- 05/05/2025
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00:00Le carrefour de l'info sur Arabel
00:30Aquarelle, bonjour.
00:31Bonjour.
00:31Merci d'être avec nous sur Arabel.
00:33Alors, avant d'aller plus loin, peut-être nous parler d'Aquarelle,
00:35nous expliquer en quoi consiste concrètement le travail au sein de l'ASBL.
00:41Oui, merci de votre invitation.
00:42Avec plaisir.
00:43Alors, Aquarelle est donc une ASBL, comme vous l'avez dit,
00:47qui officie à l'intérieur de l'hôpital Saint-Pierre.
00:50Donc c'est un statut un petit peu particulier.
00:53Donc on est certes indépendante, mais on est vraiment rattachée à l'hôpital public.
00:56C'est très important pour nous.
00:58C'est une ASBL qui propose un accompagnement périnatal global.
01:03Donc comme sage-femme, évidemment.
01:05Donc on fait le suivi de la grossesse, les préparations à la naissance,
01:09et on accompagne jusqu'après la naissance, les visites à domicile, postpartum.
01:14Mais c'est plus que ça, parce qu'on travaille avec des femmes
01:16en situation de précarité administrative, financière.
01:19Donc c'est d'âmes qui ont des besoins vraiment multiples.
01:23Donc un suivi de grossesse, évidemment, classique d'une femme,
01:26mais avec un accompagnement un peu plus particulier,
01:28un peu plus axée sur le social pour des femmes qui ont des besoins divers et variés.
01:34Un petit oubli de ma part pour rappeler que nous sommes le 5 mai.
01:37C'est la journée mondiale des sages-femmes.
01:40On va parler un petit peu de Rachel Gourdin.
01:42Qui est-elle ? Qu'est-ce qui l'a motivée à devenir finalement sage-femme ?
01:47Alors, je suis sage-femme depuis une dizaine d'années,
01:51et je suis devenue sage-femme comme beaucoup de femmes après un premier enfant.
01:56Voilà.
01:56Après avoir pu bénéficier d'un premier accompagnement moi-même par une sage-femme
02:00qui m'a donné le goût de ce métier, que j'ai trouvé extraordinaire dans son accompagnement.
02:06Et voilà.
02:06Et c'est parce que j'ai trouvé que c'était un métier extrêmement féministe.
02:09Alors, quelle est justement la différence entre une sage-femme qui travaille à l'hôpital
02:13et une sage-femme en maison de naissance ou en SBL ?
02:18Alors, des fois, ça peut être les mêmes.
02:19Il y a pas mal de sage-femmes qui sont salariées à l'hôpital
02:23et qui sont indépendantes, complémentaires, à côté de ça.
02:26Donc, il y a vraiment une pluralité dans la profession de sage-femme.
02:30Il y a milliers de façons de l'exercer.
02:33Alors, quand vous êtes salariée à l'hôpital,
02:35ce qui est un petit peu plus confortable, il faut bien le dire, c'est le salaire.
02:38C'est un salaire.
02:39Vous êtes salariée et donc, vous n'êtes pas soumise au même tact qu'un indépendant.
02:44Il y a évidemment la régularité de votre salaire.
02:46Donc, ça aussi, ça peut être intéressant.
02:48Mais évidemment, c'est un peu plus compliqué dans le sens où vous avez des nuits à faire,
02:51des week-ends à faire, vous ne décidez pas de vos horaires.
02:54Et quand vous avez une vie de famille à côté, c'est un petit peu plus complexe.
02:57Quand vous êtes sage-femme indépendante, là, vous avez vos propres patientes.
03:01Et donc, vous avez peut-être une flexibilité,
03:04mais il faut être disponible au moment où elles ont besoin de vous,
03:07que ce soit aussi un dimanche ou une nuit pour un accouchement.
03:10Alors, vous avez parlé du travail à l'hôpital, justement.
03:13Comment se passe cette collaboration avec les médecins, les psychologues et tout ce qui est paramédical ?
03:19C'est hyper important.
03:21Vraiment, le travail de sage-femme, c'est en toute autonomie jusqu'à un certain point.
03:25Mais ça fait partie de ces professions et c'est extrêmement important de le saisir,
03:29qu'ils travaillent en collaboration avec plein d'autres métiers.
03:32Et c'est comme ça qu'on travaille correctement.
03:33Donc, quand on détecte de la pathologie, on va vers les médecins.
03:38Nous, nous sommes les gardiennes de la physiologie.
03:40C'est-à-dire qu'une sage-femme peut accompagner une grossesse, un accouchement et un postpartum
03:44quand il est eutossique, normal, physiologique.
03:48Quand on arrive dans de la pathologie, là, on passe le relais.
03:51Soit un gynécologue, un ou une gynécologue,
03:53soit un ou une pédiatre pour ce qui concerne l'enfant.
03:56Et puis après, comme vous le disiez, psychologue.
03:58En effet, ça vient remuer plein de choses, la grossesse ou le postpartum.
04:01Et donc, il faut savoir trouver des relais à côté
04:04et ne pas vouloir tout prendre sur ses épaules.
04:08Chacun son métier, chacun son travail.
04:09Il y a des gens qui...
04:10Ce sont des formations à part.
04:13Et donc, il est très important de pouvoir, en effet,
04:15avoir des liens et un réseau assez important.
04:19On a la chance de pouvoir travailler à Bruxelles
04:21qui a un maillage associatif extrêmement dense.
04:24Donc, profitons de ça.
04:26Alors, Rachel Gourdin, est-ce que vous avez observé, disons,
04:29une évolution dans les attentes des femmes
04:31que vous accompagnez tout au long de votre travail ces dernières années ?
04:35Est-ce qu'il y a une évolution ?
04:37Est-ce qu'elles demandent des choses particulières ?
04:39Est-ce qu'elles...
04:40Ou bien c'est toujours le même processus classique ?
04:43Alors, le processus, de façon physiologique, est le même.
04:48Hormonal est le même enjeu.
04:51Mécanique est le même enjeu.
04:53Après, il faut savoir que moi, je travaille beaucoup
04:54avec les femmes en situation de précarité.
04:56Oui, donc, si vous voulez, leurs attentes,
05:00elles les mettent souvent de côté.
05:02Et ce sont des dames qui ne s'écoutent pas beaucoup,
05:04qui n'écoutent pas beaucoup leurs propres besoins physiologiques,
05:07pas beaucoup leurs propres besoins psychiques,
05:09parce qu'elles sont tellement prises par d'autres nécessités
05:13qu'elles ne prennent pas le temps de vraiment beaucoup se déposer.
05:17Ce sont des femmes qui sont beaucoup dans l'urgence,
05:19beaucoup dans l'action.
05:20Il faut trouver des maisons, il faut trouver à manger,
05:22il faut y aller, il faut faire des démarches administratives.
05:26En ce qui concerne mon travail en dehors d'Aquarelle
05:29avec des dames le tout venant,
05:30des dames qui ont une mutuelle en ordre,
05:32et donc ça peut être toute une pluralité de femmes,
05:35je ne vois pas forcément une évolution.
05:37Les femmes lisent beaucoup de choses sur Internet,
05:39ça, je crois que ça se fait beaucoup,
05:42mais je ne trouve pas que ce soit une mauvaise chose.
05:44Au contraire, se renseigner, faire la part des choses, évidemment,
05:49mais avoir soi-même une envie d'aller découvrir
05:52et de comprendre les choses,
05:54et de ne pas être dépendant du savoir de la sage-femme,
05:56je trouve que c'est plutôt assez positif.
05:59Est-ce qu'il y a des aspects de votre métier
06:02que vous trouvez encore trop méconnus du grand public ?
06:06Alors, le grand public, oui, peut-être.
06:09C'est-à-dire que là, on voit quand même une différence
06:10entre les femmes qui sont très bien renseignées
06:12sur le rôle de la sage-femme,
06:14qui savent tout de suite, dès qu'elles apprennent leur grossesse,
06:17elles contactent une sage-femme pour avoir un suivi global,
06:21voire pour accoucher à la maison, en maison de naissance,
06:23ou même en plateau technique à l'hôpital avec une sage-femme,
06:26et qui prévoient déjà aussi la sage-femme,
06:28qui sera peut-être la même pour le postpartum,
06:31et puis les dames qui n'ont pas vraiment de connaissances là-dessus
06:34et qui se laissent un petit peu porter,
06:36et des dames qui se disent,
06:37bon, ben voilà, j'ai cru que c'était absolument le gynécologue
06:39qui devait être présent lors de l'accouchement,
06:42alors que c'est un coût un peu supplémentaire.
06:44Enfin voilà, des méconnaissances sur en fait la pluralité
06:47du suivi de la grossesse sur les préparations à la naissance.
06:52Combien de femmes ne bénéficient pas de préparations à la naissance
06:54parce qu'elles ne savent pas que ça existe ?
06:56Et donc ça, c'est un petit peu dommage,
06:58parce qu'il y a énormément de choses
07:00qui sont à la disposition des femmes et des couples,
07:02parce que je dis souvent les femmes,
07:03il ne faut pas oublier non plus les papas ou les deuxièmes mamans.
07:06Mais voilà, et les préparations à la naissance,
07:09c'est aussi s'autonomiser,
07:11c'est aussi apprendre sur son corps,
07:12c'est aussi être vachement plus actrice
07:14lors de l'enfantement et l'après.
07:18Donc c'est vraiment des ressources qu'il ne faut pas négliger
07:21et qui sont prises en charge par la Sécurité sociale.
07:24Il ne faut pas l'oublier.
07:25Vous avez évoqué il y a quelques instants
07:27les femmes en grande difficulté.
07:29Justement, comment l'ASB, l'Aquarelle,
07:31s'adapte aux besoins de ces femmes
07:33en situation de précarité ou de grande vulnérabilité ?
07:36Eh bien, je suis contente que vous employiez le terme
07:38comment est-ce que l'association s'adapte ?
07:41Parce que c'est ça, en fait. Nous, nous adaptons
07:43à leurs besoins à elles. Et on essaye de ne pas inverser ça.
07:46Parce que c'est souvent ce qu'on demande aux gens
07:47en situation de précarité, c'est qu'ils s'adaptent.
07:50C'est à eux de faire toujours des efforts.
07:52Donc, en effet,
07:54ce qu'on fait,
07:55c'est qu'on prend le temps.
07:56C'est qu'on ne calcule jamais.
07:58On a plus de temps dans nos consultations prénatales
08:01à l'hôpital Saint-Pierre.
08:02On a plus de temps pour les patients aquarelles.
08:04Sur une consultation ordinaire,
08:07nos consultations à nous, aquarelles,
08:08on a 15 minutes de plus par patiente.
08:12Vous voyez, déjà, il y a une adaptation
08:14au niveau de la structure hospitalière.
08:16On fait des préparations à la naissance individuelles,
08:19où là, c'est facilement une heure, une heure et demie.
08:21On n'est pas prise par le temps.
08:22Ça, c'est déjà extrêmement important.
08:24C'est un luxe.
08:25C'est un luxe, mais il faut le garder.
08:27On a une assistante sociale
08:29qui est salariée par la SBL.
08:31Vous voyez, donc, c'est vraiment
08:32et qui ne travaille qu'avec les patientes d'aquarelles,
08:35avec un accompagnement, du coup,
08:37extrêmement individualisé sur leurs besoins.
08:40Parce que quand vous êtes en situation
08:41de précarité administrative,
08:43en fait, comme je le disais tout à l'heure,
08:45ça vous prend énormément de votre énergie.
08:52Et que vous avez du mal à vous projeter
08:54dans l'arrivée d'un enfant.
08:55Et donc, le fait d'avoir quelqu'un
08:57qui vous accompagne aussi,
08:58dont c'est le métier, encore une fois,
09:00une spécialiste de ça,
09:01qui vous accompagne dans vos démarches,
09:03vraiment de manière individualisée,
09:05ça peut, en effet,
09:07on peut trouver des solutions déjà
09:08pendant la grossesse.
09:10Et il y a très souvent une amélioration notable,
09:13même dans le statut administratif de nos patientes.
09:15Et ça, ça joue justement sur la santé psychique
09:18et donc aussi sur l'accueil de l'enfant.
09:21Est-ce que vous travaillez avec des familles migrantes
09:23ou en situation irrégulière ?
09:25Est-ce que vous trouvez des difficultés,
09:27je pense, ou l'obstacle de la langue ?
09:29Toutes nos femmes sont justement
09:31en situation administrative, donc irrégulière.
09:33Donc, en effet, elles sont sans papier.
09:34Certaines sont en demande d'asile.
09:37Donc, techniquement,
09:38elles ne sont pas en situation irrégulière.
09:40Elles sont en cours de procédure.
09:42La barrière de la langue,
09:43c'est très fréquent et c'est marrant.
09:44C'est une question qu'on nous pose beaucoup.
09:46Alors qu'entre nous,
09:47ce n'est pas vraiment la plus grande barrière.
09:50Ce n'est pas le facteur de vulnérabilité
09:52le plus important pour nous.
09:54On se débrouille.
09:55On travaille avec des interprètes.
09:57On parle plusieurs langues chacune.
10:00Donc voilà, si c'est l'espagnol ou l'anglais,
10:01on peut tout à fait communiquer directement
10:04avec la patiente.
10:05Et sinon, évidemment,
10:06on utilise nos téléphones portables
10:08et les applications qui se trouvent dessus.
10:11Après, il est vrai que c'est beaucoup plus confortable
10:13d'être avec des médiateurs interculturels
10:15qui font un travail extraordinaire.
10:17Il y en a plusieurs à Saint-Pierre.
10:19Ça, c'est vraiment...
10:20On parlait de temps avec les gens.
10:21D'avoir un médiateur interculturel
10:23avec une patiente,
10:24ça aussi, ça change vraiment la donne.
10:26Ça change vraiment la donne.
10:27Alors, je vais poser une question
10:29et on imagine déjà la réponse,
10:31mais je la pose quand même.
10:32Est-ce que vous avez suffisamment de moyens
10:34humains et financiers
10:35pour répondre à la demande croissante
10:37de vos services ?
10:38Alors, peut-être que la réponse
10:40va vous surprendre.
10:41À Aquarelle,
10:42on a plutôt finalement
10:44une position privilégiée
10:46parce qu'on a de l'argent
10:47par notre principal bailleur
10:49qui est l'ON.
10:50Nos salaires sont pris en charge
10:51par l'hôpital Saint-Pierre,
10:54mais on a heureusement
10:55cet argent de l'ON
10:56qui nous permet
10:59de louer un local,
11:02de salarier justement
11:03notre assistante sociale
11:04et une aide administrative,
11:06de pouvoir acheter des médicaments
11:07quand c'est nécessaire.
11:08Voilà, tout ça fait
11:09qu'on peut travailler correctement
11:11et ça, je sais que c'est assez rare,
11:13mais je le dis,
11:13en tant qu'ASPL,
11:14nous travaillons correctement
11:15auprès des femmes
11:16grâce à cet argent-là.
11:17C'est une merde de la guerre.
11:18Après, à l'hôpital public,
11:20ça, c'est un autre souci,
11:22évidemment.
11:23Et donc,
11:24on a très très peur aussi
11:25de ce qui se passe
11:26chez nos voisins,
11:27les Français.
11:28On voit bien que ça recule
11:29et on voit bien
11:30que ça marche
11:31de moins en moins bien
11:31et qu'il y a un moment donné
11:34où les salariés,
11:35les professionnels
11:36tiennent, tiennent, tiennent
11:37et puis ils commencent à craquer.
11:39Et puis après,
11:39évidemment,
11:40les digues lâchent
11:41et puis on voit le résultat
11:42chez les patients.
11:44Et les patients,
11:44c'est tout le monde.
11:46C'est tout le monde.
11:46Là, on parle de la santé
11:47des femmes
11:48dans la grossesse.
11:50Donc, ça concerne quand même
11:51facilement
11:52la moitié de la population
11:54de la Belgique
11:54à un moment donné
11:55de son existence.
11:57Donc, c'est quand même
11:57très très généralisé.
11:59Et on sait très bien
12:00si on maltraite
12:01les femmes
12:02lors de la grossesse,
12:04lors de l'accouchement
12:05et en post-partum,
12:06ça a un impact délétère
12:07pendant vraiment
12:09très très longtemps
12:09sur les femmes
12:10mais sur les enfants à venir.
12:11Sur les enfants à venir,
12:12c'est les générations futures.
12:14Donc, c'est extrêmement important
12:15de vraiment respecter
12:17la mère et l'enfant.
12:19Voilà.
12:19Que ce soit
12:20pendant tout ce processus
12:21qui est quand même
12:21assez sensible.
12:24Il y a des gens
12:24qui peuvent craquer.
12:26La dépression du post-partum,
12:28ce n'est pas une vue de l'esprit.
12:30Il faut savoir
12:30que ça reste quand même
12:31les dépressions
12:33et même les suicides
12:35chez les femmes
12:36en post-partum
12:37sont extrêmement importants.
12:39Cela nous amène aussi
12:40donc à parler,
12:41vous me tournez de la perche
12:42quelque part,
12:42des politiques de santé publique,
12:44justement les variations
12:45de toutes ces politiques
12:46de santé chez nous.
12:47Est-ce que tout cela
12:48a un impact
12:48sur votre pratique professionnelle ?
12:51Ça a un impact
12:52pour l'instant
12:54pas directement
12:55parce qu'encore une fois
12:56on a peut-être
12:56cette protection-là.
12:57J'espère que je tiendrai
12:58ce discours
12:59pendant quelques années.
13:01Mais par contre
13:02on a l'impact
13:03évidemment
13:03avec les collaborations
13:05qu'on a à l'extérieur.
13:07Comme je vous le disais
13:07on travaille avec
13:08énormément de monde.
13:09C'est une situation
13:11des populations
13:12très fragilisées
13:13donc on a besoin
13:14d'avoir plein d'intervenants
13:15très très différents.
13:16Et on voit
13:16des associations
13:17avec lesquelles on travaillait
13:18que ce soit des juristes,
13:20que ce soit
13:21des colis alimentaires,
13:22que ce soit les CPS.
13:24Ça aussi on l'oublie beaucoup.
13:26Ce ne sont pas des ASBL
13:26mais les CPS
13:27sont très très impactés.
13:29Ils ne sont pas assez nombreux.
13:30Ils ont beaucoup trop de gens
13:31dans leur portefeuille
13:32de bénéficiaires
13:33et donc ils ne sont pas
13:34du tout disponibles
13:35pour répondre
13:36à toutes les demandes.
13:37Et donc on voit
13:38en fait les effets délétères
13:40sur les autres collaborations
13:42qu'on a
13:42et donc forcément
13:43ça a un impact
13:44sur les femmes
13:45avec qui on travaille.
13:46Un autre exemple
13:47là qui me vient en tête,
13:50le service
13:51d'aide à la jeunesse
13:52voilà aussi
13:53quand on a besoin d'eux
13:54ils croulent
13:55sous les dossiers
13:56ils ne peuvent pas répondre.
13:57On parlait
13:58des traductions aussi
13:59le CETIS aussi
14:00voilà donc c'est vrai
14:01qu'à rebours
14:02ça vient toucher
14:03un peu tout le monde
14:04pas directement
14:04voilà
14:05vous avez la santé
14:06vous parlez des psychologues
14:07c'est très difficile
14:08d'obtenir aussi
14:09des rendez-vous
14:10c'est souvent des rendez-vous
14:12qu'on demande en urgence
14:13évidemment
14:14c'est pas pour dans 4 mois
14:16qu'il faut le rendez-vous
14:17c'est maintenant
14:17pareil pour
14:19voilà les psychologues
14:21des enfants
14:21ça aussi
14:22c'est très très fréquent
14:23donc c'est
14:24j'ai l'impression
14:24que les gens veulent
14:26qu'il y a une vraie volonté
14:28de bien faire les choses
14:29de la part
14:29des travailleurs
14:31mais qu'en effet
14:32les moyens ne suivent pas
14:33alors une dernière question
14:34peut-être avant de nous quitter
14:35comme tout est lié
14:37directement
14:38ou indirectement
14:39à la sphère politique
14:40si vous avez
14:41un message
14:42à faire passer
14:43à nos décideurs politiques
14:44justement
14:44quel serait ce message
14:46pour améliorer
14:47les soins
14:47périnataux
14:48chez nous
14:49ici en Belgique
14:50de les vraiment
14:52de les mettre au centre
14:53justement
14:54des politiques
14:54de santé
14:55que c'est vraiment
14:56pas anodin
14:57c'est vrai qu'on est
14:58dans quelque chose
14:58d'un peu particulier
14:59parce que c'est de la
15:00on est dans de la physiologie
15:01très souvent
15:02mais c'est là où justement
15:03peut se jouer
15:04ou se déjouer
15:05des problématiques futures
15:07et donc c'est vraiment
15:08vraiment
15:09de l'argent
15:10qu'il faut mettre
15:11à ce moment-là
15:11pour s'éviter
15:12finalement
15:13de l'argent
15:14bien plus tard
15:15et donc c'est de la prévention
15:17en fait
15:17c'est vraiment ça
15:18et il faut avoir cette idée
15:20qu'il vaut mieux
15:20voilà
15:21prévenir
15:22que guérir
15:23donc autant vraiment
15:24mettre en place
15:25des structures
15:26très délocalisées
15:27l'hôpital public
15:28c'est extrêmement important
15:29mais mettre en place
15:30voilà
15:30privilégier aussi
15:31l'ONN
15:31les consultations de quartier
15:33des petites structures
15:33très proches des familles
15:35très réactives
15:36très mobiles
15:37qui peuvent être
15:38vraiment beaucoup plus
15:39facilement accessibles
15:40pour ces femmes
15:41qui ne doivent pas
15:42aller traverser la ville
15:43pour aller trouver
15:43un grand hôpital
15:44qui peut en plus
15:45faire assez peur
15:46parce qu'il y a la langue
15:47parce qu'elles ne connaissent pas
15:48parce qu'il y a beaucoup de monde
15:49alors que des petites structures
15:50assez proches des habitations
15:52dans chaque quartier
15:53voilà
15:54type maison médicale
15:55c'est ça
15:55voilà exactement
15:56ça c'est vraiment
15:57où les gens
15:58se sentent en sécurité
15:59et où on rassemble
16:01aussi les professionnels
16:02c'est une solution
16:03c'est une solution
16:04c'est la conclusion
16:05de Rachel Gourdin
16:06je rappelle que vous êtes
16:07sage-femme
16:08à l'ASBL Aquarelle
16:09vous étiez avec nous
16:10à l'occasion
16:11de ce 5 mai
16:12je rappelle que c'est
16:12la journée mondiale
16:13des sages-femmes
16:14et bien évidemment
16:15il ne faut pas attendre
16:16le 5 mai
16:16pour parler de cette problématique
16:18merci d'avoir été avec nous
16:19merci de votre invitation
16:20avec plaisir
16:20on se retrouve dans quelques instants
16:21pour la suite
16:22de votre carrefour de l'info
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