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00:00Jacques Dussault, pour moi, était un personnage de choix
00:09pour venir occuper ce poste-là.
00:13Là, j'ai eu un téléphone.
00:15Il leur m'a dit qu'il y avait une nouvelle ligue qui partait,
00:17que c'était parrainé par la NFL.
00:21Monsieur Dussault était très connu des journalistes.
00:23Il a été une allocution et un charisme assez important.
00:25Donc, c'est très vendeur.
00:30Ils étaient intéressés à ce que je devienne entraîneur-chef,
00:34mais ils voulaient me passer une entrevue.
00:36On a dit qu'on aimerait les rencontrer pour s'assurer que ce que tu avances est vrai.
00:41Mais quand le lendemain, à peu près le lendemain,
00:43je reçois mes billets d'avion, puis là, ça m'en va à Dallas,
00:48là, j'ai comme cliqué, j'ai dit, moi, n'attends plus,
00:50ça va vite leur affaire, eux autres, c'est assez sérieux.
00:53J'ai passé une entrevue qui a duré un bon six heures certain.
00:58Puis là, on a commencé à vouloir m'imposer des entraîneurs.
01:03Fait que là, j'ai dit non, non, puis là, il revenait avec ça.
01:07On mettait d'autres questions, mais là, ça revenait tout le temps.
01:10Puis semblerait-il que c'est ça qui a fait pencher la balance.
01:15Ils ont dit, bon, OK, on va le prendre, lui,
01:16parce qu'il a d'avoir la tête assez dure.
01:18On a obtenu la franchise fin décembre,
01:25et le premier match, c'était le premier avril.
01:28On a eu 90 jours pour tout mettre en place.
01:31Qu'un entraînement, engager des joueurs, des instructeurs,
01:35des costumes, l'hôtel, des appartements.
01:3890 jours, pensez-y, deux minutes, là, c'est pas beaucoup.
01:41C'est au moins, au moins, de 18 à 19 heures de travail chaque jour.
01:47Parce que là, il faut se faire une équipe.
01:49Donc, le matin, on se lève, on va voir,
01:51mettons, les joueurs de ligne à l'attaque.
01:54Après ça, l'après-midi, c'est différents exercices
01:58qui font un peu comme le combine indianapolis
02:00pour la Ligue nationale de football.
02:03Là, tu t'en vas après, puis tu vas faire ton repêchage
02:06pour une autre position.
02:08Puis là, tu sors tes livres avec tous les joueurs,
02:11puis tu commences à appeler, puis ça va avec un tel.
02:13Puis là, tu recommences à l'emmener même.
02:16Ça, c'était un processus très, très, très, très laborieux.
02:22La seule chose que je peux vous dire,
02:24c'est que lorsque vous allez venir voir jouer notre équipe,
02:28vous allez avoir une équipe très, très agressive.
02:31La Ligue avait pondu ce nom-là.
02:33La machine, la machine,
02:35tout le marketing était déjà montée,
02:38les costumes étaient choisis.
02:40C'est le choix de la Ligue mondiale
02:41qui avait baptisé cette franchise-là,
02:44qu'elle soit à Montréal ou ailleurs,
02:46mais le surnom de machine serait demeuré.
02:50Bien, le premier contact avec les joueurs,
02:52c'est certain qu'il y a à peu près 80...
02:5690 % qui ont fait des camps de la NFL.
02:59Il y en a qui ont eu des carrières dans la NFL.
03:01Là, il y en a qui se dit,
03:04« Coach, where did you learn football? »
03:06J'ai dit, moi, je ne connais rien dans le football.
03:08Là, ça fait combien de fois?
03:10J'ai dit, j'étais en Floride, j'ai reçu un téléphone.
03:13Puis ils m'ont demandé ça.
03:14J'ai dit, j'ai acheté un livre.
03:16J'ai dit, j'ai acheté un livre sur le football.
03:18Puis j'étais en train de lire ça, là.
03:20Puis j'ai dit, mais faites-vous en pas.
03:22Puis je travaille là-dessus.
03:23Il y en a peut-être...
03:25Il y en avait du monde.
03:26Il y en a peut-être 5, 6 qui ont...
03:27Tu sais, qui ont ri un peu les autres.
03:31Mais ça ne va pas trop trop comment est-ce que ça fonctionnait.
03:34Mais je disais, bien...
03:36Tu os au bien les déstabilisés un petit peu.
03:39Ça va me donner une chance.
03:40J'ai appelé des « Project Discovery »,
03:48des talents locaux.
03:49Je me souviens, Bruni Surin avait tenté sa chance.
03:52Disons que je suis venu ici pour savoir mes chances à l'avenir
03:57ou dans le football.
03:58C'est un sport qui m'intéresse beaucoup.
04:00Mais je ne crois pas que je suis intéressé à jouer présentement
04:04avant les Olympiques.
04:06Puis il y avait aussi UNC Charles.
04:08C'est sûr que c'est un honneur pour moi d'être ici
04:11puisque j'ai été choisi parmi tant de joueurs.
04:13Puis je n'ai même pas encore joué à l'université.
04:16Ça prouve que Charles-Carrie a beaucoup confiance en moi
04:18et qu'il voit beaucoup de potentiel en moi.
04:19NC est arrivé. Écoute, il sortait du cégep
04:24et il nous a donné un bon coup de main
04:25au niveau des unités spéciales.
04:27Là, encore une fois, ça faisait drôle
04:30à nos noirs américains.
04:31Il n'y a jamais vu ça.
04:32D'autres noirs qui ne parlent pas anglais.
04:33Ça a été un shock culturel pour les deux côtés
04:35parce que eux, c'était la première fois
04:39qu'ils voyaient un noir francophone.
04:42Beaucoup d'entre eux ne connaissaient pas Montréal.
04:46Il y en a qui me posaient des questions
04:47à savoir s'il y avait des nikes à Montréal, par exemple.
04:51De quelle façon que les gens s'habillaient.
04:53Est-ce qu'il y avait des McDo?
04:56Quand tu penses qu'il y a un mois et demi,
04:58moi, lorsque je suis arrivé ici,
04:59il n'y avait même pas un bureau, rien, à Montréal.
05:02Et là, peut-être parfois,
05:04les gens ont tendance à oublier
05:05que tout s'est fait pendant un mois et demi de temps,
05:07un travail qui devrait se faire pendant huit ou neuf mois.
05:10Si tu me parles présentement,
05:11puis tu te dis, réalises-tu que dans trois jours,
05:12tu vas jouer dans le premier match comme Birmingham,
05:14je ne m'autant pas y penser.
05:15Là, on s'en va ouvrir la saison à Birmingham.
05:20Là, Birmingham, écoute, c'est le stade de Bear Bryant.
05:23C'est une légende.
05:26Là, on arrive, c'est plein,
05:28mais c'est pas vrai, 70 000 personnes.
05:31Ça, c'est assez impressionnant,
05:32je peux te dire une chose.
05:35C'est parce qu'il est à la mi-temps.
05:37C'est Louis-Louis qui chante.
05:38Great Balls of Fire.
05:40Parce qu'on doit être le frère de Birmingham.
05:45Parce qu'il faut que j'aille te parler aux joueurs à la mi-temps.
05:47Mais moi, je veux voir Jerry.
05:51Fait que là, à la mi-temps,
05:53j'aurais fait un petit speed short en suite.
05:59Certains diront que j'ai manqué de professionnalisme,
06:01mais tout de même, j'ai vu Jerry.
06:02C'est Louis-Louis.
06:07Là, au souk, le match est...
06:10Je vais se dépêcher, prendre l'avion,
06:11puis rentrer à Montréal.
06:13C'est certain qu'on était contents.
06:14Puis là, j'ai reçu l'eau sur la tête.
06:17Tout ça, c'était très, très agréable.
06:24C'est à fois, semblerait-il,
06:26qu'on a lu sur mes lèvres
06:27que j'ai dit, oh, mon Dieu, que c'est froid.
06:31C'est en plein ça, j'ai dit, oh, mon Dieu, que c'est froid.
06:34Je me souviens pas des autres expressions,
06:35mais semblerait-il que c'est des expressions typiquement québécoises.
06:40Quand on arrive à Montréal, la première chose,
06:42d'abord, il y avait de la neige.
06:44Il y avait des joueurs qui...
06:46Il y avait tout simplement des bermudans.
06:48Il n'y avait rien à porter d'autre.
06:49Il faut dire qu'il y en avait peut-être 90 %
06:54qui n'aient jamais sorti des États-Unis.
06:56Mais là, quand on est arrivés au complexe Desjardins,
07:03on nous a présenté, il y avait 3-4 paliers,
07:06c'était plein de monde, plein, plein, plein, plein de monde.
07:08Bien, c'est déjà beaucoup mieux que la ligne canadienne de football.
07:10Là, ça va l'air du vrai football.
07:12Les gars sont plus gros.
07:14Tu vois que c'est déjà plus rapide aussi.
07:16Il y a de très beaux jeux.
07:17Du football américain, évidemment,
07:18ce que je réclame depuis beaucoup d'années.
07:21Je crois qu'avec les hommes de football qu'il y a présentement,
07:23le jeu devrait être encore plus excitant.
07:25Jusqu'à maintenant, on doit dire que c'est du football de bonne qualité.
07:28Nous, tout ce qu'on dit aux gens, venez nous voir jouer.
07:31Les gens de Montréal connaissent très bien le football.
07:33C'est eux qui porteront leur jugement à savoir
07:35s'ils trouvent que nos alliés rapprochés,
07:36elles feraient bien le ballon si on bloque bien.
07:39Il y a beaucoup de connaisseurs de football à Montréal
07:40et ça, je ne suis pas inquiet pour ça.
07:42Vas-y! Vas-y! Vas-y!
07:47Le plus grand défi qu'on a eu au départ,
07:51c'était de vendre le match d'ouverture.
07:54À dix jours de l'événement,
07:56il y avait à peu près 6 à 7 000 billets de vendus.
08:00Et on part pour Birmingham,
08:02on gagne le match,
08:04RDS présente la partie qu'on a gagnée.
08:06Victoire de la machine de Montréal, 25!
08:10Mais le lundi matin,
08:12ça a commencé à sortir entre 4 et 700 billets à l'heure.
08:16Et c'est là qu'on a vu que la tempête s'en venait.
08:18La tempête, parce qu'il y a 53 000 personnes
08:21dans le stade olympique,
08:22on gère ça comment?
08:24Oui, il y a des kiosques, boutiques,
08:26il y a des restaurants,
08:27mais les souvenirs,
08:28on organise ça comment?
08:30En plus du match?
08:32Là, moi, j'arrive au stade olympique
08:34comme d'habitude,
08:35deux heures à l'avance,
08:36mais là, c'est pas...
08:37Le lobby, là, c'est plein.
08:40Plein, plein, plein, plein de gens.
08:42Quand on est sortis du vaisseau,
08:43puis comme on a su,
08:44ça allait être plein,
08:45les gens étaient extrêmement impressionnés.
08:46Ils étaient, comment je pourrais dire,
08:48ils trouvaient que ça se comparait
08:49à ce qu'ils avaient vécu aux États-Unis.
08:51On a été aussi surpris
09:01par la quantité de monde,
09:03si bien que le soir du match,
09:06on a des souvenirs à vendre
09:08qu'on a achetés pour l'année au complet,
09:11et à la demi, il n'y en a plus.
09:14Les 90 jours que j'ai vécu à cette période-là
09:16ont été infernales
09:17en termes de pression,
09:19en termes de...
09:20je ne fais pas cette chose-là,
09:22pas du tout,
09:22je fais de la promotion de bière,
09:24je ne fais pas d'administration
09:25de type de football.
09:27Mais la joie, ça a été
09:28quand le premier match
09:29est présenté à la machine,
09:30puis que le stade était rempli
09:31de pleine capacité,
09:32ça, c'était quelque chose.
09:35Come on, guys,
09:36a lot of football.
09:36Come on, Adam,
09:37let's go, buddy.
09:38Come on.
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09:51Barbies.
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10:23Rémax présente On aura tout vu.
10:25Ça, on aura tout vu.
10:26On dit souvent ça des affaires
10:28qu'on ne voit pas souvent,
10:28comme le nouveau site Internet de Rémax.
10:30Hey, j'ai-tu assez souvent vu
10:32que je n'avais pas encore vu ça?
10:33Tu veux vendre ou acheter?
10:35C'est là.
10:35Tu cherches une propriété,
10:37un courtier, un quartier?
10:38C'est là.
10:39Tu veux voir ton rêve se réaliser?
10:41Si c'est un rêve immobilier?
10:42C'est là.
10:43Tout ce que tu veux voir
10:44est sur ce site-là.
10:45En moyenne,
10:46un million de visiteurs uniques par mois.
10:48C'est fou, hein?
10:49C'est quand tu vois tout ce qu'ils font
10:50que tu vois bien,
10:50que tu vois,
10:51il n'y a pas de doute.
10:51Rémax,
10:52rien qu'à voir,
10:53on voit bien.
10:53Ce segment plein air
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11:28où ça a déjà commencé
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12:25Quel endroit
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12:31J'ai Barbies Resto Bargril
12:33Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh
12:36Barbies
12:38Moi, comme mon background
12:43de mise en marché
12:44et de marketing,
12:45on a positionné l'équipe
12:47sans faire de politique.
12:49On a positionné l'équipe
12:50en premier temps
12:50le Québec contre le restant du monde.
12:53Toute la publicité
12:54s'est faite
12:55à l'entour de moi.
12:57Ça devrait jamais être comme ça
12:58une équipe de football,
12:59mais c'est comme ça
13:00C'est comme ça qu'on a développé
13:02notre image.
13:03C'est comme ça qu'on a amené
13:04à remplir le stade.
13:06Beaucoup de gens
13:07qui,
13:08à quoi rebattent,
13:09ont mis le match de football
13:10à la vie.
13:11On a mis de l'ambiance
13:12dans ce stade-là
13:13durant nos parties.
13:14Et c'est comme ça
13:14que ça a défilé en aiguille,
13:15que ça a monté.
13:17À un moment donné,
13:18il fallait que je sois
13:18le cheerleader,
13:19il fallait que je coache.
13:20Puis déjà,
13:21que j'en avais plein
13:22les bras de coacher
13:23au niveau professionnel.
13:25J'allais partout
13:26parce que je me disais
13:28je veux pas passer
13:29pour quelqu'un
13:29qui se prend pour un autre.
13:31Puis je savais pas
13:31vraiment comment gérer ça.
13:32Si j'avais eu quelqu'un
13:36qui aurait pu me dire
13:39« OK,
13:40mais le citron,
13:42il était pressé.
13:46Qu'est-ce que c'est à refaire?
13:47C'est pas comme ça
13:47que ça marcherait. »
13:48Brad,
13:48si ce petit gars
13:49se ressemble à un peu
13:49c'est parce qu'il est
13:50François Dussaud,
13:52son de Montréal.
13:53Si vous êtes bien,
13:54que pensez-vous
13:55de l'action, François?
13:57Bien.
13:58Vous aimez l'offense
13:59ou la défense?
14:00Quelle est votre
14:00préférée de la game?
14:02Défense.
14:02Défense?
14:03Vous pensez que vous voulez
14:04le coach un peu plus tard
14:04quand votre père
14:05vous a-tout quelque chose?
14:06Non.
14:07Vous aimez le football?
14:08Non.
14:13Roger Doré,
14:13c'est quelqu'un
14:14qui avait des antécédents,
14:17travaillait pour la brasserie
14:18La Bat,
14:19tout ça.
14:19Puis lui,
14:21il était bien intentionné.
14:23Il connaissait pas,
14:23il connaissait rien
14:24dans le football.
14:24Il faut dire les choses
14:25telles qu'elles sont.
14:26Mais c'est un gars
14:27qui voulait s'impliquer
14:29puis il voulait,
14:30tu sais,
14:31il voulait être important
14:32dans cette chose-là.
14:33Tout ça,
14:34c'est son droit.
14:35Mais à un moment donné,
14:36tu sais,
14:37j'ai passé beaucoup de temps
14:38à lui dire,
14:39garçon,
14:39ne dis pas ça.
14:41Faire une page de publicité
14:43dans les journaux
14:44que cette année,
14:45la machine va lancer
14:46le ballon,
14:47venir nous voir,
14:47on va faire 50 passes
14:49quand on n'a pas
14:49de corps arrière.
14:50Ça ne donne rien
14:51de dire des choses de même.
14:52C'est certain que moi,
14:54à l'avance,
14:54si vous me posez la question,
14:55moi, je viens de la mise
14:56à marché,
14:56je viens de la promotion,
14:57du marketing,
14:58c'est certain que ce que je vois
15:00sur le terrain,
15:01c'est ce que je vais vendre
15:02pour les prochaines parties.
15:03L'instructeur, lui,
15:05va préférer mettre
15:08son plan de match,
15:10son cahier de jeu,
15:11et c'est pas nécessairement
15:12tous les jeux
15:13qui vont réussir
15:15à chaque coup.
15:19Je me souviens,
15:20après un match,
15:21je pense qu'il voulait
15:21congélir.
15:22Il est monté dans son bureau,
15:24on a mangé une mousette,
15:25puis il fermé,
15:26je pense qu'il y en a 20 joueurs
15:27qui voulaient congédier.
15:30Vu qu'il riait,
15:31c'est Élie de la beauté,
15:32je dis, regarde,
15:33Roger, il riait pas,
15:34c'est parce qu'il a un mort de piste,
15:35puis celui que t'as vu,
15:36il avait 28 points de sus,
15:38ça fait de puncher,
15:38d'aplomb.
15:39Il y avait beaucoup de divergences
15:41au niveau des personnalités,
15:44et en tant que joueur,
15:46j'ai remarqué,
15:47il y avait des gens
15:48qui essaient de prendre la place
15:49qui leur revenait pas,
15:51et qui avaient de la difficulté
15:52à comprendre.
15:52C'est une question philosophique
15:56sur cet élément-là,
15:58mais je pense que ça prend
15:59quelqu'un qui développe
16:00un plan de match.
16:01C'est sûr qu'en tant qu'autre,
16:03je veux gagner.
16:04Moi, j'aime autant gagner
16:054 à 4 du match.
16:10Encore une fois,
16:11au risque de nous répéter,
16:12on n'a aimé mieux.
16:13Mais bon, là,
16:13on a donné un bon spectacle,
16:15semblerait-il qu'il y en a
16:15qui aura des spectacles,
16:16au lieu des victoires,
16:17nous autres,
16:17on est très déçu à ce niveau-là.
16:19Je pense que ce soir,
16:20effectivement,
16:21la prédiction de notre président
16:23Mike Lynn,
16:23du jeu spectaculaire,
16:24du jeu serré,
16:25du jeu renversant,
16:26du jeu spectaculaire.
16:27Et je pense que c'est
16:30de très bonnes augures
16:31pour les prochaines saisons
16:32de football.
16:34La population à Montréal,
16:36on est une ville de gagnants.
16:38Puis c'est les résultats
16:38qui comptent,
16:39c'est pas les artifices autour.
16:41Pour le staff,
16:42l'équipe d'entraîneurs,
16:44puis pour les joueurs,
16:46gagner, c'était extrêmement important.
16:49Pour la direction,
16:50je pense que c'est un mix,
16:51un mélange des deux.
16:53Je pense que la défaite
16:55n'est vraiment pas significative.
16:57Depuis le début de la saison,
16:58il est prédit
16:59que la Ligue mondiale de football,
17:01la machine et l'ensemble
17:02des autres équipes
17:02auront à produire
17:04et à démontrer
17:04du football très spectaculaire.
17:07Là, il y avait fondamentalement
17:10une grosse, grosse,
17:12grosse différence philosophique.
17:15Qui t'a assauté?
17:16Qui t'a assauté?
17:17Qui t'a assauté?
17:18Qui t'a assauté?
17:20Qui t'a assauté?
17:21Avant ça,
17:21on avait une réunion avec la Ligue
17:23puis c'était clair, net et précis
17:24qu'on voulait donner l'avantage.
17:26On nous l'a dit,
17:27l'avantage aux équipes européennes,
17:30c'est-à-dire Londres,
17:31en Allemagne,
17:33à Barcelone
17:34et puis aussi du côté d'Amsterdam.
17:37Je ne sais pas
17:38qui a inventé cette phrase-là
17:40ou qui colporte
17:41ce genre de nouvelles-là.
17:43Moi, je n'ai jamais entendu
17:44personne à la Ligue mondiale
17:46m'annoncer ces éléments-là.
17:47On avait quatre équipes de la NFL
17:49qui nous parrainaient.
17:50Ce qu'on a reçu comme joueur,
17:52nous autres,
17:53il y en avait une coupe
17:54qui n'était pas tellement bon
17:55à comparer à ce qu'il avait reçu
17:56de l'autre côté.
17:57L'équipe de Londres,
17:59effectivement,
18:00a été soignée
18:01dans son choix de repêchage.
18:03Il a eu quelques joueurs
18:04pour supporter
18:05quand les blessures sont arrivées.
18:07Et Londres a gagné
18:09haut à la main
18:10pour cette première année-là.
18:12Là,
18:13si j'avais eu de l'expérience,
18:15là,
18:15ça aurait sorti d'un jour ou d'un autre.
18:17D'aplomb à part de ça.
18:18Ça n'aurait pas marché
18:22parce que nous autres,
18:23c'est nous autres
18:23qui passaient par les nonos
18:24un petit peu.
18:26Mais on était menottés.
18:28L'équipe n'était pas
18:29ce qu'on aurait pu espérer.
18:30Mais jamais,
18:31jamais,
18:32jamais,
18:32jamais,
18:33je n'ai entendu quelqu'un me dire
18:34qu'on va prioriser
18:36des équipes
18:36par rapport aux autres.
18:38Le choix de repêchage
18:39était fait par les équipes.
18:40Chaque équipe
18:41avait leur gérant général.
18:42Mais honnêtement,
18:43je n'ai jamais entendu parler
18:46que quelque chose
18:47aurait pu s'organiser
18:48pour favoriser
18:49une équipe
18:49versus les autres.
18:52L'année suivante,
18:54vu que les Américains,
18:56quand ce n'est pas
18:56des équipes de chez eux
18:57qui gagnent,
18:58bien là,
18:59à un moment donné,
19:00les codes d'écoute
19:01ont baissé
19:01à USA Network.
19:03Fait que là,
19:04ils nous ont dit,
19:05il faut que ce soit
19:06les Américains
19:06qui gagnent.
19:07Je me souviens
19:07de toujours,
19:08j'ai dit,
19:08ça va être quand
19:09notre tour,
19:09nous autres.
19:10Je trouvais que
19:11la première année,
19:12oui,
19:12on était bien entiers
19:13en termes de joueurs,
19:14mais la deuxième année,
19:15c'était différent.
19:16La deuxième année,
19:17on va dire les choses
19:18telles qu'on doit le dire,
19:21bien,
19:22j'ai eu à peu près
19:23sept hub-hommes.
19:25C'est pas plus compliqué
19:25que ça.
19:26C'est certain
19:27que s'il y avait
19:28quelque chose
19:29à repenser,
19:31ça aurait été
19:32de repartir
19:32avec une base
19:33de joueurs
19:34suffisamment solide
19:35pour être capable
19:36de pallier
19:36aux différentes blessures.
19:37On l'a vu
19:38la première année
19:38quand le corps arrière
19:39a été sonné
19:40dès le départ,
19:42on s'en est pas remis.
19:43Alors que s'il y avait
19:44eu un plan B
19:46ou des joueurs
19:47de calibre suffisants
19:48pour reprendre
19:49la relève,
19:50ça aurait amélioré
19:51le spectacle,
19:52ça aurait donné
19:52chance à tout le monde.
19:53Maintenant,
19:54encore une fois,
19:55je vous l'ai dit,
19:56on avait trois chances
19:57pour traverser
19:58deux grosses lignes-langes.
19:59Ça se résume
20:00à peu près
20:00à ce que moi
20:00je connais dans le football.
20:02Alors je laissais
20:02les autres,
20:03je laissais M. Dussault
20:04puis M. Cahill
20:05dans le temps
20:05et s'occuper
20:07de ces choses-là.
20:07les deux guys,
20:08R5, R4,
20:09L5,
20:10of course,
20:10squeeze it down
20:11as deep as the ball.
20:12Here we go.
20:12Si simple
20:38et vraiment à mon goût.
20:39Espace cocktail.
20:42Vous apercevez
20:43actuellement Mathieu
20:45qui a l'intention
20:46de se rendre
20:47à la première pratique
20:48de hockey de ses jumeaux.
20:50Chéri,
20:50on est dupes.
20:52Avec des succursales
20:53à travers le Québec,
20:54c'est simple.
20:55Chez H. Grégoire,
20:56la famille dérubée
20:56à trouver.
20:57Hé, c'est du téléfilm,
20:59ça?
21:00C'est certain.
21:01Une qualité dimanche
21:02de quatre coupes.
21:03Moi, c'est rejoué
21:03que j'aime.
21:04Je rajoute tout le temps.
21:05Rift TV, Netflix,
21:06direct dedans.
21:07Et puis l'installation
21:08sans fil.
21:09Je comprends pas
21:09qu'il y a encore du monde
21:10qui n'a pas de téléfilm.
21:12Ben, je l'ai pas.
21:15Parce que je vivais
21:16à l'étranger.
21:21Toujours rêve d'aller là,
21:22moi.
21:22Ah?
21:22Le sous-titrage
21:28de cette émission
21:29vous est présenté
21:30en collaboration
21:30avec les nouvelles
21:31gélules Tylenol.
21:32Elles procurent
21:32un soulagement rapide
21:33et efficace du mal de tête
21:35à la vitesse de liquide.
21:36Les nouvelles gélules Tylenol.
21:37La violence
21:38et les mauvais traitements
21:39envers les femmes
21:40ne sont pas tolérés
21:41dans nos coutumes.
21:41Dans certaines
21:42de nos communautés,
21:43les mauvais traitements
21:44suivent un cycle
21:44qui est transmis
21:45de génération en génération.
21:47Il faut briser ce cycle.
21:49Nous avons tous
21:49un rôle à jouer
21:50pour prévenir
21:51la violence
21:51envers les femmes
21:52et les filles.
21:53Unissons-nous
21:53pour contrer la violence
21:54et les mauvais traitements
21:55et pour protéger
21:56les femmes
21:57et les filles
21:57qui font partie
21:58de nos vies.
21:58Faisons de nos communautés
22:00des endroits
22:00plus sécuritaires
22:01dès maintenant
22:02et pour l'avenir.
22:09Voici Marc et Sarah.
22:11Leur réussite
22:11cache une situation
22:12financière complexe.
22:14Ils ont donc rencontré
22:15Jacques pour la simplifier.
22:17Mais celui-ci
22:18n'avait pas de solution
22:19complète pour eux.
22:20Sylvie non plus.
22:23Un conseiller à santé
22:24les a aidés
22:25avec tous leurs besoins
22:27financiers.
22:28Chez S&T,
22:29ils ont obtenu
22:30la solution.
22:32Gestion de patrimoine
22:33à la santé,
22:34soyez bien conseillés.
22:35Flames Canadiens,
22:39mardi dès 18h30
22:41sur RDS.
22:42Le calendrier
22:43des événements
22:44Évento présente
22:45I Love the 90s Tour,
22:47Mamma Mia,
22:49Amy Schumer,
22:51Beauty Kyle,
22:53Game of Thrones,
22:55Dupé sur Glace,
22:56suivez votre cœur.
22:57En cotisant
22:59avec Fond d'Action,
23:00il me revient
23:01ma déduction
23:01RER plus 35%
23:03de crédit d'impôt
23:04dans mes poches
23:05et je participe
23:06au développement durable.
23:08Fond d'Action,
23:10donnez du sens
23:10à l'avenir,
23:11donnez du sens
23:12à l'argent.
23:14Nous avons besoin
23:16de votre support.
23:17Je pense qu'on va
23:27avoir une bonne équipe
23:28cette année
23:29puis moi,
23:29je vais être là
23:30pour les supporter.
23:31J'espère qu'ils feront
23:31pas comme nos expos,
23:32qu'ils attendront pas
23:33vingt-quelques années
23:34avant de décrocher
23:35un championnat.
23:36La dernière année,
23:38le World Bowl
23:38est à Montréal,
23:39fait que c'est sûr
23:40que là,
23:40tout le monde
23:40voulait qu'on se rende là.
23:42Je pense que
23:42par chaque cap original,
23:43on était même pas proche
23:45de se rendre là.
23:47Ça serait vraiment
23:51malhonnête
23:52de dire que
23:53le fait que le World Bowl
23:55est à Montréal,
23:57ça a eu un incident
23:58sur le résultat
24:00de notre saison.
24:01On a mal joué,
24:02on a mal coaché
24:03et on avait
24:04une gang de bonnes.
24:05Une longue saison
24:07pour Jacques Dussault.
24:12J'ai l'impression
24:13qu'il y avait
24:13certaines personnes
24:15qui commençaient
24:15à comprendre
24:16que ça tirait
24:17à sa fin
24:18et puis on essayait
24:19de faire plaisir
24:21à la NFL.
24:22Fait qu'au lieu
24:22de dire,
24:23regarde,
24:23tu nous envoies
24:24des pas bons,
24:25on a dit,
24:25oui, oui, oui, oui,
24:26parce que
24:27quand la Ligue
24:28allait tomber,
24:29eh bien là,
24:30on allait se trouver
24:30un emploi
24:31parce qu'on avait
24:32été un bon employé.
24:33Mais le malaise,
24:34il était général.
24:35Il était pas à Montréal.
24:37Il était général
24:38à travers la Ligue.
24:39L'équipe,
24:40les équipes
24:40manquaient de profondeur,
24:42manquaient de joueurs
24:43qui auraient pu assurer
24:45un certain leadership
24:46de par leur performance
24:47sur le terrain.
24:49Et c'est ça
24:49qui a été la clé,
24:50je pense,
24:51du plus gros problème.
24:53Maintenant,
24:53la deuxième année,
24:54il fallait commencer,
24:55il fallait commencer
24:55à produire.
24:56Et lorsque,
24:57sans tirer de fier à personne,
25:00lorsque vous commencez
25:01à avoir certains irritants
25:02parce que la performance
25:03est pas sur le terrain,
25:05vous commencez
25:06à avoir plusieurs gérants
25:07d'estrade
25:07qui se manifestent
25:08avec des opinions.
25:09Si quelqu'un a déjà mis
25:10le travail de Jacques Dussault
25:12en péril,
25:13c'est sûrement pas
25:14dans l'imagination
25:15de l'administration
25:16de l'équipe pour l'instant.
25:18On n'a pas eu vraiment
25:19une bonne saison.
25:20Les assistances
25:21ont diminué.
25:24On m'avait fait monter
25:25dans le bureau
25:26pour que je congédie
25:29un entraîneur.
25:30Parce que ça,
25:31ça aurait expliqué
25:32des choses.
25:32Moi, j'ai dit,
25:33« Ah, comment? »
25:34Je congédie pas personne ici.
25:36Ça avait écrit des journaux.
25:37Que moi,
25:37je sois pointé du doigt,
25:38je vais être bien honnête
25:39avec toi.
25:40Ça me dérange absolument pas.
25:41Mais il faudrait
25:44qu'il y ait des gens
25:44descendent
25:44et viennent voir
25:45l'heure que ces gens-là
25:46mettent au niveau
25:48des entraîneurs.
25:49Quand on attaque
25:50des entraîneurs,
25:50ça, je vais être bien
25:51honnête avec toi.
25:52J'aime vraiment pas ça.
25:53Surtout quand on comprend pas
25:56tout ce qui est impliqué
25:58là-dedans.
25:58L'ouvrage,
25:59qu'il faut être fait
25:59par ces gens-là.
26:01À la fin d'année,
26:02la seule qui s'est
26:03venu mettre à la porte,
26:04c'est moi.
26:05Je n'ai pas décidé
26:05de congédier
26:06Jacques Dussault.
26:07Je n'ai pas renouvelé
26:09son contrat.
26:10C'est une petite différence.
26:13Les autres ont été payés
26:15jusqu'au mois de décembre.
26:16Moi, je me suis fait
26:17congédier
26:17et tout le monde savait
26:18que la Ligue
26:20allait tomber.
26:21Après la première saison,
26:24il y a eu une réunion
26:25majeure de la Ligue mondiale
26:27dans laquelle nous savions
26:29qu'on embarquait
26:30dans l'ultime saison.
26:32Parce que là,
26:32il fallait que ça décolle.
26:33On n'a jamais eu
26:34de dispute
26:34ou de contraintes financières
26:36à loin de là,
26:37même si le bateau
26:37s'en allait
26:38dans la mauvaise direction.
26:40C'est certain
26:41qu'eux autres aussi
26:41auraient aimé
26:42qu'il s'enlève,
26:43mais ça n'a pas décolle.
26:46J'ai appris
26:53que la Ligue
26:54allait terminer ses activités
26:55par l'entremise
26:56du réseau des sports.
26:58C'est sûr
26:59que c'est un sentiment
26:59de trahison.
27:00Tu as l'impression
27:01que les gens,
27:02que tu es seulement
27:03un numéro,
27:05qu'on peut se débarrasser
27:06de toi du jour au lendemain.
27:07Il ne faut pas regarder
27:08juste les côtés malheureux
27:09de la fermeture,
27:10mais c'était une plateforme
27:11de mise en marché,
27:13une école de marketing
27:14extraordinaire.
27:15Et il y a bien des choses
27:16que j'ai apprises là
27:17qui me servent encore aujourd'hui.
27:22La machine,
27:23c'était un rêve.
27:24C'est un rêve extraordinaire
27:26et très peu d'éléments
27:29auraient pu chercher
27:30toute la vague au complet.
27:32C'était un laboratoire
27:34pour la NFL.
27:35On a changé des règlements.
27:36C'est la grande différence
27:38entre la règle de l'NFL
27:39et la Ligue mondiale.
27:41Il faut le vérifier.
27:42On a fait porter des caméras
27:44à des joueurs durant le match.
27:47Mais non,
27:48je n'ai jamais pensé
27:48que ça pouvait être
27:49un tremplin pour la NFL.
27:53Et encore une fois,
27:54si je reviens à ce que je te dis
27:56depuis le début,
27:56ça allait vite.
27:57Et c'est une bonne affaire
27:58que des fois,
27:59je pense à pas trop.
28:01Peut-être que la Ligue mondiale
28:02est venue au monde trop vite.
28:04En ce sens que,
28:06si j'ai dit 80 jours
28:07pour organiser le premier match,
28:09entre l'actual de la franchise
28:10puis la première partie
28:11au sol de l'Olympique,
28:12c'est pas beaucoup.
28:13On s'est lancé dans l'aventure.
28:14On s'est démené du mieux
28:16qu'on a pu.
28:17Chaque personne au niveau de l'équipe
28:19a fait ce qu'il a pu
28:21dans les circonstances.
28:23Il y a une chose
28:24dont je suis fier.
28:26J'ai traité les gens
28:27qui travaillaient avec moi
28:28de façon honnête tout le temps,
28:32ce qui n'est pas tout le temps
28:33le cas dans ce domaine-là.
28:35J'en ai revu.
28:36Puis ces gens-là
28:37me l'ont toujours dit.
28:39Donc ça, j'ai été honnête aussi
28:42avec les joueurs.
28:43Est-ce que j'aurais pu
28:44être un meilleur coach?
28:45Sans aucun doute.
28:46Sous-titrage Société Radio-Canada
28:56Sous-titrage Société Radio-Canada