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  • 21/05/2025
Entrisme des Frères musulmans en France : le rapport choc et le cri d'alarme du préfet des Hauts-de-Seine. Regardez l'interview de Alexandre Brugère, préfet des Hauts-de-Seine.
Regardez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 21 mai 2025.

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Transcription
00:00RTL Matin
00:02Et tout de suite l'invité d'RTL Matin, Thomas.
00:06À quelques heures de ce conseil de défense consacré aux frères musulmans,
00:09vous recevez donc ce matin le préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère.
00:12Bonjour et bienvenue sur RTL, Alexandre Brugère, monsieur le préfet.
00:16Bonjour Thomas Soto.
00:16Le but des frères musulmans est de faire basculer toute la société française dans la charia,
00:20dit Bruno Rotaillot, alors que cette question de l'entrisme des frères musulmans
00:23va être au cœur tout à l'heure d'un conseil de défense
00:25qui sera présidé à l'Elysée par Emmanuel Macron.
00:27Monsieur le préfet, vous avez travaillé, vous, au cabinet de Gérald Darmanin
00:30quand il était ministre de l'Intérieur.
00:31Peut-être une impression générale pour commencer.
00:33Est-ce qu'on est vraiment proche d'un point de bascule
00:36ou est-ce que le gouvernement est en train de surfer sur un thème politiquement porteur ?
00:40En fait, aidez-nous à placer le curseur ce matin.
00:42Il y a une menace réelle qui est la menace des islamistes.
00:45Il y a plusieurs types d'islamistes.
00:46Il y a les djihadistes contre lesquels nous avons lutté,
00:49notamment à compter de 2015 et des attentats terroristes.
00:52Il y a des salafistes quiétistes, qui vivent en dehors de la société,
00:56qui veulent vivre en dehors de la société.
00:58Et puis, il y a les frères musulmans et leurs équivalents.
01:01Quelle différence entre les djihadistes et les frères musulmans ?
01:03J'allais l'expliquer.
01:05Les frères musulmans, eux, veulent porter un projet de contre-société,
01:08contraire aux valeurs de la République, assez fondamentaux.
01:11La liberté met la liberté face à la loi religieuse,
01:15pas d'égalité entre les femmes et les hommes,
01:18et pas de fraternité non plus entre les croyants et les non-croyants.
01:21Le rapport affirme que 280 associations seraient rattachées aux frères musulmans en France
01:26et 139 lieux de culte y seraient affiliés,
01:2921 établissements scolaires seraient en lien avec la mouvance.
01:32C'est beaucoup, c'est trop, mais on se dit que c'est quand même contenu.
01:35Il y a un million et demi d'associations en France.
01:37On a tort de penser que c'est contenu ou vraiment c'est un péril ?
01:40Déjà, je ne peux pas parler du contenu du rapport,
01:42puisqu'il n'a pas encore été rendu public.
01:44Je peux donner mon témoignage.
01:46Mon témoignage, c'est qu'aujourd'hui, je peux rassurer vos auditeurs et vos auditrices
01:50sur le fait que sur le terrain, de nombreux acteurs sont au combat,
01:55et les acteurs de l'État sont au combat.
01:56Et depuis de nombreuses années maintenant,
01:58et notamment depuis la loi de 2010 et le discours des mureaux
02:02porté par le président de la République,
02:04nous avons engagé une offensive extrêmement nette
02:07contre les islamistes et singulièrement les frères musulmans
02:10qui portent un projet de contre-socie.
02:12À l'échelle de votre département, il y a 34 mosquées ou salles de prière dans le 92.
02:16Combien sont noyautées aujourd'hui ? Vous le savez ou pas ?
02:18J'ai aujourd'hui un tiers de mes mosquées
02:20qui sont soit directement des mosquées islamistes,
02:24soit qui sont menacées par des prises de contrôle par les islamistes,
02:28puisque vous ne le savez sans doute pas,
02:29mais notamment à l'occasion des transitions,
02:31c'est un peu comme dans une entreprise,
02:32quand on a un leader charismatique qui vieillit,
02:34qui veut passer la main.
02:35Quand l'imam s'en va ?
02:36Exactement, l'imam ou le président d'association.
02:38Il y a à ce moment-là des tentatives qui sont mises en place.
02:42Et le message que je veux vous faire passer,
02:44très sincèrement, c'est qu'aujourd'hui,
02:45le niveau de vigilance des préfets,
02:48et pas seulement dans les Hauts-de-Seine,
02:49est total sous l'autorité de l'Université.
02:50Et il est suffisant ?
02:52Il est total, et nous continuons à progresser.
02:54Pourquoi ?
02:55Parce que nous sommes face à des acteurs qui pratiquent la taquilla.
02:58Quand vous avez...
02:59La dissimulation.
03:00La dissimulation.
03:01Quand vous avez une mosquée, qui est une mosquée radicale,
03:03il n'y a pas marqué radical sur le fronton de cette mosquée.
03:05Il faut pouvoir le démontrer par un faisceau d'indices.
03:08Les entourages, le contenu de ce qui y est dit.
03:11Et donc, c'est un travail qui est un travail difficile.
03:13Mais je veux sincèrement dire à nos compatriotes
03:15que nous sommes mobilisés.
03:16C'est un préfet de combat qui vaut le dit ce matin.
03:18Est-ce qu'il y a un travail d'infiltration de ces mosquées,
03:20de ces lieux de culte ?
03:21Il y a un travail d'infiltration qui est réalisé
03:23dans le cadre de l'antrisme.
03:24Mais il y a un point de vigilance qui, moi, m'inquiète beaucoup.
03:27Et dans le sillage des déclarations de Bruno Retailleau,
03:29c'est évidemment l'échéance de 2026.
03:32Les élections municipales,
03:33où il y a des stratégies qui sont en train d'être mises en place
03:35pour infiltrer les municipalités.
03:37Vous vous doutez quoi ? Des communautaristes ?
03:38Je ne crains pas tant les listes communautaires.
03:42Est-ce que ça se voit, une liste communautaire ?
03:43Une liste communautaire, ça se voit.
03:45Et très clairement, les expériences passées
03:47montrent que souvent, les scores sont limités
03:49à certains territoires.
03:50Ce que je crains, ce sont les communautaires dans les listes.
03:53Et j'ai moi-même pris l'initiative,
03:54par rapport à un certain nombre de maires de mon département,
03:57de les appeler pour leur signaler
03:58qu'ils avaient dans leurs conseils municipaux,
04:00aujourd'hui, des individus qui sont proches
04:02des frères musulmans,
04:04et qu'il convient d'être extrêmement vigilants
04:05dans la perspective de ce scrutin.
04:07Il faut parfois mieux perdre une élection
04:09que de perdre son âme.
04:10Ça reste très anecdotique
04:12ou c'est une vraie tendance de noyautage ?
04:15Comment vous défiez ?
04:15Parce que là encore, c'est le curseur
04:17qu'on a du mal à placer.
04:18Il y a un mouvement qui est une réalité,
04:20une menace qui est une réalité.
04:21Et donc cette menace,
04:22elle n'est pas surestimée aujourd'hui,
04:24ni sous-estimée.
04:25Elle est pleinement prise en considération
04:27par le gouvernement de la République.
04:28Je voudrais qu'on soit très concret,
04:29Alexandre Brugère.
04:30Par exemple, au niveau des clubs de sport,
04:32comment ça se passe ?
04:32Comment ça se traduit aujourd'hui ?
04:34Aujourd'hui, ça peut se traduire par exemple
04:35avec un club qui revendique
04:37jusque dans son intitulé
04:38d'être un club réservé aux hommes.
04:40Et donc quand mes services le convoquent
04:42pour s'étonner...
04:43Il y en a dans les Hauts-de-Seine.
04:43Il y en a dans les Hauts-de-Seine.
04:45Souvent, les associations en question
04:46s'étonnent elles-mêmes
04:47qu'elles n'aient pas de femmes
04:48dans leurs adhérents,
04:49alors même qu'elles revendiquent
04:50cette dimension masculine.
04:51Et donc on voit bien
04:52à chaque fois qu'il y a cette tentation.
04:54Et je veux aussi dire
04:54que sur la question du sport,
05:00est elle-même la démonstration
05:02d'un phénomène d'antrisme.
05:03Pourquoi ?
05:04Parce que pendant des décennies,
05:05il n'y a pas eu de difficulté.
05:06Il y a beaucoup de clubs de sport
05:07dans les Hauts-de-Seine.
05:07Aujourd'hui, les jeunes filles
05:09font du sport en étant voilées.
05:10Pendant des décennies,
05:11il n'y a pas eu de difficulté.
05:12Il n'y a pas eu de problème
05:13de compatibilité
05:14pour les praticiens du sport.
05:16Si le sujet vient aujourd'hui
05:17dans l'actualité,
05:17il faut regarder les choses en face.
05:19C'est parce que depuis quelques années,
05:20depuis l'année 2020,
05:22une association qui est née
05:23dans l'écosystème islamiste grenoblois,
05:25les hijabeuses,
05:30constatez,
05:30et je l'ai écrit
05:31dans le livre Témoignages
05:33pour lequel vous m'invitez,
05:35je regrette que des marques,
05:37de grandes marques,
05:37notamment de vêtements,
05:38de sport,
05:39fassent de ces figures,
05:41des égéries,
05:41parce que c'est répondre
05:42à la tentation islamiste
05:44pour pouvoir s'adresser
05:46à un jeune public.
05:47Sur le voile,
05:48l'ancien Premier ministre Gabriel Zal
05:50fait une proposition très concrète ce matin.
05:51Il propose l'interdiction du voile
05:53pour les moins de 15 ans
05:54dans l'espace public.
05:55Ça vous paraît réaliste, ça, aujourd'hui ?
05:56Vous invitez un préfet de la République
05:57en fonction.
05:58Je suis soumis à un devoir de réserve.
05:59Ce n'est pas un préfet de vous dire
06:00si une proposition faite
06:02par un responsable politique...
06:03Je ne vous demande pas
06:03de la juger politiquement.
06:04Je vous dis,
06:04est-ce que ça vous paraît applicable ?
06:06Est-ce qu'aujourd'hui,
06:06vous, en tant que représentant
06:07de l'autorité,
06:08vous pouvez dire
06:08« Oui, on va aller sanctionner
06:10les jeunes filles
06:10si ce texte était adopté. »
06:12Ce n'est pas encore un texte,
06:13ça, c'est une proposition.
06:14« Oui, on est capable
06:15d'aller voir les jeunes filles
06:15ou est-ce que ça va mettre
06:16le feu partout ? »
06:17Vous pouvez tourner votre question
06:18dans tous les sens.
06:19Ce n'est pas de la langue de bois,
06:19mais je ne peux pas vous répondre
06:20sur ce sujet.
06:21C'est une proposition faite
06:22par un responsable politique.
06:23Moi, mon travail,
06:23je vous le dis,
06:24Thomas Soto,
06:24c'est de me battre sur le terrain.
06:25Je le fais tous les jours.
06:26Et une centaine de préfets
06:27en France le font tous les jours.
06:28Je pense qu'on a aimé
06:29avoir votre...
06:30Ce qui est intéressant,
06:31au-delà des idées,
06:31c'est de savoir ce qui est réaliste
06:33et ce qui ne l'est pas.
06:34En tout cas,
06:34ce qui est certain,
06:35et je le dis aussi
06:36face à ces difficultés,
06:37c'est qu'il ne faut pas
06:38faire preuve de naïveté.
06:39Il y en a beaucoup
06:40des enfants voilés aujourd'hui
06:41dans la Haute-Seine ?
06:42Des gamines voilées ?
06:42Je ne suis absolument pas capable
06:43de vous répondre à cette question.
06:44Il n'y a pas de compteur
06:46ou il n'y a pas d'évaluation
06:48qui est réalisée de ce sujet-là.
06:49Mais encore une fois,
06:50le sujet principal pour moi,
06:52c'est d'essayer de,
06:54à la fois,
06:54mener une action
06:55qui soit très offensive
06:55et en même temps,
06:57d'adresser un message.
06:58Et je veux le faire ce matin
06:58à votre micro
06:59aux millions de nos compatriotes musulmans
07:01qui respectent
07:02les lois de la République.
07:03Dans ce texte
07:04que vous évoquiez,
07:05que vous avez publié,
07:07vous parlez aussi du commerce.
07:09Et là, on se demande
07:09si vous ne mélangez pas tout
07:10quand vous déplorez
07:11qu'il y ait trop de boucheries halal aujourd'hui.
07:13Ça, c'est pour répondre
07:13à une demande de consommateurs.
07:15Les musulmans qui mangent halal
07:17ne sont pas forcément
07:18inféodés aux frères musulmans.
07:19La stratégie d'entrisme
07:21des frères musulmans,
07:21elle vise à porter une idéologie
07:23qui vise à conquérir
07:24l'ensemble des champs de la vie.
07:26Évidemment, le lieu de culte,
07:28l'éducation,
07:29mais également le commerce.
07:30Quand je pointe cet élément-là,
07:31je ne dis pas que tous ceux
07:32qui vont dans une boucherie halal
07:33sont des frères musulmans.
07:35Je ne dis pas non plus
07:35que tous ceux qui tiennent
07:36des boucheries halal
07:37sont des frères musulmans.
07:38Je dis simplement que cela répond
07:40à une stratégie
07:41qui vise à fractionner la société
07:43et c'est l'originalité
07:44du discours du Jean de la République.
07:45C'est la volonté,
07:46c'est une stratégie
07:47qui vise à fractionner la société
07:49et à dire
07:50à des millions
07:52de nos compatriotes musulmans,
07:54notamment à travers
07:55cet argument marketing
07:56de l'islamophobie,
07:57il ne s'agit pas évidemment
07:58de nier que des millions
07:59de musulmans peuvent ressentir
08:02et constater qu'il y a
08:03des actes anti-musulmans.
08:04Mais il y a une logique
08:06de discours qui est portée
08:07pour partitionner la société.
08:08Or, la République,
08:09c'est justement
08:10l'unité de la société.
08:11Vous écrivez,
08:12certaines grandes surfaces
08:12ont étoffé leurs rayons halal,
08:14soit,
08:15mais dans les rayons d'à côté,
08:16elles continuent à vendre du porc,
08:17il peut y avoir
08:17un rayon cachère,
08:18un rayon végétarien,
08:20chacun achète ce qu'il veut en fait.
08:21Absolument,
08:22ce qui compte,
08:22c'est l'idéologie
08:23qui sous-tend tout ça
08:24et le fait que,
08:25encore une fois,
08:26dans le projet
08:27des frères musulmans,
08:28c'est un projet total
08:29qui vise à occuper
08:31tous les champs de la vie.
08:31C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
08:33je ne sais pas,
08:33Leclerc,
08:34Auchan,
08:34Carrefour sont complices
08:35de fait de cette idéologie
08:37qui essayent d'entrer en...
08:38Ce n'est pas le propos
08:38que j'ai tenu,
08:39je dis simplement
08:40que le commerce fait partie
08:42et nous contrôlons d'ailleurs
08:43des commerces
08:43puisque nous avons
08:44pour un certain nombre
08:45de commerces des doutes
08:46sur le fait qu'ils constituent
08:47des plateformes de repli.
08:49Le commerce constitue une cible
08:50dans le cadre de la stratégie
08:52des frères musulmans.
08:52Vous avez l'idée
08:52du nombre de commerces
08:53qui sont suspects,
08:54entre guillemets,
08:55nous avons aujourd'hui,
08:56pour tout vous dire,
08:56dans les Hauts-de-Seine,
08:57une soixantaine de sites,
09:00de lieux,
09:00qui ne sont pas uniquement
09:01des commerces,
09:01que nous soupçonnons
09:03de lien avec
09:04des extrémistes religieux.
09:06Dans ces 60 sites,
09:08il y a à peu près
09:09un tiers de commerce.
09:10Alexandre Brugère,
09:11je vous écoute
09:12et je me demande finalement
09:13à quoi a servi la loi
09:14contre le séparatisme
09:15qui a été adoptée en 2021,
09:17celle qui interdit
09:18les imams détachés,
09:20les imams payés
09:21par des pays étrangers.
09:22Tout ça,
09:22c'est insuffisant aujourd'hui,
09:24il faut aller plus loin.
09:25Vous écrivez d'ailleurs,
09:25nous nous battons
09:26avec des sacs de plomb
09:27accrochés aux pieds.
09:28Si vous lisez la phrase
09:29jusqu'au bout,
09:30vous dites que d'abord,
09:31un, je reconnais
09:32la nécessité de mener
09:33ce combat dans le cadre
09:34de l'état de droit
09:34et de le faire
09:36parce que nous sommes
09:37sur des sujets
09:37qui sont extrêmement complexes
09:38et que si nous n'avions pas
09:40l'état de droit,
09:41alors nous serions accusés
09:42de mener une politique
09:44effectivement discrétionnaire.
09:45Et pour répondre complètement
09:46à votre question,
09:47la conviction qui est la mienne,
09:48c'est que la loi séparatisme,
09:49elle a apporté
09:50des évolutions majeures,
09:51par exemple en restreignant
09:52l'école à domicile,
09:53en passant d'un régime
09:55à l'autre.
09:57Il y a des évolutions
09:58qui sont dans cette loi
09:59qui sont extrêmement
10:00importantes pour nous.
10:01C'est au législateur,
10:02je le dis d'ailleurs,
10:03libre à lui
10:04de desserrer
10:04les taux de la contrainte
10:06qui pèsent sur le préfet,
10:07sur le terrain,
10:08mais ce n'est pas au préfet
10:08de le dire.
10:09Monsieur le préfet,
10:09je me mets à la place
10:10des musulmans qui nous écoutent
10:11et qui n'ont rien à voir
10:12avec les frères musulmans,
10:13ils sont très nombreux.
10:14Vous leur parlez d'ailleurs
10:15à la fin de votre exposé,
10:15la République vous aime
10:16et vous y avez
10:17toute votre place.
10:19Est-ce qu'ils ont aujourd'hui
10:20des raisons de s'inquiéter ?
10:21Est-ce que le risque,
10:22ce n'est pas quand même
10:22que l'opinion publique
10:23ne fasse pas dans la nuance
10:25et mette tous les musulmans
10:26dans le même sac ?
10:27Est-ce que ça aussi,
10:27ça vous inquiète ?
10:28Moi, je suis très optimiste
10:29quand je vois
10:30nos compatriotes musulmans,
10:33républicains,
10:33prier leur Dieu
10:34et vivre complètement
10:35dans les valeurs
10:35de la République.
10:36Et je vais vous citer
10:37l'extrait d'un document
10:38qui m'a été remis
10:40par un imam
10:40de mon département.
10:41C'est un document
10:41qui a été distribué
10:43à l'occasion
10:44des prêches du vendredi.
10:46Ce document dit
10:47« La confrérie des frères musulmans
10:48est une organisation terroriste
10:49qui ne représente en rien
10:50la religion de l'islam.
10:52Prenez garde à cette organisation,
10:54n'y adhérez pas,
10:55ne montrez aucune compassion
10:56pour elle. »
10:57Voilà un signe d'espoir
10:58et la manifestation
10:59que dans nombre des mosquées,
11:01un discours républicain,
11:02fondamentalement français,
11:04est tenu.
11:04Merci beaucoup,
11:05Alexandre Brougère.
11:05Merci à vous.
11:06Merci d'être venu ce matin
11:07sur RTL dans un instant.

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