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Françoise Degois : "L'État sous la pression des narcotrafiquants !"
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17/04/2025
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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-04-17##
Catégorie
🗞
News
Transcription
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00:00
Bon, Françoise de Gois, l'État est sous la pression des narcotrafiquants qui défient l'État.
00:06
Oui, totalement. Alors c'est vrai qu'il y avait deux pistes parce qu'il y a eu ces attaques simultanées.
00:11
On a vu Emmanuel Macron réagir extrêmement fort en disant les coupables seront retrouvés et punis.
00:16
On a vu également Gérald Darmanin. Il y avait deux pistes en fait, Jean-Jacques, sur ces attaques coordonnées,
00:22
celles de l'ultra-gauche et celles des narcotrafiquants.
00:24
Alors la première, évidemment, ce matin n'est pas totalement écartée par principe,
00:28
mais on a plutôt tendance à croire Gérald Darmanin dans son analyse.
00:32
Qu'est-ce qu'il nous disait hier ? Eh bien, les narcos passent à l'intimidation
00:35
parce que nous avons décidé de déranger le système.
00:38
Et puis il y a eu une arrestation. Arrestation d'un homme qui est proche des narcotrafiques.
00:44
Donc l'enquête avance.
00:45
Bien sûr, l'enquête avance. Alors évidemment, d'abord, je fais une petite parenthèse.
00:48
On se passe un peu parce que ça ressemble carrément, le discours de Gérald Darmanin,
00:53
à un discours de ministre de l'Intérieur. Je vous rappelle quand même qu'il est ministre de la Justice.
00:56
Bruno Retailleau paraissant être exclusivement occupé par l'Algérie et par la présidence des Républicains.
01:02
Je ferme la parenthèse.
01:03
Mais même s'il se donne le beau rôle en disant que finalement,
01:07
c'est parce qu'on a tapé dans la fourmilière que ça réagit,
01:09
eh bien on peut croire le ministre de la Justice dans son analyse.
01:13
Frapper fort, mettre un coup de pied dans la fourmilière,
01:16
c'est bien sûr rétablir les quartiers de haute sécurité en fait.
01:19
C'est exactement ce qui va arriver. Ils ont été supprimés en 1981.
01:22
Pourquoi je dis ça ? Parce qu'on ouvre deux établissements,
01:25
le premier en juillet et le deuxième en novembre,
01:27
qui seront chargés exclusivement d'accueillir les narcotrafiquants.
01:31
Frapper fort, Jean-Jacques, et c'est ça que je voulais vous dire ce matin,
01:34
c'est aussi s'inspirer de l'Italie,
01:35
qui mène depuis 50 ans une lutte sans merci
01:38
pour éradiquer les mafias, que ce soit Cosa Nostra en Sicile
01:41
ou la Ndraguetta en Calabre.
01:43
Eh bien, les allers-retours, on le sait quand on parle avec les policiers,
01:46
sont désormais très fréquents entre Paris et Rome
01:49
pour appliquer les méthodes italiennes.
01:51
Alors, je vais vous les donner, ces méthodes.
01:53
Notamment pour les narcotrafiquants.
01:55
Ils sont soumis, dans ces présions spéciales
01:57
que nous sommes en train d'ouvrir en France,
01:59
à un régime extrêmement sévère.
02:01
D'abord, interdiction d'avoir des portables,
02:03
interdiction de cuisiner dans sa cellule.
02:05
Un seul parloir par mois,
02:07
ce qui est terrible.
02:09
Trois appels par semaine au maximum à leurs avocats,
02:11
et interdiction de se regrouper
02:13
à plus de quatre par cellule.
02:15
Des consignes qui sont appliquées à la lettre en Italie
02:17
depuis des années, et qui donnent un résultat
02:19
sur la sévérité de la façon dont on accomplit sa peine.
02:23
Le statut de repenti fonctionne également très bien.
02:26
Et les policiers français le réclament,
02:27
vous le savez.
02:28
Ce statut qui permet à des narcos repentis,
02:30
pour des raisons X ou Y, souvent de vengeance,
02:33
de balancer en toute sécurité la pyramide.
02:36
Et ça nécessite de l'argent, ça, Jean-Jacques,
02:38
pour permettre à ces repentis
02:39
de changer de vie, de changer de nom,
02:41
de changer de pays.
02:42
Mais c'est un mal nécessaire.
02:43
On est en train d'examiner la création
02:45
d'un véritable statut de repenti.
02:47
Alors, si l'Italie a une longueur d'avance,
02:49
je le dis, elle a payé le prix par le sang,
02:51
très cher.
02:52
Avec l'assassinat de ces deux juges extraordinaires
02:56
à quelques mois d'intervalle,
02:57
qui étaient Giovanni Falcone et Paolo Borsellino,
03:00
elle a payé le prix.
03:01
Le trauma était si fort
03:03
que l'Italie a dû bouger.
03:05
En France, nous n'en sommes pas là,
03:06
même si désormais, on sait,
03:08
les narcos menacent les juges
03:09
et tentent également de les corrompre.
03:11
Évidemment, et tentent de les corrompre.
03:13
Donc, il faut frapper vite et fort.
03:15
Oui, parce que l'État de droit...
03:16
Mais je constate quand même
03:17
que le couple d'Armana-Rotaillou
03:19
fonctionne bien.
03:20
Écoutez, ça ne fonctionne pas si mal que ça.
03:22
En tout cas, l'État de droit,
03:24
oui, ça fonctionne bien
03:25
jusqu'au moment où ça ne fonctionnera plus.
03:27
Mais peut-être.
03:28
Mais pour l'instant, ça fonctionne bien.
03:29
Oui, oui.
03:30
Il y a des moments de...
03:32
Quand ça ne va pas, on le dit.
03:33
Quand ça va, on le dit.
03:34
Ça fonctionne bien,
03:35
mais il faut des résultats.
03:36
Vous comprenez ce que je veux dire ?
03:37
C'est que l'État de droit
03:38
ne peut pas se satisfaire
03:39
du ministère de la parole.
03:40
Vous comprenez ?
03:41
Oui, d'accord.
03:42
Avec des prisons spéciales,
03:43
avec un statut de repenti,
03:45
avec la loi qui a été votée,
03:46
ça avance.
03:47
Je souhaite que ça avance.
03:48
On ne peut pas dire que...
03:49
D'ailleurs, ça provoque
03:49
la réaction des narcotraficants.
03:51
D'accord.
03:51
Je voulais juste vous dire
03:52
que je me souviens
03:53
de Jean-Pierre Chevènement
03:54
au ministère de l'Intérieur
03:55
quand il est dit ministre de l'Intérieur
03:56
qui évoquait déjà...
03:57
On est en 2000.
03:58
On est il y a 25 ans
03:59
qui évoquait déjà
04:00
les narcotrafiques.
04:02
Parce que la question,
04:03
c'est combien de temps
04:03
l'opinion peut-elle accepter
04:04
que des agents pénitentiaires
04:06
qui sont déjà sous-payés ?
04:08
C'est la dernière roue du carrosse.
04:10
Quand est-ce qu'on s'occupe
04:11
du statut des agents
04:12
de la pénitentiaire ?
04:13
Se fasse tuer par un détenu dangereux
04:14
comme Mohamed Amra
04:15
parce qu'il a décidé
04:16
de se faire la belle.
04:17
Donc, il y a en fait,
04:18
Jean-Jacques,
04:19
il y a en fait,
04:20
Jean-Jacques,
04:20
politiquement,
04:21
c'est assez rare
04:22
sur des dossiers.
04:23
Mais sur celui-là,
04:24
il y a une obligation
04:25
absolue de résultat.
04:26
Eh bien, nous verrons
04:27
ce que dit la France insoumise
04:28
là-dessus.
04:29
Très bien intéressant.
04:29
Puisque Antoine Léouman,
04:31
qui est député LFI de l'Essonne
04:33
que vous connaissez bien,
04:34
très actif sur les réseaux sociaux.
04:36
Et mon invité tout à l'heure
04:37
de 8h30.
04:37
Antoine Robespierre, Léouman,
04:38
vous voulez dire ?
04:38
À 9h.
04:39
Antoine Robespierre,
04:40
il l'adore,
04:41
c'est son héros.
04:42
7h52.
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