
53:37puis en face de moi,
53:38il y avait Guy Lapoint.
53:39Puis Jacques Lambert,
53:40il était facile à faire rire.
53:41Puis Guy Lapointe
53:42était assis en face.
53:43Puis dans les miétés,
53:44je me souviens,
53:45Scotté parlait,
53:45puis là,
53:46Guy Lapointe,
53:47encore une fois,
53:48c'était en bas de danser
53:48les gars,
53:49il avait des prothèses dentaires.
53:50Puis ils regardaient
53:51Jacques Lambert
53:51puis il faisait
53:52toutes sortes de faces.
53:54Puis Lambert,
53:54il se cachait avec sa serviette,
53:55il avait tout le front rouge.
53:58Puis je comprends pas,
53:59Beaumont n'a jamais dit un mot
54:00quand c'était Lambert
54:01qui riait
54:01puis ils voyaient bien
54:02que Guy Lapointe
54:02faisait toutes sortes de conneries.
54:04Puis Guy Lapointe,
54:05c'était l'une de ses priorités.
54:07Il planifiait tout ça.
54:09Il arrivait des fois
54:11un premier ministre
54:11puis il mettait la main
54:12dans le dos
54:13avec de la poudre blanche.
54:14Le premier ministre
54:14avait de la poudre blanche
54:15sur son manteau.
54:17Il mettait de la vaseline
54:18dans le téléphone
54:18puis il appelait
54:19puis il disait
54:19à quelqu'un
54:20« T'as demandé au téléphone. »
54:21Le gars, il arrivait,
54:22il mettait le téléphone-là,
54:22il avait l'oreille plein
54:23de vaseline.
54:25Écoute,
54:25il n'y avait pas de fin
54:26avec Guy Lapointe.
54:32Ça faisait deux semaines
54:33que je suis arrivé
54:34avec le club.
54:34Puis là,
54:35j'avais décidé
54:36de m'acheter une voiture neuve,
54:37une belle Grand Prix.
54:38Écoute,
54:38j'avais acheté ça
54:38au Lac-Saint-Jean,
54:39une Grand Prix
54:40en 60,
54:40une 14, 75.
54:42Quand je suis arrivé,
54:43il fallait attendre en ligne
54:45pour se faire la barbe.
54:46Tu sais,
54:46c'était la priorité,
54:47t'avais plus vieux,
54:48plus jeune t'en arrière.
54:49Fait que moi,
54:49j'étais un peu caqué,
54:50un peu frais.
54:51Fait que je passais
54:52en avant des autres
54:52de temps en temps.
54:54Puis,
54:54les gars ne savaient pas ça,
54:55mais ils savaient
54:56que j'étais jeune.
54:56Puis tu sais,
54:56j'étais un peu...
54:58j'aimais ça créer
55:01un peu de polémique autour.
55:03Et là,
55:04deux semaines après,
55:06j'ai mon auto.
55:07Nous, les jeunes,
55:07on faisait toujours
55:08de l'extra
55:08après les séances d'entraînement.
55:10Et ma voiture était placée
55:11dans la Plaza Lexinéon.
55:13Et là,
55:13Guy Lapointe avait pris
55:14mes clés dans mes poches.
55:16Il a changé
55:16ma voiture de place.
55:19Il a replacé
55:20mes clés dans mes poches.
55:21Là,
55:22après la pratique,
55:22je sors
55:23pour aller chez mon auto,
55:24tout avec à 18 ans,
55:25une belle auto neuve.
55:25Pas de char,
55:27pas d'auto.
55:29Je suis calé.
55:30J'appelle la police,
55:31je fais voler mon auto,
55:32j'appelle mes assurances
55:33au lac Saint-Jean,
55:33toute la bouleur
55:35du baptise.
55:36Là,
55:37les gars les plus vieux
55:37ont dit à Guy Lapointe,
55:38pauvre kid,
55:39il fait pitié
55:40de me donner son char.
55:41Ça fait trois jours,
55:42je suis tellement heureux.
55:45Puis,
55:45je peux vous dire
55:45qu'après ça,
55:46j'étais pas mal plus tranquille.
55:47J'étais pas mal moins baveux,
55:48un peu.
55:50En 1974,
55:52Tremblay,
55:53Lambert
55:53et Rice Bra
55:54changent la dynamique
55:55de l'équipe.
55:56Gainé et Robinson
55:57commencent à s'imposer
55:58et après une année d'absence,
56:01Ken Dryden
56:02revient en sauveur.
56:04La bonne entente
56:05règne au sein du club,
56:06mais le public
56:07n'attend que deux choses.
56:09Que Lafleur
56:09sorte de sa coquille
56:10et une autre
56:12coupe Stanley.
56:16Je me rappelle pas
56:17d'avoir vu
56:18Guy Lafleur
56:18jouer un mauvais match.
56:20Il a toujours essayé.
56:21Tu sais,
56:21des fois,
56:22on regarde quelqu'un
56:22qui a joué un mauvais match,
56:24il a pas essayé ce soir.
56:26Lafleur,
56:26ça a été joué
56:26toujours à 100 %,
56:28toujours à 110 %,
56:29tout le temps,
56:30tout le temps,
56:30tout le temps.
56:31Tournoyer,
56:32arrive à son adversaire,
56:33à Lafleur,
56:34et compte!
56:35Un super début!
56:37Quand je jouais junior,
56:38j'ai compté 50 buts.
56:39Quand j'arrivais
56:40dans la ligne nationale,
56:41j'étais pas capable
56:42d'aller chercher
56:42ce nombre de buts-là.
56:44Guy Lafleur,
56:44il avait un très bon
56:45lancé frappé,
56:46un lancé
56:47demi-poignet,
56:48demi-frappé,
56:50et puis il serait
56:51assez bien d'affaires.
56:52Lui,
56:52il voyait le filet,
56:54il le mettait
56:54à l'intérieur du poteau,
56:56non pas sur le poteau.
56:59Lafleur explose
57:00entre les poteaux
57:01avec une saison
57:02de 53 buts,
57:04sans casque.
57:05C'est là
57:05qu'il est devenu
57:06le démon blond.
57:08Le public
57:08a son idole.
57:10Mais malgré
57:10cette éclosion
57:11spectaculaire,
57:12le Canadien
57:13est rapidement éliminé
57:14en série de fin de saison.
57:15Pas de coupe
57:16en 75.
57:24Il y avait tellement
57:25d'inconnus.
57:26On ne savait pas
57:27que Larry Robinson
57:28allait devenir
57:29Larry Robinson.
57:30On ne savait pas
57:30que Bob Guenny
57:31allait devenir
57:32Bob Guenny.
57:32On ne savait pas
57:33que Mario Tremblay
57:34allait devenir
57:34Mario Tremblay.
57:35La fin des années 70,
57:37en 75 puis 79,
57:39chaque individu
57:41avait un talent
57:42très, très particulier.
57:44qui avait une définition
57:46très claire.
57:47On pouvait prendre
57:48chacun des joueurs
57:49et dire,
57:49lui, sa spécialité,
57:52c'est ça.
57:54De 1971
57:55à 1975,
57:57le Canadien de Montréal
57:58a gagné
57:58deux Coupes Stanley.
58:00Deux en quatre ans
58:01seraient plus qu'honorables
58:02pour n'importe
58:03quelle autre équipe.
58:04Mais à Montréal,
58:05c'est insuffisant.
58:07On veut la Coupe Stanley
58:08une fois par année.
58:10De 75 à 79,
58:13le club sera
58:14dans une classe à part
58:15grâce à une combinaison
58:16parfaite de talent,
58:17de travail
58:18et d'esprit d'équipe.
58:20Cette formation,
58:21bâtie par Pollock
58:22et dirigée par Bowman,
58:23n'aura aucun équivalent
58:25dans le reste de la Ligue
58:25pendant la deuxième moitié
58:27des années 70.
58:28de la Pimba,
58:29qui s'est rendue
58:41sur la Ligue 1,
58:41qui s'est rendue
58:41sur la Ligue 1,

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