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  • 10/05/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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News
Transcription
00:00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour l'heure des pro à la une.
00:00:04Ce matin, le week-end pascal, la mort de François, ses funérailles, le conclave, l'arrivée de Léon XIV à la Loggia.
00:00:11Voilà trois semaines que le monde vit au rythme de l'église de Rome.
00:00:14L'histoire frappée d'un H majuscule s'écrit sous nos yeux émerveillés.
00:00:19Les rédactions bousculent leur programme.
00:00:20En France, plus de 10 millions de téléspectateurs ont découvert le visage du nouveau pape.
00:00:25Certains les contestent, d'autres les combattent, mais nos racines chrétiennes esplendissent depuis la basilique Saint-Pierre
00:00:31et nous rappellent à quel point une société a besoin de repères.
00:00:35Le beau, le sacré, l'espérance apaise en ces temps de tempête, même si certains discours déboussoles.
00:00:41En décembre, sous la nef de Notre-Dame, plus belle que jamais, Emmanuel Macron disait
00:00:45« Nous sommes les héritiers d'un passé plus grand que nous ».
00:00:47Notre cathédrale nous dit combien le sens et la transcendance nous aident à vivre dans ce monde.
00:00:53Cinq mois plus tard, devant la grande loge de France, le cardinal Emmanuel change de costume, il devient frère.
00:01:00La France laïque est la fille aînée de la République, applaudissant l'action des francs-maçons concernant la loi sur la fin de vie.
00:01:06Pas certain que ces mots soient léon compatibles, pas certain qu'il les prononce si le Saint-Père venait à Paris.
00:01:13Ces routes changeantes en fonction de l'auditoire ne nous aident pas à y voir plus clair.
00:01:17À l'heure où l'on envisage des référendums, parmi les nombreuses questions, pourquoi ne pas demander aux Français si nos racines chrétiennes doivent être inscrites dans la Constitution ?
00:01:27Est-ce que je m'aventure en disant qu'on en sait un peu plus sur Léon en 48 heures qu'Emmanuel Macron en 8 ans ?
00:01:33On va se poser la question dans un instant, mais avant cela, c'est le point sur l'information.
00:01:37Avec Marine Sabourin. Bonjour Marine.
00:01:39Frédéric Schmerz et Kirstarmer sont arrivés à Kiev ce matin.
00:01:45Objectif de ce sommet, réafficher le soutien de l'Europe à l'Ukraine.
00:01:49Les dirigeants français, allemands, britanniques et polonais réclament de concert avec les Etats-Unis un cessez-le-feu complet de 30 jours à Moscou.
00:01:57La rive partie illégale organisée à Rocamadour et Mont-Vallant dans le Lot se poursuit ce samedi.
00:02:01Près de 9000 personnes occupaient le terrain, selon la préfète du département.
00:02:06Les participants sont français, mais aussi espagnols et italiens.
00:02:09Des équipes de secours et des pompiers sont présents sur site.
00:02:13Et puis l'espace aérien pakistanais fermé jusqu'à demain, 9h, heure française.
00:02:17Le pays a lancé ce matin une riposte contre l'Inde après des frappes visant trois de ses bases aériennes cette nuit.
00:02:23Les pays membres du G7 appellent à une désescalade immédiate et les Etats-Unis se proposent comme médiateurs.
00:02:28Voilà pour l'essentiel de l'actualité, Eliott.
00:02:30Merci Marine Sabourin.
00:02:32Et on dit bonjour à Gabriel Cluzel, Muriel Wagnin-Malki, Alexandre Devecchio, Almin Elbaï.
00:02:38Oui, Alice Sommerer, bonjour à tous les cinq.
00:02:40Bonjour à l'heure du référendum.
00:02:42Peut-être que mardi, visiblement il y a une grande messe, il y a une grande émission mardi.
00:02:48À l'heure où on va se poser les questions du référendum.
00:02:50Tiens, faut-il inscrire les racines chrétiennes dans la Constitution ?
00:02:53Ça peut être une question parmi tant d'autres d'ailleurs.
00:02:55Oui ou non ?
00:02:56Oui, moi je pense que ça serait bien utile pour contrer certaines velléités conquérantes.
00:03:03Alexandre Devecchio, oui ou non ?
00:03:05Moi je crois qu'on peut faire vivre la culture française de manière concrète.
00:03:09Je ne suis pas sûr que ce soit à la place dans une Constitution.
00:03:11Donc vous dites non si demain vous êtes amené à voter ?
00:03:13On l'avait refusé.
00:03:14Oui ou non ?
00:03:15Je ne l'aurais pas refusé dans la Constitution européenne.
00:03:18Mais je dirais que ce n'est pas la priorité.
00:03:21C'est parce que je vous demande oui, si demain vous êtes amené à voter, oui ou non ?
00:03:25Ça ne me choquerait pas.
00:03:27Je ne comprends rien à ce que vous dites.
00:03:28La question d'un référendum, c'est oui ou non ?
00:03:31Si j'avais à répondre à un référendum, je dirais oui.
00:03:34Mais je pense qu'il y a d'autres référendums à lancer en priorité avant ça.
00:03:39C'est exactement ce que j'ai dit.
00:03:40Il y a de nombreuses questions.
00:03:42Et parmi, si on a une journée référendum, il peut y avoir plusieurs questions.
00:03:46Charles Tornela, ce n'est pas là, donc permettez-moi.
00:03:48Il peut y avoir plusieurs questions parmi lesquelles
00:03:52faut-il inscrire une racine chrétienne dans la Constitution ?
00:03:55Je ne suis pas si sûre que ce soit accessoire.
00:03:57Alors, Amine Elbaï, oui ou non ?
00:03:58Oui, je l'ai mis dans mon livre.
00:04:00Une racine culturelle chrétienne de la France.
00:04:02Culturelle et pas culturelle.
00:04:04Parce qu'une église est détruite ou abandonnée tous les 15 jours en France.
00:04:08Oui ou non, Muriel Wagnin-Malki ?
00:04:10Clairement, oui.
00:04:11Oui, clairement.
00:04:11Ça fait qu'à dire.
00:04:12Alice Omeura ?
00:04:14Oui ou non ?
00:04:15J'ai le droit de me prononcer ?
00:04:16Pourquoi pas, évidemment.
00:04:17Oui, oui, tout à fait.
00:04:18Eh bien, ça fait cinq oui.
00:04:20Et moi, je ne vous dirai pas ce que j'en pense, bien évidemment.
00:04:23Du reste, on va poser la question par sondage, vous savez, la réponse est positive.
00:04:29Les amis, vous savez qu'on a une règle, c'est de parler du réel dans cette émission.
00:04:34Et depuis quelques années, les pays étrangers, vous le savez, alertent leurs ressortissants
00:04:38en cas de, pas de tous les pays, mais certains en cas de visite en France.
00:04:41Ils disent, faites attention, il y a quelques précautions à prendre,
00:04:44notamment des questions de sécurité, ça peut être des vols.
00:04:47Il y a évidemment la menace terroriste.
00:04:49On avait fait un sujet sur les Etats-Unis qui considèrent que le Salvador est des armées
00:04:53plus sûres que la France.
00:04:56Et je suis surpris que personne ne s'arrête ce matin sur cette vidéo qui circule des dizaines
00:05:03de milliers, des centaines de milliers de fois partout dans le monde,
00:05:07après cette agression filmée en direct de ce qu'on appelle une streameuse.
00:05:12Une streameuse, c'est une personne qui va se filmer, publier des vidéos sur les réseaux sociaux.
00:05:18Elle est sud-coréenne, elle s'appelle Jiniti.
00:05:22Elle est suivie par plus d'un million de personnes.
00:05:24Plus d'un million, d'accord ?
00:05:26Alors, il y a une enquête qui est ouverte, on va évidemment rester très prudent,
00:05:28mais je vous invite à regarder ce qui s'est passé lorsqu'elle se filmait en direct
00:05:31dans les rues de Toulouse. Alors, on est loin, très loin d'Émilie in Paris, là.
00:05:35Ok ? Regardez.
00:05:36Alors, une enquête, selon nos confrères du Figaro, est ouverte,
00:06:02mais cette séquence est sidérante.
00:06:06Et même elle, elle se dit, mais qu'est-ce qui se passe ?
00:06:08Qu'est-ce qui vient de se passer ?
00:06:10Murielle Wagnin-Malky ?
00:06:11Elle est en train de prendre de plein fouet une agression à caractère raciste.
00:06:15Voilà ce qui est en train de se passer.
00:06:16Et elle ne comprend pas. Elle est en total décalage parce qu'elle fait son film.
00:06:19Alors, on ne sait pas ce qu'elle filme, effectivement.
00:06:21Bon, c'est souvent des... Alors, les streameuses, ils se filment dans la rue,
00:06:24voilà, au quotidien.
00:06:26Peut-être qu'elle dérange, effectivement, dit Gabriel, un trafic.
00:06:29L'enquête le déterminera, mais c'est l'image que ça renvoie dans le monde entier sur les réseaux sociaux.
00:06:36Et c'est ce que ça dit de l'État, de la société, à Toulouse, à Paris aussi,
00:06:40parce que la même scène aurait pu se produire à Paris également,
00:06:43mais là, on est à Toulouse, et ça dit le racisme qui monte dans les rues de France
00:06:48avec une violence, parce qu'elle a pris quand même une baffe, c'est ça ?
00:06:52Une gifle en direct, ou en tout cas, elle a pris un coup au visage.
00:06:56Trappée au visage par un individu, puis traitée, je ne vais pas prononcer les mots,
00:07:00mais vous les avez tous compris, et puis elle-même est sous le choc, quoi.
00:07:04Elle s'est dit, mais qu'est-ce qui se passe, Gabriel Cluzel ?
00:07:06C'est vrai que Paris, et vous avez parlé d'Émilie de Paris,
00:07:09véhicule l'image de la capitale du romantisme par excellence,
00:07:13et nous, Français, savons bien qu'hélas, ce n'est pas la réalité de Paris aujourd'hui.
00:07:17C'est aussi une omerta, d'une certaine façon, parce que, de fait, personne n'en parle.
00:07:23Heureusement qu'il y a les réseaux sociaux, une fois de plus.
00:07:25Moi, je trouve qu'on charge beaucoup les réseaux sociaux, mais ils ont leur vertu.
00:07:28Personne n'en aurait entendu parler sans cette vidéo et sans vous, Eliott.
00:07:33Il y a plusieurs médias web qui en ont parlé. Le Figaro a fait un article.
00:07:36Oui, mais vous noterez bien que ça ne fait quand même pas les grands titres,
00:07:39parce que ce racisme-là n'intéresse pas.
00:07:41Vous voyez, cette forme d'agression à caractère raciste.
00:07:47Imaginez une autre configuration, un scout versaillais qui aurait dit
00:07:53« T'es africain, toi, je fais de la science-fiction. »
00:07:57Alors là, je pense qu'il y aurait quasiment une marche dans la rue.
00:08:01C'est vrai que cela met le doigt sur des tensions du reste à caractère raciste qui existent,
00:08:08c'est qu'on ne parle pas, parce qu'il y a juste un narratif sur le racisme qui est autorisé.
00:08:14C'est celui des Blancs contre les racisés, des Français de souche contre les personnes issues de la diversité,
00:08:21et le reste, finalement, importe peu.
00:08:23Alors, moi, quand je vois cette séquence, et encore une fois, je préfère rester très prudent,
00:08:27puisque l'enquête est ouverte et qu'on aura les éléments dans les heures ou les jours à venir,
00:08:32mais j'ai tout de suite pensé à la déclaration de Gérald Darmanin cette semaine,
00:08:36qui disait « En fait, il n'y a plus d'endroit safe en France, Alexandre Devecchio. »
00:08:41Là, on est à Toulouse, mais ça aurait pu très bien se passer à Paris,
00:08:45ça aurait pu se passer à Nantes, à Marseille, Rennes, ou même dans un petit patelin.
00:08:49Et vous imaginez l'image que ça renvoie sur les réseaux sociaux pour cette jeunesse,
00:08:55qui parfois se dit « Moi, mon rêve, c'est d'aller en France. »
00:08:57C'est de découvrir la France, parce que les Français sont sympas,
00:09:01ils sont comme Alexandre Devecchio, ils ont une belle cravate, ils ont le sourire.
00:09:05C'est un peu plus complexe que ça, parce que malheureusement,
00:09:08il n'y a plus d'endroit safe en France, comme dit Gérald Darmanin.
00:09:10Alors, il reste des Français sympas, heureusement,
00:09:13mais il y a une banalisation totale de la violence.
00:09:18Moi, je crois que c'est ce que ça montre, une violence décomplexée.
00:09:21Et justement, des Français qui sont obligés de faire preuve de prudence,
00:09:27en réalité, dans la rue, dans le moindre de leurs déplacements.
00:09:32Et on voit bien, comme d'habitude, ça a été dit,
00:09:34une indignation à géométrie variable.
00:09:36Pas de féminisme non plus pour la soutenir.
00:09:41On voit les mots de celui qui l'agresse.
00:09:44Et pas de féminisme pour dénoncer cette forme de...
00:09:47Je ne sais pas comment l'appeler, le sexisme, le mot est trop faible.
00:09:51Mais enfin, de haine des femmes, de brutalité à l'égard des femmes.
00:09:56Donc, malheureusement, oui, c'est la réalité de ce pays
00:10:00qui n'est plus un pays paisible et sûr.
00:10:04Alors, vraiment, la question que je me...
00:10:05Moi, je trouve cette séquence tellement folle
00:10:08que je me demande si ce n'est pas un fake, en fait.
00:10:10Vous vous rendez compte à tel point que...
00:10:11Non, mais c'est tellement fou de voir ça.
00:10:15Je me dis, mais cette jeune femme qui vient justement,
00:10:19qui peut être aussi un relais du plaisir qu'elle a à venir en France,
00:10:24en se filmant, qui peut-être a aussi énormément de monde.
00:10:28Je te dis, elle est suivie par un million de personnes sur les réseaux sociaux.
00:10:32Imaginez les Sud-Coréens, Sud-Coréennes qui rêvent de venir en France.
00:10:35Allez, moi, je vais venir ailleurs.
00:10:36Je vais aller en Suisse.
00:10:37Je trouve que nous faisons bien de parler de l'impression
00:10:43que peuvent avoir les touristes en France.
00:10:45Gabriel a raison.
00:10:46Il pensait découvrir le romantisme à la française
00:10:48et puis ils ont découvert sur place les agressions,
00:10:51l'immigration de masse, les vols, la délinquance.
00:10:54Vous savez, ce matin, quand j'ai vu les sujets,
00:10:57quand j'ai vu cette vidéo, tout de suite,
00:10:59à la place d'un touriste français, je suis parti sur Google
00:11:01et j'ai tapé le nom de la ministre en charge du tourisme.
00:11:03Je l'ai découvert ce matin.
00:11:05Je ne savais pas qu'elle n'existait dans le giron politique.
00:11:08C'est madame Nathalie Delattre.
00:11:09C'est pour vous dire à quel point je trouve que les touristes
00:11:14sont un peu abandonnés aussi.
00:11:17Alors, on ne va pas accuser Nathalie Delattre de ne pas intervenir.
00:11:21Peut-être que Nathalie Delattre, que je ne connaissais pas moi non plus,
00:11:23va attendre que l'enquête confirme effectivement
00:11:28que les faits sont avérés,
00:11:31et qu'il y a évidemment l'image qui est produite
00:11:34montre effectivement un caractère raciste
00:11:37et qu'elle condamnera vivement ce qui s'est passé dans les rimes de l'eau.
00:11:40Simplement, je ne la connaissais pas.
00:11:42J'ai découvert qu'il y avait un ministère en charge du tourisme.
00:11:43Vous ne pouvez pas connaître tout le monde, Amine.
00:11:47Parler du romantisme à la française,
00:11:49Alexandre Devecchio ne peut pas être partout là aussi.
00:11:52Le problème est tellement lourd
00:11:55que je ne suis pas sûr que la ministre du tourisme puisse y faire grand-chose.
00:12:00Elle peut s'indigner,
00:12:01mais à un moment donné,
00:12:03il faut agir et agir en profondeur.
00:12:07Et ça ne suffit pas.
00:12:10Il faudra du temps en fait.
00:12:12En réalité,
00:12:13du temps et un peu de courage aussi.
00:12:15Maintenant, vous avez raison, sur le tourisme,
00:12:18pas pour vous raconter ma vie,
00:12:19mais il se trouve que j'ai de la famille au Brésil.
00:12:21Et ça fait déjà longtemps que cette famille
00:12:23est surpris de la violence quand elle vient en France,
00:12:26de l'immigration de masse
00:12:27et s'est fait voler dans le métro, etc.
00:12:30Donc ça montre aussi le basculement.
00:12:33C'est-à-dire des gens qui viennent...
00:12:34Je pourrais vous répondre que vous n'allez pas en costard-cravate dans les favelas.
00:12:37De quoi ?
00:12:37À Rio, vous n'allez pas en costard-cravate dans les favelas.
00:12:39Oui, c'est mieux ça.
00:12:41Je ne dis pas que Rio est parfait.
00:12:44Mais ils étaient surpris de se faire voler dans le métro français.
00:12:49Donc le métro français commence à ressembler au métro de Rio.
00:12:54D'ailleurs, pensez à ces agents de la RATP,
00:12:58ces deux femmes qui ont été agressées.
00:12:59Dont une enceinte.
00:13:00Dont une enceinte.
00:13:00Une femme enceinte de trois mois.
00:13:02Alors que j'ai cru comprendre...
00:13:03Mais là aussi, on a pas entendu beaucoup les féministes.
00:13:05Vous noterez.
00:13:06C'est des causes.
00:13:07Non, mais j'ai cru comprendre qu'à l'Assemblée nationale,
00:13:09ils étaient contre.
00:13:10Ils ont retoqué une proposition
00:13:12qui aurait permis aux agents de la SNCF de la Sûreté
00:13:15d'avoir plus de moyens pour contrôler, appréhender les délinquants.
00:13:20Voilà.
00:13:21Donc en fait, aujourd'hui, on se retrouve avec des agents qui sont victimes.
00:13:24Un dernier mot, Gabriel.
00:13:25Mais on a tellement de sujets ce matin, je le dis aux téléspectateurs.
00:13:28Il y a aussi un coût économique lié à un déficit de tourisme.
00:13:31Parce qu'aujourd'hui, c'est une réputation
00:13:33qui se répand comme une traînée de poudre.
00:13:35Il y a des quartiers dans lesquels on ne va plus.
00:13:36Et c'est dans les guides touristiques.
00:13:38Et la France devient une destination
00:13:39qui n'est pas safe, comme dit pudiquement Gérald Darmanin.
00:13:43Je ne vais pas citer la chaîne d'information.
00:13:47Je regardais un peu, vous savez, le matin,
00:13:48j'essayais de voir un peu tout ce qui se passe.
00:13:50Ce matin, il y avait un grand dossier sur le tourisme
00:13:53qui explose en France, les beaux chiffres du tourisme.
00:13:56Et ils ont raison.
00:13:57Tant mieux, les chiffres à l'appui, il y a beaucoup plus de touristes.
00:14:00Tant mieux.
00:14:00Peut-être aussi l'effet JO.
00:14:02Mais il peut être aussi intéressant
00:14:04de creuser cette affaire
00:14:07avec cette sud-coréenne
00:14:09donc influenceuse,
00:14:11un million d'abonnés
00:14:12qui est agressé
00:14:14en plein tourisme.
00:14:16Autre sujet, s'il vous plaît.
00:14:18Et c'est pour ça que vous êtes avec nous,
00:14:19chère Alice Sommer,
00:14:20parce qu'on a besoin
00:14:21d'y voir un peu plus clair.
00:14:23Personne n'en avait parlé.
00:14:25Et pourtant, ça s'est passé en 2023.
00:14:27Il y a eu une condamnation cette semaine.
00:14:29Un homme a été condamné
00:14:30à 7 ans de prison,
00:14:31dont une année avec sursis
00:14:33pour avoir poignardé un jeune homme.
00:14:35Les faits se sont déroulés lors des émeutes
00:14:37liées à la mort de Naël en 2023.
00:14:38La victime raconte avoir été la cible
00:14:41de plusieurs insultes
00:14:42à caractère raciste.
00:14:43Que s'est-il passé exactement,
00:14:45chère Alice ?
00:14:45Vous l'avez rappelé,
00:14:46il a été poignardé
00:14:47de quatre coups de couteau
00:14:48dont l'un a perforé son poumon
00:14:50alors que la victime
00:14:51se trouvait au milieu
00:14:52d'un groupe de jeunes femmes
00:14:54qui l'avaient pris à partie
00:14:55en raison, selon ses dires,
00:14:56de son origine.
00:14:57C'est ce que nous ont révélé
00:14:58nos confrères du progrès.
00:14:59Il aurait été insulté,
00:15:00je cite,
00:15:01Surtout que cet homme
00:15:24a un lourd casier judiciaire.
00:15:26Oui, il a été condamné
00:15:27à quatre reprises
00:15:28et cette fois-ci,
00:15:29c'est grâce aux vidéos
00:15:30de réseaux sociaux
00:15:30qu'il a pu être arrêté.
00:15:32Il avait de son côté
00:15:33gardé le silence
00:15:34durant des mois.
00:15:35Selon nos confrères,
00:15:36à nouveau du progrès,
00:15:37l'un de ses amis
00:15:38a même été incarcéré
00:15:39à sa place.
00:15:40Je voulais me rendre
00:15:41mais je venais de sortir
00:15:42de 18 mois de prison,
00:15:43a-t-il déclaré.
00:15:44J'ai préféré
00:15:44que les policiers
00:15:46viennent me chercher
00:15:47et en effet,
00:15:48une fois arrêté,
00:15:49il a immédiatement
00:15:49reconnu les faits, Elliot.
00:15:51Merci pour les informations,
00:15:52Alissa Meurer.
00:15:53On salue un nouveau recordman,
00:15:55habituellement c'est Jean-Sébastien Ferjoux
00:15:56qui explose les records
00:15:58des retards.
00:15:59Maxime Thibault
00:15:59fait mieux
00:16:00que Jean-Sébastien Ferjoux.
00:16:02J'en connais un
00:16:03qui sera heureux.
00:16:05On est heureux
00:16:05de vous retrouver
00:16:07ce samedi matin,
00:16:08cher Maxime.
00:16:10Moi, ce qui me surprend
00:16:11dans cette affaire,
00:16:13c'est évidemment
00:16:14l'absence
00:16:15de relais médiatiques
00:16:16depuis 2023.
00:16:18Gabriel Cluzel,
00:16:18personne n'en avait parlé,
00:16:20nous les premiers d'ailleurs,
00:16:23au moment des émeutes,
00:16:25juillet 2023.
00:16:26On est en avril 2025.
00:16:27Il faut attendre le procès.
00:16:28On sait très bien
00:16:29que c'est un sujet tabou.
00:16:31D'ailleurs,
00:16:32il est réputé
00:16:32de ne pas y avoir
00:16:33de racisme anti-blanc.
00:16:34Si vous dites
00:16:35qu'il y a du racisme anti-blanc,
00:16:36c'est que déjà,
00:16:36vous êtes suspect,
00:16:37vous êtes d'extrême droite,
00:16:38voire fasciste.
00:16:40Il y a un excellent
00:16:41bouquin de François Bousquet
00:16:43sur le sujet
00:16:44où il fait témoigner
00:16:45un certain nombre de personnes.
00:16:47Et c'est vrai.
00:16:47Alors, il y a eu quand même
00:16:48des condamnations en justice
00:16:49pour racisme anti-blanc
00:16:50et du reste,
00:16:52c'est quand même documenté.
00:16:55Je crois que c'est un fantasme.
00:16:56C'est quelque chose
00:16:57de complètement occulté.
00:16:59Moi, ça me paraît fou
00:17:00qu'on le nie
00:17:00parce qu'on pourrait dire
00:17:01que c'est le parallélisme
00:17:03des formes.
00:17:04C'est normal.
00:17:04À partir du moment
00:17:05où il y a du racisme,
00:17:05il y a du racisme
00:17:06de toutes sortes.
00:17:08Ce n'est pas possible autrement.
00:17:09Intellectuellement,
00:17:10on n'arrive pas
00:17:10à le concevoir autrement.
00:17:11Et pourtant,
00:17:12on nous explique que non
00:17:13puisque le racisme
00:17:16ne peut pas être un blanc.
00:17:22Donc, toute cette actualité
00:17:24qui a trait au racisme anti-blanc,
00:17:25le racisme,
00:17:25c'est comme le cholestérol.
00:17:26Il y a le bon et le mauvais.
00:17:27Eh bien, on n'en parle pas.
00:17:28Je suis surpris aussi
00:17:29de la faiblesse de la peine.
00:17:30Pardonnez-moi,
00:17:31vous plantez une personne
00:17:32de quatre coups de couteau
00:17:34et vous écopez
00:17:35de sept ans de prison
00:17:36dont un avec sursis
00:17:36pour avoir poignardé
00:17:37ce jeune homme
00:17:38qui circulait à vélo
00:17:39lors des émeutes.
00:17:40Sept ans de prison
00:17:41seulement pour ça ?
00:17:42Ce qui est important
00:17:43ici, Elliot,
00:17:45c'est que historiquement,
00:17:47et je prends à témoin ici
00:17:48cette affaire,
00:17:49c'est extrêmement intéressant,
00:17:49ça s'est produit
00:17:50pendant des émeutes
00:17:51dans les quartiers populaires
00:17:52à l'issue de l'affaire Naël.
00:17:54On n'en parle pas pourquoi ?
00:17:55Parce que historiquement,
00:17:56le blanc dans les pays
00:17:58dits décoloniaux
00:17:59était le dominant.
00:18:01Et aujourd'hui,
00:18:02dans un certain nombre
00:18:03de quartiers populaires,
00:18:04se pose la question
00:18:05d'une nombre,
00:18:06la question du poids
00:18:07de la démographie
00:18:09dans un contexte
00:18:10où effectivement,
00:18:11les Français ne font pas
00:18:12assez d'enfants
00:18:12pendant que notre pays
00:18:13accueille des chiffres
00:18:15records au titre
00:18:16de l'immigration légale
00:18:17et illégale.
00:18:18Donc,
00:18:19le vrai sujet est là.
00:18:20On a dénié ce racisme
00:18:22anti-blanc,
00:18:23alors qu'il faut le condamner
00:18:25comme toute forme
00:18:25de racisme,
00:18:26mais on l'a dénié
00:18:27parce que...
00:18:28Les auteurs du livre
00:18:29sur l'affaire Crépole,
00:18:31ce qu'ils appellent
00:18:32un quick book,
00:18:33une élégance d'ailleurs
00:18:34absolue,
00:18:35le quick book,
00:18:36là,
00:18:37c'est un fantasme
00:18:37alors le racisme
00:18:38anti-blanc.
00:18:39C'est l'extrême droite
00:18:40qui a relayé
00:18:42l'information
00:18:43qui était présente
00:18:44à ce procès
00:18:45pendant deux ans,
00:18:46Maxime Thibault.
00:18:46Personne n'en a parlé.
00:18:48Silence médiatique
00:18:49absolu,
00:18:50Maxime Thibault.
00:18:50Alors,
00:18:50il peut y avoir
00:18:51plusieurs raisons
00:18:51à ce silence.
00:18:52Peut-être tout simplement
00:18:53qu'on n'avait pas
00:18:53l'information non plus.
00:18:55Après,
00:18:56vous savez,
00:18:56dans les prétoires,
00:18:57le racisme anti-blanc,
00:18:58moi,
00:18:58je l'ai déjà vu condamné.
00:18:59J'ai vu des tribunaux
00:19:00correctionnels condamner
00:19:01des personnes
00:19:02parce qu'elles tenaient
00:19:02des propos racistes.
00:19:04Il n'y a pas
00:19:04de difficultés particulières.
00:19:06Après,
00:19:06le vrai problème,
00:19:07il est surtout
00:19:07dans le petit milieu
00:19:08bobo parisien
00:19:09qui ne veut pas voir
00:19:10ce racisme
00:19:11parce que,
00:19:12comme vous l'avez
00:19:12très bien expliqué,
00:19:13nous avons une logique
00:19:14wokiste
00:19:15qui a emprisonné
00:19:16une grande partie
00:19:17de notre élite
00:19:18qui considère aujourd'hui
00:19:19que le blanc
00:19:20est par domination
00:19:21et par essence
00:19:23un dominateur
00:19:24et qu'il ne peut donc
00:19:25pas être victime
00:19:26de racisme.
00:19:27Et c'est ça
00:19:28qui est scandaleux.
00:19:28Et en fait,
00:19:29cette pensée même
00:19:30qui voudrait
00:19:30que la personne
00:19:31de couleur blanche
00:19:32ne peut pas subir
00:19:33le racisme
00:19:34est en fait raciste
00:19:35tout simplement
00:19:35parce qu'elle suppose
00:19:36que cette personne
00:19:37a une race différente
00:19:38et que cette race
00:19:39par essence
00:19:40la rend dominateur.
00:19:41Avançons
00:19:41et je voudrais
00:19:42qu'on revienne
00:19:42sur les déclarations
00:19:43hier du ministre
00:19:44de l'Intérieur
00:19:45Bruno Rotaillot
00:19:45après la qualification
00:19:48du Paris Saint-Germain
00:19:49en finale
00:19:50de Ligue des Champions.
00:19:51Ça s'est passé
00:19:52mercredi soir
00:19:53dans la nuit
00:19:53à mercredi
00:19:54à jeudi.
00:19:55Vous avez pu découvrir
00:19:56ces images
00:19:57de violences
00:19:58avec des dizaines
00:20:00de racailles
00:20:01qui sont venues
00:20:01comme à chaque fois.
00:20:02C'est le sport national
00:20:03quand il y a un événement
00:20:04footballistique heureux
00:20:06pillé,
00:20:07saccagé.
00:20:09Bruno Rotaillot
00:20:09très en colère
00:20:10il dit
00:20:10c'est toujours
00:20:10la même chose.
00:20:11il parle d'hyper-violence
00:20:13et ce n'est pas seulement
00:20:14une violence post-match
00:20:15puisque les premiers faits
00:20:16ont démarré
00:20:17avant la rencontre.
00:20:19Je précise
00:20:20qu'étant allé
00:20:22et ayant eu la chance
00:20:23comme Alexandre Devecchio
00:20:23d'ailleurs
00:20:24d'être au Parc des Princes
00:20:25vous êtes d'accord avec moi ?
00:20:26Ceux qui ont cassé
00:20:27pillé
00:20:27n'avaient absolument
00:20:29pas de ticket
00:20:29pour le match.
00:20:31Ils n'avaient pas
00:20:31de maillot
00:20:32du Paris Saint-Germain.
00:20:33Ils étaient là
00:20:33parce qu'ils étaient
00:20:34bien heureux
00:20:34de tout casser
00:20:35parce qu'ils savaient
00:20:36que l'événement
00:20:36c'est un aimant
00:20:38en fait à voyous.
00:20:38C'est la voyoucratie
00:20:40qui est très heureuse
00:20:40d'avoir cet événement.
00:20:42Ils n'ont même pas vu le match
00:20:42d'ailleurs.
00:20:43À l'intérieur du stade
00:20:45c'était assez bon enfant.
00:20:47Effectivement
00:20:47avant même le match
00:20:48à l'extérieur
00:20:49on a vu
00:20:50les premiers échauffourés
00:20:52et je pense que
00:20:53les personnes sont restées
00:20:54à l'extérieur
00:20:54effectivement
00:20:55pour casser.
00:20:56Le match a été
00:20:57un prétexte
00:20:58et on voit bien que
00:20:58dans bien des cas en France
00:21:00la violence est un prétexte.
00:21:01On voit bien
00:21:02qu'on a des individus
00:21:03qui viennent simplement
00:21:04pour s'adonner
00:21:04à leurs activités favorites.
00:21:06le trouble à l'ordre public
00:21:07j'espère que la justice
00:21:08sera très très ferme
00:21:10pour les fautifs
00:21:10et il ne faut montrer
00:21:12aucune sorte de faiblesse
00:21:13et Laurent Nouniez
00:21:13qui a assuré
00:21:15il a dit
00:21:16le 31 mai
00:21:16ça ne se passera pas
00:21:17comme ça
00:21:17Amin Albeil.
00:21:18Heureusement
00:21:18et vous avez oublié
00:21:19quelque chose
00:21:19de très important
00:21:20dans la description
00:21:21du profil des casseurs
00:21:22c'est que ce n'était
00:21:23pas des anglais.
00:21:27Vous voulez dire
00:21:28ce n'est pas
00:21:29des hooligans anglais
00:21:30et pourtant
00:21:30c'était Arsenal
00:21:31qui jouait
00:21:31vous avez raison
00:21:32Gabriel Cluzel.
00:21:34Maxime Thiebaud
00:21:35en quelques secondes
00:21:36parce qu'on va faire
00:21:37une courte pause
00:21:38et on reviendra
00:21:38en longueur après
00:21:39sur la polémique
00:21:40Alain Jakubowicz
00:21:41Jean-Luc Mélenchon
00:21:43Jean-Luc Mélenchon
00:21:44qui a décidé
00:21:44de porter plainte
00:21:45mais vous qui êtes
00:21:45gendarme de réserve
00:21:47Je ne peux pas
00:21:48m'exprimer à ce titre-là
00:21:49Vous qui êtes avocat
00:21:51pardonnez-moi
00:21:51vous qui êtes avocat
00:21:53on oublie ce que j'ai dit
00:21:54pardon au généraux
00:21:55Ça a été de haute intensité
00:21:58cette soirée
00:21:58parce que pour le coup
00:21:59n'ayant pas le droit
00:22:00d'en parler
00:22:00j'ai eu quelques retours
00:22:01du terrain
00:22:02notamment par des
00:22:03pour le coup
00:22:03des gendarmes
00:22:05pas des gendarmes
00:22:05des policiers
00:22:06de la Bravem
00:22:07qui m'ont dit
00:22:07qu'ils ont eu affaire
00:22:08à des violences
00:22:09qui étaient assez impressionnantes
00:22:11avec notamment
00:22:12des jeunes personnes
00:22:13qui ont fait usage
00:22:14de mortiers
00:22:15à proximité
00:22:16des Champs-Elysées
00:22:17avec des tirs
00:22:18directs
00:22:19horizontaux
00:22:20en direction
00:22:21des policiers
00:22:21et que ces derniers
00:22:22ont été dans l'obligation
00:22:23de reculer
00:22:23donc c'est dire
00:22:24la très très haute intensité
00:22:26et en fait
00:22:27il n'y avait aucune motivation
00:22:28footballistique
00:22:29il n'y avait aucune motivation
00:22:30celle de Pouca
00:22:31et d'ailleurs
00:22:32c'est tellement insupportable
00:22:33c'est que maintenant
00:22:34il y a une jurisprudence
00:22:35de la voyousocratie
00:22:37c'est-à-dire qu'au lieu
00:22:38quand vous êtes supporter
00:22:39du Paris Saint-Germain
00:22:40et j'invite tous les Français
00:22:41à l'être
00:22:42bien évidemment
00:22:42le 31 mai
00:22:43c'est que vous vous dites
00:22:44je ne vais pas aller célébrer
00:22:45sur les Champs-Elysées
00:22:46c'est fini
00:22:46je ne vais pas faire
00:22:47la même erreur
00:22:47qu'en 2013-2014
00:22:49je ne vais pas faire
00:22:49la même erreur
00:22:50qu'à la finale
00:22:50de la Coupe du Monde
00:22:512018
00:22:52c'est des territoires
00:22:53même les Champs-Elysées
00:22:54donc les voyous ont gagné
00:22:561 pour les voyous
00:22:570 pour les supporters
00:23:00du PSG
00:23:00ou les supporters du foot
00:23:01peut-être une confidence
00:23:02pour avoir été
00:23:03pour avoir été dirigeant
00:23:05pendant 8 ans
00:23:06dans un club de football
00:23:07professionnel
00:23:08à Lille
00:23:08et bien
00:23:09je peux vous dire
00:23:11qu'il y a 30 ans
00:23:11les hooligans
00:23:13c'était
00:23:14ce qu'on appelait
00:23:15les chauvins
00:23:15les crânes chauves
00:23:16dans les tribunes
00:23:17aujourd'hui
00:23:18les divisions entières
00:23:20de lutte contre le hooliganisme
00:23:21dans les forces de l'ordre
00:23:22puisque la police
00:23:23est composée de divisions
00:23:24de lutte contre le hooliganisme
00:23:25tiennent compte
00:23:26effectivement
00:23:26des informations
00:23:28émises par le renseignement local
00:23:29pourquoi ?
00:23:30parce qu'aujourd'hui
00:23:30un certain nombre
00:23:31de quartiers populaires
00:23:32font de certaines équipes de foot
00:23:33Marseille, Lille, Paris
00:23:35une façon de revendiquer
00:23:37leur appartenance communautaire
00:23:39elle a la double pression
00:23:40sur les joueurs de foot
00:23:41et on ne parle jamais
00:23:42de ces sujets tabous
00:23:43de la radicalisation
00:23:43dans le sport
00:23:44du sujet
00:23:46du communautarisme
00:23:47du sujet
00:23:47la une de ce foot
00:23:48cette semaine
00:23:49c'était l'extrême droite
00:23:50la menace extrême droite
00:23:51et qui confondait
00:23:53la croix de Lorraine
00:23:54avec une croix gammée
00:23:55c'est vrai que
00:23:55c'est une façon
00:23:56de concevoir les choses
00:23:57en remontant les branches
00:23:58de fait on arrive
00:23:59à une croix de Lorraine
00:24:00merci Alice Sommerer
00:24:00pour les précisions
00:24:01concernant ce dossier
00:24:03présenté par nos confrères
00:24:04du JDD
00:24:05sur Saint-Etienne
00:24:06on revient dans un instant
00:24:08on reviendra aussi
00:24:08en longueur
00:24:09sur votre tribune
00:24:09Muriel-Aknin-Mouelki
00:24:11qui revient
00:24:13sur l'antisémitisme
00:24:14qui ne sera
00:24:15vous titrer
00:24:15ne sera jamais
00:24:16un sujet de débat
00:24:17en réponse à une autre
00:24:18tribune d'avocats
00:24:19qui explique qu'on ne lutte
00:24:20pas contre le racisme
00:24:21et l'antisémitisme
00:24:22en portant atteinte
00:24:23à une loi fondamentale
00:24:24sur la liberté d'expression
00:24:26tiens tiens
00:24:26surprenant
00:24:27on va en parler juste
00:24:28après la pub
00:24:28vous restez avec nous
00:24:29on a encore
00:24:29beaucoup de choses
00:24:30à voir ce matin
00:24:31dans l'heure des pros
00:24:31à tout de suite
00:24:32il est 9h30 sur CNews
00:24:36et on poursuit
00:24:37l'heure des pros
00:24:38je vous fais une promesse
00:24:40à tous les cinq
00:24:40parce que je sais que
00:24:41tous les médias
00:24:42sont braqués
00:24:43sur Kiev
00:24:44je ne vous
00:24:45Macronerai pas
00:24:46ce matin
00:24:47c'est-à-dire que
00:24:48vous connaissez
00:24:49l'expression
00:24:49d'ailleurs
00:24:50ça a été une expression
00:24:50inventée par
00:24:52néologisme
00:24:53ukrainien
00:24:54le verbe
00:24:55Macroner
00:24:55qui signifie
00:24:57se montrer inquiet
00:24:57d'une situation
00:24:58mais ne rien faire
00:24:59c'est-à-dire là
00:24:59tout le monde est à Kiev
00:25:00on vous promet la paix
00:25:02les chefs de guerre
00:25:03sont à Kiev
00:25:04pour vous promettre la paix
00:25:05mais bon
00:25:05les choses n'avancent pas trop
00:25:07je n'ose imaginer
00:25:08que les trois semaines
00:25:09on a beaucoup parlé
00:25:10du pape
00:25:11beaucoup parlé de Rome
00:25:12et qu'il faut rentrer
00:25:13dans un nouveau temps
00:25:14évidemment
00:25:15et revenir sur la question
00:25:17ukrainienne
00:25:18qui est une question
00:25:18évidemment
00:25:19combien sérieuse
00:25:20sujet très intéressant
00:25:21on va parler d'Alain Jakubowicz
00:25:22et la polémique
00:25:24avec Jean-Luc Mélenchon
00:25:26il a été interrogé
00:25:27il y a 48 heures
00:25:28sur le livre enquête
00:25:29La Meute
00:25:30et il a comparé
00:25:30Jean-Luc Mélenchon
00:25:31à Joseph Goebbels
00:25:32le député LFI
00:25:33a annoncé
00:25:33ancien député d'ailleurs
00:25:34sur les réseaux sociaux
00:25:36porter plainte
00:25:37contre le président d'honneur
00:25:39de l'Alicra
00:25:40qu'a dit Alain Jakubowicz
00:25:42ça raconte l'histoire
00:25:43d'un mouvement fasciste
00:25:44le livre enquête
00:25:45La Meute
00:25:45je ne sais que je vais me faire
00:25:47rentrer dedans
00:25:48mais ce n'est pas grave
00:25:49d'ailleurs il a vu juste
00:25:51puisqu'il a décidé
00:25:51de porter plainte
00:25:52je vois un parallèle
00:25:53entre Mélenchon et Goebbels
00:25:55le ministre de l'éducation
00:25:56du peuple
00:25:57et de la propagande
00:25:58l'homme tout puissant
00:25:59que le peuple doit suivre
00:26:00c'est fascinant
00:26:01et en même temps
00:26:02ça fait froid dans le dos
00:26:04alors j'ai vu la SDJ
00:26:05de BFM condamnée
00:26:07il y a Pauline de Malerme
00:26:08qui a fait un message
00:26:09pour dire qu'elle
00:26:10évidemment
00:26:11ne souscrivait pas
00:26:12aux paroles
00:26:13de son invité
00:26:15je voudrais juste
00:26:16qu'on ait une toute petite
00:26:17piqûre de rappel
00:26:17donc c'est
00:26:19Jean-Luc Mélenchon
00:26:20qui va porter plainte
00:26:21parce qu'il a été comparé
00:26:22à Goebbels
00:26:23et la même personne
00:26:24qui le 24 avril 2024
00:26:26en avril 2024
00:26:28qui comparait
00:26:29le président
00:26:30de l'université
00:26:32de Lille
00:26:32si je ne m'abuse
00:26:33à Eichmann
00:26:34qui est un haut fonctionnaire
00:26:36nazi
00:26:37principalement connu
00:26:38pour avoir été
00:26:38l'un des principaux organisateurs
00:26:40de la départation des juifs
00:26:41vers les camps d'extermination
00:26:42pendant la Shoah
00:26:42il a joué un rôle central
00:26:44dans la mise en oeuvre
00:26:45de la solution finale
00:26:46le plan nazi
00:26:46visant à exterminer
00:26:48les juifs d'Europe
00:26:49Jean-Luc Mélenchon
00:26:49avril 2024
00:26:50Nous connaissons
00:26:53les bassesses
00:26:54qui ont conduit
00:26:55la police française
00:26:57à faire la rafle
00:26:58du Veldiv
00:26:59sur les ordres
00:27:00des capitulards
00:27:01de l'époque
00:27:02qui étaient déjà
00:27:03couchés
00:27:03comme des chiens
00:27:04gémissants
00:27:05après avoir capitulé
00:27:06sans condition
00:27:07devant l'envahisseur
00:27:09nazi
00:27:09nous connaissons
00:27:11l'histoire
00:27:12de notre pays
00:27:12et c'est parce que
00:27:14nous la connaissons
00:27:15que nous nous méfions
00:27:16pas seulement
00:27:18des fascistes
00:27:19mais plus encore
00:27:20peut-être des lâches
00:27:22des faibles
00:27:23ceux qui dans la chaîne
00:27:24interminable du mal
00:27:25signent un papier
00:27:27pour organiser
00:27:28un convoi SNCF
00:27:29qui signent des papiers
00:27:31pour donner des ordres
00:27:32à la police
00:27:33moi je n'ai rien fait
00:27:34disait Eichmann
00:27:35je n'ai fait qu'obéir
00:27:36à la loi
00:27:37telle qu'elle était
00:27:37dans mon pays
00:27:38alors ils disent
00:27:40qu'ils obéissent
00:27:40à la loi
00:27:41et ils mettent en oeuvre
00:27:42des mesures immorales
00:27:43qui ne sont justifiées
00:27:44par rien ni personne
00:27:45celui qui a cédé
00:27:48président de l'université
00:27:50dont on me dit
00:27:50que par ailleurs
00:27:51c'est un brave homme
00:27:52ce que je veux bien croire
00:27:54mais à l'instant
00:27:55où il avait à décider
00:27:56il n'était plus
00:27:57un brave homme singulier
00:27:59il était le président
00:28:00d'une université
00:28:01c'est-à-dire
00:28:02d'un lieu
00:28:03de la liberté de l'esprit
00:28:04où il faut
00:28:05quoi qu'il en coûte
00:28:06tenir bon
00:28:07pour la liberté
00:28:08Vous avez dit
00:28:09Amine Elbaillé
00:28:10incroyable
00:28:11en réécoutant
00:28:11Jean-Luc Mélenchon
00:28:12c'est vrai qu'on peut avoir
00:28:13au gré des provocations
00:28:15des attaques
00:28:16des procès
00:28:17ad literum
00:28:18la mémoire courte
00:28:19je vous propose
00:28:19d'écouter
00:28:20Charlotte Belaïch
00:28:21qui est l'une des auteurs
00:28:22du livre
00:28:23La Meute
00:28:24qui était l'invité
00:28:24de cet avou hier
00:28:25et qui revient
00:28:26non pas sur la déclaration
00:28:27de Jean-Luc Mélenchon
00:28:28mais celle
00:28:29de Madame Chikirou
00:28:30à propos
00:28:31de Fabien Roussel
00:28:32Elle se présente
00:28:34elle-même
00:28:34comme la femme du chef
00:28:35et c'est ça
00:28:36qui lui autorise
00:28:37tant d'outrance
00:28:38tant de violence
00:28:38on parle de propos
00:28:40à caractère homophobe
00:28:41antisémite
00:28:42et qu'ils ne sont
00:28:43jamais punis
00:28:44Olivier tout à l'heure
00:28:45parlait de la comparaison
00:28:46à Goebbels
00:28:46Sophia Chikirou
00:28:47elle-même
00:28:48il y a peut-être deux ans
00:28:49a comparé
00:28:50Fabien Roussel
00:28:51à Doriot
00:28:52et à l'époque
00:28:54ça crée un malaise
00:28:55en interne
00:28:56il y a beaucoup de gens
00:28:56qui trouvent que c'est outrancier
00:28:58que c'est choquant
00:28:58que ce n'est pas à propos
00:29:00et pourtant
00:29:01elle ne sera jamais punie
00:29:02Alors on se pose la question
00:29:04est-ce que c'est l'arroseur
00:29:05à arroser
00:29:05on devrait mettre
00:29:06un point de interrogation
00:29:07d'ailleurs
00:29:07parce que c'est le premier
00:29:08qui nazifie ses adversaires
00:29:11qui aujourd'hui
00:29:12est comparé
00:29:12à Goebbels
00:29:13moi je ne vais même pas aller
00:29:14sur le terrain
00:29:15de comparaison
00:29:16entre Goebbels
00:29:17et Jean-Luc Mélenchon
00:29:20mais ce qui peut être intéressant
00:29:21c'est de voir
00:29:21que l'aujourd'hui
00:29:22c'est lui qui crie au loup
00:29:24en quelque sorte
00:29:25Muriel
00:29:25Oui alors
00:29:26c'est intéressant
00:29:27et ce n'est pas surprenant
00:29:28en même temps
00:29:28Pourquoi ce n'est pas surprenant ?
00:29:30Parce que ça fait partie
00:29:31du personnage
00:29:32qui est dans une mauvaise foi
00:29:33extraordinaire
00:29:34qui pense avoir lui
00:29:36tous les droits
00:29:36finalement pour
00:29:37insulter
00:29:38injurier
00:29:39calomnier
00:29:39mettre de l'huile
00:29:41sur le feu
00:29:42sur tous les sujets
00:29:43dont il s'est emparé
00:29:44depuis maintenant
00:29:45trois bonnes années
00:29:46et puis lorsque
00:29:48Alain Jakubowicz
00:29:50qui vient expliquer
00:29:52un petit peu
00:29:52sa position
00:29:53et qui s'en porte
00:29:54peut-être dans ses propos
00:29:55peut-être qu'effectivement
00:29:57il a été un peu loin
00:29:58ce n'est pas impossible
00:29:59il le reconnaît lui-même
00:30:00puisqu'il propose ensuite
00:30:01un débat
00:30:02à Jean-Luc Mélenchon
00:30:03et que celui-ci
00:30:03va le refuser
00:30:04C'est intéressant d'ailleurs
00:30:06c'est intéressant de savoir
00:30:07qu'Alain Jakubowicz
00:30:09a sollicité
00:30:10Jean-Luc Mélenchon
00:30:11pour un débat
00:30:11Il l'a sollicité
00:30:12il l'a proposé
00:30:13il a compris
00:30:13que son propos
00:30:14avait peut-être
00:30:15Je ne conseillerais pas
00:30:15à Jean-Luc Mélenchon
00:30:16d'aller débattre
00:30:17sur ce terrain-là
00:30:17avec Alain Jakubowicz
00:30:18Mais il va y avoir un débat
00:30:20Si Jean-Luc Mélenchon
00:30:21maintient cette plainte
00:30:23ce débat aura lieu
00:30:24devant le tribunal correctionnel
00:30:26à la fameuse chambre
00:30:26correctionnelle
00:30:27de la presse
00:30:29la 17ème chambre correctionnelle
00:30:30qui va s'emparer
00:30:31de ce dossier
00:30:31et on aura ce débat
00:30:32à l'audience
00:30:33donc il y aura bien ce débat
00:30:34à un moment donné
00:30:34Ce sera très intéressant
00:30:36de voir les arguments
00:30:36Il y a des juristes
00:30:37Je crois que c'était Guy Bedos
00:30:38qui avait comparé
00:30:39Marine Le Pen
00:30:40à des nazis
00:30:42ou à Hitler
00:30:42si je ne m'abuse
00:30:43et qui n'avait pas été condamné
00:30:44en faisant cette comparaison
00:30:46Je crois que c'était
00:30:46plus une insulte
00:30:48de genre
00:30:48C'est un étron
00:30:49Faudrait que je le regarde
00:30:52Faudrait que je le regarde
00:30:52En l'occurrence
00:30:53des gens du Front National
00:30:55ou du Rassemblement National
00:30:56traité de nazi
00:30:57Je crois que là
00:30:57il y a une encyclopédie
00:30:58là pour le coup
00:30:59Sur le propos
00:31:00qui a été tenu
00:31:01par Alain Jakubovic
00:31:03à l'encontre
00:31:04de M. Mélenchon
00:31:05Moi je ne suis pas certaine
00:31:07que la 17ème chambre
00:31:08correctionnelle de Paris
00:31:09rentrera en vote
00:31:09de la nation
00:31:10J'en suis pas certaine du tout
00:31:11parce qu'en fait
00:31:11quand vous reprenez le propos
00:31:13exactement
00:31:14et en le lisant
00:31:16de manière objective
00:31:18Il dit bien
00:31:19Je ne suis pas fou
00:31:20Article du Figaro
00:31:22Marine Le Pen
00:31:23perd son procès
00:31:24contre Guy Bedos
00:31:25Le tribunal correctionnel
00:31:26de Paris
00:31:26a rendu son verdict
00:31:27le 14 octobre 2016
00:31:28sur l'affaire
00:31:29qui oppose la présidente
00:31:30du Front National
00:31:31à l'époque
00:31:31et l'humoriste
00:31:32interviewée en marche
00:31:32d'un gala
00:31:33contre le racisme en 2013
00:31:34ce dernier avait comparé
00:31:35la femme politique
00:31:36à Hitler
00:31:36Ah d'accord
00:31:37C'est vrai qu'on pourra
00:31:39en faire un livre
00:31:39mais d'ailleurs
00:31:40pardonnez-moi
00:31:42je défends
00:31:43Alain Jakubovic
00:31:45là-dessus
00:31:45je trouve que c'était ridicule
00:31:46de s'excuser
00:31:48même de la part
00:31:48de la chaîne
00:31:50mais cette banalisation
00:31:52de la réduction
00:31:53à Hitlerum
00:31:54date pas
00:31:55de Jean-Luc Mélenchon
00:31:56toute une partie
00:31:57de la gauche
00:31:57y a cédé
00:31:58et toute une partie
00:31:59des associations
00:31:59antiracistes
00:32:00y ont cédé
00:32:01en usant
00:32:02et en amusant
00:32:03de comparaisons
00:32:03qui n'avaient pas lieu d'être
00:32:05et je crois que tous
00:32:05même si aujourd'hui
00:32:07Mélenchon a une responsabilité
00:32:09particulière
00:32:09ont banalisé
00:32:11je crois
00:32:11le mal absolu
00:32:12qui a été la Shoah
00:32:12Oui
00:32:13moi je pense que
00:32:14ça c'est une réalité
00:32:15c'est que
00:32:16cette réduction
00:32:17à Hitlerum
00:32:18que la gauche
00:32:19prend pour un privilège
00:32:21personnel
00:32:22c'est pour ça que d'ailleurs
00:32:23ça vexe Jean-Luc Mélenchon
00:32:24normalement
00:32:24il se dit
00:32:24mais non mais c'est nous
00:32:25qui utilisons ça
00:32:26mais qui est dégainé
00:32:28à tout va
00:32:28non seulement ça banalise
00:32:30le nazisme
00:32:31si tout le monde est nazi
00:32:32personne n'est nazi
00:32:32enfin c'est vrai
00:32:33que ça ne me paraît pas ajusté
00:32:36et par ailleurs
00:32:37ça empêche de voir
00:32:38la politique aujourd'hui
00:32:39telle qu'elle est
00:32:40c'est à dire que
00:32:40nous voyons tout
00:32:41à travers le prisme
00:32:42et la grille de lecture
00:32:43de la deuxième guerre mondiale
00:32:45et c'est bien commode
00:32:46pour la France insoumise
00:32:47parce qu'en matière
00:32:47d'antisémitisme
00:32:48ça leur permet de garder
00:32:50leur propre récit
00:32:51c'est à dire que
00:32:51eux
00:32:51oh là non
00:32:52ils ne font pas partie
00:32:54de tout ça
00:32:55donc
00:32:55ça me paraît
00:32:57proprement dangereux
00:32:58pour analyser
00:32:58la situation aujourd'hui
00:32:59et puis ça peut être
00:33:00certains diraient
00:33:01un contrefeu
00:33:02alors là magistral
00:33:03puisqu'il attaque
00:33:05Alain Jakubowicz
00:33:06sur cette comparaison
00:33:08avec Goebbels
00:33:09et donc
00:33:10on ne parle plus
00:33:11du livre
00:33:12qui est une bombe
00:33:13journalistique
00:33:14et médiatique
00:33:15avec des dizaines
00:33:16et des dizaines
00:33:17de témoignages
00:33:18présentant
00:33:19la France insoumise
00:33:20comme un mouvement
00:33:22avec effectivement
00:33:23des chefs
00:33:23qui peuvent être
00:33:24ultra violents
00:33:25dans leurs mots
00:33:26avec des purges
00:33:27et donc on ne parle plus
00:33:28de ce sujet là
00:33:29mais on en vient
00:33:30sur le terrain
00:33:31de la victime
00:33:31entre guillemets
00:33:32Jean-Luc Mélenchon
00:33:34Maxime Thibault
00:33:35non mais effectivement
00:33:36parce que le livre
00:33:36La Meute
00:33:37est très très intéressant
00:33:38sur les différents exemples
00:33:39qu'il donne
00:33:40mais M. Mélenchon
00:33:41est très malin
00:33:41il avait besoin
00:33:42de ce contrefeu
00:33:43il l'a utilisé à propos
00:33:44il est vrai que
00:33:45cette comparaison
00:33:46ce point Godwin
00:33:47permanent
00:33:47c'est insupportable
00:33:48et il n'y avait pas
00:33:49lieu de le faire
00:33:50et puis pour le coup
00:33:50notre confrère
00:33:51il a quand même l'habitude
00:33:51d'avoir des comparaisons
00:33:52un peu plus hautes
00:33:53parce que c'est quelqu'un
00:33:54de très cultivé
00:33:55donc j'étais un petit peu déçu
00:33:56qu'il fasse ce type
00:33:57de comparaison
00:33:58qui n'avait pas trop
00:33:58lieu d'être
00:33:59mais effectivement
00:34:00vous savez
00:34:01M. Mélenchon
00:34:02c'est un saint
00:34:03et Saint Mélenchon
00:34:04ne touche pas
00:34:04à son corps sacré
00:34:05il nous l'avait rappelé
00:34:06la République c'est moi
00:34:07donc surtout
00:34:09n'allez pas le préparer
00:34:09et les accusations
00:34:10à l'Ivlerum
00:34:11c'est moi qui les donne
00:34:12voilà
00:34:12d'accord
00:34:13pas vous
00:34:14pas pour moi
00:34:15mais peut-être vous
00:34:16et c'est vraiment
00:34:17la psychologie aussi
00:34:18du personnage
00:34:18qui se révèle
00:34:19depuis le 7 octobre 2023
00:34:21c'est lui
00:34:22qui détourne en fait
00:34:24le langage lié
00:34:25à la seconde guerre mondiale
00:34:26le terme de génocide
00:34:27le terme de nazi
00:34:28qui utilise en fait
00:34:30toute cette terminologie
00:34:31là pour tous ses détracteurs
00:34:33et évidemment
00:34:34y compris pour le conflit
00:34:36israélo-palestinien
00:34:37donc c'est aussi ça
00:34:39je pense
00:34:40qu'Alain Jakubowicz
00:34:41a pointé
00:34:41je ne sais pas
00:34:43s'il a fait
00:34:43à Essien
00:34:44volontairement ou pas
00:34:45mais en tout cas
00:34:45c'est peut-être aussi
00:34:46un ras-le-bol
00:34:48en fait
00:34:48de l'utilisation
00:34:49de toute cette symbolique
00:34:51qui est lourde
00:34:51lourde de sens
00:34:52et puis on en a marre
00:34:53en fait
00:34:54d'entendre
00:34:54les députés
00:34:55de la France insoumise
00:34:56utiliser ces termes
00:34:57de nazi
00:34:57de génocide
00:34:58à tout bout de champ
00:35:00pour tout
00:35:00pour rien
00:35:01et là
00:35:02moi je serais bien curieuse
00:35:03de savoir
00:35:04si monsieur Mélenchon
00:35:05va maintenir sa plainte
00:35:06à la 17ème correctionnelle
00:35:07je suis convaincue
00:35:08qu'il perdra
00:35:08il le sait
00:35:08ses avocats lui diront
00:35:09mais est-ce qu'il aura
00:35:10le cran d'y aller
00:35:11tout de même
00:35:11le débat
00:35:12sera sans doute
00:35:14très intéressant
00:35:14je voulais juste faire
00:35:15un petit état des lieux
00:35:16pour préciser
00:35:17parce que nous avons eu
00:35:18un petit débat là-dessus
00:35:18donc Marine Le Pen
00:35:20elle a été caricaturée
00:35:21en étrompe
00:35:22dans Charlie Hebdo
00:35:22donc vous voyez
00:35:23c'était une autre histoire
00:35:23et Nadine Morano
00:35:24a été traitée de conne
00:35:25de connasse
00:35:26de salope
00:35:26par Guy Bedos
00:35:30des femmes qui sont
00:35:31assez peu défendues
00:35:31par certaines féministes
00:35:32voilà c'était pour faire
00:35:33un point de situation
00:35:33Alors envoyer ces propos-là
00:35:34à 9h41
00:35:35ça peut me poser problème
00:35:37avec l'ARCOM
00:35:37je présente mes excuses
00:35:38à l'ARCOM
00:35:39bien évidemment
00:35:40l'ARCOM
00:35:41l'ARCOM
00:35:41tiens parlons de l'ARCOM
00:35:43et je vais vous résumer
00:35:44ce qui s'est passé
00:35:44après l'affaire
00:35:45puisqu'on parle
00:35:46du relativisme
00:35:46la relativisation
00:35:48du nazisme
00:35:48l'ARCOM
00:35:49a réagi
00:35:51après les propos
00:35:52de Jean-Michel Apathy
00:35:53l'ARCOM a dit
00:35:54c'est pas bien
00:35:55et puis c'est tout
00:35:56voilà
00:35:56c'est pas bien
00:35:57franchement
00:35:58monsieur Apathy
00:35:59c'est pas bien
00:36:00c'est vraiment pas bien
00:36:02Très honnêtement moi
00:36:02alors j'explique
00:36:03au téléspectateur
00:36:04il est fou
00:36:05Eliott Deval
00:36:07une forme de relativisation
00:36:08du nazisme
00:36:09l'ARCOM intervient
00:36:10après les propos
00:36:11de l'éditorialiste
00:36:12Jean-Michel Apathy
00:36:13sur RTL
00:36:13l'ARCOM intervient
00:36:15c'est une intervention
00:36:18plutôt soft
00:36:19en février
00:36:20le journaliste
00:36:20avait comparé
00:36:21les actes commis
00:36:21par les nazis
00:36:22et ceux de l'armée française
00:36:23durant la colonisation
00:36:25en Algérie
00:36:26regardons ce qu'il avait dit
00:36:28à l'époque
00:36:30Jean-Michel Apathy
00:36:31chaque année en France
00:36:33on commémore
00:36:34ce qui s'est passé
00:36:34à Oradour-sur-Glane
00:36:36c'est-à-dire le massacre
00:36:36de tout un village
00:36:37mais on en a fait
00:36:39des centaines
00:36:39nous en Algérie
00:36:40est-ce qu'on en a conscience ?
00:36:42Alors qu'a dit
00:36:43l'ARCOM
00:36:44à RTL ?
00:36:45Je résume
00:36:46en trois mots
00:36:47c'est pas bien
00:36:48voilà c'est pas bien
00:36:49ce qu'il a dit
00:36:50Jean-Michel Apathy
00:36:51il n'y aura pas de sanctions
00:36:52visiblement financières
00:36:54l'ARCOM a fait part
00:36:55de la station
00:36:55de l'émoi
00:36:56suscité par cette analogie
00:36:57que nombre de téléspectateurs
00:36:59ont estimé choquante
00:37:01en ce qu'elle mettait
00:37:02sur un même plan
00:37:03des événements
00:37:03s'inscrivant
00:37:04dans des contextes historiques
00:37:05radicalement différents
00:37:06les propos tenus
00:37:06ont en outre
00:37:08pu être perçus
00:37:08comme susceptibles
00:37:10de contribuer
00:37:10à une forme
00:37:10de relativisation
00:37:11du nazisme
00:37:12et un peu plus loin
00:37:13ils expliquent
00:37:14qu'ils appellent
00:37:15l'éditeur
00:37:16du service
00:37:17à une particulière vigilance
00:37:18lors de la diffusion
00:37:18des débats
00:37:19portant sur des sujets
00:37:21d'une telle sensibilité
00:37:22tout particulièrement
00:37:23lorsqu'ils font intervenir
00:37:25des chroniqueurs réguliers
00:37:26pardonnez-moi
00:37:27on a vu des sanctions
00:37:28je crois
00:37:29de centaines de milliers d'euros
00:37:30parce qu'il y avait une marque
00:37:31en direct
00:37:32sur C8
00:37:33et là
00:37:34vous faites
00:37:34la comparaison
00:37:35entre Radour sur Glan
00:37:37et l'armée française
00:37:40et il n'y a rien
00:37:41oui et puis
00:37:42bon bah écoutez
00:37:43non non mais
00:37:43Cyril Hanouna
00:37:44j'ai rien à dire
00:37:45parce que j'ai tellement peur
00:37:46de l'ARCOM
00:37:46Cyril Hanouna
00:37:47était condamné
00:37:48à des lourdes sommes
00:37:49pour beaucoup
00:37:51beaucoup moins que ça
00:37:51donc ce qui choque
00:37:52c'est le côté géométrie variable
00:37:53bah évidemment
00:37:54après moi
00:37:55j'ai déjà dit
00:37:56je suis pour la liberté d'expression
00:37:57je pense que
00:37:58Jean-Michel Apathie
00:38:00a dit
00:38:00une connerie
00:38:01qu'il faut lui rentrer dedans
00:38:02du reste
00:38:03il a été sanctionné
00:38:04par
00:38:05mais lui il ne pense pas
00:38:06avoir dit une connerie
00:38:07par RTL
00:38:07mais il a le droit
00:38:08ça s'appelle
00:38:08le débat public
00:38:10oui mais il avait été suspendu
00:38:12il avait été suspendu avant
00:38:13une semaine
00:38:14non mais
00:38:15je pense que
00:38:16mon point de vue
00:38:17c'est que le problème
00:38:18c'est l'ARCOM
00:38:19c'est pas Jean-Michel Apathie
00:38:20on peut être très contre
00:38:21Jean-Michel Apathie
00:38:21Dieu sait que je ne partage pas
00:38:23ses idées
00:38:24et donc
00:38:26c'est l'ARCOM
00:38:27et c'est le deux poids
00:38:28deux mesures
00:38:29si vous voulez
00:38:30mais Jean-Michel Apathie
00:38:31on a encore le droit
00:38:32de dire des conneries
00:38:33et de toute manière
00:38:33je vais vous dire
00:38:34moi je suis contre
00:38:34la judiciarisation
00:38:36en général
00:38:37du débat public
00:38:38tout ce que ça a conduit
00:38:39à faire si vous voulez
00:38:40c'est qu'on ne pouvait plus
00:38:42parler d'immigration
00:38:43de racisme anti-blanc
00:38:44ça a créé des tabous
00:38:45et ça a créé même
00:38:46le retour
00:38:47de l'antisémitisme
00:38:48en France
00:38:49parce que
00:38:50parce que dénoncer
00:38:52l'antisémitisme
00:38:53par exemple
00:38:54musulman
00:38:54c'était être raciste
00:38:55donc je crois que
00:38:57ces lois ont été
00:38:58contre-productives
00:38:58je sais que
00:38:59tout le monde sera pas d'accord
00:39:00sur ce plateau
00:39:02de même que l'ARCOM
00:39:03est contre-productive
00:39:04et aujourd'hui
00:39:05c'est sans doute un outil
00:39:06politique de censure
00:39:07je dis simplement
00:39:09et les téléspectateurs
00:39:10pensent peut-être ça
00:39:12que simplement
00:39:12si un jour
00:39:14vous êtes amené
00:39:14à faire des comparaisons
00:39:16qui ont provoqué
00:39:17un scandale
00:39:18sur ce plateau
00:39:19il est possible
00:39:21qu'on ait besoin
00:39:24de sortir le chéquier
00:39:25oui c'est ça
00:39:26je suis d'accord
00:39:26Jean-Michel Apathy
00:39:27c'est vraiment
00:39:28Jean-Michel
00:39:29j'ai commencé par là
00:39:30j'ai commencé par là
00:39:31c'est vraiment pas bien
00:39:32allez on passe à autre chose
00:39:34sur le fait que l'ARCOM
00:39:39ne respecte pas
00:39:40le principe d'égalité
00:39:41et qu'elle a une logique
00:39:42de traitement différentielle
00:39:43en fonction des chaînes
00:39:44et des acteurs
00:39:45et ça le problème
00:39:47c'est qu'on l'a vu
00:39:47je ne suis pas d'accord avec
00:39:48non mais je dis ça
00:39:50pour l'ARCOM
00:39:50je dis ça
00:39:54évidemment pour l'ARCOM
00:39:55mais la vraie difficulté
00:39:56c'est que le législateur
00:39:57ne s'est pas saisi
00:39:58de cette question
00:39:59alors qu'on a eu
00:39:59une alerte fondamentale
00:40:01avec ce qui s'est passé
00:40:02avec C8
00:40:03avec M. Anouna
00:40:04et Muriel
00:40:05la difficulté en fait
00:40:06et moi ce qui me choque
00:40:07c'est effectivement
00:40:08on ne va pas partager
00:40:09le même point de vue
00:40:09que M. Devecchio
00:40:10mais en fait
00:40:13la limite
00:40:15à la liberté d'expression
00:40:16elle est sous nos yeux
00:40:18vous vous êtes choqué
00:40:19par ces propos
00:40:20je suis choqué
00:40:21par ces propos
00:40:21je considère
00:40:22que ce sont des propos
00:40:23qui ne devraient pas
00:40:24être tenus
00:40:24devant un public
00:40:26vous pouvez les avoir
00:40:26quand vous êtes
00:40:28dans un cercle privé
00:40:29dans un salon
00:40:29vous pouvez en débattre
00:40:30mais lorsque vous venez
00:40:31relativiser
00:40:32les crimes
00:40:33qui ont été commis
00:40:35à Oradour-sur-Glane
00:40:36parce que c'est ce qui se passe
00:40:37c'est une relativisation
00:40:38c'est une mise en perspective
00:40:40de deux événements historiques
00:40:41qui n'ont absolument rien à voir
00:40:43qui n'ont pas la même dimension
00:40:44qui n'ont pas la même envergure
00:40:45qui ne considèrent pas
00:40:46les mêmes faits
00:40:48lorsque vous présentez ça
00:40:49et lorsque vous êtes un journaliste
00:40:50et que vous le faites
00:40:51sur une chaîne
00:40:52une chaîne publique
00:40:53je crois
00:40:53c'est RTL
00:40:54c'est une chaîne radio
00:40:55je ne sais pas pourquoi
00:40:56il parle de téléspectateurs
00:40:57lorsque vous tenez
00:40:58ces propos précisément
00:40:59et bien vous êtes susceptibles
00:41:00effectivement
00:41:01de tronquer
00:41:01la réalité historique
00:41:03et pour moi
00:41:04il faut véritablement
00:41:06rentrer en voie de sanction
00:41:07et on entre dans un débat
00:41:08absolument passionnant
00:41:09sur la liberté d'expression
00:41:10vous voyez bien
00:41:10que c'est infini
00:41:11parce que dans ce cas-là
00:41:12il faudra
00:41:12je suis désolé
00:41:13dans ce cas-là
00:41:13il faudra
00:41:15dans ce cas-là
00:41:16il faudra punir
00:41:18Alain Jakubovic
00:41:19en vérité
00:41:20on peut très bien
00:41:20c'est ce qu'on a fait
00:41:21sur ce plateau
00:41:22dire que ses propos
00:41:23étaient absurdes
00:41:24expliquer pourquoi
00:41:24faire confiance
00:41:26à l'intelligence
00:41:26du téléspectateur
00:41:27je crois que c'est préférable
00:41:29plutôt que
00:41:30que la sanction
00:41:31Jakubovic
00:41:31il n'a pas
00:41:32relativisé
00:41:33c'est pire
00:41:33la comparaison
00:41:34est pire
00:41:34si parce que
00:41:36Jean-Luc Mélenchon
00:41:37qui est dangereux
00:41:38n'a mis personne
00:41:39dans les chambres à gaz
00:41:40pour l'instant
00:41:40vous vous trompez
00:41:41de fondement
00:41:42Jakubovic
00:41:43il fait une comparaison
00:41:44entre un acteur historique
00:41:45du nazisme
00:41:46et un homme politique
00:41:47actuel
00:41:48ce qu'a fait
00:41:48monsieur Apathy
00:41:49c'est qu'il a relativisé
00:41:50le nazisme
00:41:51en faisant une comparaison
00:41:52qui était complètement
00:41:52infondée
00:41:53entre l'action militaire
00:41:54de la France
00:41:55en Algérie
00:41:55et ce qui s'est passé
00:41:56sur le sol français
00:41:57par les nazis
00:41:57donc la comparaison
00:41:58n'avait pas lieu d'être
00:41:59et il a relativisé
00:42:00donc on n'est pas
00:42:01sur le même fondement
00:42:02et c'est là où je suis d'accord
00:42:03sur la circonstance
00:42:04que d'une part
00:42:06vous pouvez rentrer
00:42:06en voie de condamnation
00:42:07contre monsieur Apathy
00:42:08et vous ne rentrez pas
00:42:08en voie de condamnation
00:42:10concernant notre confrère
00:42:12parce qu'on n'est pas
00:42:12du tout sur la même chose
00:42:14mais on en vient
00:42:15à la liberté d'expression
00:42:16et si vous êtes avec nous
00:42:17ce matin
00:42:17Muriel Ouaknin-Melki
00:42:19c'est que vous avez publié
00:42:20une tribune
00:42:21chez nos confrères
00:42:21du journal du dimanche
00:42:23l'antisémitisme
00:42:24ne sera jamais
00:42:25un sujet de débat
00:42:26c'est une tribune
00:42:28en réponse
00:42:29d'une autre tribune
00:42:30et d'un texte publié
00:42:31chez nos confrères
00:42:32du monde
00:42:33qui dénonce
00:42:33la proposition
00:42:34d'Aurore Berger
00:42:35de sortir du droit
00:42:36de la presse
00:42:37les infractions
00:42:38à caractère
00:42:38raciste et antisémite
00:42:40une quarantaine
00:42:41d'avocats
00:42:42s'unissent
00:42:43pour soutenir
00:42:43la proposition
00:42:44de la ministre chargée
00:42:48de la lutte
00:42:49contre les discriminations
00:42:50expliquez-nous
00:42:51tout cela
00:42:52alors en fait
00:42:54à l'organisation juive européenne
00:42:55ça fait une dizaine
00:42:56d'années maintenant
00:42:57que nous sommes
00:42:58plus que convaincus
00:42:59qu'il faut sortir
00:43:00les infractions de haine
00:43:01de la loi
00:43:02dite de la presse
00:43:03loi d'expression
00:43:04qui date de 1881
00:43:05alors qui a certes
00:43:06été toilettée depuis
00:43:08mais qui reste
00:43:09dans le giron
00:43:10de la loi de la presse
00:43:11et le fait
00:43:13que ces infractions
00:43:14soient dans le droit
00:43:15de la presse
00:43:16les prive
00:43:17d'une part
00:43:18d'un caractère coercitif
00:43:19parce que les peines
00:43:20qui sont prévues
00:43:21sont des peines
00:43:22maximales de un an
00:43:23deuxièmement
00:43:24comme on se trouve
00:43:25en droit de la presse
00:43:26et bien il n'y a pas
00:43:27de possibilité
00:43:28de décerner
00:43:28des mandats de dépôt
00:43:29donc quand bien même
00:43:30un jour une juridiction
00:43:31aurait la folle idée
00:43:32de condamner à un an ferme
00:43:33et c'est arrivé
00:43:34je pense deux ou trois fois
00:43:35depuis les 30 dernières années
00:43:38et bien on ne peut pas
00:43:40appliquer cette peine là
00:43:41parce qu'on est justement
00:43:43encore dans le droit
00:43:44de la presse
00:43:45et enfin
00:43:45nous expliquons que
00:43:47du fait de ce quantum
00:43:49de peine
00:43:49c'est-à-dire une année
00:43:50maximale
00:43:50il y a quantité d'actes
00:43:52d'investigation
00:43:52qui ne peuvent pas
00:43:53être faits par les enquêteurs
00:43:55ou demandés par les magistrats
00:43:57comme les perquisitions
00:43:58comme la saisie
00:43:59des téléphones portables
00:44:00pour vérifier
00:44:00ce qui s'est dit
00:44:01ou pas sur ces points là
00:44:03et
00:44:04je veux juste comprendre
00:44:06Muriel
00:44:07pardonnez-moi
00:44:08la tribune
00:44:09que vous avez publiée
00:44:10elle est soutenue
00:44:11par une quarantaine
00:44:12d'avocats
00:44:12si j'ai bien compris
00:44:13donc revoyons les deux tribunes
00:44:14et puis à gauche
00:44:15c'est aussi une autre tribune
00:44:16mais qui est contre
00:44:17la proposition d'Aurore Berger
00:44:18la tribune du monde
00:44:19c'est une fausse bonne idée
00:44:21c'est une fausse bonne idée
00:44:22alors il faut savoir
00:44:23qu'Aurore Berger
00:44:24prend cette proposition
00:44:26et porte cette proposition là
00:44:27suite aux assises
00:44:29de lutte contre l'antisémitisme
00:44:31qui se sont tenues
00:44:31en février
00:44:32dans lesquelles
00:44:32j'avais pris la parole
00:44:33pour expliquer
00:44:34un petit peu
00:44:34notre vision
00:44:35de la lutte contre l'antisémitisme
00:44:37et les outils juridiques
00:44:38dont nous avions besoin
00:44:39à l'issue de ces assises
00:44:41Aurore Berger
00:44:42a formé deux groupes
00:44:43de travail
00:44:44je faisais partie
00:44:45de l'un des deux groupes
00:44:46ces deux groupes de travail
00:44:47étaient constitués
00:44:47de magistrats
00:44:48d'avocats
00:44:48de professeurs de droit
00:44:49après plus d'une trentaine
00:44:51d'heures de travail
00:44:52on a émis
00:44:53des préconisations
00:44:54j'ai moi porté
00:44:56une proposition
00:44:57avec mon confrère
00:44:58de la LICRA
00:44:59qui faisait partie
00:44:59de ce groupe de travail là
00:45:00qui n'a pas emporté
00:45:01l'approbation
00:45:02de tout le groupe
00:45:03donc Aurore Berger
00:45:04a eu les deux propositions
00:45:05et elle a choisi la nôtre
00:45:07et donc
00:45:07les autres avocats
00:45:08sont à contraire
00:45:09mais par exemple
00:45:09dans les avocats
00:45:10qui sont contre
00:45:11rapidement
00:45:11rapidement
00:45:12le problème
00:45:13c'est que les avocats
00:45:13qui sont en face
00:45:14ce sont des avocats
00:45:15qui ne travaillent pas
00:45:15en matière de lutte
00:45:16contre l'antisémitisme
00:45:17ce sont des avocats
00:45:17qu'on ne croise jamais
00:45:19c'est un débat intéressant
00:45:20non pardon
00:45:21oui mais il y a la publicité
00:45:22Alexandre Devecchio
00:45:23j'aimerais bien vous en parler
00:45:24après parce que c'est
00:45:25une proposition dangereuse
00:45:26qui va conduire
00:45:27à faire flamber
00:45:28les problèmes
00:45:28que vous essayez
00:45:29de combattre
00:45:31on en reparle peut-être
00:45:31après la publicité
00:45:32parce que là
00:45:32on est obligé contraint
00:45:33par la publicité
00:45:34vous êtes un homme
00:45:35de télévision
00:45:35Alexandre Devecchio
00:45:36si vous venez
00:45:38pro bono
00:45:39le sujet est trop important
00:45:40parce que
00:45:41qui veut faire l'ange
00:45:42c'est la vie
00:45:42si vous venez pro bono
00:45:43comme on dit
00:45:43mais ne vous inquiétez pas
00:45:44on a la publicité
00:45:45alors on vient de perdre
00:45:45deux minutes
00:45:46donc lancez la pub
00:45:46et on n'a rien
00:45:47mais vous avez un côté
00:45:50un peu extrême gauche
00:45:51c'est mon côté Mélenchon
00:45:53je suis autour
00:45:53faites attention
00:45:54ici ça n'est pas une zade
00:45:57d'accord
00:45:57on peut en discuter
00:45:58calmement
00:45:58Alexandre Devecchio
00:45:59on en parle juste après
00:46:00la publicité
00:46:00on a encore beaucoup
00:46:01de choses à traiter ensemble
00:46:02il est quasiment 10h
00:46:08sur CNews
00:46:09pour la suite
00:46:09de l'heure des pro 2
00:46:10on fait le point
00:46:11sur l'information
00:46:11avec Marine Sabourin
00:46:12bonjour Marine
00:46:13re bonjour Elliot
00:46:14bonjour à tous
00:46:15en déplacement à Kiev
00:46:16Emmanuel Macron
00:46:17appelle à des discussions
00:46:18directes entre Kiev
00:46:19et Moscou
00:46:20le président français
00:46:21est arrivé sur place
00:46:22ce matin
00:46:23avec les dirigeants allemands
00:46:24britanniques et polonais
00:46:25ils participeront
00:46:26à une réunion virtuelle
00:46:27aujourd'hui
00:46:27avec plusieurs autres
00:46:28chefs d'état
00:46:29de pays occidentaux
00:46:30ils réclament de concert
00:46:31avec les Etats-Unis
00:46:32un cessez-le-feu
00:46:33complet de 30 jours
00:46:34à Moscou
00:46:35la rave partie illégale
00:46:37organisée à Rocamadour
00:46:38et Mont-Vallant
00:46:39dans le Lot
00:46:39se poursuit ce samedi
00:46:40près de 9000 personnes
00:46:42occupées hier
00:46:42le terrain
00:46:43selon la préfète
00:46:43du département
00:46:44les participants sont français
00:46:46mais aussi espagnols
00:46:47et italiens
00:46:48des équipes de secours
00:46:49et des pompiers
00:46:50sont présents sur site
00:46:51et puis direction
00:46:53Saint-Tropez
00:46:54ou plus
00:46:54de 40 000 bikers
00:46:56se réunissent ce week-end
00:46:57pour l'Euro Festival
00:46:59le plus grand rassemblement
00:47:00de motos d'Europe
00:47:02la plupart seront à bord
00:47:03de leur mythique
00:47:03Harley Davidson
00:47:04un moment
00:47:05on l'imagine
00:47:06au combien agréable
00:47:07surtout
00:47:07que le thermomètre
00:47:08affiche près de 20 degrés
00:47:10aujourd'hui
00:47:11c'est vous qui chantez
00:47:13Marine Sabourin
00:47:13ou c'est un fond musical
00:47:16pardonnez-moi
00:47:16j'ai du mal
00:47:18vous ne le voyez pas
00:47:20mais c'est Alexandre Devecchio
00:47:21sur une des motos
00:47:24Alexandre Devecchio
00:47:24qui prend la main
00:47:25sur l'éditorialisation
00:47:26de l'émission
00:47:27demande un droit de réponse
00:47:29sur le sujet
00:47:30si vous nous rejoignez
00:47:30à 10h sur CNews
00:47:33nous parlions d'un sujet
00:47:34ô combien important
00:47:35Muriel Watnine-Metki
00:47:36vous avez publié une tribune
00:47:37sur la question
00:47:38de l'antisémitisme
00:47:39qui ne doit jamais
00:47:41être un sujet de débat
00:47:42une tribune
00:47:43que vous avez publiée
00:47:44dans les colonnes
00:47:44du JDD
00:47:45en réponse
00:47:46à la tribune
00:47:47à gauche
00:47:47de certains
00:47:50de vos confrères
00:47:50avocats dans le monde
00:47:52qui considèrent
00:47:52que la proposition
00:47:53d'Aurore Berger
00:47:54est une fausse bonne idée
00:47:55Aurore Berger
00:47:56qui souhaite sortir
00:47:57du droit de la presse
00:47:58les infractions
00:47:59à caractère raciste
00:48:00et antisémite
00:48:02le droit de la presse
00:48:03qui est un droit
00:48:04disons exceptionnel
00:48:05entre guillemets
00:48:06exceptionnel
00:48:07et en fait
00:48:08nous nous considérons
00:48:09que cette loi
00:48:10dite de la presse
00:48:11la loi dite
00:48:11qui protège
00:48:12la liberté d'expression
00:48:13n'a pas à connaître
00:48:15des délits
00:48:16de provocation
00:48:17à la haine
00:48:17antisémite
00:48:18raciste
00:48:19ou discriminant
00:48:20ou des injures
00:48:21tout ce contentieux-là
00:48:23n'a plus rien à faire
00:48:24aujourd'hui
00:48:25en 2025
00:48:25dans le spectre
00:48:27de la loi
00:48:28sur la liberté
00:48:29d'expression
00:48:30mais elle a tout à voir
00:48:31au contraire
00:48:31avec le droit pénal général
00:48:32au milieu
00:48:34des atteintes
00:48:35faites aux personnes
00:48:36il s'agit de délinquants
00:48:37et non pas
00:48:38d'intellectuels
00:48:39lorsque l'on injurie
00:48:40ou lorsqu'on provoque
00:48:41à la haine antisémite
00:48:42on se comporte
00:48:43comme un délinquant
00:48:43En un mot
00:48:44Alexandre Devecchio
00:48:44vous vouliez
00:48:45un droit de réponse
00:48:47Non, moi je pense
00:48:48que votre proposition
00:48:49et celle d'Aurore Berger
00:48:50est extrêmement dangereuse
00:48:51en un mot
00:48:51parce qu'il y a
00:48:52une extension
00:48:52de la définition
00:48:54du racisme
00:48:55on voit bien
00:48:57que ces dernières années
00:48:58des historiens
00:48:58comme Georges Bensousson
00:48:59ont été attaqués
00:49:00d'ailleurs par la LICRA
00:49:01tout simplement
00:49:02d'ailleurs
00:49:02parce qu'ils dénonçaient
00:49:03l'antisémitisme
00:49:04des banlieues
00:49:05et qu'ils faisaient le lien
00:49:07Donc si vous commencez
00:49:09comme ça
00:49:10on va voir
00:49:11que ça va limiter
00:49:12le champ du débat
00:49:12et que ceux
00:49:14qui voudront parler
00:49:15d'immigration
00:49:15ceux qui voudront
00:49:16dénoncer les excès
00:49:17de la France insoumise
00:49:18ceux qui pointeront
00:49:19le lien entre
00:49:20l'islam radical
00:49:21et l'immigration
00:49:21vont être les premiers
00:49:22à être censurés
00:49:23les premiers
00:49:23à en pâtir
00:49:25vont être finalement
00:49:26les juifs
00:49:27que vous voulez défendre
00:49:29ou les blancs
00:49:30qui sont victimes
00:49:30de racisme
00:49:31Je crois qu'on ne combat
00:49:32pas le racisme
00:49:32en combattant les mots
00:49:34en combattant
00:49:35en limitant
00:49:37le débat public
00:49:38Au contraire
00:49:38je crois qu'il faut
00:49:40poser toutes les questions
00:49:41lever tous les tabous
00:49:43et les gens sont
00:49:43suffisamment intelligents
00:49:45je crois
00:49:45pour faire preuve
00:49:47de discernement
00:49:47et d'esprit critique
00:49:48Non les gens
00:49:49ne sont pas suffisamment
00:49:50d'esprit critique
00:49:50C'est ce qui nous oppose
00:49:52C'est parce qu'en fait
00:49:54depuis le 7 octobre 2023
00:49:56on est sous les plaintes
00:49:58il y a 16 000 plaintes
00:49:59aujourd'hui en France
00:50:00Vous voyez bien
00:50:01que ça ne résout rien ?
00:50:02Non non non
00:50:02ça ne résout rien
00:50:03donc il ne faudrait pas
00:50:04déposer le problème
00:50:04ça fait des décennies
00:50:06qu'SOS Raciste
00:50:07que la LICRA
00:50:07que les associations
00:50:08antiracistes
00:50:09prétendent combattre
00:50:10le racisme
00:50:11et l'antisémitisme
00:50:12Résultat
00:50:12au bout
00:50:13depuis les années 80
00:50:15ça n'a fait
00:50:16la réponse en 1981
00:50:18Alexandre
00:50:19Regardez votre bilan
00:50:19C'est justement
00:50:20Ah mais moi
00:50:21ce n'est pas mon bilan
00:50:22justement
00:50:22parce que moi
00:50:23depuis que je suis arrivée
00:50:23C'est le bilan de la LICRA
00:50:24des SOS Raciste
00:50:25du CRIF
00:50:25Et c'est le bilan
00:50:26de la LICRA
00:50:27des SOS Raciste
00:50:28mais des d'autres
00:50:29associations antiracistes
00:50:30avec comme outil juridique
00:50:31la loi de 1881
00:50:34qui considère
00:50:34que lorsque vous injuriez
00:50:36quelqu'un
00:50:36en raison de son appartenance
00:50:37à une religion
00:50:38cela relèverait
00:50:40de la liberté d'expression
00:50:41et ça doit être tranché
00:50:42par une loi
00:50:42dite de la liberté d'expression
00:50:44Nous ce que nous considérons
00:50:46c'est que justement
00:50:46vous faites un constat
00:50:47qui est le bon
00:50:48on n'a pas réussi
00:50:49avec cette loi
00:50:49à avoir des résultats efficaces
00:50:51et depuis le 7 octobre
00:50:52il y a des gens en France
00:50:53qui se font tuer
00:50:54qui se font violer
00:50:55qui se font agresser
00:50:56parce que
00:50:57les mots de haine
00:50:58Je ne pense pas
00:50:59que c'est parce qu'ils disent
00:50:59le monde ou le cigaro
00:51:00Qu'il ne faudrait pas
00:51:02qu'il ne faudrait pas
00:51:04pénaliser
00:51:04et correctionnaliser
00:51:05ces mots de haine là
00:51:06ils s'impriment dans des esprits
00:51:07et je le répète suffisamment ici
00:51:09je le répète suffisamment
00:51:10dans les audiences
00:51:10pour savoir de quoi je parle
00:51:12et ça fait peut-être aussi
00:51:13la différence
00:51:14Elliot avec les personnes
00:51:16qui sont signataires
00:51:16nous on est dans ces procès-là
00:51:18on y est au quotidien
00:51:19on est confronté
00:51:20à cette haine anti-juive
00:51:22on est confronté
00:51:22à ce racisme
00:51:23Mais je ne vous dis pas
00:51:23qu'elle n'existe pas
00:51:24et on le combat
00:51:24Je vous dis que ce n'est pas
00:51:25parce que les gens
00:51:26lisent le monde
00:51:27que les gens deviennent racistes
00:51:28et qu'ensuite
00:51:28si vous faites ça
00:51:29vous allez avoir
00:51:30une pluie de plaintes
00:51:32pour islamophobie
00:51:33à chaque fois
00:51:34absolument pas
00:51:35ça ne va pas augmenter
00:51:37ce contentieux
00:51:37ça va permettre
00:51:38de le traiter
00:51:38et de le traiter
00:51:39plus rapidement
00:51:39au lieu de passer
00:51:40deux ans
00:51:41ou trois ans
00:51:41sur une plainte
00:51:42où l'on vient dire
00:51:43la chasse au sioniste
00:51:44est ouverte
00:51:44et que pour ces mots-là
00:51:46on attend un an
00:51:48pour juger la personne
00:51:49on lui donne
00:51:49une audience
00:51:50de 13h30
00:51:51à presque minuit
00:51:52avec des magistrats
00:51:53spécialisés
00:51:54simplement pour savoir
00:51:55si ces mots
00:51:56sont constitutifs
00:51:57d'une provocation
00:51:58à la haine
00:51:58parce qu'on est
00:51:59sous l'empire
00:52:00de la loi de 1881
00:52:01à quel moment
00:52:02on se réveille
00:52:02à quel moment
00:52:03on réagit
00:52:04Muriel
00:52:05pour préciser
00:52:06dites-moi si je me trompe
00:52:07mais certains spécialistes
00:52:09disaient
00:52:09je ne sais pas
00:52:10s'ils ont tort
00:52:10ou raison
00:52:10et je ne me permettrai
00:52:11pas d'avoir
00:52:12une analyse là-dessus
00:52:12puisque
00:52:13je n'y ai jamais été confronté
00:52:14mais que la 17ème chambre
00:52:15qui gère ce sujet
00:52:16est souvent préemptée
00:52:18par des magistrats
00:52:20certains diraient
00:52:21des magistrats rouges
00:52:21est-ce que c'est une fausse
00:52:23idée qu'on peut se faire
00:52:25c'est-à-dire
00:52:25qu'ils ont une certaine idéologie
00:52:26c'est la position
00:52:27de notre confrère
00:52:29Gilles-William Gagnadel
00:52:30qui l'a expliqué
00:52:31dans les tribunes du JDD
00:52:32dans un article
00:52:33que nous avons écrit
00:52:33tous les deux
00:52:34il va jusque-là
00:52:35moi je dis simplement
00:52:36qu'on a
00:52:37effectivement
00:52:38certaines personnes
00:52:39qui sont empreintes
00:52:40de cette idéologie-là
00:52:41et qui vont considérer
00:52:42que les propos
00:52:44à caractère antisémite
00:52:45pourraient faire partie
00:52:46d'un débat d'idées
00:52:46d'un débat d'opinion
00:52:48et donc continuer
00:52:49à faire l'objet
00:52:49de longs débats
00:52:50et de longues audiences
00:52:51et moi je dis ces propos-là
00:52:52il faut les juger
00:52:52en 48 heures
00:52:53dans la chambre
00:52:54des comparutions immédiates
00:52:55décerner des mandats
00:52:56de dépôt
00:52:56et je me permets
00:52:57Eliott
00:52:58de rappeler à vos téléspectateurs
00:52:59que cette semaine
00:53:01nous avons obtenu
00:53:03une condamnation
00:53:04pour un provocateur
00:53:05à la haine
00:53:06et quelqu'un
00:53:07qui tenait des propos
00:53:08d'une violence
00:53:08extraordinairement violent
00:53:10on a obtenu
00:53:11son placement en détention
00:53:12dans l'attente
00:53:13de son jugement
00:53:13ce placement en détention
00:53:15n'aurait jamais pu
00:53:15être obtenu
00:53:16si on avait agi
00:53:17sous l'empire
00:53:18de la loi 1880
00:53:19c'est parce qu'il y avait
00:53:20une infraction connexe
00:53:21et qu'on était
00:53:22dans le droit pénal général
00:53:23que les magistrats
00:53:24ont pu décerner
00:53:27un mandat de dépôt
00:53:28et envoyer cette personne
00:53:29en détention
00:53:30ce qui n'a jamais été
00:53:31le cas de Soral
00:53:32de Dieudonné
00:53:33de Ryssen
00:53:33qui ont des condamnations
00:53:34avec des casiers judiciaires
00:53:36à plus de 30 condamnations
00:53:37et que ces condamnations-là
00:53:38n'ont jamais permis
00:53:40à un seul de ses auteurs
00:53:41de passer une seule journée
00:53:42en prison
00:53:42autre sujet à présent
00:53:43mais c'était intéressant
00:53:44d'avoir aussi ce débat
00:53:45sur la liberté d'expression
00:53:47et à savoir
00:53:47quelle est la limite
00:53:48et le spectre
00:53:49de la liberté d'expression
00:53:50à travers ce qu'on appelle
00:53:51le droit de la presse
00:53:53qui est un droit dit
00:53:54exceptionnel
00:53:55parlons
00:53:56alors ça c'est un sujet
00:53:57qui va vous plaire
00:53:59et je me tourne vers vous
00:54:00Maxime Thiebaud
00:54:01le port de l'uniforme militaire
00:54:04qui est autorisé
00:54:05dans Paris
00:54:06et en banlieue
00:54:07c'est un revirement
00:54:09un revirement complet
00:54:10puisqu'après les attentats
00:54:11de 2015
00:54:12le port de l'uniforme
00:54:13en région parisienne
00:54:14mais aussi partout
00:54:15sur le territoire
00:54:16avait été strictement interdit
00:54:17à l'extérieur
00:54:18des enceintes militaires
00:54:19et spécialement
00:54:20dans les transports en commun
00:54:21en dehors
00:54:21des strictes exigences
00:54:23de services
00:54:24évidemment
00:54:25c'était une question
00:54:26de sécurité
00:54:26et les services
00:54:28pensaient que
00:54:29c'était mettre en danger
00:54:30le militaire
00:54:32que de le voir
00:54:32porter l'uniforme
00:54:34dans la rue
00:54:35face à l'évolution rapide
00:54:36de notre environnement
00:54:37stratégique
00:54:38et aux manœuvres
00:54:38de déstabilisation
00:54:39de nos compétiteurs
00:54:40le renforcement
00:54:42de la cohésion nationale
00:54:43est crucial
00:54:43c'est une note
00:54:44du ministère des armées
00:54:45la visibilité des armées
00:54:47en Ile-de-France
00:54:47est donc primordiale
00:54:48et passe aussi
00:54:49par le port
00:54:50de la tenue militaire
00:54:52hors des enceintes
00:54:53militaires
00:54:53on a posé la question
00:54:54aux français
00:54:54qu'est-ce qu'ils en pensent
00:54:55et ensuite
00:54:55j'ai hâte d'avoir
00:54:56votre avis là-dessus
00:54:57moi étant d'une famille
00:55:00de militaires
00:55:00j'aime assez
00:55:01que les militaires
00:55:03puissent se promener
00:55:03dans la rue en militaire
00:55:04personnellement
00:55:05moi ça ne me dérange pas du tout
00:55:06je trouve ça justement
00:55:07que c'est même plus
00:55:07rassurant que autre chose
00:55:08quand je vois des militaires
00:55:09dans la rue
00:55:10etc
00:55:10ce serait assez surprenant
00:55:12étant donné que
00:55:13ça voudrait dire
00:55:15que ils auraient
00:55:16toute leur identité
00:55:18ce serait d'être militaire
00:55:19je ne vois pas trop
00:55:20l'intérêt
00:55:20de maintenir
00:55:23l'uniforme
00:55:24au moment
00:55:25de la vie civile
00:55:27de la vie privée
00:55:27donc non
00:55:29c'est un peu
00:55:30un mélange des genres
00:55:31en fait
00:55:31c'est un mélange
00:55:32des genres
00:55:33porter l'uniforme
00:55:34c'est aussi une fierté
00:55:35avant c'était
00:55:36cachez-vous
00:55:37maintenant c'est
00:55:38montrez-vous
00:55:38déclare un officier
00:55:40supérieur
00:55:40Amin Elbaï
00:55:41mais ça fait du bien
00:55:42aussi pour les voyageurs
00:55:44notamment dans les transports
00:55:45publics
00:55:46et j'ajoute à cela
00:55:47que effectivement
00:55:48l'état voulait protéger
00:55:49ceux qui nous protègent
00:55:50en leur interdisant
00:55:51le port de l'uniforme
00:55:52en dehors des ordres de service
00:55:53désormais
00:55:54c'est autorisé
00:55:55pourquoi ?
00:55:56parce que
00:55:56depuis les attentats
00:55:57souvenez-vous
00:55:58on a autorisé
00:56:00aux forces de l'ordre
00:56:01de porter leur arme de service
00:56:02avec eux
00:56:02donc désormais
00:56:03ils ne sont plus en danger
00:56:04non seulement
00:56:05ils ne sont plus en danger
00:56:06mais en plus
00:56:07leur présence
00:56:07le simple port de l'uniforme
00:56:09permet de rassurer aussi
00:56:11l'environnement
00:56:11je ne suis même pas sûr
00:56:12que ce soit qu'une question
00:56:13de rassurer
00:56:14moi c'est une question
00:56:14de symbolique
00:56:15c'est-à-dire qu'il y a
00:56:16une fierté à porter l'uniforme
00:56:17il y a une fierté
00:56:18quand vous êtes dans la rue
00:56:19de croiser un officier
00:56:21Maxime
00:56:22de croiser un militaire
00:56:25et de pouvoir peut-être
00:56:26même échanger avec lui
00:56:27vous en pensez quoi
00:56:28de cette proposition ?
00:56:29c'est beau
00:56:30et c'est courageux
00:56:31de la part de ce général
00:56:32que d'autoriser ces militaires
00:56:34à pouvoir aller dans la rue
00:56:35en uniforme
00:56:35et de pouvoir porter
00:56:36fièrement l'uniforme
00:56:37après effectivement
00:56:38il y a une question
00:56:38de sécurité
00:56:39quand on porte un uniforme
00:56:40on a une cible
00:56:41et si on n'est pas armé
00:56:43on ne peut pas
00:56:44se défendre correctement
00:56:45si malheureusement
00:56:46la cible vient
00:56:47à faire l'objet d'attaque
00:56:48donc la question
00:56:50qui pourrait se poser derrière
00:56:51c'est effectivement
00:56:51de pouvoir permettre
00:56:52le port de l'arme
00:56:54pour les éventuels militaires
00:56:55qui seraient
00:56:56sur la voie publique
00:56:57en uniforme
00:56:58et je pense
00:56:59sincèrement
00:57:00que de toute façon
00:57:00il y a beaucoup de militaires
00:57:01qui ne porteront pas
00:57:02leur uniforme
00:57:03pendant leur période
00:57:05civile
00:57:06ou hors service
00:57:07je voulais dire
00:57:07pardon
00:57:08parce qu'ils savent très bien
00:57:09que c'est risqué aujourd'hui
00:57:10oui mais il y en a qui ont envie
00:57:12de le poser
00:57:12sauf que c'était interdit
00:57:14à partir de 2015
00:57:14en sachant qu'ils étaient
00:57:16une cible
00:57:16quand on voit marqué
00:57:18alors je le dis
00:57:19aux téléspectateurs
00:57:20qui doivent peut-être
00:57:20préparer son petit déj
00:57:22la tête
00:57:23il va marquer
00:57:23armé
00:57:23le port de l'uniforme
00:57:24encouragé
00:57:25ça va plus loin
00:57:26c'est autorisé
00:57:27dans Paris
00:57:28et en banlieue
00:57:29c'est pour l'unité nationale
00:57:30je vais juste
00:57:32finir
00:57:33parce que c'est vraiment
00:57:33un sujet que je maîtrise bien
00:57:34alors il faut savoir
00:57:36deux choses
00:57:36la première
00:57:37c'est qu'effectivement
00:57:38c'était interdit
00:57:38il y avait des exceptions
00:57:40pour ceux qui sont allés
00:57:41au 8 mai
00:57:42avant-hier
00:57:44vous aviez
00:57:44beaucoup de militaires
00:57:45qui étaient présents
00:57:46au 8 mai
00:57:46en uniforme
00:57:47parce qu'on leur a permis
00:57:48de venir au 8 mai
00:57:49et qu'on avait un dispositif
00:57:50de sécurité
00:57:50mais moi ce qui me dérange
00:57:52c'est que d'une part
00:57:52par exemple
00:57:53vous reprenez la gendarmerie
00:57:54la gendarmerie encourage
00:57:55et est dit à ces militaires
00:57:56si vous allez sur le terrain
00:57:58et que vous êtes identifié gendarme
00:57:59vous êtes armé
00:58:00parce que
00:58:00vous êtes une cible
00:58:01je suis choqué
00:58:03et on est beaucoup
00:58:04à partager cette position
00:58:05pour ceux qui défendons
00:58:06les forces de l'ordre
00:58:06de voir des policiers municipaux
00:58:08ne pas être armés
00:58:09parce que ce sont des cibles
00:58:10et c'est complètement
00:58:11ubuesque
00:58:12de voir à Paris
00:58:13des policiers municipaux
00:58:14qui ne seront pas armés
00:58:15on a de la chance
00:58:15et je touche de l'âne
00:58:17qu'on n'ait pas encore eu
00:58:18aujourd'hui
00:58:18un policier municipal
00:58:19qui soit attaqué
00:58:20et qui soit tué
00:58:20dans les rues de Paris
00:58:21parce qu'il n'avait pas d'armes
00:58:22donc en même temps
00:58:24de voir des militaires
00:58:26qui soient autorisés
00:58:27ok c'est très bien
00:58:28et on peut leur faire confiance
00:58:29mais je leur dis
00:58:30faites quand même attention
00:58:31vous deviendriez des cibles
00:58:33Gabriel
00:58:34oui moi je trouve ça très beau
00:58:36ça va être magnifique
00:58:37de voir des militaires
00:58:38moi je suis toujours contente
00:58:39de voir des soldats de sentinelle
00:58:40d'ailleurs je les remercie
00:58:40parce que je trouve
00:58:41que c'est important de penser
00:58:42qu'ils sont loin de leur famille
00:58:44et que souvent
00:58:45par exemple quand ils gardent
00:58:46les églises
00:58:46la nuit de Noël
00:58:47ou les gares
00:58:48enfin c'est des gens
00:58:49qui donnent de leur personne
00:58:51donc je pense que c'est intéressant
00:58:52de les remercier
00:58:53ce sera beau de voir
00:58:54ces militaires sans doute
00:58:55et c'est vrai
00:58:55qu'il y a une idée de cohésion
00:58:56de la nation
00:58:57mais néanmoins
00:58:58il reste cette ambiguïté
00:58:59c'est-à-dire que
00:59:00est-ce que les gens
00:59:01ne vont pas de fait
00:59:02les considérer comme des cibles
00:59:03il y a eu déjà
00:59:04souvenons-nous
00:59:05des soldats de sentinelle
00:59:06pris pour cibles
00:59:07c'est évident
00:59:07donc voilà
00:59:09le problème c'est
00:59:10qu'ils ne seront pas en service
00:59:10mais néanmoins
00:59:11ils seront identifiés
00:59:13comme tels
00:59:13et puis deuxième point
00:59:15est-ce que le quidam moyen
00:59:16dans un pays
00:59:18en situation
00:59:19non safe
00:59:20n'est-ce pas
00:59:20puisque c'est
00:59:21le mot autorisé
00:59:24vont pas se dire
00:59:25ah ben là il y a un militaire
00:59:26je vais me diriger vers lui
00:59:27c'est lui qui va me protéger
00:59:28alors qu'ils n'en auront pas
00:59:29les outils
00:59:30donc c'est vrai
00:59:30qu'il y a peut-être
00:59:31une nécessité
00:59:32de sortir de cette ambiguïté
00:59:33maintenant
00:59:34voir
00:59:34comment dire
00:59:36visibiliser
00:59:38je ne sais pas
00:59:38comment dire
00:59:39des jeunes
00:59:41en plus
00:59:41c'est une jeunesse silencieuse
00:59:43je pense à tous
00:59:43ces jeunes soldats
00:59:44ces élèves
00:59:46des écoles militaires
00:59:47une belle jeunesse
00:59:50la voir
00:59:50ce sera magnifique
00:59:51mais il ne faut pas
00:59:51de fait que ce soit
00:59:52contre-productif
00:59:53vous avez parlé
00:59:54de visibiliser
00:59:54c'est aussi des symboles
00:59:56vous avez le drapeau
00:59:57il faudrait peut-être
00:59:57mettre plus de drapeaux
00:59:58français un peu partout
00:59:59dans les rues
01:00:00de Paris
01:00:02de banlieue
01:00:02et même de toute la France
01:00:03de voir des militaires
01:00:04dans la rue
01:00:06en uniforme
01:00:07c'est formidable
01:00:07mais en même temps
01:00:09effectivement
01:00:09il reste
01:00:10et on le sait
01:00:11des cibles privilégiées
01:00:13pour le terrorisme
01:00:14notamment
01:00:15on va parler
01:00:16d'un autre corps
01:00:17qui est menacé
01:00:18on va parler
01:00:18du corps
01:00:19non pas préfectoral
01:00:21mais enseignant
01:00:22enseignant
01:00:23les enseignants
01:00:23qui vivent évidemment
01:00:24des grandes difficultés
01:00:25au quotidien
01:00:26face à une violence
01:00:27toujours
01:00:28de plus importante
01:00:29chez les jeunes
01:00:30à Porcheville
01:00:31dans les Yvelines
01:00:32un professeur
01:00:32a été menacé de mort
01:00:33par un élève de 15 ans
01:00:34récemment
01:00:35exclu de l'établissement
01:00:36une plainte a été déposée
01:00:38l'adolescent
01:00:38a été interpellé
01:00:40une affaire
01:00:40qui relance
01:00:41la question
01:00:41de la sécurité
01:00:42des enseignants
01:00:42vous voyez le sujet
01:00:43d'Inès Alecane
01:00:44et de Pierre Emco
01:00:45j'ai dit adolescent
01:00:46mais c'est pas un adolescent
01:00:47c'est un délinquant
01:00:48à 15 ans
01:00:50voilà
01:00:50mercredi soir
01:00:53dans les Yvelines
01:00:54un élève de 15 ans
01:00:55est interpellé
01:00:56à son domicile
01:00:57après avoir proféré
01:00:58des menaces de mort
01:00:59à l'encontre
01:01:00de son professeur
01:01:01quelques jours plus tôt
01:01:03il avait été exclu
01:01:04définitivement de son lycée
01:01:06et il en tenait
01:01:07son enseignant
01:01:07pour responsable
01:01:08c'est choquant
01:01:09mais pour ce lycée
01:01:10ça me choque pas
01:01:12c'est notre lycée
01:01:13il n'a pas forcément
01:01:15une réputation
01:01:16mais là c'est la première fois
01:01:20des menaces de mort
01:01:20sur un prof
01:01:21c'est grave quand même
01:01:24c'est pas tous les jours
01:01:25qu'on entend ça
01:01:26surtout que ça peut être
01:01:27nos parents
01:01:28c'est ça le problème
01:01:28l'enseignant avait croisé
01:01:30l'adolescent devant
01:01:31l'établissement
01:01:31en fin de journée
01:01:32le ton monte
01:01:33l'élève assure
01:01:34que l'histoire
01:01:35ne s'arrêtera pas là
01:01:36des propos tenus
01:01:37devant un autre membre
01:01:38du personnel
01:01:39le nombre de demandes
01:01:40de protection fonctionnelle
01:01:42de la part des professeurs
01:01:43a augmenté de 30%
01:01:45l'année dernière
01:01:46ce qui montre quand même
01:01:47qu'il y a un sentiment
01:01:48d'insécurité
01:01:49qui infuse
01:01:50dans les établissements scolaires
01:01:53puis les assassinats
01:01:55de Samuel Paty
01:01:56et de Dominique Bernard
01:01:57par exemple
01:01:58rien n'a été
01:02:01véritablement fait
01:02:02pour protéger
01:02:04les personnels
01:02:05et les élèves
01:02:05dans les établissements scolaires
01:02:07le parquet de Versailles
01:02:08a reconnu les menaces
01:02:09une plainte a été déposée
01:02:11par l'enseignant
01:02:12l'adolescent devra suivre
01:02:13un stage de citoyenneté
01:02:15et n'a plus le droit
01:02:16de contacter son professeur
01:02:18c'est incroyable
01:02:19on a tous eu
01:02:20la même sensation
01:02:20c'est une réaction
01:02:22un stage de citoyenneté
01:02:24Amine Elbaï
01:02:24mais ça vous fait rire ?
01:02:25non ça me fait pas rire
01:02:26disons que c'est un rire nerveux
01:02:30parce qu'on fait face
01:02:31une fois de plus
01:02:32à un sentiment
01:02:33d'impunité
01:02:34souvenez-vous
01:02:35de Samuel Paty
01:02:36du professeur
01:02:38Bernard
01:02:38à Arras
01:02:39tous ont été
01:02:41attaqués
01:02:42d'ailleurs
01:02:42au nom d'une idéologie
01:02:43au nom de l'islamisme
01:02:44tous ont été
01:02:45attaqués
01:02:46avec ce
01:02:47cri
01:02:48à l'Akbar
01:02:49vous savez
01:02:50j'ai peur
01:02:53moi pour nos enseignants
01:02:53j'ai peur
01:02:54parce qu'en fait
01:02:55on met sous le tapis
01:02:55d'année en année
01:02:56tout ce que
01:02:58la société a accepté
01:03:00de renoncer
01:03:01d'abord l'islamisme
01:03:02mais aussi
01:03:03les revendications
01:03:04communautaires
01:03:05et tout ça
01:03:06ce sont nos enseignants
01:03:07qui payent les frais
01:03:08donc un stage de citoyenneté
01:03:09d'abord ça ne réglera rien
01:03:10responsabiliser les parents
01:03:12mais c'est peut-être
01:03:14dans l'attente du procès
01:03:15il faut nous rassurer
01:03:16il n'y a pas que le côté judiciaire
01:03:18il y a aussi le côté administratif
01:03:18on va verser des bourses
01:03:20on va verser des allocations
01:03:22parce que c'est pas possible
01:03:23menacer de mort
01:03:24ou menacer son enseignant
01:03:26déjà exclu
01:03:27et on lui demande
01:03:28un stage de citoyenneté
01:03:31j'y crois pas
01:03:31c'est pas possible
01:03:32un stage de citoyenneté
01:03:33c'est pas une mesure
01:03:34préalable en fait
01:03:35ça fait partie
01:03:36d'une condamnation
01:03:37donc c'est peut-être
01:03:37effectivement une alternative
01:03:38aux poursuites
01:03:39mais c'est pareil
01:03:40c'est une certaine forme
01:03:42de naïveté
01:03:43moi j'aurais dit l'acheté
01:03:44mais si vous voulez
01:03:45naïveté
01:03:46il y a aussi naïveté
01:03:47quand on pense
01:03:47qu'un stage de citoyenneté
01:03:48pour ce type d'acte
01:03:49va permettre
01:03:50de rééduquer
01:03:52ou de sanctionner
01:03:53valablement
01:03:54le passage à l'acte
01:03:55mais c'est toujours pareil
01:03:56il a des parents
01:03:57enfin je sais pas
01:03:57moi j'ai un fils de 15 ans
01:03:58je me sens un peu responsable
01:03:59de ces actes
01:03:59non
01:03:59s'il menace de mort
01:04:00un type de professeur
01:04:01il y a des allocations
01:04:02il y a des bourses
01:04:02il y a un certain nombre
01:04:04de mesures
01:04:05parce qu'on nous dit
01:04:05ce sont des mineurs
01:04:06on peut pas faire grand chose
01:04:07c'est encore tout jeune
01:04:07c'est vrai qu'à 15 ans
01:04:08on est jeune
01:04:08mais les parents sont quand même
01:04:11légalement responsables
01:04:16vous savez ce qui se passe
01:04:17c'est qu'aujourd'hui
01:04:17il y a plein de professeurs
01:04:18qui se retirent
01:04:19sur la pointe des pieds
01:04:19qui ne veulent plus l'être
01:04:20moi j'ai le souvenir
01:04:22d'une enseignante
01:04:23mais je vous l'ai déjà raconté
01:04:24ça m'avait frappé
01:04:24elle est en histoire
01:04:25et elle montre
01:04:26Louis XVI guillotiner
01:04:28ses élèves pendant le cours
01:04:30enfin bon
01:04:30ils lui disent
01:04:31ah c'est stylé
01:04:32c'est comme Daesh
01:04:33vous voyez
01:04:33et elle me dit
01:04:36c'était une ambiance détestable
01:04:38toute la journée
01:04:39j'ai décidé de ne plus être professeur
01:04:41combien se retirent ainsi
01:04:42sur la pointe des pieds
01:04:43ce métier est devenu infaisable
01:04:45non mais moi je pense
01:04:46parce que c'est aussi
01:04:47une question politique
01:04:48vous avez des maires
01:04:50qui appellent
01:04:51qui font des tribunes
01:04:52pour que les élections municipales
01:04:56soient accessibles
01:04:57et que les adolescents de 16 ans
01:04:59à partir de 16 ans
01:05:00puissent voter pour les municipales
01:05:02pour les responsabiliser
01:05:03donc là c'est des adultes
01:05:04mais quand il y a des délinquants
01:05:05de 16 ans
01:05:06c'est des enfants
01:05:08c'est des ados
01:05:09surtout
01:05:09quand on a 16 ans
01:05:11on fait des bêtises
01:05:11bah non en fait
01:05:12si vous êtes capable de voter
01:05:13et d'appeler à voter
01:05:15pour les municipales
01:05:16dès 16 ans
01:05:17et bah en fait
01:05:17dès 16 ans
01:05:18vous prenez les mêmes peines
01:05:19que quand vous avez 18 ans
01:05:20c'est pas une bêtise Elliot
01:05:23je pense que ces regards
01:05:24comportent aussi
01:05:25le fait de proférer
01:05:26des menaces de mort
01:05:27nous donne à penser
01:05:28que l'adolescent
01:05:29qui le fait
01:05:30n'est pas un adolescent
01:05:31c'est pas un gamin en fait
01:05:3215 ans
01:05:32qui fait des menaces de mort
01:05:33à l'encontre de son professeur
01:05:34il a déjà un certain profil
01:05:36bon
01:05:36il nous reste
01:05:37deux petites minutes 30
01:05:39j'aurais vraiment aimé
01:05:40qu'on parle d'Emmanuel Macron
01:05:41alors comme il y a plusieurs
01:05:42Emmanuel Macron
01:05:43est-ce qu'on aurait parlé
01:05:44on parlait de
01:05:45le cardinal Emmanuel
01:05:46sous la nef
01:05:48de la Catherine de Notre-Dame
01:05:49ou le frère
01:05:50Emmanuel Macron
01:05:51à la Grande Loge
01:05:52Emmanuel Macron
01:05:53c'est incroyable
01:05:54et puis là
01:05:55il change de visage
01:05:56c'est le général
01:05:57Emmanuel Macron
01:05:58qui est à Kiev
01:05:58puis mardi
01:06:00ça sera
01:06:00le passionné
01:06:01de musculation
01:06:02avec Thibaut InShape
01:06:04ça sera le cégétiste
01:06:05devant Sophie Binet
01:06:06donc il y a plusieurs
01:06:07Emmanuel Macron
01:06:08on est un peu perdu
01:06:08il y a plein de panoplies
01:06:10moi je voulais simplement
01:06:11faire une remarque
01:06:11sur ce qu'il a dit
01:06:13devant les francs-maçons
01:06:14il a dit
01:06:14la France est la fille
01:06:15naturelle
01:06:17la France laïque
01:06:18est la fille
01:06:19naturelle de la République
01:06:21ce qui voudrait dire
01:06:21que la République
01:06:22la mère a priori
01:06:23ne précédant pas la fille
01:06:25et vice versa
01:06:26et ça voudrait dire
01:06:27qu'il n'y a rien eu
01:06:29la France n'existait pas
01:06:30avant la République
01:06:31c'est absolument rien compris
01:06:32Gabriel
01:06:32non vous êtes même pas
01:06:33écoutez Emmanuel Macron
01:06:37on va l'écouter
01:06:39donc ça c'est
01:06:39vous allez entendre
01:06:40décembre
01:06:41le cardinal Emmanuel
01:06:42qui dit
01:06:43s'il vous plaît
01:06:45s'il vous plaît
01:06:45moi je n'avais pas
01:06:47je vous dis la vérité
01:06:48je n'ai pas compris
01:06:48écoutons
01:06:49on va prendre 30 secondes de plus
01:06:50on écoute Emmanuel Macron
01:06:51cardinal Emmanuel
01:06:52sous la nef
01:06:53qui dit
01:06:53nous sommes les héritiers
01:06:55d'un passé plus grand que nous
01:06:56qui parle de transcendance
01:06:57et puis quelques mois plus tard
01:06:58qui va dire justement
01:06:59la fille
01:07:02même moi je suis super
01:07:04on l'écoute
01:07:05on l'écoute
01:07:06on l'écoute
01:07:07il faut apprendre par coeur
01:07:08les déclarations
01:07:09notre cathédrale nous rappelle
01:07:10que nous sommes les héritiers
01:07:11d'un passé plus grand que nous
01:07:13qui peut chaque jour disparaître
01:07:15et les acteurs d'une époque
01:07:18que nous avons à transmettre
01:07:20notre cathédrale
01:07:24nous dit combien le sens
01:07:26la transcendance
01:07:28nous aide à vivre
01:07:30dans ce monde
01:07:30gardons-nous tout autant
01:07:32de ceux qui entendent
01:07:33faire de la laïcité
01:07:34un instrument
01:07:35de repentance
01:07:36contre la république
01:07:37ceux qui ciblent
01:07:38les excès de 1793
01:07:40pour s'attaquer
01:07:40à l'héritage de 1789
01:07:42socle de notre histoire républicaine
01:07:45la loi de séparation
01:07:46nous protège
01:07:47de tous ceux
01:07:48qui prétendent inscrire
01:07:49dans la constitution
01:07:50des prescriptions
01:07:51à vocation identitaire
01:07:53au nom d'une lecture
01:07:54univoque du passé
01:07:55la France laïque
01:07:58est la fille naturelle
01:08:00de la république
01:08:01la France laïque
01:08:03est la fille naturelle
01:08:04de la république
01:08:06voilà ce que j'avais dit
01:08:07oui non mais c'est ça
01:08:08qui me chiffonne
01:08:10parce que la France laïque
01:08:11en réalité
01:08:12ça peut paraître un oxymore
01:08:13et pourtant c'est vrai
01:08:14elle est chrétienne
01:08:15parce que la laïcité
01:08:16elle a été inventée
01:08:17par le Christ
01:08:19quand il a dit
01:08:20il faut rendre à César
01:08:21ce qui est à César
01:08:22et à Dieu ce qui est à Dieu
01:08:22donc dire que la France laïque
01:08:25est fille de la république
01:08:27non
01:08:27alors fille naturelle
01:08:28je ne sais pas ce qu'il a voulu dire
01:08:28on en a parlé
01:08:29mais ça voudrait dire
01:08:30illégitime
01:08:31donc je ne sais pas
01:08:32la fille bâtarde
01:08:33dans l'édition
01:08:35je pensais qu'il avait dit
01:08:36fille aînée
01:08:36et non fille naturelle
01:08:37enfin bref
01:08:39il avait l'habitude
01:08:40de dire fille aînée
01:08:41de l'église
01:08:42pour finir
01:08:42fille naturelle de la république
01:08:43alors fille aînée de l'église
01:08:44c'est pas lui
01:08:45c'est Jean-Paul II
01:08:45mais peut-être qu'il sera pape
01:08:47demain Emmanuel Macron
01:08:48il est déjà cardinal
01:08:51il est déjà chanoine de la tremble
01:08:53merci à tous les cinq
01:08:55c'était un plaisir
01:08:56d'être avec vous ce matin
01:08:58dans un instant
01:08:59c'est Brigitte Millot
01:09:00docteur Millot
01:09:01qui nous parlera
01:09:01des erreurs à éviter
01:09:03en médecine esthétique
01:09:04et a priori
01:09:05elles sont nombreuses
01:09:06médecine esthétique
01:09:08je regarde Alexandre de Vickman
01:09:09il est naturel
01:09:10100% naturel
01:09:11allez à ce soir
01:09:14j'ai pas besoin

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