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  • 08/05/2025
#film vintage, regarde les film anciens. Bon film à tous et n'oubliez pas de vous abonner.
Transcription
00:00:00Cette phrase n'a aucun rapport avec le film qui va suivre.
00:00:08Mais comme elle nous a semblé jolie, nous avons cru bon de vous en faire profiter.
00:00:30Musique du générique
00:01:00...
00:01:30...
00:01:36Mais où ils vont tous ces gens ? Qu'est-ce qu'ils font ?
00:01:40Ils ont plus d'oreilles, plus d'yeux, plus de bouche, plus de nez.
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00:12:48...
00:12:50Comme il trichait, on lui a écrasé la main.
00:12:52Alors lui, pour ne pas avoir l'air con, avec sa pognon bouillie, hop, il l'a planqué dans son gilet.
00:12:56Ah, d'accord.
00:12:59Monsieur, monsieur, mesdames et messieurs, monsieur, mesdames et messieurs, mesdames et messieurs,
00:13:08mesdames et messieurs, je viens de vivre une aventure incroyable.
00:13:13Je savais bien qu'elle vous intéressait.
00:13:15Je vous en remercie.
00:13:17Merci.
00:13:18Huit heures, je me coupe le pouce en ouvrant un pot de confiture avec ma mère.
00:13:24Neuf heures, le sang coule à flot, je m'évanouis.
00:13:27Dix heures, hôpital, je chante pour surmonter ma douleur.
00:13:30Onze heures, je m'alimente, une biscotte sans sel.
00:13:32C'est bon signe, on parle de moi, on chuchote dans les couloirs.
00:13:35Midi, miracle, je survis et me voilà.
00:13:38Et l'on dit qu'il ne se passe rien dans la vie.
00:13:41Personne ne doit oublier le courage dont vous avez fait preuve, monsieur.
00:13:45Il doit servir d'exemple.
00:13:48Mais voyons, ce n'est pas vraiment très difficile avec un ouvre-boîte.
00:13:51Écoutez, l'année dernière, j'ai ouvert un pressing dans un camp de nudistes.
00:13:54J'arrive sur la plage, je croise un oursin.
00:13:57Enfin, un petit oursin ridicule, comme ça, anodin, quelconque.
00:14:00Non, non, non.
00:14:01Un oursin de type polynésien.
00:14:02Vous savez, ceux qui lancent des pics à distance, comme ça, ping, comme des fusées.
00:14:06Alors moi aussi, l'hôpital, les civières, les brancardiers, tout ça.
00:14:11Vous n'allez quand même pas comparer votre oursin.
00:14:12Qu'est-ce qu'il y a là, celle-là?
00:14:16Mais attendez.
00:14:20Mais je comprends maintenant pourquoi depuis 20 ans, j'ai toujours un nouveau-boîte sur moi.
00:14:25On me l'avait dit dans ma famille.
00:14:28Mais oui, l'ouvre-boîte.
00:14:31Mais tout est dans l'ouvre-boîte, monsieur.
00:14:32La vie, c'est la vie, l'ouvre-boîte.
00:14:37L'ouvre-boîte.
00:14:40L'ouvre-boîte.
00:14:41Peut-être bien.
00:14:42L'ouvre-boîte.
00:14:46Elle avait rêvé d'un château au soleil.
00:14:49Elle vit dans une chambre de bonne, si basse de plafond,
00:14:52qu'elle ne peut même pas y faire cuire une seule.
00:14:55Elle hésite.
00:14:57Non.
00:14:58J'y vâtis, j'y vâtis pas.
00:15:00Oui, c'est fait.
00:15:03Elle décide d'en finir avec l'existence.
00:15:06Elle va éteindre la bougie.
00:15:08Elle donne sa démission.
00:15:09Observez-la bien.
00:15:11Elle pose sa tête sur le rail sud-nord,
00:15:14car elle sait que le train de Marseille passera le premier
00:15:17et lui écrasera le crâne.
00:15:19À part ses chaussures, personne ne sait jamais jeter à ses pieds.
00:15:23Elle les glisse affectueusement sur l'autre rail,
00:15:26et puis, sereine,
00:15:28elle attend ce train qui doit bientôt surgir ici.
00:15:30Oui, suivez son regard.
00:15:33Ici, dans cette beauté hivernale,
00:15:37sur ce rail, à la gauche de votre écran.
00:15:40Mais hélas, hélas, béatitude inutile,
00:15:42elle avait mal lu l'indicateur des cheveux.
00:15:44Et la voilà, cul-de-jatte, jusqu'à la fin de ses jours.
00:15:50Désormais, on dira d'elle qu'elle n'a pas les pieds sur terre.
00:15:54Regarde pas les infirmes, c'est des gens comme nous.
00:15:59Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
00:16:00Ben, il m'a dit ce que je t'ai dit qu'il m'a dit.
00:16:02C'est pas mal, mais j'ai pas compris.
00:16:04Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
00:16:05Merde !
00:16:06Ben, il m'a dit...
00:16:08Vous permettez ?
00:16:09Il m'a dit, il paraît que vous faites les meilleures pipes du monde.
00:16:13Ben, qu'est-ce que t'as répondu ?
00:16:14J'ai pas osé lui dire que c'était vrai.
00:16:16T'as eu raison.
00:16:17T'aurais eu l'air prétentieuse.
00:16:20Elle m'a dit, tu sais ce qu'il m'a dit ?
00:16:21Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
00:16:22Ah, la charité.
00:16:25C'est vrai que c'est le plus beau sentiment du monde.
00:16:27On n'a jamais inventé mieux.
00:16:29À qui l'y êtes-vous ?
00:16:30La soeur de ma bonne s'est cassé les dents.
00:16:32Je suis allée exprès aux puces pour lui acheter un dentier d'occasion.
00:16:35Oh, les chocolats !
00:16:37Ils sont faits maison.
00:16:38Je vous les conseille vivement.
00:16:40Hum, ils ont l'air très bien.
00:16:42Vous m'en mettrez 200 grammes.
00:16:44Oh, mon Dieu.
00:16:45Oh, non.
00:16:47Regardez.
00:16:48Oh, quelle horreur.
00:16:49Oh, je vous jure, si je pouvais, je lui donnerais tout.
00:16:53Même mes jambes.
00:17:03Bonjour, bonjour, petite madame.
00:17:05De quoi elle a besoin ?
00:17:07Tout est à vous ici.
00:17:08Ne vous gênez pas.
00:17:10Je n'ai besoin de rien.
00:17:11J'ai appris que vous cherchiez une caissière.
00:17:12Je viens me présenter.
00:17:14Vous ?
00:17:15Ben oui, moi.
00:17:17Mais comment ça ?
00:17:19Une dame comme moi ?
00:17:21Un monsieur ou une dame pour rendre la monnaie, c'est pareil.
00:17:24C'est la même chose.
00:17:26J'ai deux mains comme tout le monde et je suis même assez compétente.
00:17:29Je me suis exercée.
00:17:33Regardez.
00:17:36Pas mal, hein ?
00:17:37Oui, c'est...
00:17:38C'est pas mal ?
00:17:39Oui.
00:17:41C'est...
00:17:42Alors, convaincue ?
00:17:44Bon, je commence quand ?
00:17:46Ah, mais c'est...
00:17:47C'est que...
00:17:48C'est que...
00:17:49C'est que...
00:17:50Oh !
00:17:52Bonsoir.
00:17:55Eh, bonsoir.
00:17:55Bonsoir.
00:17:56Bonsoir.
00:17:57Qu'est-ce qu'il y a ?
00:17:58Je vais te donner à cette femme.
00:18:01Quelle femme ?
00:18:02Elle veut être caissière.
00:18:03Caissière ?
00:18:04Oh, là, là.
00:18:12Qu'est-ce que tu penses ?
00:18:14Je sais pas.
00:18:16La clientèle, les gens vont se demander s'il y a un panique ou morbide.
00:18:19Ah, sans compter les enfants, elle va leur faire peur.
00:18:24C'est horrible, on peut pas faire autrement.
00:18:27Je vais lui dire qu'on a déjà quelqu'un.
00:18:29Mais tu peux pas la laisser partir comme ça.
00:18:32Ouais, attends.
00:18:34Tiens, la nuit, c'est brillose.
00:18:45Vous en avez de la chance.
00:18:47Elles sont toutes chaudes.
00:18:49T'inquiète pas, ma chérie.
00:18:50Un jour, tu te vengeras.
00:18:53Comme cette jolie blonde.
00:18:55Wouah !
00:18:55Classe, hein ?
00:18:56Elle devait partir en vacances avec ce boxeur si amouré de lui-même qu'il a donné un prénom à chacun de ses muscles et s'est acheté cette discrète automobile.
00:19:04Le jour du départ, coup de théâtre, douloureux pour elle, il préfère s'en aller avec cette créature de rêve.
00:19:10Oh, alors là, je comprends pas.
00:19:12Moi, je préfère la blonde.
00:19:17Elle est de plus en plus belle.
00:19:19Normal.
00:19:20La douleur embellit les crevices.
00:19:22Et t'affoles pas, elle a gardé une clé de l'appartement de ce connard et monte tranquillement composer le numéro de téléphone de l'horloge parlante de New York.
00:19:29Bah, pour quoi faire ?
00:19:30Regarde-la.
00:19:32Elle est épanouie.
00:19:33Radieuse.
00:19:34La température de New York est de 43 degrés.
00:19:37Le temps de standard de l'horloge.
00:19:393, 2, exactement.
00:19:44Un mois plus tard, quand il revient, tellement pété par le soleil, il ne s'étonne pas de voir son combiné décroché sur la table.
00:19:52Ça y est, déjà une femme qui l'appelle, folle de lui.
00:19:56Le temps de standard de l'horloge.
00:19:58Oh.
00:19:59Le temps de standard de l'horloge.
00:20:003, 1, et 50 secondes.
00:20:05Jusqu'au moment où il comprend qu'il devra régler une note de téléphone, c'est le vente à 45 millions d'ancers.
00:20:13Oh.
00:20:17Et le voilà maintenant, ruiné.
00:20:20Bonjour.
00:20:20Méconnaissable, qui vit avec une fille correspondante à son standard.
00:20:24Vous avez une tête à lire Les Anciens, vous.
00:20:31Ah ouais, ça m'arrive, ouais.
00:20:32Ouais, ben moi hier j'ai lu une information capitale.
00:20:34Ah bon ?
00:20:35Ouais.
00:20:36Dans les textes de Clément d'Alexandrie.
00:20:38Ouais.
00:20:38Ouais.
00:20:38Il est dit que si les femmes ne faisaient pas d'enfants, Dieu rendrait les hommes immortels.
00:20:42Sans blague.
00:20:43Ben oui.
00:20:44Forcément, s'il était seul, ils s'ennuiraient.
00:20:45On serait mortels, hein.
00:20:46Ouais, ben oui.
00:20:47Et puis ça, il n'y a pas en douté.
00:20:48C'est sûr.
00:20:48Ah mais certain.
00:20:49Il n'y a pas d'éconnu, Clément d'Alexandrie.
00:20:50Ah mais certain.
00:20:51Salope.
00:21:02Une désolante affaire.
00:21:04Mlle Lancier et sa sœur habitent dans des appartements situés de chaque côté de cette
00:21:08route nationale.
00:21:09Il leur faut une minute trente pour traverser la chaussée.
00:21:13Comme le feu rouge ne dure qu'une minute, il y a dix-huit ans qu'elles ne se sont pas
00:21:17rencontrées.
00:21:18Qu'est-ce que tu veux faire ? Tu crois ça ?
00:21:20Ah ouais.
00:21:21Hé, ça vous embêterait de remettre ça, ma sœur ?
00:21:30Non.
00:21:31Quel que c'est ?
00:21:32C'est de l'argent.
00:21:33Oui, j'ai une petite presse, alors tous les jours je fabrique des faux billets.
00:21:36Oh, juste ce qu'on a besoin, hein.
00:21:39Faut être prudent.
00:21:41D'accord.
00:21:44Mais vous ne pouviez pas travailler comme tout le monde ?
00:21:46Oh, ben comme dit mon cousin Sacha, nous on ne sait rien faire.
00:21:49Alors si on travaillait, on prendrait la place de quelqu'un qui sait faire quelque chose.
00:21:53Ça ne serait pas honnête, hein ?
00:21:55Ah oui, c'est comme ça.
00:21:56Eh ben allez, grouille, ma sœur, elle attend pour faire ses courses.
00:22:00Hé, le pognon !
00:22:02Elle n'était pas plus mal qu'une autre, mais il lui manquait un petit quelque chose.
00:22:08Elle était borgne.
00:22:09Comme elle était borgne, on se moquait d'elle, on disait qu'elle porte malheur.
00:22:13Parfois même, on la brutalisait.
00:22:16Sa mère se désolait.
00:22:17Puis un jour, il lui vint une idée.
00:22:20Elle décida de l'emmener en pèlerinage dans l'espoir d'un miracle.
00:22:23Le soir à la fête, elles étaient heureuses toutes les deux.
00:22:27Mais un pétard lui creva l'autre œil.
00:22:29Elle devint aveugle.
00:22:31Comme elle était aveugle, tout le monde fut gentil avec elle.
00:22:34« Miracle ! » s'écria la mère.
00:22:37Il faut être raisonnable, tu étais malade.
00:22:39Avec ta grippe.
00:22:43Reste près de moi, il n'y a que des malades ici.
00:22:45Comme tous les soirs, les habitants de cette tour respectables...
00:23:12J'aime pas les tours.
00:23:13Comme tous les soirs, donc, les habitants de cette tour respectables
00:23:16sortaient leur chien pour un petit pipi vesperal.
00:23:19C'est quoi, vesperal ?
00:23:20Tais-toi, laisse-moi continuer.
00:23:38Oh, ça y est, c'est reparti.
00:23:40Tu vas encore nous raconter une histoire horrible.
00:23:43Pourquoi tu vois toujours tout en noir ?
00:23:45Moi ? Mais je vois pas tout en noir, mon petit Zizou.
00:23:47Je peux même te raconter des histoires gentilles, si je veux.
00:23:49Tu veux que je te raconte une histoire gentille ?
00:23:51Ah ouais, tu parles, ouais, ça changera.
00:23:53Rien de plus simple.
00:23:55Tiens, tu le reconnais, celui-là ?
00:23:57Euh... Non, je l'ai jamais vu.
00:23:59Mais si, c'est le petit orphelin qui s'est fait mettre à la porte par son professeur.
00:24:04Ah ouais, t'as raison.
00:24:05Tu vois, il s'en est pas mal sorti.
00:24:11Au revoir, monsieur Sylvain.
00:24:12Au revoir, monsieur Mondor.
00:24:14Je repasserai demain.
00:24:15Toujours avec plaisir.
00:24:16Merci, à demain.
00:24:17Au revoir.
00:24:18Eh ben, mon petit loup,
00:24:20qu'est-ce qui t'arrive ?
00:24:23Vachement élégant.
00:24:24Oh, un coup de pont !
00:24:26L'ordinateur de la mairie.
00:24:27Au lieu d'écrire que j'ai sept ans,
00:24:29ils ont rajouté un zéro.
00:24:31Chuche la retraite des vieux.
00:24:38T'inquiète pas.
00:24:40Un jour, nous aussi, on aura la chance d'être vieux.
00:24:42Une trentaine d'années, ça passera vite.
00:24:46Et cette fois, pour t'étonner,
00:24:47je vais te raconter une histoire romantique
00:24:49qui va te bouleverser.
00:24:50Tu vois, cette jeune mère,
00:24:52c'est une italienne.
00:24:53Son mari travaille en France,
00:24:55elle vient le rejoindre.
00:24:56Mais elle a oublié son adresse.
00:24:58Elle se retrouve seule.
00:24:59dans cette petite ville du Val-de-Marne,
00:25:01avec ses deux mômes, sans un sou.
00:25:03Il pleut.
00:25:04Elle sait pas où aller.
00:25:06Puis il lui vient une idée.
00:25:08Elle part en sifflant dans la nuit.
00:25:09Elle part en sifflant dans la nuit.
00:25:20Elle part en sifflant dans la nuit.
00:25:20Sous-titrage Société Radio-Canada
00:25:50Sous-titrage Société Radio-Canada
00:26:50Sous-titrage Société Radio-Canada
00:27:50Sous-titrage Société Radio-Canada
00:28:20Sous-titrage Société Radio-Canada
00:28:50Sous-titrage Société Radio-Canada
00:28:52Sous-titrage Société Radio-Canada
00:28:54« T'as une autre vie !
00:28:58T'as une autre vie !
00:29:02T'as une autre vie !
00:29:06T'as une autre vie !
00:29:08T'as une autre vie !
00:29:12Bon, alors je reprends mon histoire.
00:29:15Ces gens donc promenaient leurs chiens, normalement, quand soudain, comme attirés par un aimant, ils s'en allèrent tous lentement dans la même direction.
00:29:2840 personnes ont ainsi disparu, emmenées par leurs chiens.
00:29:33On ne sait pas où ils sont, on ne les a jamais retrouvés.
00:29:36Ce document bouleversant est le dernier que nous ayons d'eux.
00:29:40Nous réclamons une minute de silence.
00:29:58En vertu du décret du 18 courant, la police continuera de s'occuper des accidents et des crimes, mais à une condition.
00:30:09Ils devront lui être signalés la veille.
00:30:11Autre réforme, une certaine catégorie de délinquants seront désormais incarcérés dans des établissements pénitentiaires spécialisés.
00:30:32Plus vite, regardez la canon.
00:30:36Aïe !
00:30:38Oh, ça y est, je me suis cassé un nom.
00:30:39Silence !
00:30:40Je suis confus, Paulette.
00:30:41Écoute, si j'avais les mains libres, je me donnerais une balle.
00:30:43Attention, j'ai fait écraser mes petits pieds.
00:30:45Bon, ben, prends-les.
00:30:45Oh, quelle horreur, ma Francine.
00:30:47J'ai un cheveu blanc.
00:30:48Allons, allons, mes enfants, ça vient, oui.
00:30:50Oh, ça va, toi.
00:30:52J'ai une guerre.
00:30:55Elle arrive de sa province, elle vient juste de débarquer du train pour conquérir Paris.
00:31:04Ah !
00:31:05Ah !
00:31:08Alors, la petite John, on arrive de sa province en pleine nuit ?
00:31:22T'as un horreur ?
00:31:23Hein ?
00:31:24T'as froid, là.
00:31:25Hein ?
00:31:26Je cherche-moi.
00:31:27Elle a besoin de nous.
00:31:29On est là.
00:31:30Tous en frère.
00:31:32Ça doit être bien, la fille.
00:31:34Oh là là, regarde.
00:31:34Je ne prends pas mon argent, j'en ai besoin demain pour prendre le vitro.
00:31:37Son argent ?
00:31:37Regarde ça.
00:31:38Non, ils sont beaux.
00:31:40Regarde, elle a déjà reçadé.
00:31:41Arrête, hein !
00:31:42Ne bouge pas, toi !
00:31:43Viens ici !
00:31:44Messieurs, messieurs, voyons.
00:31:53C'est une manière de faire la cour à une jeune fille ?
00:31:55Des beaux mecs comme vous ?
00:31:58Est-ce que vous ne préféreriez pas être des chics types, de braves types,
00:32:03et assurer la sécurité de vos concitoyens ?
00:32:06Vous n'aurez plus besoin de vous cacher pour casser des gueules à longueur de journée.
00:32:11Vous serez même payés pour ça.
00:32:14Ce n'est pas mieux, les gars.
00:32:19Regardez, vous allez comprendre.
00:32:22Imaginez que je suis un bico, et je jette un coup d'œil sur mademoiselle.
00:32:26Qu'est-ce que vous faites ?
00:32:26Eh, il n'y a pas de bico ici, hein !
00:32:28Eh, il n'y a personne qui la touche, hein !
00:32:29Eh bien, voilà !
00:32:30Vous avez tout compris, c'est exactement ce que je voulais.
00:32:33Mademoiselle, maintenant, pourra sortir tranquille.
00:32:36Et nous, on est des frères, maintenant.
00:32:38On se tutoie, hein !
00:32:39Arrête !
00:32:39Je vous engage, tous les deux.
00:32:41Eh, mais je n'ai pas du tout de raison pour que moi, je te dis tu à vous.
00:32:47Ah, c'est vrai, ça, hein !
00:32:48Pourquoi tu nous vous disais, on se dit tu ?
00:32:49Vous êtes de ma famille.
00:32:51Eh, écoute, voir, là !
00:32:52Moi, je te dis, je te dis tu à vous.
00:32:55Si je veux, veux moi !
00:32:57Merde, tu !
00:32:58Oui, eh, tu vous dises merde à nous.
00:33:01Pas peur, hein !
00:33:02Ils sont plus cons que les tulips, ces connards, là !
00:33:05Mais qu'est-ce que tu as dit, là ?
00:33:06Tu le répètes, le mot.
00:33:07Eh bien, voilà, c'est ça.
00:33:09Vous avez dit tu, les deux apôtres.
00:33:12C'est ce que je voulais.
00:33:13Elle est pas con.
00:33:14Eh ouais, on l'a dit, hein !
00:33:16Ça crêne les eaux !
00:33:18Allez, viens, petite.
00:33:19Viens, tout va bien.
00:33:23Au revoir, messieurs.
00:33:24À demain !
00:33:25C'est important, la première nuit, quand on arrive à Paris.
00:33:33Toi, au moins, elle te laissera un bon souvenir.
00:33:36Ouais, toi, t'es bien parti.
00:33:38Quelques instants encore, et notre ami Frédie, l'impresario des idoles, le roi du disque, notre maître à tous, va s'éteindre.
00:33:54Il a vécu dans la musique, oui, et c'est avec elle qu'il a décidé de partir.
00:34:00Comme il l'a demandé quand il sentira s'approcher son dernier soupir,
00:34:03Mademoiselle lancera sur cette chaîne...
00:34:06Un petit instant.
00:34:07Voilà.
00:34:08Mademoiselle lancera sur cette chaîne Crooner Forever,
00:34:11et c'est en écoutant ce chef-d'oeuvre des Sixties que notre ami partira pour l'autre monde.
00:34:17Ça va, mon frédie ?
00:34:20M'accroche.
00:34:22Mais je commence à avoir une petite fin.
00:34:25Je crois même qu'il va me venir un bon mot.
00:34:33La chaîne qui diffusera le chef-d'oeuvre des Sixties
00:34:45est une compacte X-507 à bloc laser et tête de lecture en alliage amorphe.
00:34:528700 francs seulement, t'as tout compris.
00:34:57J'ai vu Toto, il a de la bolivienne.
00:35:00Combien ?
00:35:01Je sais pas, j'ai pas demandé.
00:35:03Pourquoi ?
00:35:04Je m'en fous, j'ai pas envie de blader, j'ai envie de se pider.
00:35:07Alors pourquoi tu m'en parles ?
00:35:08Chut, chut, chut.
00:35:09Mademoiselle, enfin...
00:35:13Chut, vide.
00:35:20Nous voici nos parvenus au moment sublime et tragique
00:35:23où Freddy s'approche du générique de fin.
00:35:26Freddy va nous quitter.
00:35:31...
00:35:32...
00:35:33...
00:47:18Le seul pipecho qu'ils connaissent, c'est le confessionnal, tu vois.
00:47:22Oh, les malheureux.
00:47:24Les malheureux. Il y a des malheureux dans ce monde.
00:47:26Et ils sont où, ces malheureux, maintenant ?
00:47:28Tu vois, ils s'en vont.
00:47:41Voilà, c'est le Cirque Alfredo. Ils sont mignons, non ?
00:47:44Tu plaisantes, là ?
00:47:46Oh.
00:47:47Tu comptes pas faire rentrer tout ça chez moi ?
00:47:49Susten, sois humain !
00:47:51Ils sont tout mous, ils n'arrivent plus à se reproduire, ils baissent plus, ils sont tristes, regarde-les !
00:47:54Et alors, et alors, et alors ?
00:47:55Quel rapport avec mon cinéma, là ?
00:47:57Quand ils vont voir les saloperies sur ton écran, ça va leur remonter le moral,
00:48:00ils vont se réveiller tout d'un coup, ce soir à la ménagerie, ça va être du...
00:48:03Et s'ils me font ça, là, pendant l'entracte ?
00:48:05Alors, s'ils font ça pendant l'entracte ?
00:48:06Allez, vous amusez, regardez bien le film de Tonton Susten.
00:48:08Attends, attends, attends, attends, je vais pas avoir d'ennui, là.
00:48:10Non, je veux dire, ils ont 18 ans, je crois.
00:48:12Oui, oui, oui, oui.
00:48:13Chez nous, il y a un proverbe qui dit, les singes, ils sont plus intelligents que nous.
00:48:17Les blancs, ben, ils n'ont pas réussi à les faire travailler.
00:48:20Ouais, ouais, ouais, mais eux, ils bossent, eux, eux, ils bossent.
00:48:22D'ailleurs, au prix où ils ont payé au cercle, s'il te plaît, Susten, fais un effort.
00:48:27Mes pauvres petits malheureux, mes pauvres petits malheureux, mes pauvres petits...
00:48:34Allez, allez, mes petits, allez donc de ce pas prendre vos places.
00:48:38Ils auraient dû mettre des caleçons, c'est plus mode.
00:48:40Des caleçons pour venir ici, vous n'y pensez pas, autant aller au concert avec des boules qui est.
00:48:43Non, non, non, vous leur donnez des billets, s'il vous plaît.
00:48:45Euh, tarif étudiant, bien sûr. Viens avec moi, toi.
00:48:48Mes chers enfants, donnez-leur des billets.
00:48:51Tarif étudiant, bien sûr. Donnez-leur des billets au tarif étudiant, mes chers enfants.
00:48:56Mes chers enfants.
00:49:00Plus, Sophie Antoine, garde la cadence. Plus, Sophie Antoine, garde la cadence.
00:49:05Plus, Sophie, garde la cadence.
00:49:07Je... je vais crever.
00:49:10Je... je... je... je... je... je...
00:49:12Tu es néant. Mais t'as perdu que deux kilos hier. Faut que t'en perdes trois aujourd'hui.
00:49:16Viens de ma gueule. Je suis complètement déchargé.
00:49:20Un bébé d'Oarek, pendant la sécheresse.
00:49:24Normal, c'est ça la vie. Faut choisir entre sa figure et ses fesses.
00:49:28Surtout, au moment de s'asseoir.
00:49:30Tais-toi, mon chéri.
00:49:35Et moi... j'aurais voulu rester gros, moi.
00:49:39Enorme.
00:49:41À dix peu, obèse, graisseux. Je suis comme les ballons. Moi, faut que je gonfle pour être léger.
00:49:46Je suis la pastourelle, la jolie demoiselle des collines de...
00:49:51Pêche-toi. Avant la fin de l'année, faut que tu puisses entrer dans mon collant.
00:49:56Tu sais, en me faisant maigrir, tu élimines une race d'hommes indispensable.
00:50:01Car non seulement le monde a besoin de gros, mais aussi de flasques.
00:50:06Non, mon amour. Tout le monde doit être pareil. Au contraire. C'est ça, l'avenir.
00:50:12Ah bon ?
00:50:13Mais oui.
00:50:15Tu es sûre ?
00:50:16Certainement.
00:50:18Ah bon ?
00:50:24Soixante-huit. Soixante-neuf. Soixante-dix. On y aura jusqu'à cent.
00:50:30Douze.
00:50:32D'accord. Soixante-dix. Soixante-et-on.
00:50:36Soixante-douze. Tenez. Vous qui cherchez un régime.
00:50:45C'est fermé, hein ?
00:50:46Ici, jamais, monsieur.
00:50:48Salut.
00:50:49Salut.
00:50:50Il boit dans le noir.
00:50:52C'est pas la peine d'éclairer, il est aveugle.
00:50:54Ah ouais. Je suis chez un navarre, un bout de ficelle, un susmégo, quoi.
00:50:58Ça va pas, non ?
00:50:59C'est dommage, les rabbinches les adorent.
00:51:01Ouais. Ils ont bien de la chance. Qu'est-ce que vous prenez ?
00:51:04Deux demi.
00:51:06Oui.
00:51:08Moi, j'ai connu un milliardaire. Quand il a su qu'il allait crever, il a fait tout le département pour se trouver un cercueil d'occasion.
00:51:14Oui.
00:51:15Ah, on trouve des cercueils d'occasion ?
00:51:16Ma... Ma tante.
00:51:17Attendez, je...
00:51:18Ma tante.
00:51:19Quand elle recevait ses petits-neveux, elle leur donnait deux oeufs sur le plat pour trois.
00:51:24Alors, elle disait, prenez du blanc, prenez du jaune, servez-vous bien.
00:51:28Oh, mais que j'ai rien à foutre, quoi.
00:51:31Quoi ?
00:51:32Je dis, je n'en ai rien à foutre.
00:51:34Ah ouais. Vous êtes un rigolo.
00:51:38Qu'est-ce que je veux faire pour vous ?
00:51:40Rien, je vous remercie.
00:51:41Merci.
00:51:45Il n'y a pas autre chose qui vous ferait plaisir ?
00:51:48Si. Un vélo.
00:51:50Un vélo ?
00:51:51Oui. C'est toute ma vie le vélo.
00:51:53Si je n'avais plus, j'aurais été cohorts cycliste.
00:51:55Vous savez, les descentes, les virages, hein ? C'est bien comme ça, les virages ?
00:52:00Les virages, les applaudissements, la ligne d'arrivée.
00:52:03Hélas...
00:52:04Quoi hélas ?
00:52:05Ça va s'arranger, ça. Tout est possible.
00:52:07Non, non. Vous feriez ça pour moi ?
00:52:09Allez !
00:52:10Je vais voir enfin le cul sur une selle et les mains sur un guidon.
00:52:12On est en montagne. Mais alors, la haute montagne, les Alpes, les Pyrénées.
00:52:14Comment ça, les Pyrénées ?
00:52:15Il me faut du vent dans la forêt, là. Allez, allez, du vent, du vent.
00:52:18Du vent ?
00:52:20Les oiseaux sifflent dans la forêt.
00:52:22Alors, les oiseaux qui sifflent ? Vas-y, tu siffles.
00:52:24Ils sifflent.
00:52:26Non, mais non. Plus fort, plus clair.
00:52:28Enfin, les oiseaux, ils n'ont pas de tiroir qu'elles sont heureuses.
00:52:31Voilà. Très bien. Très bien.
00:52:34Il y a aussi un train qui passe.
00:52:35Là.
00:52:38Des pâturages.
00:52:39Il y a des vaches qui font...
00:52:43Il y a des chèvres.
00:52:44Et puis des chevaux.
00:52:46C'est presque pareil.
00:52:47Mais merde !
00:52:48Ils sont tous les gonfles.
00:52:49C'est pas grave, puissant jour où ?
00:52:50Là, un torrent dans les Alpes.
00:52:51Il y a un torrent pour monsieur, hein ?
00:52:53Je suis un homme neuf.
00:52:55Attention.
00:52:56Faux plats dans les sapins.
00:52:57Le soleil sent la raison.
00:52:59Mais vous avez vu du soleil sans dire quelque chose, quoi ?
00:53:01Si, si, si.
00:53:02Je l'entends, c'est le vent qui revient.
00:53:04Il a raison. Il y a du vent.
00:53:05Il a raison. Il y a du vent.
00:53:06Mais là, il y a du fond, nom de Dieu !
00:53:07Mais attends, mais attends, il y a du...
00:53:08Oui, oui. Il y a du vent qui est sur l'aseau, aussi.
00:53:10Il y a du vent qui est sur l'aseau, aussi.
00:53:12Il y a résine dans les...
00:53:13Dans les pas courants.
00:53:14Il y a des sapins dans les voiles.
00:53:16Là, il y a...
00:53:17Quoi ? Waouh !
00:53:18Quoi ?
00:53:19Quoi ?
00:53:20Quoi ?
00:53:21Quoi ?
00:53:22Quoi ?
00:53:23Quoi ?
00:53:24Quoi ?
00:53:25Tu tiens bien la ligne, comme ça, là.
00:53:26Encore un.
00:53:27T'appuies, t'appuies, t'appuies.
00:53:28Appuie sur les pédales.
00:53:29Voilà.
00:53:30Régèrement à gauche.
00:53:31Très...
00:53:32Non, non, non, pas d'un coup à gauche.
00:53:33Voilà.
00:53:34Là, tu vas avoir du goudron.
00:53:35Tu vas pouvoir foncer, là.
00:53:36Esprit !
00:53:37Allez, dis !
00:53:40Allez, vas-y, vas-y, vas-y, vas-y !
00:53:4252-14.
00:53:43Vas-y, accélère !
00:53:44Le sprint.
00:53:45Accélère, vas-y !
00:53:46Allez, allez, allez, le sprint !
00:53:48Bon, c'est bon !
00:53:49Voilà.
00:53:50Bon, c'est bon !
00:53:51Vas-y, attention !
00:53:53Ah !
00:53:54Ah !
00:53:55Ah !
00:53:57Non !
00:53:58Vous ne voyez pas que ça en aveugle, non ?
00:54:03Vaut mieux vérifier.
00:54:05Souvent, ils se déguisent.
00:54:10Ah !
00:54:11Ah !
00:54:12Ah !
00:54:13Ah !
00:54:14Ah !
00:54:15Ah !
00:54:16Saloperie de bordel de l'eau.
00:54:18En cuisine.
00:54:19Con de moteur.
00:54:20Moteur de con.
00:54:21Petite cuve, hein !
00:54:24Vous êtes choriste ?
00:54:26Non, je suis pressé.
00:54:28C'est...
00:54:29Le radiateur qui est en panne.
00:54:31Il faudrait que je trouve de l'eau.
00:54:33Il faudrait que je trouve de l'eau.
00:54:34Ah !
00:54:35L'eau.
00:54:36L'eau.
00:54:37Vous n'avez pas d'eau, non ?
00:54:40Ah non, pas avec moi, non.
00:54:42Évidemment.
00:54:43Quand on a besoin de quelque chose, on en est tous là.
00:54:48Ben si, j'oubliais.
00:54:50J'en ai.
00:54:51Ah, chic !
00:54:53Venez avec moi.
00:54:54L'eau, c'est un mystère.
00:54:58Il y a quelques années, un philosophe posa la question
00:55:01Combien faudrait-il de bœuf pour faire un courbouillon avec le lac de Genève ?
00:55:04Oh merde !
00:55:05Évidemment.
00:55:06Dépêchez-vous.
00:55:07Évidemment, ça ne vous intéresse pas.
00:55:12Dépêchez-vous, je vous en prie, j'ai encore deux messes et trois incinérations.
00:55:15Ça se fait beaucoup en ce moment, les incinérations.
00:55:17Les gens préfèrent le feu aux esticots.
00:55:19Oui, je ne comprends pas.
00:55:20Ces petites boîtes, on est quand même plus à l'aise dans un cercueil.
00:55:23Qu'est-ce que vous avez prévu ?
00:55:24Alors justement, ne me parlez pas de ces petites boîtes.
00:55:26Quand on les voit les unes à côté des autres, on se croirait dans une épicerie.
00:55:29Je ne veux pas finir dans une épicerie.
00:55:32Je comprends.
00:55:33Non.
00:55:34Je ne finirai pas dans une épicerie.
00:55:39C'est par là.
00:55:40Servez-vous.
00:55:47C'est très bien.
00:55:48C'est très bien.
00:55:49C'est très bien.
00:55:50Mais on va peut-être répéter un nouveau cantique.
00:55:58Un, deux, un, deux, trois, quatre.
00:56:02Je suis fou de joie.
00:56:03Le Seigneur est là depuis plus longtemps que moi.
00:56:06Il est le berger de la paix et du bonheur.
00:56:11Ouvrons notre coeur, prions le Seigneur.
00:56:14Chantons sa parole.
00:56:18Once again.
00:56:19One, two, one, two, three, four.
00:56:21Je suis fou de joie.
00:56:22Le Seigneur est là depuis plus longtemps que moi.
00:56:25Il est le berger de la paix et du voleur.
00:56:30Ouvrons notre coeur, prions le Seigneur.
00:56:33Chantons sa parole.
00:56:36Et encore une fois.
00:56:37Je suis fou de joie.
00:56:38Le Seigneur est là depuis plus longtemps que moi.
00:56:40De tes pilotes en témoin
00:56:42Il est le Belger, la paix et l'honneur
00:56:46Vous êtes de ce village ?
00:56:49Non.
00:56:50Alors vous êtes d'ailleurs ?
00:56:52Non plus.
00:56:54Depuis longtemps ?
00:56:56Toujours.
00:57:00Alors c'est lui qui vous envoie ?
00:57:02Il a quelque chose à me dire.
00:57:10Glou, glou, glou, glou.
00:57:28Je te prends les croûtons,
00:57:32Je te prends les lardons,
00:57:34L'espoir,
00:57:36Une nouvelle inouïe,
00:57:38Il revient sur terre.
00:57:40Vous dites ?
00:57:42Il revient.
00:57:44Les hommes vont enfin s'aimer.
00:57:46C'est magnifique, c'est la joie, le bonheur.
00:57:48C'est embrassons-nous,
00:57:50Il faut tous s'embrasser.
00:57:52Je me frappe la poitrine,
00:57:54Mais c'est pour vous dire d'entrer,
00:57:56Tout le monde peut entrer,
00:57:58Il y a de la place pour tout le monde,
00:58:00Je vous aime tous.
00:58:02Il vient de nouveau racheter les péchés du monde.
00:58:06Vu ce qui se passe aujourd'hui,
00:58:08La première fois, il a dû les revendre.
00:58:10Il était jeune.
00:58:1233 ans, il manquait d'expérience.
00:58:14Et pour la pub, il a trouvé un nouveau slogan ?
00:58:16Aimez-vous les uns les autres, c'est pas mal.
00:58:18Mais en 20 siècles, personne n'a trouvé le mode d'emploi.
00:58:20Vous cherchez du travail ?
00:58:22Merci.
00:58:23Vous ne voudriez pas faire partie des nouveaux apôtres ?
00:58:25Je recrute.
00:58:26Pourquoi pas ?
00:58:27Cette fois, il y aura-t-il des dames ?
00:58:29Une sainte Paulette, Lucette, Georgette, Jeannette, Pierrette ?
00:58:33Ah non, non, on ne peut pas aller jusque-là.
00:58:35Dommage.
00:58:36Décidément, vous ne changerez jamais.
00:58:38Ça risque d'être dur pour lui,
00:58:42Avec ces hommes qui ont acquis la liberté de parole.
00:58:44Rassurez-vous, ils ont acquis deux libertés d'un seul coup.
00:58:47La liberté de parole et la prudence de ne pas s'en servir.
00:58:50Allez, au revoir.
00:58:52On s'appelle ?
00:59:17C'est con, courir dans les rues.
00:59:20On vit toujours bien, mon fils.
00:59:26Comment elle va ?
00:59:27À son âge.
00:59:30Vous êtes médecin, vous ?
00:59:32Non, musicien.
00:59:33L'oreille.
00:59:34Chut, chut, chut.
00:59:36Comment elle va ?
00:59:38Ben, elle est morte.
00:59:40Enfin, à moins qu'elle ait le coeur de l'autre côté, elle est morte.
00:59:44J'espère qu'elle est célibataire.
00:59:46Quand on laisse personne derrière soi, c'est moins grave.
00:59:53Hé, tout de même ?
00:59:55Ben quoi ?
00:59:56Ça fera plaisir à sa famille ?
00:59:57Restons pas là.
00:59:58On va nous demander de témoigner.
00:59:59Hé, quand on commence à témoigner, t'as compris.
01:00:02Taisez-vous, on dirait qu'elle essaie de parler.
01:00:05Chut, chut, chut.
01:00:06Elle essaie de dire quelque chose.
01:00:11Ah oui.
01:00:12C'est une lumière.
01:00:14Ah, moi, si elle est morte, elle est pas morte.
01:00:16Mais si elle est morte, le coeur n'a plus.
01:00:17Mais ce qu'elle raconte, c'est ce qui se passe après la mort.
01:00:19C'est ça ce qu'elle est en train de voir.
01:00:20Mais taisez-vous, j'entends rien !
01:00:22Elle vient de prononcer distinctement
01:00:32et dire que ce n'était que ça
01:00:34et que personne n'y a jamais pensé.
01:00:36Qu'est-ce que vous avez dit ?
01:00:38Continuez.
01:00:39Il fait chaud là-bas ?
01:00:40Ça ressemble à quoi ?
01:00:41On est bien accueillis ?
01:00:42On sera peinards.
01:00:43On est entre nous ?
01:00:44Mais alors, qu'est-ce qui se passe ?
01:00:46Continue.
01:00:48Continue, il faut qu'on sache ça.
01:00:49Tout le monde veut savoir.
01:00:50Allez, continue.
01:00:51Elle parle plus.
01:00:53Mais comment ça, elle parle plus ?
01:00:55Elle parle plus.
01:00:56Elle parle plus.
01:00:57Elle parle plus.
01:00:58Elle parle plus.
01:00:59T'es arrivé.
01:01:00Elle a pas le droit tout à l'air.
01:01:01Elle a pas le droit tout à l'air.
01:01:02Elle a pas le droit tout à l'air.
01:01:03Elle a pas le droit tout à l'air.
01:01:12On vient de lui annoncer une bonne nouvelle.
01:01:14Il a un cancer de la vessie.
01:01:15Dans trois mois, il sera mort.
01:01:17J'ai passé toutes mes nuits dehors.
01:01:19Et être au cimetière, ça me changera pas beaucoup.
01:01:22C'est rigolo, le cancer de la vessie.
01:01:24On pisse toutes les cinq minutes.
01:01:27Moi, mon mec, l'année dernière, c'est comme ça qu'il a fait sa valise.
01:01:32Vous avez raison, ça recommence.
01:01:34Arrêtez-vous, s'il vous plaît.
01:01:35C'est très douce.
01:01:37C'est très douce.
01:01:38C'est trop con.
01:01:40Adieu, mesdemoiselles.
01:01:42Oh, c'est vraiment trop con.
01:01:43C'est trop con.
01:01:44C'est trop con.
01:01:47Oh, c'est vrai, c'est trop court.
01:01:54Ah, mais j'aime pas celui-là !
01:01:55Mais c'est pas franchi, c'est pour ça que c'est le cas.
01:01:58Ben non, il y a des enfants qui font ça.
01:01:59Mais ça, ça bougeait de plus près.
01:02:01Non, c'est pas grave, c'est pour y aller plus loin.
01:02:04À Bernard, petite ville de la Creuse, un homme couchait avec sa mère depuis 20 ans.
01:02:08Il a appris hier que cette femme n'était pas sa mère.
01:02:11Fou de douleur, il s'est suicidé.
01:02:14Ce document est légèrement flou,
01:02:15mais il est le seul qui nous soit parvenu de cette révolution africaine.
01:02:19Monsieur Makoto, bien connu pour ses comportements humanitaires,
01:02:22a été chassé du pouvoir et condamné à mort par un général sanguinaire qui lui succède.
01:02:40C'est le scoop de ma vie.
01:02:42Je suis le seul reporter européen ici.
01:02:44Et je serai le seul à filmer l'exécution.
01:02:45Avant de mourir,
01:02:48vous auriez une petite phrase historique.
01:02:51Oui.
01:02:53Je n'ai pas assez baisé dans ma vie.
01:02:55D'accord.
01:02:57Enfin, je ferais quand même,
01:02:58je meurs avec fierté pour ce peuple que j'ai tant aimé.
01:03:01D'accord !
01:03:01Mon général, mais...
01:03:05vermi !
01:03:05Un jour !
01:03:07A quelle heure a lieu l'exécution ?
01:03:11Elle n'a pas lieu aujourd'hui.
01:03:13C'est seulement en trois jours.
01:03:14Ah non, mais c'est pas possible.
01:03:15Non, venez voir.
01:03:16C'est pas possible.
01:03:17À Paris, au journal, on boucle demain matin.
01:03:20Il faut que j'apporte les photos par le premier avion.
01:03:21C'est un hebdomadaire, n'est-ce pas ?
01:03:23On publie un reportage de la semaine prochaine.
01:03:25Mais non, trop tard.
01:03:26Nos clients aiment les cadavres à condition qu'ils soient récents.
01:03:29Ils auraient l'impression qu'on leur vende surgelés.
01:03:31Ça se démode très vite, les macabres.
01:03:33Mais je ne vois pas ce que je peux faire.
01:03:34C'est dommage.
01:03:36Je vous aurais mis en valeur sur la photo.
01:03:38Il y a un journal qui tira un million d'exemplaires.
01:03:41Ah ouais.
01:03:42Ça en fait plaisir à ma femme, ça.
01:03:44On connaît beaucoup de gens à Paris.
01:03:47Mais je ne vois pas comment...
01:03:48Avancer l'exécution.
01:03:51Dans son cas, un jour ou deux de moins, ça n'a pas beaucoup d'importance.
01:03:55C'est vrai.
01:03:56Oui.
01:03:57D'accord.
01:03:57Malgré l'intervention courageuse du reporter de notre journal,
01:04:07Vincent Makoto a été lâchement exécuté.
01:04:09Pourquoi elle connoisse comme ça, celle-là ?
01:04:11C'est une pauvre.
01:04:13Connasse.
01:04:17Il y a six mois, Mme Plantier
01:04:19vivait dans la misère médiocre de sa banlieue.
01:04:23Il y a six mois, cette coquine a eu la bonne idée
01:04:26d'assassiner sa mère qui vivait dans ce Galta.
01:04:29Au début, elle a peur.
01:04:31Les journalistes la traquent, elle se croit déchue.
01:04:34Et puis, le juge la libère faute de preuve.
01:04:37Son sourire enfantin émeut tout le monde.
01:04:40Elle transforme son crime en un commerce
01:04:42et vont à prix d'or les photos de sa mère à la presse.
01:04:45Les magazines se l'arrachent.
01:04:47La souillon acquiert la séduction d'une star.
01:04:50Elle vit maintenant richement
01:04:52dans un appartement somptueux de Neuilly.
01:04:56Tu viens ?
01:05:00Dépêche-toi !
01:05:02Il faut qu'on aille au supermarché.
01:05:03Ils font des prix sur l'eau minérale.
01:05:07Tu viens ?
01:05:09Bien sûr, Maman.
01:05:12Tu viens !
01:05:13Tu viens !
01:05:24Tu viens !
01:05:25Tu vas !
01:05:27Tu viens !
01:05:28Tu viens
01:05:34...
01:05:36C'est parti.
01:06:06Oh, le bigot, eh !
01:06:09Je pense qu'il me met un con.
01:06:17Il y avait un con.
01:06:19Après, il raconte qu'on les exploite.
01:06:22Les exploiter ? Écoutez, moi, je vais vous dire quelque chose.
01:06:25Moi, j'étais en Algérie, j'avais une exploitation banale.
01:06:29600 millions de tonnes de bananes par an.
01:06:31Eh bien, croyez-moi, j'en ai jamais mangé une seule.
01:06:34On a beau dire, mais les Juifs, eux, au moins, ils sont travailleurs.
01:06:36Et ils ont quelque chose dans la tête.
01:06:38Dans la poche, oui, dans la poche.
01:06:40Regardez-moi cette porte, hein.
01:06:41Eh bien, c'est eux qui l'en fêtent.
01:06:43Et allez, maintenant, ça monte aux arbres.
01:07:07Merci.
01:07:11Merci.

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