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  • 06/05/2025
Avec Hélène Laubignat, présidente du bureau national de l'association des parents d'élèves de l'école libre (Apel)

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##SUD_RADIO_VOUS_EXPLIQUE-2025-05-06##

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Transcription
00:00Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:03Nous sommes avec Hélène Lobignac qui est présidente de l'association des parents d'élèves de l'école libre.
00:11Hélène Lobignac, bonjour.
00:13Bonjour monsieur.
00:14Vous représentez les parents d'élèves de l'école privée au sens large, qu'elle soit confessionnelle ou pas, on est bien d'accord ?
00:22Alors c'est l'enseignement libre sous contrat d'état en fait.
00:26Sous contrat d'état, voilà. Tous les établissements qui sont sous contrat d'état.
00:32Bien, que s'est-il passé à Aubervilliers, devant un établissement privé, Notre-Dame-des-Vertus ?
00:41Que s'est-il passé ? Eh bien, des parents d'élèves de la FCPE sont venus distribuer des tracts et parler aux parents.
00:51Dire quoi aux parents, Hélène Lobignac ?
00:55Alors écoutez, je pense que ces parents sont venus en fait montrer leur inquiétude auprès des parents de nos établissements.
01:05En fait, parce que c'est vrai qu'un territoire qui va voir fermer 13 classes, comme on l'annonce dans le public,
01:13c'est un signal d'alarme pour toute la communauté éducative et donc pour tous les parents.
01:18Pour tous les parents. Alors ces parents d'élèves du public sont venus essayer de convaincre les parents qui ont des élèves dans le privé
01:26de remettre les élèves du privé dans le public, si j'ai bien compris. C'est cela ?
01:32Apparemment, c'est ça. Mais écoutez, c'est un petit peu dommage parce que je crois qu'il ne doit pas y avoir de guerre entre le public et le privé.
01:41Voilà, c'est une exigence commune en fait pour nos enfants, c'est garantir à chaque enfant une éducation de qualité,
01:50où qu'il soit scolarisé, donc que ce soit d'un côté ou de l'autre, il n'y a pas de guerre à avoir entre l'un et l'autre.
01:55Il y a souvent des allers-retours d'ailleurs entre le public et le privé pour un enfant.
02:00Oui, très souvent. En fait, on dit que dans une famille, un enfant en général passe dans sa scolarité d'un établissement à un autre,
02:10en fonction de ce qu'il cherche de meilleur pour son enfant. Donc effectivement, les allers-retours se font.
02:17Évidemment, parce qu'il y a de très bons établissements publics, des établissements privés moins bons et inversement.
02:24Tout à fait, les deux sont complémentaires. Donc voilà, il n'y a pas aujourd'hui de familles qui veulent le mieux pour leurs enfants
02:34et donc vont à l'endroit où c'est le plus approprié avec un projet éducatif qui correspond à ce qu'elles recherchent pour leurs enfants.
02:40Mais certains dans le public disent, oui, dans le privé, d'accord, je mettrais bien mon enfant dans le privé,
02:47mais dans le privé, on sélectionne. C'est vrai ou pas ?
02:50Alors, c'est pas vrai. C'est pas vrai, je peux pas vous laisser dire ça parce que ça n'est pas le cas.
02:55Peut-être certains établissements le font-ils, mais l'école privée, sous contrat, c'est pas une école de riches en fait.
03:03C'est une école de la diversité qui accueille tout le monde, où des parents font cette liberté de choix
03:08de mettre leurs enfants dans un établissement qui correspond mieux à leurs attentes.
03:13– Oui, à leurs attentes. Bien. Merci beaucoup. Je souhaitais avoir votre commentaire sur cette petite affaire.
03:20C'est pas non plus une guerre scolaire déclenchée. Hélène Lobignard, merci beaucoup.
03:26Merci d'avoir été avec nous. Je voulais recevoir un prof d'histoire.
03:30Hervé, qui est prof d'histoire à la retraite. Pourquoi ?
03:32– Eh bien parce que Bruno Retailleau veut, pour qu'un étranger puisse être naturalisé,
03:39que cet étranger suive des cours d'histoire et passe un examen pour voir s'il connaît ou pas l'histoire de la France,
03:48le pays dans lequel il veut entrer, quand il veut acquérir la nationalité.
03:54Et nous sommes avec Hervé. Bonjour Hervé.
03:56– Bonjour. – Bonjour. Vous êtes favorable à cette idée de cours d'histoire,
04:01venu par Retailleau ? – Oui, totalement. D'autant plus que j'y pense régulièrement.
04:06Et que j'ai pensé, je me suis toujours demandé comment quelqu'un qui était véritablement étranger à la France
04:13pouvait s'insérer en regardant les images, les histoires.
04:18Et j'ai remarqué aussi qu'il y a une partie des populations qui étaient nouvellement arrivées,
04:21qui avaient des mœurs différentes et qui ne s'intéressaient pas,
04:25mais alors pas du tout, à l'histoire de leur commune, par exemple.
04:28– Oui. – Ils connaissaient dommage.
04:30Donc je me demande comment est-ce qu'on peut s'intégrer, si vous voulez,
04:33parce qu'il faut bien penser qu'une partie des populations nouvellement arrivées,
04:37ils ont leurs propres héros.
04:39Donc nous, il faut qu'on leur donne aussi de quoi nourrir leur imaginaire.
04:43– Oui, évidemment.
04:44– Oui. Donc je ne vois pas comment non plus on peut s'intégrer dans un pays
04:50– Dans un pays, il y a des paysages, il y a des monuments, il y a des histoires.
04:55Et donc il faut pouvoir faire sienne les paysages, la géographie, l'histoire dans lequel on est et dans lequel on va vivre.
05:04– Si j'ai bien compris, Hervé, la langue et l'histoire.
05:07– Ah ben la langue, c'est fondamental.
05:09– Oui, fondamental.
05:10– D'autant plus que, alors je n'ai pas vraiment compris, enfin si j'ai compris,
05:16mais Jean-Luc Mélenchon a dit qu'il y avait soi-disant une langue française.
05:21Vous voyez à quel niveau on en est arrivé.
05:23– Oui, oui, oui, mais enfin c'est du Jean-Luc Mélenchon ça, un peu tout craché.
05:27– Oui, mais enfin c'est à prendre au sérieux malgré tout,
05:30parce que le français c'est fondamental.
05:33– Oui, ça on est d'accord.
05:35– Merci Hervé, merci à vous, merci.

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