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Wokisme : «Nous sommes des suppôts de Trump et de Poutine» selon les détracteurs d'Emmanuelle Hénin, co-auteur de l’ouvrage «Face à l’Obscurantisme woke»
Europe 1
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03/05/2025
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News
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00:00
Il est 19h17 sur Europe 1, Emmanuel Hénin, bonsoir.
00:04
Bonsoir.
00:05
Vous êtes professeur de littérature à la Sorbonne et co-auteur de l'ouvrage Face à l'obscurantisme woke.
00:11
Merci d'être là dans ce studio, on voulait en parler avec vous, c'est absolument passionnant cet ouvrage.
00:15
Je vais expliquer aux auditeurs d'Europe 1 de quoi il s'agit.
00:19
Vous venez de sortir ce livre qui s'intitule Face à l'obscurantisme woke,
00:23
qui rassemble 26 auteurs, dont une grande partie de ces auteurs sont des chercheurs avec une forte légitimité académique.
00:33
Je le précise, c'est un livre qui dérange, puisque votre éditeur a reçu des pressions médiatiques,
00:39
même en interne, pour que ce livre ne sorte pas.
00:42
Il fait l'objet de critiques, la sortie a été déprogrammée avant finalement de sortir le 30 avril.
00:49
Je crois même que les locaux de la maison d'édition ont été tagués par des militants d'extrême gauche le 1er mai,
00:55
avec comme inscription contre la propagande fasciste nommée.
00:59
Bon alors, expliquez-nous, pour les auditeurs d'Europe 1, d'abord, pourquoi cet ouvrage que vous avez co-écrit
01:06
avec Xavier Laurent Salvador et Pierre Vermeeren, pourquoi dérange-t-il autant selon vous ?
01:14
Alors, il dérange parce que nos adversaires, finalement, entendent se garder la totalité du champ universitaire.
01:21
La totalité, ils revendaient finalement l'exclusivité de la parole.
01:25
Et donc, alors qu'il paraît des dizaines de milliers de livres, y compris au PUF,
01:29
que sur des thématiques « woke », entre guillemets,
01:32
eh bien, l'apparition d'un seul contre eux leur semble insupportable.
01:37
Pourquoi ? Parce que c'est la légitimité universitaire qui nous conteste.
01:40
Pour nous, nous sommes des agitateurs, et ils ont une lecture complètement complotiste.
01:44
Qu'est-ce que nous sommes finalement ? Des suppôts de Trump et des suppôts de Poutine.
01:48
Et on a eu beau écrire des tribunes pour dire que Poutine et Trump, finalement,
01:52
faisaient à peu près la même chose que les « woke », c'est-à-dire une police de la pensée,
01:55
interdire des chercheurs, etc., annuler des conférences.
01:58
Non, il n'y a rien à faire. On est pro-Poutine.
02:00
Et le grand mot qui revient dans la bouche de nos adversaires, c'est le mot magique, c'est « agenda politique ».
02:04
Si nous avons écrit ça, c'est pour un agenda politique.
02:06
C'est pour faire gagner l'extrême droite.
02:08
Ah bah évidemment, bien sûr, évidemment.
02:11
Emmanuel Hénin, est-ce que vous pouvez expliquer à nos auditeurs d'Europe 1 ce qu'est exactement le « woke »isme ?
02:17
On va parler après de son infiltration, l'infiltration de cette pensée dans les institutions les plus prestigieuses de France.
02:24
On parle du Collège de France, notamment la Sorbonne également.
02:28
C'est quoi le « woke »isme, la pensée « woke » qui est distillée dans ces universités françaises ?
02:33
Alors, on nous dit que le « woke »isme n'existe pas, mais en même temps, on nous dit que c'est génial.
02:36
Et soyons « woke ». Il y a un ouvrage qui vient sortir.
02:38
Moi, ça m'est égal qu'on appelle ça autrement.
02:40
En fait, ce n'est pas la question du mot.
02:43
« Woke », ça vient d'un terme qui, au départ, était utilisé positivement.
02:47
Ça veut dire « réveil », « éveillé ».
02:48
C'était utilisé par les Nord-Américains au moment du mouvement des droits civiques.
02:52
Parce qu'il y avait une ségrégation terrible, je le rappelle, aux États-Unis.
02:54
Et ça a été repris au moment de l'affaire George Floyd, toujours dans un sens positif.
02:59
Et depuis, ça sert à désigner, tout simplement, l'éveil aux discriminations, de leur point de vue,
03:07
ce qui en soit, évidemment, absolument incontestable et tout à fait louable.
03:11
Oui, mais vous êtes contre toute forme de discrimination, on est d'accord, la Magdalena ?
03:14
Je précise que nous sommes irracistes, on le précise quand même, parce qu'on nous fait aussi des faux procès,
03:20
c'est que le wokisme, c'est réuni toute une série de studies, d'études, en fait,
03:27
de lectures du monde en termes d'oppression, de domination, et surtout de domination cachée.
03:33
C'est-à-dire que, selon ces études-là, la domination est d'autant plus forte qu'elle est cachée.
03:38
Je vous explique, par exemple, la police est raciste, la femme est dominée,
03:44
la France vit sous le régime du patriarcat le plus terrible.
03:48
Et donc, qu'est-ce que ça donne dans les études ?
03:51
Ça donne que, par exemple, si les juifs ont 30% des prix Nobel, c'est parce qu'ils sont,
03:56
c'est la domination, c'est parce qu'ils sont colonialistes.
03:58
Si les asiatiques ont de meilleurs résultats que tous les autres, c'est parce qu'ils sont colonialistes.
04:01
Donc les woks sont antisémites ?
04:03
Attendez, alors ça souvent, ça oui, bien sûr, parce qu'il y a l'islamo-wok, on pourra en reparler.
04:09
Mais, par exemple, s'il y a plus d'hommes que de femmes dans les carrières scientifiques,
04:13
c'est forcément parce que les femmes sont opprimées.
04:15
Et ce n'est pas parce que ça les intéresse moins, parce que leurs cerveaux font qu'elles s'intéressent moins en matière scientifique,
04:19
c'est forcément qu'on les empêche.
04:21
Alors moi, je demande, pourquoi est-ce qu'il y a si peu de femmes éboueurs ?
04:24
Pourquoi est-ce que le mot éboueuse n'est pas plus répandu ?
04:26
C'est sans doute parce que les femmes sont discriminées.
04:27
Pourquoi est-ce qu'il y a si peu de femmes en prison ?
04:29
Elles sont discriminées, mettons donc les femmes en prison, mettons-les à ramasser les poubelles.
04:32
Et là, ce sera vraiment l'égalité.
04:34
D'accord. Et pourquoi il y a peu d'hommes sages-femmes, par exemple ?
04:36
Voilà.
04:37
Dans le sens inverse ?
04:37
Exactement.
04:38
Non mais c'est vrai.
04:38
Non mais voilà, donc tout est discriminé.
04:40
Vous voyez toutes les...
04:41
Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de nature.
04:42
Il n'y a pas de nature, donc.
04:43
Comme il n'y a pas de nature, ni de la femme, ni de l'homme, ce n'est que discrimination.
04:47
On a compris.
04:48
Alors effectivement, vous le développez dans votre ouvrage, vous développez aussi le fait,
04:53
et vous dites que ce courant de pensée, et on va en revenir à l'appel qu'a lancé Emmanuel Macron,
04:59
à tous les universitaires qui partent d'Harvard, notamment chassés par la pensée que veut imposer Donald Trump,
05:05
leur a ouvert les bras en disant, venez en France.
05:08
Et vous avez peur, effectivement, que du coup, la pensée wokiste se développe davantage dans nos universités.
05:12
Mais qu'est-ce qui vous permet de dire aujourd'hui que des institutions comme le Collège de France,
05:16
ou la Sorbonne, pour ne citer qu'elle, disent-ils, propagent cette pensée aux étudiants ?
05:22
Alors bon, d'une part, je ne mets pas en cause la totalité des collègues, la totalité des chercheurs,
05:26
mais il faut toujours le préciser.
05:28
Simplement, parce que les mots-clés, c'est une pensée par mots-clés,
05:31
et ces mots-clés, par exemple, le racialisme, la domination blanche, que sais-je,
05:35
la fluidité de genre aussi, toutes les théories du genre,
05:39
sont de plus en plus présentes dans les colloques, dans les cours, dans les séminaires,
05:43
et que j'ai assez souvent des pleins d'étudiants qui me disent,
05:46
mais on n'en peut plus de cette pensée unique.
05:48
Pourquoi ? Parce que c'est une pensée, il faut bien comprendre que c'est une pensée
05:51
qui repose sur une croyance, sur des croyances.
05:55
Exemple, et des croyances qui sont de type religieux.
05:59
D'ailleurs, wok, c'est aussi un mot religieux, ça renvoie au grand réveil protestant du XIXe siècle.
06:03
Croyance, parce que quand vous faites des études de genre,
06:05
il faut commencer par croire que le sexe n'existe pas,
06:08
que le sexe est un spectre, comme le dit le formulaire du planning familial.
06:13
Le planning familial dit, il est scientifiquement prouvé que le sexe n'existe pas.
06:17
Ah bon ?
06:17
D'accord ?
06:18
Oui, scientifiquement prouvé, je ne sais pas comment, j'aimerais...
06:20
Non mais alors, il est scientifiquement...
06:21
Voilà. Vive les sciences, on va dire, vive les sciences.
06:24
Deuxième exemple.
06:25
Pour faire des études décoloniales, il faut être convaincu que la France,
06:29
non pas a été coloniale, ce que personne ne nie,
06:31
non pas a fait des erreurs et des fautes et des crimes dans son passé colonial,
06:34
ce que personne ne nie,
06:35
mais qu'elle est aujourd'hui intrinsèquement coloniale,
06:39
à l'intérieur même de ses ressortissants.
06:42
Non mais c'est incroyable, mais comment cette pensée,
06:43
mais je voudrais comprendre comment cette pensée,
06:45
peut comme ça, être diffusée dans les facultés françaises,
06:50
et pas que d'ailleurs, c'est mondial,
06:51
mais dans nos universités françaises.
06:54
Alors, tout simplement parce que c'est l'idéologie officielle de l'Occident.
06:57
C'est-à-dire qu'on la retrouve à tous les niveaux.
06:59
Mais qui a décidé ça ?
07:00
Eh bien, des poignées de militants, mais très actifs, très efficaces.
07:02
Alors, je vais vous donner un exemple.
07:04
Les principes de Jogarta.
07:06
29 militants du genre se réunissent sur une plage en 2006
07:12
et décident, on va promouvoir l'autodétermination du genre.
07:15
C'est-à-dire que chacun puisse se dire, d'une minute à l'autre,
07:18
je suis un homme ou je suis une femme,
07:19
décidée sur sa propre volonté.
07:21
Ensuite, ils font...
07:21
Attendez, je continue.
07:22
En 2006, on parle de 29 personnes.
07:26
29 personnes qui vont ensuite travailler les institutions,
07:28
ils vont être entendues à l'ONU.
07:29
Et maintenant, c'est l'idéologie mondiale.
07:31
C'est-à-dire que dans tous les pays de l'Occident,
07:33
c'est ce que pense l'Europe.
07:33
Qui est derrière ?
07:34
Regardez la fille d'identité.
07:36
C'est pas 29 personnes qui se retrouvent sur une plage.
07:38
Regardez-la.
07:39
Regardez la fille d'identité,
07:41
les papiers d'identité.
07:42
Il y a écrit genre et non plus sexe.
07:44
Mais je sais.
07:44
Vous ne voyez plus sexe du part.
07:45
Oui, oui, c'est vrai.
07:46
Le genre est un cache-sexe.
07:48
Cachez ce sexe que je ne saurais voir.
07:49
Oui, exactement.
07:50
Moi, ça me dépasse un peu.
07:51
Je ne sais pas.
07:52
Les auditeurs d'Europe, peut-être aussi.
07:52
Non, je ne dis pas que ces 29 personnes,
07:54
ce serait complètement complotiste.
07:55
Non, mais sûr.
07:55
Mais qui est derrière cette pensée walkie, c'est Emmanuel ?
07:58
Est-ce que vous avez identifié qui ?
08:00
Tous les gens qui veulent se donner bonne conscience à peu de frais.
08:03
Pourquoi à peu de frais ?
08:04
Parce que ces chercheurs-là, pour la plus...
08:06
Il y a des lobbies qui sont puissants.
08:08
Ah bah oui, il y a des lobbies extrêmement financées.
08:10
Par exemple, à la communauté européenne.
08:12
Mais par qui les finance ?
08:12
Ah bah à l'UE.
08:13
Je peux dire que c'est des millions de millions.
08:15
Parce qu'alors que nous, dans nos universités,
08:17
pour faire de la recherche fondamentale,
08:19
nous avons du style 15 000 euros pour 50 personnes par an.
08:21
Oui, d'accord.
08:22
Eh bien, la communauté européenne, elle,
08:24
donne 3 millions, 2 millions, 4 millions par an, par chercheur.
08:28
Oui, mais d'accord.
08:28
Si vous vous engagez sur ces thématiques.
08:29
Entre les 29 personnes qui sont sur une plage
08:31
et l'Union Européenne qui donne des millions,
08:34
mais il y a un lien.
08:36
Oui, le lien, c'est la culpabilité.
08:37
Mais de quoi la culpabilité des hommes ou des femmes ?
08:40
Eh bien, les hommes qui doivent faire leur examen de conscience
08:42
parce qu'en fait, ils ont été masculinistes
08:44
et ils ont été misogynes.
08:45
Les blancs qui ont été racistes, etc.
08:49
Et puis aussi, du coup, ça devient une opportunité.
08:52
Bon, je vais prendre un exemple de quelqu'un
08:53
qui est très appréciable par ailleurs,
08:54
Pape Ndiaye.
08:55
Bon, mais voilà.
08:56
L'ancien ministre de l'Éducation nationale.
08:58
L'ancien ministre de l'Éducation nationale.
08:59
Comment est-ce qu'il a fait carrière ?
09:01
Oui, qu'il a laissé une grande trace.
09:02
Jules Torres, vous êtes taquière, je vous en dis.
09:04
C'est un produit de la méritocratie républicaine
09:06
puisque c'est...
09:07
Voilà, il a vécu à Anthony dans son enfance.
09:09
Il a réussi brillamment l'ENS
09:11
grâce à l'école et au collège français.
09:12
Très bien.
09:13
Oh, bravo, l'Assemblée sociale fonctionne en France, on le rappelle.
09:14
Il est allé étudier quelques années aux Etats-Unis
09:18
et là, il faisait une thèse sur la pétrochimie à l'époque.
09:23
Et il a été à une réunion antiraciste
09:26
et là, il a eu la révélation de sa vie.
09:28
C'est qu'en fait, il était noir
09:29
et que toute sa vie,
09:30
c'est-à-dire les 25 ans précédents,
09:31
il avait été victime de racisme.
09:33
Il ne le savait pas.
09:34
Et à partir de là, il a enfourché ce combat.
09:35
Mais simplement, après une première thèse sur la pétrochimie
09:38
dont personne n'a entendu parler,
09:39
il a fait un deuxième ouvrage,
09:40
son habilitation,
09:42
sur le racisme, les discriminations.
09:44
Et là, tout à coup,
09:45
il a été très connu,
09:46
il a été directeur du musée, etc.
09:50
Donc en fait,
09:50
ça sert aussi à faire carrière, tout simplement.
09:53
Est-ce qu'une dernière chose,
09:54
est-ce que vous n'avez pas peur,
09:55
effectivement, Donald Trump,
09:56
depuis l'élection de Donald Trump,
09:59
il y a un peu d'écrimage dans les universités américaines,
10:01
Emmanuel Macron dit,
10:03
venez en France, venez en Europe,
10:04
on vous accueille à bras ouverts ?
10:06
Est-ce que vous n'avez pas peur
10:07
que toute cette pensée wokiste
10:08
qui arrive des Etats-Unis
10:09
devienne de plus en plus présente
10:11
dans nos universités ?
10:13
Oui, alors, on peut avoir cette peur-là,
10:14
puisque de toute façon,
10:15
il est clair que ça va être
10:16
les chercheurs en genre, etc.
10:18
Alors, eux, aux Etats-Unis,
10:19
ils sont quand même très très forts.
10:21
Ils font quand même des thèses
10:22
sur la sexualité des crevettes.
10:24
Il faut les crevettes de mer du lac Salé.
10:25
Il faut quand même le savoir.
10:26
C'est un vrai sujet.
10:27
Oui, oui.
10:27
Et sur la sexualité canine aussi.
10:30
Et sur le queerisme canin.
10:32
Pardon, mais je n'ai rien.
10:32
Donc, ça va assez loin.
10:33
Non, non, mais on en a des floppés.
10:35
Sur la sexualité des crevettes ?
10:36
Des crevettes,
10:37
aussi des chiens,
10:38
dans les parcs à chiens, etc.
10:40
Ça s'appelle le queerisme canin.
10:42
J'ai lu beaucoup d'études là-dessus.
10:42
Ils font aussi de l'archéologie queer,
10:44
alors je précise.
10:44
L'archéologie queer,
10:45
ça consiste à,
10:46
quand on déterre des autres vikings,
10:48
savoir si c'est un viking binaire ou non-binaire.
10:51
Mais c'est une plaisanterie.
10:52
Le canular est tellement peu éloigné
10:55
du vrai article
10:56
qu'il y a quelques années,
10:57
trois chercheurs ont fait
10:58
une série d'articles canulars
10:59
qu'ils ont réussi à publier.
11:01
Voilà.
11:02
Donc, un justement sur la sexualité des crevettes.
11:03
Alors, écoutez,
11:04
lisez ce livre
11:05
face à l'obscurantisme woke.
11:07
Emmanuel Hénin,
11:08
merci beaucoup d'être venu
11:09
dans ce studio, effectivement.
11:11
Je précise qu'il est épuisé,
11:12
déjà, en deux jours.
11:13
Déjà, épuisé, mais vous avez réédité.
11:14
Mais qu'il sera réédité le 13 mai.
11:16
Vous pourrez le trouver le 13 mai.
11:17
Très bien, le 13 mai.
11:17
Bon, écoutez, c'est demain.
11:18
Merci infiniment, en tout cas,
11:19
d'être venu dans le studio d'Europe.
11:21
Mais c'est hallucinant.
11:22
Ah, c'est...
11:23
Non, mais là, je ne le remets pas.
11:24
C'est édifiant.
11:25
C'est-à-dire qu'on consacre
11:25
des millions d'euros
11:26
pour étudier la sexualité des crevettes.
11:28
Écoutez, après ça, je crois que...
11:30
Ah oui !
11:31
Ah non, mais on peut...
11:32
Non, non, mais merci infiniment.
11:33
Merci infiniment, en tout cas,
11:34
d'être venu dans ce studio.
11:35
Merci Emmanuel Hénin.
11:36
Il est 19h28 sur Europe 1,
11:38
les informations exclusives du JDD
11:39
sur François Bayrou,
11:40
Nathan Devers,
11:41
on m'en parlait dans un instant.
11:42
J'aurais adoré vous entendre
11:43
sur ce sujet, Nathan.
11:44
C'est tout de suite sur l'Europe 1,
11:45
on est retrouvés.
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"Parler à la Russie, c’est se cogner la tête": réactions d'Ukrainiens à l’appel Trump-Poutine
Sudinfo.be
21/05/2025
1:34
«Les marchandages entre Poutine et Trump n'ont aucun sens» : à Kiev, les habitants inquiets face aux discussions entre la Russie et les États-Unis
Europe 1
12/02/2025
1:40
Élection Donald Trump : quelle est la stratégie de Vladimir Poutine ?
Le Point
13/11/2024
1:34
Giuliano da Empoli : « Le projet européen est meilleur que celui de Trump ou de Poutine »
Le Point Actu
25/03/2025