Karl Olive : «On est ébranlé par ce qu'on vit.»

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Karl Olive : «On est ébranlé par ce qu'on vit. Malheureusement, ce n'est pas la première fois. J'aimerais qu'on traite les racines du mal. Commençons par interdire la vente d'arme blanche aux mineurs.»

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00:00Évidemment que nous sommes inquiets. On est ébranlés par ce qu'on vit, ce que ses parents peuvent vivre, la douleur d'une famille.

00:08Quand on est père de famille, on sait ce que ça peut engendrer quand on a encore des enfants au collège.

00:16Ce que je constate, c'est que malheureusement, ce n'est pas la première fois, on parle beaucoup du mal.

00:21Moi, j'aimerais qu'on traite aussi les racines du mal.

00:25Parlons du mal. Aujourd'hui, cet élève arrive à rentrer avec une arme blanche.

00:30Déjà, commençons par interdire la vente des armes blanches aux mineurs.

00:34Je vois encore parfois, sur des marchés forains, on peut acheter des opinels, on peut acheter des couteaux.

00:39Alors, vous allez me dire aux mains des armes, oui, ça n'empêche pas qu'on peut prendre aussi un couteau dans le tiroir de la cuisine.

00:44Parlons aussi d'éducation. Parlons des parents.

00:46Si on tapait un petit peu, pardonnez-moi l'expression, au portefeuille des parents qui sont parfois irresponsables chez ces mineurs,

00:53alors il y aura peut-être des choses à faire.

00:55On peut très bien suspendre, voire supprimer un certain nombre d'allocations.

00:59Et parfois, des aides qui sont non-obligatoires, comme je l'ai fait à Poissy.

01:03C'est de cette manière qu'on a réussi à baisser la délinquance juvénile à Poissy entre 12 et 17 ans de 30%.

01:09Ça, c'est ce que j'appelle le mal.

01:12Oui, on peut mettre des portiques.

01:13Ça a un coute.

01:14On l'a vu pendant le Covid.

01:16Le Premier ministre ne l'exclut pas.

01:17Il dit que c'est une piste, les portiques, détecteurs de métaux.

01:19Oui, bien sûr, mais je pense d'abord qu'il faut les personnes pour les contrôler, il faut que les personnes soient formées.

01:24Mais c'est une proposition et je pense qu'à l'heure actuelle, on n'est pas allé chouiner sur la nature de la proposition.

01:31On peut aussi renforcer des personnels de sécurité.

01:35À l'intérieur, je ne parle pas des forces de police nationale et municipale qui ont suffisamment de travail,

01:40qui ne sont pas faites, à mon sens, seulement pour cela.

01:43Ça, ça s'appelle traiter le mal.

01:45Mais moi, je voudrais vous parler, Romain Desarbres, des racines du mal.

01:48Parce qu'on a un problème en France, un gros problème, c'est celui de la santé mentale.

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