- 02/05/2025
Dans le dernier Tournoi des 6 Nations féminin, l'Équipe de France a montré qu'elles pouvaient rivaliser dans le jeu avec l'équipe d'Angleterre, pourtant composée de joueuses professionnelles.
- L'évolution du rugby français féminin passera-t-elle par une professionnalisation ?
- Comment rattraper le retard sur les anglaises ?
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##RUGBY_ECOXPERT-2025-05-02##
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00:00C'est un an avant, c'est un an avant, c'est un an avant, c'est un an avant, c'est un an avant.
00:02Sud Radio, la radio du rugby.
00:06C'est un million, c'est charmant.
00:08Vous voyez ce que ça fait déjà un million, Armina ?
00:10Où est l'argent ? Où est l'argent ?
00:12C'est mon code mort, c'est mon an, monsieur.
00:14En fait, j'ai retiré de l'argent.
00:16Amis, ouvrez vos cœurs, n'en ayez pas peur, l'argent ne fait pas de bonheur.
00:24Shut up and take my money.
00:25C'est un sujet, et puis ne peut-on professionnaliser le rugby féminin français ?
00:30Doit-on le professionnaliser aussi ?
00:33C'est vrai qu'on est généralement le vendredi dans un contexte de match où tout va très vite.
00:38Ce soir, on prend le temps de poser des questions de fond du rugby français.
00:41Et il faut le dire, les Bleus ont montré qu'elles pouvaient rivaliser avec les Anglaises professionnelles
00:46lors du tournoi à destination avec un match exceptionnel à Twickenham devant plus de 40 000 personnes.
00:51La Coupe du Monde arrive et la question se pose.
00:54Félix Spanguero, comment structurer le rugby féminin français pour accompagner ses performances
00:59et faire grandir ce sport au féminin ?
01:01Ça, c'est la question globale.
01:03La première question que je dois te poser et qu'il faut avoir en élément de contexte,
01:07c'est quel est l'état de la professionnalisation du rugby féminin français,
01:11des Bleus, des joueuses de l'équipe de France aujourd'hui ?
01:13On est très loin de la professionnalisation.
01:16Il faut faire très attention quand on parle de professionnalisation
01:18parce que le championnat anglais est officiellement semi-professionnel
01:23puisqu'il y a des joueuses professionnelles, mais elles sont minoritaires.
01:27Il y a beaucoup de pluriactives.
01:29Donc la vraie question qu'il faut se poser, c'est est-ce qu'aujourd'hui et dans les années qui arrivent,
01:34le rugby féminin peut trouver une économie pour être professionnel ?
01:38Je n'y crois pas. Je pense qu'il faut rester raisonnable
01:40et d'abord donner les conditions aux joueuses d'être pluriactives
01:44mais avec des emplois du temps qui leur permettent vraiment d'être rémunérées
01:50pour le temps qu'elles consacrent au rugby.
01:52Ça me paraît déjà à horizon court, moyen terme, une ambition qu'il faut avoir
01:56parce qu'il faut aller chercher que font les Anglaises et qu'elles fonctionnent
02:00puisqu'elles sont sur le toit du monde depuis longtemps maintenant.
02:03Donc comment le faire ? C'est quand même très multifactoriel.
02:06Donc ce n'est pas facile de répondre à cette question facilement.
02:10On peut faire un constat déjà.
02:11On peut faire le constat que le rugby féminin français, à l'échelle de ce qui nous concerne,
02:17a du mal à faire redescendre dans son économie de club
02:22l'engouement qu'on peut connaître pour l'équipe nationale.
02:25Vous avez aujourd'hui des stades pleins.
02:27Vous avez des audiences qui sont quand même exceptionnelles
02:30puisque les audiences du dernier tour à destination sont tombées.
02:32et donc c'est 1,6 million de téléspectateurs en moyenne pour les premiers matchs du tournoi.
02:38C'est bien plus que le foot par exemple.
02:40Oui, c'est bien plus que le foot, plus de 2 millions pour la finale.
02:44Donc aujourd'hui, quand vous avez sur le papier un sport
02:47qui est capable de faire 2 millions de téléspectateurs
02:50et qui est capable de réunir en moyenne près de 20 000 personnes dans des stades
02:53avec des billets payants, bien sûr,
02:55vous vous dites qu'il y a une économie pour au moins semi-professionnaliser,
02:59voire même professionnaliser.
03:00Le vrai problème, c'est que cet engouement,
03:03on n'arrive pas pour l'instant à le retranscrire dans l'économie des clubs.
03:07Ça, c'est un vrai sujet.
03:08Philippe, comment l'expliquer ?
03:09Parce que d'un côté, il y a le diffuseur du rugby de l'équipe de France,
03:13du 15 de France féminin, France Télévisions,
03:15qui fait, à mon sens, un travail énorme, énorme,
03:19en termes de diffusion, en termes de reportage.
03:24Vraiment, le travail, il est superbe de la part de France Télévisions.
03:26Il y a beaucoup de médias qui ont un amour du rugby,
03:30qui font aussi le travail, dont Sud Radio,
03:32et je n'ai aucun problème à le dire.
03:34Il y a les joueuses qui vont chercher des performances.
03:38Il y a Canal+, qui diffuse des matchs de championnat.
03:44Alors, qu'est-ce qu'il manque pour que le ruissellement fonctionne, Philippe ?
03:48Il manque le maillage pour moi, en partie.
03:50En grande partie, ce qui explique cette donnée de l'équation,
03:55c'est le maillage, parce qu'en réalité,
03:57quand vous comparez le rugby français féminin
03:59au grand sport français féminin
04:01qui ont réussi au moins à structurer
04:04un projet semi-professionnel, voire professionnel,
04:07quand je vous parle de sport comme le hand,
04:09comme le basket, comme le volley,
04:11où il y a un vrai modèle au moins semi-professionnel
04:14pour le sport féminin,
04:15vous vous rendez compte qu'en fait,
04:17il y a beaucoup plus de licenciés.
04:18Donc, en fait, le travail de la Fédération,
04:20il est assez identifié là-dessus.
04:22Il commence à porter ses fruits, puisqu'il y avait 22 000 joueuses
04:26il y a seulement quelques années.
04:28La dynamique de croissance est assez impressionnante.
04:31On est presque à 50 000 licenciés aujourd'hui,
04:33avec une ambition d'arriver à 100 000 licenciés
04:36d'ici 5 ou 6 ans.
04:38Et donc, là, ça va aider à structurer tout ça
04:41et à générer une économie qui soit un peu plus forte.
04:44Mais aujourd'hui, le rugby féminin est trop loin
04:46des grands sports qui peuvent se permettre
04:48d'avoir une économie semi-professionnelle dans leur club.
04:51Voilà en grande partie, pour moi,
04:53la problématique du rugby français aujourd'hui pour les filles.
04:56Donc, tu réponds déjà un petit peu à ma question,
04:58mais est-ce que l'évolution du rugby français féminin
05:00passe par une professionnalisation,
05:02même si elle est progressive ?
05:05Bien sûr, une semi-professionnalisation.
05:07Aujourd'hui, le modèle est assez simple.
05:09Vous avez 32 joueuses sous contrat avec la Fédération
05:12qui vivent du rugby,
05:14avec un barème financier
05:17lié à l'ancienneté en équipe de France.
05:1932 pour quoi ?
05:2150 000 licenciés ?
05:23Quelque chose comme ça ?
05:2432 pour 50 000 licenciés.
05:26C'est exactement ça.
05:27Donc, ensuite, vous avez quelques filles
05:30qui sont défrayées par leur club.
05:32Mais aujourd'hui, quand vous regardez l'économie
05:34du rugby de la première division française,
05:36de l'élite,
05:37vous avez des budgets de clubs moyens
05:39entre 350 et 400 000 euros.
05:42Ça équivaut à des budgets moyens
05:44de clubs de 6 ou 7e division française.
05:46Donc, on est très, très loin du compte.
05:50Et c'est ça, tout le paradoxe.
05:52C'est-à-dire qu'en 7e division française,
05:54vous faites 400 ou 500 spectateurs de moyenne.
05:57Et l'équipe de France féminine
05:58est capable de remplir des stades
06:00de 25 000, 30 000 personnes
06:02en fonction des affiches.
06:03Et donc, voilà aujourd'hui
06:04ce qu'il faut qu'on arrive à gommer.
06:06Alors, le travail est en train de se faire.
06:08Pour ça, je le répète,
06:09mais je fais le lien avec ce qu'on disait
06:10pour le rugby à 7 tout à l'heure.
06:11Il faut des diffuseurs, impérativement.
06:15Et ça, aujourd'hui, la FED, la Dillet...
06:17J'ai l'impression que les diffuseurs sont prêts.
06:20J'ai l'impression.
06:21Oui, mais non, mais les diffuseurs sont prêts.
06:23Donc, Canal commence à jouer le jeu
06:24de façon assez régulière.
06:27France 4 aussi va diffuser la finale
06:29de notre championnat féminin.
06:32Mais il faut que tout ça se mette en forme.
06:34Aujourd'hui, le rugby anglais,
06:35on se compare au rugby anglais.
06:36Ils ont un diffuseur
06:37qui diffuse une affiche par week-end.
06:39Ils ont ensuite tous les matchs diffusés
06:42sur une plateforme digitale.
06:44Ils ont un naming de leur compétition
06:46avec Allianz.
06:48Donc, ils ont des revenus générés
06:51par ce qui se passe sur le terrain
06:53par les filles.
06:54Nous, aujourd'hui, on n'a pas de revenus.
06:56Donc, les travaux prioritaires
07:00pour amener une économie
07:02qui permette au moins d'avancer
07:03dans la voie du semi-professionnalisme,
07:05c'est une médiatisation récurrente
07:07avec des matchs de filles diffusés
07:09tous les week-ends
07:09qui permettront d'aller chercher
07:11un partenaire naming
07:13à des montants assez importants
07:16pour structurer un peu mieux
07:17l'économie des clubs.
07:18Et puis, derrière,
07:19avancer dans la voie
07:20de la semi-professionnalisation.
07:21Mais de toute façon,
07:23le rugby est au même rang
07:26et logé à la même enseigne
07:27que toutes les grandes fédérations,
07:28que tous les grands sports.
07:30Aujourd'hui, dans tous les grands sports,
07:31on se rend compte
07:32que le relais de croissance,
07:33c'est les filles.
07:33On est un peu au taquet
07:35de ce qu'on peut faire
07:36entre les licenciés sur les garçons.
07:38Et on voit que la grosse progression
07:40en termes de licence,
07:42c'est les filles.
07:42Pourquoi c'est important ?
07:43Ce n'est pas important
07:44que pour la santé des fédérations.
07:46C'est important parce que
07:47quand vous avez beaucoup de licenciés
07:48dans votre fédération,
07:49entre filles et garçons,
07:51vous êtes plus séduisant
07:52pour aller voir des partenaires privés
07:53en disant,
07:54voilà aujourd'hui notre audience,
07:55voilà ce qu'on est capable
07:56de capter sur le territoire,
07:58voilà ce qu'on draine
07:59dans tous les territoires
08:00tous les week-ends.
08:01Et donc, plus on a de licenciés,
08:04plus on a d'impact,
08:05plus ça se moneille.
08:07Philippe,
08:08on sait que les Etats-Unis
08:10vont lancer,
08:11a priori,
08:11un championnat professionnel féminin
08:13de rugby quand même.
08:15On attend de voir exactement
08:16comment il va s'organiser,
08:18mais le projet est très avancé.
08:22Aux Etats-Unis,
08:22en termes de football,
08:25il y a une ligue professionnelle
08:27qui est entièrement professionnelle.
08:28C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
08:28on a la chance,
08:31nous,
08:32de pouvoir venir
08:33à Los Angeles notamment
08:34pour le Seven.
08:35Vous allez voir
08:35les terrains de foot,
08:36les terrains de rugby,
08:37il y a autant de filles
08:38que de garçons,
08:39en fait,
08:39sur les terrains de sport.
08:41Il y a un côté très avenant
08:43du sport vers les filles.
08:45Et moi,
08:46ça me fait écho,
08:47alors je vais peut-être
08:47utiliser des mots forts,
08:49mais voilà,
08:51on va en discuter,
08:51Philippe.
08:52Je me pose la question,
08:53est-ce qu'il y a
08:54un manque de moyens
08:56déployés
08:56par le sport français,
08:58par le rugby français
09:00pour les filles ?
09:02Est-ce qu'il y a
09:03de la misogynie
09:03des dirigeants
09:04du rugby français
09:05de club
09:06pour la très grande
09:08majorité masculin
09:09qui ont l'air
09:10de regarder plus
09:11à la dépense
09:11quand il s'agit
09:12de rugby féminin
09:13au lieu du rugby masculin ?
09:15On rappelle que
09:15le top 14,
09:16par exemple,
09:16c'est 598 millions
09:17de chiffres d'affaires,
09:18mais il n'y a que
09:194 clubs sur 10
09:19qui sont dans le positif.
09:21Vous avez un club
09:21comme Toulon,
09:22aujourd'hui
09:23qui annuellement
09:25présente des chiffres
09:27de déficit
09:27à hauteur
09:28de 8 à 9 millions
09:29d'euros.
09:31A priori,
09:32ça ne pose pas
09:32de problème
09:32de perte de l'argent,
09:33alors pourquoi ne pas
09:34le mettre
09:34dans une section
09:35féminine ?
09:36Moi,
09:36la section féminine
09:36du RCT,
09:37on n'en entend pas
09:39parler.
09:40Est-ce qu'il faut
09:41imposer
09:42l'expansion
09:44du rugby français
09:45au club de top 14,
09:46par exemple ?
09:46Est-ce qu'il faut
09:46les faire endosser
09:48la professionnalisation
09:51ou la semi-professionnalisation
09:53par voie express,
09:55par l'argent
09:55qu'il y a,
09:55par le mécénat
09:56du rugby français
09:57qui existe ?
09:59Est-ce qu'on ne doit
09:59pas imposer ça
10:00par la Ligue nationale
10:01de rugby
10:01et le rugby français ?
10:03Je sais que c'est un sujet
10:03qui s'est balancé
10:05un peu comme ça
10:05un pavé dans la barre,
10:06mais est-ce qu'il n'y a
10:07pas moyen de faire
10:08quelque chose
10:09autour de ça ?
10:10C'est une question
10:11qu'on peut se poser,
10:12après il faut faire
10:12attention à ce genre
10:13de constats.
10:15D'abord,
10:16on peut avoir
10:17le débat.
10:17Aujourd'hui,
10:18le rugby anglais
10:19est structuré
10:19avec des sections
10:20féminines
10:21quasiment toutes
10:22adossées à des clubs
10:23de première chip anglaise.
10:25Alors,
10:25ça paraît bien
10:26et pour l'instant
10:26c'est bien
10:27parce qu'elle bénéficie
10:29des infrastructures
10:30des garçons
10:31beaucoup plus facilement
10:32que dans le rugby français.
10:34Mais ensuite,
10:35regardez ce qui se passe
10:36dans le foot français.
10:37Aujourd'hui,
10:37il y a une crise
10:38liée au droit télé
10:39et tous les clubs
10:40qui ont des sections
10:40féminines sont en train
10:41de se dire
10:42on réduit la voilure
10:43en priorité sur le féminin.
10:45Pourquoi ?
10:45Je veux que je te dis,
10:47ça me débecte.
10:48C'est vraiment,
10:49c'est toujours les filles
10:49qui trinquent.
10:50C'est un truc de nain
10:51quand même.
10:52Mais honnêtement
10:53et sans aucune misogynie,
10:55il faut quand même aussi
10:56avoir une forme
10:58de raison
10:59et de se mettre
11:00à la place
11:00des gens
11:01qui dépensent
11:01de l'argent.
11:02Quelque part,
11:03j'entends ce que tu dis
11:04mais quand tu es propriétaire
11:05d'un club de top 14
11:06et que tu perds
11:08de l'argent,
11:09tu ne retrouves pas
11:10forcément tes billes
11:10mais le jour
11:11où tu veux vendre,
11:12ton club,
11:13il a une valeur.
11:13ta marque
11:14a une valeur,
11:15ta base de fan
11:16a une valeur,
11:18l'affluence moyenne
11:19que tu fais
11:20dans ton stade
11:20a une valeur,
11:22tu fais,
11:22tu as un portefeuille
11:23en moyenne
11:24de partenaires privés
11:25qui reconduisent
11:27de façon pluriannuelle
11:28leur partenariat
11:29de 7,
11:3010,
11:3015 millions d'euros.
11:31Donc,
11:32tu construis
11:32pour une valeur.
11:34Aujourd'hui,
11:34la réalité du rugby féminin,
11:36c'est qu'il n'y a pas
11:37d'économie,
11:38il n'y a pas
11:38de partenaires privés,
11:40il n'y a pas
11:40de billetterie,
11:41il n'y a pas
11:42de diffuseurs,
11:43il n'y a pas
11:43de partenaire majeur
11:44de la compétition.
11:46Donc,
11:46c'est ça la difficulté.
11:47Non,
11:48mais il y a des idées
11:48à trouver.
11:49Il y a des idées
11:50à trouver.
11:51Faut-il pas imposer
11:52que chaque match
11:52de top 14,
11:54ou pas que chaque,
11:55mais qu'au moins
11:563 ou 4 matchs
11:57de top 14
11:58par journée
11:59de championnat
12:00soient précédés
12:01en levée de rideau
12:01d'un match
12:02de rugby féminin
12:03de première
12:04ou de deuxième division ?
12:06On a vu
12:06que ça fonctionnait
12:07très bien
12:07et je trouve
12:08que c'est une très bonne
12:09initiative,
12:09mais il faut faire
12:10attention à ça
12:11parce que la finalité
12:12de tout ça,
12:13c'est quoi ?
12:14C'est qu'il y a
12:14du monde au stade
12:15mais qu'ils n'ont pas
12:16payé pour les filles.
12:18Non,
12:19mais tu mises
12:20sur la prise d'intérêt.
12:22Ok,
12:22mais sur la prise d'intérêt,
12:23mais pour combien de temps ?
12:25Parce que
12:25il ne faut pas non plus
12:27habituer les gens
12:27trop longtemps
12:28à esquiser le produit
12:29gratuitement
12:29parce qu'un produit
12:31gratuit,
12:31il ne vaut rien.
12:33J'entends bien,
12:33j'entends bien,
12:34bien sûr.
12:35Il faut un appel d'air,
12:37un appel d'offres,
12:38il faut quelque chose.
12:38L'appel d'air,
12:40il est en train de se faire.
12:42En plus,
12:42on a des têtes d'affiches
12:43dans cette équipe de France,
12:44il y a quand même
12:44des filles qui sont formidables
12:46avec des parcours pro à côté.
12:48enfin,
12:48honnêtement,
12:49c'est quand même
12:49assez exceptionnel
12:50ce qu'elles font
12:51parce que pour la plupart,
12:52elles ne sont même pas
12:53semi-pro,
12:53elles sont amateurs,
12:55elles s'entraînent
12:55trois fois par semaine,
12:57elles ont des contraintes
12:58liées au rugby
12:58qui sont très importantes
12:59et donc,
13:01moi,
13:01je comprends la frustration
13:02parce que quand elles
13:03jouent le tour
13:04à destination
13:04dans des stades pleins,
13:06qu'elles voient
13:06l'engouement du public,
13:07qu'elles voient
13:07les audiences télé,
13:08qu'on les reconnaît
13:09dans la rue,
13:10qu'elles sont sollicitées,
13:11etc.,
13:12mais qu'à côté,
13:13elles vivent
13:13pas dans la nécessité
13:16mais dans une vie
13:18qui est loin
13:19d'être confortable,
13:20je comprends
13:21je comprends
13:24qu'elles se demandent
13:25un peu
13:25à quel monde
13:26elles appartiennent
13:27et donc,
13:27c'est un vrai sujet
13:28mais qui dépasse
13:29le cadre du rugby
13:30complètement,
13:30aujourd'hui,
13:31je reviens au sujet
13:32du foot
13:32mais quand vous voyez
13:33des clubs professionnels
13:35de foot
13:35qui ont les sections
13:36féminines
13:37qui ferment
13:37et les clubs
13:39qui prennent la décision
13:40c'est une marche arrière
13:44qui est assez terrible
13:45donc aujourd'hui,
13:46concrètement,
13:47le rugby français
13:47va dans le bon sens
13:48moi,
13:49je pense que le risque
13:50du rugby français
13:51c'est de parler
13:52de professionnalisation
13:53il faut faire attention
13:54au mot
13:54le rugby français féminin
13:56n'est pas du tout prêt à ça
13:57et dans un avenir
13:59court et moyen terme
14:00essayons de tenter
14:01vers une semi-professionnalisation
14:02d'avoir 150,
14:04200 joueuses
14:04qui vivent en partie
14:06du rugby
14:06et déjà
14:07on va rosser
14:08le niveau
14:08de notre national
14:09et on ira
14:10beaucoup plus
14:12concurrentiser
14:13les anglaises
14:14il faut enclencher
14:15il faut que quelque chose
14:16enclenche
14:16et on espère
14:18que ce sera le plus vite possible
14:18pour les amoureuses
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